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Union européenne de la Défense


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il y a 49 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Oui mais une opération visant à convaincre les pays de l'Union de réformer les jugements de la Banque d'Investissement Européenne en ce qui concerne l'industrie d'armement sont en cours, avec dans l'idée de générer un effet d'entrainement sur les banques privées, frileuses. La "taxonomie sociale" pourrait être amendée. La Lituanie (de mémoire) plaide pour que le budget et la capacité d'emprunt de l'Union soit mise à contribution.

Au final, comme pour d'autres sujets ces dernières années (nucléaire, travail détaché, imposition des multinationales, mais aussi pléthore de sujets liés à l'environnement), convaincre prend du temps mais devrait finir par payer ; la question est quand.

A ce sujet, je ne comprend pas nos propres atermoiements franco-français liés à l'appel à l'épargne des particuliers : on parle d'utiliser des fonds du livret A, mais pourquoi ne pas, tout simplement, en faire un clone ou même un truc géré par la CDC, les industriels et avec la DGA, dédié au financement de l'industrie de défense ?

Il faudra veiller à ne pas financer n'importe quoi n'importe comment, aussi, à se limiter aux besoins.

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Les fonds du livret A finance le logement "social" déjà notoirement sous financé...

Accessoirement il n'y a pas atermoiements... Mais le respect de la loi. Si tu veux changer la destination du livret A il faut faire une loi dédié... Par pondre un passager clandestin dans la LPM.

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il y a 25 minutes, g4lly a dit :

Les fonds du livret A finance le logement "social" déjà notoirement sous financé...

Accessoirement il n'y a pas atermoiements... Mais le respect de la loi. Si tu veux changer la destination du livret A il faut faire une loi dédié... Par pondre un passager clandestin dans la LPM.

Ce n'est pas moi qui propose la mobilisation du livret A mais (de mémoire) des élus LR. Veulent-ils taper dans la partie "prudentielle" du livret ? Je ne sais pas.

Mais je suis d'accord avec toi : autant utiliser un autre instrument, un livret à part pour mobiliser l'épargne publique. J'ignore comment ça s'articulerait avec les règles européennes si ça devait rester franco-français. On pourrait imaginer que ça ne reste pas. Au final, ce sont toujours les impôts et les emprunts qui financeront le bidule... mais au moins chargera-t-on des banquiers de veiller au bon usage des fonds pour financer des boîtes saines.

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Livret A : le fléchage vers la défense adopté par le Sénat, mais Bercy freine

Après trois échecs parlementaires, les sénateurs ont adopté en première lecture une nouvelle proposition de loi visant à orienter l'épargne réglementée gérée par les banques vers le financement de l'industrie de l'armement. Mais le gouvernement n'y est plus favorable.

Ils connaissaient le texte mot à mot pour l'avoir débattu à maintes reprises, encore à une troisième occasion la semaine dernière. Et cette fois les sénateurs de la majorité, LR et centristes, comptent bien éviter la censure. Mardi soir, ils ont adopté la nouvelle proposition de loi du sénateur Républicain Pascal Allizard, visant à flécher une partie des 226 milliards d'euros du Livret A et du LDDS gérés par les banques vers les entreprises de l'industrie de défense française.

L'essentiel de la proposition tenait en un article : insérer une nouvelle catégorie d'entreprises bénéficiaires, les « entreprises, notamment petites et moyennes, de l'industrie de défense française » au sein de celle des PME qui concentre 80 % de l'enveloppe du financement par l'épargne réglementée. Une source d'épargne qui représente 180 milliards d'euros. La disposition, qui doit permettre d'aider à financer les 4.000 entreprises du secteur et leurs 200.000 emplois, a été adoptée à 244 voix pour et 34 contre.

Modifié par Picdelamirand-oil
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Paris et Berlin fourbissent leurs armes face au plan de Thierry Breton pour la défense

Thierry Breton multiplie les rencontres pour vendre sa proposition de programme industriel de défense européenne (EDIP). Les représentants des industries du secteur saluent l'initiative. Mais la France et l'Allemagne se préparent déjà à monter au front, pour défendre leurs prérogatives face à la Commission.

 

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Les Européens demandent à leur banque d'investir dans la défense

La France, l'Allemagne et douze autres Etats membres font pression pour que la Banque européenne d'investissement puisse financer l'industrie de défense, ce que ses statuts lui interdisent aujourd'hui.

La Banque européenne d'investissement (BEI) devra mettre plus d'argent dans l'industrie de défense à l'avenir. Quatorze Etats membres de l'UE, dont la France et l'Allemagne, ont adressé une lettre commune en ce sens à la BEI, la principale institution de financement commun des Vingt-Sept, présidée depuis le 1er janvier par l'espagnole Nadia Calvino .

Les statuts de la BEI lui interdisent aujourd'hui de financer les projets de défense stricto sensu. Elle peut néanmoins investir dans les technologies dites « duales », qui ont des applications à la fois civiles et militaires : drones, satellites, systèmes de renseignement, cybersécurité…

La BEI a annoncé quelque 8 milliards d'euros d'investissements dans ces domaines d'ici à 2027, dont un peu plus de 2 milliards ont été engagés à ce stade. « C'est déjà important. Les frontières sont souvent floues pour ces technologies duales qui sont cruciales dans la conduite d'une guerre aujourd'hui », explique Thierry Tardy, chercheur associé à l'institut Jacques-Delors.

« Au-delà des projets existants »

Avec le renforcement de la menace russe, les quatorze pays veulent aller plus loin. « La puissance d'emprunt de la BEI est nécessaire de façon urgente », écrivent ils. « Nous devons explorer différentes possibilités qui permettraient à la BEI d'investir dans des activités liées à la défense au-delà des projets existants dans les technologies duales. » Les Etats signataires de la lettre demandent une « réévaluation des définitions actuelles » pour les technologies duales, ainsi qu'une révision « de la liste des activités exclues » et autres « éléments restrictifs ».

« Le poids des Etats demandeurs signifie que le changement demandé a de fortes chances de se concrétiser », reprend Thierry Tardy. Outre Paris et Berlin, la liste des signataires comprend la Finlande, la Suède, la Bulgarie, la Roumanie, la République tchèque, le Danemark, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne et les trois Etats baltes. La pression est donc maximale, malgré les réticences d'autres pays comme l'Autriche, qui est neutre.

Avec la levée de ces verrous, la BEI pourrait-elle investir à l'avenir dans des projets d'armements proprement dits, y compris des équipements offensifs et létaux comme des chars de combat, des obus d'artillerie, des roquettes ? C'est toute la question.

Une précieuse notation « triple A »

La « banque des Etats membres » jouit aujourd'hui d'une précieuse notation « triple A » lui permettant un accès à des financements à taux réduits sur les marchés. Certains redoutent qu'elle ne puisse pas lever de l'argent aussi facilement si elle se mettait à financer des projets d'armements. « Il me semble très peu probable que nous en arrivions là », indique une source proche du dossier.

Mais les Etats signataires de la lettre entendent bousculer le jeu. Réformer les missions de la BEI permettrait justement d'envoyer « un effet de signal » aux investisseurs pour stimuler les flux de capitaux dans le secteur européen de la défense en rendant ces investissements « plus acceptables », expliquent-ils.

Règles d'investissement durable

Au-delà de ses propres investissements, la Banque joue en effet un rôle de levier sur les investissements du secteur privé. « A travers sa fonction de screening initial, la BEI peut contribuer à attirer des investisseurs étrangers sur des projets européens », écrivent les analystes de HSBC dans une note publiée ce lundi.

« Beaucoup de PME du secteur de la défense ont du mal à accéder aux fonds publics ou privés en raison des règles d'investissement durable qui sont de plus en plus suivies, explique Luigi Scazzieri, du think tank Centre for European Reform. Une plus grande implication de la BEI enverrait un signal politique fort en montrant qu'investir dans ce secteur n'est pas quelque chose de mauvais ».

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