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Mesures actives contre le réchauffement climatique


ippa
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hello

A côté de nos sempiternelles alternoiements sur une éventuelle taxe carbone ou je ne sais quelle solution miracle pour ne plus émettre de CO2, quid des solutions actives ?

A ma connaissance celles ci, jusqu'ici, se sont révélées toutes insuffisantes voir illusoires : stockage en mer, puits de carbone & co. La magnésite (https://phys.org/news/2018-08-scientists-mineral-co2-atmosphere.html) a l'air plus efficace que pas mal de pistes envisagées so far mais elle a peu de chances de contrebalancer des émissions de CO2 sans cesse croissantes.

Par contre j'avais lu un article sur un scientifique qui si'nquiétait du jour où l'on cesserait massivement les activités émettrices de CO2 car celles ci génèrent beaucoup de poussières (Diesel mon amour, hein @g4lly :p), poussières qui au cumulé réduisent de 0.8°C la température terrestre actuellement. Le hic: si on arrête les activités émettrices de CO2, il faudra du temps pour le taux de CO2 baisse (en dizaines d'années) alors que les poussières retombent en 2 semaines. 

Du coup, en passant récemment sur une route en cours de réfection, je me suis posé la question suivante : ne pourrait pas générer des poussières à grandes échelles pour limiter les effets du soleil en été ? Genre plein de panneaux solaires près des côtes françaises alimentant des gros ventilos soulevant des tonnes de sable/poussière à un peu à la sauce du Sahara qui se retrouve en Amérique du Sud ? C'est sans doute une grosse connerie, mais ça m'intrigue depuis pour être honnête... Pas taper et... avez vous mieux ?

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Il y a 3 heures, ippa a dit :

hello

A côté de nos sempiternelles alternoiements sur une éventuelle taxe carbone ou je ne sais quelle solution miracle pour ne plus émettre de CO2, quid des solutions actives ?

A ma connaissance celles ci, jusqu'ici, se sont révélées toutes insuffisantes voir illusoires : stockage en mer, puits de carbone & co. La magnésite (https://phys.org/news/2018-08-scientists-mineral-co2-atmosphere.html) a l'air plus efficace que pas mal de pistes envisagées so far mais elle a peu de chances de contrebalancer des émissions de CO2 sans cesse croissantes.

Par contre j'avais lu un article sur un scientifique qui si'nquiétait du jour où l'on cesserait massivement les activités émettrices de CO2 car celles ci génèrent beaucoup de poussières (Diesel mon amour, hein @g4lly :p), poussières qui au cumulé réduisent de 0.8°C la température terrestre actuellement. Le hic: si on arrête les activités émettrices de CO2, il faudra du temps pour le taux de CO2 baisse (en dizaines d'années) alors que les poussières retombent en 2 semaines. 

Du coup, en passant récemment sur une route en cours de réfection, je me suis posé la question suivante : ne pourrait pas générer des poussières à grandes échelles pour limiter les effets du soleil en été ? Genre plein de panneaux solaires près des côtes françaises alimentant des gros ventilos soulevant des tonnes de sable/poussière à un peu à la sauce du Sahara qui se retrouve en Amérique du Sud ? C'est sans doute une grosse connerie, mais ça m'intrigue depuis pour être honnête... Pas taper et... avez vous mieux ?

Certains ont proposé d’émettre du souffre dans la haute 'atmosphère pour contrer le réchauffement climatique en faisant pareil que les volcans dont on s'est rendus compte qu'ils impactaient le climat à l’échelle global quand les éruptions étaient assez grosse.

Ce que tu veux faite s'appel de la géo-ingénierie. Mais je pense personnellement qu'on devrait s'abstenir pour éviter des effets secondaires pires que le mal que l'on veut combattre tant qu'on a pas élucidé dans le détail les mécanismes de fonctionnement de notre biosphère.

Modifié par Shorr kan
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Ces idées de géo-ingénierie me font plus peur qu'un changement climatique graduel dû au CO2, parce que je ne doute pas qu'une mise en oeuvre à échelle industrielle qui tourne mal soit susceptible de réellement détraquer le climat en un temps bien plus court.

En fait, cela m'évoque les projets délirants de l'époque soviétique, détournement de fleuves à coup de bombes A, miroirs orbitaux pour réchauffer la Sibérie, etc.

Au final, on sait très bien transformer une mer en désert, mais l'inverse parait plus difficile. Alors à échelle globale...

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1 hour ago, WizardOfLinn said:

Ces idées de géo-ingénierie me font plus peur qu'un changement climatique graduel dû au CO2, parce que je ne doute pas qu'une mise en oeuvre à échelle industrielle qui tourne mal soit susceptible de réellement détraquer le climat en un temps bien plus court. 

Il existe des solution réversibles. On sait déployer en "orbite" des voiles qui peuvent obscurcir les rayonnement du soleil par exemple. On pourrait meme s'en servir comme concentrateur pour des solution photovolatique en orbite.

https://en.wikipedia.org/wiki/Space_sunshade

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  • 2 weeks later...

Pour ma vue personnelle, déjà, il faudrait accélérer  la migration vers l'electrique de la  voiture, camion, bus, autres, avec une harmonisation des moyens de recharge. on a toujours pas de citadine à un prix acceptable, à recharge rapide et au moins une autonomie  600km, sans oublier des stations de recharge dans tous les super marché. Si il y a un c3 ou une 206 électrique qui répond à ces critères, j'achète.

Mais il n 'y a même pas de coordination européenne sur le sujet, au niveau recherche & développement et de politique claire ou une feuille de route.

Je suis pour la mise en place de 50 centrales EPR, on se débarrasse des centrales thermique, le co2 est prioritaire, le nucléaire nous donne du temps pour au moins 50 ans avant qu'on s'en préoccupe à son tour.

On devrait investir sur le geo thermie profonde, à 6km, c'est 180°, à 3km c'est 60-90°, mais il faut trouver les bonnes méthodes pour l'exploiter. on a été capable de faire des mines de grandes profondeurs pour le charbon ou certaines galeries atteignes les 50-60°, on pourrait même les adapter.

Il faut imposer des solutions alternatives aux centrales thermiques utilisant le charbon dans les autres pays de l'UE.

Faire migrer les sociétés qui utilise le pétrole/charbon vers l'électrique, il faut développer des moyens de captage du co2 pour le retraiter.

les cimenteries consomment énormément d'énergie.

les navires utilisent un "fioul" très dégradé et très polluant, il faut un barème progressif de bonus malus sur les émissions et le taux de co2 qu'avait nécessité la fabrication d'un produit, dans l'UE et de l'extérieur.

Il y a des solutions, y a de beau discours, mais pas d'actes et de volonté politique. ils annoncent 3° de plus en moyenne d'ici 2100, je pense que  cela va être beaucoup plus et beaucoup plus tôt, car ça devrait s'accélérer. mais il faut que les catastrophes arrivent pour le comprendre.

 

Modifié par zx
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il y a une heure, zx a dit :

Pour ma vue personnelle, déjà, il faudrait accélérer  la migration vers l’électrique de la  voiture, camion, bus, autres, .... on a toujours pas de citadine à un prix acceptable, à recharge rapide et au moins une autonomie  600km,

La technologie, cela ne s'invente pas sur demande ou juste en injectant des tombereaux d'argent sans idée précise.

Des quantités astronomique d'argent sont injectés dans la technologie des batteries depuis au moins 20 ans, mais pour le moment, le standard reste la batterie Lithium-Ion qui reste lourde, chère et dangereuse.

Tous les investissements actuels dans les batteries se font donc avec une technologie non compétitive (sauf certains créneaux précis).

A mon avis, il faut arrêter de croire au "one size fits all" : il faut de l'électrique obligatoire dans les grands centres urbains contre la pollution, mais pas dans le reste.

Actuellement, on laisse des bus et des camions rouler au gazole dans les grandes villes, une sacré aberration . Mais j'ai lu des études montrant suite aux essais qu'un bus électrique revient deux fois plus cher qu'un bus diesel à l’achat et à la maintenance ...

J'ajoute pour donner un exemple sur la recherche infructueuse que les études pour la fusion ont largement débuté dans les années 1970 et n'ont toujours pas abouti au niveau industriel, soit 50 ans plus tard ...

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C’est un trèèès vaste sujet, qui dépend aussi totalement de l’échelle à laquelle on se place pour étudier les choses.

Selon que l’on va regarder cela sous l’angle de l’individu, de la production industrielle locale, des grands équilibres ou à l’échelle de la Terre dans le temps long, on pourra arriver à des constats et des solutions radicalement différentes. La question sera donc de savoir où mettre le curseur, et à quelle échelle.

De la même manière, les scientifiques entre eux peuvent avoir des visions différentes et des modèles prédictifs donnant des résultats assez différenciés, ce qui fait qu’aucune solution basée sur de l’ingéniérie - et encore plus pour la géo-ingénierie - ne peut offrir une garantie de non-nocivité ou d’absences d’effets catastrophiques à plus long terme.

Le cas cité ici des poussières typiquement est une arme à double voire triple-tranchant : sur du court terme, cela pourrait fonctionner, mais à plus long terme cela pourrait entraîner une mini période-glaciaire justement parce qu’une fois que les particules sont dans l’air, il leur faudra très longtemps pour revenir sur terre pour certaines d’entre elles en fonction des vents et des courants (voir le cas des éruptions volcaniques effectivement citées), et donc leur pouvoir couvrant durera bien au-delà de ce que l’on souhaitait au départ. Et ce sans compter tout ce que l’homme va se prendre dans les poumons, augmentant considérablement les soucis respiratoires et donc les dépenses médicales dans certains endroits (il n’y a qu’à voir l’effet périodique de simples vents sahariens remontant le sable jusqu’aux côtes méditerranéennes pour en juger l’effet de visu et in situ dans les Alpes Maritimes. Comme dirait l’autre, ce n’est peut-être pas une si bonne idée...).

Soufre, aluminium dans l’air, poussières, etc. le principe est le même, les effets de bords identiques et dans tous les cas, on en perdra totalement le contrôle.

 

D’abord, posons une base qui va faire hurler des 2 côtés : on peut tout autant considérer que le réchauffement climatique en cours est d’origine 100% naturel ou 100% dû à l’homme, ou quelque chose entre les 2. Mon propos n’est pas de relancer le débat, juste qu’en la matière il n’y a aucune certitude si ce n’est une bataille de chiffres et de modèles sur lesquels chacun s’écharpe, et des faits mis en avant par les uns et les autres et nécessairement orientés dans le sens des messages défendus. (Groenland puis mini période glaciaire sans besoin de l’homme sur une très courte période d’un côté par exemple, et variations très significatives voire inquiétantes des températures de l’autre.) Certains aspects sont abusivement gonflés, d’autres volontairement passés sous le tapis : Autant donc ne pas devenir un ayatollah d’un des 2 bords, et plutôt pragmatiquement se dire que l’activité humaine a un effet, et peu importe s’il est essentiel ou secondaire.

La seule vraie certitude, c’est que nos modes de production et de consommation détruisent la planète en la polluant (pétrole, plastiques, pesticides, déforestation et destruction massive de faune et flore, pollution de la terre et des eaux, catastrophes atomiques, etc.), et ça devrait déjà en soi être bien suffisant pour nous faire tous bouger - mais bizarrement non - .

 

Le cas de l’électrique actuellement est typiquement le genre de « solution » que l’on peut regarder sous différents angles et aboutir à des conclusions radicalement différentes. A l’usage, l’électrique ne dégage rien et ne pollue pas. Parfait donc pour remplacer par exemple nos vieux moteurs à explosion et limiter le dégagement de CO2. Inconvénient, la production d’un véhicule électrique et notamment sa batterie est bien plus polluante que pour un véhicule normal, à un point tel que le bilan énergétique sur l’ensemble du cycle de vie du véhicule (donc depuis l’extraction de la matière première jusqu’à la mise à la casse du véhicule) reste encore largement défavorable à l’électrique.

Localement, on respire mieux, mais dans les pays d’extraction des terres rares et de production des batteries, c’est l’inverse. Et ce, sans même aborder le fait qu’on ne sait pas recycler une batterie et qu’elle est ultra-nocive et polluante. Donc à l’échelle de la planète, vouloir basculer vers du tout-électrique en l’état actuel de notre maîtrise de cette technologie revient à se donner l’illusion de résoudre le problème et à plus long terme s’en créer quelques très gros supplémentaires (comme avec nos centrales pour les déchets nuclaires).

 

Pour autant, l’électrique semble la meilleure voie pour améliorer le bilan carbone et limiter les dégagements de CO2 de l’activité humaine dans l’atmosphère. Du coup, passer par une période transitoire avant d’aboutir à la solution durable la plus adéquate paraît nécessaire, même si elle est douteuse. (L’hybride par exemple est l’exemple-type de fausse-bonne-idée et même un non-sens par certains aspects, mais transitoirement nécessaire à plus d’un titre).

La question est donc, quelles sont les meilleures solutions technologiques pavant le chemin vers le tout électrique ?

- le nucléaire ? Efficace, bon marché une fois les investissements faits, une bombe à retardement écologique pour les déchets, un risque significatif d’accident fortement néfaste pour l’homme et la nature à grande échelle et un coup d’entretien allant monstrueusement croissant au fil des ans. Bref, une solution à utiliser avec beaucoup de retenue et une vraie conscience des limites et des contraintes, au-delà du simple leitmotiv de l’indépendance énergétique, et difficilement conciliable avec une économie de marché pour une entreprise privée qui toujours fera passer l’entretien des infrastructures en variable d’ajustement de ses intérêts.

(En passant, je laisse délibérément de côté les barrages et la géothermie, fortement dépendants de la géographie)

- les éoliennes ? Tout comme les batteries, les moteurs des éoliennes sont extrêmement polluants à produire, créent une pollution sonore significative et semblent (parce que les études divergent sur le sujet) modifier très localement le climat avec le brassage incessant de l’air tout en étant des tueuses en série d’oiseaux. Et puis ça produit quand ça peut et non quand on veut, d’où le besoin de stockage passif derrière. 

- les panneaux solaires ? La technologie a évolué ces dernières années (rendement, pollution à la production, matières rares, etc) mais je suis ça de trop loin pour avoir un avis clair sur le sujet.

- Batteries et solutions de stockage ? Ultra-polluants avec nos technologies actuelles, peu efficients au demeurant, et faible durée de vie. Solution transitoire mais certainement pas définitive, une bombe à retardement écologique là encore, même si Renault par exemple vient d’indiquer ses plans pour réutiliser les batteries n’ayant plus la capacité de charge requise pour équiper ses véhicules électriques.

- Bio-carburants ? Comment le dire diplomatiquement ? Dans le genre « idée incroyablement c***ne », on a rarement fait pire. Piquer des terres arables (voir en créer de nouvelles en détruisant massivement la nature) servant à produire de la nourriture pour remettre dessus une mono-culture tout aussi destructrice pour la terre et décider avec de produire de quoi se déplacer, c’est vraiment vouloir regrouper en un seul concept la totalité des mauvaises idées que l’on a eu depuis l’avènement de l’ère industrielle.

- Hydrogène ? Sans doute la direction la plus prometteuse à l’heure actuelle. Outre que l’hydrogène peut être un sous-produit de la production pétrolière, il peut également être produit directement par catalyse à partir de panneaux solaires locaux, d’éoliennes ou d’autres sources d’électricité. La difficulté étant essentiellement le rendement énergétique puisque le processus consomme de l’électricité, les catalyseurs aujourd’hui sont encore constitués de matière « noble » donc chère et polluante à l’extraction - cobalt notamment - et la mise sous pression en bouteille, qui consomme de l’énergie et ne rend pour le moment pas la solution intéressante et simple à petite échelle. Les circuits de distribution peuvent être à l’identique de ceux du pétrole ou du gaz (gpl par exemple en station-service, butane ou propane), et l’hydrogène est pertinent aussi bien en pile à combustible pour les téléphones que pour alimenter une voiture ou une maison. Ça nécessite certes de l’eau, mais elle n’a pas besoin d’être potable... (si vous voyez où je veux en venir... d’autant qu’on purifie l’eau usée dans le même temps), sinon il peut aussi être produit par fermentation.

 

Mais on parle là de transitions extrêmement compliquées sur l’ensemble de marchés par des acteurs (trans-)nationaux non étatiques. Donc à moins d’avoir une certitude de débouchés économiques et/d’incitations fortes des Etats, aucune chance que ces entreprises investissent massivement pour développer rapidement ces marchés. Or on n’a peut-être pas 25 ou 50 ans devant nous à attendre l’avènement d’un nouveau paradigme énergétique.

 

Reprenons maintenant la réflexion à une autre échelle : celle de l’être humain et du local, et partons d’un constat arbitraire : celui qui pollue, c’est le consommateur. Je sais, ma remarque est débile justement parce que l’on sait que la production et le recyclage sont ultra-polluants... sauf que cette production n’a lieu que parce qu’il y a des clients...

C’est précisément pour celà que l’on a aujourd’hui autant de mouvements qui se lancent et communiquent autour d’actions locales voire individuelles, qui permettront par effet boule de neige de créer les conditions d’une plus vaste transformation espérée bénéfique à terme. (Mais c’est un très vaste sujet, et ce n’est peut-être pas le bon fil pour cela, ou pas le bon moment non plus, puisque ça peut revenir à aborder les concepts de décroissance ou d’autonomie, et là tout de suite, ça braque énormément de personnes quand ils en comprennent concrètement les effets sur leur mode de vie et leur confort individuel).

Modifié par TarpTent
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Le nucléaire serait une solution à condition qu'on abandonne ces p..de centrale à l'uranium pour d'autres fonctionnant aux sels fondu de thorium, technologie bien connue bien maîtrisée depuis un moment déjà.

Beaucoup plus facile à transformer en combustible, nécessitant moins de technologie, moins de risque d'emballement, beaucoup moins de résidus radioactifs.

Mais bon on ne peut faire des arme nuc avec...ceci expliquant cela

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Ce qui m'étonne, c'est que l'UE n a pas créer une agence pour se consacrer à ce sujet vu les répercussions à venir et coordonner les actions  au niveau des pays de l'UE sur le problème du co2, l'accord de paris etc.., la recherche, les réglementations, la surveillance

Modifié par zx
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alors il va falloir attendre la première grosse catastrophe climatique particulièrement significative pour qu'ils commencent à comprendre. pour eux il est urgent d'attendre.

Les assureurs seront les premiers à hurler.

Modifié par zx
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il y a une heure, zx a dit :

alors il va falloir attendre la première grosse catastrophe climatique particulièrement significative pour qu'ils commencent à comprendre. pour eux il est urgent d'attendre.

Les assureurs seront les premiers à hurler.

 

Il y a 4 heures, TarpTent a dit :

Reprenons maintenant la réflexion à une autre échelle : celle de l’être humain et du local, et partons d’un constat arbitraire : celui qui pollue, c’est le consommateur. Je sais, ma remarque est débile justement parce que l’on sait que la production et le recyclage sont ultra-polluants... sauf que cette production n’a lieu que parce qu’il y a des clients...

C’est précisément pour celà que l’on a aujourd’hui autant de mouvements qui se lancent et communiquent autour d’actions locales voire individuelles, qui permettront par effet boule de neige de créer les conditions d’une plus vaste transformation espérée bénéfique à terme. (Mais c’est un très vaste sujet, et ce n’est peut-être pas le bon fil pour cela, ou pas le bon moment non plus, puisque ça peut revenir à aborder les concepts de décroissance ou d’autonomie, et là tout de suite, ça braque énormément de personnes quand ils en comprennent concrètement les effets sur leur mode de vie et leur confort individuel).

 

:rolleyes:

Modifié par TarpTent
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Le 13/10/2018 à 15:27, zx a dit :

Ce qui m'étonne, c'est que l'UE n a pas créer une agence pour se consacrer à ce sujet vu les répercussions à venir et coordonner les actions  au niveau des pays de l'UE sur le problème du co2, l'accord de paris etc.., la recherche, les réglementations, la surveillance

Un premier domaine où l'on pourrait agir "facilement" ce sont les bagnoles, et où d'ailleurs on commence à sentir la commission taper du point.

Par contre, il faut dire les choses clairement. Les voitures tels que nous les connaissons devront disparaitre pour aller dans la direction des 2l/100Km, ca veut dire ce genre de voiture:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Citroën_Eco_2000

Il faut se rendre compte du chamboulement au niveau industriel (oui, les boites Allemandes ont du mal avec ce genre de produit), au niveau économique (si la valeur boursières des marques européennes chutent, il va bien falloir expliquer qu'il est interdit de les racheter pour en faire n'importe quoi) et surtout au niveau des clients.

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Le 13/10/2018 à 13:21, kalligator a dit :

Le nucléaire serait une solution à condition qu'on abandonne ces p..de centrale à l'uranium pour d'autres fonctionnant aux sels fondu de thorium, technologie bien connue bien maîtrisée depuis un moment déjà.

Beaucoup plus facile à transformer en combustible, nécessitant moins de technologie, moins de risque d'emballement, beaucoup moins de résidus radioactifs.

Mais bon on ne peut faire des arme nuc avec...ceci expliquant cela

Non, ceci n'est pas vrai.

Je crois qu'il n'y a eu qu'un seul prototype d'étude non complet de petite taille aux USA qui ait jamais fonctionné (https://en.wikipedia.org/wiki/Molten-Salt_Reactor_Experiment) et ce dans les années 60. 

Il n'y a jamais eu de prototype industriel de taille importante. 

J'ajoute que maintenant les règlements de sécurité sont un peu plus stricte que dans les années 60 ... (c'était avant tous les accidents bien connus).

Donc c'est le genre de développement où il faut aligner 10 milliards sur la table sans être certain du résultat, ce qui refroidit un peu tout le monde qui avance donc à petit pas sur le sujet avec des réacteurs d'étude pour commencer. Il faudra donc 10 ou 20 ans pour savoir si c'est une filière réellement compétitive.

Et le vrai souci réel de tout réacteur nucléaire continuera à exister : en cas d'arrêt brutal il reste via les produits radioactifs résiduels du cœur une énergie produite d’environ 7% de la puissance nominale !

Avec 1 GW d’électricité soit 3 GW thermique, il reste donc 210 MW de puissance résiduelle, ce qui est considérable, et qui va diminuer lentement en plusieurs semaines.

Le risque est donc toujours la perte du refroidissement menant à la fusion du réacteur plus plein de désagrément annexes.

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6 hours ago, Deres said:

Le risque est donc toujours la perte du refroidissement menant à la fusion du réacteur plus plein de désagrément annexes. 

C'est d'ailleurs assez dommage ... parce que ce refroidissement n'est pas d'une extrême complexité. Et un système de refroidissement simple en cas de défaut n'est pas techniquement compliqué.

Un des probleme c'est la capacité a mobiliser des ressource externe dédié ... en gros un système de refroidissement déplaçable par camion ... autonome en énergie. En gros des conteneur EVP qui assure le pompage, la production d'énergie, et le stockage de l'énergie.

L'autre souci c'est de ce connecter a l'installation existante, en faisant fis de la radioactivité probable ... donc en utilisant des système peu sensible. Hydraulique, otique etc. mais ca aussi on sait faire.

L'exemple de Fukushima ... c'est que les moyen de secours ... stocké sur place ... ont été mis hors d'usage par une cause naturelle ... mais rien n’empêche de prévoir des moyen déporté hors zone de catastrophe.

Même chose pour la téléopération ... a Fukushima les installations de pilotage ... et tout un volant de la téléopération a été mis hors d'usage par la radiation provenant du réacteur endommagé ... pour une raison simple pendant longtemps on installer les salles de contrôle au plus prêt des réacteurs, c'était plus fiable en fonctionnement normal... évidement quand le réacteur commence a bombarder des gamma dans tout le bâtiment ... ça marche moins bien.

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Il y a 16 heures, Deres a dit :

Non, ceci n'est pas vrai.

Je crois qu'il n'y a eu qu'un seul prototype d'étude non complet de petite taille aux USA qui ait jamais fonctionné (https://en.wikipedia.org/wiki/Molten-Salt_Reactor_Experiment) et ce dans les années 60. 

Il n'y a jamais eu de prototype industriel de taille importante. 

J'ajoute que maintenant les règlements de sécurité sont un peu plus stricte que dans les années 60 ... (c'était avant tous les accidents bien connus).

Donc c'est le genre de développement où il faut aligner 10 milliards sur la table sans être certain du résultat, ce qui refroidit un peu tout le monde qui avance donc à petit pas sur le sujet avec des réacteurs d'étude pour commencer. Il faudra donc 10 ou 20 ans pour savoir si c'est une filière réellement compétitive.

Et le vrai souci réel de tout réacteur nucléaire continuera à exister : en cas d'arrêt brutal il reste via les produits radioactifs résiduels du cœur une énergie produite d’environ 7% de la puissance nominale !

Avec 1 GW d’électricité soit 3 GW thermique, il reste donc 210 MW de puissance résiduelle, ce qui est considérable, et qui va diminuer lentement en plusieurs semaines.

Le risque est donc toujours la perte du refroidissement menant à la fusion du réacteur plus plein de désagrément annexes.

Pas pour ce type de réacteur justement. Les produits de fission sont censés être extraits en continu. Par ailleurs, le coeur est déjà liquide, par conception même.
Mais même pour d'autres types de réacteurs moins futuristes, la dissipation de la puissance résiduelle n'est pas toujours un problème, c'est bien une particularité des réacteurs à eau pressurisée et bouillante de forte puissance. Il y a d'autres types de réacteurs permettant une dissipation passive, même en cas de panne totale, même des REP en cours de développement.

 

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Il faut se méfier : même des refroidissements passifs par air par exemple auront également des modes de défaillance.

Au hasard, une tornade envoie des arbres et du feuillage bouchant les aérations ==> surchauffe ==> fusion du cœur.

C'est toujours facile de critiquer l'existant dont on connait très bien les défauts par expérience.

Et le risque est de se lancer dans une autre techno qui n'a pas ces défauts mais qui en a d'autre tout aussi ennuyeux mais que l'on n'a pas bien anticipé.

J'ajoute qu'extraire les composés radioactifs en continu est absurde car ils produisent de l'énergie ce qui est le but du réacteur.

Si on les extrait alors qu'ils sont encore radioactifs donc produisent de l'énergie, il faut donc prévoir un deuxième système de refroidissement extérieur qui leur soit dédiés, donc avoir un autre système ayant potentiellement des problèmes catastrophiques. On a déjà le problème avec les assemblages des centrales extraient et stockés en piscine à côtés des coeurs.

Donc, sur ce sujet, il ne faut pas se faire d'illusion : une autre technologie, peut être le thorium, je ne suis pas un augure, aura peut être des taux de défaillances plus faible, mais cela ne veut pas dire que ce risque inhérent au mécanisme de fusion n'existera plus?

Un changement de filière, pour se justifier, demande des avantages très importants, probablement un ordre de grandeur pour la sécurité ou une baisse des coûts d'au moins 30%.

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- pouvoir extraire les produits de fission en continu est au contraire une caractéristique intéressante et désirable, pour différentes raisons :
1. certains sont des poisons neutroniques, c'est à dire qu'ils capturent des neutrons, qui ne sont donc plus disponibles pour entretenir la fission.
Dans le cas de REP à faible niveau d'enrichissement, par exemple, ces PF empêchent le redémarrage à chaud d'un réacteur
2. dans les réacteurs à combustible solide, c'est l'accumulation de PF qui limite la durée de vie du combustible, les PF gazeux font gonfler et craquèlent le combustible
3. et enfin, leur désintégration est responsable de la puissance résiduelle après arrêt du réacteur, qui a posé tant de problème à Fukushima
Même pour un réacteur à coeur liquide, le point 1/ reste valable.
Et c'est quand même la fission qui produit l'essentiel de l'énergie, les PF sont plus néfastes qu'autre chose.

- la fusion du coeur est un mode de défaillance de certains types de réacteurs (REP, REB, et d'autres), est physiquement impossible pour d'autres (réacteurs à boulets par exemple), et n'a tout simplement pas de sens pour d'autres dont le coeur est déjà liquide par conception même.

 

 

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  • 2 months later...

Un nouveau processus de fabrication de "briques" moins...consommateur de CO2 :

La bio-brique à base d'urine, une idée en or

ÉCOLOGIQUE. Des étudiants sud-africains ont mis au point un procédé de production de briques naturelles en combinant du sable et… de l'urine humaine. Le secret : une bactérie qui reproduit le processus de formation du corail et permet d'obtenir des morceaux de calcaire en quelques jours. Explications.

https://www.batiactu.com/edito/bio-brique-a-base-urine-idee-or-54666.php

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30 minutes ago, prof.566 said:

Quelqu'un connait l'efficacité du frigo en terre cuite indien (sans électricité) dans un environnement tempéré?

C'est pas a proprement parler un frigo ... c'est un bête système rafraîchissant a évaporation. Je doute que tu puisse ne serait ce que gagner 10°C avec ce genre de bricolage et encore dans un endroit bien aéré et sec ... pour que l'évaporation se fasse bien.

Ils vendent se genre de connerie au téléachat ... avec un ventilo dessus ... ça devient un climatiseur personnel a emporter partout ... :bloblaugh:

Après c'est aussi comme ça que fonctionne les tours aéroréfrigérantes ... avec avec un système nettement plus complexe de pluie et de ventilation puissante.

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La solution active serait donc

- Déploiment (en utilisant des lanceurs réutilisables) de miroir actif pour refroidir la Terre

- Utilisation massive du nucléaire avec des RSF qui produise bien mois de déchets que les REP et qui peuvent utiliser les déchets comme sources d’énergie.

- Développement de la fusion nucléaire notamment aneutronique pour supplanter les RSF

- Propulsion électrique pour les petits véhicules faisant peu de distance par jour, pour le reste, propulsion thermique

- Carburant synthétique produits à partir de l'air et de l'eau ((nécessite une source d’énergie très bon marché/peu polluante) pour alimenter les véhicules thermiques

- Agriculture in vitro (avec des cellules souches) pour remplacer toute l'agriculture traditionnel (très polluant)

- chauffage électrique (nécessite une source d’énergie très bon marché/peu polluante) pour tous les bâtiments (remplacement du gaz/fioul très polluant).

Je rajoute que si on avait mis autant d'argent dans les RSF/fusion nucléaire que dans les énergies renouvelables, on maitriserait/ aurait déployer à grandes échelles ces technologies depuis très longtemps.

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Les projets de restauration des récifs d'huitres et leurs effets sur l'assainissement des milieux naturels.

Un potentiel sur la fixation du CO² ?

- Oyster reef restoration

"Oyster reef restoration refers to the process of rebuilding or restoring of oyster reefs all over the globe. Over time, oysters have been negatively affected by environmental change, such as harmful fishing techniques,[1] over harvesting,[2] water pollution, and other factors. The results of these factors have been disease and ultimately, a large decline in the global population of oysters and the prevalence and sustainability of oyster reefs. Apart from the ecological importance of oyster reefs, oyster farming is an important industry, particularly in coastal areas. Both artificial materials and natural components have been used to rebuild the reefs in an attempt to regenerate the oyster population thus fostering the reformation of reefs."

https://en.wikipedia.org/wiki/Oyster_reef_restoration

- Billion Oyster Project (New York)

"OUR VISION

A future in which New York Harbor is the center of a rich, diverse, and abundant estuary. The communities that surround this complex ecosystem have helped construct it, and in return benefit from it, with endless opportunities for work, education, and recreation. The harbor is a world-class public space, well used and well cared for—our Commons."

https://www.billionoysterproject.org/

- Environnement - Projet de restauration des récifs ostréicoles (Hong-Kong)

https://lepetitjournal.com/hong-kong/environnement-projet-de-restauration-des-recifs-ostreicoles-215148

Modifié par Benoitleg
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