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OSIRIS REX


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DIRECT. Suivez l'arrivée de la sonde Oisiris-Rex autour de l'astéroïde Bennu

Par Joël Ignasse le 30.11.2018 à 17h40

Après plus de deux ans de voyage, la sonde Osiris-Rex arrive enfin à destination ! Suivez en direct, ce lundi 3 décembre 2018 à partir de 6h15, son approche finale vers l'astéroïde Bennu.

https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/en-direct-suivez-l-arrivee-de-la-sonde-oisiris-rex_129887#xtor=CS2-37-[DIRECT. Suivez l'arrivée de la sonde Oisiris-Rex autour de l'astéroïde Bennu]

 

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Le 01/12/2018 à 17:37, zx a dit :

DIRECT. Suivez l'arrivée de la sonde Oisiris-Rex autour de l'astéroïde Bennu

Par Joël Ignasse le 30.11.2018 à 17h40

Après plus de deux ans de voyage, la sonde Osiris-Rex arrive enfin à destination ! Suivez en direct, ce lundi 3 décembre 2018 à partir de 6h15, son approche finale vers l'astéroïde Bennu.

https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/en-direct-suivez-l-arrivee-de-la-sonde-oisiris-rex_129887#xtor=CS2-37-[DIRECT. Suivez l'arrivée de la sonde Oisiris-Rex autour de l'astéroïde Bennu]

 

 

Je rajoute ici un article donnant les liens vers les streamings de la NASA elle-même (leur site, youtube, FB et Ustream)

https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/osiris-rex-osiris-rex-suivez-son-arrivee-asteroide-bennu-direct-236/#xtor=RSS-8

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Le 01/12/2018 à 17:37, zx a dit :

Après plus de deux ans de voyage, la sonde Osiris-Rex arrive enfin à destination ! Suivez en direct, ce lundi 3 décembre 2018 à partir de 6h15, son approche finale vers l'astéroïde Bennu.

Est ce qu'on pourrait ecrire les heures en francais? 18h15 et pas 6h15, sans le "pm" en plus!!! les sournois!!!

Parceque ce matin, ca piquait un peu au reveil, et pour rien... :D :D :D

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Première découverte, plutôt inattendue quand même, Bennu contient beaucoup d’eau dans ses minéraux argileux.

 

« Plus précisément, des molécules contenant des groupes hydroxyles –OH, constitués d'un atome d'oxygène lié à un atome d'hydrogène, seraient emprisonnées dans les argiles de l'astéroïde. »

https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/bennu-osiris-rex-decouvre-eau-asteroide-bennu-258/#xtor=RSS-8

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  • 1 year later...
  • 10 months later...

 


 

 

Atterrissage et prélèvement d’échantillon confirmés pour Osiris-Rex, qui a redécollé et s’est remise à distance de sécurité.

Le succès réel de l’opération de prélèvement d’échantillon ne sera connu que dans quelques jours.

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C’est bien connu, les problèmes arrivent souvent là où on ne les attend pas.
 

La Nasa n’était pas certaine que la sonde ait pu récupérer des échantillons... jusqu’à ce que la sonde n’arrive pas à refermer la trappe du compartiment les contenant !

Celui-ci , qui devait en contenir 60 grammes minimum, en a finalement plus de 400 grammes, et le trop-plein commence à partir dans l’espace.

« « Une fraction substantielle de la masse récoltée est en train de s’échapper », a déclaré Dante Lauretta, chef de la mission.»

 

La Nasa craint purement et simplement de perdre l’entièreté des prélèvements de ce compartiment.

Celui-ci, positionné en bout du bras de collecte de la sonde, n’est cependant pas la zone de stockage prévue pour le retour : En effet, les échantillons doivent maintenant être stockés au plus vite dans un container sur la sonde.

De fait, la Nasa vient de décider de ne pas réaliser l’opération de mesure de la masse pour éviter toute dispersion accrue, et d’accélérer les préparatifs pour un transfert prudent de son contenu dans le container de stockage.
 

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  • 2 months later...

https://www.japanfm.fr/comment-la-nasa-sest-brouillee-pour-sauver-osiris-rex-dune-catastrophe-causee-par-la-fuite/

La source de la fuite était facile à repérer. Des morceaux de régolithe de la taille d’une roche gonflaient l’anneau de volet en Mylar de la tête partiellement ouvert à plusieurs endroits. Le volet était destiné à permettre au matériel d’entrer – mais pas de sortir. Rien de tel ne s’était produit pendant les tests, qui avaient inclus des simulations de conditions proches de zéro G utilisant des matériaux de type régolithe, explique Beau Bierhaus, scientifique principal de Lockheed Martin’s Tagsam. Les particules semblant maintenir le rabat ouvert étaient de la bonne taille et de la bonne forme pour la collecte. «Je ne peux penser à rien qui aurait empêché la collecte des particules [inside the Tagsam head], à part qu’il n’y avait plus de place à l’auberge », dit Bierhaus. «Parce qu’il n’y avait plus de place à l’intérieur, il est resté coincé.»

Comment la tête de Tagsam est-elle devenue si pleine? Parce que la surface de Bennu était un mystère pour les scientifiques avant qu’OSIRIS-REx n’arrive pour l’étudier de près, Bierhaus et d’autres ingénieurs de Lockheed ont dû concevoir leur tête de collecteur pour rebondir et aspirer une gamme de types de surface, de celles similaires à celles des allée de gravier à ceux plus doux qu’une plage de sable fin. Avant que l’équipe ne voie Bennu de près, ils ont modélisé sa surface sur la base de l’astéroïde 25103 Itokawa, échantillonné en 2005 par la première mission japonaise Hayabusa. «Nous espérions, en substance, ramasser un grand seau de sable mou», explique Ed Beshore, l’ancien chercheur principal adjoint de la mission, maintenant à la retraite de l’Université de l’Arizona. Au lieu de cela, les photos de la surface de Bennu prises par les caméras d’OSIRIS-REx avant le toucher et aller semblent montrer un champ de mines de rochers et de rochers pointus.

Mais Bennu avait d’autres surprises en réserve. En fait, sur la base du rebond profond du Tagsam, il semble que le matériau de surface n’était pas dur. Dans l’environnement de microgravité de l’astéroïde, il se comportait plutôt comme un fluide visqueux – des milliers de billes rebondissant et se dispersant en basse gravité. «Si vous vous y enfoncez, cela se déplace et se déplace d’une manière que nous n’aurions pas pu prévoir», dit Bierhaus.

La tête a pénétré les premiers centimètres de surface sans trop de résistance. Cela, dit Moreau, «a préchargé le centre de la tête de Tagsam avec du matériau, puis lorsque le gaz a soufflé, tout ce truc est entré immédiatement dans la tête.» Au fur et à mesure que le bras continuait de descendre d’un demi-mètre à travers la surface élastique, plus de régolithe aurait pu être coincé. «Au moment où nous avons reculé, la tête aurait été pleine», poursuit-il. Une autre possibilité, étant donné le matériau de surface étonnamment visqueux, est que les roches molles et malléables du régolithe se sont coincées dans l’ouverture du volet en Mylar et n’ont pas été en mesure de pénétrer complètement dans la tête, dit Moreau.

Pourtant, au siège, il y avait de bonnes nouvelles. Vingt à 30 minutes après que le vaisseau spatial a cessé de déplacer son bras Tagsam, la fuite de matériau semblait s’être calmée. «Chaque fois que nous bougions le bras, nous secouions des choses», dit Moreau. Maintenant, l’équipe a ordonné au navire de se calmer, de pointer vers la Terre pour faciliter la communication et de «garer» son bras en place. L’équipe a également annulé la prochaine manœuvre de mesure de la masse de l’échantillon, qui nécessitait d’étendre le bras de Tagsam et de faire tourner le vaisseau spatial – une action qui était susceptible de projeter des débris hors de la tête à 360 degrés.

Confiant que le Tagsam n’avait bâillonné qu’une partie de son énorme morsure, l’équipe est passée à la question suivante: en supposant que la tête était remplie de matière lorsqu’elle a rebondi sur Bennu, et que la fuite avait été causée en grande partie par le mouvement du bras, quelle partie de l’échantillon a été perdue? Restait-il au moins 60 grammes à ranger?

Pour répondre à ces questions sans la manœuvre de mesure, cinq équipes se sont mises à faire des estimations en utilisant des techniques alternatives. Un groupe a analysé des images haute résolution de la zone d’atterrissage, jusqu’aux roches individuelles, pour modéliser le nombre de grammes qui auraient dû être collectés; ils ont estimé que c’était probablement des centaines. Un autre groupe a examiné les photos du Tagsam après le toucher et aller, scrutant sa zone visible (environ 40% du conteneur) pour estimer le volume des débris à l’intérieur. L’obstruction de la lumière vue dans un écran sonnant à l’extérieur du récipient a offert un autre indice que la capsule pourrait être presque pleine. Une équipe a estimé que le matériau rocheux coincé dans le volet en Mylar pesait quelques dizaines de grammes – pas assez pour constituer l’échantillon nécessaire à lui seul, mais un prix considérable. Une autre équipe a utilisé de nouvelles techniques d’imagerie 3D pour estimer la taille et la masse de centaines de particules qui s’échappaient au cours de la session d’imagerie de 10 minutes juste après le mouvement du bras Tagsam, et a constaté une perte de l’ordre de dizaines de grammes – une «quantité décente». dit Coralie Adam, l’ingénieur principal en navigation optique de la mission, mais «nous avons probablement perdu le plus petit matériel qui pouvait s’échapper par ces lacunes.»

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  • 3 years later...

Parce que l’on n’a pas fini de parler (et d’entendre parler) d’OSIRIS.

OSIRIS REx, c’est d’abord 7 ans de voyage et 4 milliards de kms parcourus, afin de rapporter des échantillons de l’’astéroïde Bennu croisé en 2020 à 300 millions de kms de la Terre.
Cet astéroïde est dit de type "C", parce qu’il est majoritairement constitué de carbone, et devait permettre à la mission d’étudier certaines potentielles briques fondamentales du vivant.

La sonde a ainsi largué avec succès à destination de la Terre le 24 septembre 2023 une capsule contenant lesdits échantillons, lors de son retour vers celle-ci.

https://www.france24.com/fr/éco-tech/20231012-de-l-eau-et-du-carbone-la-nasa-dévoile-le-contenu-de-l-échantillon-de-l-astéroïde-bennu

 

 

Seulement voilà : la sonde s’est montrée particulièrement performante, et il lui restait encore pas mal de carburant. De quoi la réaffecter sur une nouvelle mission au prix d’une petite rallonge budgétaire - 200 millions de dollars - .

 

Sa nouvelle destination ?  L astéroïde géocroiseur Apophis, un rocher de 370 m de diamètre et 40 millions de tonnes à la trajectoire significativement menaçante pour la Terre.

Si les derniers calculs ont permis d’exclure une quelconque collision de celui-ci avec la Terre pour au moins les 100 prochaines années, l’astéroïde passera néanmoins à 32 000 kilomètres au-dessus de nos têtes le 13 avril 2029.
L’astéroïde est cette fois de type "S", en étant majoritairement constitué de matériaux silicatés et de nickel-fer.

Rebadgée OSIRIS-APEX (Origins, Spectral Interpretation, Resource Identification, and Security - Apophis Explorer), la sonde a donc pour nouvel objectif, lorsqu’elle sera en orbite à 25 m autour d’Apophis, d’étudier les mouvements à la surface de l’astéroïde lorsque celui-ci sera soumis aux effets de gravité terrestre :
«
[Nasa] "la rencontre rapprochée d'Apophis avec la Terre modifiera l'orbite de l'astéroïde et la durée de sa journée de 30,6 heures". Cette rencontre pourrait alors provoquer des tremblements de terre et des glissements de terrain à la surface de l'astéroïde, qui permettront dans ce cas de remuer de la matière.

"Nous savons que les forces de marée et l'accumulation de débris sont des processus fondamentaux qui pourraient jouer un rôle dans la formation des planètes", explique Dani Mendoza DellaGiustina, chercheuse principale de la mission d'OSIRIS-APEX à l'université de Tucson, en Arizona. "Ils pourraient nous éclairer sur la façon dont nous sommes passés des débris du système solaire primitif à des planètes à part entière".
»


En outre, la plupart des astéroïdes menaçant la Terre étant également de type "S", l'analyse d'Apophis pourrait contribuer à la recherche en matière de défense planétaire.
 

 

OSIRIS-APEX restera encore 18 mois en orbite autour de l’astéroïde, afin d’étudier sur une période longue les conséquences de ce passage rapproché de la Terre pour l’astéroïde.

 

https://www.france24.com/fr/sciences/20231228-dieu-du-chaos-la-nasa-scrute-l-astéroïde-apophis-en-approche-de-la-terre

 

@zx : est-ce que tu pourrais changer le titre du fil en " OSIRIS REx / APEX", s’il te plaît ?

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  • 2 months later...

Les analyses préliminaires des échantillons recueillis de l’astéroïde Bennu ont été rendues publiques, et les conclusions sont intrigantes.

 

Ainsi, ce qui a été présenté :

Certains scientifiques de l’équipe OSIRIS-REx :
Dante Lauretta, chercheur principal d'OSIRIS-REx
Louisa Preston, astrobiologiste à l'University College London
Sara Russell, scientifique planétaire au Musée d'histoire naturelle de Londres
Harold Connolly, géologue à l'Université Rowan
Ashley King, météoritiste au Musée d'histoire naturelle de Londres
Kelly Miller, cosmochimiste à l'Institut de recherche du Sud-Ouest de San Antonio
Ann Nguyen, scientifique planétaire à la NASA

 

"« Nous avons examiné 1 % de l'échantillon »"

 

« Bennu porte littéralement les éléments constitutifs de la vie dans ses minéraux », déclare Louisa Preston "
 

"Jusqu'à présent, ils ont identifié au moins deux grandes catégories de grains présolaires. Beaucoup ont les signatures chimiques des étoiles de masse intermédiaire à faible qui étaient aux derniers stades de leur vie ; ces étoiles produisent de puissants vents stellaires à mesure qu'elles vieillissent, expulsant une grande partie de leur atmosphère dans l'espace lointain pour créer des nuages de gaz et de poussière qui peuvent être recyclés en une étoile nouveau-né. D'autres grains font allusion à une origine plus violente. « Nous avons des grains présolaires qui semblent avoir des compositions... plus cohérentes avec ce que nous trouvons dans les supernovae », dit Haenecour. Dans l'ensemble, cela soutient le soupçon de longue date selon lequel notre système solaire a été ensemencé et enrichi par les morts explosives de différentes sources thermonucléaires."


" Il n'y a pas encore d'accord sur la distance à laquelle le protomonde de Bennu s'est formé. Une hypothèse soutient que ce n'était pas dans la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter, mais quelque part plus loin. La clé pour tester cette notion sera l'absence ou la présence de diverses glaces et de leurs résidus dans l'échantillon ; la glace d'eau peut exister près du soleil, y compris dans la ceinture d'astéroïdes, tandis que le monoxyde de carbone gelé doit être plus éloigné - quelque part dans le royaume de Neptune - pour résister à la vaporisation.  "

 

" La gamme de produits chimiques tempéramentaux déjà trouvés dans l'échantillon est « cohérente avec l'origine d'un système solaire externe », explique Kelly Miller, cosmochimiste à l'Institut de recherche du Sud-Ouest de San Antonio, au Texas. Curieusement, la détection d'un soupçon d'ammoniac, une substance extrêmement volatile, a également été annoncée lors de la conférence. Cela pourrait être associé à la matière organique de l'astéroïde. Mais s'il provenait de la glace ammoniacale, alors "cela pousserait [le corps parent de Bennu] encore plus loin dans le système solaire extérieur", dit Connolly - peut-être dans ou au-delà du royaume des planètes géantes de glace Uranus et Neptune."


"
L'échantillon semble être rempli d'argiles et d'autres assemblages minéraux qui sont des signes clairs de transformations dynamiques, comme être saturés dans de l'eau liquide ou même avoir une partie de cette eau s'évapore pour laisser des sels. « Bennu est dominé par des matériaux qui sont altérés par l'eau », déclare Sara Russell "

"
En février, l'équipe de la mission a annoncé la présence surprenante de phosphates dans l'échantillon. Sous la carapace glacée de la lune de Saturne Encelade, un orbe géologiquement tumultueux, se trouve un océan chaud d'eau liquide qui contient une gamme d'ingrédients essentiels à la vie, y compris les composés phosphoreux. Après avoir trouvé des phosphates dans l'échantillon de Bennu, le chercheur principal d'OSIRIS-REx Dante Lauretta a spéculé que l'astéroïde "peut être un fragment d'un monde océanique ancien". "

L'un des types de roche que le vaisseau spatial a observé sur Bennu, qui ressemble à un "chou-fleur", ressemble beaucoup à un mélange", explique Connolly - un gâchis brisé et écrasé d'une roche remplie de sédiments "qui est généralement formée dans des zones de subduction" semblables à celles que l'on trouve aux marges continentales de la Terre et dans les bassins d'eau profonde. L'idée que le monde précurseur de Bennu ait un déplacement et un effondrement des plaques tectoniques semblables à la Terre est tentante, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais ces rochers sont chaotiques et difficiles à interpréter. « Cela ne signifie pas que le corps parent était tectoniquement actif », dit Connolly.

" Actuellement, la plupart n'imaginent pas tant un monde géologiquement hyperactif qu'un rocher gorgé d'eau avec une jeunesse dynamique. « J'aime le considérer comme une grosse boule de boue », dit King. "

"l'équipe a déjà identifié une longue liste de molécules organiques, y compris une suite d'acides aminés, présents dans l'échantillon. « Ils ont même trouvé de l'uracile et de la thymine - l'uracile étant l'une des quatre bases nucléotidiques utilisées dans l'ARN et ... substituée par la thymine dans l'ADN », dit Preston."

"Certaines de ces substances vitales pour la vie ont également des débuts primitifs. « Bennu contient de la matière organique qui s'est formée dans le milieu interstellaire », a déclaré Ann Nguyen. "

 

En synthèse  Les premières données d'OSIRIS-REx suggèrent que l'astéroïde Bennu pourrait être un morceau d'une planète humide, peut-être tectoniquement active, pleine de matières organiques et baignée de la lumière d'une ou plusieurs étoiles qui ont été détruites avant l'existence de notre système solaire.
Mais évidemment, sur les réseaux sociaux, ça va surtout se battre pour savoir si ce genre d’astéroïde a ensemencé la Terre ou non…

 

 

Source : https://www.scientificamerican.com/article/nasas-osiris-rex-asteroid-sample-is-already-rewriting-solar-system-history/

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8 hours ago, TarpTent said:

En synthèse  Les premières données d'OSIRIS-REx suggèrent que l'astéroïde Bennu pourrait être un morceau d'une planète humide, peut-être tectoniquement active, pleine de matières organiques et baignée de la lumière d'une ou plusieurs étoiles qui ont été détruites avant l'existence de notre système solaire.
Mais évidemment, sur les réseaux sociaux, ça va surtout se battre pour savoir si ce genre d’astéroïde a ensemencé la Terre ou non…

Plutôt un gros astéroïde qui aurait été percuté (l'article parle d'environ d'une taille d'au moins 10 km), mais qui aurait été "chaud" avec une sorte de boue liquide à l'intérieur (la radioactivité de certains éléments chimiques chauffant l'astre de l'intérieur), provoquant toutes sortant de réactions en phase aqueuse dont le formation des acides aminés, les argiles... Cela vient confirmer les résultats de Rosetta sur ce plan.

... et il sont gardé l'info que tout le monde attend (le ratio isotopique de l'eau de Bennu, pour savoir si c'est le même que sur la Terre) pour une prochaine communication. Les cachottiers, ils doivent déjà avoir une idée !

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