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Royaume-Uni


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https://atlantic-books.co.uk/book/sedated/ (3 juin 2021)

"Sedated" - ou comment le capitalisme moderne a créé notre crise de santé mentale" de James Davies

Un regard provocateur et choquant sur la façon dont la société occidentale comprend mal et maltraite les maladies mentales.

Rien qu'en Grande-Bretagne, plus de 20 % de la population adulte prend un médicament psychiatrique au cours d'une année. Il s'agit d'une augmentation de plus de 500 % depuis 1980 et les chiffres continuent de croître. Pourtant, malgré cette épidémie de prescriptions, les niveaux de maladies mentales de tous types ont en fait augmenté en nombre et en gravité.

S'appuyant sur un grand nombre d'études, d'entretiens avec des experts et d'analyses détaillées, le Dr James Davies affirme que cela est dû au fait que nous avons fondamentalement mal cerné le problème. Au lieu de considérer la détresse mentale comme une réaction compréhensible à des problèmes sociétaux plus larges, nous avons adopté un modèle médical qui situe le problème uniquement dans la personne qui en souffre et dans son cerveau.

Urgent et convaincant, Sedated examine systématiquement pourquoi cette vision individualiste de la maladie mentale a été promue par les gouvernements successifs et les grandes entreprises - et pourquoi elle est si déplacée et dangereuse.

https://www.roehampton.ac.uk/life-and-health-sciences/news/dr-james-davies-publishes-new-book-sedated-how-modern-capitalism-created-our-mental-health-crisis/

Dans son livre, le Dr Davies affirme que la médicalisation généralisée de la détresse mentale a fondamentalement mal défini le problème. De nombreuses personnes diagnostiquées et auxquelles on prescrit des médicaments psychiatriques ne souffrent pas de problèmes biologiquement identifiables. Ils subissent plutôt les conséquences humaines compréhensibles et, bien sûr, douloureuses des difficultés de la vie - ruptures familiales, problèmes au travail, malheur dans les relations, faible estime de soi.

Pour ces personnes, il y a un déséquilibre dans l'offre de soins, car beaucoup d'entre elles se voient proposer des interventions médicales au lieu de thérapies par la parole et de prestations psychosociales, qui pourraient faciliter un changement et un rétablissement significatifs.  

Selon le Dr Davies, "en endormant les gens sur les causes et les solutions de leur détresse d'origine sociale - à la fois littéralement et idéologiquement - notre secteur de la santé mentale a étouffé l'élan de réforme sociale, ce qui a détourné les gens des véritables origines de leur désespoir, et a favorisé des résultats essentiellement économiques tout en présidant aux pires résultats de notre système de soins de santé".

https://english.elpais.com/society/2022-03-17/cutting-down-on-work-and-spending-the-time-on-meaningful-pursuits-would-be-to-the-advantage-of-our-mental-health.html

Nous avons également assisté à toute une série de politiques de l'emploi - que j'ai décrites dans mon livre - qui ont rendu la vie professionnelle moins tolérable pour un nombre croissant de personnes. La suppression des protections du travail syndiqué, le besoin accru de ménages à double activité, la stagnation des salaires, l'augmentation de la précarité et du court terme sur le marché de l'emploi... Nous restons beaucoup moins longtemps dans une profession donnée qu'il y a 30 ans, ce qui interrompt notre capacité à construire des relations sociales durables. Mais ce que nous faisons, c'est que plutôt que de chercher à identifier et à réformer certains des moteurs structurels de la détresse et de l'insatisfaction, nous commençons à recadrer cette insatisfaction comme une sorte de problème médical, dont la solution réside dans des interventions médicales, plutôt que dans une intervention sociale.

Notre société ressemble-t-elle à celle décrite par Aldous Huxley dans Le Meilleur des Mondes ?

Huxley parle évidemment de la mesure dans laquelle, en tant que société, nous sommes gérés chimiquement. Je pense que si l'on regarde les chiffres, il est clair que nous sommes vraiment à un point où sa prophétie, pour ainsi dire, s'est presque réalisée. Au Royaume-Uni, près de 25 % de la population adulte s'est vu prescrire l'an dernier un type de médicament psychiatrique ou un autre. C'est un quart, avec des chiffres qui augmentent d'environ 7% chaque année. Nous ne sommes donc pas près de voir un renversement de cette tendance.

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https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/demission-de-boris-johnson-invoquant-churchill-le-brexit-et-les-inepties-woke-les-pretendants-au-poste-de-premier-ministre-s-ancrent-bien-a-droite_5251564.html

Autre point commun : aucun n’envisage de revenir sur le Brexit, présenté comme une "force" pour une "Grande-Bretagne libérée". Tous sont prêts à renier le protocole d'Irlande du Nord, qui établit les règles à la frontière entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande.

https://www.theguardian.com/uk-news/2022/jul/12/wales-to-lower-default-national-speed-limit-to-20mph

À partir de 2023, le pays de Galles abaisse la vitesse maximum en agglomération à 20 milles terrestres à l'heure, contre 30 actuellement.

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Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

À partir de 2023, le pays de Galles abaisse la vitesse maximum en agglomération à 20 milles terrestres à l'heure, contre 30 actuellement.

Soit à peu près 30 km/h au lieu de 50.

On constate au passage que le RU n'est toujours pas passé au système métrique.

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On connaît désormais les deux candidats conservateurs pour le poste de Premier Ministre : Rishin Sunak et Liz Truss.

https://www.lefigaro.fr/international/duel-final-entre-rishi-sunak-et-liz-truss-dans-la-course-a-downing-street-20220720

Résultats attendus le 5 septembre, après un vote interne au parti.

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  • 3 weeks later...

https://news.sky.com/story/former-pm-seeing-poverty-i-did-not-expect-to-see-again-as-he-demands-daily-cobra-cost-of-living-crisis-meetings-12668291 (8 août 2022)

L'ancien premier ministre travailliste Gordon Brown a déclaré qu'il menait une campagne intensive sur la crise du coût de la vie parce qu'il constate dans sa ville natale, Fife, une pauvreté "que je ne m'attendais pas à revoir de mon vivant".

https://www.theguardian.com/politics/live/2022/aug/09/liz-truss-rishi-sunak-cost-of-living-crisis-conservative-leadership-tv-debate-uk-politics-latest

Dominic Raab, le secrétaire à la justice, vice-Premier ministre et l'un des principaux partisans de Sunak, a écrit un article pour le Times aujourd'hui, dans lequel il affirme que les politiques de Truss équivaudraient à une "note de suicide électoral" pour les Tories, car les électeurs ne pardonneraient pas au parti de ne pas aider les plus vulnérables. Il dit :

« Au fond de nous, nous savons que les séquelles d'une pandémie mondiale, aggravées par une guerre sur nos côtes proches, ont un impact palpable sur les habitants de tout le pays. C'est pourquoi, en plus de s'attaquer impitoyablement à l'inflation, il est erroné d'exclure un soutien direct supplémentaire aux familles inquiètes et incertaines de la manière dont elles vont joindre les deux bouts dans les mois à venir. C'est pourquoi il est juste que nous examinions attentivement la manière dont nous intervenons et les protégeons de la force des vents contraires de l'économie mondiale auxquels nous sommes confrontés. Nous devons nous attaquer à ces problèmes sans augmenter les emprunts, et donc l'inflation, et en gardant constamment à l'esprit l'objectif à moyen terme de réduire les impôts et de faire fructifier l'argent des contribuables. C'est la corde raide économique sur laquelle nous devons marcher, et il n'y a pas moyen de l'éviter ...

Lorsque les membres du parti conservateur décideront de leur vote au cours des prochaines semaines, je les invite à considérer ce point avec attention. Si nous nous présentons devant le pays en septembre avec un budget d'urgence qui n'est pas à la hauteur de la tâche, les électeurs ne nous pardonneront pas de voir leur niveau de vie s'éroder et la sécurité financière à laquelle ils tiennent disparaître sous leurs yeux. Un tel échec se lira sans équivoque pour le public comme une note de suicide électoral et verra notre grand parti jeté dans l'oubli impuissant de l'opposition ».

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Eté et automne social chauds au RU semble-t-il

https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/08/12/au-royaume-uni-un-ete-du-mecontentement-fait-descendre-les-britanniques-dans-la-rue_6137822_3234.html

Transports, logistique, avocats… Le pays connaît sa vague de grèves la plus importante depuis des décennies.

La colère a fini par déborder, mercredi 3 août, dans l’entrepôt Amazon de Tilbury, à l’est de Londres, quand la direction a annoncé l’offre faite aux salariés : 35 pence (41 centimes d’euro) supplémentaires pour les manutentionnaires de base, portant leur salaire à 11,45 livres (13,55 euros) de l’heure. Soit 3 % d’augmentation, alors que l’inflation au Royaume-Uni a atteint 9,4 % en juin.

Cette nouvelle a suscité l’émoi à la cantine d’entreprise. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des cadres tentant d’apaiser le courroux ambiant. En vain. Une large partie des employés ont refusé de retourner à leur poste, ce qui a perturbé le fonctionnement de l’entrepôt pendant quarante-huit heures. La tension s’est propagée et des grèves sauvages ont brièvement atteint les sites de Coventry et de Bristol.

« Les gens sont dans des situations financières tellement tendues… Je vois tant de désespoir, explique Steve Garelick, représentant du syndicat GMB, qui suit la situation sur place. Alors, quand on leur propose 35 pence, bien sûr qu’ils sont en colère. » Il a remis une lettre au siège britannique du géant de l’e-commerce réclamant d’augmenter les salaires de base à 15 livres de l’heure. Amazon répond qu’il a « augmenté les salaires à un minimum compris entre 10,50 livres et 11,45 livres par heure, suivant les lieux, ce qui représente une hausse de 29 % depuis 2018 ».

Samedi 13 août, ce sera la quatrième fois depuis le 20 juin que le système ferroviaire est immobilisé

Le cas d’Amazon est symptomatique d’un mouvement de mécontentement social aussi large qu’inédit outre-Manche. Samedi 13 août, neuf compagnies de train – l’essentiel des trains britanniques – seront en grève. C’est la quatrième fois depuis le 20 juin que le système ferroviaire est immobilisé, deux syndicats alternant les débrayages. Ceux-ci ont également eu lieu dans les bus, le métro de Londres, certaines universités, des pubs, ainsi qu’à BT (anciennement British Telecom).

Même les avocats protestent depuis fin juin, faisant grève une semaine sur deux, afin d’obtenir une hausse des honoraires pour les dossiers commis d’office. « C’est l’été du mécontentement », estime M. Garelick, un terme qui fait écho à l’hiver du mécontentement de 1979, lorsque le pays était paralysé du fait d’arrêts de travail aussi bien dans les usines que du côté des éboueurs ou des fossoyeurs.

« Les syndicats ont été mis à genoux »

Ce n’est qu’un début. Les facteurs et les dockers ont annoncé des grèves pour le courant du mois d’août. Mardi 9 août, le Royal College of Nursing, le syndicat des infirmières, a, pour la première fois de son histoire plus que centenaire, recommandé à ses adhérents de cesser le travail, dans le cadre d’un mouvement qui devrait se dérouler en octobre. L’éducation nationale prépare aussi des actions sociales à l’automne.

La suite est réservée aux abonnés.

 

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https://www.deeside.com/local-politicians-voice-concerns-over-conservative-party-leadership-candidates-plans-to-re-introduce-fracking/ (14 août 2022)

Liz Truss et Rishi Sunak ont tous deux fait part de leur engagement en faveur de la fracturation hydraulique en Angleterre, malgré les inquiétudes concernant les dommages environnementaux.

Liz Truss aurait déclaré lors d'un événement à Exeter, sa "réponse sur l'énergie, oui c'est en partie la fracturation hydraulique et nous devrions autoriser la fracturation hydraulique là où les communautés locales la soutiennent".

Au cours d'un débat sur TalkTV, Rishi Sunak a déclaré qu'il était favorable à la fracturation hydraulique, tout en précisant "si les communautés locales y sont favorables".

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Moi je trouve que pour l'instant les mouvement sociaux sont plutôt gentils (au sens pas de violence) :

ZONEBOURSE

 

GB-Les dockers du plus grand port de fret anglais vont entamer une grève

21/08/2022 | 02:40

LONDRES, 21 août (Reuters) - Plus de 1.900 employés du plus grand port de conteneurs anglais vont entamer dimanche une grève de huit jours, un nouvel épisode de la série de mouvements sociaux qui agite la Grande-Bretagne depuis le début de l'été.

Les employés du port de Felixstowe, situé dans l'est de l'Angleterre, réclament des hausses de salaires afin de faire face à l'augmentation du coût de la vie.

"Cette grève causera de graves perturbations et provoquera une onde de choc sur la chaîne d'approvisionnement britannique, mais ce conflit découle uniquement de l'attitude de l'entreprise", explique Bobby Morton, un représentant du syndicat Unite.

"(L'entreprise) aurait pu faire une offre équitable à nos membres, mais elle a choisi d'agir autrement", a-t-il estimé.

L'opérateur du port, Hutchison Ports, a déclaré vendredi que sa proposition d'augmenter les salaires de 7% et de verser une prime exceptionnelle de 500 livres (589 euros) était équitable.

L'opérateur avait indiqué que le syndicat des travailleurs du port - qui représente environ 500 employés occupant des postes de superviseurs, d'ingénieurs ou travaillant dans l'administration - avait accepté cette offre.

Unite, qui représente essentiellement les dockers, a jugé l'offre nettement inférieure au taux d'inflation actuel.

"Le port regrette l'impact que cette action aura sur les chaînes d'approvisionnement britanniques", a déclaré un porte-parole de Hutchison Ports.

L'opérateur a précisé qu'un plan d'urgence serait mis en place et qu'il s'efforcerait de minimiser les perturbations pendant le mouvement de grève, qui durera jusqu'au 29 août.

Le bond de l'inflation - qui a atteint 10,1% sur un an en juillet - et des augmentations de salaire inégales ont exacerbé les tensions syndicales en Grande-Bretagne dans des secteurs tels que les services postaux, la santé, les écoles, les aéroports et le système judiciaire. (Reportage Michael Holden; version française Camille Raynaud)

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https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/greves-au-royaume-uni-mick-lynch-le-syndicaliste-qui-bouscule-le-gouvernement_2178894.html (22 août 2022)

Un homme s'est imposé comme le porte-voix de la colère : Mick Lynch est le secrétaire général du syndicat Rail Maritime and Transport (RTM). En quelques semaines, il est passé de l'ombre des réunions ministérielles et des dialogues de branches à la lumière des plateaux de télévision; déclenchant un fort mouvement de sympathie sur les réseaux sociaux. En direct des piquets de grève, il s'est invité sur tous les plateaux des chaines d'information tenant tête aux éditorialistes et répondant avec mordant aux journalistes. Il relaie avec abnégation les revendications de ses collègues : de meilleures conditions de travail, une meilleure protection et surtout la revalorisation des salaires.  

Le quotidien conservateur Daily Mail, plutôt acquis à la cause du camp de Boris Johnson, a qualifié Lynch d'"homme le plus détesté du Royaume-Uni". L'éditorial traduit la nervosité dans les rangs conservateurs.

https://www.france24.com/fr/europe/20220821-au-royaume-uni-le-spectre-d-une-grève-générale-pour-dire-non-à-l-inflation

Et ils ne sont pas les seuls : les services postaux, les éboueurs, les avocats, les employés de l'opérateur télécom BT ou encore les manutentionnaires d'Amazon ont aussi débrayé ou prévoient de le faire bientôt. Les employés du rail perturbent, quant à eux, le fonctionnement des transports britanniques (dont le métro londonien) depuis le 18 août. Il s'agit d'ores et déjà du plus gros mouvement de grève du rail – là aussi depuis 1989. Il pourrait "se poursuivre indéfiniment", a prévenu le secrétaire général du syndicat RMT, Mick Lynch, les débrayages des cheminots se poursuivant par épisodes depuis juin pour réclamer une hausse de salaires adaptée à l'augmentation du coût de la vie.

"Ce qui est historique dans ce mouvement, ce sont les secteurs en grève", note pour sa part auprès de FranceInfo Marc Lenormand, maître de conférences à l'université Paul Valéry en études anglophones et civilisation britannique, spécialiste des mouvements sociaux britanniques. "Ce qui est particulier aujourd'hui, c'est de voir des secteurs privés, parfois industriels, en grève, ce qui n'a pas été le cas selon les secteurs depuis vingt, trente, voire quarante ans."

Seule certitude : les grévistes semblent déterminés, alors qu'initier un mouvement social aujourd'hui au Royaume-Uni relève du parcours d'obstacles. C'est un héritage des années Thatcher, quand la Première ministre britannique (1979-1990) – surnommée la "Dame de fer" en raison de sa résistance à plusieurs mouvements sociaux – a fait modifier le droit de grève.

"(Elle) a fait adopter une loi pour que cela soit particulièrement difficile de faire grève et, loin d'avoir été supprimée depuis, cette loi a été renforcée par le gouvernement actuel", selon Sarah Pickard, maîtresse de conférences en civilisation britannique contemporaine à la Sorbonne Nouvelle, interrogée par 20 Minutes. La spécialiste explique que les grèves spontanées sont complètement interdites outre-Manche, et qu'il faut déposer un préavis de vote, puis organiser un vote des syndicats tout en "sachant que la voix des absents est considérée comme un vote contre."

https://news.sky.com/story/top-labour-mp-john-mcdonnell-calls-for-general-strike-and-hits-out-at-sir-keir-starmer-over-strike-position-12660413 (28 juillet 2022)

Le député travailliste de premier plan John McDonnell se dit favorable à la grève générale et s'en prend à Sir Keir Starmer.

La position du Labour sur les grèves ferroviaires de mercredi a fait l'objet d'une polémique. Certains membres du parti pensent que les députés devraient être autorisés à monter sur les piquets de grève pour demander des augmentations de salaire correspondant à l'inflation, alors que Sir Keir Starmer les interdit.

Le député travailliste John McDonnell a déclaré qu'il soutenait la grève générale et a critiqué Sir Keir Starmer pour avoir renvoyé un ministre fantôme après qu'il ait participé au piquet de grève pendant la grève ferroviaire d'hier.

M. McDonnell, qui a été chancelier fantôme sous Jeremy Corbyn, a déclaré à Sky News que le Parti travailliste devrait soutenir les grèves alors que les travailleurs du rail demandent une augmentation de salaire conforme à l'inflation.

M. McDonnell a déclaré à Kay Burley de Sky News : "Je soutiens une action coordonnée parce que si cela aboutit à une augmentation salariale décente pour les gens qui se protègent contre la crise du coût de la vie, je pense que c'est la chose la plus efficace à faire.

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https://www.lefigaro.fr/flash-actu/macron-ami-ou-ennemi-liz-truss-refuse-de-se-prononcer-20220825

Le pays doit construire de nouvelles centrales nucléaires, a argumenté Liz Truss, en déplorant le fait qu'il ait perdu son expertise en la matière. Pour ce faire, «si le choix est de dépendre de la France ou de la Chine, je choisirai la France», a-t-elle lancé, là aussi applaudie.

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https://unherd.com/2022/08/is-this-british-company-arming-china/ (26 août 2022)

De l'avis général, la visite de la délégation d'hommes d'affaires chinois de premier plan a été un succès retentissant. Cachée dans le Shropshire, Grainger and Worrall est un leader mondial dans le domaine du moulage de précision. Elle est fière de transformer du métal en fusion en composants complexes utilisés dans les éoliennes, les moteurs de voitures de course et les bateaux à moteur.

Mais tous ses produits ne sont pas aussi bénins. L'entreprise fabrique également des pièces essentielles pour les drones, les véhicules et l'artillerie militaires ; son site web est illustré de photos d'hélicoptères de la RAF, de destroyers de la Royal Navy et de chars de l'armée. Et c'est avec ces produits en tête que l'équipe de la China North Industries Corporation, un géant chinois de la fabrication habituellement connu sous le nom de Norinco, lui a rendu visite en 2015.

Un détail crucial a été omis dans la déclaration. À savoir, que les caractères chinois qui composent le nom de Norinco en mandarin - 中国兵器工业集团公司 - ne signifient pas "China North Industries Corporation" en anglais, comme le laisse entendre la société. Ce qu'ils représentent réellement est : "China Arms Industry Group Co. Ltd".

En toute honnêteté, les transactions de G&W avec Norinco ont commencé pendant le soi-disant "âge d'or" des relations anglo-chinoises sous David Cameron et George Osborne, lorsque, loin d'être considérée comme une menace possible, la Chine était présentée par le gouvernement britannique comme un riche et généreux bienfaiteur.

Il est difficile de dire précisément quand G&W a commencé à s'intéresser à la Chine, étant donné sa réticence à en parler. Mais il semble que cela ait eu lieu en 2013, lorsqu'une société appelée FLUID Transmission Technology est devenue l'agent chinois de G&W, chargé de rechercher des entreprises qui pourraient bénéficier de sa propriété intellectuelle. FLUID n'essaie même pas de cacher ses liens avec l'armée chinoise. Son objectif est de promouvoir la "fusion militaire-civile" (FMC), que le département d'État américain décrit comme une "stratégie nationale agressive du PCC" visant à aider la Chine à développer "l'armée la plus avancée technologiquement au monde", en partie en "acquérant et en détournant" des technologies de pointe du monde entier.

En 2018, FLUID a rencontré la direction du parti communiste du quartier fortement industriel de Minhang à Shanghai, connu pour être dédié à la FMC. C'était le début d'une relation florissante. Plus tard dans l'année, Matthew et Edward Grainger, les frères qui dirigent G&W, ont visité le siège de Norinco à Pékin en compagnie du directeur général de FLUID, Liu Guosheng.

Cette visite a été un triomphe pour toutes les personnes concernées. Elle a ouvert la voie à l'usine 616 - une usine de moulage dans la ville de Datong - construite à l'aide de la technologie de G&W par une entreprise appelée Shanxi Diesel, une filiale de Norinco. L'usine fabrique des pièces pour des moteurs diesel à grande vitesse refroidis par eau, qui pourraient être utilisés dans des véhicules civils ou militaires. Comme G&W l'a elle-même souligné, cette technologie est un parfait exemple d'usage double.

G&W semble déterminé à conquérir le marché chinois. Il a ensuite mis en place une version de son site web en mandarin. En 2020, cependant, le site a brusquement disparu - lorsque le scandale Huawei a frappé la Grande-Bretagne. Il faisait la publicité de l'un des produits les plus innovants et les plus recherchés de G&W : un moulage en fer graphite compact, qui établit "de nouvelles normes en termes de poids, de taille, de fiabilité et, surtout, de consommation de carburant". Cela aussi pourrait avoir des applications militaires pour les véhicules et l'aviation.

Puis, en novembre 2019, les hauts dirigeants de G&W ont rendu visite à Minghzi Technology, un fabricant de pièces moulées à Suzhou. Ils y ont signé un accord, qui, selon Minghzi, était "le début d'une collaboration globale" - l'objectif étant "d'étendre les activités en Chine et en Europe... en exploitant les forces uniques de chaque entreprise".

Charlie Parton, un ancien du Foreign Office spécialiste de la Chine et désormais membre du Royal United Services Institute, a déclaré : "Il faut une enquête complète sur ce que fait réellement cette entreprise... C'est élémentaire : on n'aide pas un ennemi politique à acquérir une technologie qui pourrait être utilisée contre vous. Si c'est ce que G&W a fait, nous devons le savoir."

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il y a 10 minutes, jean-françois a dit :

il n'y a pas les USA sur le marché de la centrale nucléaire ?

Oui mais Truss est une paresseuse, qui ne maîtrise pas ses dossiers. C'est juste une idéologue qui se met en scène en recréant les tenues vestimentaires de Margaret Thatcher.

Rappelle-toi l'affaire de Rostov : 

Le 11/02/2022 à 14:18, g4lly a dit :

Lavrov lui a alors demandé si elle «reconnaissait la souveraineté de la Russie sur Rostov et Voronej», contestant que les troupes russes se situent à la frontière ukrainienne. «La Grande Bretagne ne reconnaîtra jamais la souveraineté sur ces territoires», a alors répondu Liz Truss, à la surprise de l'ambassadeur britannique en Russie qui a dû signifier à sa compatriote que ces territoires se trouvaient déjà en Russie. Les exercices et le déploiement des forces russes en Russie suscitent «une préoccupation incompréhensible et des émotions très fortes chez nos collègues britanniques et chez les autres représentants occidentaux», a ajouté le chef de la diplomatie russe, visiblement agacé.

- -

Le 11/02/2022 à 15:44, Wallaby a dit :

C'était probablement la première fois dans sa vie qu'elle entendait parler de villes telles que Rostov et Voronej.

Il se murmure qu'elle a toutes les qualités pour devenir la prochaine première ministre... ou pas :

https://www.ft.com/content/94839428-3f90-4fbd-966d-3199ecb9a357 (How Liz Truss transformed herself from also-ran to potential PM, 10 février 2022)

L'ascension improbable de Liz Truss a été définie par des images, pas par des mots. Que la ministre britannique des affaires étrangères repousse l'ours russe du haut d'un char d'assaut en Estonie, qu'elle arpente le pont d'un porte-avions ou que, flanquée du globe terrestre et de l'Union Jack, elle adresse en ligne des vœux de Noël royaux depuis le bureau caverneux qui dirigeait autrefois un empire, l'ascension de la politicienne que les tabloïds surnomment "Queen Liz" a été fidèlement capturée par les médias sociaux.

Sur une photo prise le mois dernier, la ministre des affaires étrangères se tient sereinement sur les marches glacées de Chevening House, sa résidence officielle de 15 chambres de style palladien anglais, et se prépare à accueillir un plénipotentiaire de Bruxelles en visite. À son approche, le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, trébuche et tombe aux pieds de Mme Truss. Sur la photo, Truss tend la main pour l'aider, un large sourire s'installant sur son visage.

Mme Truss, qui a joué le rôle de Margaret Thatcher dans une pièce de théâtre scolaire, ne cache pas son désir d'imiter son héroïne politique et de devenir la troisième femme Premier ministre de Grande-Bretagne. Son enthousiasme pour la "liberté", le libre-échange, les impôts réduits et un État de petite taille fait écho à Thatcher et trouve un écho auprès de la base du parti. La photo d'elle dans un char d'assaut semblait imiter intentionnellement une célèbre image de la Dame de fer de la guerre froide.

Et pourtant, elle a un problème. Les positions économiques intransigeantes de Mme Truss et son dégoût pour le politiquement correct font d'elle un personnage qui divise. Pour tous ceux qui voient en elle une ministre rafraîchissante, idéologiquement concentrée et implacablement énergique, il y en a tout autant - peut-être plus - qui considèrent la ministre des affaires étrangères comme une sorte de blague politique.

Une "Thatcher de pound shop" [magasin à prix unique qui vend la plupart de ses produits au prix d'une livre sterling], selon les termes d'un député conservateur critique. Un sondage Opinium de décembre a suggéré que les Tories feraient moins bien sous sa direction que sous celle de Johnson, qui patauge. Si une élection avait lieu sous la direction de Johnson, le sondage a révélé que les travaillistes l'emporteraient avec une marge de 12 points ; sous la direction de Truss, les travaillistes gagneraient avec 16 points.

Le même sondage a révélé que Rishi Sunak, le chancelier de l'échiquier et rival potentiel de Truss pour le leadership, réduirait la marge à seulement trois points. "C'est une personne très étrange", déclare un député conservateur qui la connaît bien. "Ni bonne ni mauvaise - juste très bizarre".

Le discours inaugural de Mme Truss sur la politique étrangère l'année dernière, dans lequel elle parlait de reconstruire le "muscle" de la "Grande-Bretagne globale", a été décrit par un ancien ambassadeur britannique comme "le plus gros paquet de bêtises que j'aie jamais entendu". Son début de carrière ministérielle a été un flop et, jusqu'à récemment, son profil national a été relativement faible. Pour certains, Mme Truss sera à jamais associée à un discours bizarre prononcé lors de la conférence des conservateurs en 2014, dans lequel son ton fluctuait de façon sauvage alors qu'elle discutait des aléas des importations et des exportations.

"Nous importons les deux tiers de notre fromage - c'est une honte", a-t-elle tonné avec colère devant des délégués déconcertés. L'humeur de la ministre de l'agriculture de l'époque s'est soudainement améliorée lorsqu'elle a envisagé de se rendre à Pékin où elle allait "ouvrir de nouveaux marchés pour le porc". À la perspective de cette mission commerciale, le sourire extatique de son visage s'est figé alors qu'elle attendait ce qui lui a semblé une éternité pour être applaudie. Le clip est devenu une sensation sur Internet. "Peut-être que le discours était un peu trop exubérant", plaisante-t-elle aujourd'hui à ses amis.

Elizabeth Mary Truss est née dans une famille de la classe moyenne à Oxford et a été élevée dans le mépris de Margaret Thatcher. Le père de Truss, professeur de mathématiques, et sa mère, infirmière et enseignante, étaient fermement ancrés à gauche, soutenant le désarmement nucléaire unilatéral pendant la guerre froide. Mais la jeune Truss, qui a passé sa jeunesse près de Glasgow et dans une banlieue huppée de Leeds, a fini par être fascinée par la façon dont la Dame de fer a tenu tête à l'Union soviétique. L'antipathie de ses parents pour Thatcher semble l'avoir stimulée.

Lorsqu'elle arrive à l'université d'Oxford pour y étudier la philosophie, la politique et l'économie - elle avait auparavant fréquenté une école publique de Leeds - Truss est déjà une radicale mais pas encore une conservatrice. Elle est devenue présidente des libéraux démocrates d'Oxford et a prononcé un discours passionné lors de la conférence des libéraux démocrates en 1994, soutenant une motion demandant l'abolition de la monarchie. "Nous, les libéraux démocrates, croyons en l'opportunité pour tous. Nous ne pensons pas que les gens sont nés pour gouverner", a-t-elle déclaré. David Laws, ancien ministre libéral démocrate, se souvient que le chef du parti de l'époque, Paddy Ashdown, avait murmuré : "Si cela passe, le parti est fini.

L'attrait de Truss pour les militants conservateurs d'aujourd'hui n'est pas difficile à comprendre. À une époque où Johnson a tenté d'étendre la marque des conservateurs aux zones de la classe ouvrière du pays avec une approche de grand État - les impôts en Grande-Bretagne sont maintenant à leur plus haut niveau depuis 1950 - Truss, selon les mots d'un député conservateur, "essaie de ressembler à Margaret Thatcher et dit souvent "liberté".

Le credo de Truss, rédigé avec quatre collègues thatchériens dont Priti Patel et Dominic Raab, est l'hymne aux marchés libres de 2012 "Britannia Unchained", qui comprenait la mémorable observation : "Les Britanniques sont parmi les pires fainéants du monde. Nous travaillons un nombre d'heures parmi les plus bas, nous prenons une retraite précoce et notre productivité est médiocre." Selon le livre, le Royaume-Uni devrait "cesser de se livrer à des débats hors de propos sur le partage du gâteau entre l'industrie manufacturière et les services, le nord et le sud, les femmes et les hommes".

Dans le bureau orné de Mme Truss, la place d'honneur est occupée par une dague de cérémonie qui lui a été offerte par un ancien officier de l'armée. Certains députés conservateurs pensent que l'arme est quelque peu appropriée, étant donné ce qu'ils considèrent comme la soif apparente de la ministre des affaires étrangères d'évincer Johnson.

Le couple a deux filles adolescentes, Liberty et Frances.

Son come-back a commencé en juillet 2019, lorsque Johnson est devenu Premier ministre, envoyant Truss (qui l'avait soutenu pour le leadership) à ce qui était traditionnellement considéré comme l'obscur poste de secrétaire au commerce international à Whitehall. Pas sous Truss. Au cours des deux années suivantes, elle a utilisé ce poste pour transformer sa réputation au sein du parti et pour émerger comme une héroïne Brexiteer - en occultant le fait gênant qu'elle a soutenu le Remain lors du référendum de 2016.

La promotion de Mme Truss au poste de ministre des affaires étrangères en septembre 2021 a été considérée par les critiques comme le moment où elle serait démasquée. Son discours d'ouverture à Chatham House, où elle a parlé d'un "réseau de liberté" et de la nécessité de mettre fin à "l'ère de l'introspection" - y compris d'avoir "honte" du passé - aurait pu plaire à la base conservatrice mais a été critiqué par la communauté diplomatique pour son supposé manque de substance.

Selon ses alliés, Mme Truss a "une vision du monde assez manichéenne et dualiste et pense que les démocraties doivent s'affirmer face à des autoritaires comme la Chine et la Russie". En pratique, cela signifie qu'elle veut mettre fin aux chamailleries et rétablir les relations avec l'UE : "Elle pense que les pays partageant les mêmes idées doivent s'unir."

Modifié par Wallaby
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il y a 26 minutes, jean-françois a dit :

il n'y a pas les USA sur le marché de la centrale nucléaire ?

Ils ont l'AP1000 de 1000Mwh qui sur le papier semble un concept intéressant, avec de vraies plus en terme de sécurité.

Il a été vendu au moins à la Chine. Il sera donc copié sous peu.

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Il y a 1 heure, Manuel77 a dit :

Bravo, Macron ! Quand les autres aboient, il faut parler comme un homme d'État.

read://https_www.spiegel.de/?url=https%3A%2F%2Fwww.spiegel.de%2Fausland%2Femmanuel-macron-sieht-ernsthafte-probleme-fuer-beziehung-zwischen-frankreich-und-grossbritannien-a-fce52ce2-78de-4908-8152-70155dec4710

Une déclaration de celle qui pourrait être la prochaine chef du gouvernement britannique pèse sur les relations avec la France. Jeudi, lors de l'avant-dernier meeting de campagne des conservateurs à Norfolk, Liz Truss avait répondu à la question de savoir si le président français Emmanuel Macron était "ami ou ennemi" : "Le jugement n'est pas encore rendu". Elle jugera Macron en tant que Premier ministre sur "les actes et non sur les paroles".

Cela ne passe pas du tout auprès de Macron. Selon le journal britannique "Guardian" , il a déclaré que la France et la Grande-Bretagne pourraient se diriger vers de "sérieux problèmes" si la Grande-Bretagne et la France ne pouvaient pas dire si l'on était "ami ou ennemi".

"La France est l'amie du peuple britannique".
Macron s'est exprimé en Algérie, où il se trouve en visite officielle. Il n'est "pas bon de perdre ses repères. Les mots ont un sens : ami ou ennemi". Si on lui posait la même question, "je n'hésiterais pas une seconde", a déclaré Macron. "La France est l'amie du peuple britannique".

D'anciens diplomates de haut rang et un ancien ministre français ont condamné les propos de Truss. Ils estiment qu'il est irresponsable de la part d'une personne qui sera probablement le prochain Premier ministre de la Grande-Bretagne de dénigrer un allié important.

Peter Ricketts, ancien ambassadeur britannique à Paris, a qualifié les déclarations de Truss dans le "Guardian" d'inappropriées. "Nous sommes à un stade de la compétition pour le leadership tory où les candidats doivent commencer à se voir et à se comporter comme les futurs leaders du pays", a-t-il déclaré.

Y en a un qui doit bien se gausser du coté du Kremlin.

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Il y a 2 heures, Manuel77 a dit :

Macron s'est exprimé en Algérie, où il se trouve en visite officielle. Il n'est "pas bon de perdre ses repères. Les mots ont un sens : ami ou ennemi". Si on lui posait la même question, "je n'hésiterais pas une seconde", a déclaré Macron. "La France est l'amie du peuple britannique".

Tiens, AUKUS est déjà oublié ? Quoique c'est vrai que la réaction de la France à ce sujet avait été de se plaindre des Américains et des Australiens et d'ignorer superbement les Britanniques, disant en gros "bof, de leur part, on a l'habitude"...

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https://www.theguardian.com/environment/2022/aug/27/englands-gardeners-to-be-banned-from-using-peat-based-compost

La vente de tourbe destinée aux jardins privés et aux jardins familiaux sera interdite en Angleterre à partir de 2024, a annoncé le gouvernement.

Le gouvernement s'est fixé pour objectif de restaurer 35 000 hectares de tourbières d'ici 2025, dans le cadre de son engagement à atteindre des émissions nettes de carbone nulles d'ici 2050.

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On 8/26/2022 at 2:57 PM, Manuel77 said:

D'anciens diplomates de haut rang et un ancien ministre français ont condamné les propos de Truss. Ils estiment qu'il est irresponsable de la part d'une personne qui sera probablement le prochain Premier ministre de la Grande-Bretagne de dénigrer un allié important.

Et c'est vrai qu'en ce moment elle n'est "que" secrétaire d'état aux affaires étrangères (Secretary of State for Foreign, Commonwealth and Development Affairs). Pas du tout un poste où elle devrait faire preuve d'un minimum de diplomatie avec l'un des pays voisin les plus proches (et pas seulement géographiquement) du Royaume-Uni.

Ce genre de déclaration publique, ça ne serait pas une cause suffisante pour un entretien formel et officiel avec l'ambassadeur britannique ?

Spoiler

Et si on veut être joueur, une déclaration sur les aides que la France pourrait apporter à l'Écosse et l'Irlande du nord pour les aider à rejoindre l'UE une fois qu'ils se sont séparé du Royaume-Uni ? :wink:

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