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Coronavirus - Covid 19


Messages recommandés

il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

Moi j'ai fait un tonneau bariqué en ATL2, debout dans le nez transparent de l'avion. Inoubliable! (Les pilotes d'essais ont voulu me faire une surprise :biggrin:)

Debout... debout?!

Au début du tonneau en tout cas ?)

Petite respiration garantie sans covid, c’est AD net ici :smile:

 

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Edit: Oups, cette mignonne m’avait échappée 

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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

@Cool Hand

@Wallaby

Ne connaissant pas Malhuret, je me suis intéressé à son historique de déclarations concernant le coronavirus. Ce genre de recherches peut être véritablement ravageur pour la crédibilité de certains de ceux qui l'ouvrent très large sur la crise actuelle :-) ...

J'ai trouvé cette intervention le 4 mars au Sénat, avec notamment

Deuxième réflexion : depuis la chute des bourses et la baisse du taux directeur de la Fed, tout le monde a compris que la crise économique viendra accompagner l'épidémie.

Mais celle-ci a rappelé que nous dépendons entièrement, notamment pour les médicaments, de la Chine. L'an passé, mon groupe avait créé au Sénat une mission d'information sur la pénurie de médicaments : il est suicidaire de ne dépendre que d'un seul fournisseur. L'aspect positif de cette crise est de révéler qu'il est temps d'agir. Les changements seront difficiles, il faut les préparer.

(...) Médecin épidémiologique ayant commencé ma carrière en Inde dans la campagne d'éradication de la variole, laissez-moi vous rappeler que son virus a été rayé de la surface de la terre. C'est un nouveau combat qu'il faut gagner aujourd'hui.

Cet entretien le 19 mars, avec notamment

On a tenté d’éradiquer la variole, et ça a réussi, parce qu’à votre âge, vous n’avez plus la cicatrice gaufrée que tous les gens de ma génération, et même celle de ceux qui ont aujourd’hui 50 ans, ont sur le bras, qui était la vaccination anti-variolique. En France, c’est beaucoup plus supportable. C’est dur, contraignant, mais en tant que médecin, et épidémiologiste, je peux affirmer que ce sont des mesures absolument nécessaires si on veut se débarrasser du virus dans un temps pas trop éloigné.

(...) Après, il y a plusieurs solutions. Regardez ce qu’il s’est passé en 1914-1918, ça a été suivi par les années folles, la deuxième guerre a été suivie par les Trente glorieuses, mais si vous réfléchissez bien, après 45, malgré la guerre froide, il y a eu la création de l’Onu, l’arrêt total de confrontation entre les grandes puissances… On a quand même tiré des leçons. Demain, les leçons que l’on risque de tirer, ce sont plutôt des leçons qui émergeaient déjà, comme le développement durable, le changement de modes de consommation. Et notamment le fait que l’on dépendait de deux pays au monde, la Chine et l’Inde, pour tous nos médicaments.

Et encore cette remarque de bon sens le 24 mars

Claude Malhuret: "Un essai sur 24 malades ne permet pas de recommander la chloroquine à tout le monde"

Un bilan largement positif, de mon point de vue. Qu'on soit d'accord avec telle ou telle de ses interventions, Malhuret n'est en tout cas ni un bonimenteur, ni un type qui prétend tout savoir juste après être tombé de l'armoire, tout en replaçant la situation dans une perspective historique, en donnant le bon objectif l'éradication du virus, en appelant à tirer des leçons de la pandémie une fois qu'elle aura été vaincue et après avoir alerté à l'avance sur au moins une vulnérabilité de la France que la pandémie covid-19 met à jour notre dangereuse dépendance à l'Asie pour la fabrication de médicaments. 

Il est crédible - encore une fois qu'on soit d'accord ou pas avec telle ou telle de ses positions.

C'est intéressant de voir que malgré ce qu'il dit dans la séquence youtube précitée, où il critique les gens qui annoncent un "monde d'après" qui sera différent, il est malgré tout favorable à certains changements.

Probablement, il est meilleur médecin qu'analyste politique (du régime de Singapour) ou historien (du régime sous lequel a vécu Louis Pasteur).

Plus précisément : il succombe au raccourci qui consiste à croire que tous les alliés des Américains sont des démocraties. Ce qui amène à la conclusion douteuse que le général Pinochet était un parfait démocrate (avec Staline et les rois successifs d'Arabie Saoudite).

Modifié par Wallaby
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Le 01/05/2020 à 10:09, Henri K. a dit :

On dirait que les gens découvrent des choses que maintenant...

Lors du SARS en 2003, à Hong Kong une résidence entière (Amoy Gardens) de plusieurs immeubles a été contaminée par les égouts : https://en.wikipedia.org/wiki/Amoy_Gardens

Du coup, depuis que les scientifiques chinois découvrent les génomes du virus SARS-CoV-2 dans les selles de patient, à Hong Kong des mesures et des sensibilisations ont été entreprises rapidement depuis Février.

Moi tous les soirs je verse un bouchon de l'eau javel dans mes chiottes, et je verse de l'eau dans les égouts de mon appart régulièrement. C'est devenu un common sense ici que tout le monde pratique depuis un moment.

Je ne comprend pas qu'il n'y a pas une cellule de veille d'information centralisée en France (ou peut-être qu'il y en a mais que je ne sais pas) pour aspirer ce genre d'information pourtant rendu publique...

Si à chaque coup on refait tout "from scratch" ça ne va vraiment pas le faire...

Henri K.

Tu as conscience que tu pollues les eaux, si une population de 10 millions de personnes le fait, cela donne (un bouchon équivaut à 10cl) 100 000 litres de javel dans la mer...

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Il y a 3 heures, Cool Hand a dit :

(...)les épées de Damoclès, politiques, juridiques et médiatiques vous menaceront à la moindre erreur ; les sycophantes ont déjà ouvert leur dossier."

Je ne suis pas particulièrement du bord politique de Malhuret, mais je suis d'accord avec lui sur le principal de sa déclaration, quand j'estime que tes remarques portent sur l'accessoire.

Ben voilà. Soyons d'accord sur le fait que nous ne sommes pas d'accord. Pour moi la démocratie à Singapour, c'est essentiel. Pour toi c'est accessoire.

Et indépendamment de Singapour, j'estime que ne pas savoir quel est le régime du pays dont on parle c'est rédhibitoire quand on exerce des fonctions politiques de haut niveau.

En tant que scientifique, on s'honore de dire "je ne sais pas" quand on ne sait pas. On n'invente pas en brodant avec ce qui vous passe par la tête.

Mais il y a d'autres points où je suis presque admiratif pour le sénateur Mahuret qui a le courage de dire :

- (06:21) "poursuivre le confinement ferait beaucoup plus de victimes"

- (6:27) "une crise économique, et celle que nous vivons sera l'une des pires, fera bien plus de victimes que le virus".

- (6:47) "Ils [les Français] ont montré qu'ils étaient capables aussi bien que des Coréens ou des Allemands de respecter un confinement drastique".

Je trouve juste dommage que les autorités publiques françaises aient mené une campagne anti-masques qui a entravé l'accession du public français aux bonnes pratiques coréennes.

Quant aux sycophantes, ce sont des choses qui n'arrivent que dans les démocraties. Il n'y a pas de sycophantes dans les dictatures. Mais c'est un inconvénient qu'il faut accepter à cause de tous les avantages qu'offre la démocratie.

Winston Churchill a dit à la chambre des Communes le 11 novembre 1947 :

Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou omnisciente. En fait, il a été dit que la démocratie est la pire forme de gouvernement à l'exception de toutes les autres formes qui ont été essayées d'âge en âge.

Modifié par Wallaby
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il y a 3 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Non debout pendant tout le tonneau, c'était des pilotes d'essais quand même.

Remarque, sur la dernière vue que j’ai rajouté, la bulle est très propre, peu d’objets saillants.

Ca reste du métal quand même  !)

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Il y a 2 heures, NUBEALTIUS a dit :

https://www.capital.fr/economie-politique/la-chloroquine-dezinguee-par-un-tenor-de-la-pharmacologie-1369067

"Les résultats étaient donc négatifs, aucune décroissance différente du virus n'a été observée dans le groupe ayant reçu le traitement. "Dans ce cas, normalement on s'arrête", explique l'expert en pharmacologie sur Europe 1. "Il ne faut pas faire 150 études comme on est en train de le faire actuellement. Ça coûte des millions d'euros et nous perdons du temps", ajoute-t-il.

Bonjour,

Personnellement, je n'ai rien vu de factuel dans cet article, contrairement à cette étude de 37 pages, citée précédemment, mais il est vrai rédigée par 7 médecins de terrain probablement malhonnêtes. https://stopcovid19.today/wp-content/uploads/2020/04/COVID_19_RAPPORT_ETUDE_RETROSPECTIVE_CLINIQUE_ET_THERAPEUTIQUE_200430.pdf

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Une excellente analyse, à mon point de vue, du Professeur Bernard Bégaud (Responsable pendant quatorze ans du comité des essais cliniques de l'ANSM - Agence du Médicament) 

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/chloroquine-dans-cette-affaire-l-etat-n-a-pas-joué-son-rôle/ar-BB13BNbK?ocid=msedgdhp

Extrait Mi-février, Didier Raoult donne une piste ; il est dans son rôle. Nous sommes face à une situation inédite, avec des prévisions épidémiologiques catastrophiques : au minimum 30 000 morts. Il est donc essentiel d’explorer toute piste thérapeutique dès lors qu’elle paraît biologiquement plausible. C’était le cas, il y avait au moins une action in vitro. En outre, Didier Raoult peut agacer mais c’est un chercheur plus que reconnu. Bref, il fallait tester et tout de suite. Il n’était pas difficile de monter en un temps record deux essais comparatifs contre placebo : l’un à un stade précoce ou très précoce, l’autre pour un stade plus avancé de la maladie. Les personnes atteintes, hélas, ne manquaient pas, les bonnes volontés non plus. Au bout d’un mois et demi, on aurait pu avoir des résultats carrés.

Et ce n’est pas le cas…

Il n’y a pas eu de coordination. La France souffre d’une pléthore de structures, agences et autres comités au point que l’on ne sait plus qui doit faire quoi. Là, on aurait pu réunir un groupe d’experts et, en quelques jours, lancer un essai. Tout serait clair aujourd’hui.....

 

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Un chercheur d'origine chinoise de l'Université de Pittsburgh, aux Etats Unis, qui travaillait sur le virus SARS-CoV-2 et était sur le point de trouver quelques choses, a été assassiné par un tireur qui s'est suicidé par la suite.

Le communiqué de l'université : https://www.csb.pitt.edu/department-mourns-the-passing-of-dr-bing-liu/

La presse : https://www.wtae.com/article/police-investigating-deaths-of-two-people-in-ross-township/32352957

Citation

It is with deep sadness and shock that we learned of the untimely passing of Dr. Bing Liu, Research Assistant Professor in our department on Saturday, May 2nd, 2020.

Dr. Bing Liu was an outstanding researcher, who has earned the respect and appreciation of many colleagues in the field, and made unique contributions to science. His area of expertise was computational modeling and analysis of biological systems dynamics. He had developed high-performance computing techniques and advanced machine-learning approaches for modeling the time evolution of complex cellular interactions, Bayesian network models and methods, and statistical model checking and sensitivity analyses.

Bing was a prolific researcher. During his career he co-authored in 30+ publications, including four in 2020, in addition to a book.  He played a critical role in the Bahar Lab and was the leader in systems biology research for Ivet and her lab. He single-handedly helped all of us as well as many collaborators including clinicians here and in other institutions, understand and quantitatively model many complex processes, including immune signaling events,  apoptotic and ferroptotic cell death,  autophagy, redox lipid programming, response to radiation and radiation therapy, systems (poly)pharmacological treatments. In recent years, he had three publications in Nature Chem Biol, three in Radiation Research, two in Scientific Reports, one in Science Signaling,  one in International Journal of Molecular Sciences, and one in Frontiers in Pharmacology.

Liu was an excellent mentor. He had been generously sharing his time and knowledge with younger members of the Bahar lab, as well as students enrolled in our various programs, including our summer programs (TECBio REU and the UPMC Hillman Cancer Center Summer Academy. He was patient, intelligent, and extremely mature. We will miss him very much.

Dr. Liu received his BS and PhD in Computer Science, at the National University of Singapore, under the supervisions of Drs. P.S. Thiagarajan and David Hsu, and did his postdoctoral studies in the lab of Professor Dr. Edmund Clarke at  Carnegie Mellon University, after which he joined the Bahar lab, as a Research Associate, and was recently promoted to a Research Assistant Professor position within our department.

Bing was on the verge of making very significant findings toward understanding the cellular mechanisms that underlie SARS-CoV-2 infection and the cellular basis of the following complications. We will make an effort to complete what he started in an effort to pay homage to his scientific excellence.

His loss will be felt throughout the entire scientific community. Please keep his family, friends, and colleagues in your thoughts. Thank you.

Hé les gars, je vous fournis un excellent sujet de complot pour ce soir, ne me décevez pas, profitez-en...

Henri K.

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https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/COVID-19/Chloroquine_final.pdf

etude canadienne sur la chloroquine et Hydrochloroquine qui est visiblement très complète 

il y a 6 minutes, Henri K. a dit :

Hé les gars, je vous fournis un excellent sujet de complot pour ce soir, ne me décevez pas, profitez-en...

Henri K.

Le Colonel Moutarde avec un chandelier dans le bureau ????

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il y a une heure, DrWho a dit :


Il y a nécessairement un parti-pris dans l’article quant aux questions posées.
 

Par exemple dans son rapport, il insiste beaucoup plus sur le fait qu’ils ont vécu une vraie épidémie MERS-CoV en 2015, et que l’enseignement tire par tous n’a pas été « seulement » d’instaurer la prééminence des scientifiques sur le politique et développer l’appareil médical.

La population a été éduquée également (et les occidentaux dans leurs traits de caractères qui possèdent le génie de défier des mesures de confinement alors que la maladie fait 400 morts par jour - ce qui en soit peut apparaître comme un prodige ... celui pour un peuple d’avoir réussi à survivre aussi longtemps avec une telle débilité de comportement... - ça risque de prendre bien plus de temps...) ;

Quant aux scientifiques, vous pouvez interpréter cette phrase comme vous l’entendez « Le centralisme pousse jusqu'au dogmatisme. L'infantilisation du corps médical par ses « chefs », avec l'idée que le chef sait tout mieux que les autres. «  mais pour moi, ça ne s’applique pas qu’aux politiques, loin de là.

 

L’argument d’autorité, c’est à tous les étages et dans toutes les branches, politiques comme scientifiques.

 

Ce qui est impressionnant dans son rapport, c’est cette introduction :
« Par la loi, le KCDC [Korean Center for Desease Control] reçoit la mission de diriger la totalité des opérations sanitaires, et jouit pour cela de pouvoirs exécutifs d’exception, avec autorité sur la police et la justice pour les besoins de sa mission. »*

 

En fait, toute la 1ere page vaut déjà la lecture, en soi.

 


* C’est top, on va pouvoir les accuser d’être une dictature technocratique, du coup :D

 

 

 

il y a 18 minutes, NUBEALTIUS a dit :


« 

POSITION DE L’INESSS
Basé sur la documentation scientifique disponible au moment de sa rédaction, et sur les consultations menées, malgré l’incertitude existante dans cette documentation et dans la démarche utilisée, l’INESSS estime que :

PROPHYLAXIE
• L’incertitude entourant la plausibilité biologique ainsi que l’efficacité et l’innocuité de la chloroquine et l’hydroxychloroquine en prévention de l’infection par le SRAS-Cov2 ne permettent pas de recommander leur usage en prophylaxie en dehors d’un protocole de recherche.
L’état actuel des connaissances scientifiques, basé sur une * étude observationnelle, ne permet pas d’apprécier l’effet de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine en prophylaxie pré ou post-exposition au SARS-CoV 2. [Niveau de preuve scientifique insuffisant]. Des essais cliniques au Canada et à l’international sont en cours de réalisation; ils permettront de mieux apprécier les effets de ces molécules en prévention de l’infection par le SRAS-Cov2 et d’augmenter le niveau de preuve scientifique.


TRAITEMENT

COVID-19 confirmée, patients non hospitalisés
• Aucune donnée ne permet de recommander l’usage de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine en dehors d’un protocole de recherche chez les patients ayant un diagnostic confirmé de COVID-19 dont la condition clinique n’exige pas une hospitalisation.
Il n’y a actuellement aucune donnée scientifique dans la littérature qui permet d’apprécier l’effet de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine sur l’évolution clinique ou le pronostic chez les patients COVID-19 confirmés dont l’état n’exige pas une hospitalisation [Niveau de preuve scientifique insuffisant].

COVID-19 confirmée, patients hospitalisés dans un état grave ou critique
• Les données empreintes d’incertitude documentant l’efficacité de ces médicaments ne permettent pas de recommander l’usage de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine, en association ou non avec l’azithromycine, en dehors d’un protocole de recherche chez les patients ayant un diagnostic confirmé de COVID-19 dont l’état clinique nécessite une hospitalisation.
L’état actuel des connaissances scientifiques, basé sur deux essais comparatifs à répartition aléatoire (ECRA) et trois études observationnelles dont les résultats sont incohérents, ne permet pas de déterminer si l’usage de l’hydroxychloroquine, comparativement aux soins standards, amène des bénéfices sur l’état de santé ou le pronostic des patients COVID-19 dont l’état de santé requiert une hospitalisation [Niveau de preuve scientifique: insuffisant].

L’état actuel des connaissances scientifiques, basé sur deux études observationnelles, ne permet pas de déterminer si l’usage de l’hydroxychloroquine, en association à l’azithromycine, amène des bénéfices dans l’évolution clinique et le pronostic de la COVID-19 chez des patients COVID-19 dont l’état de santé requiert une hospitalisation [Niveau de preuve scientifique insuffisant].
L’état actuel des connaissances scientifiques, basé sur une étude observationnelle, ne permet pas de déterminer si l’usage de la chloroquine amène des bénéfices dans l’évolution clinique et le pronostic de la COVID-19 chez des patients COVID-19 dont l’état de santé requiert une hospitalisation [Niveau de preuve scientifique : insuffisant].

D’autres essais cliniques sont toujours en cours de réalisation au Canada et à l’international; ils permettront de mieux apprécier les effets de ces molécules, en combinaison ou non avec l’azithromycine, dans l’évolution clinique ou le pronostic de la COVID-19 et d’augmenter le niveau de preuve scientifique. »

 

 

(je sais bien que « de la répétition naît l’apprentissage », mais manifestement certains sont vraiment très longs à comprendre, sur ce coup-là...)
 

* j’ai mis en gras ce qui apparait en bleu dans le document de l’INESSS

Modifié par TarpTent
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Il y a 1 heure, CANDIDE a dit :

Une excellente analyse, à mon point de vue, du Professeur Bernard Bégaud (Responsable pendant quatorze ans du comité des essais cliniques de l'ANSM - Agence du Médicament) 

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/chloroquine-dans-cette-affaire-l-etat-n-a-pas-joué-son-rôle/ar-BB13BNbK?ocid=msedgdhp

Extrait Mi-février, Didier Raoult donne une piste ; il est dans son rôle. Nous sommes face à une situation inédite, avec des prévisions épidémiologiques catastrophiques : au minimum 30 000 morts. Il est donc essentiel d’explorer toute piste thérapeutique dès lors qu’elle paraît biologiquement plausible. C’était le cas, il y avait au moins une action in vitro. En outre, Didier Raoult peut agacer mais c’est un chercheur plus que reconnu. Bref, il fallait tester et tout de suite. Il n’était pas difficile de monter en un temps record deux essais comparatifs contre placebo : l’un à un stade précoce ou très précoce, l’autre pour un stade plus avancé de la maladie. Les personnes atteintes, hélas, ne manquaient pas, les bonnes volontés non plus. Au bout d’un mois et demi, on aurait pu avoir des résultats carrés.

Et ce n’est pas le cas…

Il n’y a pas eu de coordination. La France souffre d’une pléthore de structures, agences et autres comités au point que l’on ne sait plus qui doit faire quoi. Là, on aurait pu réunir un groupe d’experts et, en quelques jours, lancer un essai. Tout serait clair aujourd’hui.....

 


Il n’était pas difficile au-dit Professeur de monter ladite étude comparative contre placebo dans son propre institut. Ça n’aurait pas été une première et c’était largement dans ses cordes, d’autant plus qu’il avait toute la « matière première » à disposition.
Au lieu de ça, il a perdu 5 autres semaines à pondre 2 autres études toutes aussi mal fichues et inconclusives, mais par contre à montrer sa tête absolument partout où il le pouvait.

Se plaindre d’une autorité politique qui n’écoute pas et continuer à vendre de son côté sa propre soupe inconséquente, je ne vois pas trop pourquoi on l’ouvrirait plus sur le gouvernement que sur un scientifique qui ne fait pas son boulot de recherche proprement. (À part pour le plaisir de taper sur le gouvernement. C’est un sport national, peu importe sa coloration politique, et il aime aussi à tendre le bâton).
 

Bref, de mon point de vue, ça n’est pas une analyse mais une opinion qui a un parti-pris plutôt qu’une véritable analyse.

 

Je finis par me poser une question : est-ce que ledit Professeur pourrait avoir très tôt vendu sa solution miracle en demandant au Conseil d’apporter des fonds à son Institut au prétexte de pouvoir mener son étude, et ça lui aurait été refusé ?

De là la pression maximale par médias interposés, avec claquage de porte du Conseil à la clé.

Le modèle économique étant connu et l’Institut en question étant loin d’être pauvre, ça tiendrait dès lors plus de l’opportunisme malsain que d’un Professeur génial désargenté et raillé par la Communauté Scientifique.

Un jour, on connaitra tous les dessous de cette affaire, et ça ne sera certainement pas reluisant. (Pour d’autres aussi certainement, n’en faisons pas mystère.)
Je dirais bien que j’espère que ce jour-là on pourra enfin tourner la page, mais je n’y crois même pas.

Modifié par TarpTent
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Il y a pas mal d'articles aujourd'hui dans la presse sur une théorie selon laquelle le Covid 19 serait sorti de Chine à l'occasion des Jeux Olympiques militaires qui ont eu lieu à Wuhan (voir par exemple l'article de Merchet https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/covid-19-si-patients-zero-provenaient-jeux-olympiques-militaires-217024)

Quote

Une hypothèse commence à circuler dans les milieux spécialisés dans la gestion de la crise : l’origine de la diffusion mondiale du Covid-19 pourrait être les Jeux olympiques militaires d’été, qui se sont tenus du 18 au 27 octobre 2019 à... Wuhan, en Chine !

Près de 10 000 athlètes du monde entier, tous militaires, y ont participé, dont 402 Français. Les premiers cas de Covid-19 ont été détectés à Wuhan le mois suivant. Certains sportifs auraient ensuite été malades. Aucune preuve ne permet pour l’instant de valider cette hypothèse, mais la piste épidémiologique devra être explorée.

Pour mémoire, fin mars, la rumeur était inverse : la Chine accusait la délégation américaine d'avoir amené le Covid 19 à Wuhan lors de cet événement... Les joies d'Internet où on peut affirmer une chose puis son contraire...  

A titre de curiosité, je me suis un peu renseigné sur ces Jeux Olympiques Militaires (https://en.wikipedia.org/wiki/2019_Military_World_Games#List_of_participating_nations) et on trouve quelques infos intéressantes :  
  - on peut remarquer effectivement que l'Europe est sur-représentée (grosses équipes nationales, dont Italie, France Espagne, alors que les Etats-Unis n'a envoyé qu'une petite équipe)
  - Taiwan évidement n'y était pas, ni Hong Kong (pour d'autres raisons). On peut remarquer que la Corée du Sud, qui avait envoyé une délégation a été plus touché par le Covid 19.
  - Délégation iranienne assez nombreuse

Bon voilà, je ne suis pas encore convaincu mais ce n'est pas complètement impensable. Cela pourrait expliquer la sortie rapide du virus de Chine avec un biais géographique important dans les premiers mois de l'épidémie. Je vous laisse vous faire votre propre opinion ! :happy:

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Il y a 1 heure, DrWho a dit :

Pour compléter, le point de vue d'un Français (médecin) à Wuhan :

https://www.lesechos.fr/monde/chine/la-france-aujourdhui-cest-wuhan-debut-fevrier-1188225

Henri K.

P.S. En relisant cet article, je remarque une phrase intéressante :

Citation

C'est à la fois ce strict confinement et l'isolement des cas positifs ou à risque qui a permis à la courbe des nouveaux cas de s'infléchir au bout de dix jours.

 

Modifié par Henri K.
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il y a 43 minutes, TarpTent a dit :

e sais bien que « de la répétition naît l’apprentissage », mais manifestement certains sont vraiment très longs à comprendre, sur ce coup-là...)

Et en fin de document la liste des études et essais sur la chloroquine 

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il y a 14 minutes, Henri K. a dit :

Au fait, quelqu'un sait ce qu'il se passe en Russie ?

(...)

@MeisterDorf Les usines de MiG tournent toujours ? :tongue:

J'ai déjà signalé ici et ailleurs, que j'en ai strictement rien à cirer du Coronavirus (en Russie et ailleurs), donc en ce qui concerne cette thématique et la Russie: faut demander ailleurs :happy:

Les usines MiG? Elles tournent au rythme habituel... une brouette tous les 10 ans :laugh:

Modifié par MeisterDorf
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Il y a 12 heures, Wallaby a dit :

Sauf que les premiers à ne pas connaître l'hygiène, c'étaient les médecins. En particulier au moment au 19e siècle où les médecins ont voulu s'occuper d'accouchements, alors que jusqu'alors c'était le job réservé des sages femmes qui étaient parfois plus sages qu'eux.

En gros, l'hygiène a été inventé par Pasteur, qui n'était pas médecin.

Pour répondre aux interrogations qu'a suscitées ce message, j'aimerais compléter avec les conclusions de Micheline Lachance, auteure de : Rosalie Jetté et les filles-mères: entre tutelle religieuse et pouvoir médical (1845-1866). Mémoire de maîtrise (histoire), Université du Québec à Montréal, 2007.

https://archipel.uqam.ca/2750/1/M9868.pdf (p.176-178)

L'attitude des médecins qui ont écarté les sages-femmes de la maternité pour s'approprier l'obstétrique a laissé des cicatrices chez les Sœurs de Miséricorde. Dans le dossier qu'elles ont préparé pour la cause de béatification et de canonisation de Rosalie Cadron-Jetté, elles les tiennent responsables de mauvais traitements, voire d'avoir causé la mort de plusieurs femmes et enfants. Un texte portant sur les préoccupations hygiéniques et médicale du temps et signé Hélène Grégoire, recherchiste au Centre Rosalie-Cadron-Jetté, indique que les décès attribués aux fièvres puerpérales ont été causés par un manque d'asepsie de la part des praticiens accoucheurs. Elle écrit: «Les sœurs sages-femmes ou la maîtresse infirmière des salles de la maternité de Sainte-Pélagie n'avaient aucun pouvoir d'enseignement; aussi déploraient-­elles un tel manque d'asepsie élémentaire qui n'était pas sans provoquer quelqu'infection puerpérale ».

Déplorant, entre 1855 et 1864, la mort due à ces fièvres de 13 filles dans les jours et les heures qui ont suivi leur délivrance, la Positio dit: «Les étudiants [en médecine] faisaient fi des recommandations et des observations des sœurs, pourtant mieux préparées et plus expérimentées qu'eux en matière d'hygiène et en obstétrique.» Pour soutenir leurs blâmes, les sœurs s'appuient sur la lettre de mère Sainte­Jeanne-de-Chantal à Mgr Bourget, écrite le 24 février 1861, et que j'ai longuement évoquée précédemment. C'est, peut-on lire dans la Positio, la seule lettre du genre trouvée au dossier de l'Institut. Les religieuses citent aussi les travaux d'Hélène Laforce dont les conclusions rejoignent les leurs. Dans son ouvrage, L'histoire de la sage-femme dans la région de Québec, l'historienne reproche vertement aux médecins du XIXe siècle d'avoir mis en danger la vie des parturientes. Du point de vue sanitaire, écrit-elle, « il est loin d'être prouvé que le chirurgien ait été plus méticuleux que la sage-femme concernant la propreté envers la parturiente. Au contraire, il semble que ce soit l'intrusion des médecins en obstétrique qui ait déclenché au XIXe siècle une épidémie de fièvre puerpérale. Épidémie que l'on n'avait guère connue au temps des sages-femmes et dont la cause, pressentie par Pasteur fut difficilement admise par les médecins refusant d'être mis en cause ».

L'historienne en conclut que les femmes pauvres ont servi de cobayes humains dans les premières maternités. Accusation que formule aussi le Collectif Clio dans L'histoire des femmes au Québec. « Les femmes admises dans certaines maternités affiliées à des universités servent alors de cobayes pour les cours d'obstétrique » Malgré la sévérité de l'accusation, ces historiennes ne l'étayent pas. Hélène Laforce en veut pour preuve qu'avant d'avoir recours aux femmes pauvres comme cobayes humains, dans les premières maternités, les médecins utilisaient un mannequin. Quant au Collectif Clio, il affirme que seules les femmes «déchues», les mères célibataires et les femmes vivant dans une extrême pauvreté accouchent dans les maternité, « lieux d'apprentissage pour les étudiants en médecine ». Et d'ajouter sans autre explication: « Les femmes admises dans certaines maternités affiliées à des universités servent alors de cobayes pour les cours d'obstétrique. » L'affirmation de «cobaye» reste à prouver, car elle sous-entend l'intention de se servir des femmes délibérément pour se livrer à des expériences. En réalité, celles­-ci ne semblent pas avoir servi de sujets d'expérience plus que les femmes de milieux aisés ou que les hommes. En ces temps reculés, la médecine est confrontée aux maladies infectieuses qu'elle soigne de manière inadéquate. Certains traitements peuvent même s'avérer nocifs et les interventions chirurgicales se pratiquent souvent dans des conditions franchement troublantes. L'obstétrique, qui en est encore à ses premiers balbutiements, n'échappe pas à la règle. Dans ce contexte, Il paraît évident qu'au milieu du XIXe siècle, les grands malades, et non seulement les parturientes, font les frais d'une science imprécise aux techniques parfois douteuses. Une médecine qui ignore les ravages d'un manque d'hygiène et d'asepsie. Les femmes enceintes comme la plupart des opérés ont effectivement permis à bon nombre de médecins d'acquérir de l'expérience. Ce fut le prix à payer pour permettre à la science d'évoluer.

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20 minutes ago, Wallaby said:

Pour répondre aux interrogations qu'a suscitées ce message, j'aimerais compléter avec les conclusions de Micheline Lachance, auteure de : Rosalie Jetté et les filles-mères: entre tutelle religieuse et pouvoir médical (1845-1866). Mémoire de maîtrise (histoire), Université du Québec à Montréal, 2007.

https://archipel.uqam.ca/2750/1/M9868.pdf (p.176-178)

L'attitude des médecins qui ont écarté les sages-femmes de la maternité pour s'approprier l'obstétrique a laissé des cicatrices chez les Sœurs de Miséricorde. Dans le dossier qu'elles ont préparé pour la cause de béatification et de canonisation de Rosalie Cadron-Jetté, elles les tiennent responsables de mauvais traitements, voire d'avoir causé la mort de plusieurs femmes et enfants. Un texte portant sur les préoccupations hygiéniques et médicale du temps et signé Hélène Grégoire, recherchiste au Centre Rosalie-Cadron-Jetté, indique que les décès attribués aux fièvres puerpérales ont été causés par un manque d'asepsie de la part des praticiens accoucheurs. Elle écrit: «Les sœurs sages-femmes ou la maîtresse infirmière des salles de la maternité de Sainte-Pélagie n'avaient aucun pouvoir d'enseignement; aussi déploraient-­elles un tel manque d'asepsie élémentaire qui n'était pas sans provoquer quelqu'infection puerpérale ».

Déplorant, entre 1855 et 1864, la mort due à ces fièvres de 13 filles dans les jours et les heures qui ont suivi leur délivrance, la Positio dit: «Les étudiants [en médecine] faisaient fi des recommandations et des observations des sœurs, pourtant mieux préparées et plus expérimentées qu'eux en matière d'hygiène et en obstétrique.» Pour soutenir leurs blâmes, les sœurs s'appuient sur la lettre de mère Sainte­Jeanne-de-Chantal à Mgr Bourget, écrite le 24 février 1861, et que j'ai longuement évoquée précédemment. C'est, peut-on lire dans la Positio, la seule lettre du genre trouvée au dossier de l'Institut. Les religieuses citent aussi les travaux d'Hélène Laforce dont les conclusions rejoignent les leurs. Dans son ouvrage, L'histoire de la sage-femme dans la région de Québec, l'historienne reproche vertement aux médecins du XIXe siècle d'avoir mis en danger la vie des parturientes. Du point de vue sanitaire, écrit-elle, « il est loin d'être prouvé que le chirurgien ait été plus méticuleux que la sage-femme concernant la propreté envers la parturiente. Au contraire, il semble que ce soit l'intrusion des médecins en obstétrique qui ait déclenché au XIXe siècle une épidémie de fièvre puerpérale. Épidémie que l'on n'avait guère connue au temps des sages-femmes et dont la cause, pressentie par Pasteur fut difficilement admise par les médecins refusant d'être mis en cause ».

L'historienne en conclut que les femmes pauvres ont servi de cobayes humains dans les premières maternités. Accusation que formule aussi le Collectif Clio dans L'histoire des femmes au Québec. « Les femmes admises dans certaines maternités affiliées à des universités servent alors de cobayes pour les cours d'obstétrique » Malgré la sévérité de l'accusation, ces historiennes ne l'étayent pas. Hélène Laforce en veut pour preuve qu'avant d'avoir recours aux femmes pauvres comme cobayes humains, dans les premières maternités, les médecins utilisaient un mannequin. Quant au Collectif Clio, il affirme que seules les femmes «déchues», les mères célibataires et les femmes vivant dans une extrême pauvreté accouchent dans les maternité, « lieux d'apprentissage pour les étudiants en médecine ». Et d'ajouter sans autre explication: « Les femmes admises dans certaines maternités affiliées à des universités servent alors de cobayes pour les cours d'obstétrique. » L'affirmation de «cobaye» reste à prouver, car elle sous-entend l'intention de se servir des femmes délibérément pour se livrer à des expériences. En réalité, celles­-ci ne semblent pas avoir servi de sujets d'expérience plus que les femmes de milieux aisés ou que les hommes. En ces temps reculés, la médecine est confrontée aux maladies infectieuses qu'elle soigne de manière inadéquate. Certains traitements peuvent même s'avérer nocifs et les interventions chirurgicales se pratiquent souvent dans des conditions franchement troublantes. L'obstétrique, qui en est encore à ses premiers balbutiements, n'échappe pas à la règle. Dans ce contexte, Il paraît évident qu'au milieu du XIXe siècle, les grands malades, et non seulement les parturientes, font les frais d'une science imprécise aux techniques parfois douteuses. Une médecine qui ignore les ravages d'un manque d'hygiène et d'asepsie. Les femmes enceintes comme la plupart des opérés ont effectivement permis à bon nombre de médecins d'acquérir de l'expérience. Ce fut le prix à payer pour permettre à la science d'évoluer.

Et oui, au XIXème siècle, et encore souvent au début du XXème, l'hôpital, c'était pour les prolos: les classes moyennes et les gens aisés étaient opérés et accouchaient à domicile, ou au pire chez le médecin. 

Ceci dit, j'ai lu pas mal de trucs sur la dialectique médecins/sages-femmes: on a aussi nombre de récits historiques de plusieurs époques décrivant des médecins débarquant dans des régions où les sages-femmes locales faisaient des ravages chez les nouveaux nés et/ou leurs mères, avec des cumuls de traditions et superstitions qui effrayaient les dits médocs qui, pourtant, vu les époques, ne devaient pas disposer d'un bagage scientifique immense ou rigoureux. Ce qui fait qu'on a, historiquement, un peu les deux clichés: les sages-femmes qui, par transmission et expérience pratique, en savent plus que les "sachants" universitaires prétentieux etméprisants, et celles qui, par les mêmes moyens, sont des charlatanes ignares perpétuant des méthodes obscurantistes que le brillant universitaire venu "de la ville" (on suppose), fait disparaître avec le flambeau de la raison et de l'éducation. Et on a un peu la même chose avec l'histoire de la chirurgie comme discipline à part: Ambroise Paré et son histoire sont l'un des exemples les plus connus d'une dialectique comparable face aux médecins, et les chirurgiens expérimenteurs de la 2ème moitié du XIXème siècle en sont une autre. La plupart des récits historiques étant pleins de préjugés "normaux", mais aussi de particularités et conventions stylistiques propres au lieu et à l'époque, on a souvent trop vite fait de se mettre des clichés faciles en tête. 

Pour les hôpitaux/mouroirs/écoles du XIXème siècle, je crois que les choses n'ont commencé à changer qu'avec Joseph Lister, soit dans le dernier tiers du XIXème siècle. 

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