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Le numérique dans l'UE


Lame
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J'ouvre ce sujet pour parler spécifiquement de la situation et des actions des institutions et des Etats membres de l'Union européenne en matière de NTIC et d'intelligence artificielle.

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Présentation de la Joint European Disruptive Initiative (J.E.D.I.)

La Joint European Disruptive Initiative est une initiative européenne majeure qui fédère l’essentiel des grands centres de recherche, des start-ups “deeptech” et des groupes technologiques, en France et en Allemagne. Elle propose la mise en place d’un outil de financement des innovations de rupture, sur le modèle de la DARPA américaine, une proposition reprise par le Président de la République dans son discours à la Sorbonne. J.E.D.I. milite pour que cet outil d’un milliard d’euros par an soit l’occasion d’un nouveau “pacte de confiance” entre l’Etat et l’écosystème de l’innovation.

Source: AmChamAMaa
 

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Chercheurs, start-up, innovateurs, soyez prêts : le réveil du JEDI, c'est pour septembre

Le collectif franco-allemand, qui réunit une centaine d’organismes de recherche, grands groupes et start-up, milite pour doter l’Europe au plus vite d’une agence pour l’innovation de rupture sur le modèle de la Darpa. Sans attendre les Etats, il veut financer des premiers projets de recherche dès septembre.

Avis aux amateurs de Star Wars : ce JEDI n’a pas de sabre laser. De la force en revanche, il en aura bien besoin s’il veut mener jusqu’au bout sa mission. Créé il y a un an, le Joint European Disruptive Initiative (JEDI) ambitionne de transformer l’Europe en un leader de l’innovation de rupture, à l’égal des Etats-Unis et de la Chine. Le collectif franco-allemand regroupe pour cela près de 120 organismes de recherche, grands groupes et start-up. Son objectif : lancer à eux tout seuls une Darpa à l’européenne, sur le modèle de l’agence américaine pour l’innovation de rupture liée au ministère de la Défense, à l’origine de la création d’internet ou du GPS notamment.

"L’Europe est de plus en plus dépendante de technologies non européennes et cette dépendance s’aggrave de façon rapide", alertait André Loesekrug-Pietri, le porte-parole du collectif, aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, début juillet, où il s'est employé à défendre sans relâche son projet. L’homme en sait quelque chose. Fondateur du fonds d’investissement A capital, basé en Chine pendant dix ans -  c’est lui qui a marié Club Med à Fosun – il a vu émerger à toute vitesse la tech chinoise, à grand renfort d’aides d’Etat. En mai 2017, il était devenu le conseiller spécial des ministres de la Défense Sylvie Goulard puis Florence Parly. A l’été, il avait monté au cabinet un petit comité d’une quinzaine de membres chargé de réfléchir à la souveraineté technologique dans le domaine militaire vite élargi aux technologies civiles. Depuis le collectif JEDI s’est étoffé et compte près de 120 centres de recherche, grands groupes et start-up. Il y a là Claudie Haigneré, Jean-Yves le Gall, le patron du CNES et Hervé Guillou, le président de Naval Group notamment mais aussi les directeurs des instituts Frauenhofer en Allemagne.

Une méthodologie calquée sur celle de la Darpa

"Le vrai souci n’est pas l’argent. En sept ans, l’Europe a consacré 80 milliards d’euros à la recherche. Mais il faut s’inspirer de la méthodologie très particulière de la Darpa", insiste André Loesekrug-Pietri. Certes la Darpa dispose d'un budget confortable de 3 milliards de dollars. Mais sa force tient en partie sa capacité à décider très vite.  "Au-delà de 50 millions d’euros, les règles européennes obligent à embarquer 9 pays et 20 participants. Les gens passent plus de temps à se coordonner qu’à faire de la recherche", regrette le porte-parole qui pointe l’inefficacité de vouloir un retour sur investissement par pays des programmes de recherche européens. Autres clefs du succès : la désignation pour chaque projet d’un "program manager" capable d’assurer un pilotage serré du projet, de le réorienter ou l’arrêter si nécessaire. 

En France, les grands défis financés par le nouveau fonds pour l’innovation et l’industrie devraient appliquer cette même méthodologie. L’ambition de JEDI est de le porter au niveau européen."Si on fait cela en France uniquement, le pool de talent ne sera pas suffisant. L’Europe doit impulser mais laisser les choix de recherche à l’écosystème", estime André Loesekrug-Pietri. Une approche pas complètement au goût de Bercy qui préfère garder la main sur l'allocation des fonds publics. Reste à convaincre. Au niveau franco-allemand, l’agence Darpa européenne a été retenue parmi les projets listés lors du sommet de Meserberg, en juin. Mais plutôt que d’attendre que les Etats se mettent en ordre de bataille, JEDI a choisi d’avancer seul et de se mettre aux travaux pratiques. 

Premiers projets concrets financés en septembre

En septembre, le collectif prévoit de lancer trois à quatre challenges dotés d’une dizaine de millions d’euros chacun financés par des grandes régions françaises et allemandes, des fondations de recherche mais sans les Etats allemands et français. L’objectif : répondre à un défi potentiellement structurant. Une trentaine de challenges ont été identifiés au total, comme le développement d’une blockchain moins énergivore, la création de liaisons quantiques avec les satellites, qui permettrait de les rendre plus compétitifs par rapport à la 5G par exemple, le remplacement du glyphosate ou la récupération des débris spatiaux en orbite basse, indispensable pour continuer à exploiter les potentiels de l’espace. "Les gens auront quatre semaines pour rédiger un pitch d’une dizaine de pages puis 6 semaines pour présenter un dossier plus structuré avant la sélection finale", explique la porte-parole. En gros une antithèse des lourdes procédures d’Horizon 2020 qui découragent les start-up de postuler.

Pour 2019, le collectif vise un budget de 230 millions d’euros et a déjà pré-identifié une quinzaine de futurs directeurs de programmes, issus pour l’essentiel des grands organismes de recherche. L’objectif : s’imposer peu à peu comme la préfiguration de ce que sera le centre européen pour l’innovation de rupture, prévu dans le prochain budget 2021-2018 par la Commission européenne. A Aix-en-Provence, l'ancien financier a en tout cas réussi sa première mission : mobiliser en faveur de l'innovation. "Vous m'avez enthousiasmée", l'interpellait une femme, au détour d'une allée de la grand messe estivale des dirigeants économiques tricolores.

Source: L'Usine nouvelle

 

 

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Big data et IA : la DGA présente le projet Artemis

La direction générale de l’armement (DGA) a organisé le 1er octobre à Paris le forum Artemis. Artemis, lancé en novembre 2017 par la DGA, est une composante importante de la feuille de route Intelligence Artificielle (IA) du ministère des Armées, annoncée par Florence Parly le 16 mars 2018 : ce projet vise à doter le ministère des Armées d’une infostructure souveraine de stockage et de traitement massif de données en captant l’innovation des PME, start-ups et laboratoires qui travaillent sur les applications civiles de l’IA.

Cette démarche s’inscrit dans les orientations de la revue stratégique de défense et sécurité nationale (2017), qui a identifié l’IA comme critique pour les systèmes de défense, comme la mission Villani sur l’IA (2018). La LPM 2019-2025 a ainsi mis l’accent sur le développement de technologies de traitement massif de données en lien avec l’IA, qui s’avèrent un enjeu majeur pour conserver notre supériorité opérationnelle et, par conséquent, notre souveraineté.

La première phase de l’initiative Artemis a été notifiée par la DGA en novembre 2017 à la société Atos-Bull, à la société Capgemini et au groupement Thales – Sopra-Steria. Artemis vise à la mise en place d’un écosystème permettant aux innovateurs d’apporter leurs créations et de les faire murir jusqu’à des solutions utilisables par les forces grâce à une gamme de produit complète (kit de développement et cloud dédié pour accompagner les développeurs, version Lab’ pour les évaluations par le ministère et systèmes déployé sur les réseaux classifiés).

Au forum Artemis, la DGA a présenté la démarche à près de 150 participants représentant plus de 90 partenaires innovants (PME, start-up et laboratoires de recherche), des industriels de la défense et les 3 partenaires industriels du projet dans sa première phase. Les témoignages de PME ayant participé à cette première phase aux côté des maîtres d’œuvres désormais en compétition pour la phase 2 ont permis de mettre en avant la démarche proposée par Artemis et qui permet de fédérer les solutions de traitement de la donnée au service du ministère des Armées.

La première phase de l’initiative Artemis a été notifiée par la DGA en novembre 2017 à la société Atos-Bull, à la société Capgemini et au groupement Thales – Sopra-Steria. Artemis vise à la mise en place d’un écosystème permettant aux innovateurs d’apporter leurs créations et de les faire murir jusqu’à des solutions utilisables par les forces grâce à une gamme de produit complète (kit de développement et cloud dédié pour accompagner les développeurs, version Lab’ pour les évaluations par le ministère et systèmes déployé sur les réseaux classifiés).

Dès mi-2019, le cloud Artemis permettra d’inviter des partenaires innovants pour tester l’intégration de leurs modules de traitement et applications. À partir du second semestre 2019, des versions Lab’ équiperont les sites du ministère des Armées pour effectuer des évaluations des nouveaux algorithmes sur des données réelles dont le contrôle sera assuré en toute sécurité. Une première version du système sera fournie fin 2019 et des déploiements pilotes suivront en 2020 à Brest, Rennes et en région parisienne puis sur l’ensemble des réseaux du ministère des Armées. Ces déploiements permettront de fournir aux forces les applications développées au contacts des opérationnels et en mode agile sur 6 domaines de travail issus de la cyber sécurité, de la santé, du renseignement et du MCO aéronautique.

A terme, l’écosystème Artemis a vocation à faire émerger des applications utilisant l’intelligence artificielle pour le traitement massif de données qui permettront au combattant de se concentrer sur les informations importantes afin de pouvoir prendre des décisions rapides et efficaces.

 

Source: Ministère des armées

Connexe: IFRI // Intelligence artificielle, vers une nouvelle révolution militaire?

 

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MMT est une initiative lancée et financée par la Direction générale de l’armement (DGA). Elle est animée par Dassault Aviation et Thales.

Dans le cadre de la définition du système de combat aérien futur (SCAF), le projet Man-Machine Teaming (MMT) explore la possibilité de développer un système aérien cognitif.

Avec MMT, repensons l’autonomie de la machine et son interaction avec l’Humain.

 

Source : Le Projet MMT - Présentation
 

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L01 - Assistant virtuel et smart cockpit

L’axe de développement technologique « Assistant Virtuel et Smart Cockpit » porte sur la conception d’un cockpit plus intelligent, intégrant un agent appelé Assistant Virtuel, qui permettra d’augmenter les capacités opérationnelles de l’ensemble équipages-systèmes.

Afin d’améliorer la performance et d’économiser les ressources mentales et physiques des équipages (pilotes de chasse ou opérateurs de drones), le smart cockpit (ou la smart station de contrôle de drone depuis le sol) exploré dans le projet MMT devra tout d’abord être capable de s’adapter en permanence à la situation dans son ensemble. Pour cela, il est nécessaire que le système ait une connaissance accrue des différents états des équipages (e.g. mentaux, physiques) ainsi que du contexte de la situation (e.g. SItuation TACtique rencontrée, manoeuvres enclenchées). Cette connaissance, couplée aux interactions des équipages, devra permettre de modifier l’environnement d’interaction afin de répondre aux besoins de la mission dans les meilleures conditions.

L’avion piloté ou le drone de combat, au centre de ce système de combat futur, seront dotés de fonctionnalités supplémentaires augmentant l’étendue de leurs capacités. Pour cela, une des pistes est d’intégrer un assistant virtuel qui interagira de façon simplifiée et naturelle avec l’équipage. Cet assistant virtuel pourra, par exemple, réaliser des opérations de bas niveau coûteuses en ressources cognitives et sans réelle plus-value opérationnelle pour permettre à l’équipage de se consacrer pleinement à la gestion tactique de la mission ou encore, d’accéder facilement et rapidement aux connaissance du système (e.g., requête libre en langage naturel) pour faciliter une meilleure construction par l’équipage de la conscience de la situation.

Ainsi, ce smart cockpit libèrera des ressources mentales et physiques chez les équipages tout en les assistant intelligemment, ceci afin d’optimiser la conduite générale de la mission.

 

Source: Le Projet MMT- Axes et Thématiques

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La DGA notifie 19 premiers projets de technologies d’intelligence artificielle pour l’aviation de combat du futur

Le ministère des Armées a notifié fin décembre le premier lot d’études du projet « Man Machine Teaming » (MMT) consacré à l’intelligence artificielle et l’aviation de chasse. Les 19 premiers projets viennent d’être sélectionnés par la DGA et les industriels, Dassault et Thales.

Sous la maîtrise d’œuvre industrielle de Dassault Aviation et Thales, le projet « Man Machine Teaming » (MMT) se penche sur les technologies d’intelligence artificielle pour l’aviation de combat du futur, en impliquant des laboratoires, PME innovantes et start-up. Lancé officiellement le 16 mars 2018 en présence de Florence Parly, ministre des Armées, et de Joël Barre, Délégué général pour l’armement, Man Machine Teaming dévoilera des nouveaux projets sélectionnés dès le printemps 2019.

Confié à Dassault Aviation et Thales, MMT prévoit qu’un quart de ses études seront confiées aux laboratoires, ETI-PME innovantes et start-up spécialisés dans l’intelligence artificielle, la robotique et les nouvelles interfaces hommes / machine. L’objectif est de faire émerger un écosystème industriel permettant aux innovations d’être détectées, évaluées et, à terme intégrées dans les développements des futurs avions de combat dès la rénovation à mi-vie du Rafale à l’horizon 2030.

En avril et mai 2018, les sujets d’études ont été sélectionnés par les armées, la DGA, Dassault et Thales. Ces sujets sont répartis en six thèmes principaux : assistant virtuel & cockpit intelligent, interactions homme-machine, gestion de mission, capteurs intelligents, services capteurs, soutien & maintenance robotisés.

250 propositions ont été envoyées par les candidats, démontrant ainsi le succès de l’opération MMT. 50 propositions ont été présélectionnées fin juin, et les fiches détaillées associées ont été remises par les candidats retenus mi-juillet.

Ces propositions ont été analysées par les industriels et la DGA, et ont donné lieu à un premier lot de 19 projets pour des durées allant de 6 à 18 mois de travaux. Ils impliqueront 8 ETI et PME, dont 4 start-up, ainsi que 10 laboratoires, issus de 6 régions françaises différentes.

 

Source : Vipress.net

Demande 

Il y a bien sûr des connexions entre le programme Artémis et le projet MMT: Si j’ai bien compris, l’un archive les données de l’autre.

Si quelqu’un trouve des informations sur les liens entre l’initiative JEDI et le Projet MMT, merci de les relayer ici.

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La transition numérique estonienne : leçons et opportunités

Il y a un peu plus d’un an, le 4 juillet 2017, devant l’Assemblée Nationale, le Premier ministre Édouard Philippe déclarait : « Fixons-nous un objectif simple : avoir des services publics numériques de même qualité que ceux du secteur marchand (…) J’étais, avec un certain nombre de membres du Gouvernement, en Estonie la semaine dernière, eux l’ont fait ». La référence à l’Estonie, ancienne république soviétique d’1,3 million d’habitants a, à première vue, de quoi surprendre. Pourtant, alors que la transition numérique des États peut facilement se transformer en gabegie administrative, l’Estonie est effectivement parvenue à développer un modèle de e-gouvernement aujourd’hui éprouvé.

Très tôt après l’effondrement du bloc soviétique, les pouvoirs publics estoniens ont souhaité acquérir un avantage comparatif par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Ce fut chose faite au moyen de politiques publiques volontaristes menées de concert par le politique, l’administration et la société civile.

Ce consensus autour des bienfaits du numérique a favorisé l’émergence d’un État plateforme ouvert aux différents acteurs économiques et soucieux d’assurer tant l’autonomie de la volonté et les libertés des individus que l’efficacité de son administration. Au-delà même des économies réalisées par la numérisation de 99% des services publics – de l’ordre de 2% du PIB – le modèle estonien permet une amélioration réelle du service rendu à l’usager. Grâce aux cartes d’identité électronique, estoniens comme résidents peuvent accéder à leurs ordonnances médicales, utiliser la signature électronique, enregistrer leur société en 18 minutes, ou encore voter en ligne. Enfin, la mise en place d’un système d’échanges d’informations décentralisé, le X-Road, permet aux individus de contrôler l’utilisation de leurs données sans pour autant obérer l’action publique.

Mais la transition numérique estonienne ne s’arrête pas là. L’Estonie fait encore figure de pays pionnier lorsqu’elle met en place des programmes novateurs qui prolongent l’État plateforme et visent à répondre aux défis posés par la révolution numérique.

Ainsi, depuis la mise en place en 2014 de son programme « e-résident » qui confère l’accès à la plupart des e-services estoniens depuis l’étranger, l’Estonie se plait à se présenter comme une « nation digitale » dans un « État sans frontière ». Afin d’assurer la continuité et la souveraineté numériques d’un État 2.0, l’administration promeut l’utilisation de la blockchain dans les registres publics et le Gouvernement veut développer des ambassades de données aux quatre coins du monde. Dernièrement, c’est par sa volonté de développer l’ « estcoin » sur le modèle des crypto-actifs et des Initial coin offerings que l’Estonie s’est illustrée.

En outre, les pouvoirs publics estoniens mettent en place des régulations innovantes et flexibles facilitant la vie des entrepreneurs et catalysant les opportunités liées au numérique sur son territoire.

Face à l’émergence de l’économie collaborative par exemple, au lieu de restreindre voire d’interdire l’accès aux plateformes, l’administration estonienne a été la première à conclure avec celles-ci des accords ayant pour objet la transmission des données relatives aux revenus des particuliers. Autre illustration, dans le domaine de l’intelligence artificielle où une réflexion mûrit sur l’octroi de la personnalité juridique aux robots.

La réussite du modèle de e-gouvernement estonien est patente. Non seulement cet État balte peut se targuer d’être une silicon valley européenne avec un écosystème de start-ups des plus attractif, mais il se positionne aussi comme expert, initiateur de normes sur les scènes européenne et internationale comme l’ont démontré la Présidence estonienne du Conseil de l’Union européenne ou la rédaction du « Manuel de Tallinn » qui propose une application du droit international aux cyber-conflits. L’Estonie s’affiche ainsi sans rougir aux côtés des régimes démocratiques à la pointe en matière de numérique tels que les pays scandinaves, Israël, ou encore la Corée du Sud.

Aujourd’hui, l’exportation du modèle et du savoir-faire estoniens bat son plein et les visites de Gouvernements en Estonie se multiplient. La France ne fait pas exception à la règle et la majorité actuelle entend pleinement s’inspirer de cette réussite. Un accord renforçant la coopération dans le numérique entre les deux États a d’ailleurs été signé le 19 mars 2018. Gageons dès lors que le modèle estonien permette de mettre en marche la transition numérique de l’État français !

Source : Institut Sapiens

Connexité: Site de Jonathan Rigotier // Comment fonctionne X-Road le système qui fait toute la différence en Estonie ?

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Et si vous deveniez e-résident ?

l’instar de l’Australie qui a créé une e-ambassade en Estonie, savez-vous que vous pouvez vous-même devenir e-résident Estonien ? Mais tout d’abord voyons ce qu’est l’e-résidence estonienne ?

L’Estonie est un des pays pionniers à la pointe du numérique. Rappelons que les créateurs de Skype sont originaires de ce pays membre de l’Union européenne, féru de technologie.

Le pays a donné la possibilité fin 2014 aux habitants du monde entier de devenir e-résident et d’obtenir une carte d’identité électronique via internet. Ainsi, tout particulier ou entreprise peut dans un premier temps, en s’inscrivant sur le site e-estonia, devenir e-résident.

Comment procéder ?

Tout d’abord, rendez-vous sur le site officiel et choisir «  First e-residency application ».

Il vous sera alors demandé de remplir soigneusement un formulaire de candidature en fournissant l’ensemble des documents demandés : papiers d’identité de votre pays de résidence, photo d’identité, …

N’oubliez pas d’indiquer le pays dans lequel vous voulez retirer votre carte d’e-résident. Vous avez la possibilité de la récupérer dans chaque Ambassade estonienne. Ainsi, à Paris, l’ambassade se situe rue de la Baume, dans le 8ème arrondissement.

Un montant de 100 euros vous sera réclamé avant de valider votre demande.

Pourquoi devenir e-résident estonien ?

Si vous êtes travailleurs en freelance ou développeurs  et que vous souhaitez vendre vos services à des entreprises internationales, devenir e-résident estonien vous facilitera la tâche et vous permettra de gérer votre activité partout dans le monde : banque en ligne, signature électronique, impôts et taxes à régler sur Internet...

Attention toutefois, même s’il est simple de créer une société en Estonie, il vous faudra tout de même une adresse postale dans le pays et vous n’échapperez pas aux impôts, qui restent tout de même assez bas.

Source : Le Petit Journal

Connexité: France 24 // Devenir e-resident : comment la nationalité numérique fait rayonner l'Estonie

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  • 4 weeks later...

La Belgique lance son "projet Artémis":smile::

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Lancement de la coalition AI 4 Belgium

Ce 18 mars, les ministres de l'Agenda Digital Alexander De Croo et Phillipe De Backer lançaient offciellement la coalition AI 4 Belgium.

L'ambition de cette coalition: mettre l'IA au coeur des priorités du prochain gouvernement. C'est pourquoi la coalition a d'ores et déjà rassemblé une quarantaine d'experts afin d'établir un guide de 48 recommandations présentées à l'occasion du lancement officiel de la coalition. Un agenda d'activités et de rencontres est également en préparation.

L'INFOPOLE, au travers de sa mission de clustering et de son programme "Innovation numérique" et en collaboration avec le Réseau IA, soutiendra avec enthousiasme les initiatives de la coalition AI 4 Belgium et sera partie prenante des activités de soutien à l'innovation et au développement business de la communauté IA.

Les objectifs de la coalition AI 4 Belgium

Soutien politique en matière d'éthique, de réglementation, de compétences et de compétences

- Fournir une cartographie de l'IA belge

- Co-animer la communauté belge d'IA

- Recueillir des fonds de l'UE et connecter les écosystèmes de l'UE

- Proposer des actions concrètes pour la formation en IA

- Contribuer à l'adoption des technologies d'intelligence artificielle par l'industrie

- Faire émerger de nouveaux produits et services basés sur les technologies d'intelligence artificielle

Les recommandations de la coalition

Redéfinir un pacte pour l'éducation

-Mettre en place un programme universel de développement des compétences

-Préparer nos enfants pour le futur

Développer une stratégie de données responsable

-Assurer la confiance

-Partager des données de manière responsable et proactive

Soutenir l'adoption de l'IA dans le secteur privé

-Mettre en place des ‘AI Lighthouses'

-Réunir la communauté

-Faciliter le financement

Innover et diffuser

-Faire de la Belgique le laboratoire IA de l'Europe

-Développer et attirer des talents de première classe en IA et données

-Former des leaders IA belges et européens

Améliorer les services publics et stimuler l'écosystème

 

 

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L’IA belge nécessite un pacte pour l’éducation et un milliard d’euros

Les pouvoirs publics et le monde de l’entreprise ont présenté lundi à Bruxelles un plan « IA » destiné à mieux préparer la Belgique à l’intelligence artificielle. Il passera par un « nouveau pacte pour l’éducation » et un investissement d’au moins un milliard d’euros d’ici 2030. « Nous n’avons actuellement ni la masse critique ni les outils nécessaires pour soutenir la transition » vers l’intelligence artificielle, constatent les experts réunis dans « AI4Belgium Coalition ». Ce hub a été placé sous l’égide de la fédération des entreprises technologiques Agoria. Il associe l’administration fédérale et les trois hubs régionaux (The Beacon pour la Flandre, Digityser pour Bruxelles et le Réseau IA pour la Wallonie), dans le cadre d’un projet des ministres Alexander De Croo et Philippe De Backer (agenda numérique).

« Nos écoles ne préparent pas les prochaines générations pour le XXIe siècle. C’est la raison pour laquelle nous proposons un nouveau pacte pour l’éducation, un programme universel de développement des compétences pour les adultes et davantage de compétences numériques – et humaines – pour nos jeunes », selon les experts. On retrouve parmi eux des personnalités comme Marc Raisière, CEO de Belfius, Hans D’Hondt, président du SPF Finances, ou Pieter De Leenheer, CEO de Collibra, première start-up belge des nouvelles technologies à avoir levé 100 millions de dollars.

Une enquête d’Ipsos et du SPF Economie montre que trois Belges sur quatre sont favorables aux nouvelles technologies, mais que la majorité de la population en sait peu à ce sujet et craint parfois des conséquences négatives sur la protection de la vie privée, le travail et l’égalité. La confiance étant une pierre angulaire du développement de l’IA, les experts réclament un cadre juridique solide et actualisé, des principes éthiques et une plus grande transparence, notamment pour le partage des données.

Ils proposent aussi de démystifier l’IA auprès des entreprises – les PME en particulier – via des programmes de formation, des événements d’envergure, des projets sociaux, etc. « Nous proposons de faire de la Belgique le laboratoire d’IA de l’Europe, par le biais de ‘sandboxes’ (logiciels-tests) et de soutenir la croissance des sociétés par le biais d’un fonds d’investissement ».

.En facilitant la collaboration entre les parties prenantes et en mettant l’accent sur la santé et les sciences de la vie, les experts de la coalition IA4Belgium poussent aussi à l’audace: « cela nécessitera un investissement d’au moins un milliard d’euros d’ici 2030 », disent-ils. Un institut de recherche multidisciplinaire devrait aussi être créé. Agoria estime que la numérisation et l’IA pourront créer 860.000 emplois d’ici 2030.

Connexités:

- Site de présentation de l'AI4 Belgium

- PDF "Perception Intelligence Artificielle

Naturellement, comme la France, la Belgique a du chemin à faire avant d'atteindre le niveau de l'Estonie, le "Poumon numérique" de l'UE.

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Il y a 4 heures, Lame a dit :

La Belgique lance son "projet Artémis":smile::

 

 

Connexités:

- Site de présentation de l'AI4 Belgium

- PDF "Perception Intelligence Artificielle

Naturellement, comme la France, la Belgique a du chemin à faire avant d'atteindre le niveau de l'Estonie, le "Poumon numérique" de l'UE.

à l' échelle de l'Europe, l'Estonie ce n'est qu'une alvéole pulmonaire ... Alvéole de surcroit sous respiration artificielle de fait de subventions européennes... facile quand on a une population homogène de 1,3 millions d'habitants - l'équivalent de la métropole Lyonnaise et  un tas de gentilles subventions de l'UE qui te tombent dessus.

Après les poumons hyperventilés ça prend aussi un tas de virus et de crobes venus de l'Est et le risque est de faire une grosse pneumonie qui te paralyse et te met HS.

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il y a 13 minutes, Lezard-vert a dit :

à l' échelle de l'Europe, l'Estonie ce n'est qu'une alvéole pulmonaire ... Alvéole de surcroit sous respiration artificielle de fait de subventions européennes... facile quand on a une population homogène de 1,3 millions d'habitants - l'équivalent de la métropole Lyonnaise et  un tas de gentilles subventions de l'UE qui te tombent dessus.

Après les poumons hyperventilés ça prend aussi un tas de virus et de crobes venus de l'Est et le risque est de faire une grosse pneumonie qui te paralyse et te met HS.

En tant que Français, j'agrée à l'idée que l'Estonie n'est pas un pays parfait qui a tout réussi mieux que les autres. Après tout, c'est la Norvège et pas l'Estonie qui en tête du classement de l'IDHI. Pour ce qui est de la démocratie, la Suisse fait beaucoup mieux. Etait-ce mon propos d'ailleurs? Que chacun relise mon précédent message avant de tirer des conclusions hâtives.

Ceci dit, l'Estonie a fait de gros effort pour développer la gouvernance et l'économique numériques et elle n'a pas bénéficié de subventions européennes spécifiques pour cela. Elle s'est simplement mieux débrouillé que les autres en matière numérique. En matière de digitalisation, elle est donc certainement plus exemplaire que la France qui n'est pas pour autant un pays aussi arriéré que ne le prétendent certains...dont beaucoup de Français. Outre le fait que la France est mieux doté qu'il n'y parait, elle s'abstient désormais de verser dans les effets de mode comme elle l'a fait avec la combinaison FELIN.

Néanmoins, pour illustrer la performance de l'Estonie, ce pays minuscule est bien mieux placé que la France sur le marché numérique africain:

- Pourquoi l'Estonie, reine européenne du numérique, se fait de nouveaux amis en Afrique

- Et si, pour l’Afrique, la véritable école du développement était l’Estonie, ce petit pays où naissent les licornes ?

- L'Estonie au secours du numérique béninois

Autant dire que la Russie serait certainement très contente si l'Estonie intégrait, d'une façon ou d'une autre, l'Union Economique EurAsiatique et l'OTSC.

Et une preuve de plus qu'il y a des leçons à tirer de l'étranger ... même s'il ne faut pas copier bêtement.

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  • 1 year later...
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Hexa-X: l'Union européenne lance son projet sur la 6G

Pilotée par le finlandais Nokia, il s'agit de la première initiative officielle de recherche de la Commission européenne sur la 6G, la prochaine norme pour la téléphonie mobile.

Alors que les réseaux 5G commencent à devenir une réalité commerciale dans de nombreux pays d'Europe dont la France, l'UE commence ses travaux sur la norme qui lui succédera, la 6G.

Et cette fois, le Vieux continent n'entend pas partir en retard, ni dépendre de géants étrangers des télécoms (traduction: Huawei). Le programme Hexa-X dont le financement a été voté et qui constitue la première initiative officielle de recherche de la Commission européenne sur la 6G sera ainsi pilotée par le finlandais Nokia (qui rappelons-le a avalé le français Alcatel-Lucent) accompagné d'un consortium de partenaires européens comme Atos, le CEA, Intel ou encore Orange. Il sera officiellement lancé le 1er janvier prochain.

Pour le moment, il s'agit d'identifier "cas pratiques et scénarios 6G uniques, le développement de technologies 6G fondamentales et la définition d'une nouvelle architecture pour une matrice intelligente qui intègre les activateurs technologiques 6G essentiels", selon un communiqué de l'équipementier.

Un lancement en 2028/2030

Pour le moment donc, la spécificité de cette 6G reste assez opaque.

Alors que la 5G n'en est qu'à ses débuts, n'est-il pas trop tôt pour plancher sur son successeur? Pour les équipementiers, la réponse est clairement non. Et de rappeler qu'il faut généralement environ 10 ans entre le début de la recherche et la commercialisation d'une nouvelle génération de technologie de communication.

Outre ce programme européen, certains pays ont lancé leurs propres initiatives comme la Finlande avec le programme 6Genesis financé par l'Académie Finlandaise et mené par l'Université d'Oulu, et Horizon Europe Smart Networks and Services, "qui vise à assurer le leadership européen dans le développement et le déploiement des technologies et services de réseau nouvelle génération tout en accélérant la numérisation de l'industrie européenne".

Hologrammes volumétriques

Ailleurs dans le monde, les travaux sont également bien entamés. En Corée du Sud, Samsung vient de publier un livre blanc sur la question et table sur une commercialisation entre 2028 et 2030.

Le géant évoque des scénarios précis d'usage comme la réalité étendue qui combine VR, AR et réalité mixte ou l'hologramme volumétrique mobile le tout avec une vitesse théorique de 1000 Gb/s, soit 50 fois le débit de la 5G et une latence encore réduite (inférieure à 100 microsecondes).

Mais également la mise en place de réseaux plus résilients et plus sobres en terme de consommation énergétique avec l'utilisation de fréquences dans la bande des térahertz (THz).

La Chine de son côté a annoncé la mise en orbite du tout premier satellite expérimental 6G au monde. Cette fois, l'empire du Milieu promet des débits 100 fois plus rapides qu'avec la 5G mais il s'agira surtout de vérifier l'intérêt d'une 6G pour les transmissions d'images depuis l'espace.

 

Source: BFMTV

A lire sur ZDnet // L'UE ne veut pas laisser l'internet satellitaire à Starlink

A lire sur What is 6G // Early Predictions on What Lies Beyond 6G Technology: 7G and 8G

 

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