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USA Primaires Démocrate


USA Primaires Démocrate  

21 membres ont voté

  1. 1. Quel candidat gagnera la primaire démocrate ?

    • Joe Biden
      9
    • Bernie Sanders
      3
    • Elizabeth Warren
      2
    • Kamala Harris
      1
    • Pete Buttigied
      0
    • Beto O'Rourke
      1
    • Cory Booker
      0
    • Un autre candidat
      5

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  • Sondage fermé le 01/02/2020 à 20:58

Messages recommandés

il y a 3 minutes, Patrick a dit :
  • Je ne savais pas que tu avais la double nationalité
  • Je ne suis pas certain que ça changerait grand-chose au résultat
  • Je ne suis pas certain que même avec un tel résultat les structures de pouvoir américaines laisseraient faire pour autant

...Mais sait-on jamais, on pourrait au minimum devenir le courant politique le plus minoritaire d'Amérique, passer à la télé, en profiter pour faire des blagues désopilantes, faire rire tout internet, devenir célèbres, faire un film, lancer une marque de fringues à la fois de gauche et de droite (j'ai déjà le nom: "WOK'O'NFEDERATE") et de bouffe bio équitable pour rednecks, fabriquer des AR15 qui tirent du pop-corn, devenir riches, construire des buildings plus haut que ceux de Trump pour le faire rager, devenir des visages connus de l'Amérique, et mourir d'une overdose à Las Vegas dans un penthouse quelques années plus tard...

C'est aussi ça le rêve américain.

Tu sais que là, tu me vends sérieusement du rêve bien mieux que les films de Hollywood ? Je veux ces AR-15 à popcorn, maintenant.

 

PATRICK 2020: why settle for the lesser evil?

 

EDIT : mais on fait quoi si on gagne façon 'La souris qui rugissait' ? Après avoir annulé le F-35, s'entend.

Modifié par Rufus Shinra
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il y a 3 minutes, Rufus Shinra a dit :

Je veux ces AR-15 à popcorn, maintenant.

Il existe déjà le "can canon" conçu pour tirer des canettes de coca, mais aussi des t-shirts, ou tout ce qui rentre dans le tube, à l'aide de cartouche à blanc...

Alors pourquoi pas des sachets de pop corn!

 

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à l’instant, Patrick a dit :

Il existe déjà le "can canon" conçu pour tirer des canettes de coca, mais aussi des t-shirts, ou tout ce qui rentre dans le tube, à l'aide de cartouche à blanc...

Alors pourquoi pas des sachets de pop corn!

 

Je connaissais les canons à t-shirt et à peluches - j'en ai eu une comme ça - mais pas le modèle AR-15. Après, faut le sortir lentement et expliquer très vite ce que c'est, au Texas, sinon le prochain bang que tu entendras ne sera pas celui du pop-corn.

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il y a 2 minutes, Rufus Shinra a dit :

Après, faut le sortir lentement et expliquer très vite ce que c'est, au Texas, sinon le prochain bang que tu entendras ne sera pas celui du pop-corn.

Yep, même dans les états qui autorisent l'open carry d'armes dotées de crosses, seules à être considérées comme "rifles", le fait de brandir une arme ("brandishing") sans raison valable est toujours un crime ou a minima une "felony".

Cela étant le can canon est protégé pour éviter les tirs de munitions réelles, le tube est doté d'un interstice solide et d'évents, pour émuler un bouchon de tir à blanc et éviter la projection du capuchon de vernis qui ferme l'avant de la munition ou de petits éclats de laiton qui peuvent blesser.

 

...Mais on est très loin des primaires démocrates et on va se faire défoncer pour HS... :wacko:

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Il y a 5 heures, Patrick a dit :

...Mais on est très loin des primaires démocrates et on va se faire défoncer pour HS... :wacko:

Ils ont le Topol, en face, mais nous, on a le canon à canette, Patrick. Et si on le charge de Corona en baragouinant chinois, tu vas voir que tout le monde va se calmer vite fait !

 

Pour les primaires, cependant, ils semblerait que Bernie ait gagné celles du New Hampshire, mais il l'avait déjà fait en 2016, donc pas d'excitation dans un sens ou dans l'autre.

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https://nationalinterest.org/blog/buzz/pete-buttigieg-democrats-marco-rubio-121781 (10 février 2020)

Tous les candidats qui se sont présentés à la présidence - ou à tout autre poste important, d'ailleurs - ont dit qu'ils seraient ceux qui feraient bouger les choses. Ils ne sont pas de Washington. Ils vont tous "changer", "construire un pont vers le 21e siècle", faire naître l'espoir et prouver que "l'amour l'emporte sur la haine". Et rien ne change jamais, parce que, premièrement, chacun s'interroge sur ses propres capacités, et deuxièmement, les mécanismes en place, combinés à la nature humaine, font que la politique est, bien souvent, un processus corrompu et insoluble.

Pete n'est pas différent des autres, sauf qu'il est peut-être un peu plus arrogant et qu'il a beaucoup moins d'expérience ou de qualifications. Il couvre son manque de substance avec du style, en essayant de faire croire aux gens qu'il est la personne la plus érudite de la pièce.

Il pense clairement qu'il est quelqu'un de spécial. Lors de l'émission Real Time with Bill Maher en mai, il a déclaré : "Les gens cherchent quelque chose de complètement différent". ... Et on pourrait dire, à bien des égards, que rien n'est plus différent du président actuel qu'un maire décontracté, jeune, gay et intellectuel du Midwest.

Oui, c'est un petit garçon très intelligent pour avoir été diplômé de Harvard. Un de ses adversaires, la sénatrice Warren, était en fait professeur à Harvard. Il a été un boursier Rhodes ! Tout comme le sénateur Cory Booker [et comme Bill Clinton NDT]. Il a gagné les élections dans une petite ville universitaire libérale avec 70 à 80 % des voix ! Tout comme ses deux prédécesseurs, les maires de South Bend Joe Kernan et Steve Luecke.

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il y a 59 minutes, Rufus Shinra a dit :

Ils ont le Topol, en face, mais nous, on a le canon à canette, Patrick. Et si on le charge de Corona en baragouinant chinois, tu vas voir que tout le monde va se calmer vite fait !

 

Pour les primaires, cependant, ils semblerait que Bernie ait gagné celles du New Hampshire, mais il l'avait déjà fait en 2016, donc pas d'excitation dans un sens ou dans l'autre.


Les résultats provisoires donnent, après 87% des bureaux dépouillés :

Sanders    25,7% / 9 délégués           (71759 voix)

Buttigieg  24,4%  / 9 délégués également 

Klobuchar 19,8% / 6 delégués
 

(Ensuite viennent Warren et Biden, mais aucun ne remporte de délégués)

Modifié par TarpTent
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il y a 12 minutes, Wallaby a dit :

https://nationalinterest.org/blog/buzz/pete-buttigieg-democrats-marco-rubio-121781 (10 février 2020)

Tous les candidats qui se sont présentés à la présidence - ou à tout autre poste important, d'ailleurs - ont dit qu'ils seraient ceux qui feraient bouger les choses. Ils ne sont pas de Washington. Ils vont tous "changer", "construire un pont vers le 21e siècle", faire naître l'espoir et prouver que "l'amour l'emporte sur la haine". Et rien ne change jamais, parce que, premièrement, chacun s'interroge sur ses propres capacités, et deuxièmement, les mécanismes en place, combinés à la nature humaine, font que la politique est, bien souvent, un processus corrompu et insoluble.

Pete n'est pas différent des autres, sauf qu'il est peut-être un peu plus arrogant et qu'il a beaucoup moins d'expérience ou de qualifications. Il couvre son manque de substance avec du style, en essayant de faire croire aux gens qu'il est la personne la plus érudite de la pièce.

Il pense clairement qu'il est quelqu'un de spécial. Lors de l'émission Real Time with Bill Maher en mai, il a déclaré : "Les gens cherchent quelque chose de complètement différent". ... Et on pourrait dire, à bien des égards, que rien n'est plus différent du président actuel qu'un maire décontracté, jeune, gay et intellectuel du Midwest.

Oui, c'est un petit garçon très intelligent pour avoir été diplômé de Harvard. Un de ses adversaires, la sénatrice Warren, était en fait professeur à Harvard. Il a été un boursier Rhodes ! Tout comme le sénateur Cory Booker [et comme Bill Clinton NDT]. Il a gagné les élections dans une petite ville universitaire libérale avec 70 à 80 % des voix ! Tout comme ses deux prédécesseurs, les maires de South Bend Joe Kernan et Steve Luecke.

Pas un grand fan de NI, mais l'extrait que tu cites marque des points. La politique US est devenue un jeu qui tourne principalement par l'inertie tribale plus que par des convictions ou des capacités d'action, et les candidats démocrates sont au final souvent sortis de nulle part et bourrés de 'hype' dans un environnement qui en est saturé. Obama s'est fait élire sur ça, sur le changement, mais pour diverses raisons (dont le tribalisme et la polarisation à l'extrême du GOP), a été perçu comme ne changeant rien aux choses. Trump, de la même façon, s'est fait élire parce qu'il apparaissait à raison comme complètement différent du système.

 

On a une belle dissonance cognitive dans cet environnement : la certitude que le système tel qu'il est, avec sa Constitution parfaite et incapable d'erreur, est le meilleur qui soit, et l'évidence que le système ne fonctionne plus. Ce constat est, je pense, la seule chose sur laquelle les deux partis sont en accord, et les rend incapables d'arriver à la conclusion qui nous paraitrait évidente à nous dans une situation similaire, de changer entièrement le système de façon réfléchie et délibérée.

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Retour d'expérience compliqué de cette primaire du NH, un Etat lui-même peu lisible politiquement (habitat atomisé, généralement très modéré en mentalité, proportion plus élevée de swing voters, marché média sous-développé -donc les sondages sont peu fiables-, particularités de préférences de vote quelle que soit l'appartenance politique....):

- une participation élevée, à un plus haut historique (mais en fait du même ordre qu'en 2008 si on ajuste pour la croissance démographique), ce qui semble s'opposer à ce qui s'est passé en Iowa. 

- un Sanders qui a largement perdu par rapport à 2016, le nombre de candidats pouvant révéler la différence entre son socle "solide" (75 000 votes hier soir) et ce qui était vu en 2016 comme un vote protestataire, voire spécifiquement anti-Clinton/establishment, ou encore simplement le "facteur nouveauté"/"tout sauf le business as usual" (plus l'avantage spécifique qu'il était alors une figure connue dans le nord de la Nouvelle Angleterre, donc plus "le gars du coin"). 

- Warren perd des électeurs à grande vitesse, ce qui révèle la faiblesse historique de son soutien: elle était un de ces candidats sans base réelle, cad que l'essentiel de ceux qui se déclaraient pour elle n'étaient pas des supporters hardcore. Et elle a en fait surfé sur son ambiguité pendant l'essentiel de sa campagne, attirant des "progressives" par à fond dans le trip Berniste, et des modérés la prenant pour Hillary 2.0. La bulle semble avoir éclaté, ce qui s'ajoute à son manque de charisme et de capital confiance. 

- le résultat est que Bernie semble consolider la gauche du parti de plus en plus sur son seul nom, là où le camp "modéré"/liberal est éclaté (sans même parler des blue dogs et autres démocrates vivant dans des Etats rouges ou pourpres à équilibre fragile) entre plusieurs candidats, avec ce qui devient la grande inconnue du moment: si Buttigieg semble prendre un avantage pour être le candidat "liberal" voire modéré (alors qu'à ce jour, son programme ne semble pas l'être....  S'il en a réellement un et s'il se tient 2 minutes à une opinion), son manque d'impact auprès de l'électorat noir et latino pourrait redonner du souffle à un Biden qui s'est par ailleurs totalement effondré, y compris dans les perceptions des Etats suivants. L'atomisation du vote avec un Bernie premier de cordée mais nettement minoritaire pourrait rester la donne. Mais le SuperTuesday donnera un bon aperçu, vu le nombre d'Etats votants et leur couverture des diverses grandes "régions" du pays. 

- Bernie compte sur l'électorat des jeunes, et là, c'est une leçon dans le NH: ils ne se sont pas pointés, les 18-29 ans n'ayant représenté que 11% de l'électorat de la primaire (19% en 2016). La différence de participation a été le fait des plus de 50 ans, et particulièrement des plus de 65 ans, soit pas vraiment une "vague" pour la gauche du parti. Le nombre de jeunes votants peut avoir été relativement constant en absolu, mais avoir été noyé en proportion par des gens plus âgés et modérés (ergo le vote Buttigieg). 

- le taux de votants dont c'était la première participation à une élection a aussi été extrêmement bas, à 12% (plus bas que 2016), ce qui là non plus ne plaide pas en faveur de la thèse d'un grand mouvement, surtout des jeunes, en faveur de la gauche des démocrates. Une forte minorité extrêmement mobilisée, oui, mais sans doute plus une qui a été essentiellement mobilisée en 2016. Et une jeunesse somme toute pas si intéressée. Soulignons que ces résultats (et ceux de l'Iowa) sont réalisés alors que Bernie a maintenant de loin la plus vaste organisation de campagne côté démocrate, et le plus important trésor de guerre (sauf évidemment les deux zozos milliardaires, qui sont qu'à moitié dans la compète). 

- l'une des craintes de l'establishment démocrate est que les Bernistes, même très minoritaires, puissent "faire un Trump" au parti, en étant plus vite rassemblés dans une faction face à un camp "modéré"/establishment en ordre dispersé et sans leader identifiable (raison pour laquelle Buttigieg, qui après avoir la coqueluche des médias a été shunté, dégommé, puis ignoré, est maintenant de nouveau l'enfant chéri des grandes chaînes et des journaux.... Et Klobuchar reçoit soudain de l'attention). Différence avec la situation de Trump en 2016 cependant: le système des primaires démocrates, tortueux, corrompu, où les médias jouent un rôle certain, et où les marchandages et manipulations jouent un grand rôle dans la confusion d'un système indirect. Les républicains, malgré toutes leurs fautes, ont un système plus simple et direct. 

- fondamental pour une élection démocrate, et presque autant pour une générale: 57% de l'électorat de la primaire démocrate était féminin. Et pour cet électorat féminin, Bernie n'est pas le choix premier: Klobuchar, avec 25%, puis Buttigieg, avec 23%, venaient devant un Bernie qui n'a récolté que la 3ème place avec 22%, soit loin derrière deux candidats marketés comme modérés (mais seule Klobuchar l'est certainement). L'électorat de Bernie est donc extrêmement mâle, et généralement jeune. Les femmes (plus modérées, surtout économiquement) sont beaucoup moins dans le trip, ce qui se vérifie ailleurs et soulève l'une des questions principales pour une générale: Trump a toutes les chances de mal performer chez les femmes, surtout non blanches (auprès de qui il l'a emporté en 2016), face à un candidat démocrate modéré. Mais face à un Sanders? Avec le facteur socialiste, voire "radical" qui joue en plus dans le mix (rappelons: Medicare for All n'est PAS populaire auprès de la classe ouvrière employée, et auprès des syndicats et de l'électorat familial de classe moyenne et moyenne sup), et la coalition intersectionnelle/wokiste (si elle a des minorités en têtes d'affiches, et des groupes d'ultras dans les minorités, c'est pour l'essentiel un mouvement blanc, jeune et CSP+) qui est ouvertement antipatriotique et pour les frontières ouvertes (mauvais points auprès des "working classes", y compris noires et hispaniques), ça peut composer un très mauvais cocktail pour la gauche. Le gap des sexes (si j'ose dire) est assez potentiellement grave en ce que Bernie y présente le même genre d'effet repoussoir que Trump, même si pour d'autres raisons, pouvant annuler cet avantage structurel démocrate, ou en tout cas le limiter significativement (surtout l'électorat suburbain/familles), en favorisant (pour raisons économiques) un vote Trump à contrecoeur ou l'abstention (plus probable chez les minorités). 

- l'électorat berniste tel que constaté hier soir semble rejoindre ce qui se passe au plan national: les jeunes 18-29 ans (une portion militante d'entre eux vu la faible participation: -20% par rapport à 2016 dans ces tranches d'âge), les gens se disant "very liberal" (cad très à gauche) qui ne sont que 8-9% au plan national (et insupportent beaucoup de monde à gauche),  les athées (pas bon dans nombre d'Etats) et ceux préoccupés avant tout par les inégalités de revenus (sous l'e terme générique, ça veut dire quelque chose de plus spécifique et ciblé en fait: hyper taxation....), et, encore une fois, les hommes en général (mais il aura du mal à piquer cela à Trump). 

 

A noter aussi: malgré ce qu'on croirait, il y avait aussi une primaire républicaine pour la présidentielle hier soir: Donald Trump avait un challenger en la personne de Bill Weld, ancien gouverneur du Massachussets qui s'était fait remarquer en 2016 en étant le colistier du candidat libertarien Gary Johnson (3,27% du vote à l'arrivée, soient 4,5 millions d'électeurs, un plus haut historique pour le seul parti réellement national à part les deux grands). Revenu au parti républicain, il s'est évidemment banané dans cette primaire avec 2% du vote. Mais le chiffre indicatif est que 120 000 électeurs sont allés à cette primaire totalement inutile et sans enjeu (soient plus de 40% de la participation démocrate); par comparaison, 55 000 s'étaient pointés pour Obama en 2012 face à un challenge futile du même type. Difficile de tirer des conclusions étant donné que les différences des électorats et mille et un autres facteurs limitent la portée de la chose, mais ça me semble néanmoins intéressant. 

 

Modifié par Tancrède
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Il y a 3 heures, Tancrède a dit :

Retour d'expérience compliqué de cette primaire du NH, un Etat lui-même peu lisible politiquement (habitat atomisé, généralement très modéré en mentalité, proportion plus élevée de swing voters, marché média sous-développé -donc les sondages sont peu fiables-, particularités de préférences de vote quelle que soit l'appartenance politique....):

- une participation élevée, à un plus haut historique (mais en fait du même ordre qu'en 2008 si on ajuste pour la croissance démographique), ce qui semble s'opposer à ce qui s'est passé en Iowa. 

- un Sanders qui a largement perdu par rapport à 2016,

[...]

C'est marrant, en lisant ton analyse, on a l'impression que tous les indicateurs que tu cites sont contre Sanders et qu'il serait, en fait, un des perdants de cette primaire.

Ce qui est pour le moins surprenant étant donné qu'il l'a gagnée malgré tout...

Il me semble qu'il y a un point qui t'échappe: En 2015-2016, Sanders ayant des moyens financiers limités, avait dû concentrer l'essentiel de sa campagne sur les 2 premiers états. (exactement ce que Buttigieg a fait en 2019-2020). Ca lui a permis à l'époque de créer la surprise et de faire un appel d'air pour lever des fonds supplémentaires et rester dans la course pour les primaires suivantes, mais toujours avec un train de retard face à Clinton qu'il n'a jamais pu rattraper.

Ce coup ci, c'est lui qui à la main car, avec les fonds considérables issus de sa base et son armée de militants, il a pu faire campagne dans tous les états, contrairement à Buttigieg et Klobuchar qui risquent de manquer de souffle rapidement malgré le support des media mainstream. même si je peux me tromper, c'est pour cette raison que je doute qu'ils pourront tenir tête très longtemps si ils restent tous les deux dans la campagne.

Reste Bloomberg, qui peut effectivement littéralement acheter l'élection à coup de milliards de $...  :dry:

Citation

- fondamental pour une élection démocrate, et presque autant pour une générale: 57% de l'électorat de la primaire démocrate était féminin. Et pour cet électorat féminin, Bernie n'est pas le choix premier: Klobuchar, avec 25%, puis Buttigieg, avec 23%, venaient devant un Bernie qui n'a récolté que la 3ème place avec 22%, soit loin derrière deux candidats marketés comme modérés

Je n'ai pas vérifié tes chiffres, mais 1 à 2 points, ce n'est pas "loin derrière", encore moins s'il s'agit des chiffres de la primaire du New Hampshire, état sans fortes minorités, ce qui favorise Klobuchar et Buttigieg,  La tendance risquent de s'inverser dans les états à forte minorités.

Citation

- Bernie compte sur l'électorat des jeunes, et là, c'est une leçon dans le NH: ils ne se sont pas pointés, les 18-29 ans n'ayant représenté que 11% de l'électorat de la primaire (19% en 2016). La différence de participation a été le fait des plus de 50 ans, et particulièrement des plus de 65 ans, soit pas vraiment une "vague" pour la gauche du parti. Le nombre de jeunes votants peut avoir été relativement constant en absolu, mais avoir été noyé en proportion par des gens plus âgés et modérés (ergo le vote Buttigieg). 

Certes, mais Sanders est majoritaire de manière écrasante sur cette tranche des 18-29 (+31 pts), et il l'est aussi significativement sur la tranche 30-44. (+14 pts).

Modifié par Kovy
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7 minutes ago, Kovy said:

C'est marrant, en lisant ton analyse, on a l'impression que tous les indicateurs que tu cites sont contre Sanders et qu'il serait, en fait, un des perdants de cette primaire.

Ce qui est pour le moins surprenant étant donné qu'il l'a gagnée malgré tout...

Il me semble qu'il y a un point qui t'échappe: En 2015-2016, Sanders ayant des moyens financiers limités, avait dû concentrer l'essentiel de sa campagne sur les 2 premiers états. (exactement ce que Buttigieg a fait en 2019-2020). Ca lui a permis à l'époque de créer la surprise et de faire un appel d'air pour lever des fonds supplémentaires et rester dans la course pour les primaires suivantes, mais toujours avec un train de retard face à Clinton qu'il n'a jamais pu rattraper.

Ce coup ci, c'est lui qui à la main car, avec les fonds considérables issus de sa base et son armée de militants, il a pu faire campagne dans tous les états, contrairement à Buttigieg et Klobuchar qui risquent de manquer de souffle rapidement malgré le support des media mainstream. même si je peux me tromper, c'est pour cette raison que je doute qu'ils pourront tenir tête très longtemps si ils restent tous les deux dans la campagne.

Reste Bloomberg, qui peut effectivement littéralement acheter l'élection à coup de milliards de $...  :dry:

Je n'ai pas vérifié tes chiffres, mais 1 à 2 points, ce n'est pas "loin derrière", encore moins s'il s'agit des chiffres de la primaire du New Hampshire, état sans fortes minorités, ce qui favorise Klobuchar et Buttigieg,  La tendance risquent de s'inverser dans les états à forte minorités.

Mon point n'est pas de cibler Sanders gagnant ou perdant, mais de signaler l'atomisation du champ démocrate avec des modérés et assimilés plus viables que prévus, qui viennent de prendre du vent dans les voiles de façon inattendue, à l'inverse d'un Biden qui a fait la course en tête jusqu'à accumuler (comme certains le prédisaient au tout début de sa campagne) trop de gaffes et de creux pour continuer (sans compter son état mental qui semble.... Fragile). 

Mais "la main" que Sanders semble avoir maintenant n'est plus ce qu'elle semblait en partie artificiellement en 2016 où, par la force des choses, la base démocrate était divisée en deux camps: là, sa composition nous apparaît plus clairement dans sa diversité. 

Pour les Etats à fortes minorités, je l'ai déjà dit, je le re-souligne: Sanders n'est pas à son plus fort (surtout chez les noirs, même s'il y a fait quelques progrès par rapport à 2016), en tout cas très loin de pouvoir les faire sortir en nombre façon Obama, et qui plus est trop à gauche pour beaucoup d'entre eux (le "barber shop electorate" n'est pas en sa faveur). Pareil pour Buttigieg, pour différentes raisons. La preuve par l'inverse: contre toute attente, Bloomberg marche pas si mal dans cet électorat crucial pour un démocrate, et Biden y reste malgré tout en tête. 

Pour les finances, Buttigieg semble pas devoir avoir à trop ramer, surtout s'il garde de l'élan. Klobuchar aura plus de problèmes à cet égard, tant elle manque de "name recognition" au niveau national, et du charisme qui aiderait à compenser un peu, et/ou d'une position quelconque qui dénote dans le décor  (être la raisonnable de service, c'est pas le truc qui flashe à l'écran). Quoique non négligeable, sa levée de fonds au dernier trimestre était loin derrière Sanders, et avec les mastodontes Bloomberg et Steyer qui innondent littéralement le Nevada, la Caroline du Sud et les Etats du SuperTuesday (de nombreux témoignages en ligne évoquent sans arrêt le fait que sur toutes les chaînes télés et antennes de radio, y'a pas une page de pub sans au moins une annonce Bloomberg, et y'a des pannaux pubs de lui partout dans ces Etats), il va y avoir peu de place libre, encore moins qui seront notables, et les prix seront TRES élevés. Sanders a levé beaucoup (33 millions au dernier trimestre), mais il a aussi déjà claqué quelque chose comme 100 à 110 millions, donc il a pas forcément un trésor de guerre au top, sachant qu'il a du beaucoup concentrer sur ce début de campagne crucial (et cher). Les deux milliardaires font monter les prix et occupent l'espace disponible dans les Etats qui arrivent, à un niveau jamais vu dans une primaire, ce qui pourrait poser problème, surtout si d'autres rifts s'aggrandissent non seulement entre les tendances du parti, mais surtout entre les forces qui les soutiennent, à commencer par les syndicats dont beaucoup prennent leurs distances par rapport à la gauche Sanders et ce qui s'y rattache.

Par exemple, alors que le Nevada approche, le syndicat des métiers hôteliers, le plus gros de cet Etat, s'est publiquement désolidarisé de la campagne Sanders, le désaccord sur la politique de santé étant très important et en impliquant d'autres. Et contrairement à 2016 où un Sanders moins radical, plus rassembleur, avait déjà des ressources considérables (à partir de novembre 2015, sa collecte égalait Clinton, à partir de janvier et pendant 2-3 mois, elle la dépassait), mais s'il avait un défaut d'image nationale, il avait l'immense avantage d'être seul en lice face à Clinton, pouvant ainsi créer une coalition forcée de s'assembler à la seule alternative à l'establishment. Ce n'est plus le cas. 

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il y a 20 minutes, Tancrède a dit :

mais s'il avait un défaut d'image nationale, il avait l'immense avantage d'être seul en lice face à Clinton, pouvant ainsi créer une coalition forcée de s'assembler à la seule alternative à l'establishment. Ce n'est plus le cas.

En effet, ce n'est plus le cas, mais l'establishment s'est morcelé entre 4 candidats ce qui joue plutôt en faveur de Sanders que l'inverse, amha (l'Impact de Warren ayant été très surévalué)

Citation

Pour les Etats à fortes minorités, je l'ai déjà dit, je le re-souligne: Sanders n'est pas à son plus fort (surtout chez les noirs, même s'il y a fait quelques progrès par rapport à 2016), en tout cas très loin de pouvoir les faire sortir en nombre façon Obama, et qui plus est trop à gauche pour beaucoup d'entre eux (le "barber shop electorate" n'est pas en sa faveur). Pareil pour Buttigieg, pour différentes raisons. La preuve par l'inverse: contre toute attente, Bloomberg marche pas si mal dans cet électorat crucial pour un démocrate, et Biden y reste malgré tout en tête. 

28% chez les minorités, loin devant Biden à 20% d'après Newsweek. Oui, "quelques" progrès en effet...

Modifié par Kovy
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1 hour ago, Kovy said:

En effet, ce n'est plus le cas, mais l'establishment s'est morcelé entre 4 candidats ce qui joue plutôt en faveur de Sanders que l'inverse, amha (l'Impact de Warren ayant été très surévalué)

28% chez les minorités, loin devant Biden à 20% d'après Newsweek. Oui, "quelques" progrès en effet...

27% du vote noir pour Biden, 22% pour Bloomberg; malgré la désormais plus grande importance du vote latino dans l'absolu (nombre total), c'est un vote plus réparti (les républicains y ont une bonne part, et c'est un vote où on trouve aussi plus d'indépendants et swing voters "purs"), à l'inverse du vote noir qui, à moins que les récents sondages décrivant une montée de Trump (jusqu'à 30% d'approbation) ne se transcrivent en votes (rien de garanti), est concentré (90% des suffrages noirs exprimés vont au candidat démocrate) et, plus important encore, est décisif pour toute primaire démocrate dans un certain nombre d'Etats, notamment la majorité de ceux du SuperTuesday. Donc même si Sanders a progressé chez les latinos, il faut faire avant tout attention auxquels, et où. Les sondages nationaux ne disent rien si, par exemple, l'essentiel des pourcentages représentés est concentré en Californie, au Texas et à NY: c'est moyennement indicatif pour les primaires, et très peu pour la générale. En revanche, l'examen Etat par Etat parle plus, et c'est pourquoi les deux milliardaires dans la course sont de très bons indicateurs d'importance relative de tel ou tel groupe, via les investissements extrêmement ciblés qu'ils ont fait, qui disent une bonne partie de l'histoire (pas de leurs chances nécessairement). 

Après, il faut voir quelle part de tel ou tel vote est solidement ancré avec le candidat voulu, et quelle part est "mouvante": par exemple, on a vu tout récemment Biden commencer à perdre du vote noir dans les Etats du vieux sud, à commencer par la Caroline du Sud (dont la primaire suit directement celle du Nevada), au profit de Bloomberg et pas d'un autre. Steyer s'y taille aussi un morceau, pour l'essentiel de cet électorat qui est modéré sur presque tous les sujets, conservateur socialement, tribal dans le vote démocratique, et à la recherche d'électabilité effective du candidat. Cela tend à indiquer que Sanders y a un plafond ferme, ce qui peut être un problème pour lui. 

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