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L'Inde


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il y a une heure, BP2 a dit :

Tu vois un Rafale modifié pour recevoir un réacteur plus gros ?  Ca couterait un bras, non?

Il faut bien le tester en vol quelque part ce moteur, non ? Donc ça coûtera quelque chose de modifier un avion, quel qu'il soit, c'est certain et ça fait partie de la facture "développement" du truc.

Modifier un C-130 pour tester le TP-400, ça n'a pas été gratuit. Ni modifier le Rafale A pour poser un M88 à la place d'un F-404.

Modifié par DEFA550
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Il y a 3 heures, BP2 a dit :

Tu vois un Rafale modifié pour recevoir un réacteur plus gros ?  Ca couterait un bras, non?

Ou alors un réacteur + puissant dans l'enveloppe actuelle du M88...  A ce moment là c'est la veine d'air qui sera sous dimensionnée.

Le démonstrateur du moteur du SCAF volera sur un Rafale banc d'essai, je suppose qu'on utilisera le même banc d'essai pour faire voler un éventuel moteur indien.

Dans un premier temps, on peut se contenter d'un démonstrateur technologique dans les mêmes dimensions que le M88. Avec des parties chaudes plus chaudes, une nouvelle architecture, éventuellement une forme plus allongée selon son architecture, il pourra démontrer la capacité à pousser plus fort sans bouleverser complètement la structure interne du Rafale.

Mais, au bout du compte, il faudra bien faire voler un vrai prototype du nouveau moteur, comme le dit @DEFA550. Alors est-ce qu'on transformera en profondeur une des baies moteurs d'un Rafale (en se disant qu'il ne servira plus qu'à ça pour le reste de sa carrière), ou est-ce qu'on trouvera une autre plateforme pour le faire ?
J'imagine que ça va dépendre de ce qu'on pourra tirer d'un banc d'essai Rafale: si les modifications sont trop lourdes pour lui permettre de prendre le risque d'un vol supersonique, autant se contenter d'un Falcon. Je n'ai pas le fin mot de l'histoire, mais je doute qu'on nous prête facilement un F-15 ou un Su-27 pour faire notre petite tambouille pour le SCAF...

(Pour le moteur indien, on pourrait toujours imaginer un Su-30 banc d'essai, mais est-ce bien raisonnable de laisser à HAL la responsabilité d'une tâche d'ingénierie demandant de faire plus que mettre des formes rondes dans les trous ronds, et des formes carrées dans les trous carrés... Meeeeh ! :chirolp_iei:)

 

il y a une heure, Bechar06 a dit :

Tiens en passant ( rêve sans doute ) : pourquoi ne pas remettre en route ce Rafale A qui a homothétiquement + grand que l'actuel ?  Rien que pour ce test de réacteur nouveau 

Sa place est dans un musée !

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il y a 35 minutes, PolluxDeltaSeven a dit :

 

Il y a 1 heure, Bechar06 a dit :

Tiens en passant ( rêve sans doute ) : pourquoi ne pas remettre en route ce Rafale A qui a homothétiquement + grand que l'actuel ?  Rien que pour ce test de réacteur nouveau 

Sa place est dans un musée !

La place d'un bel oiseau est et sera toujours dans le ciel !

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Il y a 3 heures, Bechar06 a dit :

Tiens en passant ( rêve sans doute ) : pourquoi ne pas remettre en route ce Rafale A qui a homothétiquement + grand que l'actuel ?  Rien que pour ce test de réacteur nouveau 

Heu... comment dire... Ca va juste pas être possible de reconstruire un avion (littéralement) avec des composants qui n'existent plus.

Il y a 2 heures, rendbo a dit :

La place d'un bel oiseau est et sera toujours dans le ciel !

Celui là je l'ai vu de très près avant qu'il arrive au musée, et il vaut mieux qu'il n'aille plus jamais dans le ciel. De toute façon il n'y resterait pas longtemps :wacko:

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3 SU30 Indiens, partis en Egypte pour un exercice bilatéral avec les forces aériennes égyptiennes, auraient été ravitaillés par des A330 MRTT Emiratis pour leur convoyage

 

https://www.flugrevue.de/militaer/ungewoehnliches-bild-suchoi-su-30-docken-zum-tanken-an-eine-a330-mrtt-an/ 

Modifié par Pakal
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Le 29/06/2022 à 12:43, DEFA550 a dit :

Modifier un C-130 pour tester le TP-400, ça n'a pas été gratuit. Ni modifier le Rafale A pour poser un M88 à la place d'un F-404.

Je pense que le Rafale A avait été développé en pensant aussi à l'intégration du M88. Donc les modifs ont du être en partie anticipées.  Et puis on remplaçait un réacteur de 7.2 T de poussée par un de 7.5T.  Là on passerait de 7.5 à 11T :sad:

Est ce qu'une bonne solution pour tester un réacteur dans les 11T de poussée ou plus ne serait pas le M2000 ???

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Il y a 5 heures, BP2 a dit :

Je pense que le Rafale A avait été développé en pensant aussi à l'intégration du M88. Donc les modifs ont du être en partie anticipées.  Et puis on remplaçait un réacteur de 7.2 T de poussée par un de 7.5T.  Là on passerait de 7.5 à 11T :sad:

Est ce qu'une bonne solution pour tester un réacteur dans les 11T de poussée ou plus ne serait pas le M2000 ???

Le Rafale A a été développé pour voler avec du F404, ce qui limite forcément les possibilités d'anticipation. En revanche l'anatomie du F404 a pu influencer le design du M88 pour faciliter l'intégration. Il est plus facile de positionner la prise de force et l'arrivée de carburant au bon endroit sur le moteur plutôt que de devoir tout déplacer sur l'avion...

Quant au M2000, il a un gros problème : Un seul moteur. Ce n'est pas le banc d'essai idéal puisqu'en cas de problème tu perds l'avion et le prototype de ton moteur.

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Le 01/07/2022 à 22:12, Nec temere a dit :

Quitte à vouloir ressortir les vieilleries autant y aller à fond. Je propose d'utiliser le mirage 4000. Pour le panache :chirolp_iei:

Le M2000 n'est pas encore une vieillerie !

Oui, le M4000 c'eut pu être intéressant, si l'avion n'avait pas passé ces 25 dernières années sous la pluie, le vent, le soleil....

On va finir par acheter un Tornado ADV aux anglais :tongue:

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HAL better placed to join hands with any foreign aerospace major for MRFA project: Madhavan

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

HAL est mieux placé pour s'associer à n'importe quelle société aérospatiale étrangère pour le projet MRFA : Madhavan

New Delhi, 3 juillet (PTI) Hindustan Aeronautics Limited (HAL) est mieux placé pour s'associer à n'importe quel avionneur militaire étranger pour produire des jets de combat en Inde dans le cadre de l'ambitieux programme MRFA (Multi-Role Fighter Aircraft), a déclaré dimanche le président et directeur général du géant aérospatial public, R Madhavan.

Le gouvernement s'apprête à acquérir 114 avions à réaction pour l'Indian Air Force (IAF) pour un coût énorme de 20 milliards de dollars, ce qui constitue l'un des plus grands programmes d'acquisition militaire de ces dernières années.

Il a été initialement indiqué que les avions seraient achetés dans le cadre du modèle de partenariat stratégique (SP), qui prévoit qu'un fabricant étranger s'associe à une entreprise indienne pour fabriquer des plates-formes militaires majeures.

Le haut dirigeant de HAL a également déclaré que le gouvernement devrait décider de l'avion pour l'IAF dans le cadre du projet MRFA et qu'il faudrait laisser le fabricant de l'avion décider de son partenaire indien.

"Avec notre infrastructure et notre expérience, HAL est bien mieux placé pour s'associer à une entité étrangère pour produire l'avion. Il est certain que nous envisageons d'être l'entité indienne pour le projet", a déclaré Madhavan dans une interview à PTI.

Interrogé sur la question de savoir si le mégaprojet devait être mis en œuvre selon le modèle du partenariat stratégique, le chef de HAL a seulement répondu qu'il fallait laisser les entreprises trouver leur propre solution.

"Une fois qu'une décision est prise sur l'avion, laissons le fabricant décider de son partenaire indien et laissons-les établir ensemble un devis (le prix). C'est une possibilité", a déclaré M. Madhavan.

"Si l'équipementier trouve que HAL est confortable pour s'associer, qu'il vienne. S'il trouve quelqu'un d'autre, qu'il y aille", a-t-il ajouté.

En avril 2019, l'IAF a émis une RFI (demande d'information), ou un appel d'offres initial, pour acquérir 114 jets.

Les principaux prétendants au marché sont le F-21 de Lockheed Martin, le F/A-18 de Boeing, le Rafale de Dassault Aviation, l'Eurofighter Typhoon, l'avion russe MiG 35 et le Gripen de Saab.

La semaine dernière, le chef d'état-major de l'armée de l'air, le maréchal en chef VR Chaudhari, a déclaré à la PTI que le gagnant du mégaprojet devra assurer le transfert de technologie car il sera mis en œuvre dans le cadre de l'initiative "Make in India".

Madhavan a également cité le travail de fond entre HAL et Dassault Aviation il y a environ dix ans pour la production de jets Rafale en Inde dans le cadre des négociations pour l'acquisition d'une flotte de 126 avions de combat multirôles moyens (MMRCA).

Dans la proposition initiale, 18 avions devaient être fabriqués en France et 108 en Inde en collaboration avec HAL.

Les négociations finales pour le MMRCA se sont poursuivies jusqu'au début de 2014, mais l'accord n'a pas pu aboutir.

En 2016, le gouvernement NDA a signé un accord de 7,87 milliards d'euros (59 000 millions de roupies) avec la France pour l'achat de 36 avions Rafale.

"Nous avons fait beaucoup de démarches à l'époque. Mais ce n'est pas que nous devions nous tourner uniquement vers Dassault Aviation pour le projet MRFA. S'ils choisissent Boeing ou Lockheed ou tout autre fabricant, nous sommes prêts à nous associer à n'importe quelle grande entreprise aérospatiale", a déclaré Madhavan.

HAL est le producteur de l'avion Tejas, qui est un avion de combat supersonique multirôle très agile, capable d'opérer dans des environnements aériens à haute menace.

En février de l'année dernière, le ministère de la défense a conclu un accord de 48 000 millions de roupies avec HAL pour l'acquisition de 83 avions de combat Tejas pour l'IAF.

Le modèle de partenariat stratégique, dont on parle beaucoup, permet aux fabricants de matériel de défense nationaux de s'associer à de grandes entreprises de défense étrangères pour produire des plateformes militaires haut de gamme.

Cette politique vise à réduire la dépendance à l'égard des importations. Dans un premier temps, les partenaires stratégiques seront sélectionnés dans quatre segments - avions de chasse, hélicoptères, sous-marins et véhicules blindés de combat ou chars de combat principal. 

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il y a 50 minutes, Bechar06 a dit :

Il apporte quoi cet article ?

Il apporte que HAL sont en panique et font des annonces hypocrites dans les médias en essayant de masquer leur complexe d'infériorité derrière un toupet effroyable parce qu'ils ont compris que leur bullshit ne passerait pas cette fois-ci. Boeing sont censés avoir (re)bati une relation de confiance avec eux mais visiblement ça ne suffit pas. Et bien sûr ils se permettent de mettre Dassault sur un pied d'égalité avec les autres et de rappeler que c'est l'IAF qui décide alors qu'ils savent très bien ce qu'il en est dans la tête des sélectionneurs de l'IAF.

La meilleure chose qui pourrait objectivement arriver à l'Inde ce serait qu'un autre avionneur indien débutant, donc pas nécessairement Dassault via DRAL, arrive sur le marché avec un produit concurrent du Tejas mais développé selon les standards state of the art mondiaux et qui soit industrialisé, même artisanalement, avec une efficience un peu sérieuse. Bien sûr dans le contexte actuel ça ne ferait pas les affaires de Dassault, mais je parle hypothétiquement. HAL vivent sur leur position d'avionneur "passage obligé" parce que groupe public, ce qui leur permet d'espérer gratter du workshare auquel ils ne devraient simplement pas avoir droit.

HAL n'a survécu que grâce à son pouvoir de nuisance. Mais plus maintenant.

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Il y a 1 heure, Patrick a dit :

HAL vivent sur leur position d'avionneur "passage obligé" parce que groupe public, ce qui leur permet d'espérer gratter du workshare auquel ils ne devraient simplement pas avoir droit.

:huh: Je croyais que c’était sur les pots de vin qu'ils étaient très forts en grattage ? :tongue:

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Il y a 9 heures, Picdelamirand-oil a dit :

HAL est le producteur de l'avion Tejas, qui est un avion de combat supersonique multirôle très agile, capable d'opérer dans des environnements aériens à haute menace.


On a en quelque part un étalonnage de l’appareil ? De part son dessin aéro, je n’ai jamais eu le sentiment de voir un appareil vraiment optimisé comparativement à un Mirage 2000 par exemple.


J’avoue que j’ai pour le moment beaucoup de difficultés à le considérer comme « performant » - d’accord, c’est une notion qui ne veut rien dire puisqu’on doit la mettre en rapport aux besoins indiens, mais justement : je n’arrive à le positionner ni en chasse aérienne, et encore moins en supériorité aérienne, ni en SEAD non plus. Face au Pakistan, le nombre doit suffire, mais face â la Chine, ça paraît être un cheval de trait.

Et puis HAL derrière, ça n’est pas spécialement un gage de qualité, quand même.

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Submarine Project 75I moving ahead under the strategic partnership model only—Defence Secretary Ajay Kumar

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Le projet de sous-marin 75I se poursuit uniquement dans le cadre du modèle de partenariat stratégique - Ajay Kumar, secrétaire d'État à la défense

L'Inde se prépare à réaliser des méga-projets critiques dans les domaines de la défense et de l'aérospatiale, notamment la construction d'un sous-marin de nouvelle génération dans le cadre du projet 75I et d'avions de combat comme l'AMCA, le Tejas 2 et le 114 MRFA. Il s'agit de projets définitifs et ambitieux visant à développer des capacités avancées de nouvelle génération et à jeter les bases d'un écosystème industriel maritime et aérospatial en Inde. Dans une interaction exclusive, le secrétaire à la défense Ajay Kumar s'entretient avec Manish Kumar Jha du Financial Express sur ces questions cruciales qui vont avoir un impact sur la modernisation militaire. Il parle également de l'avion de transport militaire C295 et de certaines percées dans les technologies de pointe comme les capteurs, les super semi-conducteurs et les drones militaires à travers iDEX.

Manish K Jha : Le crucial P75I de la marine indienne est toujours en discussion. Alors que le projet est poursuivi dans le cadre du modèle de partenariat stratégique (SP), envisagez-vous également d'élargir le champ d'application dans une autre catégorie - Acheter et fabriquer en Inde ? De plus, les fournisseurs indiens doivent encore se mettre d'accord sur le troisième partenaire stratégique - un OEM étranger pour la conception et d'autres éléments, y compris le système critique AIP. Certains d'entre eux ont montré leur incapacité à participer en raison de la clause AIP ? Pouvez-vous nous éclairer ?

Secrétaire à la défense : Donc, le gouvernement fait avancer le P75I et le gouvernement fait également avancer le partenariat stratégique. En ce qui concerne le statut spécifique, le DG Acquisition sera mieux informé. Comme vous le savez, c'est la première fois que nous faisons un modèle de partenariat stratégique qui est de grande envergure. Il a plusieurs connotations lorsque trois parties sont impliquées. Ici, vous avez des partenaires stratégiques indiens, des équipementiers étrangers et les services. Il s'agit donc d'un processus différent de celui que nous avons suivi par le passé. Si je comprends bien, les processus avancent. Certains accords et certaines clauses doivent être modifiés pour pouvoir s'adapter à cette situation unique. Elles sont en cours de discussion et nous espérons pouvoir les finaliser très prochainement.

Mais voyez-vous, le point le plus important est qu'aujourd'hui, de plus en plus, nous nous concentrons sur l'aatmnirbharta. Dans ce processus, nous disons - développer notre propre technologie. Dans ce budget, le gouvernement a ouvert la technologie de défense, la R&D pour les secteurs privés et d'autres acteurs.

Par conséquent, de notre point de vue aujourd'hui, notre priorité est de voir comment nous pouvons développer plus de technologies en Inde. C'est une opportunité passionnante pour tous, qu'il s'agisse du DRDO, des DPSU, de l'industrie privée ou des startups.

Manish K Jha : Il y a également des préoccupations concernant la responsabilité illimitée qui s'étend sur de nombreuses années. Pouvez-vous parler de la recommandation suggérée par le comité habilité ?

Ces clauses spécifiques ne peuvent pas être discutées dans le domaine public. Parce qu'il s'agit d'un arrangement contractuel, qui est, vous savez, en quelque sorte privé et il ne serait pas approprié de parler d'un contrat spécifique en détail.

Manish K Jha : Alors, à quel stade en sommes-nous ?

Le secrétaire à la Défense : Oui. Maintenant, il avance.

Manish K Jha : Un autre projet clé pour le MRFA fait l'objet de spéculations pour l'intégrer dans le programme " Buy Global, Make India ". Comment envisagez-vous la construction de l'écosystème aérospatial pour le jet de combat proposé ? Le considérez-vous comme une priorité ?

Secrétaire à la défense : Notre priorité absolue est atmanirbharta (autonomie). Nous avons passé des commandes pour la fabrication en Inde de 83 LCA Tejas. Nous poursuivons le LCA Mk2. Nous poursuivons l'AMCA et le DRDO a accepté un calendrier très ambitieux pour le réaliser dans ce délai. De plus, aujourd'hui, nous avons un avion de transport C295 qui est construit en Inde. Nous avons des avions d'entraînement de base - 40 d'entre eux - qui sont conçus, développés et fabriqués en Inde.  Très prochainement, nous aurons un avion d'entraînement intermédiaire construit en Inde. Nous avons le Dornier comme avion de transport. Vous savez, le Dornier est un avion civil à voilure fixe, qui a été certifié par la DGCA et qui est également exporté.  Un avion civil, version modifiée du Dornier, est fabriqué en Inde et nous l'utilisons pour la connectivité régionale. Donc, en ce qui nous concerne, notre priorité absolue est de fabriquer en Inde.

Ainsi, toute proposition que nous poursuivons aujourd'hui est fabriquée en Inde. Il n'y a pas de proposition qui soit en suspens avec nous aujourd'hui.  Mais tout ce que nous avons poursuivi au cours des deux dernières années et demie est en grande partie fabriqué en Inde.

Manish K Jha : Vous avez mentionné l'avion de transport C295. Pourriez-vous nous parler des progrès réalisés dans la mise en place d'une ligne d'assemblage et la fabrication de composants/sous-systèmes ?

Secrétaire à la Défense : Le projet avance à un bon rythme et il est suivi par un comité dirigé par le DG Acquisition.

Le projet se déroule comme prévu. L'avion de transport C-295 compte 13 200 pièces détaillées, 4 600 sous-ensembles et les sept principaux ensembles de composants. Il s'agit des ailes extérieures, des ailes centrales, du caisson, du fuselage avant, du fuselage central, des appendices et des portes. Ces composants clés seront fabriqués en Inde.  En outre, deux testeurs pour ces pièces et sous-ensembles majeurs seront réalisés en Inde.  Les assemblages de l'aérostructure, y compris les sous-ensembles, seront tous réalisés en Inde. Les différents systèmes tels que les moteurs, le train d'atterrissage, l'avionique, la suite EW seront réalisés en Inde.

Pour la première fois, nous sommes en train d'introduire le système de test et de certification du produit par l'industrie. Et cela sera conforme aux meilleures pratiques mondiales. Nous utilisons cet apprentissage pour permettre à notre écosystème industriel de commencer à effectuer ses propres tests et certifications pour d'autres produits en état de navigabilité.

Ainsi, au total, 96 % du nombre total d'heures de travail par heure qu'Airbus employait sur son site de production en Espagne devraient être effectuées ici en Inde. Les 96 % représentent le niveau d'indigénisation. Il y aura plus de 125 fournisseurs MPME qui contribueront à la fabrication du C-295 en Inde.

Ces fournisseurs seront certifiés NADCAP. Le National Aerospace and Defense Contractors Accreditation Program (NADCAP) est une agence de certification mondiale. Nous aurons donc 125 nouveaux fournisseurs certifiés NADCAP pour la chaîne d'approvisionnement mondiale. NADCAP est le système mondial d'assurance qualité. Plus de 42,5 millions d'heures de travail seront générées en Inde et un grand nombre d'emplois seront créés. C'est donc l'un des projets de fabrication en Inde les plus intenses.

Manish K Jha : Sur la base d'une telle acquisition, il y a des indications que le MRFA sera placée sous le même modèle - qui est " Buy Global, Make in India ". Pourriez-vous clarifier et exposer les faits ?

Secrétaire à la Défense : Vous savez, nous n'avons pas besoin de faire "Buy Global".  L'important, c'est qu'aujourd'hui, la fabrication en Inde est possible dans une telle mesure et la prochaine fois, l'effort consistera à aller plus loin que cela. Il est donc important de reconnaître la maturité de l'écosystème industriel indien dans le cadre de cet effort.

Manish K Jha : Des pourparlers sont en cours avec l'entité française Safran pour le moteur d'avion. Obtiendrons-nous la matrice complète de la technologie qui permettra à l'Inde de concevoir, développer et fabriquer des moteurs d'avion ?

Secrétaire à la défense : Il n'y a pas d'accord qui a été conclu avec qui que ce soit jusqu'à présent, à ma connaissance. De telles discussions sont en cours mais rien n'a été conclu.

Manish K Jha : L'écosystème des drones se développe dans le pays. Il existe également une politique de "non-importation", ce qui est une bonne chose pour encourager l'effort local. Mais nous devons aussi développer certains composants clés comme les capteurs. Comment envisagez-vous cela ? Comment pouvons-nous concevoir et fabriquer des UAV de qualité militaire - les meilleurs de leur catégorie - en Inde ?

Secrétaire à la Défense : Je dirai qu'elle explose. Il se développe à un rythme fantastique et nous sommes très fiers des capacités dont notre industrie et les startups ont fait preuve.

En ce qui concerne, aujourd'hui, nous nous sommes concentrés sur aatmnirbharta. De nombreux capteurs sont en cours de développement dans le cadre d'Idex. L'une de nos startups a fabriqué une caméra de 100 mégapixels que nous avons traditionnellement importée et le coût de la caméra est presque de 1/10. C'est une fraction du coût auquel nous importons. La caméra est un élément très important des drones. Avec cette nouvelle vague d'innovation dans le domaine de la défense, l'une de nos startups, QNu, a mis au point une technologie de crypto informatique quantique à une distance de 150 km, ce qui est la plus éloignée au monde. Elle travaille avec l'armée indienne.  À ma connaissance, ce qui a été fait de mieux ailleurs n'est que de 90 km et nous cherchons maintenant à voir comment l'optimiser davantage. Le fait est qu'aujourd'hui, nous avons avancé.

Il existe une capacité de blindage transparent qui a été créée et qui fait appel à d'autres types de capteurs. Une autre startup a créé des capacités permettant aux soldats de surveiller leur santé et leur bien-être en temps réel. De nombreuses capacités sont donc en cours de développement et nous devons poursuivre ce processus. Vous verrez donc de plus en plus de capteurs se développer ici.

Lorsque j'étais au ministère des technologies de l'information, nous avons créé un centre - le Centre national d'électronique sur l'IdO, qui s'occupe uniquement du développement de capteurs. Il est basé à Bangalore et travaille en collaboration avec NASSCOM. Ils ont fait un travail formidable sur les capteurs. Un autre centre - Centre national pour l'électronique flexible, qui concerne à nouveau les capteurs.

Donc, le point que vous avez soulevé est important. Et le gouvernement a présenté une nouvelle politique pour la conception des semi-conducteurs qui crée la capacité d'utiliser nos propres semi-conducteurs dans divers types de gadgets électroniques.

Manish K Jha : S'agit-il de préparer le terrain pour l'industrie des semi-conducteurs ?

Secrétaire à la défense : Il ne s'agit pas de FAB.  Ce sont deux choses différentes. Je parle de la partie conception. C'est comme avoir sa propre voiture ou utiliser un taxi, mais vous avez toujours besoin d'un véhicule pour vous déplacer. Si vous n'avez pas votre propre usine, vous pouvez aller quelque part et faire fabriquer votre puce, mais créer la puce nous-mêmes en Inde, voilà la mission. Qui est devenue la mission super semi-conducteur et qui a été créée. Le programme à grande échelle a été sanctionné et vaut des milliards de dollars. Aujourd'hui, toutes ces choses créent l'écosystème des capteurs, que vous avez mentionné.

Manish K Jha : Vous vous êtes beaucoup concentré sur l'iDEX.  Pouvez-vous nous faire part de certaines des percées technologiques dans le domaine de la défense et de l'aérospatiale ? L'iDEX dispose-t-elle de fonds suffisants pour mener à bien de tels projets ?

Secrétaire à la défense : En ce qui concerne l'argent, ils n'en ont pas besoin, ils ont juste besoin de facilitation. Cette idée de milliers de roupies pour l'innovation n'est pas nécessaire. Dans de nombreux cas, c'est juste la facilitation et l'accompagnement qui font la différence. Vous voyez que beaucoup de nos innovations se produisent. Nous avons marqué 500 crores pour l'iDEX pour le nombre de projets et nous en avons même dépensé moins de la moitié. Donc, les fonds sont disponibles et il n'y a pas de pénurie d'argent pour l'innovation. Donc, ce n'est pas une question d'argent, l'argent n'est pas une contrainte si nécessaire et il peut être mis à disposition pour de bons projets.

Modifié par Picdelamirand-oil
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Indian Navy to go for govt-to-govt deal with US or France for fighter planes

 

La marine indienne va conclure un accord de gouvernement à gouvernement avec les États-Unis ou la France pour des avions de combat.

New Delhi : La marine indienne va conclure un contrat de gouvernement à gouvernement avec le gouvernement américain ou français pour l'achat de plus de deux douzaines d'avions de combat, ont déclaré mardi des officiers supérieurs de la marine.

Des sources de l'establishment de la défense et de la sécurité ont déclaré à ThePrint que la Marine était en train d'accélérer un rapport d'essai sur la démonstration opérationnelle du Rafale M de la société française Dassault Aviation et du F/A 18 Super Hornet de la société américaine Boeing.

Les sources ont également indiqué que le rapport devrait être achevé dans les deux mois et que des clarifications supplémentaires pourraient être demandées aux deux sociétés en lice.

La marine espère ensuite soumettre la proposition d'achat au ministère de la défense d'ici la fin de l'année 2022.

"Les essais sont effectués parce que la marine a besoin d'avions qui peuvent décoller des porte-avions. Le rapport (rapport d'essai) n'est pas encore arrivé sur la démonstration opérationnelle. Ils vont accélérer le rapport et nous le traiterons", a déclaré le vice-chef de la marine, le vice-amiral S.N. Ghormade, en répondant à une question lors d'une conférence de presse dans la capitale nationale.

Il faisait référence à une démonstration opérationnelle réalisée par le Rafale M et les Super Hornets, qui ont effectué des sauts à ski - une capacité de décollage cruciale - depuis l'installation d'essai à terre de l'INS Hansa à Goa, afin de démontrer leur capacité à opérer depuis les porte-avions indiens.

M. Ghormade a également parlé du contrat de gouvernement à gouvernement et a ajouté que la marine voyait comment l'écosystème de l'industrie de la défense indienne pouvait en bénéficier.

Nombre d'avions indécis

Alors que la marine envisageait initialement de se procurer 57 avions, le nombre est actuellement de 26.

Interrogé sur le nombre d'appareils que la marine envisageait d'acquérir, M. Ghormade a toutefois déclaré qu'un nombre définitif serait décidé en temps voulu.

Le vice-chef a également déclaré que la marine était intéressée par le chasseur bimoteur basé sur le pont (TEDBF) sur lequel travaille l'Organisation de recherche et de développement de la défense (DRDO).

La marine exploite actuellement l'avion russe MiG 29K depuis l'INS Vikramaditya. Un deuxième porte-avions sera mis en service le 15 août de cette année.

Des sources ont expliqué que la marine n'envisageait qu'un nombre minimum d'avions étrangers pour rester active sur le plan opérationnel en attendant la livraison des TEDBF. Elles ont également déclaré qu'il y a beaucoup de problèmes opérationnels avec les MiG 29K et comme certains d'entre eux seront mis hors service au cours de la prochaine décennie, de nouveaux chasseurs sont nécessaires.

Performance "décente" des deux avions

Les sources ont toutefois refusé de divulguer les performances du Rafale et des Super Hornets et se sont contentées de dire que les deux appareils sont "décents". Le rapport final est susceptible de donner plus de détails sur les deux avions.

Les sources ont également indiqué que certaines clarifications seraient nécessaires de la part des entreprises et que ce n'est qu'ensuite que la marine sélectionnerait l'avion de combat qu'elle souhaite.

Les sources ont ajouté qu'une fois que la proposition sera envoyée au ministère de la défense, elles feront pression pour un traitement plus rapide car il s'agit d'un projet prioritaire.

Comme l'a rapporté ThePrint précédemment, la marine envisage de se procurer des avions de combat seule plutôt qu'avec l'Indian Air Force (IAF). En 2020, l'amiral Karambir Singh, alors chef de la marine, avait déclaré que la force essayait de travailler avec l'IAF pour un éventuel achat conjoint.

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il y a 1 minute, mgtstrategy a dit :

ok, et que dit Guilda chez Dassault ? @pascal @Picdelamirand-oil 

L'IAF ne veut que du Rafale et défend bec et ongle ses choix contre le MOD qui voudrait un accord stratégique avec les USA (sous traiter la sécurité aux US le temps que l'Inde devienne un poids lourd en PIB (10 ans)).

La marine soutien le TDEBF indigène et considère cet achat comme un stop-gap en attendant que le TDEBF soit développé (environ 40 ans donc estimé à 5 ans par les Indiens). Elle peut se laisser faire par le MOD.... 

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