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Politique étrangère des USA


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Je maintiens que le F-35 est un désastre militaire sur le plan de l'employabilité parce qu'il est incapable de rester en l'air sans un soutien beaucoup trop lourd. Souvenez-vous deux c-17 pour 4 F-35 sur une semaine en Finlande. Comment voulez-vous déployer un corps expéditionnaire avec de tel chiffres ? Les US sont pris d'une frénésie pour trouver une solution opérationnelle au plus vite. ls doivent remplacer le f-35 ASAP. D'où l'histoire des jumeaux numériques vue comme la solution à tous leurs problèmes de développement et de carences opérationnelles provoqués par le f-35. I

Modifié par herciv
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il y a 50 minutes, herciv a dit :

Les US sont pris d'une frénésie pour trouver une solution opérationnelle au plus vite. ls doivent remplacer le f-35 ASAP. D'où l'histoire des jumeaux numériques vue comme la solution à tous leurs problèmes de développement et de carences opérationnelles provoqués par le f-35. I

Ce qui ressemble assez à la répétition de la même erreur :mellow:

1. "La furtivité est LA voie de la supériorité aérienne, quelles que soient ses conséquences en matière de performances de vol, de capacité d'emport, de disponibilité, de soutien logistique etc."

===> Oups ça marche pas !

2. "Le jumeau numérique est LA solution de tous les problèmes précédents, quels que soient les doutes émis par certains"

Or, tout le monde n'est pas convaincu, pour dire le moins

SCAF : Le Délégué général pour l’armement n’est pas convaincu par le concept de jumeau numérique

(…) « Je ne suis pas convaincu par les théories affirmant que les jumeaux numériques remplaceront les démonstrateurs. Les jumeaux numériques sont des maquettes numériques, la démonstration en vol est incomparable »

Et sinon… le pragmatisme, peut-être :unsure: ? Des versions "super-boostées" du F-15, voire du F-18 ? La relance de la chaîne de production du F-22, appareil qui après tout a la caractéristique de marcher lui, et à tout prendre les frais importants de relance de cette chaîne donneraient au moins l'assurance de disposer pour de bon d'un appareil "de 5ème génération" ?

Ah non, le pragmatisme ce n'est pas le genre de la maison.

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Le 09/11/2020 à 16:08, Alexis a dit :

Ah non, le pragmatisme ce n'est pas le genre de la maison.

C'est sûr que quand on considère que dire que quelqu'un qu'il fait partie de "la communauté basée sur le réel" est une insulte, car un Empire crée sa propre réalité en agissant, on est très loin du pragmatisme. C'est plus une sorte de solipsisme avec un petit côté "triomphe de la volonté" qui le rend tout à fait puant.

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12 hours ago, Kelkin said:

C'est sûr que quand on considère que dire que quelqu'un qu'il fait partie de "la communauté basée sur le réel" est une insulte, car un Empire crée sa propre réalité en agissant, on est très loin du pragmatisme. C'est plus une sorte de solipsisme avec un petit côté "triomphe de la volonté" qui le rend tout à fait puant.

Ouaip j'ai connu un certain nombre de gens qui créaient leur propre réalité, ils étaient tous hospitalisés en psychiatrie.

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Il y a 18 heures, Kelkin a dit :

C'est sûr que quand on considère que dire que quelqu'un qu'il fait partie de "la communauté basée sur le réel" est une insulte, car un Empire crée sa propre réalité en agissant, on est très loin du pragmatisme. C'est plus une sorte de solipsisme avec un petit côté "triomphe de la volonté" qui le rend tout à fait puant.

Et qu'est-ce que tu as contre le triomphe de la volonté :huh: ?

Révélation

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Il est pas beau, mon film ?

 

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https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3109581/china-us-ties-chinese-embassy-brazil-hits-back-brasilia-joins (12 novembre 2020)

Le sous-secrétaire d'État Keith Krach est au Brésil pour faire la promotion de l'accord "Clean Network" anti-Huawei auquel participeraient déjà 50 pays.

https://fr.usembassy.gov/fr/annonce-de-lextension-du-programme-clean-network-destine-a-proteger-les-atouts-des-etats-unis-par-michael-pompeo/ (5 août 2020)

Le programme « Clean Network » (réseau propre) est une approche exhaustive adoptée par l’administration Trump pour protéger la vie privée de nos citoyens et les informations les plus sensibles de nos entreprises face aux intrusions agressives d’acteurs malveillants comme le Parti communiste chinois (PCC). J’annonce aujourd’hui le lancement de cinq nouveaux volets de ce programme, visant tous à protéger les télécommunications et infrastructures technologiques cruciales des États-Unis.

Reposant sur des normes de confiance numériques internationalement acceptées, ces programmes s’appuient sur l’initiative 5G Clean Path, annoncée le 29 avril 2020 pour sécuriser la circulation des données sur les réseaux 5G vers les installations diplomatiques à l’étranger et à l’intérieur des États-Unis.

Voici les cinq nouvelles lignes d’action du programme Clean Network :

· Clean Carrier : Vise à garantir que des opérateurs de la république populaire de Chine (RPC) ne soient pas connectés à des réseaux de télécommunications américains. Représentant un danger pour la sûreté nationale américaine, ce type de sociétés ne devrait pas fournir de services internationaux de télécommunications depuis et vers les États-Unis.

· Clean Store : Vise à éliminer les applications non dignes de confiance des plateformes de téléchargement (app stores) intégrées aux téléphones mobiles aux États-Unis. Les applications issues de la RPC menacent notre vie privée, font proliférer les virus et sont vecteurs de propagande et de désinformation. Les informations les plus sensibles contenues dans les téléphones portables des personnes et des entreprises américaines doivent être protégées de toute exploitation ou vol au bénéfice du PCC.

· Clean Apps : Vise à empêcher que des fabricants de smartphones de la RPC non dignes de confiance préinstallent sur leur app store des applications dignes de confiance, ou les mettent par d’autres moyens à disposition pour le téléchargement. Ainsi Huawei, qui n’est autre qu’une branche de l’État chinois, où règne la surveillance, profite commercialement des innovations et de la réputation d’éminentes sociétés américaines et étrangères. Ces entreprises devraient retirer leurs applications de l’app store de Huawei afin de s’assurer de ne pas être partenaires d’un acteur portant atteinte aux droits humains.

· Clean Cloud : Vise à empêcher que les données personnelles les plus sensibles des citoyens américains, ainsi que les biens les plus précieux de nos entreprises en matière de propriété intellectuelle, notamment les données de la recherche sur la COVID-19, soient stockées et traitées dans des systèmes ancrés dans le cloud qui sont accessibles à nos adversaires étrangers via des sociétés comme Alibaba, Baidu ou Tencent.

· Clean Cable : Vise à garantir que les câbles sous-marins connectant notre pays à l’Internet mondial ne soient pas subvertis par la RPC afin de collecter des renseignements à très grande échelle. De la même façon, nous travaillerons avec des partenaires étrangers pour veiller à ce que les câbles sous-marins du monde entier ne soient pas susceptibles d’être compromis.

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https://edition.cnn.com/2020/11/12/investing/trump-bans-us-investments-china-military/index.html

Le président Donald Trump a signé un décret interdisant aux Américains d'investir dans des entreprises chinoises qui, selon l'administration, sont détenues ou contrôlées par l'armée chinoise.
Le décret s'applique à 31 entreprises chinoises qui, selon lui, "permettent le développement et la modernisation" de l'armée chinoise et "menacent directement" la sécurité des États-Unis.
Le fabricant de smartphones Huawei et Hikvision, l'un des plus grands fabricants et fournisseurs d'équipements de vidéosurveillance au monde, figurent sur la liste noire. Certaines des autres sociétés cotées, dont China Telecom et China Mobile, sont cotées à la bourse de New York.

L'ordonnance de Trump interdit aux investisseurs américains de posséder ou de négocier des titres provenant de ces entreprises ou qui y sont exposés. Cela inclut les fonds de pension ou la détention d'actions dans les sociétés interdites. Les investisseurs auront jusqu'en novembre 2021 pour se défaire de ces sociétés.

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Le "représentant spécial pour la Syrie" james jeffrey admet avoir menti à trump sur le nombre de militaires US présents en Syrie. Entre autres choses.

https://www.defenseone.com/threats/2020/11/outgoing-syria-envoy-admits-hiding-us-troop-numbers-praises-trumps-mideast-record/170012/

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Amb. James Jeffrey, special representative for Syria Engagement and special envoy to the Global Coalition to Defeat Islamic State, speaks during a news conference at the State Department in Washington, Thursday, Nov. 14, 2019. AP PHOTO/SUSAN WALSH

Outgoing Syria Envoy Admits Hiding US Troop Numbers; Praises Trump’s Mideast Record

We were always playing shell games,’ says Amb. Jim Jeffrey, who also gives advice to President-elect Biden.

Four years after signing the now-infamous “Never Trump” letter condemning then-presidential candidate Donald Trump as a danger to America, retiring diplomat Jim Jeffrey is recommending that the incoming Biden administration stick with Trump’s foreign policy in the Middle East.

But even as he praises the president’s support of what he describes as a successful “realpolitik” approach to the region, he acknowledges that his team routinely misled senior leaders about troop levels in Syria. 

We were always playing shell games to not make clear to our leadership how many troops we had there,” Jeffrey said in an interview. The actual number of troops in northeast Syria is “a lot more than” the roughly two hundred troops Trump initially agreed to leave there in 2019.

Trump’s abruptly-announced withdrawal of U.S. troops from Syria remains perhaps the single-most controversial foreign policy move during his first years in office, and for Jeffrey, “the most controversial thing in my fifty years in government.” The order, first handed down in December 2018, led to the resignation of former Defense Secretary Jim Mattis. It catapulted Jeffrey, then Trump’s special envoy for Syria, into the role of special envoy in the counter-ISIS fight when it sparked the protest resignation of his predecessor, Brett McGurk.

For Jeffrey, the incident was far less cut-and-dry — but it is ultimately a success story that ended with U.S. troops still operating in Syria, denying Russian and Syrian territorial gains and preventing ISIS remnants from reconstituting. 

In 2018 and again in October of 2019, when Trump repeated the withdrawal order, the president boasted that ISIS was “defeated.” But each time, the president was convinced to leave a residual force in Syria and the fight continued. 

“What Syria withdrawal? There was never a Syria withdrawal,” Jeffrey said. “When the situation in northeast Syria had been fairly stable after we defeated ISIS, [Trump] was inclined to pull out. In each case, we then decided to come up with five better arguments for why we needed to stay. And we succeeded both times. That’s the story.”

Officially, Trump last year agreed to keep several hundred U.S. troops — somewhere between 200 and 400, according to varying reports at the time — stationed in northeast Syria to “secure” oil fields held by the United States’ Kurdish allies in the fight against ISIS. It is generally accepted that the actual number is now higher than that — anonymous officials put the number at about 900 today — but the precise figure is classified and remains unknown even, it appears, to members of Trump’s administration keen to end the so-called “forever wars.”

As he exits public service again, Jeffrey is hardly derisive of the divisive president.

The career ambassador’s 2018 decision to serve in the Trump administration despite his political opposition to the president — and to champion his policies on the way out the door — is on-brand for an official described by colleagues as the consummate apolitical public servant. Jeffrey offers no polemics on the president’s character, even as he says he stands by his decision to sign the 2016 open letter that said Trump was “erratic” and “acts impetuously.”

“I know what I did in 2016, I do not disagree with that,” said Jeffrey, a former U.S. ambassador to Iraq. “I was following closely the situation with Iran, Iraq and Syria, and I was appalled that we didn’t have a more coherent policy. This wasn’t a political decision.”

Jeffrey now says that Trump’s “modest” and transactional approach to the Middle East has yielded a more stable region than either of his predecessors’ more transformational policies. President George W. Bush’s 2003 State of the Union speech heralding the seismic U.S. intervention into Iraq and President Barack Obama’s 2009 speech in Cairo proclaiming a “new beginning” with the Muslim world represent an approach to the Middle East that “made things worse” and “weakened us,” Jeffrey said. Trump’s administration, he said, has looked at the Middle East through a geostrategic lens and kept its focus on Iran, Russia, and China, while keeping the metastatic “disease” of Islamist terror in check.

Jeffrey believes Trump has achieved a kind of political and military “stalemate” in a number of different cold and hot conflicts, producing a situation that is about the best any administration could hope for in such a messy, volatile region.

...Et je vais pas me jeter des fleurs mais celle là ça fait des années que je la vois venir. La meilleure option du point de vue US c'est qu'il existe un bordel constant dans cette région, et tant pis si c'est l'Europe qui doit payer les pots cassés, ou plutôt tant mieux, parce que ça fait un argument de plus pour la tenir en laisse.

In much of Syria, the remaining U.S. troops maintain a fragile stability. Although U.S. diplomats are still painstakingly working to resettle thousands of ISIS families and relocate foreign fighters still held by the Kurdish-led SDF, Jeffrey said the humanitarian situation is slowly improving and he has no concerns that the remaining detained ISIS fighters will escape.

In Iraq, Jeffrey credits the Trump administration with maintaining relations with the central government and constraining Iranian influence in Baghdad.

“Stalemale and blocking advances and containing is not a bad thing,” Jeffrey said. “That’s what powerful countries — France, Britain, the United States — failed to do in the 1930s, and then they discovered they had to fight for their lives in really important places like Paris and the South China Sea and North Africa.”

Vous apprécierez le parallèle. Il est au courant que le terrorisme islamiste est réapparu en Europe à la suite du délitement des états du moyen-orient faisant lui-même suite à la "war on terror" menée n'importe comment?

“That’s the nature of realpolitik and great power foreign policy.”

Jeffrey’s is an unorthodox view of Trump’s foreign policy, to be sure. It comes at a moment when most mainstream national security professionals of both parties — including some former members of Trump’s own administration — are openly condemning the president’s handling of America’s military and diplomatic affairs. In particular, critics say the 45th president has damaged American alliances, perhaps irreversibly, with his combative Twitter account and occasionally punitive foreign policy. In one key example, Trump announced a troop withdrawal from Germany because Berlin wasn’t meeting defense spending benchmarks.

Jeffrey said there’s no question that Trump has demanded a lot of U.S. allies, both in Europe and the Middle East. But he rolls his eyes at the notion that U.S. alliances will crumble under the pressure from the United States to do things like pay more for their own national defense or do more to push back on Iran.

Far from undermining Middle East allies, Jeffrey said, Trump has sought “to build up our alliance system and basically stop nagging at them, show that Washington has their back including their domestic situations — they can do pretty much what they want, but they’re going to have to step up and do things.”

In the Middle East, he said, that approach has won him friends, not enemies. He points to the historic political tightening between Israel and some of the Gulf monarchies.

"Nobody really wants to see President Trump go, among all our allies [in the Middle East],” he said. “The truth is President Trump and his policies are quite popular among all of our popular states in the region. Name me one that’s not happy.”

In Iraq, he said, relations with Baghdad have remained healthy, even as he confirmed the State Department threat to shutter the embassy if Iraq didn’t do more to curtail Iranian militia activity.

“That’s an ongoing issue,” he said. “It was not a bogus threat, it’s very serious.”

The Syria withdrawal announcement was roundly condemned even by members of Trump’s own administration as an abandonment of the SDF, which did the bulk of the on-the-ground fighting against ISIS. It is often held up by critics as the ultimate object lesson of the chaos — and even cruelty — of the Trump administration.

Jeffrey disputes the charge that the United States “abandoned” its Kurdish allies to a Turkish onslaught. Although the United States gave the Kurds a military guarantee against Russian mercenaries operating in Syria, the Syrian government and ISIS, “nobody in Washington ever gave the Kurds a military guarantee against Turkey,” Jeffrey said. “I cannot put my finger on it, [but] every Kurdish leader I know thinks that he or she was given such a guarantee by people in the field, and that had an impact on how they behaved including how they behaved vis-a-vis the Turks. So it was a very complicated political mess.”

Jeffrey doesn’t dispute that there was some chaos to the decision-making process. But he compared it to troop level fluctuations in Iraq under Bush, or Obama’s surge into and simultaneous withdrawal deadline in Afghanistan. 

“Look, there’s a surface chaos to every administration,” he said. “I’m not defending this gang, I’m just saying chaos is what I’ve experienced.”

If Jeffrey is complimentary of the Trump administration’s overall approach to the Middle East, he is equally sanguine about the incoming Biden administration. 

“If [U.S. allies in the Middle East] had to pick somebody else to come, it would be Joe Biden,” Jeffrey said. “I can’t predict how Joe Biden would act [but] of all of his decisions that I was involved in, and there were many, he is more of a transactional guy by his nature. 

“I can’t see him giving either the Bush speech or the Cairo speech. And that’s a good thing.”

Asked how he would advise the Biden administration when it takes over his portfolio, Jeffrey said he would urge the President-elect to stay the course laid out by Trump’s team. Some things the Biden team may want to undo — like the dismantling of the Iran nuclear deal — he suggests may now be impossible. But above all, don’t attempt “transformation.” Don’t try to “turn Syria into Denmark.” Stalemate is stability. 

“I think the stalemate we’ve put together is a step forward and I would advocate it,” Jeffrey said.

“I’m just telling you the reality as I saw it. I’m not trying to do favors to anybody. Because it’s very important when the new team comes in, they don’t say, if it was made by Trump it has to be bad.”

Peut-être justement parce que ce n'est pas trump qui a fait cette politique donc?

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  • 2 weeks later...
Le 14/11/2020 à 12:27, Patrick a dit :

Le "représentant spécial pour la Syrie" james jeffrey admet avoir menti à trump sur le nombre de militaires US présents en Syrie. Entre autres choses.

Non. Tu ne sais pas traduire, ou plus exactement tu inventes les mots... D'un mec qui fait une interview pour défendre ses propres choix de merde comme d'abandonner ses alliés....

Le 14/11/2020 à 12:27, Patrick a dit :

Jeffrey disputes the charge that the United States “abandoned” its Kurdish allies to a Turkish onslaught. Although the United States gave the Kurds a military guarantee against Russian mercenaries operating in Syria, the Syrian government and ISIS, “nobody in Washington ever gave the Kurds a military guarantee against Turkey,” Jeffrey said. “I cannot put my finger on it, [but] every Kurdish leader I know thinks that he or she was given such a guarantee by people in the field, and that had an impact on how they behaved including how they behaved vis-a-vis the Turks. So it was a very complicated political mess.”

 

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il y a une heure, cracou a dit :

Non. Tu ne sais pas traduire, ou plus exactement tu inventes les mots...

Voici la déclaration de Jeffrey sur le sujet

« “We were always playing shell games to not make clear to our leadership how many troops we had there” »

Voici sa traduction en français

« Nous faisions toujours des tours de passe-passe pour ne pas faire comprendre à nos dirigeants combien de troupes nous avions là »

 

Citation

D'un mec qui fait une interview pour défendre ses propres choix de merde comme d'abandonner ses alliés....

Ça oui. Il y a bien eu abandon en rase campagne, et les déclarations de Jeffrey sur le sujet font partie de ses nombreuses entourloupes dans cet entretien.

Mais ça ne change pas qu'il a bien affirmé que lui et d'autres manoeuvraient pour cacher les déploiements réels à leurs dirigeants. C'est-à-dire évidemment au président. Voir la traduction plus haut

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Une autre confirmation que Donald était à la merci de son entourage...

J'aime bien aussi la façon dont ce diplomate considère les EU comme un facteur de stabilité au MO. Surtout celle-là, elle est juste magnifique «Je pense que l'impasse que nous avons crée est un pas en avant et je le préconiserais»

J'ai envi de dire...

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Bravo Jeff

Modifié par Shorr kan
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il y a 29 minutes, Shorr kan a dit :

Une autre confirmation que Donald était à la merci de son entourage...

Et je ne vais même pas le plaindre ni lui trouver de circonstances atténuantes sur ce coup-là.
Quand on veut diriger, on commencer par savoir bien S'entourer. Ça évite ce genre de situatons. Au lieu de ça on a eu l'affaire Mattis, entre-autres cas rocambolesques au possible...

Résultat le je-m'en-foutisme de trump, son inculture, son indolence, et peut-être même sa confiance béate en des gens qui semblaient "à poigne" ou "hors-cadre", ou en tout cas "hors-swamp" a permis à tout un aréopage d'individus qui ont su se rendre incontournables au fil des ans, de continuer à faire leur tambouille, parce que ne respectant pas un chef qui n'avait aucune idée de la manière dont se faire respecter d'eux.

En clair, sur certains sujets, heureusement pas tous, mais certains, le meilleur allié de ce que l'expression désormais sanctifiée y-compris chez nous désigne comme "deep state", c'était bel et bien trump. :sleep:

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Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Voici la déclaration de Jeffrey sur le sujet

« “We were always playing shell games to not make clear to our leadership how many troops we had there” »

Voici sa traduction en français

« Nous faisions toujours des tours de passe-passe pour ne pas faire comprendre à nos dirigeants combien de troupes nous avions là »

 

Ça oui. Il y a bien eu abandon en rase campagne, et les déclarations de Jeffrey sur le sujet font partie de ses nombreuses entourloupes dans cet entretien.

Non, pas tout à fait quand même : l'entourage, précisément, profitant comme Erdogan et d'autres des fenêtres d'attention extrêmement étroites de Trump, a pu faire valoir "qu'il y avait du pétrole !" et déclencher un bon Pavlov trumpien : "Pétrole ? Pognon ! Qu'ils viennent me le prendre !" (même si ça ne lui rapporte rien évidemment). A Afrin, pas de pétrole, et donc là il y a eu abandon en rase campagne, et les russes ont carrément eux fait une vente de kurdes. Mais plus à l'Est, il reste donc une zone où de fait les US protègent les kurdes à la fois des turcs, du régime et des russes qui cherchent à s'entendre avec les deux.

Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Mais ça ne change pas qu'il a bien affirmé que lui et d'autres manoeuvraient pour cacher les déploiements réels à leurs dirigeants. C'est-à-dire évidemment au président. Voir la traduction plus haut

Mais bien sûr ! Trump a été, dans la mesure du possible, traité comme s'il était compromis.

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il y a une heure, Patrick a dit :

Et je ne vais même pas le plaindre ni lui trouver de circonstances atténuantes sur ce coup-là.
Quand on veut diriger, on commencer par savoir bien S'entourer. Ça évite ce genre de situatons. Au lieu de ça on a eu l'affaire Mattis, entre-autres cas rocambolesques au possible...

Résultat le je-m'en-foutisme de trump, son inculture, son indolence, et peut-être même sa confiance béate en des gens qui semblaient "à poigne" ou "hors-cadre", ou en tout cas "hors-swamp" a permis à tout un aréopage d'individus qui ont su se rendre incontournables au fil des ans, de continuer à faire leur tambouille, parce que ne respectant pas un chef qui n'avait aucune idée de la manière dont se faire respecter d'eux.

En clair, sur certains sujets, heureusement pas tous, mais certains, le meilleur allié de ce que l'expression désormais sanctifiée y-compris chez nous désigne comme "deep state", c'était bel et bien trump. :sleep:

Je vais prendre des exemples en France,  un ministre de la justice dit qu'il faut juger avec la grande sévérité certains délits mais les juges continuent à donner des peines à minima voir rien.

Ou alors les collèges ou lycées où tout va bien mais du jour au lendemain, un scandale éclate et là on apprend que les directeurs ne voulaient pas de scandale.

Et en angleterre, les grooming gang.

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il y a 14 minutes, Locke a dit :

Je vais prendre des exemples en France,  un ministre de la justice dit qu'il faut juger avec la grande sévérité certains délits mais les juges continuent à donner des peines à minima voir rien.

Ou alors les collèges ou lycées où tout va bien mais du jour au lendemain, un scandale éclate et là on apprend que les directeurs ne voulaient pas de scandale.

Et en angleterre, les grooming gang.

Locke, tu es complètement HS : tu nous sers des "réflexions" franco-françaises connotées politiquement, des éléments de langage classiques en fait, sur le fil de la politique étrangère des USA...

"Vous vous égarez, Monsieur !"

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il y a 29 minutes, Boule75 a dit :

Locke, tu es complètement HS : tu nous sers des "réflexions" franco-françaises connotées politiquement, des éléments de langage classiques en fait, sur le fil de la politique étrangère des USA...

"Vous vous égarez, Monsieur !"

Ben non, comme si tu voyais dans les entreprises comme  le monde ment, triche etc...

Être le big boss ne te fait pas un dieu mais une cible.

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Il y a 1 heure, Locke a dit :

Ben non, comme si tu voyais dans les entreprises comme  le monde ment, triche etc...

Être le big boss ne te fait pas un dieu mais une cible.

Dites donc, tovarich Locke :

  • je maintiens, c'est totalement hors sujet. Découvrir qu'il y a des gens égoïstes et prendre conscience du niveau de leurs vices, ça fait toujours un choc, mais c'est HS !
  • qui s'inscrit sur ce forum est censé se présenter dans la rubrique idoine : je ne pense pas que tu l'aies fait, alors au boulot !
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Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Une chose à dire pour lui, il parle bien :smile:

Un français parfait qui vole la vedette à celui de John Kerry.

D'ailleurs, c'est un chouïa vaporeux que d'essayer de décortiquer le symbole et l'efficience politiques que ces deux-là vont devoir représenter et dérouler à l'égard du Vieux-Continent : l'engagement de leurs French connections respectives va nécessairement chercher à montrer que la nouvelle administration US voudra collaborer avec l'Elysée de façon étroite, spécifique, "exclusive" etc, mais de là à faire de la Métropole LA clé de voûte de leur politique européenne... L'éternel fantasme américain rêvé par beaucoup d'Européens sortis de l'Histoire et très vite jaloux à ce sujet.

Il faudra aussi dépasser l'image de la première rencontre Biden-Macron qui risque de ressembler à un remix raté Kennedy-De Gaulle, c'est-à-dire à l'envers et sans Jackie (ni Yvonne....).

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Michèle Flournoy est hypothétiquement pressentie comme secrétaire à la défense, ce qui fait froncer certains sourcils :

https://inthesetimes.com/article/joe-biden-feminism-michele-flournoy-susan-rice-war-militarism-foreign-policy (18 novembre 2020)

Les féministes anti-militaristes ont une objection majeure : Flournoy incarne exactement l'orientation pro-guerre à laquelle elles s'opposent. Elle siège au conseil d'administration de l'entrepreneur militaire Booz Allen Hamilton, et a cofondé en 2007 le groupe de réflexion libéral et faucon Center for a New American Security (CNAS), qui est financé par des entrepreneurs en armement, dont Northrop Grumman Corporation, Lockheed Martin et Raytheon. Son parcours pro-guerre remonte à l'administration de Bill Clinton, comme l'a rapporté Branko Marcetic, et a contribué à façonner les années Obama - lorsqu'elle a servi à la fois dans l'administration en tant que sous-secrétaire à la défense pour la politique de 2009 à 2012 et a exercé une influence par la suite depuis son perchoir au CNAS. Flournoy a fortement soutenu l'intervention militaire de 2011 en Libye, a fait pression pour la stratégie d'Obama d'occupation prolongée de l'Afghanistan et s'est opposée au retrait complet des troupes américaines d'Irak sous Obama. Elle était également une fervente partisane du partenariat transpacifique proposé par Obama, un accord de "libre-échange" favorable aux entreprises, et elle a fait pression sur Obama pour qu'il lève l'interdiction d'exporter le pétrole national, une mesure qui a été une aubaine pour l'extraction pétrolière nationale et a aggravé la crise du changement climatique.

https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/nov/21/joe-biden-likely-pentagon-pick-michele-flournoy (21 novembre 2020)

Le woke-washing de la guerre

Il est temps de se pencher sur le complexe militaro-industriel, mesdames ! Le ministère américain de la défense est l'un des trois cabinets - les autres étant le Trésor et les affaires des anciens combattants - qui n'ont jamais été dirigés par une femme ; aujourd'hui, cependant, il semble que l'un des derniers plafonds de verre soit sur le point d'être brisé. On s'attend à ce que Joe Biden nomme Michèle Flournoy comme la première femme secrétaire à la défense des États-Unis.

Excusez-moi si je ne suis pas particulièrement enthousiaste face à toute cette diversité. Flournoy, qui a été conseillère à la défense dans les administrations de Bill Clinton et Barack Obama, pourrait devenir la première femme à la tête du Pentagone, mais il semble peu probable qu'elle fasse quoi que ce soit pour améliorer la politique étrangère américaine. Flournoy était largement considérée comme l'une des conseillères les plus bellicistes d'Obama et a contribué à l'escalade de la guerre désastreuse en Afghanistan. Elle a appelé à une augmentation des dépenses de défense, soutenant dans un article du Washington Post de 2017 que M. Trump avait "raison de soulever le besoin de plus de dollars pour la défense". Elle s'est plainte qu'Obama n'avait pas suffisamment utilisé la force militaire, en particulier en Syrie. Elle a soutenu les guerres en Irak et en Libye. Elle a des liens lucratifs avec des entrepreneurs de la défense, et siège au conseil d'administration de Booz Allen Hamilton.

Selon Mieke Eoyang, première vice-présidente pour la sécurité nationale d'un groupe de réflexion appelé Third Way, par exemple, critiquer Flournoy est sexiste. "Les progressistes blancs qui tirent sur les femmes et les femmes de couleur dont la candidature à la direction des départements de sécurité nationale est envisagée me mettent très mal à l'aise par rapport à leur allyship dans ces communautés", a tweeté Eoyang la semaine dernière. "Surtout quand la communauté [de la sécurité nationale] est dominée par des hommes blancs."

Vous avez compris ? Si vous voulez être un allié pour les femmes, vous devez les soutenir, peu importe le nombre de bombes qu'elles veulent larguer [et de petits enfants irakiens qu'elles veulent sacrifier comme Madeleine Allbright ?].

Je crains que tout ce qui est contraire à l'éthique de l'administration Biden ne soit ignoré, car ce n'est pas aussi grave que le traumatisme des années Trump. Je crains que nous ne retournions à la routine et que nous oubliions que c'est la routine qui a permis à Trump d'être élu.

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Je crains que tout ce qui est contraire à l'éthique de l'administration Biden ne soit ignoré, car ce n'est pas aussi grave que le traumatisme des années Trump. Je crains que nous ne retournions à la routine et que nous oubliions que c'est la routine qui a permis à Trump d'être élu.

Reculer pour mieux sauter...

« L'Amérique est de retour », indeed.

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Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

Elle était également une fervente partisane du partenariat transpacifique proposé par Obama, un accord de "libre-échange"

Je savais qu'O. n'était pas seulement musulman, mais profondément déviant !

L'Amour c'est la Guerre,
la Trance c'est l'Echange !

Q. ânonne.

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Sérieusement :

Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

Elle était également une fervente partisane du partenariat transpacifique proposé par Obama, un accord de "libre-échange" favorable aux entreprises, et elle a fait pression sur Obama pour qu'il lève l'interdiction d'exporter le pétrole national, une mesure qui a été une aubaine pour l'extraction pétrolière nationale et a aggravé la crise du changement climatique.

Il y a quand même beaucoup de confusion sur ces points :

  • l'accord de partenariat transpacifique était une manière créer un grand marché sur toute la zone indonéso-pacifique avec tout le monde sauf les chinois, avec beaucoup de libre-échange mâtiné de clauses sociales et politiques. Quel est le rapport entre le soutien des entreprises US à cet accord et l'appréciation des positions de la dame ?
  • autorisation d'exportation du pétrôle US => baisse transitoire des prix à l'internationnal peut être ? Impact climatique : nul.
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