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militarisation de l'espace


zx
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  • 5 months later...

J'ai décidé de répartir les sujets spatiaux sur plusieurs fils, au lieu de tout mettre sur le blog de l'observation de la Terre.

Et ça reparle des satellites "d'inspection".

Lors d'une visite au CNES aujourd'hui, Florence Parly a dénoncé l'inspection "trop rapprochée" en 2017 par un satellite russe (Louch-Olymp), sur un satellite de communication militaire franco italien (Athena-Fidus).

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/09/07/97001-20180907FILWWW00243-paris-denonce-une-tentative-d-espionnage-russe.php

Je suppose qu'elle a décidé d'en parler maintenant suite à une accusation similaire le mois dernier des USA contre la russie ?
(voire à un raidissement de l'attitude décidé contre la russie ?)

Plus d'info sur le satellite venant du Wiki
https://fr.wikipedia.org/wiki/Athéna-Fidus

Le 26/08/2018 à 17:47, zx a dit :

Je pense qu'il serait utile  de développer un petit drone spatial, jetable, doter d'une longue autonomie,  pour des missions équivalentes au x37B et voir ce qui se passe près de nos satellites en cas de soucis avec les petits malins trop curieux et qui ont des oreilles bien trop longue et qui nous veulent pas de bien. une version améliorée du space rider pourrait être pas mal.

 

Le 08/03/2018 à 11:33, hadriel a dit :

C'est publié:

 

 

Le 03/09/2018 à 15:38, Rob1 a dit :

J'avais lu un article il y a quelques temps sur ce genre de sujet, au cas où vous l'auriez manqué : http://www.thespacereview.com/article/2839/1

 

Modifié par rogue0
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il y a 38 minutes, zx a dit :

La ministre des Armées accuse la Russie d’avoir espionné le satellite militaire franco-italien Athena-Fidus

http://www.opex360.com/2018/09/07/ministre-armees-accuse-russie-davoir-espionne-satellite-franco-italien-militaire-athena-fidus/

 

Ce qui est vraiment intéressant, c’est le message qu’elle fait passer derrière en reprenant cet évènement un peu ancien et pour un satellite russe manifestement bien connu par les différents pays (probablement parce que c’est le seul cas qui ne froissera que peu de monde en illustrant aisément la situation ) 

« « Nous l’avions vu arriver, et avons pris les mesures qui s’imposaient. Nous le surveillons attentivement, nous avons d’ailleurs observé qu’il continuait de manoeuvrer activement les mois suivants auprès d’autres cibles, mais demain, qui dit qu’il ne reviendra pas auprès d’un de nos satellites? », s’est inquiété Mme Parly.

« Non, l’espionnage et les actes offensifs, ça n’arrive pas qu’aux autres. Oui, nous sommes en danger, nos communications, nos manoeuvres militaires comme nos quotidiens sont en danger si nous ne réagissons pas », a ensuite prévenu la ministre, avant de souligner que « d’autres très grandes puissances spatiales déploient en orbite des objets intrigants, expérimentent des capacités potentiellement offensives, conduisent des manoeuvres qui ne laissent guère de doutes sur leur vocation agressive ». »

=> en clair, que vous soyez américains, russes ou chinois, nous avons aujourd’hui les moyens (technologiques) de savoir ce que vous faites, et avons la connaissance de vos tests et de vos mouvements. Nous ne sommes ni aveugles ni naïfs.

A mon sens, la communication est à destination de l’Europe ceci dit, afin de promouvoir l’Europe de la Défense, avec une composante spatiale nécessaire et indispensable, même si le but premier comme précisé dans l’article est de lancer une vrai politique de « stratégie spatiale de la Défense »

Modifié par TarpTent
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ca peut être aussi un test des russes pour savoir si on était en mesure de "voir" leur sat et d'estimer notre niveau techno, ils ont leur réponse, mais il va falloir anticiper pour protéger nos sat, equiper de contre mesure défensive, faire un  drone automatiser type X38 pour des missions longues, canon laser anti sat, etc... déjà quand on sait qu'il y a un drone qui se balade en orbite capable d'intervenir  sur l'enquiquineur, voir de l'embarquer dans sa soute si il est pas sage; ca calme, voir même installer une mini station militaire pour une surveillance/réparer/intervention directe. on entre dans la guerre spatiale.

Modifié par zx
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Il y a 2 heures, hadriel a dit :

Le discours complet de la ministre. Je mettrais bien le verbatim mais la transcription automatique de google fait n'importe quoi.

 

Très intéressant, et très signifiant aussi. Aller directement à 9:50 pour le début du vrai message.

Avec le « ne vous interdisez rien », elle envisage frontalement la militarisation française de l’espace, et ses déclarations suivantes le montrent très clairement. Fin de l’angélisme romantique donc sur ce sujet.

Et tout y passe, du Renseignement au système de positionnement satellitaire et aux communications, avec des opérations «grâce à l’espace, mais également dans l’espace ». (à partir de 12:45).

 

Dans les moyens offensifs à disposition des américains, des russes et des chinois contre les satellites, elles cite à partir de 15:00 directement les lasers, les micro-ondes à force puissance et les brouilleurs électromagnétiques. Elle rajoute les menaces cyber-, pas seulement à disposition des États d’ailleurs.

Elle cite également des défis à relever du fait de la multiplication des acteurs étatiques et privés, à partir de 19:00 : gestion des flux et du trafic (space traffic management) et gestion des débris.

Pour la Ministre, la militarisation de l’espace (à 22:10) par et pour la France servira à garantir notre liberté d’accès à l’espace et conserver nos moyens d’agir et de surveiller, en construisant une « véritable autonomie stratégique spatiale ».

A 22:50, elle aborde le besoin d’une coopération européenne sur le sujet, en précisant les contours  « nous serons un État spatial puissant, dans une Europe spatiale forte », mais sans pour autant abandonner notre souveraineté.

A 25:30, déroulement du déploiement des prochaines capacités, avec lancement fin d’année de CSO. En 2020, 3 satellites d’écoute électromagnétiques Cérès seront lancés. D’ici 2022, 2 satellites Syracuse-4 seront en orbite, « avant qu’un troisième soit commandé en 2023 ».

A 28:48, GRAVES permet d’être un acteur respecté, il sera modernisé comme prévu dans la LPM. Il est complété avec GeoTracker d’ArianeGroupe et l’usage des télescopes « Tarot » du CNRS.

A 29:10, elle dénonce notre dépendance partielle pour l’observation de l’espace, à des systèmes maîtrisés par d’autres nations => « la capacité nationale de surveillance spatiale et de renseignement » sera renforcée.

A 30:37, elle sort même une devise Shadoks :biggrin: pour expliquer le besoin d’observation de l’espace depuis l’espace. (Caméras de surveillance sur Syracuse-4, satellites dédiés à l’observation des objets dans l’espace, implication dans les projets commerciaux de constellations de satellites).

Suivi d’un gros laïus sur sa détermination à aller d’un modèle purement étatique à des partenariats publics-privés (elle cite Thalès et Airbus sur des développements technologiques spécifiques actuellement en cours) avec des partenaires « de confiance » et les projets concrets sur lesquels elle invite les industriels à être forces de proposition.

A 36:00, elle aborde également frontalement le big data et l’IA comme nécessaires et indispensables aux et à la suite des projets SCAF et Scorpion pour être viables, en citant également comme axes majeurs de développement la miniaturisation, propulson électrique, robotique, techniques de rdv dans l’espace comme socle des services. Elle cite nommément Space Tug d’Airbus.

A 39:22, elle aborde les axes pour se protéger : reguler d’avantage les activités dans l’espace,  renforcer la défense et la résilience de nos systèmes spatiaux, explorer la possibilité de se doter de capacités d’action dans ce milieu => « toutes les options sont sur la table ».

A partir de 41:30, pavé dans la mare : elle souhaite rationaliser les acteurs français pour éviter les redondances et les silos, dans le cadre de la gouvernance.

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il y a 26 minutes, zx a dit :

C'est bien! mais pour faire ca il faut de l'argent, beaucoup d'argent, on a 2 milliards affectés à ca,  il va falloir trouver beaucoup plus.

 

Hors les nombreux renvois à la LPM, elle ne l’aborde réellement qu’une fois très rapidement, à partir de 38:50 dans le cadre de la promotion des start-up et des PME, en citant à 39:00 UnseenLabs (systèmes intelligents pour nano-satellites) qui sera accompagné par le fond des investissements.

Mais comme un rapport doit être remis prochainement , qui conditionnera sans doute la prochaine LPM, j’imagine que la question des budgets ne sera pas abordée avant.

Modifié par TarpTent
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C'est toujours un casse tête, quand ca devient une nécessité, l'argent ca se trouve.  1 point tva = 8 milliards + quelques milliards d'économie, ont doit bien arriver rapidement à trouver 15 milliards en cherchant bien. bien entendu, il y a des perdants quelque part.

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Pour rappel, clin d’oeil et mise en regard du discours de F. Parly, qui est Trappier et ce qu’il a récemment déclaré :

« Éric Trappier, Président-Directeur Général de Dassault Aviation, est également Président de l’European Aerospace and Defence Industries Association (ASD) et Président du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), et a été nommé à la tête du Conseil des Industries de Défense Françaises (CIDEF). »

Il s’intéresse de près via Dassault aux mini-lanceurs aéroportés et spatiaux et a déjà dans les cartons des études poussées pour chaque.

dans le cas du suborbital, il a ainsi dit : «  « On s’intéresse aussi au suborbital », a encore confié le Pdg de Dassault Aviation. Là, l’idée est de « lancer un petit engin suborbital, à partir, par exemple, d’un Airbus, qui lui-même peut ensuite lancer des micro-satellites, ou mieux, récupérer un certain nombre d’objets dans l’espace », a-t-il expliqué. Un tel projet permettrait de « faire le ménage » en orbite, voire d’avoir un intérêt opérationnel et militaire. « À mon avis, c’est un point fondamental de la préparation du futur dans le domaine spatial », a-t-il estimé.

http://www.opex360.com/2018/03/11/dassault-aviation-sinteresse-de-pres-aux-mini-lanceurs-spatiaux/

 

Il a en outre été déclaré lors de la présentation des résultats de Dassault à mi-2016 les objectifs suivants :

 « obtenir que la France se positionne plus précisément (préparation de la Loi de Programmation Militaire 2020 - 2025) sur l'avenir du RAFALE et des Drones,

être à la pointe de la technologie y compris la maitrise du vol suborbital et rester un acteur de pointe de la pyrotechnie. »

https://www.boursorama.com/bourse/actualites/dassault-aviation-communique-financier-resultats-du-1er-semestre-2016-6cefc7e768e464ae99472b4f6dac6416?symbol=0P00006TUI

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Je pense que vu la faible marge de manœuvre budgétaire, il ne faut pas s'attendre à des miracles. La surveillance de l'espace depuis l'espace qu'elle a mentionné peut consister en un petit satellite d'observation de la ceinture geo, comme les canadiens ont fait avec sapphire:

https://space.skyrocket.de/doc_sdat/sapphire_cnd.htm

Si il y a les sous pour aller plus loin on peut mettre de petits satellites de surveillance en orbite GTO ou GEO, du genre de GSSAP

Je crois pas trop au développement d'ASAT à base de missiles, ça va couter une blinde. Par contre un système co-orbital à base de cubesat devrait être abordable. Avec éventuellement en complément un système de laser au sol pour aveugler les satellites optiques, ça serait utile face à des constellations de petits satellites.

Modifié par hadriel
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Les cubeSat feront partie des nouvelles « armes » de demain dans l’espace. Entre maillage dynamique, travail en essaim*, capacité de perturbation / sabotage locale, surveillance, espionnage et interception... et en parallèle redondance de systèmes, architecture distribuée sur l’ensemble des CubeSat plutôt que centralisée pour plus de résilience, etc.

Le soutien aux PME et Start-up comme Unseen Labs cité par Parly sera certainement moteur d’innovations, tant le format des CubeSats se prête à bien des expérimentations, à un coût raisonnable, un format appréhendable et des défis technologiques moindres qu’avec un satellite de 2 tonnes.

Après, la puissance d’un laser embarqué dans un CubeSat individuel n’équivaudra jamais celle d’un laser au sol, mais ce n’est pas là ce qu’on attendra de lui non plus.

 

*Pour les satellites en essaim, j’avoue avoir toujours l’image en tête des Monolithes transformant Jupiter dans « 2010 - Odyssée Deux » d’Arthur C. Clarke (la suite de « 2001 L’Odyssée de l’Espace », que je trouve personnellement largement incomplet sans ce second volume, indispensable à mon sens.)

 

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Il y a 11 heures, TarpTent a dit :

Après, la puissance d’un laser embarqué dans un CubeSat individuel n’équivaudra jamais celle d’un laser au sol, mais ce n’est pas là ce qu’on attendra de lui non plus.

Tu n'as pas forcement besoin d'un laser tu peux appliquer d'autres techniques. Par contre si tout le monde commence a jouer a ça, l'espace va devenir un sacre bordel.

Par contre avant de jouer a la guerre des étoiles il y aurait peut être des choses a pousser au niveau de la réglementation internationale. Genre interdiction de s'approcher d'un satellite sans autorisation du propriétaire a moins de X mètres. Avec possibilité du propriétaire de faire le ménage en cas de problème.

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2 hours ago, seb24 said:

Oui justement une règle qui autoriserait le propriétaire du satellite a prendre les mesures adéquates.

Les "règles" sont souvent convenues de fait ... suite au développement d'usage et de coutume.

En gros ce "nouveau" phénomène va finir par s'autoréguler entre gens intelligent.

C'est pas comme s'il y avait des centaines de parties dans le jeu. Le nombre de nation capable de mener c'est action sont peu nombreuses ... du moins pour le moment.

Dans le pire/meilleur des cas on accouchera d'un traité ... ou d'un avenant à un traité.

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Dans le prolongement des déclarations de F. parly, Thalès Alenia Space se positionne sur les futurs services aux satellites, en collant au passage un coup de pied au projet « space tug » d’Airbus (les fameux remorqueurs spatiaux).

L’article de futura-sciences est assez complet, d’ailleurs, pour décrire ce que Thalès entend par « services en orbite aux satellites » :

« Les missions envisagées concerneront « l'inspection en haute définition, le remorquage, le ravitaillement », ainsi que d'autres bien plus complexes comme « la réparation d'incidents mécaniques, l'assemblage de structures sur orbite, l'installation de charges utiles additionnelles, l'amélioration des fonctions existantes, voire la reconfiguration des satellites pour de nouvelles missions ». Ce véhicule sera également utilisé pour la « désorbitation active des satellites en fin de vie ou des débris orbitaux ».

(...) il existera un « marché de la désorbitation qui concernera les méga-constellations mais aussi les centaines de milliers de petits satellites en orbite basse ». Quant au ravitaillement en vol (...), son utilisation aura un impact positif sur le coût du lancement, le « satellite n'étant plus obligé d'embarquer plusieurs tonnes d'ergols (...)».

Dans le domaine de la robotique (...) avec des capacités de réparation et d'assemblage inédites (...) il sera possible de « déployer un panneau solaire ou pointer une antenne de communication dans la bonne direction » et assembler directement en orbite les « parties les plus volumineuses d'un satellite comme les antennes (...).

Enfin, (...) ce véhicule pourrait être un des éléments de la souveraineté européenne capable de surveiller son infrastructure spatiale, en complément de satellites militaires traditionnels et du drone spatial européen Space Rider.»

 

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/service-orbite-services-satellites-orbite-europe-besoin-vehicule-deuxieme-generation-69921/#xtor=RSS-8

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il y a 28 minutes, The mouse a dit :

Avec quoi comme budget vu les indicateurs économiques actuels? :rolleyes: Si le baril de pétrole monte encore si des taxes augmentent encore. La croissance baissera comme les ambitions militaires de la France et la LPM de facto.  A moins que l'UE efface le 3% ce que l'Europe des pays du Nord refusera. 

Ce sont pas forcement des projets trop coûteux. Le futur Space Rider finance par l'ESA peut être une bonne base .

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Le space rider et ses variantes pourraient être le moteur de plusieurs projets et de fait répartir les coûts de financement. d'ailleurs il me semble que le sat chatouillé par les russes était franco italien, ca devrait aider à la motivation, bref, tout compte fait, les russes nous ont rendus service.

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Le 08/09/2018 à 10:37, hadriel a dit :

Le discours complet de la ministre

Pour cette visite au Centre Spatial de Toulouse, il semble selon Air & Cosmos ( page 35, A&C du 21/09/18 ) qu'un nouveau radar ait été révélé,  et selon l'assertion "le diable est dans la détails", pour le coup,                         c'est Satan qu'on découvre !

"La ministre des armées avait déjà, en décembre 2017, lors de sa visite aux Mureaux, mis en lumière l'importance jouée par Geotracker et les radars Graves et Satan dans la détection et le suivi des objets spatiaux"  "Le MinArm entend également se doter de moyens permettant de surveiller l'espace..."l'usage des téléscopes Tarot du CNRS" permettront"  [ aussi ] à la France d'obtenir une vision précise des mouvements ayant lieu en orbites géostationnaires" 

Dico:  https://fr.wikipedia.org/wiki/Télescope_à_action_rapide_pour_les_objets_transitoires  pour Tarot !   Quand à Satan ??

Est-ce Mal  et Graves ? que Satan soit dans le coup ? ou pour notre Bien  ( mon option préférentielle ) ?    ( Si vous cherchez sur Gogol "Les Mureaux Satan" vous n'allez pas être déçus :biggrin:     )

En dérivant quelque peu sur le sujet, je vous fait part d'une autre découverte: Lucifer   ( on reste dans le domaine de l'astronomie ) : http://www.eveil-delaconscience.com/le-vatican-et-son-telescope-lucifer/

Modifié par Bechar06
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Il y a 22 heures, Bechar06 a dit :

"La ministre des armées avait déjà, en décembre 2017, lors de sa visite aux Mureaux, mis en lumière l'importance jouée par Geotracker et les radars Graves et Satan dans la détection et le suivi des objets spatiaux" 

C'est pas SATAN c'est SATAM, c'est un radar de trajectographie:

SATAM+Radar+1.jpg

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il y a une heure, hadriel a dit :

C'est pas SATAN c'est SATAM, c'est un radar de trajectographie:

SATAM+Radar+1.jpg

1 ELISA : ELectronic Intelligence by SAtellite.
2 SATAM : Système d’Acquisition et de Trajectographie des Avions et des Munitions.
3 GRAVES : Grand Réseau Adapté à la Veille Spatiale.

In:   https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/elisa-a-la-manoeuvre

Les capacités ( 2014 ) 

Surveillance des orbites basses : le principal outil national d’appréciation autonome de la situation spatiale est le système de veille GRAVES (Grand Réseau Adapté à la VEille Spatiale) qui permet la surveillance de la quasi-totalité des satellites d’observation et d’écoute ; 

Exploitation et analyse des données : Les données orbitographiques sont exploitées puis analysées quotidiennement par les opérateurs de la division ;

Orbitographie de précision : les radars SATAM, complémentaires au système de veille, servent à trajectographier précisément certains objets d’intérêt (risques de collision, retombées atmosphériques) ;

Surveillance de l’orbite géostationnaire : le démonstrateur OSCEGEANE permettra une surveillance de l’arc géostationnaire couvrant le territoire national, une caractérisation des satellites qui s’y trouvent et une surveillance des abords des satellites français de télécommunication (Syracuse) ;

Surveillance de l’environnement naturel : fournit par le projet FEDOME, il donne un premier niveau d’alertes et d’analyse de la météorologie de l’espace.

In: https://www.defense.gouv.fr/portail/dossiers/l-espace-au-profit-des-operations-militaires/fiches-techniques/dse-cdaoa

Air-Defense Forum n'a pas complètement ignoré les SATAM : Cf. en 2013 Engins spatiaux, Espace... livre: espace et opérations

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