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Il y a 1 heure, PolluxDeltaSeven a dit :

L'un des avantages du CATOBAR est d'ailleurs de pouvoir faire évoluer plus facilement son parc aérien, là où un porte-aéronefs est intrinsèquement limité par les capacités maximales atteignables par des appareils STOVL.

Sauf si le CATOBAR est spécifique en utilisant par exemple des catapultes de 50 m alors que les autres PA ont des catapultes de 90m. On se retrouve ensuite avec un PA incapable d'opérer des avions conçus pour les PA étrangers et il faut donc développer des avions spécifiques.

Enfin, on a déjà parlé du SuE (et des F-8P ?) qui fait croire que les CATOBAR sont moins performant que les STOVL.

C'est le problème des cas spécifiques, on va bientôt critiquer le STOVL parce que le F-35B est très exigeant. Un porte-avions STOVL devra être aussi grand que certains porte-avions CATOBAR. Avec une aéronavale numériquement équivalente, il faudra plus de carburant et de logistique pour soutenir des F-35B que pour des CA/STO BAR (Rafale, MiG, F-18...)

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Les catapultes EMALS ont des soucis de mise au point il paraît ....

Ce qui me pose souci à ce sujet, c'est qu'on se retrouve dépendants d'une techno US : peuvent-ils bloquer notre PA en refusant de nous fournir les pièces détachées pour l'entretien ?

A moins que le contrat ne soit béton et que nous puissions faire la maintenance nous mêmes, fabrication des pièces comprises :)

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il y a 9 minutes, Jean-Yves a dit :

Les catapultes EMALS ont des soucis de mise au point il paraît ....

Quel produit technologique de petite série est arrivé directement de la planche à dessin à l'utilisation opérationnelle sans passer par une mise au point plus ou moins difficile ?

il y a 9 minutes, Jean-Yves a dit :

Ce qui me pose souci à ce sujet, c'est qu'on se retrouve dépendants d'une techno US : peuvent-ils bloquer notre PA en refusant de nous fournir les pièces détachées pour l'entretien ?

Ben ... c'est déjà le cas pour les catapultes à vapeur.

Il me semble même qu'il y a un officier d'exploitation américain, en permanence sur le CdG, pour faire la liaison si nécessaire.

il y a 9 minutes, Jean-Yves a dit :

A moins que le contrat ne soit béton et que nous puissions faire la maintenance nous mêmes, fabrication des pièces comprises :)

Technologiquement, la fabrication des éléments de catapultes électro-magnétique n'est pas un défi monstrueux. La programmation est, elle, beaucoup plus délicate. Mais, à une plus petite mesure, les briques techno des catapultes électro-magnétiques sont largement maîtrisées un peu partout - et utilisées notamment dans le domaine forain, sous le nom de "moteur linéaire", qu'il soit synchrone ou à induction. C'est juste une question de mise à l'échelle (et de programmation, je le répète) pour implanter ça dans un porte-avions.

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il y a 3 minutes, Alberas a dit :

Qui, en France, va se lancer à étudier des catapultes pour en vendre 2 tous les 30 ans? :chirolp_iei:

Arrête de casser du rêve avec des évidences aussi triviales. Si on commence à réfléchir avant de parler, ça va vite devenir silencieux par ici :biggrin:

 

 

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il y a 3 minutes, DEFA550 a dit :

Arrête de casser du rêve avec des évidences aussi triviales. Si on commence à réfléchir avant de parler, ça va vite devenir silencieux par ici :biggrin:

 

 

J'avoue que je suis un peu casse -couille! Mais quand je lis quelque chose, j'ess

il y a 7 minutes, DEFA550 a dit :

Arrête de casser du rêve avec des évidences aussi triviales. Si on commence à réfléchir avant de parler, ça va vite devenir silencieux par ici :biggrin:

 

 

Mille excuses :wub: J'avoue que je suis un peu casse couilles. Mais quand je lis quelque chose, j'essaye de comprendre ...

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C’est le nouveau mantra : il faut être absolument souverain sur tout.

Pour moi c’est beaucoup beaucoup (beaucoup) moins crédible que par exemple un projet personnel survivaliste «en autonomie dans la nature» ardéchoise.

Au moins, on ne risque que de crever la dalle et peut-être d’ennui, en autonomie…

Sans compter que de ma modeste expérience, dans les vallées isolées on chope surtout du goitre ou des queues de cochon consanguines.

Des catapultes étrangères ? Et alors ?!

SI ON POUVAIT S’EN PASSER DE L’ÉTRANGER, ON N’AURAIT PAS BESOIN DE PORTE-AVIONS !!!

Et ça serait COOOOL, on fumerait du kif toute la journée, au moins les jours ou on ne se mettrait pas sur la gueule avec l’ermite d’à côté.

Aaaaah ! Ce n’est pas argumenté mais ça fait du bien. C’est quand le prochain ´dredi, que je foute le feu au forum ?)

Révélation

Je vais aller les chercher à la fourchette à escargot, moi, les souverainistes, les buter dans leur tanière, violer leur femme et prendre leur téléphone (ou l’inverse), et donner leur coeur et leur numéro de carte bleu à un allemand, un russe, un américain, un chinois ou un congolais.

Mais… mais que m’arrive-t-il ?!

J’ai écouté CNews 3 soirs de suite. Ça doit être ça.
 

Je décompense…

 

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Il y a 2 heures, FATac a dit :

Quel produit technologique de petite série est arrivé directement de la planche à dessin à l'utilisation opérationnelle sans passer par une mise au point plus ou moins difficile ?

Ben ... c'est déjà le cas pour les catapultes à vapeur.

Il me semble même qu'il y a un officier d'exploitation américain, en permanence sur le CdG, pour faire la liaison si nécessaire.

Technologiquement, la fabrication des éléments de catapultes électro-magnétique n'est pas un défi monstrueux. La programmation est, elle, beaucoup plus délicate. Mais, à une plus petite mesure, les briques techno des catapultes électro-magnétiques sont largement maîtrisées un peu partout - et utilisées notamment dans le domaine forain, sous le nom de "moteur linéaire", qu'il soit synchrone ou à induction. C'est juste une question de mise à l'échelle (et de programmation, je le répète) pour implanter ça dans un porte-avions.

D'où un besoin, si on décidait de lancer une filière, de lui trouver des débouchés. Des navires porte-drones pourraient dans une certaine mesure absorber ce besoin de produire pour lisser le prix de la R&D consentie. Des remorques terrestres avec rampe dédiée au lancement de drones également. Ou encore un programme d'avion spatial fortement accéléré au sol et/ou lancé sur chariot qui aurait besoin du même type de systèmes.

...Ou même, plus simplement, cet investissement serait envisageable si nous avions en projet d'avoir 2, 3, voire 4 porte-avions au lieu d'un seul (dans un monde avec un budget 3 fois plus important et collant à peu près au ratio de dépenses militaires US en €/$ par habitant, ce qui est évidememnt totalement impensable dans l'état actuel des choses...)

 

Pour l'heure il est certain que pour seulement deux catapultes d'un seul porte-avions, le besoin n'est pas flagrant. Et si on ajoute les autres sujets (E-2 en guise d'avion radar...) alors chercher une indépendance à tout prix dans ce domaine-là semble pour le moins spécieux.
...Pour l'instant.

Cependant, le problème, c'est que cette logique peut nous mener à des achats sur étagère alors qu'on pourrait fabriquer en France, innover en France, et de ce fait disposer de produits à exporter nous aussi!

 

Pire encore, des "partenaires" peuvent profiter de ces renoncements ou de ces dédites françaises pour accéder à des capacités de production qu'ils n'avaient pas non plus avant, et qu'ils n'étaient pas plus légitimes à obtenir si on suit la logique précédemment abordée de refus du "gaspillage" via l'achat sur étagères et la segmentation aboutissant à des considérations du type "x a le droit de faire y mais pas z sinon ça fait doublon avec w" faisant ainsi naître des filières et s'achetant de l'importance sans même avoir besoin de justifier leur engagement. Se souvenir du sujet des satellites de détection français et allemands à cet égard...

Avoir une telle politique industrielle en France devient de plus en plus compliqué. C'est un immense tort.

Imaginons ainsi qu'un spécialiste d'un pays de l'UE dans le domaine des systèmes complexes reposant sur les supraconducteurs, remette en cause le choix français de faire appel à General Atomics pour les catapultes du PANG, au nom de l'Europe, et déclare pouvoir lui aussi fournir notre pays, qui aurait le devoir d'acheter européen! On ferait quoi? Si on voulait respecter notre logique de préférence européenne?
Il faut y penser. Ça nous pend au nez. Dans la même logique, que devra-t-on abandonner demain?

Refuser de faire chez nous parce que ça se fait aussi ailleurs, tout en refusant de choisir ou de maintenir ce qui est sourçable chez nous et qui pourrait se vendre ailleurs, sont les deux facettes d'une même pièce, celle d'un terrible renoncement à simplement exister.

Pourtant, ce volontarisme, cette volonté de faire seul, constitue l'alpha et l'oméga de la modernisation de l'appareil militaire chinois, pour ne citer que cet exemple. Il permet aussi à un pays comme la turquie, sanctionné, belliqueux, dangereux, et appauvri, de vendre des drones désormais même à des pays de l'UE. Alors que ça ne devrait politiquement pas être possible! Comment font-ils? Et bien ils ne se posent pas la question, ils font, justement... C'est aussi con que ça.

 

Je crois sincèrement que cet investissement R&D et ses débouchés potentiels dans les technologies associées (dont les catapultes de PA) devrait bel et bien être un sujet de débat, et non pas être considéré comme une lubie à mettre sous le tapis comme de la vieille poussière. Pour le moment, dans notre situation, il n'a pas d'intérêt. Mais à l'avenir, cela pourrait rapidement devenir le cas, et il faudra pouvoir répondre efficacement.

Les solutions et les options sont nombreuses, et pourraient même passer (comme pour CFM) par une joint-venture franco-américaine qui serait très sécurisante pour les USA.

 

 

Il y a 2 heures, Hirondelle a dit :
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Je vais aller les chercher à la fourchette à escargot, moi, les souverainistes, les buter dans leur tanière, violer leur femme et prendre leur téléphone (ou l’inverse), et donner leur coeur et leur numéro de carte bleu à un allemand, un russe, un américain, un chinois ou un congolais.

Mais… mais que m’arrive-t-il ?!

J’ai écouté CNews 3 soirs de suite. Ça doit être ça.
 

Je décompense…

 

:mellow: ...Tu es sûr que ça va?

Modifié par Patrick
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@Patrick Dans ton plaidoyer pour tout développer en interne, je crois que tu oublies 2 aspects importants:

1. Sauf à tout nationaliser et recréer des arsenaux, l'industrie française est de nature capitalistique avec des actionnaires qui réclament des comptes et des dividendes. L'utilisation des ressources en R et D est donc liée aux espoirs de profit en retour. Maintenant si l'Etat est prêt à doubler le budget des armées pour devenir auto suffisant en tout, pourquoi pas. Mais sous réserve du 2.

2. Même si on peut optimiser leur efficacité, nos ressources humaines en R et D dans l'industrie militaire ne sont pas extensibles à l'inifini. Il faut donc avoir des priorités.

Je crois que je vais encore me faire traiter de Primaire :biggrin:

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Il y a 12 heures, Patrick a dit :

Cependant, le problème, c'est que cette logique peut nous mener à des achats sur étagère alors qu'on pourrait fabriquer en France, innover en France, et de ce fait disposer de produits à exporter nous aussi!

Belle théorie, c'est celle du Yakafokon. Sauf que pour faire ça il faut des clients pour absorber la production, et des crédits supplémentaires ou des renoncements ailleurs pour financer la R&D et étoffer la BITD.

Quand on ne sait pas faire des choix, on veut tout. :tongue:

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il y a une heure, DEFA550 a dit :

Belle théorie, c'est celle du Yakafokon. Sauf que pour faire ça il faut des clients pour absorber la production, et des crédits supplémentaires ou des renoncements ailleurs pour financer la R&D et étoffer la BITD.

Quand on ne sait pas faire des choix, on veut tout. :tongue:

sauf que dernière on se retrouve avec des situations type pénurie de masque ...
Dire qu'on les fera à l'avenir en Europe, c'est bien mais dès qu'on regarde ca se fera ou ? en Pologne ? qui peut croire que les polonais en cas de nécessité se serviront pas d'abord eux et tant pis pour les français. 
L'indépendance stratégique est un objectif national ou européen (bizarrement quand c'est européen, personne ne dit yakafokon...) le tout apres c'est comment. 
Et là on revient sur l'organisation de l'économie et les capacités de production du pays effectives et potentielles. 

Pour ce qui est de choisir entre le national et l'europeen, j'ai déjà répondu mais on peut effectivement developper les interdépendances mais si ca peut etre risqué. L'autre peut très bien décider de se passer de la participation FR, d'aller voir ailleurs, de se priver de qqch de moins vital à un moment T. Bref il y a une différence importante entre indépendance et interdépendance. 

Enfin oui tu as raison, on ne vit pas dans un monde idéal et il y a des compris à faire. le probleme c'est quand on passe de compris, en compris, on finit en compromission. L'exemple EDF est édifiant, on est en position de faiblesse par pure posture politique alors qu'on a l'outils pour dominer et on se retrouve tributaire de l'Allemagne et la Russie.



La BITD n'est viable que si elle permet de vendre à l'export de manière indépendante, si on doit demander à chaque fois l'autorisation pour vendre, aux anglais pour le martel (ca date certes) ou aux allemands ou aux USA... On finira comme la Suède (loin du statut auquel on aspire). D'ailleurs je remarques que les candidats principaux sont tous pour une augmentations continues des crédits...

 

Il y a 3 heures, Alberas a dit :

@Patrick Dans ton plaidoyer pour tout développer en interne, je crois que tu oublies 2 aspects importants:

1. Sauf à tout nationaliser et recréer des arsenaux, l'industrie française est de nature capitalistique avec des actionnaires qui réclament des comptes et des dividendes. L'utilisation des ressources en R et D est donc liée aux espoirs de profit en retour. Maintenant si l'Etat est prêt à doubler le budget des armées pour devenir auto suffisant en tout, pourquoi pas. Mais sous réserve du 2.

2. Même si on peut optimiser leur efficacité, nos ressources humaines en R et D dans l'industrie militaire ne sont pas extensibles à l'inifini. Il faut donc avoir des priorités.

Je crois que je vais encore me faire traiter de Primaire :biggrin:

1) On est déjà dans le scénario qu'un doublement, on était à 35 m, on va passer à 50 en 2025 et probablement 70 en 2035. 
2) Les RH en R&D sont sous utilisées la plus part du temps, nEUROn était là d'abord et avant tout pour donner du travail aux BE
Le probleme, c'est de ventiler et non tout concentrer pour 2035-2040.
Les composants a produire seront évolutifs pour etre utilisés ailleurs, inversement les programmes devront s'orienter de plus ne plus vers des composants sur étagères. 

Vos analyses sont bonnes mais dans le cadre des moyens en période de paix, on y est clairement plus. 
La défense va devenir un secteur important d'emplois (encore plus qu'aujourd'hui), je discutais avec un ingénieur Renault qui me disait que le COVID, les dettes, les problèmes de supply... le secteur civil est à l'agonie et seul le militaire sera sauvé. Les USA ont gardé une industrie de défense et elle constitue une basse pour l'industrie civile en cas de besoin (avec du protectionnisme a fond). Il est fort probable qu'on aille dans la meme direction.

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Il y a 15 heures, Ronfly a dit :

Avec la Burle Ardèchoise, pas besoin de catapulte...

Mais pourquoi faut-il tout faire soi-même ?!

Citation

La burle est un vent régional de secteur nord, soufflant sur les plateaux ardéchois, du Velay ou du Forez à l’est du Massif Central. Soufflant habituellement en hiver, la Burle est réputée pour apporter un temps froid, au ressenti glacial. Le vent souffle fort, voire en tempête. Quand la Burle est associée à de la neige, elle peut former des congères.

https://www.lachainemeteo.com/videos-meteo/video-wibbitz-explication/qu-est-ce-que-la-burle-308714

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il y a 16 minutes, wagdoox a dit :

sauf que dernière on se retrouve avec des situations type pénurie de masque ...

Super introduction. Du coup j'ai pas lu la suite qui doit sans doute développer le même biais.

Pointer du doigt UNE conséquence ne permet pas d'identifier TOUTES les conséquences de TOUS les choix possibles. C'est juste un constat à postériori qui ne fait que mettre en lumière l'aspect négatif d'un choix préalable, sans rien dire de plus sur les tenants et les aboutissants de ce choix.

Sans intérêt, autre que de brasser de l'air.

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il y a 1 minute, DEFA550 a dit :

Du coup j'ai pas lu la suite qui doit sans doute développer le même biais.

 

il y a 1 minute, DEFA550 a dit :

Sans intérêt, autre que de brasser de l'air.

Bref dès qu'on est pas d'accord pas avec toi, c'est le procès d'intention ?
inversement dès que tu prends la parole c'est d'une objectivité totale ?

Donc tu réponds à quelque chose que tu n'as pas lu... tu répliques le meme element que tu décris donc ...

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il y a 21 minutes, wagdoox a dit :

sauf que dernière on se retrouve avec des situations type pénurie de masque ...

...................

Les masques on en fait en France.

Si les commandes de l'état (au sens large) avaient préféré la fabrication française, si les autres n'avaient pas acheté le moins cher.

Si les médias et politiques n'avaient dit que c'était un scandale d’état le stockage inutile d'un milliard de masques, si certains gouvernements n'avaient pas cherché à faire des économie et à pas s’emmerder, si ...... .

Bref cette pénurie n'a pas une origine si simple et n'a pas trop de sens ramenée à la fabrication de catapulte.

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il y a 21 minutes, wagdoox a dit :

Bref dès qu'on est pas d'accord pas avec toi, c'est le procès d'intention ?

C'est le procès d'une méthode fallacieuse qui se sert d'un effet pour tenter de démontrer que la cause était une erreur. Dans le genre d'argument irréfutable, on ne fait pas mieux.

Du coup je ne réfute pas l'argument, ce qui serait peine perdue, mais bien la méthode. Tant pis si ça te déplait.

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il y a 22 minutes, gargouille a dit :

Les masques on en fait en France.

Si les commandes de l'état (au sens large) avaient préféré la fabrication française, si les autres n'avaient pas acheté le moins cher.

Si les médias et politiques n'avaient dit que c'était un scandale d’état le stockage inutile d'un milliard de masques, si certains gouvernements n'avaient pas cherché à faire des économie et à pas s’emmerder, si ...... .

Bref cette pénurie n'a pas une origine si simple et n'a pas trop de sens ramenée à la fabrication de catapulte.

On en fait en France, pas assez. 

Oui mais les capacités industrielles uniquement FR ne suffisait pas et ca avait été pris en compte à l'époque de la décision, "le production mondiale est telle que nous n'aurions aucun mal refaire le sock national" sauf que la maladie est arrivée partout et a bloqué partout. 

Si les medias et les politiques ne disait pas que vendre des armes c'est mal ... que le nucléaire c'est mal... que la voiture c'est mal... que l'agriculture pollue... et au final on se ferait plus rien ! C'est bien ca mon probleme. 

J'ai jamais dit que c'était simple mais symbolique d'un système avec des résultants qu'on retrouve ailleurs. 
Pour le cas des cata, je suis tout a fait d'accord mais encore une fois, je parlais plus largement.

il y a 6 minutes, DEFA550 a dit :

C'est le procès d'une méthode fallacieuse qui se sert d'un effet pour tenter de démontrer que la cause était une erreur. Dans le genre d'argument irréfutable, on ne fait pas mieux.

Du coup je ne réfute pas l'argument, ce qui serait peine perdue, mais bien la méthode. Tant pis si ça te déplait.

Je serais d'accord s'il n'y avait qu'une cause mais quand c'est une flopée... (alors certes, j'en ai donné qu'une par facilité et c'était déjà trop pour toi...). 
L'argument est irréfutable, tu t'attaques directement à la logique ... le tout sans arguments ... tu m'accuses de sophisme en le pratiquant toi meme. 

Et je fais de meme donc... la France ne peut pas se permettre de partager l'activité qui lui fait déjà défaut. 

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il y a 19 minutes, wagdoox a dit :

Je serais d'accord s'il n'y avait qu'une cause mais quand c'est une flopée...

Ca ne change absolument rien au problème fondamental de la méthodologie : T'attarder sur les conséquences de choix antérieurs ne dit rien sur la pertinence de ces choix. Tu ne fais que constater les conséquences négatives, prévisibles, avec l'aplomb d'une certitude acquise à postériori, et en écartant d'emblée tout autre argument susceptible de justifier ce choix et l'acceptation du risque lié à la conséquence observée. Parce que ce simple constat rend d'emblée le choix initial inacceptable, par construction.

A partir de là il n'y a rien à discuter. La conclusion du débat est déjà écrite, dès l'introduction.

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il y a 49 minutes, wagdoox a dit :

1) On est déjà dans le scénario qu'un doublement, on était à 35 m, on va passer à 50 en 2025 et probablement 70 en 2035. 
2) Les RH en R&D sont sous utilisées la plus part du temps, nEUROn était là d'abord et avant tout pour donner du travail aux BE
Le probleme, c'est de ventiler et non tout concentrer pour 2035-2040.
Les composants a produire seront évolutifs pour etre utilisés ailleurs, inversement les programmes devront s'orienter de plus ne plus vers des composants sur étagères. 

Vos analyses sont bonnes mais dans le cadre des moyens en période de paix, on y est clairement plus. 
La défense va devenir un secteur important d'emplois (encore plus qu'aujourd'hui), je discutais avec un ingénieur Renault qui me disait que le COVID, les dettes, les problèmes de supply... le secteur civil est à l'agonie et seul le militaire sera sauvé. Les USA ont gardé une industrie de défense et elle constitue une basse pour l'industrie civile en cas de besoin (avec du protectionnisme a fond). Il est fort probable qu'on aille dans la meme direction.

Tes exemples sur les masques chirurgicaux ou EDF montrent 2 choses:

- les masques montrent que toute l'industrie civile est mondialisée. Le fait qu'on ait oublié d'en stocker est anecdotique. De toute manière, nous n'avons plus d'industrie médicale, au point qu'on a été bien content, nous le pays de Pasteur, d'avoir des vaccins US.

- EDF est le triste exemple de ce que nos gouvernements à politique variable ont su faire en oubliant que l'idéologie ne fait pas bon ménage avec l'efficacité économique. On a dépensé des milliards pour une énergie intermittente utilisant des équipements chinois, allemands espagnols, .. en abandonnant le nucléaire. Et maintenant qu'on en a perdu le savoir faire, on y revient.

Pour en venir à la BITD et au budget de la défense:

- l'augmentation "promise " du budget est d'abord destinée  à enfin augmenter le parc de bateaux, d'avions, de chars, de munitions, ...  et à démarrer notre armée de l'Espace, pas à faire de tout.

- croire qu'on peut tout faire chez nous est une utopie. On n'a même pas été fichu de faire des fusils d'assaut pour remplacer le clairon. Et pourtant, on aurait eu le temps de s'y préparer. (pas comme les masques!) 

- Tant qu'on en aura besoin, on continuera d'acheter nos AWACS, nos catapultes et autres moutons à 5 pattes à ceux qui savent les faire.

-  En revanche, je ne comprends pas qu'on soit si en retard sur les drones.

Enfin sur le coté capitalistique, il y a des situations anormales:

- dans un marché mondial concurrentiel, on se permet le luxe d'avoir 2 industriels français dans les satellites.

- Il y a un gisement de capacités en R et D et en production chez AIRBUS en France, mais on ne sait pas ou peut pas les utiliser dans le domaine militaire, cà cause de sa structure capitalistique. Contrairement à Eurocopter. 

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