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SPATIAL MILITAIRE France et Europe ( actualités )


Bechar06
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FIL ACTUALITES  ( tandis que LE FIL :   Guerre non-conventionnelle  > Militarisation de l'espace  > La FRANCE devint une puissance spatiale: étapes symboliques ...   retrace    l'HISTOIRE )

....

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/spatial-militaire-la-france-passerait-elle-a-l-offensive-819012.html   Extraits significatifs !

Cet article est le prélude à une conférence le 14 juin  avec le Commandement interarmées de l’Espace  / France. Thème  "Spatial militaire, quelle doctrine pour la France".  Et cet article nous apprend que "D'ici au 14 juillet, Emmanuel Macron va livrer dans un discours, qui doit faire date, la nouvelle stratégie spatiale de la France"    EM : "je veux que nous définissions, au cours de la prochaine année [ 18-19 ] une stratégie spatiale de défense"

"D'une façon générale, cette nouvelle stratégie est censée "dessiner une ambition pour nos forces armées à l'horizon 2040 avec des jalons très clairs et très cadrés de cette montée en puissance qui est proposée au président de la République"                    "Vers une stratégie offensive ?  ... question brûlante : la France va-t-elle changer de doctrine dans l'espace ?"

"Dans le domaine spatial, la France a découvert au fil de la montée en puissance de l'arsenalisation de l'espace des trous dans sa raquette. Et de très sérieux !"

Exemples:  "Le président du CNES, Jean-Yves Le Gall, a rappelé en avril 2018 à l'Assemblée nationale qu'on "ne sait pas se protéger d'un satellite étranger qui viendrait fureter à proximité des nôtres". La France est aussi relativement démunie dans l'observation de l'orbite géostationnaire"

"Pour autant, en dépit de ses ­lacunes, [ La France ] elle reste une nation leader dans le domaine spatial derrière les États-Unis, la Russie et la Chine. La France dispose de nombreuses compétences dans les armes à effet dirigé (laser pour aveugler, micro-onde pour brouiller). Donc rien d'impossible pour elle"  .... "il lui faut "des moyens d'action vers l'espace depuis le sol (laser, brouilleurs, micro-onde)"

"Quelles armes du futur pour la France ? Le travail du ministère des Armées a permis de creuser les menaces et d'identifier les capacités pour y répondre aussi bien sur les segments sol et spatial mais aussi sur les liaisons de données entre le sol et l'espace, et dans la partie logicielle....Ainsi, le ministère a priorisé les menaces pour répondre aux plus graves et aux plus probables. "C'est sur ces menaces-là que le ministère portera un effort particulier"  "

"l'innovation est clairement la clé des succès futurs de la France : armes à effet dirigé, intelligence artificielle à bord des satellites, développement de radar basse fréquence longue portée pour la surveillance de l'espace (Thales), miniaturisation des charges utiles des satellites d'observation (Thales et Airbus), imagerie hyperspectrale (ONERA), ballons stratosphériques (Thales)... À Emmanuel Macron d' y mettre les moyens... ou pas."

DISCUSSION ?  avant  le discours du PR d'ici le 14/07/2019 ? 

Base ? pour des programmes d' EUROPE de la DÉFENSE ? 

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http://www.opex360.com/2019/06/10/la-france-songe-a-se-doter-dune-arme-antisatellite-basee-sur-la-technologie-dite-doptique-adaptative/

volet « plus offensif »: " "nous ne nous interdisons pas d’avoir une stratégie plus offensive", avait en effet affirmé Mme Parly"  avec "protéger ses satellites des engins dits manoeuvrants"

"pas question pour la France de développer une arme « cinétique » comme l’a récemment fait l’Inde"

"d’autres moyens existent : cyberattaques, laser, armes à micro-ondes, objets manoeuvrants, etc"

"L'Onera ... bénéficie d’une expérience significative des armes antisatellites à énergie dirigée, en particulier celles utilisant des lasers"  "des essais grandeur nature de neutralisation de satellites en fin contractuelle de vie opérationnelle, ont ainsi été menés : de précieuses données ont été recueillies, notamment sur les niveaux d’énergie nécessaires."

"un projet d’arme anti-satellite est actuellement envisagé   ... on pourrait endommager les panneaux solaires d’un satellite ennemi, ou pénétrer par ses fenêtres optiques et l’éblouir "

"une telle étude a été lancée il y a 4 ans"

 

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Facilement ré-utilisable pour des missions Aller - séjour-en-Orbite - Retour ... à vocation civile, mais aussi militaire ( nos satellites militaires français et européens actuellement "sans espoir de visites" )

Alors Une Navette à la dimension de l'EUROPE ?   Mais sans pilote puisque l'Europe y renonce encore ...!  OUI  Cf. Le SPACE RIDER de Thalès, DASSAULT ( tiens tiens  ... ) et autres européens avec un lanceurs souple: le VEGA C 

Retour sur une annonce négligée ?   https://www.usinenouvelle.com/article/thales-alenia-space-monte-a-bord-de-space-rider-la-navette-reutilisable-de-l-esa.N621793

Suivi ici :  Engins spatiaux, Espace...  Intermediate eXperimental Vehicle, Space Rider (et successeurs)

Mais à surveiller : ses applications militaires ! 

Rappels:        Space Rider pourra être utilisé six fois

une plate-forme orbitale autonome pouvant rester jusqu'à deux mois en orbite avant de regagner la terre

Cette navette "sera utilisée pour transporter une variété de charges utiles sur différentes altitudes et inclinaisons en orbite basse"

un accès aller-retour routinier à l'orbite basse, et ce de manière indépendante

en vue d'un premier vol en 2021

pour transporter une variété de charges utiles sur différentes altitudes et inclinaisons en orbite basse et pourra également réaliser des missions à destination de la Station spatiale internationale (ISS) mais sans s'y amarrer

disposer d'une soute d'un plus grand volume que celle de l'IXV. Dans sa configuration standardisée, « le véhicule pourra transporter quelque 800 kilogrammes de charges utiles et les rapporter au sol »

CAR : "Enfin, bien que l'utilisation d'un bras robotique ait été étudiée, cela « ne figure pas aujourd'hui dans le cahier des charges du véhicule ». C'est bien dommage car une des tâches du véhicule sera la surveillance de satellites. Néanmoins, cette « question reste ouverte », au cas où le Space Rider évoluerait vers du service en orbite."

"Plus tard, cependant, il n'est pas exclu, notamment pour des missions de maintenance et de ravitaillement voire de lancement de satellite et de désorbitation, qu'Arianespace et l'ESA financent une version du véhicule muni d'un bras"

Quelques innovations et différences  [ par rapport à l'IXV ] sont à signaler. D'abord, le véhicule est « conçu pour voler dans l'espace pendant au moins deux mois, ce qui n'a pas été le cas pour l'IXV, qui a certes fait un vol dans l'espace mais de seulement quelques dizaines de minutes ». Il aura donc besoin d'une source d'énergie qui sera fournie par des « panneaux solaires et des batteries rechargeables » et aussi « d'un système de contrôle d'attitude ». Autre différence, il sera équipé d'une soute capable de « transporter de 500 à 1.000 kg de charge utile ».

Autre particularité par rapport à l'IXV, le Space Rider sera capable d'un atterrissage de précision qu'il fera sur une piste, « à l'aide d'un parafoil [semblable à l'aile d'un parapente, NDLR], c'est-à-dire un parachute pilotable qui permet de réduire considérablement l'étendue du site d'atterrissage par rapport à un parachute classique »

Il décollera depuis le Centre spatial guyanais à Kourou et se posera sur un site européen qui n'a pas encore été choisi, mais vraisemblablement la base aérienne d'Istres, en France

Seul article de A&C : "« La mission Space Rider représente pour l’Europe une avancée majeure dans la feuille de route de notre véhicule de rentrée atmosphérique », a déclaré Donato Amoroso, le PDG de Thales Alenia Space Italie. « Le véhicule sera réutilisable, ouvrant la voie à des applications de plus en plus exigeantes, incluant des étages réutilisables, des vols point à point, des avions spatiaux et même du tourisme spatial »" https://www.air-cosmos.com/article/feu-vert-pour-le-space-rider-3474    01/12/2017

Dassault / Trappier  a parlé le 04/06/2019 du SPACE RIDER  ... en préliminaires du PAS / Le Bourget 2019 ( fil avionneur Dassault ) 

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https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/sur-le-scaf-il-n-y-a-pas-de-point-bloquant-joel-barre-delegue-general-pour-l-armement-819490.html

                   

Citation

"En attendant la parole présidentielle sur le spatial militaire, avez-vous déjà réfléchi au post-CSO ?
Effectivement, même si le premier satellite CSO est en orbite depuis seulement quelques mois (et les premières images que le système fournit sont exceptionnelles), nous nous attelons déjà à la préparation de la prochaine génération de satellite. Le dossier sera présenté début juin à Florence Parly. Nous prévoyons de lancer d'ici la fin de l'année 2019 les premiers travaux de préparation avec les industriels associés.

Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space vont-ils collaborer ou proposer des solutions différentes ?
La question de l'organisation industrielle est en effet cruciale. Mais la balle est largement dans leur camp, et nous verrons quelles sont leurs propositions.

Pourquoi ne pas fusionner ces deux entreprises qui se livrent une guerre féroce à l'export et se disputent les PEA ?
C'est d'abord une question à poser aux entreprises concernées ! Cette idée est ancienne, et croyez-moi ce n'est pas un dossier simple, sans quoi il aurait été résolu depuis longtemps. Il est certain que la situation de compétition entre Airbus et Thales peut être pénalisante pour ces deux entreprises à l'export. Quant au plan strictement national, nous veillons à ne pas dupliquer les investissements publics entre les deux sociétés, tout en maintenant les compétences critiques pour notre souveraineté. En matière de plateformes satellitaires et de technologies de télécommunication et optiques de haute précision, nous avons la chance d'avoir en France des équipes industrielles de classe mondiale. Il faut s'en féliciter.

Une solution consistant à confier l'observation à Thales, les télécoms à Airbus aurait-elle du sens ?
Encore une fois, les choses ne sont pas aussi simples. Dans l'équation que vous décrivez, il ne faut pas oublier la dimension très fortement européenne de notre industrie satellitaire : occulter cette question, c'est renoncer à dessiner des solutions crédibles.

Dans le domaine des lanceurs, quelle est la priorité pour le ministère des Armées ?
Notre premier besoin est celui de l'autonomie d'accès à l'espace, qui passe par un lanceur Ariane. C'est pourquoi il faut remplacer Ariane 5 par Ariane 6, dont la compétitivité accrue permettra à la France de garder son rang dans la compétition qui fait rage sur le marché commercial. Il faut faire Ariane 6 et au plus vite" 

"Nous avons besoin, nous Défense, d'une Ariane 6 qui tienne ses objectifs et sommes prêts à lancer CSO 3 sur Ariane 6."

 

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A propos du Planeur hypersonique V-MAX, il passerait par l'espace , projet de la DGA 

http://www.opex360.com/2019/03/01/la-direction-generale-de-larmement-precise-son-projet-de-planeur-hypersonique/

A suivre lui et ses concurrents par là :     Dissuasion nucléaire    [FRANCE] Programme planeur hypersonique

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En référence au post de @P4  dans le fil :     Aviation civile et Espace >> Engins spatiaux, Espace... >> France et ses projets dans l'espace... 

http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rap-info/i1574.pdf          "en conclusion des travaux d’une mission d’information (1) sur le secteur spatial de défense"   sur 181 pages, 15 janvier 2019 

Extrait de qq. titres de § clefs  ( dualité bien soulignée par @P4   ):   

Des acquis ... 

NOTRE PUISSANCE SPATIALE EST À LA FOIS PLUS CRUCIALE ET PLUS CONTESTÉE QUE JAMAIS     

LA FRANCE A DÉVELOPPÉ DES CAPACITÉS SPATIALES DE DÉFENSE ET UNE BASE INDUSTRIELLE ET TECHNOLOGIQUE COMPLÈTES, CRÉDIBLES ET PERFORMANTES

DES CAPACITÉS SPATIALES MILITAIRES DE HAUT NIVEAU, QUI EXPLOITENT AU MIEUX LA DUALITÉ DU SECTEUR SPATIAL

des capacités spatiales militaires de pointe +  synergies résultant de la dualité des technologies spatiales

UNE BASE INDUSTRIELLE ET TECHNOLOGIQUE EFFICIENTE

Qui permettent des Ambitions renouvelées

POUR UNE STRATÉGIE DE DÉFENSE SPATIALE AMBITIEUSE, COMPLÈTE ET CRÉDIBLE  >> Instituer une mission de « défense spatiale » à part entière  ET Établir une doctrine ambitieuse de défense des intérêts français dans l’espace exo-atmosphérique

POUR UNE PROGRAMMATION D’INVESTISSEMENTS CAPACITAIRES >>Une priorité : investir dans le renouvellement de nos capacités de surveillance de l’espace  ET Une nécessité : investir dans des capacités nouvelles d’action dans l’espace, au moins à titre de démonstration ( lasers de haute intensité, démonstrateurs de technologies de rupture [ constellations de satellites, véhicules spatiaux manœuvrants : Space Start, Space Tug et Space Rider, pseudo-satellites, lanceurs « réactifs »

« INCARNATION ORGANIQUE » >> Vers une « armée de l’air et de l’espace » ?

ADOSSER LA DÉFENSE SPATIALE À UNE POLITIQUE INDUSTRIELLE ET SCIENTIFIQUE AFFERMIE.... 

Modifié par Bechar06
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"Les principales puissance militaires mondiales tel que la Chine, la Russie et les États-Unis travaillent au développement d'armes hypersoniques (Vitesse supérieures à mach 5).

Deux catégories principales d'armes sont envisagées. Les missiles de croisière aérobie évoluant dans l'atmosphère et les planeurs hypersoniques. Ces derniers sont propulsés vers l'espace par une fusée puis terminent leur trajectoire par une phase non propulsée en s'appuyant sur la vitesse accumulée lors de leur vol en dehors de l'atmosphère.

La France a déjà annoncé son ambition de développer un missile de croisière hypersonique pour remplacer l'ASMPA.

Un programme de démonstrateur de planeur hypersonique a également été lancé."

https://www.air-cosmos.com/article/bourget-2019-un-partenariat-entre-northrop-grumman-et-raytheon-pour-un-projet-de-missile-hypersonique-10402

"Un booster à statoréacteur de Northrop Grumman pourra être intégré sur le projet de missile hypersonique aérobie de Raytheon."

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  • 4 weeks later...

http://www.opex360.com/2019/07/13/le-president-macron-confirme-que-larmee-de-lair-va-changer-de-nom-aura-la-charge-des-operations-spatiales/

Citation :  "« La nouvelle doctrine spatiale militaire qui m’a été proposée par la ministre [des Armées, Florence Parly] et que j’ai approuvé, permettra d’assurer notre défense de l’espace et par l’espace. Nous renforcerons notre connaissance de la situation spatiale, nous protégerons mieux nos satellites, y compris de manière active. Et pour donner corps à cette doctrine, pour assurer le développement et le renforcement de nos capacités spatiales, un grand commandement de l’espace sera créé au sein de l’armée de l’Air. Celle-ci deviendra à terme l’armée de l’Air et de l’Espace. De nouveaux investissements indispensables seront décidés », a ainsi affirmé le président Macron.

cette stratégie spatiale française allait avoir un « volet plus offensif«

déjà responsable de la surveillance de l’espace, via son centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux [COSMOS], l’armée de l’Air va donc être conforté dans ses missions « spatiales », comme le souhaitait son chef d’état-major.

"Voici un chiffre à retenir : deux tiers des militaires des armées spécialistes de l’espace sont des aviateurs, alors que nous sommes presque devenus, en volume d’effectifs, presque la plus petite des armées », avait expliqué le général Lavigne

Pour rappel, l’organisation actuelle des opérations spatiales militaires repose sur un « Commandement interarmées de l’espace » [CIE, commandé par un officier général « air »], lequel s’appuie sur quatre bureaux [politique spatiale et coopérations, préparation de l’avenir, emploi et coordination et maîtrise de l’environnement spatial] ainsi que sur 6 sections [observation, écoute, surveillance de l’espace, alerte, télécommunications et navigation-positionnement-datation] et un centre d’opérations « espace ».  "

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il y a 4 minutes, Bechar06 a dit :

http://www.opex360.com/2019/07/13/le-president-macron-confirme-que-larmee-de-lair-va-changer-de-nom-aura-la-charge-des-operations-spatiales/

Citation :  "« La nouvelle doctrine spatiale militaire qui m’a été proposée par la ministre [des Armées, Florence Parly] et que j’ai approuvé, permettra d’assurer notre défense de l’espace et par l’espace. Nous renforcerons notre connaissance de la situation spatiale, nous protégerons mieux nos satellites, y compris de manière active. Et pour donner corps à cette doctrine, pour assurer le développement et le renforcement de nos capacités spatiales, un grand commandement de l’espace sera créé au sein de l’armée de l’Air. Celle-ci deviendra à terme l’armée de l’Air et de l’Espace. De nouveaux investissements indispensables seront décidés », a ainsi affirmé le président Macron.

cette stratégie spatiale française allait avoir un « volet plus offensif«

déjà responsable de la surveillance de l’espace, via son centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux [COSMOS], l’armée de l’Air va donc être conforté dans ses missions « spatiales », comme le souhaitait son chef d’état-major.

"Voici un chiffre à retenir : deux tiers des militaires des armées spécialistes de l’espace sont des aviateurs, alors que nous sommes presque devenus, en volume d’effectifs, presque la plus petite des armées », avait expliqué le général Lavigne

Pour rappel, l’organisation actuelle des opérations spatiales militaires repose sur un « Commandement interarmées de l’espace » [CIE, commandé par un officier général « air »], lequel s’appuie sur quatre bureaux [politique spatiale et coopérations, préparation de l’avenir, emploi et coordination et maîtrise de l’environnement spatial] ainsi que sur 6 sections [observation, écoute, surveillance de l’espace, alerte, télécommunications et navigation-positionnement-datation] et un centre d’opérations « espace ».  "

Finalement l'AdA prend la même direction que l'armée de l'air chinoise, à savoir c'est l'armée de l'air qui devrait s'occuper de l'espace également et de ne pas dissocier le ciel et l'espace.

Il y a des avantages et des inconvénients à cela, mais à court moyen terme c'est une démarche pragmatique et économe.

Henri K.

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Pour l'instant la nouvelle doctrine spatiale c'est beaucoup de paroles et pas beaucoup d'investissements, la vraie nouvelle c'est le regroupement des entités espace du ministère à Toulouse:

http://www.leparisien.fr/politique/florence-parly-l-armee-europeenne-c-est-l-ambition-13-07-2019-8116170.php

Citation

Nos moyens spatiaux sont importants, mais disséminés dans les armées. L'objectif est de regrouper tout le monde à Toulouse pour conduire nos capacités spatiales où nous pourrons développer nos capacités de pilotage des satellites. Le spatial est une priorité, nous avons besoin d'être plus efficaces

 

Modifié par hadriel
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il y a 6 minutes, hadriel a dit :

Pour l'instant la nouvelle doctrine spatial c'est beaucoup de paroles et pas beaucoup d'investissements, la vraie nouvelle c'est le regroupement des entités espace du ministère à Toulouse:

http://www.leparisien.fr/politique/florence-parly-l-armee-europeenne-c-est-l-ambition-13-07-2019-8116170.php

 

Quand l'argent ne coule pas à flot, la première chose qu'on fait en industrie avant d'engager un important investissement est de faire son inventaire, voir ce que l'on a dans les cartons, et voir comment on peut réutiliser au maximum des choses existantes au lieu de tout rejeter ou tout recréer "from scratch".

Ce n'est qu'après cette étape que le scope sera défini, et une enveloppe sera étudiée et soumise à l'approbation.

Pour moi ce n'est pas une démarche lente, mais pragmatique.

Henri K.

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il y a 32 minutes, Henri K. a dit :

voir ce que l'on a dans les cartons,

A mon avis Eric Trappier doit être très content, lui qui a proposé le mini lanceur de satellite sur base Rafale ou , à plusieurs reprises, interrogé sur la possibilité que les jets de demain aillent aussi dans l'espace.

Créer un commandement de l'espace, c'est aussi inventer un nouveau destinataire pour une ligne de budget.

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Il y a 2 heures, BPCs a dit :

A mon avis Eric Trappier doit être très content, lui qui a proposé le mini lanceur de satellite sur base Rafale ou , à plusieurs reprises, interrogé sur la possibilité que les jets de demain aillent aussi dans l'espace.

Créer un commandement de l'espace, c'est aussi inventer un nouveau destinataire pour une ligne de budget.

Le but n'est pas que l'Etat soit cannibalisé ou "kidnappé" par un industriel en particulier, même si Dassault n'a pas d'égal en France.

Henri K.

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Il y a 2 heures, BPCs a dit :

A mon avis Eric Trappier doit être très content, lui qui a proposé le mini lanceur de satellite sur base Rafale ou , à plusieurs reprises, interrogé sur la possibilité que les jets de demain aillent aussi dans l'espace. 

J'ai du mal à prendre au sérieux ce genre de déclarations. Pour l'instant la place de Dassault dans le spatial c'est des équipements pour les lanceurs et les études aéro/thermodynamique à la réentrée. Faire aller des jets dans l'espace c'est mignon à la télé mais en pratique ça ne sert à rien.

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2 hours ago, BPCs said:

A mon avis Eric Trappier doit être très content, lui qui a proposé le mini lanceur de satellite sur base Rafale ou , à plusieurs reprises, interrogé sur la possibilité que les jets de demain aillent aussi dans l'espace.

Pour le moment la piste suivi c'est le laser de l'Onera ...

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Mais à 15-20 ans d'horizon ?

Ca date de nov 2018 :

"Dassault Aviation veut aller dans l'espace !

Des avions dans l'espace, c'est visiblement pour bientôt. C’est la déclaration surprenante et fascinante du PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, devant l'association des Centraliens. Cette déclaration a été rapportée par l'Usine Nouvelle, "Il faudra être dans l'espace, avec très certainement des avions spatiaux à un horizon de 15 à 20 ans".
Quel est l'intérêt de l'espace ? Il n’y a plus de frottement de l'air, vous pouvez donc aller très vite à plus de 5.000 km/h, soit deux fois la vitesse du Concorde ! On peut donc rêver un peu et notamment de faire un Paris-New-York en une heure et demi.
Airbus confirme que les technologies existent, on peut fabriquer un tel avion. Techniquement, ça a existé avec la navette spatiale même si cela avait mal fini avec les explosions de Challenger en 1986 et Columbia en 2003.
C'est intéressant de voir les fabricants d'avions qui voient l'espace comme une prochaine frontière.

Aller dans l'espace, oui, mais à quel coût ? Et pour quoi faire ?

Du tourisme ? On n’imagine pas encore un avion de ligne spatial avec un marché de gens prêts à payer pour rejoindre Sydney ou Shangai à Mach 5.
Eric Trappier parlait en fait d'un avion spatial militaire "qui contrôle l'espace, contrôlera ce qu'il y a en dessous".
Le Français Dassault compte bien être de l'aventure."

https://www.europe1.fr/emissions/axel-de-tarle-vous-parle-economie/dassault-pense-a-la-navette-spatiale-3795947
 

Citation

 

 

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il y a 24 minutes, BPCs a dit :

Mais à 15-20 ans d'horizon ?

Ca date de nov 2018 :

"Dassault Aviation veut aller dans l'espace !

Des avions dans l'espace, c'est visiblement pour bientôt. C’est la déclaration surprenante et fascinante du PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, devant l'association des Centraliens. Cette déclaration a été rapportée par l'Usine Nouvelle, "Il faudra être dans l'espace, avec très certainement des avions spatiaux à un horizon de 15 à 20 ans".
Quel est l'intérêt de l'espace ? Il n’y a plus de frottement de l'air, vous pouvez donc aller très vite à plus de 5.000 km/h, soit deux fois la vitesse du Concorde ! On peut donc rêver un peu et notamment de faire un Paris-New-York en une heure et demi.
Airbus confirme que les technologies existent, on peut fabriquer un tel avion. Techniquement, ça a existé avec la navette spatiale même si cela avait mal fini avec les explosions de Challenger en 1986 et Columbia en 2003.
C'est intéressant de voir les fabricants d'avions qui voient l'espace comme une prochaine frontière.

Aller dans l'espace, oui, mais à quel coût ? Et pour quoi faire ?

Du tourisme ? On n’imagine pas encore un avion de ligne spatial avec un marché de gens prêts à payer pour rejoindre Sydney ou Shangai à Mach 5.
Eric Trappier parlait en fait d'un avion spatial militaire "qui contrôle l'espace, contrôlera ce qu'il y a en dessous".
Le Français Dassault compte bien être de l'aventure."

https://www.europe1.fr/emissions/axel-de-tarle-vous-parle-economie/dassault-pense-a-la-navette-spatiale-3795947
 

 

Aller dans l'espace, la première barrière "non physique" de Dassault est... Bubus.

Henri K.

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  • 2 weeks later...

L’air et Cosmos de ce 19 juillet 2019, n° 2650H évoque le discours du PR Macron du 13/07/2019. Comme cette déclaration, attendue depuis le début de 2019, fut brève ( 50 secondes ), cet article évoque les antécédents et à-côtés de ce discours:  EXTRAITS et PARAPHRASES

1- LPM 2019-2025 qui restait dans la trajectoire précédente, avant la nouvelle volonté du PR, et de ce fait ne prévoyait pas les investissements à la hauteur des nouvelles ambitions. Néanmoins elle prévoit + 50 % de dépenses dans le domaine spatiale, avec 3 satelliters CSO, 3 micro-satellites Ceres, 3 nouveaux Syracuse, la modernisation du Graves, contribution des réseaux de téléscopes  GEOTracker d’Ariane-Group, Tarot du CNRS

2- Visite de Mme Florence Parly à Toulouse le 7 septembre 2018 ( approche discrète d’un satellite géo-stationnaire franco-italien Athena-Fidus – communication militaire sécuriése - par un Loutch-Olympe russe ) : Globalement Confirmation de la politique proposée par Mme Florence Parly, avec :

-          Se doter de capacités orbitales pour l’observation, l’écoute, les comm.

-          Les moyens français devant être désormais protégés de « manière active »  … C’est-à-dire armés ou accompagnés de moyens de défense offensifs : missiles ou lasers

-          Commandement nouveau intégré dans l’armée de l’Air,  basé à Toulouse, à la place d’un commandement inter-armées , qui ira vers 500 personnes affectées

-          Moyens supplémentaires : mais lesquels ?

-          Détails attendus dans les 10 jours !

 

3- Recommandations du rapport parlementaire, présenté en  janvier 2019 par 2 députés : constat de lacunes,  pistes d’améliorations car « l’espace est en train de devenir un milieu de confrontation stratégique à part entière » => LA France doit prendre un tournant stratégique.  Qq. recommandations :  Observation & Savoir + AGIR  

-          Développement  de nouvelles capacités ( Graves actuellement ) de surveillance spatiale, face à la miniaturisation des objets satellisés  et la multiplication des objets, avec 2 types de solutions :

-          Depuis l’espace : « emport de capteurs d’approche sur les satellites, Satellites patrouilleurs, « chien de garde » à proximité d’un satellite à protéger…

-          Depuis la terre : nouveau système pour remplacer le Graves, en métropole ET en Guyane,   + observation optroniques des satellites géostationnaires : via l’optique adaptative de satellites en basses orbites, imageries …en haute résolution

-          Viser une coopération européenne  tout en veillant à une certaine autonomie  au niveau français

-          Face à la nouvelle « arsenalisation de l’Espace » ( des armes y sont placés ) et  à la déjà ancienne « militarisation de l’espace » ( usage à des fins militaires ):  se donner les moyens d’AGIR => Doctrine spatiale à élaborer + Programmation capacitaire

o   Réagir face aux débris par ex. plutôt par des moyens non cinétiques => Laser comme option

o   des moyens cinétiques sont envisagés : satellites offensifs, missiles anti  - satellites , laser dans un Cubesat réutilisable

-          Sortir du cadre minimal de la LPM

-          Développer des démonstrateurs… liés aux Constellations de satellites, véhicules spatiaux manœuvrants,  Pseudo Satellites, lanceurs réactifs …

-          Rapprocher industriels spatiales militaires ET civiles, éviter les duplicatas, faire assister petites entreprises innovantes par les grands groupes

VOILA DONC TOUT un PROGRAMME qui SE DESSINE  !  A suivre 

Modifié par Bechar06
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Le 22/07/2019 à 23:06, Bechar06 a dit :

2- Visite de Mme Florence Parly à Toulouse le 7 septembre 2018 ( approche discrète d’un satellite géo-stationnaire franco-italien Athena-Fidus – communication militaire sécuriése - par un Loutch-Olympe russe ) : Globalement Confirmation de la politique proposée par Mme Florence Parly, avec :

-          Détails attendus dans les 10 jours !

https://www.air-cosmos.com/article/la-france-prcise-sa-stratgie-spatiale-militaire-21515

"La France entend mieux connaître l’environnement extra-atmosphérique et être capable défendre [de] ses moyens spatiaux d’ici 2030 ; pour ce faire, elle va notamment se doter d’un grand commandement de l’espace

Connaître la situation spatiale.

Le premier objectif de doubler le nombre d’objets suivis sur orbite d’ici 2022, grâce aux systèmes déjà existants (Graves de l’Onera, GeoTracker d’ArianeGroup et Tarot du Cnes), ou la prochaine acquisition d’un satellite de type imageur radar. Un radar à très longue portée va par ailleurs être expérimenté pour évaluer de la menace et garantir la non-prolifération.

L’observation du sol depuis l’espace doit également être renforcée, en profitant, quand cela est possible, de l’offre abondante de services commerciaux du New Space, en renfort des satellites d’observation optiques institutionnels.

Parallèlement, le ministère des Armées souhaite que la commercialisation des images prises depuis l’espace et de l’espace soit désormais régulée, ainsi que la diffusion des signaux électromagnétiques.

Le recours à la coopération européenne est enfin envisagé, notamment avec l’Allemagne.

Se doter de capacités d’autodéfense.

Le second socle de la stratégie de défense spatiale est de garantir que puissent évoluer en toute sécurité toutes les infrastructures orbitales qui intéressent la sécurité et l’économie nationales, tel que le système de radionavigation Galileo.

« Nous devons perfectionner nos capacités de défense spatiale. Car l’espace c’est aussi un nouveau front à défendre. Et nous devons être prêts », a déclaré la ministre.

Pour ce faire, différents systèmes peuvent être imaginés, et des « nanosats patrouilleurs » déployés autour de gros équipements sensibles… Par ailleurs, le développement de petits lanceur très réactifs est à l’étude, afin de pouvoir effectuer des mises sur orbite en urgence en cas de besoin.

En plus des 3,6 Md€ engagés pour le renouvellement des moyens existants dans la Loi de programmation militaire 2019-2025, 700 M€ seront ajoutés pour déployer ces capacités complémentaires.

Devenir un opérateur de satellites.

Le chef d’orchestre de cette stratégie sera donc un grand commandement de l’espace, qui sera créé à Toulouse le 1er septembre prochain, sous l’égide de l’armée de l’Air, qui deviendra à terme l’Armée de l’Air et de l’Espace. Il va immédiatement regrouper 220 personnes qui travaillent déjà au sein des différentes entités militaires aujourd’hui impliquées dans le spatial, puis atteindra sa taille nominale d’ici 2025.

L’une de ses missions sera d’acquérir les compétences de mise en œuvre des satellites militaires français, jusqu’à présent dévolue au Cnes.

« Nous sommes une seule et même équipe : l’équipe de France du spatial. La France, troisième puissance spatiale, nous y croyons. Nous avons fait partie des pionniers. Et nous serons à l’avant-garde », a conclu Florence Parly

Modifié par Bechar06
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En complément http://www.opex360.com/2019/07/25/mme-parly-precise-la-strategie-militaire-spatiale-francaise-dotee-de-700-millions-deuros-supplementaires/

précise ...  "la stratégie militaire de la France pour l’Espace ...se décline selon trois axes."

1- « Le commandement de l’espace aura pour rôle de fédérer et coordonner tous les moyens consacrés au domaine spatial de défense.

Et c’est à Toulouse, ville au cœur de l’écosystème spatial
français, que sera basé » son « centre opérationnel », a indiqué la ministre.    « À terme, le centre doit conduire l’ensemble de nos opérations spatiales, sous les ordres du chef d’état-major des armées, en lien avec le Centre de planification et de conduite des opérations, à l’instar de l’ensemble de nos opérations », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, Toulouse accueillera également un « campus spatial », qui réunira, sous la patronnage de la Direction générale de l’armement [DGA] et le Centre national des études spatiales [CNES], un laboratoire dédié aux activités spatiales de défense [« SpaceLab »] ainsi qu’une « Académie de l’Espace pour fédérer toutes les formations du ministère, susciter les vocations et
favoriser les carrières spatiale. » Pour Mme Parly, « vouloir devenir, un jour, général de l’espace, ce n’est plus une fantaisie, ce sera désormais une ambition crédible. »

2- Le second axe de la stratégie dévoilée par la ministre est d’ordre juridique. 

La loi doit donc évoluer, et ce dans le plein respect du droit international, pour intégrer la spécificité des opérations spatiales militaires, comme cela a déjà été fait aux Etats-Unis, ou en Finlande », a expliqué Mme Parly, avant d’annoncer le dépôt prochain d’un avant-projet de loi visant à « libérer nos armées et protéger nos capacités. »  L’idée est de donner plus de marge de manoeuvre aux armées pour qu’elles puissent « protéger pleinement nos intérêts de défense » et, plus largement, les « intérêts de la Nation. »   « Cela signifie que nous devons pouvoir prendre la main sur nos satellites, qui sont actuellement opérés par nos camarades ingénieurs et techniciens du CNES »

La priorité allant toujours aux efforts diplomatiques afin de garantir un « usage pacifique de l’espace ». Pour autant, la stratégie française prévoit la mise au point « d’armes défensives » dans le cadre d’un nouveau programme d’armement appelé « Maîtrise de l’Espace »

3- Il sera donc question d’ améliorer les capacités en matière de détection et de suivi des objets en orbite, avec notamment la mise au point du successeur du système GRAVES [Grand Réseau Adapté à la VEille Spatiale], lequel devra être en mesure de « déceler des satellites de la taille d’une boîte de chaussures à une distance de 1.500 kilomètres. » En outre, a poursuivi la ministre, « nous explorerons les capacités des radars imageurs de satellites pour mieux les classifier. » Des coopérations avec le secteur public et privé sont prévues, que ce soit avec le CNES [téléscopes TAROT], ArianeGroup [réseau GeoTracker] et Airbus Group.

Ces moyens de surveillance seront complétés, à l’horizon 2023, par des « nano-satellites patrouilleurs », décrits par Mme Parly comme devant être de « redoutables petits détecteurs qui seront les yeux de nos satellites les plus précieux », ainsi que par des capacités de surveillance spatiale depuis l’espace « auprès de constellations privées ». Thales sera appelé à y jouer un rôle.

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Il y a 18 heures, Bechar06 a dit :

« Nous sommes une seule et même équipe : l’équipe de France du spatial. La France, troisième puissance spatiale, nous y croyons. Nous avons fait partie des pionniers. Et nous serons à l’avant-garde », a conclu Florence Parly

J'en aurais presque la larme à l’œil. Enfin cela parle de la France et non d'Europe. Elle va finir par m'être sympathique cette mindef:happy:

Plus qu'a espérer que l'UE ne vienne pas nous détruire cette industrie (c'est un peu HS mais je suis en train d'écouter l'interview de l'ancien ministre Montebourg et à 5 minutes il explique ce qui est arrivé à Péchiney. . .De quoi avoir les boules et espérer que maintenant on cadenasse toutes nos industries leaders et stratégiques)

M'enfin cette idée de se lancer dans le spatial reste excellente!

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Le 14/07/2019 à 18:24, BPCs a dit :

Mais à 15-20 ans d'horizon ?

Ca date de nov 2018 :

"Dassault Aviation veut aller dans l'espace !

Des avions dans l'espace, c'est visiblement pour bientôt. C’est la déclaration surprenante et fascinante du PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, devant l'association des Centraliens. Cette déclaration a été rapportée par l'Usine Nouvelle, "Il faudra être dans l'espace, avec très certainement des avions spatiaux à un horizon de 15 à 20 ans".
Quel est l'intérêt de l'espace ? Il n’y a plus de frottement de l'air, vous pouvez donc aller très vite à plus de 5.000 km/h, soit deux fois la vitesse du Concorde ! On peut donc rêver un peu et notamment de faire un Paris-New-York en une heure et demi.
Airbus confirme que les technologies existent, on peut fabriquer un tel avion. Techniquement, ça a existé avec la navette spatiale même si cela avait mal fini avec les explosions de Challenger en 1986 et Columbia en 2003.
C'est intéressant de voir les fabricants d'avions qui voient l'espace comme une prochaine frontière.

Aller dans l'espace, oui, mais à quel coût ? Et pour quoi faire ?

Du tourisme ? On n’imagine pas encore un avion de ligne spatial avec un marché de gens prêts à payer pour rejoindre Sydney ou Shangai à Mach 5.
Eric Trappier parlait en fait d'un avion spatial militaire "qui contrôle l'espace, contrôlera ce qu'il y a en dessous".
Le Français Dassault compte bien être de l'aventure."

https://www.europe1.fr/emissions/axel-de-tarle-vous-parle-economie/dassault-pense-a-la-navette-spatiale-3795947
 

 

On ne parle pas des mêmes altitudes, l'espace c'est 160km d'altitude, là on parle plus vraisemblablement de 30 voir 50 km d'altitude.
On ne cherche pas l'absence d'air (pas terrible pour alimenter les réacteurs d'ailleurs) mais d'une raréfaction 

Modifié par wagdoox
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