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Coronavirus - Covid 19


Messages recommandés

il y a 1 minute, Delbareth a dit :

Moi perso je pense qu'un tour de vis consisterai déjà à vérifier puis imposer le télétravail. Il y a de fortes chances que ce soit actuellement très réduit.

Oui, beaucoup d'entreprises n'ont pas compris ou ne veulent pas comprendre le rôle qu'elles ont à jouer. Petit exemple que j'avais commencé à évoquer dans un précédent poste. Ma compagne bosse dans une structure œuvrant dans le médicosocial, l'équipe comprenant une bonne proportion d'infirmiers. Une présence sur place est nécessaire et tout n'est donc pas télétravaillable. En revanche, il y a une bonne partie administrative du boulot qui serait télétravaillable, une autre partie du travail auprès des patients qui pourrait se faire par téléphone, etc. Rien de tout cela n'a été mis en place. Le directrice soutient que l'ARS a demandé à la structure de maintenir son activité, ce qui est tout à fait vrai, mais je doute que l'ARS l'ait dissuader d'adapter l'activité au contexte épidémique. Résultat 3 cas de Covid dans l'équipe à l'heure actuelle sur un effectif qui doit compter environ 25 personnes ! La directrice s'est résolue tout récemment à limiter le nombre de personnes présentes lors des réunions à 12, soit la moitié de l'équipe, sachant que leur salle de réunion est relativement petite. Elle arguait qu'avec le port du masque, cela ne posait pas de problème. A titre de comparaison, on a interdit dans mon labo toutes les réunions en présentiel drastiquement depuis le premier confinement avec néanmoins un certain assouplissement lors de la période estivale. Sinon, l'une des secrétaires, enceinte et personne à risque, a décidé de démissionner car ne se sentant pas en sécurité dans la structure. 

Bon, le cas évoqué est sans doute le summum du n'importe quoi... sans compter que la directrice brille par sa nullité en matière de management, celle-ci s'exprimant bien au-delà de cette crise sanitaire. Mais j'ai tout de même l'impression que beaucoup de structures n'ont pas saisi leur responsabilité au regard du contexte. Dans ces conditions, je me demande si une action gouvernementale plus dure, bien que l'on raille toujours lorsque le gouvernement se mêle de tout, ne soit pas la solution.

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il y a 34 minutes, Ciders a dit :

Concrètement, ce serait quoi ?

Fermeture sèche.

A priori tous niveaux.

Ce serait franchement catastrophique si j’en crois l’effet du premier confinement sur mon cadet ado : décrochage scolaire, déprime et rupture régulière de confinement. A part l’attacher au radiateur..?

Révélation

Et il paraît que c’est mal vu ! Tout fout le camp, ma Lucette...

Donc, plus sérieusement, ce maintien ouvert des écoles me paraissait bien vu, et j’ai tendance à penser qu’il reste nécessaire.

D'après ce que je constate, chez les ados c’est un peu carré dans l'enceinte scolaire, mais n’importe quoi devant sur le trottoir.

Pas simple pour les pouvoirs publics.

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il y a 20 minutes, Skw a dit :

Oui, beaucoup d'entreprises n'ont pas compris ou ne veulent pas comprendre le rôle qu'elles ont à jouer. Petit exemple que j'avais commencé à évoquer dans un précédent poste. Ma compagne bosse dans une structure œuvrant dans le médicosocial, l'équipe comprenant une bonne proportion d'infirmiers.

Il n'y a pas que les petites structures.

Autre exemple sur une grosse boîte:

https://www.liberation.fr/france/2020/11/03/teletravail-chez-total-les-salaries-incites-a-venir-au-siege-deux-jours-par-semaine_1804326

Attention, l'article est fortement à charge*, et leur critique n'est valide qu'en cas de confinement / alerte rouge (comme en ce moment) :
* (comme attendu vu le biais éditorial de libé )

Parce qu'en cas d'alerte jaune, le 40% de présentiel se défend (lien social avec les collègues, et surtout soutenir les commerces/ restauration autour de la boîte - qui n'ont plus qu'à fermer  si télétravail intégral).
EDIT: Ce que libe se garde bien de mentionner...
 

Modifié par rogue0
EDIT: précisions
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un peu à contre courant des deux derniers messages sur l'école, cette tribune parue dans Libération 

Port du masque à 6 ans : avons-nous perdu (l’âge de) raison ?

Par Alexandra Flouris, psychologue hospitalière, Pédiatrie, GHU site Bicêtre, APHP , Emmanuelle Lacaze, psychologue spécialisée en neuropsychologie, Service de Neuropédiatrie, Hôpital Trousseau, APHP , Stéphanie de Bournonville, neuropsychologue, Pédopsychiatrie, Fondation Vallée et psychologue pour enfants-adolescents en libéral , Christelle Landais, psychologue clinicienne, psychanalyste, en Institut Médico-Educatif et en libéral et Marine Schmoll , psychologue clinicienne en établissements d’accueil de jeunes enfants et en libéral — 1 novembre 2020 à 09:00

Cette mesure, prévue dès lundi dans les écoles, risque de nuire aux besoins d'expression de l'enfant sur le plan affectif, langagier, émotionnel, corporel, s'alarment des psychologues.

[...]

A cette crise aux répercussions sanitaires, économiques et psychologiques majeures, nous souhaiterions des réponses préventives qui ne prennent pas seulement en compte l’avis et le conseil de spécialistes en sciences dures et de syndicats, mais d’experts en psychologie notamment infantile, des professionnels spécialisés en sciences humaines et personnes quotidiennement au contact d’enfants.

Révélation

Port du masque à 6 ans : avons-nous perdu (l’âge de) raison ?

Tribune. Alors que nous vivons le deuxième opus de ce confinement, et que le gouvernement semble avoir pris en compte l’importance du maintien de l’ouverture des écoles, nous, psychologues, spécialistes de l’enfance, nous interrogeons sur l’apparition de nouvelles mesures telles que l’obligation du port du masque à partir de six ans.

Un enfant de six ans, rappelons-le, n’a pas atteint l’âge de raison, c’est-à-dire qu’il n’a pas encore atteint la maturité cérébrale nécessaire pour penser de manière abstraite. Il navigue encore entre un imaginaire puissant, et une réflexion capable de prendre en compte la réalité. Inhiber des comportements impulsifs reste encore complexe, bien que les règles sociales soient en voie d’acceptation. Les besoins d’expression d’un enfant de six ans, encore considéré comme jeune enfant, sont multiples : sur le plan affectif, langagier, émotionnel, corporel. Toute entrave à cette communication spontanée, naturelle et nécessaire, si elle n’est pas porteuse de sens, est susceptible de laisser des traces à long terme.

En tant qu’adultes, nous avons appris à travailler quotidiennement avec le masque, à faire nos courses avec, à le porter lorsque nous parlons à nos aînés, nos collègues, nos amis, nos connaissances, à le supporter pour tenter d’endiguer la propagation d’un virus qui ne semble pourtant pas s’arrêter. Nous prenons sur nous pour accepter ce qui nous semblait autrefois inacceptable, en espérant que nos efforts porterons un jour leurs fruits. Nous quittons pour cela la logique immédiate et utilisons constamment notre pensée abstraite pour inhiber nos comportements impulsifs.

Mais tous les jours nous touchons à ce masque encore trop grand qui nous tombe sous le nez, nous l’enlevons chaque fois que nous avons l’opportunité de nous retrouver seuls, nous supportons les maux de tête, les sensations de vertige et de manque d’oxygène. Nous le changeons lorsqu’il est trop humide, notamment quand nous avons parlé longtemps avec. Nous souffrons de ne plus voir le sourire de l’autre, et adaptons en permanence notre communication pour être mieux compris, parlons plus fort, précisons fréquemment l’état et les nuances de nos émotions.

Un enfant de six ans est toute la journée en collectivité. De 8h30 à 16h30 a minima, il ne peut se dérober au groupe. On lui demande d’apprendre à lire et à compter avec 15, 20, 30 de ses congénères. Il s’agirait donc de porter ce masque en permanence, sauf au moment du repas, sans le manipuler ou l’utiliser de manière inadéquate, ce que nous nous permettons de douter. Les enfants tenteront sans aucun doute de nous écouter, de s’adapter à cette nouvelle norme que nous leur imposons, de se conformer. Mais est-ce réellement dans leur intérêt, et à quel prix ? Nous parlons là de coût psychique, bien entendu.

Ces derniers mois, les Sociétés de pédiatrie n’ont eu de cesse de nous rappeler l’importance de mesures assouplies et raisonnables entre enfants et en particulier en milieu scolaire, y compris concernant le port du masque. (1)

Pour protéger qui cette nouvelle décision est-elle actée ? Les enfants entre eux ? Leurs parents ? Leurs grands-parents avec lesquels ils ne seront de toutes façons plus en contact les prochaines semaines ?

S’il s’agit des enseignants, ceux que nous rencontrons nous racontent leur lassitude de porter eux-mêmes un masque pour transmettre, pour se faire entendre, pour se faire comprendre. Ils évoquent leur épuisement à rattraper les effets du premier confinement sur des enfants qui réapprennent peu à peu à être élèves, à se concentrer, à utiliser du matériel collectif, à jouer au ballon sans se sentir menaçant ou menacé.

Nous ne pouvons nous résoudre à attendre plusieurs mois voire plusieurs années d’enquêtes sur les conséquences psychologiques de nos décisions en temps de Covid alors même que nous disposons d’un siècle d’observations, d’écrits, de recherches, de connaissances sur la psychologie de l’enfant menés par nos confrères et consoeurs psychologues, pédiatres, pédopsychiatres, psychanalystes, développementalistes, neuropsychologues, psycholinguistes, psychopédagogues…Ces savoirs- là, nous les avons.

Si cette guerre sanitaire aura probablement des répercussions psychologiques inévitables, peut-être même sur plusieurs générations, nous avons le devoir de nous interroger sur les effets iatrogènes potentiels des armes que nous utilisons.

Un enfant de six ans auquel nous imposons des règles continues, contraignantes, qui n’ont pas de sens pour lui et qu’il n’est pas en capacité de respecter, au mieux, pose des questions auxquelles nous tentons de répondre, si tant est que l’on puisse l’entendre…Au pire, il s’inhibe, il s’agite, il somatise. Si nous n’y prenons garde, il entame son estime de lui-même, devient anxieux, voire déprime, comme nombre d’enfants, d’adultes et adolescents que nous entendons et accompagnons quotidiennement depuis sept mois dans nos cabinets et consultations, pétris d’angoisses de mort et de sensations de privations de lien social.

Soyons raisonnables, nous qui avons atteint depuis longtemps l’âge de raison. Ne cédons pas à toutes les peurs, et ne sous-estimons pas le coût de la perte de l’insouciance et de la liberté d’une qualité d’expression orale, notamment à l’âge de six ans.

La question des masques à partir de six ans est une des parties immergées de l’iceberg. Elle montre bien la difficulté à penser l’enfant dans sa globalité et la prévention de troubles psychiques en état d’urgence, d’autant plus lorsque cette urgence dure et s’installe.

A cette crise aux répercussions sanitaires, économiques et psychologiques majeures, nous souhaiterions des réponses préventives qui ne prennent pas seulement en compte l’avis et le conseil de spécialistes en sciences dures et de syndicats, mais d’experts en psychologie notamment infantile, des professionnels spécialisés en sciences humaines et personnes quotidiennement au contact d’enfants.

Peut être que c'est pas bien ce que je vais dire, sans doute que ça va à l'encontre cartésien de ma formation, mais je suis d'accord avec elle. 

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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Petits instantanés à Paris hier

1. Une cantine de lycée = Aucun changement, les élèves sont toujours les uns sur les autres, aucune précaution supplémentaire n'est prise, pour la bonne et simple raison que ce n'est pas pratiquement possible sauf à fermer la cantine

2. Les transports en commun = Perception 10% d'occupation en moins, une différence négligeable

3. Organisation du travail, dans deux contextes nettement différents où le télétravail est exclu = Pas de différence perceptible dans les précautions prises

4. Messages répétés et répétitifs de nombreuses entreprises différentes = "Ne vous inquiétez pas ! Nous restons ouverts !"

Je suis très pessimiste sur la réussite du semi-confinement. J'espère me tromper.

Quelques vues de province. :wink:

  1. Des proviseurs envisagent déjà de renvoyer une moitié des élèves chez eux et de mettre en place davantage de télé-enseignement. Des contacts ont été pris avec des universités qui déploient ces télé-enseignements avec succès ... mais les rectorats (un au moins) ont très, très mal pris cette initiative locale et tentent de reprendre la main pour ré-imposer leurs propres outils qui n'ont pas fait la preuve formelle de leur efficacité. Par contre, des fermetures de cantines sont envisagées, autant dans le but de confiner des personnels de la Région que  dans celui de "desserrer" les élèves.
  2. Transports en commun : s'ils sont à peine moins chargés aux plus fort des heures de pointes (même s'il y a un progrès), ils sont vraiment beaucoup plus vides le reste du temps.
  3. Travail sur site pour les choses non-télétravaillables : si les précautions nécessaires avaient fait leurs preuves, est il pertinent ou nécessaire de les durcir ?
  4. Oui, ça c'est préoccupant ... à l'issue d'une démonstration commerciale en visio-conférence ce matin, l'avant-vente nous a aussi dit "si vous voulez, on peut venir vous montrer sur site, nous pouvons toujours monter des réunions physiques" ... alors que nous, nous avons interdiction de nous d'y venir et de nous réunir. :rolleyes:

Pour compléter :

  • Beaucoup moins de monde dehors quand même. Le trafic routier est très, très réduit. Il y a donc du monde qui ne sort pas de la maison
  • Si nous avons arrêté, mon épouse et moi, d'aller faire les courses ensembles, force est de constater qu'un grand nombre de personnes continuent à aller au super-marché en famille.
  • Les occasions de rassemblement sont finalement réduites à néant (cinéma, restaurants, salles de sport) hors établissements scolaires.

Le bilan est donc assez mitigé. Ce n'est pas le printemps ... mais ce n'est quand même pas open-bar non plus.

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https://www.bmj.com/content/371/bmj.m3588 (7 octobre 2020)

Nous confirmons que l'ajout de la fermeture d'écoles et d'universités à l'isolement des cas, à la mise en quarantaine des ménages et à l'éloignement social des plus de 70 ans entraînerait plus de décès par rapport au scénario équivalent sans la fermeture d'écoles et d'universités. De même, la distanciation sociale générale devrait également réduire le nombre de cas mais augmenter le nombre total de décès par rapport à une distanciation sociale de plus de 70 ans seulement. Nous notons que dans l'évaluation de l'impact des fermetures d'écoles, les conseils politiques britanniques se sont concentrés sur la réduction du nombre total de cas et non sur le nombre de décès.

L'explication qualitative est que, dans tous les scénarios d'atténuation du modèle, l'épidémie se termine par une immunité généralisée, avec une grande fraction de la population infectée. Les stratégies qui minimisent les décès impliquent que la fraction infectée se trouve principalement dans les groupes d'âge plus jeunes à faible risque - par exemple, en axant des mesures de distanciation sociale plus strictes sur les maisons de soins où les gens sont susceptibles de mourir plutôt que sur les écoles où ils ne le sont pas. Les stratégies optimales de réduction des décès sont différentes de celles qui visent à réduire la charge des unités de soins intensifs, et différentes encore de celles qui font baisser le taux global de cas. Il est donc impossible d'optimiser une stratégie pour traiter le covid-19 si ces trois résultats souhaitables ne sont pas priorisés.

https://www.sciencemag.org/news/2020/11/europe-locking-down-second-time-what-its-long-term-plan (2 novembre 2020)

La plupart des pays réagissent sans plan à long terme, en essayant simplement d'éviter le pire.

A défaut de vaccins pour sauver la situation, les pays pourraient être confrontés à une série épuisante de confinements - un schéma en dents de scie, "de haut en bas et de bas en haut", qui pourrait ruiner l'économie, selon Albert Osterhaus, virologue à l'université de médecine vétérinaire de Hanovre. "Il n'y a pas de stratégie en Europe", conclut-il.

Au lieu de profiter de l'été pour réduire les cas à pratiquement zéro, l'Europe a fêté la saison des vacances. Les gens semblent avoir perdu leur peur du virus, explique Michael Meyer-Hermann, modélisateur au Centre Helmholtz pour la recherche sur les infections, qui a participé à l'élaboration des plans de confinement de l'Allemagne. Ils bafouaient de plus en plus les règles sur l'éloignement physique, le port de masques et l'évitement des grands rassemblements.

"Les germes infectieux dans la communauté sont toujours restées au-dessus d'un certain seuil, où si vous relâchez la distance physique, tout va revenir", explique Gabriel Leung, épidémiologiste à l'université de Hong Kong.

Mais la plupart des scientifiques affirment que les confinements sont inévitables si l'Europe veut éviter l'effondrement des systèmes de soins de santé, même s'ils ne doivent pas être aussi draconiens qu'au printemps, affirme M. Kucharski. À l'époque, "les pays faisaient absolument tout en même temps", dit-il. Aujourd'hui, ils peuvent sauter les mesures qui restreignent fortement la vie des gens mais ne contribuent pas beaucoup à la lutte contre les virus. "Il n'y a aucune raison d'enfermer les gens chez eux", par exemple, tant qu'ils gardent leurs distances à l'extérieur, explique Devi Sridhar, titulaire de la chaire de santé publique mondiale à l'université d'Édimbourg.

Karl Lauterbach, expert en politique de santé et membre du Bundestag pour le parti social-démocrate, qui a contribué à la conception du "confinement light" de l'Allemagne, affirme qu'il ne fait aucun doute que les écoles contribuent à la propagation du virus. Merkel a demandé : "Suis-je sûre que nous pouvons le faire sans fermer les écoles ? J'ai répondu non, mais probablement oui", dit Lauterbach. En fin de compte, les dommages causés par la fermeture des écoles l'emportent sur les risques, dit-il.

Selon les calculs, l'Allemagne doit réduire les contacts entre les personnes d'environ 75 % par rapport au niveau actuel, explique M. Lauterbach. "C'est incroyablement difficile si vous voulez garder les écoles et la plupart des entreprises ouvertes". Mais les bars et les restaurants représentent de nombreux contacts tout en ne fournissant qu'environ 1 % du produit intérieur brut allemand, ce qui en fait "une sorte de cible parfaite pour les mesures de lutte contre la pandémie".

Selon M. Osterhaus, la stratégie devrait consister à ramener le nombre de cas à zéro grâce à une longue et dure quarantaine, combinée à des contrôles stricts aux frontières et à des quarantaines pour empêcher le virus d'entrer. Cette stratégie, appliquée avec succès par la Chine, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, pourrait toutefois être politiquement désagréable et nécessiterait une coordination intense entre les pays, ce qui fait défaut. "Je peux comprendre pourquoi cela n'a pas été le cas", déclare M. Leung. "Mais le virus se moque bien de savoir s'il y a de bonnes ou de moins bonnes raisons". D'autres exhortent les gouvernements à suivre l'exemple de la Corée du Sud : Réduire le nombre de cas tout en améliorant suffisamment le système de test, de traçage et d'isolement des cas pour empêcher le virus de réapparaître.

Pour l'instant, l'Europe semble coincée dans un troisième scénario : le confinement pour éviter que le système de santé ne s'écrase. "Ces disjoncteurs reviennent à de l'attentisme", déclare M. Kucharski. "On espère que des vaccins et des traitements ainsi que de meilleures options seront disponibles au cours de la nouvelle année". M. Lauterbach se dit favorable à un confinement plus long en été pour aller vers l'élimination. Mais ce serait trop difficile en hiver, dit-il. "Tout ce que nous pouvons faire maintenant, c'est briser la vague", dit-il. "Mais le niveau de l'eau restera élevé."

Modifié par Wallaby
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il y a une heure, rendbo a dit :

un peu à contre courant des deux derniers messages sur l'école, cette tribune parue dans Libération 

Port du masque à 6 ans : avons-nous perdu (l’âge de) raison ?

Cela fait écho aux commentaires qui avaient été faits sur la question du port du masque par les adultes dans les crèches : http://www.air-defense.net/forum/topic/21905-coronavirus-covid-19/page/367/?tab=comments#comment-1340252

Et cet âge de 6 ans ne semble pas avoir été validé par le Haut Conseil de Santé Publique :

https://www.20minutes.fr/sante/2894295-20201027-coronavirus-faut-imposer-masque-ecole-6-ans-comme-certains-reclament

Le Haut conseil de la Santé Publique a émis un avis le 9 septembre sur l’école, recommandant le port du masque à partir de 11 ans seulement.

Il y aurait eu un revirement des conclusions dans les études scientifiques sur les enfants :

Une étude française, basée sur 600 enfants en Ile-de-France, dévoilait en juin que les enfants seraient beaucoup moins contagieux que les adultes. Une donnée depuis contredite par plusieurs enquêtes, notamment en Israël, en Inde et au Canada. « Les études qui montrent que les enfants ne sont pas contagieux ont été menées quand les écoles étaient fermées, celles qui sont sorties à partir d’août montrent l’inverse », souligne Hélène Rossinot, médecin de santé publique.

 

il y a une heure, FATac a dit :

Transports en commun : s'ils sont à peine moins chargés aux plus fort des heures de pointes (même s'il y a un progrès), ils sont vraiment beaucoup plus vides le reste du temps.

La politique de la RATP semble être de réduire l'offre au fur et à mesure que la demande diminue, donc de ne rien changer quant à la charge des véhicules : https://www.20minutes.fr/paris/2893711-20201026-coronavirus-transports-reduits-ile-france-partir-mercredi

 

Modifié par Wallaby
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Il y a 2 heures, Delbareth a dit :

Moi perso je pense qu'un tour de vis consisterai déjà à vérifier puis imposer le télétravail. Il y a de fortes chances que ce soit actuellement très réduit.

C'est comme ça on voit à quel point les secteurs manufacturiers sont régressés en France.

C'est bien dommage.

Henri K.

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il y a 32 minutes, Henri K. a dit :

C'est comme ça on voit à quel point les secteurs manufacturiers sont régressés en France.

C'est bien dommage.

Henri K.

Pas besoin de ça. Le tertiaire représente grosso modo 3/4 de l'activité en France.

Et justement le tertiaire est quand même massivement télétravaillable (même s'il y a des exception comme partout).

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Une toute petite étude qui rêverait doucement d'avoir tout résolu :rolleyes:
 

Citation

 

Abstract

Background: We conducted an observational study of 15 patients from a Southeastern area of Mexico with symptoms compatible with SARS-Cov-2, which were treated with the antiviral amantadine.

Methodology: In this study, data were collected from 15 individuals with clinical symptoms of COVID-19 infection, which were treated on an ambulatory basis with 100 mg of amantadine for a period of 14 days.

Results: This drug demonstrated its effectiveness, as patients recovered successfully with this treatment without the necessity of attending a hospital to use mechanical ventilation. All patients developed IgG antibodies to SARS-Cov-2.

Conclusion: Amantadine can be used as a viable and cost-effective alternative for treating people with severe acute respiratory syndrome (SARS-Cov-2) on an ambulatory basis, while the vaccine is not available.

 

Tout cela rien qu'avec 15 patients et en forme pas grave :blink::biggrin:

PS : l'amantadine est un vieux médoc qui n'est plus utilisé que pour traiter la ...maladie de Parkinson

Modifié par BPCs
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Il y a 5 heures, Delbareth a dit :

Pas besoin de ça. Le tertiaire représente grosso modo 3/4 de l'activité en France.

Et justement le tertiaire est quand même massivement télétravaillable (même s'il y a des exception comme partout).

Le tertiaire, c’est quand même beaucoup de personnes qui doivent rester sur le pont : secteur hospitalier, éducation, accueil des administrations sociales/emploi et médico-sociales (les assistantes sociales, les puéricultrices de PMI et les AMS ne chôment pas en ce moment en accueil physique) , établissements sanitaires et sociaux, police, armée, distribution (de produits essentiels :tongue:), postiers, livreurs, chauffeurs de bus... et leurs soutiens techniques ou logistiques.

Ça, plus la mauvaise volonté de certains ou le manque d’imagination de beaucoup, explique facilement le monde qu’on rencontre encore dans les rues.

J’ai la flemme de me palucher les chiffres INSEE sur mon téléphone, mais ça doit faire de monde, au gros doigt mouillé pas loin des 50% du secteur (sur 20 millions d’employés du tertiaire).

Et on y rajoute les mômes qui vont à l’ecole et les parents qui les y accompagnent pour les plus jeunes.

 

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il y a 11 minutes, pascal a dit :

Pour "imposer" le télétravail il faut des moyens informatiques et de communication adéquats ... (sécurité, capacités, bande passante etc ...)

Vous allez rire, au collège on passera la semaine prochaine de Windows 7 à Windows 10. En 2020. Et on est mieux pourvus que la moyenne.

Il y a 8 heures, Hirondelle a dit :

Fermeture sèche.

A priori tous niveaux.

Ce serait franchement catastrophique si j’en crois l’effet du premier confinement sur mon cadet ado : décrochage scolaire, déprime et rupture régulière de confinement. A part l’attacher au radiateur..?

  Révéler le texte masqué

Et il paraît que c’est mal vu ! Tout fout le camp, ma Lucette...

Donc, plus sérieusement, ce maintien ouvert des écoles me paraissait bien vu, et j’ai tendance à penser qu’il reste nécessaire.

D'après ce que je constate, chez les ados c’est un peu carré dans l'enceinte scolaire, mais n’importe quoi devant sur le trottoir.

Pas simple pour les pouvoirs publics.

Ah clairement, pédagogiquement parlant ce sera la m**de. D'un autre côté, si c'est ça... ça veut dire confinement. Les enfants devront être gardés à la maison.

Révélation

Après... "nous sommes prêts" dans l'EN. Depuis mars. Donc ça va.

 

Modifié par Ciders
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Révélation

 

Avec un recul de trois mois, presque sept malades sur dix passés en réanimation pour un Covid-19 (69 %) sont en vie, et le taux de mortalité a baissé de 42 % à 25 % au fil du temps. Alors que la deuxième vague de l’épidémie déferle en Europe, une étude principalement française, Covid-ICU (pour Intensive Care Unit, unité de soins intensifs), apporte des données précieuses sur les cas les plus sévères de la première vague, précisant le profil, la prise en charge et le pronostic de ces patients selon leurs facteurs de risque.

Cette cohorte prospective a inclus 4 244 adultes présentant un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) lié à une infection à SARS-CoV-2, qui ont été admis en réanimation entre le 25 février et le 4 mai dans 138 hôpitaux, surtout en France, mais aussi en Belgique et en Suisse. Plus d’un patient sur deux (56 %) a été recruté en région Ile-de-France.

Lire aussi Coronavirus : visualisez l’évolution de l’épidémie en France et dans le monde

Les résultats de cette série, inédite par l’ampleur de son effectif et la durée de suivi, sont accessibles en prépublication sur le site de la Société européenne de réanimation. Elles seront publiées prochainement dans la revue de cette société savante, Intensive Care Medicine.

« Des Français moyens, “bons vivants” »

Premier constat : il s’agit surtout d’hommes (dans 74 % des cas), dont l’âge moyen est de 63 ans. Les trois quarts sont en surpoids (41 % étant obèses), près d’un sur deux est hypertendu (48 %) et 28 % sont diabétiques. Seulement 7 % sont immunodéprimés, dans la moitié des cas dans un contexte de traitement par corticoïdes au long cours ; et ils ne sont que 4 % à être des fumeurs actifs.

« Contrairement à l’image qui a pu être véhiculée, il ne s’agit pas de personnes extrêmement fragiles, mais plutôt de Français moyens, “bons vivants”. C’est un profil assez différent des patients avec une grippe sévère », souligne le professeur Alexandre Demoule, président du conseil scientifique du Réseau européen de recherche en ventilation artificielle (REVA) qui chapeaute, avec l’AP-HP, le registre Covid-ICU. Le chef de service de réanimation à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, précise aussi que 25 % de ces malades ont moins de 54 ans.

Lire aussi Covid-19 : le profil des malades hospitalisés de la première vague

Deuxième constat : la plupart des patients de la cohorte (80 %) ont dû être intubés et ventilés par un respirateur pendant leur séjour en réanimation, dont près des deux tiers (63 %) dans les premières vingt-quatre heures. Les autres ont bénéficié d’une oxygénothérapie avec un débit parfois élevé (pouvant atteindre 40 à 50 litres/min) ou d’une technique d’assistance respiratoire non invasive.

Lors de la première vague, en  trois mois, presque sept malades sur dix passés en réanimation pour un Covid-19 (69 %) sont en vie, et le taux de mortalité a baissé de 42 % à 25 % au fil du temps.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/03/covid-19-la-mortalite-a-baisse-en-reanimation_6058305_3244.html

Il y a 3 heures, pascal a dit :

Pour "imposer" le télétravail il faut des moyens informatiques et de communication adéquats ... (sécurité, capacités, bande passante etc ...)

Et aussi que les sociétés d'informatique  proposent des outils adequat pour les entreprises (ce qu'elles commencent à faire).

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Il y a 12 heures, Hirondelle a dit :

Fermeture sèche.

A priori tous niveaux.

Ce serait franchement catastrophique si j’en crois l’effet du premier confinement sur mon cadet ado : décrochage scolaire, déprime et rupture régulière de confinement. A part l’attacher au radiateur..?

Tu dis que "on" te souffle… tu fais allusion à des bruits issus de "milieux qui pourraient en savoir plus long que le pékin moyen" ?

Ce serait mauvais du point de vue éducatif, aucun doute là-dessus. Et moi aussi j'ai un adolescent au lycée. D'un autre côté, si le semi-, oserais-je dire le simili-confinement ne suffit pas, seul le passage plus rapide à un vrai confinement permettra de casser l'exponentielle, et plus tôt ce passage aura lieu moins les dégâts seront étendus.

Donc cela pourrait être une bonne nouvelle tout compte fait.

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https://www.francebleu.fr/infos/education/video-les-masques-perturbent-l-apprentissage-du-langage-et-de-la-socialisation-chez-tout-petits-1602147889 (8 octobre 2020)

Les orthophonistes demandent la généralisation des masques transparents en crèche et en maternelle pour que les enfants puissent voir la bouche de leurs enseignants

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Il y a 18 heures, BPCs a dit :

Une toute petite étude qui rêverait doucement d'avoir tout résolu :rolleyes:

Tout cela rien qu'avec 15 patients et en forme pas grave :blink::biggrin:

PS : l'amantadine est un vieux médoc qui n'est plus utilisé que pour traiter la ...maladie de Parkinson

Faut que quelqu'un explique à l'auteur que les escroqueries qui pouvaient fonctionner en mars ne font plus illusion aujourd'hui...

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Dites, il y a un truc qui me chiffonne en ce moment.
Le premier ministre et beaucoup d'acteurs ces derniers temps demandent à la population de porter le masque chez eux. Mais pour quoi donc? Je trouvais ça abhérant et puis il y a eu ce message : 
https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/video-covid-il-faut-porter-le-masque-a-la-maison-demande-le-chef-de-la-reanimation-a-rennes-7038718

et cet extrait
 

Citation

 Il faut avoir des gestes barrières à la maison. Quand on est jeune et en contact avec du monde, il faut porter le masque quand on rentre à la maison. 

Donc si je comprends bien, nos jeunes vont se contaminer au collège/lycée et ramènent le virus à la maison, en asymptomatiques pour la plupart, il faut donc chacun s'isoler dans son coin et porter le masque à la maison car... Nos jeunes vont en cours!
Et donc on me réexplique pour quoi les collèges/lycées sont ouverts? J'avais bien compris que pour les écoles les enfants se contaminaient extrêmement peu, ce qui peut justifier une ouverture des écoles, mais les collèges/lycées???

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Là on tombe dans le comble de l'absurde. Personne ne va porter le masque à la maison. Faut arrêter le délire. Comment imposer ça aux gens ? Comment contrôler que ça soit respecté ? Et pour manger ? On interdit le repas familial ? Par décret, chacun doit grignoter dans l'isolement de sa chambre ?

Autant envoyer les mômes en internat, ça sera plus simple. Ah ben oui, il n'y aura pas assez de places.

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1 hour ago, RugbyGoth said:

J'avais bien compris que pour les écoles les enfants se contaminaient extrêmement peu, ce qui peut justifier une ouverture des écoles, mais les collèges/lycées???

En fait c'est faux... Les  ados nsont contaminants comme tout le monde.

Pour les primaires si on leur fait porter un masque c'est aussi parce qu'ils sont contaminants...

Les établissements scolaires restent ouverts pour permettre aux parents d'aller bosser... Ni plus ni moins.

Le gros problème aujourd'hui c'est d'empêcher aux gens de circuler tout en les faisant continuer a travailler.

On parle d'une récession de 12 à 15% ... Situation qui devient quasi ingérable financièrement.

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@g4lly, pour les enfants, je parle d'élémentaire, on nous rabattu les oreilles en disant qu'ils ne se contaminaient pas entre eux, que les contamination d'enfants étaient le fait d'interaction avec des adultes. 

Même en gardant ça de côté, ok, les enfants de moins de 11 ans ils faut qu'ils aillent à l'école pour que les parents puissent bosser, mais les ados, ils peuvent bien rester à la maison sans avoir un parent pour les torcher! Allé, soyons fous, on les envoi au collège jusqu'à la 5eme comprise et ensuite cours via internet pour tout le monde. Comme ça en prime pas de soucis pour gérer le brassage qui est le vrai problème des collèges/lycées aujourd'hui.

Bref, l'argument du "les gamins de plus de 13 ans doivent aller à l'école pour que les parents puissent bosser" est complètement fallacieux et on essaye de palier les problème généré par celui-ci en demandant l'impossible, à savoir l'isolement de chaque personne au sein du le foyer.

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il y a 4 minutes, g4lly a dit :

En fait c'est faux... Les  ados nsont contaminants comme tout le monde.

Pour les primaires si on leur fait porter un masque c'est aussi parce qu'ils sont contaminants...

En fait c'est ni vrai ni faux, on en sait surtout rien ! Ce qu'on sait par contre c'est qu'on n'a quasiment pas observé de gros clusters dans les écoles, ce qui laisse penser que les enfants ne doivent être très contaminants. 

Une petite synthèse, non pas "scientifique" au sens d'un article relu par les pairs, mais relativement étayé par des sources primaires, est paru dans Science il y a quelques jours: https://science.sciencemag.org/content/370/6514/286

Je vous épargne le contenu et vous livre la conclusion: "The role of children in transmission of SARS-CoV-2 remains unclear; however, existing evidence points to educational settings playing only a limited role in transmission when mitigation measures are in place, in marked contrast to other respiratory viruses."

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