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Transports zero émission


WizardOfLinn
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il y a 23 minutes, nikesfeld13 a dit :

Le toy model, comme c'est écrit c'est pour que les enfants aient envie d'acheter le produit !

...

 

Non. C'est une démarche souvent utilisée en physique, et aussi en économie, pour comprendre des phénomènes et aussi étudier la sensibilité d'un système aux paramètres sans se noyer dans les détails. C'est un préliminaire à des modélisations plus complètes.
Et je n'ai rien à vendre, je cherche juste à aller un peu plus loin que les expressions d'opinion.

https://en.wikipedia.org/wiki/Toy_model

 

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Oui on fait d'abord un PFD (et plan de masse) pour faire un PID avant de faire les plans d'intégration (primauté au process).

Vous avez raison sur la méthode (donc le fond du message) mais ici pour étayer nos propos nous utilisons des "articles" de presse qui ne vont jamais au delà  de pur marketing.

 

Donc comme je vous le dis si Un quelqu'un vient me dire "Toy Model" je lui dis va voir par la bas si j'y suis. Le Toy model c'est pour bien avant la conception, pour les financiers construisent leur budget.

 

 

 

 

 

 

 

Modifié par nikesfeld13
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Je pense qu'on peut dire que le Loup commence à sortir du Bois.

Le chemin le plus court technocratique pour officiellement passé au Transport à "Zéro Carbone"(argument marketing) semble être le suivant; si on utilise des Agros carburant le bilan carbone est nul puisqu'on introduit pas un "nouveau" CO2 dans l'athmosphére.

Donc l'Europe quand elle annonce "carburants renouvelables" signifie : Essence --> ethanol de betterave; Diesel --> Bio fuel de colza; Kérosene -->Co2 (bio) + H2 (bio sic)

 

Maintenant le jeu va être de réaffecter des surfaces agricoles, en considérant que beaucoup de pays ne sont pas auto-suffisent, et que l'Europe souhaite développer les forets (sans doute histoire d'exporter des droits d'émission CO2 bussiness is bussiness) !

 

 

Modifié par nikesfeld13
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  • 4 weeks later...

https://www.contrepoints.org/2021/11/02/378037-batteries-a-charge-rapide-les-limites-de-la-physique (2 novembre 2021)

Quelle puissance faut-il pour recharger une seule batterie de voiture en moins de 5 minutes ?

environ 2,2 MW

Cette valeur est plus proche de la puissance d’un transformateur de moyenne puissance  alimentant plusieurs centaines de foyers, que de celle d’une installation domestique (environ 12 kW pour un grand logement).

Pour fixer les idées, sous une tension de 500 volts continus4, le câble de liaison entre la station et la batterie devrait supporter une intensité de 4400 ampères, ce qui apparait assez irréaliste.

Le câble capable de supporter les 4400 ampères demandés devrait, d’après les données de l’abaque être une barre de cuivre de 225 x 20 mm pour pouvoir supporter l’intensité avec un échauffement limité à 30°C au-dessus de la température ambiante.

On peut se contenter de 10 minutes de temps de recharge, au lieu de cinq. L’intensité passe alors à 1650 A pour 75 % de charge et 1100 A pour 50 % de charge.

On peut accepter une capacité de la batterie divisée par deux (292,8 au lieu de 585,6 kWh, ce qui correspond encore à trois fois la capacité de la batterie de la Tesla 3. On arrive alors à 550 ampères, valeur qui devient réaliste avec les moyens actuels.

Cette valeur peut encore être divisée par deux pour arriver finalement à 275 ampères, si on accepte de monter la tension de recharge à 1000 volts.

Il est probable que c’est vers cette troisième solution que les constructeurs vont se tourner, en oubliant les objectifs initiaux et en acceptant une autonomie réelle réduite (300 ou 400 km ?) et un temps de recharge de 10 minutes qui devient réaliste si le nombre des stations de recharge est important, et qu’on les trouve partout, ce qui est rendu possible par l’abaissement des contraintes.

Ces petits calculs de coin de table montrent que les batteries des voitures électriques sont assez loin des performances d’un simple réservoir de carburant diesel.

Par ailleurs, il faut se résigner au fait qu’elles ne pourront tout simplement pas les atteindre, non pas pour des raisons liées aux batteries elles-mêmes, mais pour des raisons de puissance de distribution.

 

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Tout cela démontre que la raison a quitté les instances gouvernantes ou que les intentions ne sont pas celles affichées. Acheter une voiture électrique c'est financer les voitures pour les super-riches.

Bientot on nous parlera du probléme des températures extérieures.

 

 

La voix a été montré en excluant les hybrides sans attendre une certaine maturité de la technologie (et en oubliant le principe de la propriété). Ce processus est identique au Japon et à débouché aux USA sur le scandale Volswagen.

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Il y a 4 heures, nikesfeld13 a dit :

Tout cela démontre que la raison a quitté les instances gouvernantes ou que les intentions ne sont pas celles affichées. Acheter une voiture électrique c'est financer les voitures pour les super-riches.

Bientot on nous parlera du probléme des températures extérieures.

 

 

La voix a été montré en excluant les hybrides sans attendre une certaine maturité de la technologie (et en oubliant le principe de la propriété). Ce processus est identique au Japon et à débouché aux USA sur le scandale Volswagen.

L'article ne démontre pas grand chose tout de même
Ok on ne rechargera jamais 186,2 kWh en 5min. Mais c'est surtout inutile et nons souhaité.

Je n'ai pas d’électrique mais la situation actuelle me semble pas mal. Soit recharger dans les 60 kWh en 20min

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Hybrides/hybrides rechargeables ou tout électriques, le marché est subventionné à mort chez nous et en trompe l’œil  pour des résultats assez mitigés et certains autour de moi en reviennent et avouent avoir perdu de l'argent et ce sur différents modèles pour revenir au diesel !
Les "performances" annoncées étant souvent très en de-ça de la réalité en utilisation quotidienne pour les modèles à batteries rechargeables hybrides ou tout électrique avec des réductions d'autonomies palpable assez rapidement (sous garantie), ou suivant les constructeurs plus ou moins "sérieux" et leurs affiliés (les succursales représentant la marque) vous serviront différents sons de cloches du : "vous avez changé votre façon de conduire" pour justifier le problème au plus "sérieux qui vous susurrera que l'information est remonté à l'usine et qu'ils cherchent d’où vient le soucis en invoquant quelques pistes impliquant le rechargement ou il y aurait une uniformisation à faire coté réseaux de recharges et chez le particulier.

Coté hybrides, des soucis de moteur électrique chez certains constructeurs qui immobilise longuement le véhicule par manque de stock et livraisons venant pour la plupart d'Asie.
Au rythme des progrès effectués sur les bornes de recharges, je me demande qui va se coltiner tout le réseau à l'échelle d'un pays si la technologie choisis est déjà obsolète avant sa mise en place !   Tant qu'une harmonisation/interopérabilité  internationale ne sera pas mise en place part les différents acteurs du marché, le contribuable en paiera les pots cassés !
Tout s'est accéléré au niveau décisionnaire (urgence climatique) avec l'impression d'avoir mis la charrue avant les bœufs !  
 

   

Modifié par MIC_A
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Oui tout à fait, le changement climatique est devenu trop évident, les pouvoirs publiques ne pouvaient en rester au statut quo.

Mais au delà de ma saute d'humeur je trouve inquiétant cette marche forcée Européene, dont une des stratégies est d'annoncer l'augmentation des réseaux de recharges et on ne voir personne poindre sur le marché. Sur le long terme cela discrédite l'institution. Quand on voit que la France n'a référencé aucun organisme pour la certification Eurograde V, on se demande vraiment si il y a une stratégie industrielle.

 

Notons d'ailleurs à juste titre, que fabriquer des moteurs électriques en Europe c'est largement à notre portée mais comme d'habitude on a laissé tombé la filière il y a 20 ans alors qu'on disait "s'engager dans la filiére durable".

 

Pardon d'enfilé les perle mais pour le CO2, ce qui compte c'est la consommation,  le diesel a  ses avantages. Par contre quelqu'un va devoir aller parler à la Maire de Paris (et de Lyon, bordeaux etc).

 

 

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Renault fabrique ses moteurs électriques a Cléon.

L'important pour l'Europe c'est surtout son indépendance énergétique. Nous avons dépassé notre pique de production de pétrole et de gaz. On arrête d'exploiter le charbon.

Ce n'est pas avec un parc automobile thermique que tu peux être indépendant. 

Modifié par clem200
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Oui l'électrique (et l'hydrohéne) donne de la flexibilité à condition de financer le GAP or si je ne m'abuse on a la dette COVID a payé.

Dans ce gap il va falloir créer de la richesse pour acheter le Cuivre du Chili. Tu as bien noté que j'ai parlé des agro-cargurants de mon coté.

 

Je pensais que Jancovici parlé d'un pic gaz dans 15 ans? Gaz déjà sur le sellette à cause du "méthane".

Modifié par nikesfeld13
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Le vélo cargo D4 à 2700€... reste à voir la disponibilité. Pour le moment la dispo des vélo "urbain" chez D4 est proche de zero ...

... le VAE cargo c'est sympa quand le relief est assez plat ... et qu'il ne pleut pas ^_^

1056f143-le-velo-cargo-longtail-r500-ele

https://www.lesnumeriques.com/velo-electrique/le-velo-cargo-longtail-r500-elec-de-decathlon-fait-son-entree-a-2700-n171219.html

 

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  • 2 weeks later...
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Electricité : la Cour des Comptes s'alarme des capacités en 2040 - Leblogauto.com

Elisabeth Studerhttps://www.leblogauto.com

6 - 7 minutes

Vers un manque de capacités électriques ? Alors que la fin du thermique pointe à l’horizon, et que les véhicules électriques pourraient représenter une part majeur du parc automobile en 2030, la Cour des comptes a alerté jeudi sur les « incertitudes » pesant sur la capacité à construire un nouveau parc nucléaire « dans des délais et à des coûts raisonnables ». Une déclaration survenant à la suite de la décision d’Emmanuel Macron de lancer un nouveau programme de réacteurs EPR.

Des décisions urgentes à prendre pour garantir les capacités dans les années 2040

La construction de nouveaux moyens permettant de produire de l’électricité – qu’ils soient nucléaires ou renouvelables – « appelle des décisions à présent urgentes pour garantir notre approvisionnement à l’horizon de la décennie 2040 », soulignent les magistrats Cour des comptes dans une note.

Des conclusions semblables avaient été émises dans un récent rapport du gestionnaire du réseau RTE.

Le constat est le même : face à un parc nucléaire français vieillissant et des besoins en électricité accrus pour réduire l’utilisation des énergies fossiles, l’approvisionnement pourrait rapidement poser problème.

Emmanuel Macron annonce le lancement d’un nouveau programme nucléaire

Le 9 novembre dernier, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’un nouveau programme nucléaire. Rappelons qu’à l’heure actuelle, la France construit un unique réacteur EPR de nouvelle génération, à Flamanville (Manche), sa réalisation étant toutefois confrontée à de nombreux dérapages tant en terme de coûts que de délais.

Incertitude sur la capacité à construire des réacteurs dans des délais et à des coûts raisonnables

Rappelant « la dérive des délais de construction » du projet de construction de l’EPR de Flamanville, la Cour souligne « une incertitude en termes de capacité à construire un nouveau parc de réacteurs dans des délais et à des coûts raisonnables. »

EDF a fait à l’État une proposition pour construire dans un premier temps 6 nouveaux modèles d’EPR (EPR2) pour un coût de construction estimé à 46 milliards d’euros.

Les magistrats indiquent également qu’EDF ne pourra financer seul les nouvelles constructions et qu’un « partage des risques avec l’État » est souhaitable.

4 à 5 fois plus d’EPR seraient nécessaires

Selon la Cour des Comptes, jusqu’à 25 à 30 EPR seraient nécessaires pour maintenir une part de 50% de nucléaire dans la production électrique au-delà de 2050. Cela nécessiterait « une mobilisation et un effort de redressement accélérés de notre industrie nucléaire » et poserait « la question du nombre de sites disponibles » ajoute la Cour des Comptes.

Des défis également pour les nouvelles énergies renouvelables

Mais les problèmes ne concernent pas uniquement l’énergie nucléaire. « Les défis à relever paraissent tout aussi importants pour les nouvelles énergies renouvelables », relève la note.

Les secteurs de l’éolien ou du solaire se heurtent à d’autres défis, notamment en terme de stockage ou d’implantation.

La Cour des Comptes souhaite un débat

La Cour conclut sur le souhait d’un débat « sur des bases mieux éclairées » alors qu’il existe en particulier « un risque important pour les finances publiques ». « Il n’existe ni décision simple, ni solution à faible coût, ni risque zéro », soulignent les auteurs.

Notre avis, par leblogauto.com

Une alerte pour le moins inquiétante alors que 2040 arrive vite et que des réacteurs nucléaires ne se construisent pas en quelques mois … A l’heure où les moteurs thermiques deviennent tour à tour bannis des grandes métropoles et que les constructeurs automobiles affichent leur volonté d’axer leur production sur les véhicules électriques, la France pourrait rapidement être confrontée à un manque de capacités.

En septembre dernier, le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a appelé quant à lui à anticiper les besoins futurs de la France en électricité. Raisons invoquées : l’électrification de certains usages mais aussi du développement de l’hydrogène et de la possible réindustrialisation du pays.

« Nous sommes à la veille de bouleversements d’une telle ampleur, dans le domaine du transport et du chauffage en particulier, que nous pensons qu’il va y avoir sur les années qui viennent, mettons sur les 30 ans qui viennent jusqu’en 2050 (…), une forte croissance de la consommation d’électricité », a-t-il déclaré devant les députés de la mission d’information sur la résilience nationale.

Jean-Bernard Lévy a notamment critiqué les hypothèses retenues dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique, dont la dernière version a été publiée en 2020. Celle-ci retenait l’hypothèse d’une consommation électrique nationale de 600 à 650 térawattheures (TWh) en 2050, en hausse modérée par rapport aux niveaux actuels (460 TWh en 2020), pour tenir compte du recours croissant à l’électricité à la place des énergies fossiles.

C’est « une fourchette basse, je dirais même une fourchette très basse de ce qui nous paraît le plus probable », a estimé le patron d’EDF. Tenant à souligner que, depuis l’adoption de la dernière SNBC, deux facteurs nouveaux avaient émergé: un mouvement de réindustrialisation consécutif à la crise sanitaire et le développement souhaité de l’hydrogène, pour lequel « il y aura besoin de beaucoup d’électricité ».

Le directeur général de l’Énergie et du Climat au ministère de la Transition écologique, Laurent Michel, avait parallèlement reconnu devant la même mission d’information que la consommation avait « une tendance à augmenter un peu plus » que prévu. « Ça sera peut-être plutôt 700 ou 750 » TWh en 2050, avait-t-il indiqué aux députés.

https://www.leblogauto.com/2021/11/electricite-cour-comptes-salarme-capacites-2040.html

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  • 3 weeks later...

https://jalopnik.com/californias-small-engine-sales-ban-goes-after-rv-genera-1848167411

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A couple of months ago, California stunned landscapers and homeowners with proposed legislation to ban the sale of new small off-road engines. But the legislation doesn’t just impact lawncare as it also seeks to replace the generators used in RVs with battery power stations as well. RV owners, buyers and dealerships are concerned.

Assembly Bill No. 1346 bans the sale of small off-road engines in California by 2024. The state defines a small off-road engine as a spark-ignition engine that makes 25 horsepower or less in equipment. Portable generators are considered to be small off-road engines, including the generators of RVs. The bill has RV owners concerned and as RV Business reports, the California Recreation Vehicle Dealers Association is planning to fight the legislation.

Generators play a crucial role in recreational vehicles.

...

C'est étrange comme logique ... ça va être sympa pour les tronçonneuses.

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  • 3 weeks later...

Et hop... 7 millions de passoire thermique ... Y compris dans locaux rénové de manière subventionnée :bloblaugh:

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/27/diagnostic-de-performance-energetique-panique-dans-le-secteur-de-l-immobilier_6107371_3224.html

Quote

Nouveau diagnostic de performance énergétique : panique dans le secteur de l’immobilier

Le nombre de « passoires thermiques » évalué par le nouveau DPE est beaucoup plus élevé que prévu et concernerait près de 7 millions de logements. De nombreux propriétaires, qui ne veulent ou ne peuvent engager de travaux, cherchent à vendre.

Le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), en vigueur depuis le 1er juillet, révèle de bien mauvaises surprises aux propriétaires des nombreux logements classés énergivores. Le DPE, établi par un professionnel agréé par calcul théorique se basant sur les caractéristiques techniques du bâtiment, et non plus sur les factures d’énergies, note les biens de A, la meilleure note, à G, la pire, en fonction de leur performance énergétique. Il doit être annexé à tout contrat de vente ou de location, avec, désormais, de lourdes conséquences juridiques.

En effet, en vertu de la loi climat du 22 août 2021, à partir du 1er janvier 2025, les 600 000 logements classés G seront considérés comme indécents, donc interdits à la location. Le même sort sera réservé, en 2028, au 1,2 million de logements classés F, et, en 2034, aux 2,6 millions de logements classés E. Mais dès le 25 août 2022, les loyers des logements classés F et G ne pourront plus être augmentés, ni par l’application d’un index en cours de contrat, ni lors d’un renouvellement de bail ou d’une relocation.

Les ventes s’en ressentent. Le site Seloger.com constate un afflux d’annonces pour des logements énergivores. Thierry Delesalle, notaire parisien, a vu une vente échouer à cause d’une note moins bonne que celle annoncée par la vendeuse… Or, les premiers diagnostics nouvelle version, réalisés depuis quelques mois, font basculer dans les catégories infamantes bien plus de logements que prévu.

Des travaux pour rien

Marcel Crasnier, propriétaire d’une trentaine de logements dans l’agglomération d’Angers, ne décolère pas. Il a fait rénover un immeuble entier à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire), et a passé convention avec l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (ANAH) pour y aménager cinq appartements à vocation sociale (ouvrant donc droit à un abattement de 85 % sur les revenus fonciers, selon le dispositif fiscal dit « Cosse »), loués par mois entre 7 euros et 8 euros le mètre carré.

« Faire du social ne m’effraie pas, j’ai, par exemple, loué 425 euros par mois un 70 m2 à un jeune couple, ou à des étudiants, des retraités. Mais alors que j’avais, avant les travaux, une perspective d’étiquette D établie par un bureau d’études thermiques, le DPE d’après travaux aboutit, pour trois des cinq logements, à un classement E, ce qui compromet non seulement le versement de la subvention de 150 000 euros de l’ANAH mais aussi, à terme, la possibilité de louer ces logements », redoute-t-il.

M. Crasnier a pourtant investi 450 000 euros dans l’isolation, les doubles vitrages et la pose de radiateurs électriques radiants dernier cri. « Ces opérations sont complexes, elles nécessitent de deux à trois ans de préparation et des mois de chantier, alors il ne faut pas changer les règles brutalement », proteste-t-il.

...

 

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Le 27/12/2021 à 19:30, g4lly a dit :

Et hop... 7 millions de passoire thermique ... Y compris dans locaux rénové de manière subventionnée :bloblaugh:

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/27/diagnostic-de-performance-energetique-panique-dans-le-secteur-de-l-immobilier_6107371_3224.html

 

Bravo vous êtes un des seuls surfeurs à avoir noté ce probléme, cela ressemble beaucoup à l'idée d'interdire les feux de cheminée. Ce théme devrait étre discuté à la présidentielle mais le quidam va passer à coté.

 

Comment faire payer le dégraissage monétaire aux frais des particuliers (oui cest un billard à plusieurs bandes) tout en se couvrant du greenwashing.

 

 

Il ne faut jamais confier à un bureaucrate des résolutions de problémes concrets.

Modifié par nikesfeld13
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@nikesfeld13 il ne s'agit pas d'interdire les feux de cheminée au sens strict ... mais les feux de cheminée en foyer ouvert. Ça ne concerne que les constructions neuves ...

Les feux de cheminée ça pue et ça pollue terriblement ... et avec la multiplication du chauffage bois individuel - vu que le gaz est interdit - ça va vite se payer coté pollution de l'air, en ville mais aussi à la campagne.

Le bois énergie ça a toujours été la fausse bonne idée ... sauf à la limite dans des grosse centrale municipale avec des dispositif de dépollution élaboré et du bois issu de déchets de bois non recyclable.

Un des rares cas ou pour le particulier c'est raisonnablement utile c'est à la campagne en habitation isolée - loin des voisin -, si on dispose de ressource de bois perso, foret ou ressource agricole soumise à quota - et donc non valorisable -.

Même les pellets ça pollue à mort ... parce que la plupart sont de mauvaise qualité, assez humide, avec des résidu industriel dedans etc. résultat ça produit plus de saloperie qu'un vieux diesel.

Donc promouvoir le bois énergie alors qu'on est déjà sous sanction de l'union pour notre qualité de l'air ... c'est pas forcément une riche idée.

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@g4lly votre commentaire est intéressant et mérite qu'on s'y attarde parce qu'en lien avec le fil.

D'abord pour l'anecdote, Hidalgo pensait interdire l'usage des foyers ouverts pour l'existant.

 

Maintenant votre position démontre, qu'on est bien dans un compromis et qu'il y a des solutions qui valent à un temps t mais que malheureusement il est maintenant bien difficile d'en généraliser une pour tout le monde. Pour ma part je considère qu' aucune solution n'est généralisable contrairement à l'Ere Pétrole des années 70 (tout pétrole).

 

Approche 1, bon sens  "moderne", Oui la combustion dans la cheminée c'est sale... la preuve il faut régulièrement curer le conduit. 

Maintenant le mieux c'est quoi ? le Gaz , problème l'Etat & lobbynig n'en veulent pas, ils préfèrent qu'on aille vers le tout électrique en augmentant les tarifs !

Pourtant le Gaz c'est propre.... du moins si on considère que le CO2 n'est pas le problème n°1 de l'humanité à cours terme.

Si on considère l'inverse et bien tout ce qui est Bois est neutre en carbone GLOBAL donc idéal face à ce qui est FOSSILE.

 

Approche 2, bon sens de l'Homme Honnête

Nos ancêtres ils ont connu quoi comme problèmes? Qu'aurait fait mon grand pére ? aujourd'hui qu'est ce qui est un bon "pari" sur l'avenir? On réfléchit à population, richesse constante?

beaucoup de gens sensés achètent ou envisagent de la pellet, ça leurs semblent un bon compris en habitation individuelle.

En habitation collective de toute façon, personne ne demande son avis aux habitants... par contre il y a un risque de mécontentement si le "chauffage ne marche pas"+"pas d'eau chaude". Et de toute façon si le locataire il a froid il fait quoi ? un feu sur son carrelage ? non il achète un chauffage électrique qu'il branche sur sa prise.

 

Approche 3, prospective

Une prof de math m'avait confié avoir fait une étude statistique Temps long, prix, sur les sources d'énergie primaire Chauffage, le Gaz sortait franchement du lot. D'ailleurs n'est ce pas la solution prévue par l 'état dirigeants l'Europe, i.e. L'Allemagne Fédérale ? à priori oui.

Moi suis partisan du moindre effort  ;)  si il y a une cheminée je la garde& l'entretien, on ne sait jamais.

 

 

 

 

 

Modifié par nikesfeld13
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  • 4 months later...

https://supchina.com/2022/05/27/great-wall-motors-has-made-a-risky-and-possibly-premature-bet-on-hydrogen-cars/

Il existe actuellement trois modèles de voitures particulières à hydrogène produites en série sur le marché mondial : La Toyota Mirai, la Hyundai NEXO et la BMW iX5.

À l'heure actuelle, les perspectives de commercialisation à grande échelle de l'hydrogène restent incertaines : l'hydrogène est encore trop cher (la Mirai, par exemple, coûte environ 400 000 yuans, soit près de 60 000 dollars, et les ventes mondiales en 2021 n'ont été que de 5 918 unités) ; la R&D sur les piles à combustible progresse lentement ; la technologie dépend d'une chaîne de production très complexe ; et les stations de ravitaillement en hydrogène sont beaucoup plus coûteuses à construire que les stations de chargement et d'échange de VE. Plusieurs grands constructeurs automobiles mondiaux ont suspendu tout ou partie de leurs projets d'énergie hydrogène, notamment Daimler, Honda et Hyundai.

Certains acteurs du secteur, comme Elon Musk, ne sont même pas convaincus que les véhicules à hydrogène soient réalisables, voire souhaitables, en raison des grands réservoirs nécessaires au stockage de l'hydrogène liquide, du coût élevé et de la forte intensité énergétique du processus de production de l'hydrogène, et du besoin beaucoup plus important d'énergie hydrogène dans les industries polluantes comme l'acier, les produits chimiques et le ciment, et non dans les voitures.

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