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Chine - Taiwan : Rivalité Militaire


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… C’est étonnant que les forces aériennes Taïwanaises aient conservé le logotype « Mirage 2000-5 » sur le fuselage de l’avion … j’ai même l’impression que c’est assez rare pour être souligné, non ? 

Modifié par Ardachès
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https://www.theguardian.com/world/2022/aug/02/taiwan-and-china-step-up-military-rhetoric-as-expected-pelosi-visit-looms

Dans la nuit, les autorités chinoises ont annoncé une interdiction soudaine des importations de plus de 100 entreprises alimentaires taïwanaises, ont rapporté les médias locaux, ce qui a été interprété comme un acte de représailles à la visite attendue, un outil commercial que la Chine a souvent utilisé dans les différends bilatéraux.

Selon de nombreux médias, Mme Pelosi atterrira à Taipei dans la nuit de mardi à mercredi et rencontrera le président taïwanais, une étape non officielle de sa tournée asiatique.

Lundi, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a déclaré que la décision de Mme Pelosi de se rendre sur place lui appartenait entièrement, en tant que chef de la branche du Congrès, qui est co-égale. Il a rappelé les visites effectuées à Taïwan par les précédents présidents et d'autres membres du Congrès, et a appelé la Chine au calme.

Il y a 13 heures, wagdoox a dit :

Si Biden n'était pas d'accord, qu'est-ce qui l'empêcherait de donner instruction à Pelosi d'éviter Taiwan ?

Surtout, qu'est-ce qui l'empêche de donner un ordre au pilote de l'avion, qui est un avion militaire, si j'ai bien compris ?

https://www.nouvelobs.com/monde/20220802.OBS61591/l-avion-de-nancy-pelosi-se-posera-t-il-a-taiwan-le-suspense-qui-fait-monter-la-tension-entre-pekin-et-washington.html

l’appareil Spar-19 de l’US Air Force, censé transporter la présidente de la Chambre des représentants américaine de la Malaisie jusqu’à la Corée du Sud… à moins qu’il ne fasse escale en chemin à Taïwan.

Et qu'est-ce qui l'empêche de dire à Antony Blinken de se taire ?

Modifié par Wallaby
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Il y a 18 heures, Alexis a dit :

Selon certains médias taiwanais, des sources gouvernementales confirment que Nancy Pelosi prévoit bien de visiter Taipeh. Ce déplacement serait prévu mardi soir.

Dans un contexte de menaces de plus en plus hostiles de la part de la Chine, les médias rapportent que Nancy Pelosi se rendra à Taïwan malgré les efforts de l'administration Biden pour l'en dissuader.

C'est bizarre, je ne trouve pas la phrase "malgré les efforts de l'administration Biden de l'en dissuader" dans le texte du Guardian.

Mais de tels efforts semblent réellement avoir eu lieu, il y a plus d'une semaine :

https://www.nytimes.com/2022/07/25/us/politics/china-taiwan-biden-pelosi.html (25 juillet 2022)

L'administration Biden surveille toute action de la Chine visant à fermer le détroit de Taïwan et préférerait que Nancy Pelosi annule son voyage prévu.

L'administration Biden s'est montrée de plus en plus anxieuse cet été au sujet des déclarations et des actions de la Chine concernant Taïwan, certains responsables craignant que les dirigeants chinois ne tentent d'agir contre l'île autonome au cours de l'année et demie à venir - peut-être en essayant de couper l'accès à tout ou partie du détroit de Taïwan, par lequel passent régulièrement les navires de la marine américaine.

Les inquiétudes internes se sont accentuées ces derniers jours, alors que l'administration s'efforce discrètement de dissuader la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, de se rendre à Taïwan le mois prochain, selon des responsables américains. Mme Pelosi, démocrate de Californie, serait la première présidente de la Chambre à se rendre à Taïwan depuis 1997, et le gouvernement chinois a dénoncé à plusieurs reprises ses projets et menacé de représailles.

Les responsables chinois savent que les responsables de l'administration Biden, appliquant également les leçons tirées de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, tentent de façonner leurs ventes d'armes à Taïwan afin de transformer l'île démocratique en ce que certains appellent un "porc-épic", c'est-à-dire en la dotant d'armements et de systèmes de défense suffisamment efficaces pour dissuader les dirigeants chinois de tenter de l'attaquer.

Les responsables américains affirment qu'ils n'ont pas connaissance d'éléments de renseignement spécifiques indiquant que les dirigeants chinois ont décidé d'agir rapidement sur Taïwan. Mais les analystes, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du gouvernement américain, cherchent à déterminer quel serait le moment optimal pour la Chine de prendre des mesures plus audacieuses afin de saper Taïwan et les États-Unis.

Interrogé par les journalistes sur le projet de visite, M. Biden a déclaré mercredi [20 juillet] dernier que "les militaires pensent que ce n'est pas une bonne idée pour le moment". Il a également déclaré qu'il prévoyait de s'entretenir avec M. Xi, le dirigeant chinois, dans les dix prochains jours.

"La situation politique intérieure de la Chine est actuellement extrêmement tendue à quelques mois du congrès du parti, au cours duquel Xi espère être approuvé pour un troisième mandat sans précédent", a déclaré Susan L. Shirk, ancien haut fonctionnaire du département d'État et autrice de "Overreach", un livre à paraître sur la politique chinoise.

"Le risque est que la visite de la présidente Pelosi soit perçue, y compris par Xi lui-même, comme une humiliation de son leadership et qu'il prenne des mesures irréfléchies pour montrer sa force", a-t-elle déclaré. "De plus, au vu de ses récentes erreurs de jugement qui ont nui au pays et suscité des controverses internes - l'approche draconienne de la gestion de Covid, l'alignement sur la guerre de la Russie en Ukraine et la répression des entreprises privées - nous ne pouvons pas compter sur sa prudence dans sa réponse militaire au voyage de Pelosi. Mieux vaut reporter plutôt que de risquer la guerre."

Les responsables militaires américains affirment qu'une invasion maritime et aérienne de Taïwan serait difficile à réaliser aujourd'hui pour l'Armée populaire de libération. Si la Chine agissait plus tôt que prévu contre Taïwan, elle pourrait le faire de manière fragmentaire, peut-être en invoquant d'abord sa récente déclaration sur le statut du détroit de Taïwan et en menant une opération limitée pour évaluer la réaction de Washington. Selon une autre théorie, Pékin pourrait tenter de s'emparer d'une île extérieure proche de la côte chinoise.

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il y a 25 minutes, Wallaby a dit :

C'est bizarre, je ne trouve pas la phrase "malgré les efforts de l'administration Biden de l'en dissuader" dans le texte du Guardian.

De fait, le texte a été mis à jour depuis que j'avais écrit ce post, et cette précision - pourtant importante ! - a disparu.

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Il y a 4 heures, Ardachès a dit :

La maison Dassault a toujours pris soin de soigner l'identité de ses avions … Avec des typographies assez "rondes" et travaillées a l'opposé de ce que pouvait proposer les Américains, très "carrés" et avec force italiques … Pour autant, je trouve que ça a conservé un charme certes suranné mais certain.

Un peu la classe à la "française" :smile:

Il semble me rappeler qu'à l'époque du père Dassault, l'armée de l'air repeignait ces noms lors de l'entretien de la peinture, mais qu'il réapparaissait dès que les avions revenait pour maintenance chez l'industriel ...

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Il y a 3 heures, MoX a dit :

L'adage dit pourtant que l'on ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépends, quelle urgence voient-ils à Washington à donner des marques aussi visibles de réassurance à Taipei ?

J'y vois 2 raisons au moins :

Parce que Washington ne veut pas que Pékin imagine ne serait ce qu'un instant que la "diversion" Ukrainienne est une aubaine à saisir.

Parce que les USA ne veulent pas montrer de faiblesse. Oncle Sam ne peut tolérer qu'on essaye de les dissuader d'envoyer ou laisser aller Pelosi là bas.

 

Mais de toute manière ca finira par pêter.  Pas maintenant, mais je vois cela avant la fin de la décennie, quand la Chine aura encore plus de muscles.

Modifié par BP2
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Weibo serait tombé en panne alors que la visite était en top tendance. Pelosi et à travers elle, les US ont relevé le gant face aux menaces des pays autoritaire. On va voir si les éditorialistes de CGTN vont continuer à appeler à l'interception.

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il y a 20 minutes, Fenrir a dit :

Weibo serait tombé en panne alors que la visite était en top tendance. Pelosi et à travers elle, les US ont relevé le gant face aux menaces des pays autoritaire. On va voir si les éditorialistes de CGTN vont continuer à appeler à l'interception.

Pelosi va surement être un terme interdit de la grande muraille numérique chinoise ... A voir les noms de codes qu'utiliseront les internautes chinois pour en parler !

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il y a 58 minutes, Arland a dit :

Ils vont devoir digérer la baffe qu'ils viennent de prendre.

Je dirais qu'ils vont devoir choisir entre d'une part absorber une gifle sans réagir, alors même qu'ils avaient prévenu que si l'Amérique franchissait leur ligne rouge elle devrait en "payer le prix"

D'autre part exercer des représailles, sur le terrain de leur choix, d'une dimension suffisante pour laver leur honneur.

 

il y a 48 minutes, Fenrir a dit :

Pelosi et à travers elle, les US ont relevé le gant face aux menaces des pays autoritaire.

Le type de régime dans chaque pays n'est pas la question. Les pays défendent leurs intérêts face aux provocations qu'ils soient démocratiques ou autoritaires.

Il n'y a pas eu provocation de la part de la Chine, mais de la part des États Unis, qui ont abandonné un élément essentiel d'une politique qui avait assuré depuis 50 ans des relations stables si parfois houleuses entre Washington et Pékin.

Ceci sans aucune nécessité, ni même aucune rationalité visible.

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il y a 18 minutes, Alexis a dit :

Il n'y a pas eu provocation de la part de la Chine, mais de la part des États Unis, qui ont abandonné un élément essentiel d'une politique qui avait assuré depuis 50 ans des relations stables si parfois houleuses entre Washington et Pékin.

Ceci sans aucune nécessité, ni même aucune rationalité visible.

Alexis, je suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par là ... Pourrais-tu développer/ préciser ton point de vue ? Merci ! :smile:

Édit : oublie, j'ai lu plus haut tes posts ... :happy: Un peu en retard sur le coup.

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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il y a 9 minutes, Alexis a dit :

l n'y a pas eu provocation de la part de la Chine, mais de la part des États Unis, qui ont abandonné un élément essentiel d'une politique qui avait assuré depuis 50 ans des relations stables si parfois houleuses entre Washington et Pékin.

Ceci sans aucune nécessité, ni même aucune rationalité visible.

… Disons quand même que la multiplication des violations d’une partie de là ZEE de Taïwan n’aide pas vraiment à détendre les relations … Il semble que les US par cette « provocation » dûment calibrée essaye sans doute de hausser aussi le ton. 

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il y a 2 minutes, Ardachès a dit :

… Disons quand même que la multiplication des violations d’une partie de là ZEE de Taïwan n’aide pas vraiment à détendre les relations … Il semble que les US par cette « provocation » dûment calibrée essaye sans doute de hausser aussi le ton. 

... Je l'interprétais moi aussi plutôt de cette façon.

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… Je pense qu’Alexis met en avant le fait que depuis de longues années les US sont restés relativement en retrait, haussant que moyennement le ton et, là, soudainement, par l’arrivée de Pelosi dûment scénographiée, ils « s’immiscent » pour ainsi dire dans ce que les Chinois considèrent comme une affaire interne. D’où la mention d’une « provocation » américaine.

 

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D'un côté comme de l'autre le cas de Taïwan est géré comme le moyen de montrer ses muscles. Comme je l'ai dit il y a plusieurs semaines il n'y a aucune volonté de désescalade ni d'un côté ni de l'autre et c'était ce qui m'inquiètait le plus.

Je pensais quant à moi à une guerre courant octobre sans avoir besoin de provocation des US.

Ne pas bloquer PELOSI dans ce contexte est plus une façon de rassurer les Taïwanais en disant on est clairement de votre côté voir que le calendrier US ne peut en aucune manière être dicté à PEKIN.

 


 

Modifié par herciv
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