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Covid-19 - Impact économique mondial


Alexis
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Surtout qu'en fait, cette crise va être l'occasion pour chacun de faire avancer ses pions.

Donc les "plans de relance" et de réindustrialisation ne seront acceptés que si ils ont le bon tampon écologique et vivrensemble.

On le voit déjà par exemple avec l'automobile où certains avancent qu'il faut en profiter pour mettre fin aux voitures avec moteur à combustion de manière définitive en subventionnant uniquement l'électrique. 

 

De toute manière, on va encore s'occuper des symptômes et pas de la maladie donc jeter de l'argent par les fenêtres.

Inutile de relocaliser manu militari si on ne traite pas les problèmes de compétitivité qui sont à l'origine des délocalisations.

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il y a 14 minutes, Deres a dit :

Inutile de relocaliser manu militari si on ne traite pas les problèmes de compétitivité qui sont à l'origine des délocalisations.

Entièrement d'accord et pour le coup vu que de toute façon les finances publiques sont laminées autant supprimer les impôts de production qui n'existent pas dans les autres pays Européens. Ca couterait plusieurs dizaines de milliards mais peut etre que foutu pour foutu c'est le bon moment de le faire.

Les autres problèmes de compétitivité qui sont à l'origine des délocalisations sont plus ardus à régler car ils ont trait comme dit plus haut à des cadres légaux contraignants (par exemple écologiques) mais pour lesquelles la population ne sera probablement pas d'accord pour alléger. On pourrait aussi parler de l'éducation nationale mais là encore c'est du long terme. 

Rien qu'avec la fin de l'ISF et certaines autres mesures ciblées (CICE converti en baisses de charges, baisse de l'IS, etc...) la tendance industrielle était plutôt bonne depuis quelques années (solde de création d"usine et d'emplois industriels positifs), alors une suppression de la CVAE/CFE pourrait provoquer un choc positif significatif

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il y a 8 minutes, Julien a dit :

Les autres problèmes de compétitivité qui sont à l'origine des délocalisations sont plus ardus à régler car ils ont trait comme dit plus haut à des cadres légaux contraignants (par exemple écologiques) mais pour lesquelles la population ne sera probablement pas d'accord pour alléger. On pourrait aussi parler de l'éducation nationale mais là encore c'est du long terme. 

Rien qu'avec la fin de l'ISF et certaines autres mesures ciblées (CICE converti en baisses de charges, baisse de l'IS, etc...) la tendance industrielle était plutôt bonne depuis quelques années (solde de création d"usine et d'emplois industriels positifs), alors une suppression de la CVAE/CFE pourrait provoquer un choc positif significatif

Je suis bien d'accord, mais vu l'état du pays, je ne suis pas certain que que des réformes lentes sur le très long terme soit la bonne solution ...

Il nous faudrait plutôt un remède de cheval car il ne faut pas oublier qu'en parallèle des réformes, il y a aussi des dégradations de la compétitivité progressives qui continuent (la trajectoire dite "naturelle" des budgets publics en France est estimé à 2.6%, totalement en accord avec la Loi de Parkinson au passage ...)

Et il ne faut pas compter sur la moindre réforme sur les dernières années des quinquennats, voir des contre-réforme en vue des élections et la possibilité de changements de majorité allant dans le sens inverse.

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il y a 33 minutes, Julien a dit :

Entièrement d'accord et pour le coup vu que de toute façon les finances publiques sont laminées autant supprimer les impôts de production qui n'existent pas dans les autres pays Européens. Ca couterait plusieurs dizaines de milliards mais peut etre que foutu pour foutu c'est le bon moment de le faire.

Les autres problèmes de compétitivité qui sont à l'origine des délocalisations sont plus ardus à régler car ils ont trait comme dit plus haut à des cadres légaux contraignants (par exemple écologiques) mais pour lesquelles la population ne sera probablement pas d'accord pour alléger. On pourrait aussi parler de l'éducation nationale mais là encore c'est du long terme. 

Rien qu'avec la fin de l'ISF et certaines autres mesures ciblées (CICE converti en baisses de charges, baisse de l'IS, etc...) la tendance industrielle était plutôt bonne depuis quelques années (solde de création d"usine et d'emplois industriels positifs), alors une suppression de la CVAE/CFE pourrait provoquer un choc positif significatif

et toutes ces reformes sont financées comment ???

qui paie ? pendant combien de temps ? comme en Espagne ou aux USA, sur 2-3 générations ??

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Il y a 2 heures, Julien a dit :

Entièrement d'accord et pour le coup vu que de toute façon les finances publiques sont laminées autant supprimer les impôts de production qui n'existent pas dans les autres pays Européens.

Ils n'existent pas en Italie et pourtant ils sont plus mal en point que nous, sur un plan économique global. Cela n'a rien d'un remède magique. 

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Il y a 1 heure, christophe 38 a dit :

et toutes ces reformes sont financées comment ???

qui paie ? pendant combien de temps ? comme en Espagne ou aux USA, sur 2-3 générations ??

As tu lu ce que j'ai dit ? Avant de se demander qui payerait une suppression de la CVAE/CFE faudrait déjà avoir une idée de qui va payer la dette pre-covid et la dette post-covid. Je pose simplement la question de savoir si avec des comptes aussi dégradés il ne vaut pas mieux créer un choc de croissance pour l'économie quitte à rajouter encore quelques milliards de dettes vu qu'on est plus à ca près.

il y a 7 minutes, Rémy a dit :

Ils n'existent pas en Italie et pourtant ils sont plus mal en point que nous, sur un plan économique global. Cela n'a rien d'un remède magique. 

Il n'y a aucun remède magique mais je pense que l'on se tire une balle dans le pied avec notre pression fiscale excessive sur les entreprises. Evidemment il est très compliqué de revenir sur 30 ans d'accroissement continu des prélèvements obligatoires, mais je me demandais si justement une crise exceptionnelle comme celle que nous vivons ne constitue pas justement cette occasion historique. Par exemple, on sait maintenant que pendant plusieurs années le déficit limite admit par Bruxelles n’existe plus. Je ne dis pas que cela rend tout possible, mais disons que c'est un élément qui va dans le sens de ce que je dis.

Modifié par Julien
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il y a 6 minutes, Julien a dit :

Il n'y a aucun remède magique mais je pense que l'on se tire une balle dans le pied avec notre pression fiscale excessive sur les entreprises. Evidemment il est très compliqué de revenir sur 30 ans d'accroissement continu des prélèvements obligatoires, mais je me demandais si justement une crise exceptionnelle comme celle que nous vivons ne constitue pas justement cette occasion historique. Par exemple, on sait maintenant que pendant plusieurs années le déficit limite admit par Bruxelles n’existe plus. Je ne dis pas que cela rend tout possible, mais disons que c'est un élément qui va dans le sens de ce que je dis.

Si personne n'achète ou peut acheter, réduire la fiscalité dans l'optique d'un choc d'offre n'apportera rien de substantiel.

Ça me parait incongru à minima, de les supprimer sans contreparties et encore... Même le CICE, qui n'est pas une mauvaise idée en théorie, a donné des résultats mitigés du fait de méthodes d'optimisation discutables de beaucoup de boites qui se sont engouffrées là-dedans. 

Je serais plus partisan d'une politique de grands travaux, avec dans le viseur des enjeux liés à la sécurité énergétique, climatique, etc... qui sont aussi des marchés en devenir et évolutifs. Certes, cela fait pas très self-made men... mais c'est un concept qui a de toute façon vécu depuis un moment. 

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il y a 35 minutes, Rémy a dit :

Je serais plus partisan d'une politique de grands travaux, avec dans le viseur des enjeux liés à la sécurité énergétique, climatique, etc... qui sont aussi des marchés en devenir et évolutifs. Certes, cela fait pas très self-made men... mais c'est un concept qui a de toute façon vécu depuis un moment. 

Je n'ai quand même pas l'impression que l'économie verte débouche sur quoi que ce soit de rentable, ni même d'écologique. 

Il suffit de lire la revue Transition & Energie (pourtant pro écologie) et son article sur le "miracle" allemand pour comprendre que ça ne repose sur rien de concret. Les émissions allemandes n'ont pas baissé (elles ont même augmenté) alors qu'ils ont investis des centaines de milliards dans les énergies renouvelables. Seules les subventions gouvernementales massives ont pu donner l'illusion que c'était rentable. 

Modifié par Kiriyama
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il y a une heure, Kiriyama a dit :

Je n'ai quand même pas l'impression que l'économie verte débouche sur quoi que ce soit de rentable, ni même d'écologique. 

Il suffit de lire la revue Transition & Energie (pourtant pro écologie) et son article sur le "miracle" allemand pour comprendre que ça ne repose sur rien de concret. Les émissions allemandes n'ont pas baissé (elles ont même augmenté) alors qu'ils ont investis des centaines de milliards dans les énergies renouvelables. Seules les subventions gouvernementales massives ont pu donner l'illusion que c'était rentable. 

Quand je parle d'économie verte, je ne parle pas de panneaux solaires ni d'éolien ou de Tesla. 

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Il y a 2 heures, Kiriyama a dit :

Je n'ai quand même pas l'impression que l'économie verte débouche sur quoi que ce soit de rentable, ni même d'écologique. 

Il suffit de lire la revue Transition & Energie (pourtant pro écologie) et son article sur le "miracle" allemand pour comprendre que ça ne repose sur rien de concret. Les émissions allemandes n'ont pas baissé (elles ont même augmenté) alors qu'ils ont investis des centaines de milliards dans les énergies renouvelables. Seules les subventions gouvernementales massives ont pu donner l'illusion que c'était rentable. 

si je peux me permettre : les Allemands ont voulu remplacer le nucléaire par de l'éléctrique.....

mais, leurs voitures electriques fonctionnent au charbon ... donc, coté pollution ou rejet, ce n'est pas mieux.... pour ne pas écrire pire

 

par contre, leur "detestation" du nucleaire ne les empeche pas de nous acheter de l'electricité... nucleaire

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Ce n'est pas qu'une question de voiture. Il faut aussi alimenter les industries en électricité, et le renouvelable est très loin de suffire avec un rendement faible et une durée du vie qui l'est tout autant. Une éolienne vit une vingtaine d'années, et beaucoup en Allemagne sont dans un état lamentable. Et pour en construire de nouvelles, il faut des matériaux polluants et rares. 

Modifié par Kiriyama
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il y a 55 minutes, Kiriyama a dit :

Ce n'est pas qu'une question de voiture. Il faut aussi alimenter les industries en électricité, et le renouvelable est très loin de suffire avec un rendement faible et une durée du vie qui l'est tout autant. Une éolienne vit une vingtaine d'années, et beaucoup en Allemagne sont dans un état lamentable. Et pour en construire de nouvelles, il faut des matériaux polluants et rares. 

Pour moi le nucléaire, c'est du renouvelable ^^ (au sens, bas carbone).

Modifié par Rémy
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Il y a 13 heures, Rémy a dit :

Pour moi le nucléaire, c'est du renouvelable ^^ (au sens, bas carbone).

Brûler du bois c'est renouvelables aussi ?

 

Edit : question plus rhétorique liée à l'association renouvelable / bas carbone

Modifié par Fanch
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il y a 8 minutes, g4lly a dit :

S'il est issu de foret bien gérées oui ... mais ça pollue.

Le mieux pour conserver la séquestration c'est de favoriser la construction bois. C'est rapide - quasi tout peu se faire en préfabrication en atelier -, ça pollue infiniment moins que le béton ... c'est confortable et naturellement isolant. Mieux ca éviterait qu'on vende tout notre bois aux Chinois pour qu'il nous le rétrocède avec toutes la plus-value gardé chez eux.

Yep, dans ce domaine on se comporte comme un pays du tiers-monde : on leur vend nos grumes, ils nous vendent les meubles. 

Niveau pollution, dans des poêles de masse à double combustion, une partie des composés nocifs sont éliminés il me semble. 

Modifié par Rémy
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Le 23/05/2020 à 16:32, Rémy a dit :

Si personne n'achète ou peut acheter, réduire la fiscalité dans l'optique d'un choc d'offre n'apportera rien de substantiel.

Ça me parait incongru à minima, de les supprimer sans contreparties et encore... Même le CICE, qui n'est pas une mauvaise idée en théorie, a donné des résultats mitigés du fait de méthodes d'optimisation discutables de beaucoup de boites qui se sont engouffrées là-dedans. 

Je serais plus partisan d'une politique de grands travaux, avec dans le viseur des enjeux liés à la sécurité énergétique, climatique, etc... qui sont aussi des marchés en devenir et évolutifs. Certes, cela fait pas très self-made men... mais c'est un concept qui a de toute façon vécu depuis un moment. 

Une politique de grands travaux est complémentaire et moi aussi je trouve que ce serait une bonne chose mais là encore sans une industrie compétitive une partie des marchés liés aux grands travaux sera remporté par des groupes étrangers.

Tu ne peux pas non plus réduire l'industrie au B2C. Un pan énorme de l'industrie concerne le B2B, donc une politique de la demande chez les ménages n'apporte rien à une bonne partie de l'industrie. Quand à la partie qui pourrait en profiter, encore faut il qu'elle soit compétitive face à la concurrence étrangère.

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Impacts économiques de l'épidémie aux USA.

Le président de la Fed, banque centrale US a répondu aux questions, et admis que le chômage US dépasserait cette année les niveaux de 1929 / Grande Dépression (>25% de la population active).
Il a nuancé ce chiffre en affirmant que l'économie rebondirait plus vite qu'en 1929 (j'espère qu'il a raison... vu qu'il a fallu 11 ans et la WW2 pour résorber complètement la grande dépression)

https://www.politico.com/news/2020/05/21/coronavirus-economy-qa-273985

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On 5/24/2020 at 10:39 AM, Rémy said:

Niveau pollution, dans des poêles de masse à double combustion, une partie des composés nocifs sont éliminés il me semble. 

Idéalement il faudrait brûler le bois inemployable autrement dans des grandes centrales de réseau de chauffage urbain ... elles sont équipées de tout un tas de solutions de filtrage qui limite bien la casse coté pollution et ont un très bon rendement.

Ce genre de réseau de chaud ça se fait très bien même pour des communes assez modestes ... mais bon les gens trouvent ça trop communiste.

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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

C'est vraiment un truc de communistes!

Cela ne m'étonnerait même pas que l'on puisse identifier que les quelques réseaux de chaleur urbaine développés en France l'aient été essentiellement sous des municipalités de gauche. Il faut avouer qu'un autre élément peut expliquer cette répartition géographique sur le continent. Le principe est d'autant plus rentable/intéressant dans les contextes à hiver très froid (pays nordiques ou continentaux). 

Modifié par Skw
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Les réseaux de chaleur sont souvent assez anciens en fait.

Paris en a un gros par exemple qui date de 1927.

New York est assez connu pour son réseau de vapeur ancien (les fuites sont  jolies sur les photos en hiver) qui n'a rien de communiste.

En France, il y en a souvent dans les villes nouvelles des années 70 aussi.

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Impacts de l'épidémie sur le secteur aérien et les congés

 

Modifié par rogue0
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Il y a 14 heures, rogue0 a dit :

L'opposition veut savoir pourquoi les contribuables mettent 9GE d'argent public dans une compagnie qui en pèse 3.4GE ... dans un savant montage qui ne la nationalise même pas!

C'est quelque chose qui me frappe : le fait que ces entreprises en guenilles qui quémandent l'argent public ont l'air de rester en position de force dans ces négociations. Elles prennent le cash, sans donner de vraies garanties sur la suite, et refusent l'intervention de l'Etat alors qu'elles font appel au secteur public pour les sauver. 

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