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Coronavirus - Covid 19


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Il y a 1 heure, FATac a dit :

Juste pour donner quelques clés à ceux qui ne baignent pas forcément dans le monde scientifique, je vais préciser le sens de la démarche.

En matière de science, tout est discutable. Le principe veut que l'on puisse discuter de tout pour faire avancer la connaissance. Ainsi, tous travaux, toute théorie doivent pouvoir être remis en cause, soit pour mieux en prouver la véracité, soit au contraire pour en montrer les limites. Cette démarche de remise en cause, de réfutation, qu'elle soit couronnée de succès ou non, nécessite une possibilité de critique, de réfutation de théorie antérieures.

Une hypothèse, un travail, une théorie ou un modèle qui ne se prête pas à la réfutation, dont on dit qu'il est irréfutable, ne relève alors plus de la science, mais de la foi, de la croyance ou du dogme. En effet, la science, ce n'est pas ce que l'on sait (ou que l'on croit savoir), c'est ce que l'on peut démontrer (logiquement, mathématiquement, expérimentalement, ...). Ce que l'on sait, sans preuve, c'est la conviction, ce que l'on croit. Et remettre en cause ce que l'on croit, c'est du blasphème.

Maintenant, dans le domaine de la médecine, soigner sur la base de la croyance, c'est effectivement du charlatanisme. On peut envisager de baser une hypothèse, une expérimentation limitée, sur une conviction, mais il faut avoir l’honnêteté (scientifique) d'accepter l'échec ou les résultats contraires, ou l'expérimentation d'autres acteurs qui peut produire un résultat différent. De même, il faut accepter la critique pour pouvoir en démontrer l'éventuelle absence de fondement. On peut alors, parfois, démontrer que la critique est fallacieuse, mais on peut aussi s'apercevoir que notre propre démarche n'est pas exempte de biais.

Pour illustrer la démarche de réfutation, et le danger de ce qui est irréfutable, il suffit de revenir à Galilée (ou Copernic) :

  • Le dogme de l'époque voulait que le soleil tourne autour de la Terre, et comme un dogme, il était irréfutable. Tenter de le remettre en cause était un blasphème et pouvait condamner au bûcher.
  • La démarche scientifique a finalement, permis d'admettre (pas de savoir) que c'est en fait la Terre qui tourne autour du soleil.
  • Pour autant, cette vision peut être remise en cause (et l'a été avec succès) pour établir que la Terre tourne autour du centre de gravité du système solaire, ce qui est subtilement différent.
  • Et cette vision là peut aussi être critiquée pour intégrer une vision plus large avec le mouvement propre du système solaire, voire de notre galaxie.
  • Enfin, toutes ces visions peuvent aussi être balayées par d'autres théories comportant non-plus des astres mais davantage leurs champs de gravité ou des modèles corpusculaires de la gravitation, dès lors que l'on commence à mesurer des éléments tangibles pour donner corps aux hypothèses.

Donc, refuser la réfutation, ne pas répondre au fond et menacer le critique dans le champ judiciaire (qui n'a rien à voir avec la science, la réputation scientifique et les résultats que l'on admet et que l'on agrège à notre somme de connaissances), c'est faire preuve de dogmatisme et placer son champ d'activité sous le régime de la foi ou de la croyance. Et soigner sur cette base est, sans aucun doute, la définition propre du charlatanisme.

Je suis surpris qu'il n'y ait pas eu, à un moment ou un autre, un Epistemologue, à l'IHU ou ailleurs, pour lever ce point d'ailleurs.

Objection votre Honneur :excl:

Révélation

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Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu. Tel est le point de départ obligé de toute enquête historique sur ce sujet. Cette vérité, il nous appartenait de la rappeler simplement : il n’y a pas, il ne peut y avoir de débat sur l’existence des chambres à gaz (« La politique hitlérienne d’extermination : une déclaration d’historiens », Le Monde, 21 février 1979, p. 23).

Aujourd'hui on va me dire que je troll, mais dans 420 ans on prendra mon exemple comme illustration de la démarche de réfutation, et du danger de ce qui est irréfutable...non?

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2 hours ago, kmltt said:

Aujourd'hui on va me dire que je troll, mais dans 420 ans on prendra mon exemple comme illustration de la démarche de réfutation, et du danger de ce qui est irréfutable...non?

J'ai raté un morceau? Tu te heurtes au réel ... ça te déplaît ... tu proposes un roman?

En quoi dans ton cas on parle de science? C'est de la politique ...

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Il y a 2 heures, kmltt a dit :

Objection votre Honneur :excl:

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Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu. Tel est le point de départ obligé de toute enquête historique sur ce sujet. Cette vérité, il nous appartenait de la rappeler simplement : il n’y a pas, il ne peut y avoir de débat sur l’existence des chambres à gaz (« La politique hitlérienne d’extermination : une déclaration d’historiens », Le Monde, 21 février 1979, p. 23).

Aujourd'hui on va me dire que je troll, mais dans 420 ans on prendra mon exemple comme illustration de la démarche de réfutation, et du danger de ce qui est irréfutable...non?

Euh, je suis pas sur de comprendre là... 

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Il y a 12 heures, Wallaby a dit :

N'est-ce pas parce qu'on "croit" que la substance peut potentiellement sauver des vies ?

Donc la médecine ne peut pas être rendue complètement étanche à l'intrusion de tel ou tel aspect du concept de "croyance" et l'éthique de l'essai thérapeutique est un sujet délicat.

Non : le terme de croyance en l'espèce me semble impropre. On fait des essais parce qu'on à l'intuition / parce qu'on se demande / parce qu'on a une théorie et des indices qui conduisent à penser que tel ou tel protocole pourrait permettre de soigner.
On ne part pas d'une certitude en laquelle on croît, mais au contraire d'une question à laquelle l'essai doit permettre de répondre.

Modifié par Boule75
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Il y a 2 heures, Phacochère a dit :

Euh, je suis pas sur de comprendre là... 

Je dis simplement que faire des lois historiques donnent de mauvaises habitudes au corps social en terme de dialogue contradictoire et qu'il ne faut pas s'étonner que par la suite des petits malins veuillent défendre les résultats d'études scientifiques devant les tribunaux. Dans un monde idéal, envisager de faire de l'histoire ou de la science dans un tribunal devrait juste nous tirer un grand éclat de rire et on passe à autre chose.

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Il y a 11 heures, Wallaby a dit :

C'est le principe de base, mais la réalité est plus complexe. Puisque dans le but louable de réaliser des essais randomisés, on administre délibérément à des patients des placebos. Et l'effet placebo joue sur la croyance du patient vis à vis de la substance administrée. D'autre part comme c'est un essai, on ne sait pas encore, dans le cas des participants qui ont reçu la substance qui fait l'objet de l'essai, si elle aura un effet bénéfique, pas d'effet du tout, ou encore un effet indésirable. Avant la conclusion de l'essai, par définition on n'a pas de certitude :

Tu ne raisonnes pas comme il faut: la science progresse avant tout par inférence bayésienne.

Pour les mékeskitit, le pnicipe de base de l'approche bayésienne est de partir d'une situation initiale à laquelle on attribue une probabilité. Par exemple le médicament A a un effet sur la maladie M.

A l'étape 1, on n'as pas d'indication sur l'effet donc la probabilité de croyance dans l'effet est proche de de 0. 

Puis on le teste en labo dans les éprouvettes et on remarque un truc. La proba initiale est mise à jour par la découverte. On passe de 0.0000001%  à 0.1%

Puis on teste sur animal. La proba initiale est mise à jour par la découverte. On passe à 1% (les valeurs c'est pour l'exemple, je vous passe le détail des calculs).

Puis on teste un peu sur l'homme. La proba... bon vous avez compris le truc.

Et donc quand on fait un test réel un pense VRAIMENT que le truc a un effet. On en est même presque certain. En fait le médicament a presque toujours un effet. La vraie question est l'effet taille (relisez le delta de Sommer): c'est pas "est ce que ça marche" mais "est ce que ça marche ASSEZ sans devoir mettre une dose de malade qui va tuer le mec?". Ensuite on découvre à ce moment les effets indésirables qu'on ne peut PAS prévoir. ben non. C'est justement le problème. Dans le cas des médocs qui eu des effets sur les bébés, le problème c'est pas l'effet mais le temps qu'on a mis pour le découvrir. 

Citation

Avant la conclusion de l'essai, par définition on n'a pas de certitude :

Après non plus! Par contre la vraisemblance d'une conclusion va changer (et ne mélangez pas probabilité et vraisemblance).

C'est d'ailleurs pour cela que les trucs de Raoult sont de la merde: c'est tellement mal conçu qu'on ne sait pas mieux après qu'avant. 

 

 

 

 

 

 

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Le 05/06/2021 à 12:52, Wallaby a dit :

C'est le principe de base, mais la réalité est plus complexe. Puisque dans le but louable de réaliser des essais randomisés, on administre délibérément à des patients des placebos. Et l'effet placebo joue sur la croyance du patient vis à vis de la substance administrée. D'autre part comme c'est un essai, on ne sait pas encore, dans le cas des participants qui ont reçu la substance qui fait l'objet de l'essai, si elle aura un effet bénéfique, pas d'effet du tout, ou encore un effet indésirable. Avant la conclusion de l'essai, par définition on n'a pas de certitude : on a des indices, des essais in vitro, sur modèle animal, etc... mais rien qui permette de se passer de l'essai sur des patients. Et pourquoi fait-on des essais ? N'est-ce pas parce qu'on "croit" que la substance peut potentiellement sauver des vies ?

Donc la médecine ne peut pas être rendue complètement étanche à l'intrusion de tel ou tel aspect du concept de "croyance" et l'éthique de l'essai thérapeutique est un sujet délicat.

Oui mais la procédure disciplinaire fait également partie du champ judiciaire :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_disciplinaire_en_France

...le droit disciplinaire est la branche du droit qui...

Pareil que cracou

Tu n'as pas compris la démarche de gradation des essais cliniques Tu crois vraiment que des entreprises vont investir dans des essais de phase III ultrachers en se disant "on ne sait pas si ca marche"

Les données de phase préclinique, Phase I et Phase II indiquent que ca pourrait marcher mieux que le placébo (en général si ca foire c'est sur ces phases là qu'on arrête)mais pour que la puissance statistique soit suffisante il faut un essai large. Et qui dit essai large dit qu'on va multiplier les cas de sortie du standard (impact de la base génétique des ethnies, du mode d'administration par rapport aux habitudes culturelles alimentaires, intéraction avec d'autres médicaments, base génétique favorisant ou non certains effets indésirables, corrélation avec des pathologies autres....)

Mais l'essai clinique vs placebo est avant tout fait pour montrer que ca fonctionne sur le plus grand nombre. En général c'est rare un médicament qui saute en phase III sauf si les déviations dont j'ai parlé ci dessus montrent un risque trop grand dans des portions même congrues de la population

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Le 01/06/2021 à 18:23, FATac a dit :

Justement, je les ai accumulés pour souligner l'intérêt qu'il y avait à poursuivre les travaux sur ce candidat qui n'arrivera pas "après la bataille" quoi qu'on en pense.

Choux, carottes, non ?

Parce que là, si Sanofi a pris du retard, c'est essentiellement parce que la piste qu'ils ont initialement privilégiée n'était pas la meilleure. Ils ont fait un pari, ils l'ont perdu. Ils auraient eu raison, on serait en train de les encenser alors que ce ne serait, finalement, qu'un coup de chance.

Ça a bien peu de rapports avec tous les éléments de responsabilité que tu pointes et dont je doute, pour ma part, de la pleine pertinence.

Certes on peut se tromper de piste initiale. C'est ca la recherche, et au moins ca a permit de fermer une porte non pertinente.

Par contre Les "éléments de responsabilité" que je pointe sont bien là.  Un bel exemple : alors que les Anglais ont été capable rapidement de confier un contrat à une société de bio tech bretonne, le mammouth administratif français n'en a pas été capable.

Moi je veux qu'on pense que tout va bien, mais les faits sont tétus.

Le 02/06/2021 à 09:12, Kelkin a dit :

Montagnier ? Il serait plutôt un bon exemple du bien-fondé de la mise à la retraite d'office, parce que, c'est triste à dire, mais plus il vieillit et plus il dit des conneries.

Tu le juges aujourd'hui, et aujourd'hui tu as raison.

Mais fin des années 90, non.

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Citation

Par contre Les "éléments de responsabilité" que je pointe sont bien là.  Un bel exemple : alors que les Anglais ont été capable rapidement de confier un contrat à une société de bio tech bretonne, le mammouth administratif français n'en a pas été capable.

Moi je veux qu'on pense que tout va bien, mais les faits sont tétus.

"élements de responsabilité" qui n'ont rien à voir avec la science mais avec la culture de prise de risque ou pas

Il se trouve que en France on est particulièrement frileux au risque qu'il soit procédural, financier ou sanitaire

Que n'aurais tu pas dit si on avait donner la voie libre à la biotech bretonne pour se rendre compte que son truc ne marche pas (on est même pas sur qu'il marche d'ailleurs)

C'est pas un problème d'administration (même si ca en dérive et que il y'a également un jeu d'inertie et de près carrés) mais un problème de mentalité franchouillarde......

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il y a 18 minutes, FATac a dit :

Dommage pour le technicien soigné par le gourou ...

Le 05/06/2021 à 12:16, FATac a dit :

Je suis surpris qu'il n'y ait pas eu, à un moment ou un autre, un Epistemologue, à l'IHU ou ailleurs, pour lever ce point d'ailleurs.

C'est le rôle des publications à comité de lecture. Mais le gourou ne publie que dans ses propres revus ...

Il y a 3 heures, B52 a dit :

alors que les Anglais

Les même anglais qui utilisent et recommandent l'ASTRA ZENECA notoirement moins efficace que le PFIZER et qui vont probablement avoir à faire des rappels bien plus tôt que les pays vaccinant en PFEIZER.

Tiens info :

Marseille semble se transformer en usine à variant encore un nouveau de repéré.

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il y a 42 minutes, pascal a dit :

en tout cas il y a de l'AZ à revendre

Pas partout ... Par chez moi, il en manque, car les livraisons ont été très incomplètes (genre réception de moins de 10% de ce qui était attendu).

Résultat, pas de problème de refus infondé puisqu'il n'y en a pas pour tout le monde. Seuls ceux qui l'acceptent en ont. Tous ceux qui se montrent "tièdes", même pas franchement contres, reçoivent du Pfizer dont les doses semblent couler à flot pour irriguer le vaccinodrome d'à côté de chez-moi.

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Il y a 4 heures, Hirondelle a dit :

Covid : le jour où la Suisse a envahi la France

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Presque...

 

Edit: c’est vrai que j’aurais pu mettre cette contribution majeure en section détente... ‘Pas pensé...

10:32: « Ah, ben voilà les mecs de Payerne qui se la pètent avec leurs avions de merde! Mais c’est quand qu’ils les changent bordel!?! »

 

:bloblaugh::chirolp_iei::bloblaugh:

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https://edition.cnn.com/2021/06/07/politics/covid-lab-leak-theory-classified-report/index.html

Un rapport confidentiel rédigé l'année dernière, avertissant que la pandémie de CovId-19 pourrait s'être échappée d'un laboratoire de Wuhan, est redevenu un point central pour les législateurs qui cherchent à relancer la recherche de réponses.

Le rapport, publié en mai 2020 par des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory, soutenu par le gouvernement, concluait qu'il était possible que le coronavirus se soit échappé d'un laboratoire de Wuhan, selon quatre personnes ayant connaissance du document, à une époque où cette piste était considérée comme politiquement taboue.

Le rapport aboutit en grande partie à la même conclusion que celle que la communauté du renseignement a rendue publique ces dernières semaines, selon plusieurs personnes qui en ont eu connaissance, à savoir que la théorie "zoonotique" des origines du virus et la théorie de la fuite en laboratoire sont toutes deux plausibles. Mais il offre des preuves circonstancielles à l'appui de la théorie de la fuite de laboratoire, validant ce qui était alors considéré comme une notion marginale.

En avril 2020 - un mois avant la publication du rapport Livermore - la communauté du renseignement avait publié une rare déclaration indiquant que, tout en continuant à enquêter sur les origines du virus, elle "partage le large consensus scientifique selon lequel le virus COVID-19 n'a pas été fabriqué par l'homme ou génétiquement modifié."

À partir du printemps 2020, deux petits groupes de fonctionnaires de l'administration Trump ont mené des enquêtes parallèles sur les origines du virus : l'un au Département d'État et l'autre à la direction du Conseil national de sécurité chargée de la biodéfense.

Les fonctionnaires impliqués dans ces deux examens disent maintenant que leurs efforts pour sonder la validité de la théorie de la fuite en laboratoire se sont heurtés à l'opposition de la communauté du renseignement.

 

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il y a 43 minutes, Wallaby a dit :

À partir du printemps 2020, deux petits groupes de fonctionnaires de l'administration Trump ont mené des enquêtes parallèles sur les origines du virus : l'un au Département d'État et l'autre à la direction du Conseil national de sécurité chargée de la biodéfense.

Les fonctionnaires impliqués dans ces deux examens disent maintenant que leurs efforts pour sonder la validité de la théorie de la fuite en laboratoire se sont heurtés à l'opposition de la communauté du renseignement.

Etonnant.

Ca aurait été du pain béni pour Trump.  Ca sous entendrait que Trump ne maitrisait pas ses services de renseignement ?

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il y a 25 minutes, B52 a dit :

Ca sous entendrait que Trump ne maitrisait pas ses services de renseignement ?

Trump était en froid avec cette communauté, notamment parce que c'est elle qui alimentait la théorie "Trump manipulé par la Russie" :

https://www.jeuneafrique.com/mag/444604/politique/impeachment-trump-se-mefier-de-services-de-renseignements/ (8 juin 2017)

Entre les présidents et les services de renseignements américains – qui regroupent pas moins de dix-sept agences, dont la CIA et le FBI –, c’est un peu le mariage de la carpe et du lapin. Si le président des États-Unis (« Potus », acronyme de « President of The United States ») a autorité sur ces services, il s’en méfie aussi comme de la peste. Il y a de quoi. N’ont-ils pas mis en difficulté certains des locataires de la Maison-Blanche, voire contribué à leur chute ?

La partie de bras de fer qui se joue aujourd’hui entre Donald Trump et James Comey, l’ancien patron du FBI, qu’il a limogé en mai, en constitue un parfait exemple. Selon le New York Times, Trump lui aurait demandé trois mois plus tôt d’abandonner son enquête sur le général Michael Flynn. Éphémère conseiller à la Sécurité nationale, Flynn, dont Trump a dû se séparer en février, avait en effet dissimulé ses contacts répétés avec de hauts responsables russes.

Le limogeage de Comey fait pourtant irrésistiblement penser au Watergate, puisque le dernier président américain à avoir limogé le responsable d’une enquête qui le visait personnellement est un certain Richard Nixon.

Comme sous Nixon, le FBI pourrait avoir le dernier mot. Le Watergate éclata en effet grâce aux articles de deux journalistes du Post, Carl Bernstein et Bob Woodward, alimentés par une taupe, la fameuse « Gorge profonde ». L’identité de cette taupe, tenue secrète pendant trente ans, a été révélée en 2005. Il s’agissait de Mark Felt, à l’époque numéro deux du FBI. Ce dernier a ainsi été à l’origine de la chute de Nixon, qui annonça sa démission le 8 août 1974 après qu’une procédure d’impeachment eut été lancée contre lui.

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Vacciné !!!!

Donc on ma proposé le choix sur la mutation génétique :

- troisième œil

- la peau bleu

- et mon choix sur une paires de bras en plus c'est pratique (sauf pour la garde robe)

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il y a 8 minutes, LBP a dit :

Vacciné !!!!

Donc on ma proposé le choix sur la mutation génétique :

- troisième œil

- la peau bleu

- et mon choix sur une paires de bras en plus c'est pratique (sauf pour la garde robe)

moi j'avais demandé des yeux qui tirent des lasers ou la possibilité de voler... bah pour l'instant rien et je suis TRES déçu ! :unsure:

Modifié par rendbo
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Sinovac, Pfizer/BioNtech COVID-19 vaccines prove highly effective in Uruguay -government

https://www.reuters.com/world/americas/sinovac-pfizerbiontech-covid-19-vaccines-prove-highly-effective-uruguay-2021-06-08/

Citation

Uruguay on Tuesday released real-world data on the impact of Sinovac Biotech's (SVA.O) COVID-19 vaccine among its population that showed it was over 90% effective in preventing intensive care admissions and deaths.

The shot reduced deaths by 95% and intensive care admissions by 92%, and also showed 61% efficacy in cutting coronavirus infections, the government said.

A total of 795,684 people - health workers and members of the general population between the ages of 18 and 69 - at least 14 days after receiving their second dose of Sinovac's CoronaVac were compared to unvaccinated people to determine the real-world vaccine effectiveness, the government said in a report.

The government also studied the effectiveness of the Pfizer/BioNTech (PFE.N), vaccine among 162,047 health workers and people over 80 years old. The shot was 94% effective at preventing intensive care unit admissions and deaths, and reduced infections by 78%, the report said.

Overall, intensive care hospitalizations and deaths from COVID-19 dropped by more than 90% among Uruguayans who were fully-inoculated, the data showed.

The tiny Latin nation with a population of 3.5 million managed to largely hold COVID-19 at bay with a strict lockdown last year. This year, it has seen a spike in cases that in recent weeks propelled it to the ranks of countries with the highest COVID-19 death rates per million, according to Our World in Data figures.

So far, it has vaccinated almost 52% of its population with at least one dose of COVID-19 vaccine from Sinovac, Pfizer/BioNTech or AstraZeneca (AZN.L), received through the COVAX vaccine alliance, while 29% had been fully vaccinated, between the end of February and June 1, according to Ministry of Health data.

Uruguay has registered 318,783 cases of COVID-19 since March 2020 and 4,692 associated deaths.

Henri K.

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https://unherd.com/2021/06/beijings-useful-idiots/ (8 juin 2021)

Par exemple, la Chine a pointé du doigt les animaux vendus sur le marché des fruits de mer de Huanan deux jours après avoir admis qu'il y avait eu transmission du virus par l'homme. En l'espace de quelques semaines, quatre manuscrits décrivant un virus du pangolin doté d'un domaine de liaison aux récepteurs du spike similaire à celui du Sars-Cov-2 ont été soumis à des revues, tous s'appuyant largement sur les données publiées par un groupe de scientifiques chinois l'année précédente. Deux de ces articles sur les coronavirus du pangolin ont été publiés par Nature. Inévitablement, les articles ont suscité un intense débat mondial sur la question de savoir si les pangolins vendus sur le marché étaient le chaînon zoonotique manquant entre les chauves-souris et les êtres humains, à l'instar des civettes avec la première épidémie de Sras.

Le lien avec les pangolins était une fausse piste posée depuis la Chine. Nature a cependant rejeté une proposition d'un autre dissident scientifique clé qui montrait que les quatre articles utilisaient principalement des échantillons provenant du même lot de pangolins et que des données clés étaient rapportées de manière inexacte dans deux de ces articles. Richard Ebright, expert en biosécurité et professeur de biologie chimique à l'université Rutgers, affirme que cette tolérance à l'égard des "omissions et des inexactitudes matérielles" expose un problème de grande ampleur. "Nature et The Lancet ont joué un rôle important en permettant, encourageant et renforçant le faux récit selon lequel les preuves scientifiques indiquent que le virus du SRAS-CoV-2 avait une origine naturelle et le faux récit selon lequel il s'agissait du consensus scientifique".

Ou comme l'a dit un autre observateur bien placé : "Le jeu semble consister pour Nature et The Lancet à se précipiter sur des correspondances non révisées par des pairs pour donner le ton, puis à retarder les articles et les réponses critiques."

Mais pourquoi feraient-ils cela ? C'est là que les choses deviennent encore plus obscures. Des allégations circulent selon lesquelles il ne s'agirait pas d'une erreur de jugement éditorial, mais de quelque chose de plus sinistre : un désir d'apaiser la Chine pour des raisons commerciales. Le Financial Times a révélé il y a quatre ans que Springer Nature, le groupe allemand qui publie Nature, criblé de dettes, bloquait l'accès en Chine à des centaines d'articles universitaires mentionnant des sujets jugés sensibles par Pékin, tels que Hong Kong, Taiwan ou le Tibet. La Chine dépense également sans compter dans le monde entier pour s'assurer la suprématie dans le domaine scientifique, notamment en devenant le principal sponsor national des revues en libre accès publiées par Springer Nature et Elsevier, propriétaire de The Lancet.

Une source a estimé que 49 accords de parrainage entre Springer Nature et des institutions chinoises représentaient au moins 10 millions de dollars l'année dernière. Ces accords couvrent les frais de publication que les auteurs paieraient normalement dans ces revues. Ils facilitent donc la tâche des auteurs chinois tout en créant une culture de la dépendance. Ils ont bien fonctionné pour les deux parties : ils permettent aux éditeurs d'accéder au marché chinois en pleine expansion et à ses universités bien dotées en ressources, tout en offrant en retour une reconnaissance et un statut internationaux. Mais nous savons que le président Xi Jinping exige que sa vision du monde soit respectée, même par les entreprises à capitaux étrangers, et surtout sur une question aussi sensible que le rôle éventuel de son pays dans le déclenchement d'une catastrophe mondiale.

Les critiques craignent que ces liens entre les entreprises et la Chine ne compromettent les résultats et ne faussent les programmes. "L'édition scientifique est devenue une activité hautement politisée", affirme M. Petrovksy. "Il est clair qu'une enquête internationale doit être lancée sur le rôle des éditeurs scientifiques, sur leur influence de plus en plus forte, les grandes maisons d'édition rachetant de nombreuses petites revues indépendantes, ainsi que sur leur politisation croissante et leur vulnérabilité à une influence manifeste. Nous devons examiner quel impact cela a pu avoir sur la pandémie et quel impact cela pourrait avoir sur la science à l'avenir."

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Chute du nombre de vaccinations journalières en Chine, qui passe de 22 millions à 14.

La barre de 800 millions de doses administrées a été franchie le 8 Juin.

MM28 s'établit à 16,6 millions, encore 86 jours avant que 80% de population soit entièrement vaccinées, ou 120 jours pour 100%.

tOGVvAc.jpg

Les autorités chinoises viennent de donner l'EUA à un 7ème vaccin chinois, développé par l'Académie chinoise des Sciences médicales. La production est démarrée et devrait atteindre 500 millions à 1 milliard de dose par an.

Henri K.

Modifié par Henri K.
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