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Coronavirus - Covid 19


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https://www.theguardian.com/world/2021/jul/26/covid-more-eu-states-restrict-venue-access-unvaccinated-people

Toute une série de politiques sont mises à l'essai dans toute l'Europe, les gouvernements cherchant à pousser les personnes réticentes à se faire vacciner. En Suède, une étude menée par l'université de Lund examinera si l'offre d'un bon d'achat d'une valeur de 17 £ peut convaincre les gens de faire le grand saut. Aux Pays-Bas, des lots de Hollandse nieuwe, ou harengs néerlandais de la nouvelle saison, sont distribués aux centres de vaccination à titre d'incitation.

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Je me posais des questions par rapport à cette nouvelle vague que nous vivons.

On a globalement 50% de la population vaccinée, et on va supposer dans un premier temps une efficacité de 100% (sur la mortalité comme sur la transmission). Le R0 du variant Delta est d'environ 7, donc ça signifie que toute personne contaminée en contamine en moyenne 7 autres, dont 3,5 vaccinées. Au final, ça divise le R0 par 2 (enfin ça le multiplie par la fraction de non-vaccinée quoi). Du coup l'augmentation exponentielle en prend quand même un sacré coup. Alors en fait la proportion de vaccinés est plus faible dans la catégorie de population qui se contamine en ce moment le plus, à savoir les 20-30 ans (cf https://germain-forestier.info/covid/incid/France_métropolitaine-heatmap-incid-semaine.png). D'après les estimations officielles, en moyenne nationale on a un R0 de 2 et qui monte en flèche  (https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees#situation_epidemiologique-taux_de_reproduction_effectif). Pour moi c'est à peu près cohérent, quoi que très inquiétant quad on sait que les vagues précédentes on avait un R0 de 1,5 max en moyenne nationale (même source).

Par contre j'ai plus de mal à comprendre le lien avec la mortalité. Par rapport à une situation sans vaccins, on s'attend à une diminution du nombre de morts en multipliant encore par le taux de non-vaccinée, soit 50%. Bon en fait, les morts c'est surtout les vieux et du coup le taux de non-vaccinés est plutôt de 20%. Mais du coup, ça fait pas dingue comme diminution ( et en plus il faudrait rajouter l'efficacité du vaccin qui n'est pas de 100%). Évidemment avec un variant normal, on aurait une augmentation du nombre de cas très lente (voire pas d'aumgentation), et on serait content d'avoir encore 5x moins de morts à nombre de cas constants. Mais là avec ce put... de variant delta, le nombre de cas va crever le plafond et avoir juste "cinq fois moins" de morts ce sera insuffisant.

Mais le hic c'est les angliches. Ils sont à 55% full-vaccinés, et je ne connais pas le taux chez les vieux mais je crois pas qu'ils avaient priorisés comme chez nous. En nombre de cas ils sont montés aussi haut que leur 3e vague, soit 40 000 cas par jour. Mais en nombre de morts ils sont qu'à 50-80/j au lieu de 1000/j à la 3e vague (en tenant compte du petit décalage entre cas et décès). Du coup ça leur fait une diminution de 10 à 20, que je ne comprends pas vraiment surtout avec un Astra-Zeneca réputé un peu moins efficace.

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Il y a 7 heures, Delbareth a dit :

Je me posais des questions par rapport à cette nouvelle vague que nous vivons.

[...]

La progression de la vaccination et la survenue de cette "nouvelle vague" me posaient des interrogations similaires : comment se faisait-il que, avec des chiffres de vaccination relativement corrects, le nombre de cas et de décès semble repartir ainsi à la hausse de manière aussi rapide.

Un peu par hasard, j'ai regardé les chiffres de l'épidémie dans les différentes régions de France où j'ai de la famille, ainsi que les chiffres de vaccination ... Et région par région, pour celles consultées (rapidement), il y a corrélation. Là où les chiffres de vaccination sont bons, ceux de l'incidence et de la mortalité le sont aussi. Et quand c'est mauvais, tout est mauvais.

Du coup, la "fracture vaccinale" évoquée dans Le Monde du week-end pourrait peut-être indiquer où risque de porter l'effort hospitalier des prochaines semaines : là où la vaccination est en dessous de la moyenne, la mortalité risque de passer au-dessus ...

À vérifier à l'épreuve des faits (car une "catastrophe" peut toujours être évitée lorsqu'elle est annoncée, à condition de faire les efforts nécessaires - individuellement comme collectivement) ...

E7Daau7WEAQtZs9?format=jpg&name=large

D'ailleurs, en termes d'efforts collectifs, j'ai entendu, à la radio ce matin, annoncer la fermeture prochaine de certains grands centres de vaccination afin de redéployer leurs moyens :

  • Pour tester davantage de voyageurs dans les gares et les aéroports
  • Pour "armer" des cellules de vaccination mobiles afin de porter la vaccination chez ceux qui ne viennent pas à elle (populations isolées géographiquement ou défavorisées numériquement ou économiquement)
  • Pour ne plus avoir de personnel qui patiente, l'arme au pied, en attendant le chaland qui se raréfie quand l'essentiel de la population urbaine proche a reçu ses deux doses ou qu'il n'y a plus qu'un reliquat de 2e doses à administrer sur le bassin de population.
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Il y a 4 heures, pascal a dit :
Il y a 9 heures, Delbareth a dit :

que je ne comprends pas vraiment surtout avec un Astra-Zeneca réputé un peu moins efficace

réputé ...

Nan mais j'ai dit "réputé" pour aller vite.

On parle pas du café du coin, on a quand même pas mal de retours. Ils sont pas tous en accords sur les valeurs exactes (normal), mais ils vont tous dans le sens d'un Pfizer plus efficace qu'un Astra-Zeneca après 2 doses. Par exemple :

https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2108891 (voir la Fig.1, BNT-truc c'est Pfizer, ChAd-bidule c'est Astra)

https://khub.net/web/phe-national/public-library/-/document_library/v2WsRK3ZlEig/view_file/479607329 (voir page 2, mais c'est un preprint pas reviewé)

 

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A noter aussi pour comprendre les differences de mortalité le fait que ce sont surtout des jeunes qui sont contaminés un peu partout. Les taux d’incidence sont au vert sauf pour les 15-40 et ecarlate pour les 20-29 ans.

Pour la France: 

https://raw.githubusercontent.com/rozierguillaume/covid-19/master/images/charts/france/heatmap_incidence.jpeg

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La situation se détend aux Pays-Bas et au Royaume-Uni :

https://www.tagesspiegel.de/politik/46-prozent-weniger-innerhalb-einer-woche-niederlande-erleben-ploetzlichen-rueckgang-der-neuinfektionen/27459294.html (28 juillet 2021)

Les Pays-Bas sont considérés comme une zone à forte incidence. Maintenant, le chiffre passe de presque 400 à 215 - en une semaine. Un peu comme ce qui s'est passé en Grande-Bretagne auparavant.

Après que le gouvernement de La Haye a levé la quasi-totalité des mesures Corona fin juin, le nombre de nouvelles infections a explosé début juillet, l'incidence atteignant un pic de plus de 415. Le gouvernement a alors tiré le frein à main et fait fermer les discothèques et les bars. Les festivals et les fêtes ont également été à nouveau interdits. Ces mesures sont pour l'instant applicables jusqu'au 13 août.

Plus récemment, le Royaume-Uni a connu une courbe d'incidence similaire à celle que l'on observe actuellement aux Pays-Bas. Après une hausse rapide qui s'est étendue de la fin mai à presque la fin juillet, les Britanniques donnent l'impression depuis quelques jours que la situation se détend.

Les experts ne savent toutefois pas à quoi est dû ce déclin. Parmi les raisons possibles, citons le début des vacances scolaires, le nombre élevé d'élèves en situation d'auto-isolement dans les semaines précédant les vacances et la fin du championnat européen de football, lorsque de nombreuses personnes regardaient les matchs ensemble dans les pubs.

Cependant, on craint également que moins de personnes se fassent tester pour le coronavirus afin de ne pas risquer leurs vacances d'été, et qu'il y ait un nombre élevé de personnes infectées dont on ignore l'existence.

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Il y a 7 heures, Billou a dit :

A noter aussi pour comprendre les differences de mortalité le fait que ce sont surtout des jeunes qui sont contaminés un peu partout. Les taux d’incidence sont au vert sauf pour les 15-40 et ecarlate pour les 20-29 ans.

Pour la France: 

https://raw.githubusercontent.com/rozierguillaume/covid-19/master/images/charts/france/heatmap_incidence.jpeg

Au vert ? C'est pas seulement le taux d'incidence qui compte mais son évolution.

Sur ton lien, les 50-59 ans sont passés en 2 semaines de 25 à 104 ! Un temps de doublement de 7 jours !

Sur cette table qui représente 12 mois, on voit encore la reprise de l'épidémie en août dernier. Le décalage entre les 20-29 et les 50-59 était de 3 semaines. Là il semble que le décalage soit de seulement 2 semaines...

France-heatmap-incid-semaine.png

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Après, il ne faut pas négliger l'effet "classe d'age" de la vaccination, en France.

En effet, en ayant priorisé les classes d'age les plus vulnérables, on se retrouve actuellement avec une population dont les classes les plus jeunes sont aussi les moins vaccinées.

Dès lors, il est normal d'y voir les incidences les plus élevées.

Du coup, si mes compétences (fort limitées) en épidémiologie ne me font pas dire trop de conneries, c'est sur la dynamique de la pénétration des différentes classes d'age que l'on pourra constater l'efficacité de la vaccination. Une vaccination efficace cassera le R0 de la classe d'age concernée et augmentera le temps de doublement des classes d'age les mieux vaccinées, non ?

Après, même cassé, si le R0 reste supérieur à 1 pour certains variants même dans les classes les plus vaccinées, on n'est toujours pas sorti des ronces ... mais ce serait pire sans vaccination.

L'objectif actuel reste donc le contrôle de la crise, pas encore la fin de celle-ci.

Modifié par FATac
Précision : je parlais d'un R0 différencié pour chaque classe d'age
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il y a 20 minutes, FATac a dit :

Une vaccination efficace cassera le R0 et augmentera le temps de doublement des classes d'age les mieux vaccinées, non ?

Ca me semble plus compliqué que ça : ton raisonnement tiendrait si les classes d'âges ne se mélangeaient pas, or elles se côtoient. C'est sur le taux d'incidence par classe d'age que l'on est susceptible de voir la différence... du moins par comparaison avec les vagues précédentes. Mais les comparaisons vont être sportive : les comportements et les brassages changent en période de vacances et en fonction de la météo, peut être cette variante du virus rend-elle plus, ou moins malade, etc...

Ce qui me semble le plus probant, de loin, ce sont les proportions de vaccinés dans ceux admis à l'hôpital, avec éventuellement une correction par CSP.
Correction par CSP car :

  • on a vu antérieurement que les plus pauvres étaient proportionnellement plus atteints par le virus
  • ils se font moins vacciner en général

Si au sein de la même CSP, même tranche d'âge, on a 90% des admis à l'hôpital qui ne sont pas vaccinés alors que pour cette population le taux de vaccination est de 50%, on a bien la preuve de l'hyper-efficacité du vaccin.

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Et bien faisons le calcul.

Je regarde le facteur d'augmentation sur les deux dernières semaines et je compare avec le taux de vaccination.

age / facteur d'augmentation / taux vaccination

+90 / x3.7 / 80% ?

80-89 / x4.0 / 80%

70-79 / x3.7 / 90%

60-69 / x3.9 / 80%

50-59 / x4.2 / 80%

40-49 / x4.5 / 70%

30-39 / x4.8 / 60%

20-29 / x5.3 / 60%

10-19 / x4.6 / 30% ? (30% chez les 12-17)

0-9 / x4.4 / 0%

Moi perso je vois pas de corrélation claire. Les différences de taux d'augmentation par classe d'age sont relativement faibles, et beaucoup d'autres facteurs peuvent induire des différences (taux de transmission en raison de comportements sociaux différent, taux de dépistage différents pour pas gâcher les vacances...)

 

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Soyons réaliste, on ne sait pas grand chose sur la transmission de la maladie ... Et elle doit fortement dépendre des conditions locales spécifiques. On a vu par exemple que certains "super-spreader" avait des effets non négligeables via une sorte d'effet papillon. D'ailleurs, ce n'est pas nouveau, je crois que certaines épidémies historiques de choléra étaient par exemple liées à une fontaine publique spécifique qui était contaminé. 

La seule chose statistiquement certaine est que la vaccination baisse fortement les chances de la contracter, d'avoir besoin d'être hospitalisé et d'en mourir. C'est ce que mesure principalement les tests effectués pour valider vaccins (plus des mesures de présence d'anticorps je crois).

Cette protection se voit bien dans le diagramme de fréquence par classe d'âge dans le temps où les personnes âgés très fortement frappées lors des vagues précédentes le sont devenus nettement moins depuis janvier que les plus jeunes depuis que les taux de vaccination sont devenues non négligeables pour elles. 

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il y a 45 minutes, Boule75 a dit :

Ca me semble plus compliqué que ça : ton raisonnement tiendrait si les classes d'âges ne se mélangeaient pas, or elles se côtoient. C'est sur le taux d'incidence par classe d'age que l'on est susceptible de voir la différence... du moins par comparaison avec les vagues précédentes. Mais les comparaisons vont être sportive : les comportements et les brassages changent en période de vacances et en fonction de la météo, peut être cette variante du virus rend-elle plus, ou moins malade, etc...

Ce qui me semble le plus probant, de loin, ce sont les proportions de vaccinés dans ceux admis à l'hôpital, avec éventuellement une correction par CSP.
Correction par CSP car :

  • on a vu antérieurement que les plus pauvres étaient proportionnellement plus atteints par le virus
  • ils se font moins vacciner en général

Si au sein de la même CSP, même tranche d'âge, on a 90% des admis à l'hôpital qui ne sont pas vaccinés alors que pour cette population le taux de vaccination est de 50%, on a bien la preuve de l'hyper-efficacité du vaccin.

J'ai (légèrement) précisé mon propos. Le R0 affecté par la vaccination n'est pas un R0 global, lié à l'ensemble de la population, mais celui que l'on pourrait mesurer sur chaque classe d'age.

il y a 45 minutes, Delbareth a dit :

Et bien faisons le calcul.

Je regarde le facteur d'augmentation sur les deux dernières semaines et je compare avec le taux de vaccination.

age / facteur d'augmentation / taux vaccination

+90 / x3.7 / 80% ?

80-89 / x4.0 / 80%

70-79 / x3.7 / 90%

60-69 / x3.9 / 80%

50-59 / x4.2 / 80%

40-49 / x4.5 / 70%

30-39 / x4.8 / 60%

20-29 / x5.3 / 60%

10-19 / x4.6 / 30% ? (30% chez les 12-17)

0-9 / x4.4 / 0%

Moi perso je vois pas de corrélation claire. Les différences de taux d'augmentation par classe d'age sont relativement faibles, et beaucoup d'autres facteurs peuvent induire des différences (taux de transmission en raison de comportements sociaux différent, taux de dépistage différents pour pas gâcher les vacances...)

Merci de l'exercice.

Après, je pense, effectivement, que nous n'avons pas toutes les clés d'interprétation : disparités géographiques, sociologiques et mouvement/brassages de population avec des taux hétérogènes viennent ajouter leurs effets aux différences biologiques et à la vaccination différentiée par classe d'age.

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Attention, moment de réflexion existentielle de la vie et de son évolution (à ne pas prendre trop au sérieux).

Si je serai un virus, quel serait mon objectif? Pérenniser ma survie pour garantir ma reproduction. Je vais donc muter en ce sens.

Je doute que ce virus, comme n'importe quel autre va muter pour devenir plus dangereux pour les hôtes. Il y a beaucoup de choses qu'on ne sait pas, qu'on ne comprend pas, qu'on ne maitrise pas. Personnellement j'estime qu'un virus ce n'est pas qu'un "truc", mais qu'il s'agit bel et bien d'une vie avec son niveau d'intelligence (qui est collective). Si un variant en chasse un autre comme on l'observe, c'est qu'il y a une "acceptation" d'évolution et une acquisition du processus pour l'intégrer aux anciennes "souches". Je ne crois pas en des "erreurs" de reproduction, mais je crois que le virus expérimente des options, que son but c'est parvenir à garder un hôte vivant qui ne le combat pas afin d'intégrer son processus d'évolution à long terme et de faire partie de lui et que lorsqu'il réussit, on croit qu'il a disparu alors qu'en fait il a disparu sous sa forme de virus pour s'intégrer pleinement dans notre ADN et que sa reproduction se fera désormais lors de notre reproduction. Que parfois certains virus expérimentent une mutation qui est fatale aux hôtes, décimant des populations (tant végétale, qu'animal ou humaine (si on peut encore différencier les deux)) mais ne préservant au final que les plus résistants, en fait les rares individus qui auront ce petit plus "invisible" qu'on qualifie de "sélection naturelle" permettant au virus de se "corriger" afin de créer un variant moins mortel. On a en permanence des corps qui vont se renforcer et qui vont "intégrer" une connaissance d'un virus et cette "connaissance" s'inscrit génétiquement et ce ne sont pas seulement des anticorps temporaires. Cette intégration qu'on qualifie d'adaptation du corps pour "éliminer un virus" pourrait également être au contraire, la réussite génétique du virus qui petit à petit s'insère pleinement en nous.

Cette "tolérance" qui devient acquise par les Hommes dès la naissance ne doit pas être négligée et l'immunité contre un virus ne se fait pas seulement de son vivant. Pour preuve, on se souvient des populations autochtones des Amériques qui à la venue d'européens porteurs de maladies ont presque disparus alors que pour les européens, il s'agissait de maladies banales. Ils mourraient pour un simple rhume et démontraient que la résistance ne se fait pas du vivant, qu'elle s'inscrit dans les gènes, qu'il faut avoir un "code" qui intègre ces virus.

Si dans la conception humaine de la vie, la mort semble souvent être une tragédie, en réalité elle est une nécessité et fait partie du processus d'évolution qui voit arriver une génération plus forte que la précédente, même si à notre échelle, ça ne se voit pas car il faut de nombreux cycles (reproduction) pour qu'on voit des choses changer. Et bien souvent dans la reproduction, la "différence" n'est pas éliminée, elle est reproduite.

Plus un virus est évolué, plus il sera capable de vivre en nous et avec nous, d'être parfois inactif ou endormi avant d'être pleinement intégré à notre génome au point qu'il disparaisse physiquement (du moins à notre niveau d'observation). Moins un virus est évolué, plus il va entraîner des réactions de notre corps pour être rejeté et éliminé, plus il va muter pour retenter sa chance jusqu'à ce qu'il puisse s'intégrer. La faiblesse de ces virus font d'eux des virus persistants qui chercheront à contaminer le maximum d'hôtes afin de démultiplier ses chances de mutations contrairement aux virus évolués qui peuvent souvent même ne plus rechercher d'autres hôtes et ou la contamination devient non volontaire de la part du virus. Alors oui, un corps se défendra toujours contre des éléments extérieurs qu'il ne connait pas et les virus ont besoin d'un corps pour survivre. Ils feront tout pour se faire accepter plutôt que d'être combattu et surtout quand un corps a les armes avec lui en raison de précédents échecs. En ayant déjà combattu un virus en ayant été contaminé, en ayant un vaccin, on va forcer un virus à fuir une mutation de combat dans lequel il est mis à mal afin de privilégier une mutation d'acceptation afin de s'insérer petit à petit dans notre code génétique sans être éliminé. Il donnera lieu alors à un virus moins dangereux mais qui sera plus permanent.

On observe typiquement ce phénomène ou le virus du COVID-19 démontre sa dangerosité par ce qu'il est "nouveau" et qu'il peut entraîner des perturbations importantes chez certaines personnes mais démontre aussi sa faiblesse par ses mutations qui cherchent à augmenter le nombre de cycles de reproduction (contagiosité) afin de trouver une solution (variant) d'acceptation et d'intégration plus efficace et moins réactif dans nos défenses immunitaires. Car l'effort réalisé pour devenir plus contagieux lui bouffe des "ressources" et l'affaiblit, privilégiant une solution d'évolution qu'une solution de combat. Acceptant d'être détruit plus facilement sur le long terme par des hôtes "immunisés" plutôt que chercher à porter ses efforts sur une résistance au combat face aux anticorps, mais le problème évidemment avec une hausse de la contagiosité c'est qu'on aura plus de personnes sans défenses immunitaires (non vaccinés ou n'ayant pas déjà contracté le virus) qui risqueront d'avoir des réactions graves et on aura le sentiment d'un virus plus dangereux car plus contagieux alors qu'en fait il n'est pas plus dangereux, mais ce sera juste une question de volumes de contaminés.

Ainsi les mutations de ce virus semblent indiquer qu'il cherche à se transformer pour pouvoir s'intégrer plus facilement à l'Homme et que comme pour chaque virus, l'hôte lui étant vital, il n'a pas pour intérêt de le voir mourir. Mais si pour nous, le danger est réel à court terme avant que tous les corps "connaissent" ce virus et puisse l'intégrer dans nos défenses immunitaire puis dans notre patrimoine génétique sur un plus long terme de cycles reproductifs. D'ici là la forte contagiosité risque de bousculer les pays ou zones qui n'ont pas le vaccin et qui n'ont pas connus déjà une forte prolifération du virus d'origine (personnes l'ayant déjà eût). Le renforcement des défenses immunitaires dans ici ou là n'est pas du tout propice à la reproduction du virus (car il se fait grandement éliminé) par contre des pays ou des zones, très peuplés avec des personnes sans défenses immunitaires il est en mesure d'expérimenter plus facilement ses variants et si au début on a vu le variant britannique, on voit aujourd'hui que les variants sont brésilien, sud-africain, indien, dans des pays ou les gens sont disposés aux "expérimentations" du virus à trouver le meilleur moyen de s'intégrer à l'Homme et de coexister avec lui. Si hier on avait le sentiment que le covid était presque uniquement un problème dans les pays occidentaux, ce problème va vite se réorienter ailleurs et on va avoir des hôpitaux qui vont déborder. Bien entendu les gestes barrières, les capacités de soins permettent de limiter les pertes, mais ça ne fera pas disparaitre le virus.

On doit accepter sa recherche de mutation et on doit accepter et comprendre le besoin de l'intégrer en nous pour qu'il ne soit pas une nouveauté trop perturbante quand il repassera en nous. Le virus doit être accepté, c'est chiant mais ce sera ainsi. Il sera comme la grippe saisonnière avec son vaccin préventif annuel pour les personnes les plus vulnérables et derrière une acceptation pour la majorité des personnes d'être malade quelques jours et d'être attentif pour s'en prémunir et pour ne pas contaminer les autres. Mais avant d'arriver à cela, il faudra une immunité globale afin que tous ayons en nous, la "connaissance" du virus qui entraînera une réponse adaptée. Le virus lui, continuera sa recherche d'optimisation pour arriver à s'intégrer pleinement un jour et en permanence dans un corps humain au point de ne faire plus qu'un avec lui.

Mode illuminati off

 

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Un jeu tres à propos sur ios « plague ». On est le virus et il faut aneantir l’humanité… en jouant sur les contaminations, la periode d’incubation, les mutations, la mortalité. Quand l’homme bloque les frontieres (c’est un jeu qui a au moins 6 ou 7 ans, precurseur !), l’islande et la nouvelle-zelande sont les endroits les plus difficiles à contaminer.

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10 minutes ago, Hypsen said:

Pourquoi l’outre-mer est beaucoup moins vacciné ? C’est un choix politique ?

Parce que ce sont des anti vax ...

... l'autre souci qu'on voit bien sur la carte c'est la proximité et la disponibilité des centres de vaccination ... si dans les grandes villes il y a de grand centre avec quantité de dose dans les villes moyennes c'est beaucoup moins accessible ... et à la campagne encore moins.

La capacité à vacciné est très inégalement répartie sur le territoire - pour pas dire les doses disponibles ... -.

Accessoirement il y a plein de gens qui veulent se faire vacciné ou qui sont en cours de vaccination et qui peinent à trouver des créneaux ... je veux dire pas à 50km de chez eux. Et c'est pas nouveau ... ça date de l'ouverture de la vaccination au moins de 50 ans ... puis plus largement. La demande à alors rapidement dépassé l'offre dans pas mal d'endroit avec des délais de prise de RDV d'un mois ... puis 6 semaines entre les deux injections pendant un moment ... ca fait plus de 2 mois et demi entre la prise de RDV et le schema vaccinal complet.

Ajoutons a ça qu'il y a des centres qui ferment parce que l'endroit ou ils sont reprendre son activité "normale" ...

On a pas beaucoup de stat' fines sur le nombre de créneaux proposés  par jour et par aire urbaine - rapporté au nombre d'habitant - mais ça pourrait être intéressant de voir la différence d'une zone à l'autre.

Un truc intéressant serait les stat' des personne mono vaccciné parce que déjà covidé ... et donc qui ont un schema vaccinal complet tres rapidement ... par zone géographique. A priori la plupart des malades sont urbain ... et le passage de 6 mois à 2 mois apres l'infection pour la monodose de vaccin ... a permis brutalement de vacciner complétement une quantité importante d'urbain ... la ou les campagnard pas covidé doivent attendre un mois leur seconde dose.

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Just now, g4lly said:

Parce que ce sont des anti vax ...

:blink:

Au point d’avoir -80% par rapport à la métropole ?

C'est sans doute des clichés idiots, mais intuitivement je pensais que ces îles avaient été traumatisées par des épidémies dévastatrices (variole, choléra...) et qu’elles seraient au contraire très demandeuses du vaccin.

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