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La guerre de basse intensité, Irlande du Nord etc...


Gibbs le Cajun
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Bonjour. 

J'ouvre se file pour aborder les guerres de basse intensité type Irlande du Nord. 

Il y a des éléments qu'on découvrent en se plongeant dans les divers accrochages comme ici, je connaissais cette action de l'IRA contre se poste de contrôle en pleine campagne, car on met souvent en avant les actions en villes, mais la campagne nord-irlandaise était aussi très dangereuse pour les soldats britanniques. 

Le Comté de Fermanagh , comme le comté de Armagh était pour une bonne partie de ses comtés le fief de nationaliste irlandais. 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Comté_d'Armagh

Cette attaque à était très bien montée, et côté britannique on a pas sous-estimé l'adversaire, vu l'armement employé, entre de la AK47, RPG7, mitrailleuses et même un lance-flamme ! Sans oublier des charges d'explosifs importante. 

Après cette attaque j'ai découvert que les britanniques avaient acheté des grenades à fusils française afin de compenser en cas d'autres attaques de se type. 

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Attack_on_Derryard_checkpoint

Voici le modèle de grenade à fusil française achetée par les britanniques :

https://en.m.wikipedia.org/wiki/APAV40

 

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  • 2 weeks later...

Les artificiers de la pira, avaient mis au point un lance grenade anti char sans recul , le prig, redoutable d’efficacite sur les land rover blindés , léger facile à cacher , il permettait des tirs depuis des espaces clos

autre spécialité des artificiers de la  pira les mortiers artisanaux , en février 91, ils tirèrent une salve sur le 10 dowing street 

detail très irlandais, des fûts de bière vides furent souvent utilisés pour les ied 

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En 87 les douanes françaises réussirent un joli coup en arraisonnant un vieux caboteur qui allait livrer des armes à la pira , chargement à Tripoli puis direction la république d’irlande, kadhafi a un moment beaucoup aidé la pira

les britanniques avaient percé la filière et nous avaient filé le tuyau.

Il me semble que l’on avait même retrouvé des SA7 dans la cargaison , en plus du semtex et des akm

150 tonnes d’armes munitions et explosifs saisis

les douaniers avaient dû appeler à la rescousse les plongeurs démineurs de la royale, les irlandais ayant piégé les soutes

 

Modifié par Capitaineconan
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Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Le petit souci c'est que les irlandais servaient de marchand d'arme - pour financer la lutte - aux terroristes du reste de l'Europe notamment aux basques d’où l'implication française.

Note que tant qu'il y avait le franquisme la France a servi de sanctuaire à l'ETA; en absence de démocratie on parle de résistants .. Dans l'après franquisme la position de la Franc est plus ambiguë, au moins tant qu'ils ne foutaient pas le bordel  chez nous

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Il y a 9 heures, Capitaineconan a dit :

En 87 les douanes françaises réussirent un joli coup en arraisonnant un vieux caboteur qui allait livrer des armes à la pira , chargement à Tripoli puis direction la république d’irlande, kadhafi a un moment beaucoup aidé la pira

L'Eksund : https://www.letelegramme.fr/soir/en-1987-une-saisie-d-armes-record-au-large-de-l-ile-de-batz-08-11-2017-11733038.php

(souvent orthographié à tort Eskund)

Contrairement à l'article qui présente ça comme un beau coup du renseignement, l'histoire officielle du MI5 dit que la barre du caboteur est tombé en panne au large d'Ouessant. Le chef de la PIRA à bord, Gabriel Cleary, a décidé de couler le navire avant qu'il ne s'échoue et de rallier la côté en pneumatique, mais le détonateur des charges explosives de sabordage qu'il avait placées peu après avoir quitté Tripoli n'a pas fonctionné. Cleary a pensé à un sabotage par un traître à bord, sans doute qu'il était un peu nerveux - il pensait déjà avoir vu à plusieurs reprises au cours du voyage des avions traquer le caboteur.

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Le 12/12/2020 à 02:51, g4lly a dit :

Le petit souci c'est que les irlandais servaient de marchand d'arme - pour financer la lutte - aux terroristes du reste de l'Europe notamment aux basques d’où l'implication française.

Faut dire que dans les années 80 , la pira croulait presque sous les armes, entre la filière locale, fusils de chasse, souvenirs de la seconde guerre Sten, bren, fusil lee

la filière us ou la cause irlandaise trouvait une caisse de résonance dans l’importante communauté d’origine irlandaise ( on retrouvera des m60 volés à la guarde nationale us dans les mains de la pira du m16 en nombre, il y a même une chanson à sa gloire « with my little armalite)

la filiere libyenne plus des petits cadeaux de l’olp

la filière des trafiquants d’armes européens notamment belges ( on retrouvera des pm vigneron, des fal et des Fnc en nombre dans l’arsenal de la pira

bref les armes ne manquaient pas à tel point que l’eire va s’inquieter d’une possible tentative de destabilisation et sera plus collaboratif avec les britanniques 

plus anecdotique mais l’une des sources de financement de la pira fut la vente de calendriers qui connaissaient un beau succès en eire et aux us

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Il y a 15 heures, Capitaineconan a dit :

Faut dire que dans les années 80 , la pira croulait presque sous les armes, entre la filière locale, fusils de chasse, souvenirs de la seconde guerre Sten, bren, fusil lee

la filière us ou la cause irlandaise trouvait une caisse de résonance dans l’importante communauté d’origine irlandaise ( on retrouvera des m60 volés à la guarde nationale us dans les mains de la pira du m16 en nombre, il y a même une chanson à sa gloire « with my little armalite)

la filiere libyenne plus des petits cadeaux de l’olp

la filière des trafiquants d’armes européens notamment belges ( on retrouvera des pm vigneron, des fal et des Fnc en nombre dans l’arsenal de la pira

bref les armes ne manquaient pas à tel point que l’eire va s’inquieter d’une possible tentative de destabilisation et sera plus collaboratif avec les britanniques 

plus anecdotique mais l’une des sources de financement de la pira fut la vente de calendriers qui connaissaient un beau succès en eire et aux us

Effectivement, il y a eu un paquet de filière pour les armes. 

Du point de vue armement, il y a eu aussi l'utilisation d'un fusil de calibre 12,7 mm , le tireur tuant plusieurs soldats, se qui a créé une véritable psychose chez les soldats britannique. Des bruits ont couru sur la présence d'un ex tireur d'élite des marines US, mais comme cela est très bien expliqué dans le superbe Raids Hors série sur l'irlande du Nord ( franchement on en a pour son argent avec se Hors série !) au vu de la courte distance depuis un véhicule ou se cachait le tireur , la piste d'un ex marine US n'était pas concrète. 

À un moment il y a eu une réunion pour trouver une solution à cette psychose qui compliqué la vie des soldats britannique, et des gens du SAS étaient venu pour apporter leur expertise. Quand ils ont mis en avant que la seule manière de se protéger était d'appliquer les bases du fantassins, les militaires régulier avaient du mal à croire que cela suffisait, mais comme le disait c'est ancien du SAS, il n'y avait pas de tactique magique, sauf être un bon fantassin appliquant les bases du fantassin sur le déplacement, se poster, observer, se camoufler ( ça vaut aussi pour la zone urbaine, en utilisant le terrain, éviter d'être une silhouette etc..) etc... 

Bon les tirs au fusil de 12,7.mm cesseront, et on ne saura jamais qui fut le tireur. Mais je pense que cela aura eu pour effet une véritable culture déjà importante être encore plus importante sur les bases du métier de fantassin chez les britanniques. 

J'ai 2 livres écrit par un ancien du SBS, Duncan Falconer qui a fait plusieurs séjours en Irlande du Nord. C'est très intéressant car ça donne une vision de se qu'était une mission dans le cadre très compliqué du contexte nord-irlandais. 

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Duncan_Falconer

Citation

Falconer a servi la majorité de son service militaire avec le SBS. Pendant son temps dans l'armée, il a également servi avec le SAS et le 14 détachement du renseignement , déployés en Irlande du Nord avec chacun pendant un an et deux ans et demi respectivement. 

 

Citation

Son autobiographie et sa première publication littéraire, First into Action, comprenait des comptes rendus des actions menées par le SBS et le 14 Intelligence Detachment. Le ton de ce travail contrastait avec un certain nombre de biographies d'autres anciens membres des forces spéciales à l'époque - les récits non seulement sur les actions héroïques de ceux avec qui il a servi, mais ont également montré le côté plus humoristique et réaliste des troupes. . Le livre a également mis en évidence la rivalité et l'antagonisme entre le Special Boat Service et le Special Air Service et l'histoire derrière leur conflit.

J'ai lu aussi les bouquins d'ancien SAS

Quand on voit comment les soldats réguliers vivaient leur mission en Irlande du Nord, du point de vue confort c'était loin d'être du luxe ! 

Après j'ai un avis sur le sujet, perso je pense que l'Irlande du Nord a vu par le passé les britanniques tout faire pour créer un facteur de tension en ayant permis l'installation de colons anglais et écossais protestants qui deviendront "irlandais", plus bien évidemment des irlandais ayant choisi la couronne britannique, mais c'était une minorité. Mais bon la greffe n'a jamais pris avec la majorité catholique qui restait dominée par la minorité protestante, et vu les périodes ou la famine à vu nombres d'Irlandais quitter le pays, plus les injustices ça ne pouvait pas permettre une ambiance sereine en Irlande du Nord. Alors c'est sur que lorsque l'armée Britannique se déploie, il n'y avait pas de tension puisque étant là pour éviter les violences, mais vu que le côté protestant fut une création britannique via les descendants de colons, pour l'IRA il était pas possible de voir une situation ou l'armée Britannique aurait une bonne image alors que selon leur vision l'armée Britannique ne restait que l'outil de la GB qui avait déjà divisée le pays. Donc il y a eu le choix de casser toute possibilité de bonne relation entre armée britannique et population catholique. Bon il en fallait pas beaucoup pour que ça fonctionne vu que pour les irlandais catholique la tension était permanente dans la vie de tout les jours en étant évincé de position sociale, postes dans les usines etc... 

Pas simple cette guerre en Irlande du Nord. Alors on peut regretter le choix d'une action terroriste qui frappait les civils et qui a forcément collait une image déplorable de la lutte des irlandais. 

Mais on voit aussi que l'armée Britannique a commise des erreurs, et cela est très bien montré dans le film Bloody Sunday. Un film très bien fichu. 

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Par certains aspects, la guerre en Irlande du nord peut rappeler la guerre d’algerie 

une armée appelé pour faire du maintien de l’ordre et de la lutte anti terroriste sur son territoire national 

en face des mouvements terroristes qui se considèrent comme des mouvements de libération anti colonialiste et pour qui la police et l’armee britanniques sont des forces d’occupation et les protestants des colons

protestants extrémistes qui eux aussi monteront leurs groupes terroristes , 

antagonisme religieux 

un front urbain et un front rural 

une guerre sans pitié avec le cycle infernal attaques répression représailles 

l’importance du renseignement des 2 côtés 

on se salit les mains des 2 cotés 

d’ailleurs français et britanniques utiliseront un euphémisme pour désigner ces guerres , les événements d’algerie, les troubles d’irlande du Nord 

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Le 15/12/2020 à 10:41, Capitaineconan a dit :

un front urbain et un front rural 

En parlant de "front rural" ici reportage dans les années 90 en zone rurale dans un poste isolé . On peut observer les différentes consignes ou spécificité de comportement des soldats dans le contexte nord-irlandais. 

Se qui est intéressant c'est qu'on suit un lieutenant tout juste sorti de l'école d'officier de Sandhurst, l'équivalent britannique de notre Saint-Cyr. 

Ici c'est une unité de la garde galloise. 

 

 

 

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