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Covid-19 - Impact économique mondial


Alexis
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Il y a de quoi rendre chacun heureux et pouvoir célébrer chacun de leur côté. Sur le très court terme il peut sembler qu'il n'y a pas de condition, mais outre la limite de taille des sommes alloué à chacun, le TSCG viendra frapper à la porte de tout le monde donc au final ça se jouera la.

Modifié par Castor
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Il y a 7 heures, Fusilier a dit :

sauf qu'au final c'est sans conditions et garantie commune; ça s'appelle une victoire contre les non... Le nom eurobonds dessus ou pas , c'est de la poudre de perlimpinpin.  

Varoufakis n'est pas d'accord, il y voit une vaste escroquerie qui ne fait que temporiser la turbo-austérité à venir

 

 

Sinon, les Zollandais ne s'en prennent pas qu'aux Ibères et Italiens, ils attaquent aussi leur propre outre-mer.

 

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il y a une heure, Kelkin a dit :

Varoufakis n'est pas d'accord, il y voit une vaste escroquerie qui ne fait que temporiser la turbo-austérité à venir

Ça t'étonne qu'il dise ça?   ^_^   C'est un altermondialiste,  je trouve ça très sympathique. Mais,  il n'a pas résisté à l'épreuve du pouvoir, du monde réel... 

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Il y a 3 heures, pascal a dit :

Les dirigeants hollandais sont vraiment des gens cools qui inspirent la sympathie ...

Ce sont des allemands. Allemands des marais peut etre (comme les appellent sympathiquement leurs voisins)

Alors que les allemands des montagnes, eux, sont bien plus chouettes

C'est l'environnement de vie qui fait le caractère :biggrin:

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il y a 12 minutes, Akhilleus a dit :

Ce sont des allemands. Allemands des marais peut etre (comme les appellent sympathiquement leurs voisins)

Alors que les allemands des montagnes, eux, sont bien plus chouettes

C'est l'environnement de vie qui fait le caractère :biggrin:

Absolument.

C'est pour ça que ceux des Français qui vivent dans la plus belle ville du monde sont bien plus chouettes que les autres :-)

Révélation

 

 

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Il y a 7 heures, Alexis a dit :

Le drame c'est que la dispute entre Sud et Nord, en fait tout le monde a raison !

- L'Allemagne comme les Pays-Bas et les autres mettent en avant la démocratie et le droit du Parlement à décider des dépenses faites sur le compte des citoyens, ce qui serait impossible dans le cas de dettes contractées en commun pour lequel chaque pays est donc solidairement responsable sans que son parlement n'ait pu les contrôler. La Cour Constitutionnelle allemande à Karlsruhe avait jugé il y a quelques années qu'un endettement solidaire est incompatible avec la constitution du pays. Il faut rappeler que la faculté des parlements à contrôler les dépenses de l'Etat a été historiquement l'un des points de départ principaux de l'aspiration démocratique "No taxation without representation"

- L'Italie comme l'Espagne, et de plus en plus la France, mettent en avant la nécessité en régime de monnaie unique qu'une partie significative des dépenses soient réalisées à l'échelle de la zone monétaire unifiée, faute de quoi les différences entre économies mèneront à l'affaiblissement des plus faibles et au renforcement des plus fortes - comme depuis la mise en place de l'euro - et les chocs économiques seront encore plus difficiles à gérer du point de vue des plus faibles. C'était déjà vrai lors de la crise bancaire du début des années 2010, ça l'est encore davantage avec le coronavirus - les prévisions de décroissance dans le rapport de Unicredit sur "la mère de toutes les récessions" sont de -13% pour la zone euro, c'est-à-dire du niveau d'une dépression économique..

Le drame, c'est surtout que l'on ne soit pas capable de raisonner sur les causes du problème, à savoir des fondamentaux mauvais qui font que la situation n'est pas viable à terme pour certains pays de la zone euro. On sera retrouve alors à devoir discuter de solutions qui n'en sont pas vraiment... Jusqu'au jour où l'on fera tous de beaux perdants.

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Face à ce vaste problème de dette collective, pour faire face à un problème qui touche tout le monde ( c'est un "avantage" de la situation actuelle - mais pas forcément de manière égalitaire -  ) : 

QUELS CHANGEMENTS STRUCTURELS faudrait il entamer au niveau Européen  ?   et au niveau EuroGroupe ?    Niveau constitutionnel ?  Niveau économique ?   niveau européen d'abord ... 

Le BUY EUROPEAN ACT et ses implications et  moyens de contrôle   en Contrepartie des  AIDES et subventions ET des Financement des dettes     

Mais sans aucun dote d'autres mesures structurelles !   LESQUELLES ?

QUELS CHANGEMENTS STRUCTURELS faudrait il entamer au niveau National et FRANCAIS notamment  ?  A ce titre Personnellement je verrai  la mise en place  d' un NOUVEAU PROGRAMME du CNR  

Conseil National de la RESILIENCE ... à l'image des vertus de l' ex-programme du CNR  https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_national_de_la_Résistance   

Rappel "très empreint de rénovation sociale et suit des principes d' économie planifiée"   avec

"toutes tendances politiques comprises. Le conseil est composé de représentants de la presse, des syndicats et des membres de partis politiques"

Je verrais bien ce N-CNR remettre en place un notion de PLANIFICATION structurelle    en améliorant encore ce qui fut  le bras stratégique  du plan d'antant  https://fr.wikipedia.org/wiki/Commissariat_général_du_Plan  bien au delà  de ce qui lui a succédé  ....  avatars dont la visibilité est très très faible !

CAS https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_d'analyse_stratégique  et qui demeure  vaguement, sans qu'il soit connu, avec  France Stratégie https://fr.wikipedia.org/wiki/France_Stratégie

Planification structurelle qui permettrait de voir + loin que le quinquennat, et d' "imposer" des politiques de long-terme ( transition écologique par exemple )  qui s' impose aux gouvernements successifs

Mixé avec un caractère + contraignant des recommandations  de la Cour des Comptes   + Sanctions ( aux divers niveaux: national et régional )   https://fr.wikipedia.org/wiki/Cour_des_comptes_(France)

Restauration d'une DATAR renforcée   au delà des avatars qui lui ont succédé et qui ont renforcé le flou artistique de la décentralisation et de la planification régionale et inter-régionale   ...

Quand on considère qu'il a fallu 25 ans ( depuis le ministre de l'intérieur Pasqua en 1995 )  pour accoucher des  Maisons de Services Publiques    https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_services_au_public   on mesure combien de français ont été usé par l' INACTION politique structurelle de nos élus !    Cf. le mouvement des Gilets jaunes:  symptôme d'un mal profond 

"Les maisons de services publics (MSP) sont des lieux d’accueil, d’information et d’orientation à destination des usagers de services publics. Structures privées ou publiques réparties sur tout le territoire français (on retrouve également ce type de structures en Europe), elles sont fondées sur un partenariat entre acteurs publics et acteurs privés.

Nées d’ expérimentations diverses menées depuis le début des années 1990 en zone rurale comme dans les quartiers urbains dits « sensibles », elles s’inscrivent dans le mouvement de réforme de l’Etat qui cherche à rompre avec un modèle bureaucratique d’administration, et à rétablir la confiance entre les citoyens et les services publics. Elles renvoient également aux préoccupations liées à l’aménagement du territoire et à la participation des citoyens (associer les usagers à la prise de décision et à la définition des politiques suivies)."  dixit http://www.citego.org/bdf_fiche-document-974_fr.html

Restauration d'une véritable fonction publique tout en poursuivant  sa remise en cause structurelle  et correction de toutes ses aberrations 

Il serait temps que  ACTION POLITIQUE   et ACTION PUBLIQUE reprennent un SENS  et une VALEUR  !   au sens le + noble 

Tout ceci avec un contrôle démocratique renforcé dont il resterait à définir les modalités, mais qui restaure la notion de RESPONSABILITE  - et autres vertus - dans le rôle des élus, des représentants démocratiques   et des acteurs de la fonction publique

AVIS   de confinés ?      "L' ETAT,    D'URGENCE !"  pour paraphraser le titre récent d'un quotidien 

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il y a une heure, pascal a dit :

Et allez vous reprendrez bien un peu de bashing !

Bien évidemment, non mais qu'est-ce que tu crois ? que la France c'est l'Equateur ou le Luxembourg ? Le pessimisme n'est pas de mise de ce point de vue.

De toute manière la question ne doit pas s'appréhender en terme de lutte mais d'interdépendance, les économies européennes sont totalement imbriquées il faut se rentrer çà dans le crâne quand on analyse les statistiques des échanges c'est une évidence ...

perso, j'essaie d'acheter français ; si je ne peux pas, j'achete europeen ; si ce n'est pas dispo, pas fabriqué, je passe ailleurs...

 

mes emplettes sont nos (vos !!!! ) emplois

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Article intéressant sur la production de masque de protection en Bretagne et la fermeture de la société sur la base du revirement de l'état dans les commandes et de l'actionnariat.

 

https://www-franceculture-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.franceculture.fr/amp/economie/lusine-bretonne-qui-alimentait-la-france-en-masques-histoire-secrete-dun-saccage-industriel 

Il y a 3 heures, pascal a dit :

De toute manière la question ne doit pas s'appréhender en terme de lutte mais d'interdépendance, les économies européennes sont totalement imbriquées il faut se rentrer çà dans le crâne quand on analyse les statistiques des échanges c'est une évidence ...

Et donc l'interdépendance n'empêche pas la guerre économique intra européene ?  Les 30 dernières années nous ont pourtant montré qu'il y avait effevtivement une lutte entre pays membres à l'intérieur et à l'extérieur.

Modifié par Castor
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il y a 26 minutes, Castor a dit :

Et donc l'interdépendance n'empêche pas la guerre économique intra européene ?  Les 30 dernières années nous ont pourtant montré qu'il y avait effevtivement une lutte entre pays membres à l'intérieur et à l'extérieur.

C'est la loi de la concurrence, elle est internationale, européenne mais elle est aussi nationale entre entreprises, restaurants etc...

Sauf à vivre dans un pays ou on a qu'un seul producteur de lait national, un seul constructeur de voiture, une seule enseigne de super-marché etc., la concurrence persistera, ce n'est pas une tare de l'UE

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il y a 27 minutes, Jésus a dit :

C'est la loi de la concurrence, elle est internationale, européenne mais elle est aussi nationale entre entreprises, restaurants etc...

Sauf à vivre dans un pays ou on a qu'un seul producteur de lait national, un seul constructeur de voiture, une seule enseigne de super-marché etc., la concurrence persistera, ce n'est pas une tare de l'UE

Et donc ? Ça n'invalide pas ce que je dis, ça le confirme. Interdépendance et lutte économique vont de pair. Et la nature de la construction UE est un facteur de celle ci de part les règles particulières qu'elle met en place entre ses pays membres. Mais merci quand même pour l'exemple caricatural.

Modifié par Castor
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Il y a 21 heures, Alexis a dit :

La différence avec la crise de l'euro des années 2010 c'est que les conditions jusqu'ici attachées à l'utilisation des emprunts type MES sont pratiquement abandonnées, le seul engagement est de traiter les conséquences directes "ou indirectes" de l'épidémie. Mais comme elle a des conséquences brisantes sur à peu près tout et n'importe quoi...

La vraie limite c'est la quantité des emprunts jusqu'à 2% du PIB de l'emprunteur. Par exemple la France avec un PIB de 2,4 T€ pourrait emprunter jusqu'à 48 G€ par cet intermédiaire (mais je ne sais pas si ce serait intéressant, étant donné que les taux sur la dette publique française sont déjà très bas, à la différence de l'italienne ou de l'espagnole)

Le drame c'est que la dispute entre Sud et Nord, en fait tout le monde a raison !

- L'Allemagne comme les Pays-Bas et les autres mettent en avant la démocratie et le droit du Parlement à décider des dépenses faites sur le compte des citoyens, ce qui serait impossible dans le cas de dettes contractées en commun pour lequel chaque pays est donc solidairement responsable sans que son parlement n'ait pu les contrôler. La Cour Constitutionnelle allemande à Karlsruhe avait jugé il y a quelques années qu'un endettement solidaire est incompatible avec la constitution du pays. Il faut rappeler que la faculté des parlements à contrôler les dépenses de l'Etat a été historiquement l'un des points de départ principaux de l'aspiration démocratique "No taxation without representation"

- L'Italie comme l'Espagne, et de plus en plus la France, mettent en avant la nécessité en régime de monnaie unique qu'une partie significative des dépenses soient réalisées à l'échelle de la zone monétaire unifiée, faute de quoi les différences entre économies mèneront à l'affaiblissement des plus faibles et au renforcement des plus fortes - comme depuis la mise en place de l'euro - et les chocs économiques seront encore plus difficiles à gérer du point de vue des plus faibles. C'était déjà vrai lors de la crise bancaire du début des années 2010, ça l'est encore davantage avec le coronavirus - les prévisions de décroissance dans le rapport de Unicredit sur "la mère de toutes les récessions" sont de -13% pour la zone euro, c'est-à-dire du niveau d'une dépression économique...

Des versions dégradées, démagogiques et fausses de ces arguments existent ("Les Latins c'est la mafia et le Club Med !" / "Les Allemands essaient encore de dominer l'Europe !"), mais les version originelles ont chacune leur validité.

Comment est-il possible que des gens s'opposent, se disputent, voire même se déchirent, alors qu'ils ont tous raison ? C'est assez simple en fait : le problème ce n'est ni les Sudistes ni les Nordistes. Le problème c'est que des pays aux économies différentes, aux besoins distincts voire trop souvent contradictoires... appartiennent tous à la même zone monétaire.

 

 

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il y a 52 minutes, Shorr kan a dit :

 

 

C'est le cas aussi si tu compares le Cantal, la région parisienne, la Bourgogne, la région toulousaine, etc... 

Le problème c'est pas la monnaie, sinon on devrait également régionaliser la monnaie en France avec ce raisonnement. C'est l'arbre qui cache la forêt.

Le problème c'est que le sentiment d'appartenir à une communauté de destin est franchement minoritaire à l'échelle des européens, ce qui ne me semble pas être le cas à l'échelle nationale.

Et le machin bancale européen qui en découle, avec ses mécanismes bourrés d'inertie et basés sur l'unanimité des membres.

 

Modifié par penaratahiti
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Belgique : Plusieurs mesures économiques adoptées dans le cadre de la crise Covid-19.

https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_moratoire-sur-les-faillites-d-entreprises-defiscalisation-des-heures-sup-voici-les-mesures-prises-par-le-kern-elargi?id=10480563&fbclid=IwAR1_HPqgVR3YhD-8ZctIknjKKSnBDNIpJIH2e8p_u9M-TbF28T2fOLDzLUI

Parmi elles ont relèvera :

- La mise en place d’un moratoire temporaire sur les faillites d’entreprises.

- La défiscalisation des heures supplémentaires volontaires jusqu'au 30 juin*

- La possibilité pour les travailleurs en chômage temporaire de travailler momentanément dans les secteurs de l’horticulture et forestier de manière flexible et sans perte de revenu.

* Je sens que certains, dans la plus grande tradition militaire entrepreneuriale, seront désignés volontaires.

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Pas sûr que ça ait été mentionné ici : le gouvernement du RU, en accord avec la Bank of England, a décidé d'augmenter le montant disponible sur le compte du gouvernement dans la banque. Voilà, voilà, ça, c'est selon toute vraisemblance de la création monétaire pure et dure : létat anglais n'emprunte rien au privé, il ne fait qu'emprunter à la banque centrale qui lui appartient et peut décider qu'elle crée de la monnaie.

Pas d'impact sur la Livre.

https://twitter.com/paulkrugman/status/1248205705737314304

https://www.ft.com/content/664c575b-0f54-44e5-ab78-2fd30ef213cb

 

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Ahahahahahah

https://www.dn.pt/edicao-do-dia/09-abr-2020/amp/bruxelas-aponta-para-quatro-grandes-problemas-do-pais-alem-do-virus-12049478.html

La Commission européenne (CE) signale ceux qu'elle considère comme les quatre problèmes majeurs du Portugal, "indépendamment" de la crise de la pandémie de coronavirus.

Dans l'étude sur la 11e mission d'évaluation du créancier au programme de post-ajustement du Portugal, publiée hier, les évaluateurs officiels soulignent les "pressions" qui se faisaient déjà sentir en termes de salaires, pensions et dépenses de la fonction publique avec la santé, trois domaines qui mettent en évidence les soi-disant problèmes structurels du côté des dépenses et qui, de façon continue, compliquent la réduction du taux d'endettement public. C'était sur une voie descendante mais reste l'un des plus élevés du monde développé.

Le quatrième problème, qui n'est pas moindre que les autres, concerne les "risques pour la stabilité financière", qui venaient déjà de derrière, notamment ceux liés aux nouveaux prêts accordés pour l'achat de la maison et aux prêts aux la consommation.

"Indépendamment des mesures liées à Covid-19, des pressions ont été exercées du côté des dépenses budgétaires, en particulier sur la rémunération des agents publics, ainsi que sur les dépenses de retraite et de santé", lit-on dans la nouvelle étude réalisée avec des informations jusqu'au 6 Mars.

Même avec le virus qui fait chuter l'économie et les comptes publics, la Commission insiste sur ces points. L'une des principales critiques de Bruxelles vise à rétablir les salaires et les carrières dans la fonction publique, des augmentations extraordinaires pour les retraites et les dépenses de santé les plus pauvres, ce qui, de l'avis de la CE, est un secteur qui doit être mieux géré afin de générer plus d'économies.

Pour la mission de la CE, reflétant les dépenses qui se sont accumulées au fil des années, "le ratio de la dette publique au PIB (produit intérieur brut) est élevé", même s'il diminuait même avant le début de la crise.

Selon les comptes de la Commission, sans la pandémie, le poids de la dette pourrait même diminuer cette année pour atteindre environ 116,7% du PIB ", bien que ce chiffre soit jugé trop élevé. En Europe, le Portugal n'est dépassé que par une dette publique excessive Grèce et Italie.

Quant au déficit, Bruxelles a estimé qu'il disparaîtrait effectivement en 2020; le pays atteint "un petit excédent de 0,1% du PIB". Mais c'était avant le déclenchement de cette nouvelle crise qui a conduit à la fermeture et à la paralysie de l'économie et à l'annonce de mesures de grande ampleur soutenues par les dépenses publiques.

Compte tenu des mesures déjà prises pour saisir les entreprises et conserver les emplois ainsi que de l'effet destructeur de la récession qui se forme (qui devrait être la plus importante en termes annuels depuis 1960, au moins), tout ira dans la direction opposée.

Rien que cette semaine, le bureau d'étude du géant bancaire européen Unicredit a prédit que la dette portugaise pourrait facilement dépasser 145% en 2020 et que le déficit monterait en flèche à plus de 11%.

Par ailleurs, la mission bruxelloise reste particulièrement méfiante de la résilience des banques, insistant sur un vieil avertissement.

"Indépendamment de covid-19, les risques pour la stabilité financière sont toujours présents, ce qui est en partie lié à l'environnement de taux bas", précise la mission qui représente l'un des principaux créanciers de la République.

La Commission est le visage de l'un des mécanismes d'urgence qui ont été créés pour retirer le Portugal de la faillite en 2011. Ce fonds, organisé à l'époque à la hâte, dispose toujours de 24,3 milliards d'euros auprès des contribuables portugais.

Le problème des taux d'intérêt bas est que, avec autant de crédits bon marché inondant les économies de la zone euro (en raison de la politique de la BCE de l'argent bon marché ou même de coût zéro), des signes ont commencé à émerger que certains prêts pourraient se révéler être de nouvelles bombes -horloge sur les bilans bancaires.

La CE indique où se situe le problème et ce qui est fait. "Récemment, Banco de Portugal a rendu sa recommandation macroprudentielle sur les nouvelles hypothèques et les nouveaux crédits à la consommation un peu plus restrictive."

Dans la nouvelle évaluation, la Commission rappelle que Novo Banco demandera "une nouvelle activation du mécanisme de fonds propres contingents" d'un montant équivalent à 0,3% du produit intérieur brut (PIB), qui aux prix de 2020 (calculés avant la pandémie) éclatement) se traduit par une aide publique supplémentaire de 650 millions d'euros au secteur financier.

Bruxelles rappelle que Novo Banco continue de "restructurer" son bilan. Le ratio de non-performance de la banque est resté "élevé", proche de 19%, et les pertes ont été très "lourdes": entre le troisième trimestre 2017 et la même période en 2019, les pertes cumulées se sont élevées à 4,3 milliards d'euros , fait référence aux CE. Le filet de sécurité qui permet à Novo Banco de continuer à chercher de l'argent auprès de l'État pour se restructurer et se débarrasser des créances irrécouvrables (le contrat de capital conditionnel) restera disponible "jusqu'en 2025".

La Commission indique que Novo Banco a déjà reçu des injections de capital (à l'aide de fonds publics) de 1,9 milliard d'euros depuis 2017. Cependant, le coût net de l'univers BES et NB ensemble pour les contribuables est déjà beaucoup plus élevé à cela. De 2008 à 2018, l'État a subi une perte définitive de plus de 5,5 milliards d'euros. Le compte est encore loin d'être fermé.

Bon, on est en pleine épidémie, d'accord, mais vous devez diminuer vos dépenses de santé. Et aussi le salaire de vos fonctionnaires, qui par définition est toujours trop élevé. Le fait que le déficit aurait disparu et que la dette diminuerait s'il n'y avait pas eu une crise exceptionnelle ne signifie nullement que le budget était sain, bien sûr. Vous savez, on va vers une récession globale à cause du covid-19, et ce qu'il faut pour la relance en cas de récession, c'est de l'austérité. C'est magique. Ça marche toujours.

D'ailleurs, on devrait utiliser ça pour soigner les patients covid. Remplacer les respirateurs par de l'austérité respiratoire, sous la forme d'un oreiller à appliquer fermement sur le visage. Si le malade se met à générer son propre oxygène, au lieu de chercher très inefficacement à pomper celui de l'extérieur, il n'aura plus rien à craindre du virus, et il faut encourager les réformes structurelle dans ce sens avec une thérapie de choc.

Modifié par Kelkin
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il y a 42 minutes, Kelkin a dit :

Bon, on est en pleine épidémie, d'accord, mais vous devez diminuer vos dépenses de santé. Et aussi le salaire de vos fonctionnaires, qui par définition est toujours trop élevé. Le fait que le déficit aurait disparu et que la dette diminuerait s'il n'y avait pas eu une crise exceptionnelle ne signifie nullement que le budget était sain, bien sûr. Vous savez, on va vers une récession globale à cause du covid-19, et ce qu'il faut pour la relance en cas de récession, c'est de l'austérité. C'est magique. Ça marche toujours.

D'ailleurs, on devrait utiliser ça pour soigner les patients covid. Remplacer les respirateurs par de l'austérité respiratoire, sous la forme d'un oreiller appliquer fermement sur le visage. Si le malade se met à générer son propre oxygène, au lieu de chercher très inefficacement à pomper celui de l'extérieur, il n'aura plus rien à craindre du virus, et il faut encourager les réformes structurelle dans ce sens avec une thérapie de choc.

Assez remarquable en effet !

A mon sens la réalité prosaïque voire brutale, c'est qu'après cette crise 1 € ça vaudra moins. Il n'est pas réaliste d'espérer relancer les économies après cette crise en se gardant tout à fait l'inflation. Ce n'est pas que l'inflation soit une solution en soi, naturellement ! Simplement, espérer s'en protéger ne semble pas réaliste... pas réaliste du tout.

Sauf naturellement à protéger la monnaie mais à laisser tomber tout le reste. Non seulement les retraites et les salaires... mais aussi et surtout et d'abord les dettes, en les "restructurant", c'est-à-dire au moyen de la faillite - agrémentée au choix d'un majeur levé voire d'un bras d'honneur - et de la nationalisation des banques qu'il serait jugé utile de sauver. Ce qui supposerait bien sûr de reconnaître les pertes y compris sur l'épargne de M. et Mme Tout le monde.

Une telle "remise à zéro" de pas mal de choses - voire encore plus - peut avoir ses défenseurs. Personnellement je dirais que l'inflation serait plus prudente, à condition évidemment de d'assurer dans le même temps de :
- Au minimum assécher l'activité financière spéculative, en conditionnant la garantie bancaire de l'Etat à l'absence de toute activité spéculative par la banque donnée. Au mieux interdire purement et simplement le pari sur le prix futur d'une valeur
- Équilibrer le budget de l'Etat, ce qui à une époque où de grands investissements publics sont nécessaires (santé, transition énergétique, indépendance technologique) n'est possible que grâce à la fois à une modération voire diminution des dépenses sociales et une forte augmentation de la fiscalité sur les grandes entreprises et les plus fortunés

Naturellement, une telle politique est impossible dans le cadre de l'actuel "marché unique" européen, dont les règles empêchent à la fois :
- D'interdire l'activité financière spéculative
- De réaliser des investissements publics pour construire une indépendance technologique nationale - ni d'ailleurs européenne
- De bloquer la fuite des capitaux et des entreprises vers des pays qui pratiquent le dumping fiscal

Restent donc trois pistes :
1. Sortir de l'UE pour retrouver les libertés permettant de mener une politique économique adéquate
2. Obtenir l'accord unanime de 26 autres pays aux intérêts différents voire opposés pour changer le traité afin d'autoriser une politique économique adaptée
3. Ne rien faire, soit directement soit après avoir constaté que 2. ne mène à rien, et constater la poursuite du déclin du pays - ou plutôt son accélération

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