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L'holographie


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J'ouvre ce sujet pour parler de tout ce qui a trait à l'holographie.

 

A propos de la transcription holographique

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Une nouvelle technologie holographique permet de faire avancer l’informatique quantique

L’essor de l’informatique quantique a poussé les scientifiques à développer de nouveaux moyens de manipuler les interactions lumineuses afin d’obtenir une vitesse de traitement de l’information toujours plus élevée à l’échelle nanométrique. Une nouvelle technologie holographique basée sur des interactions électrons-photons devrait permettre aux chercheurs d’avancer sur de nouvelles pistes concernant le développement d’ordinateurs quantiques.

La photographie mesure la quantité de lumière de couleur différente frappant le film photographique. Cependant, la lumière est aussi une onde et est donc caractérisée par une phase. La phase spécifie la position d’un point dans le cycle de l’onde et est corrélée à la profondeur de l’information, ce qui signifie que l’enregistrement de la phase de la lumière diffusée par un objet peut reconstituer sa forme 3D complète, ce qui ne peut pas être obtenu avec une simple photo.

C’est la base de l’holographie optique. Mais le problème est que la résolution spatiale de la photo/hologramme est limitée par la longueur d’onde de la lumière, autour ou juste au-dessous de 1 µm (0.001 mm). C’est une résolution suffisante pour les objets macroscopiques, mais elle montre vite ses limites dans le domaine de la nanotechnologie.

Une technique holographique basée sur les interactions électrons-photons

Des chercheurs du laboratoire de Fabrizio Carbone à l’EPFL, en Suisse, ont mis au point une méthode permettant de voir comment la lumière se comporte à la plus petite échelle, bien au-delà des limites de longueur d’onde. Les chercheurs ont utilisé le support photographique le plus inhabituel : les électrons à propagation libre. La recherche a été publiée dans la revue Science Advances.

Utilisé via leur microscope électronique ultrarapide, le procédé peut coder des informations quantiques dans un motif lumineux holographique piégé dans une nanostructure, et repose sur un aspect exotique d’interaction électron-lumière. Les scientifiques ont utilisé la nature quantique de l’interaction électron-lumière pour séparer les faisceaux d’électrons de référence et d’imagerie électroniques en énergie, plutôt qu’en espace.

Cela permet désormais d’utiliser des impulsions lumineuses pour chiffrer des informations sur la fonction d’onde électronique, qui peuvent être cartographiées avec une microscopie électronique à transmission ultra-rapide. La nouvelle méthode peut apporter deux avantages importants : premièrement, les informations sur la lumière elle-même, ce qui en fait un outil puissant pour l’imagerie de champs électromagnétiques, avec une précision attoseconde et nanométrique dans le temps et dans l’espace.

Deuxièmement, le procédé peut être utilisé dans des applications d’informatique quantique pour manipuler les propriétés quantiques d’électrons libres.

« L’holographie conventionnelle peut extraire des informations 3D en mesurant la différence de distance parcourue par la lumière de différentes parties de l’objet » explique Fabrizio Carbone. « Mais cela nécessite un faisceau de référence supplémentaire provenant d’une direction différente pour mesurer l’interférence entre les deux. Le concept est identique à celui des électrons, mais nous pouvons maintenant obtenir une résolution spatiale plus élevée en raison de leur longueur d’onde beaucoup plus courte ».

« Par exemple, nous avons pu enregistrer des films holographiques d’objets en mouvement rapide en utilisant des impulsions électroniques ultra-courtes pour former les hologrammes » ajoute-t-il. Au-delà des calculs quantiques, la technique présente la résolution spatiale la plus élevée par rapport aux solutions alternatives et pourrait changer la façon dont nous envisageons la lumière dans la vie quotidienne.

« Jusqu’à présent, la science et la technologie se limitaient aux photons à propagation libre, utilisés dans les dispositifs optiques macroscopiques. Notre nouvelle technique nous permet de voir ce qui se passe avec la lumière à l’échelle nanométrique, première étape de la miniaturisation et de l’intégration de dispositifs de lumière sur des circuits intégrés » conclut Carbone.

 

Source: Trust My Science

A propos des hologrammes volumétriques

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Des hologrammes pour accélérer l’impression 3D

Une étude menée par le Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL) en collaboration avec le MIT, l’Université de Rochester et l’UC Berkley, démontre comment l’utilisation d’hologrammes dans le processus d’impression peut considérablement l’accélérer : l’impression 3D volumétrique offrirait davantage d’efficacité que les procédés basés sur une source lumineuse. Selon les chercheurs, la puissance de ce procédé réside dans l’abandon de supports et de l’approche traditionnelle du « couche par couche ».

L’impression 3D à partir d’hologramme avait déjà fait parler d’elle avec la startup Daqri qui a développé une technologie d’impression 3D basée sur des hologrammes. Elle utilise des lasers pour transformer un monomère photosensible en plastique solide. Dans la continuité de ces travaux, le LLNL a mené une étude sur ce nouveau procédé de fabrication additive aussi appelé impression 3D volumétrique.

Un des ingénieurs du LLNL, Chris Spadaccini, explique « C’est une belle preuve de ce que pourrait devenir la fabrication additive. L’impact potentiel sur le débit d’impression pourrait être important et si nous pouvons le développer correctement, on pourra aussi obtenir beaucoup de complexité. » Ils expliquent en effet que ce processus est bien plus rapide que les technologies d’impression 3D traditionnelles, notamment parce qu’il ne passe pas par le dépôt de couches successives. En supprimant ce procédé qui peut être assez long selon la taille de la pièce souhaitée, l’impression 3D volumétrique éviterait les problèmes généralement associés aux technologies d’impression comme les stries ou encore les difficultés concernant les propriétés directionnelles.

L’équipe de chercheurs a déjà utilisé cette méthode pour imprimer des pièces aux formes complexes intégrant maillages et courbes. Cette technologie permettrait en effet de créer des structures incurvées plus facilement, sans l’aide d’un support. Elle pourrait même être bénéfique pour un usage dans l’espace car elle fonctionnerait en apesanteur. De quoi repousser davantage les limites terrestres de la fabrication additive !

Les limites de l’impression 3D volumétrique

La méthode n’en est qu’à ses débuts : les chercheurs expliquent qu’il existe encore quelques limites en termes de géométries possibles, de résolution et d’échelle des pièces finies. Les structures extrêmement complexes, comme des bijoux très détaillés nécessiteraient plus de lasers, impliquant alors une plus grande gestion de la chaleur et de l’exposition. De plus, ils expliquent devoir améliorer les propriétés de la résine développée. Dans tous les cas, ils espèrent que cette nouvelle technologie pourra pousser d’autres chercheurs à tester des matériaux différents.

 

Source: 3Dnative
 

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De l’acier ultrarésistant imprimé en 3D

« Une révolution logistique », selon Brandon McWilliams, directeur de recherche à l'ARL. Plutôt que d'attendre désespérément des pièces détachées pour les véhicules de l'armée de Terre, il suffira de les imprimer directement sur place avec une imprimante 3D. Les chercheurs ont repris une technologie initialement développée par l'armée de l'Air appelée Powder Bed Fusion, où un laser fait fondre une poudre métallique spéciale en suivant un motif prédéfini. « Cela permet de créer des pièces avec des caractéristiques complexes qu'aucun moule ne pourrait créer, et environ 50 % plus solide que tout ce qui est disponible sur le marché », assure Brandon McWilliams.

 

Source : Extrait de l'article Armée américaine:  les dix meilleures innovations de 2019 publié sur Futura Tech

 

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Sur l'holographie mémorielle et les assistants holographiques
 

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C’est quoi la mémoire holographique que Microsoft envisage d’adapter au cloud ?

Les chercheurs de Microsoft cherchent à exploiter la technologie de la mémoire holographique pour remplacer les antiques disques durs utilisés en matière de stockage dans le cloud. Mais en quoi consiste au juste cette méthode de stockage ?

Si les centres de données ne cessent d’éclore dans le monde, la densité de stockage et la vitesse de lecture ne progressent plus aussi vite que les besoins. C’est pourquoi les équipes de scientifiques de Microsoft Research, le grand laboratoire du géant américain, ont bien avancé sur une nouvelle manière d'enregistrer et lire les données : le stockage holographique, appelé Project HSD (Holographic Storage Device).

À mesure que les années passent et que nos sociétés se numérisent, les besoins en matière de stockage deviennent forcément de plus en plus importants. Tandis que le cloud se développe à grande vitesse, le concept d’un stockage infini et distant est nécessairement rattrapé par la réalité du stockage physique à un moment donné. Malgré son caractère avant-gardiste, le cloud repose encore sur de traditionnels disques durs à plateau, une technologie qui parait bien archaïque aujourd’hui mais qui est encore privilégiée en raison de son coût bas par rapport au SSD. Cette ancienne technologie a beau être largement éprouvée, Microsoft a une petite idée pour la remplacer dans ses solutions de stockage cloud : la mémoire holographique.

Si ce nom peut donner l’impression d’une technologie futuriste, ce stockage holographique n’est pas vraiment une nouveauté. Il s’agit d’une méthode utilisant l’holographie afin de stocker de grandes quantités de données dans des cristaux ou des polymères photosensibles. Il est possible d’y inscrire des données sous différents angles via faisceau enregistreur, et donc, d’entasser d’importantes quantités de données dans un espace extrêmement restreint, ce qui en ferait une solution de choix pour du stockage cloud. De plus, tout comme sur un disque dur ou un SSD traditionnel, les données peuvent être effacées et inscrites à volonté, ici via de la lumière UV.

 

Source: Le Journal du Geek

A lire sur 01.net // Microsoft utilise l’holographie pour révolutionner le stockage dans le cloud
 

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La première assistant holographique s'appelle Azuma Hikari

Azuma Hikari est une intelligence artificielle qui se présente sous la forme d'un hologramme. Cette assistante de vie s'adresse surtout aux solitaires.

L'intelligence artificielle, c'est l'enjeu du XXIe siècle. Chez Apple, on a créé Siri, du côté de Microsoft, on a pensé à Cortana (assistant personnel), et enfin, Amazon a mis au point Echo (une enceinte intelligente). Au Japon, on l'imagine tout autrement.

Mi-décembre, la société nippone Vinclu présentait Azuma Hikari, la première assistante de vie virtuelle sous forme d'hologramme, et elle n'a rien à voir avec la voix froide et aseptisée de Siri. Azuma est âgée de 20 ans, elle ressemble à un personnage de manga avec ses grands yeux et sa chevelure bleue, et dispose d'une multitude de fonctionnalités.

Depuis son bocal fabriqué par Gatebox, société spécialisée en projection et technologie 3D, elle vous réveille le matin, vous dresse le programme de la journée, peut gérer les lumières de la maison et surtout, vous envoie de gentils messages pour vous dire qu'elle attend votre retour avec impatience, via une application sur smartphone.

Dotée de capteurs vocaux et vidéos, elle est capable de reconnaître les visages et les émotions qu'ils dégagent, et ainsi s'adapter à son "maître", en citant ses mots sur le site Web du fabricant.

Au prix de 2 600 euros, cette intelligence artificielle unique est disponible en prévente à seulement 300 exemplaires, au Japon et aux États-Unis.

Assistante ou petite copine virtuelle ?

Sur son site officiel, Azuma Hikari possède une véritable identité : elle adore regarder des dessins animés, a en horreur les insectes et sait préparer des œufs au plat à merveille. Le but de cette humanisation presque exagérée : combler la solitude de jeunes actifs solitaires, obnubilés par leur travail.

Comme l'explique le site Influencia, ce genre de produits vise particulièrement une génération d'Otaku. La BBC Magazine avait consacré un article à ces garçons introvertis qui préfèrent la compagnie d'une petite amie virtuelle plutôt que le contact physique et les rapports sexuels avec des personnes en chair et en os.

Numerama rappelle également qu'au Japon, 32 % des foyers sont des célibataires vivant seuls, cela engendrant une véritable crise démographique puisque le taux de natalité stagne depuis une décennie. Une aubaine pour les fabricants d'assistants virtuels comme celui d'Azuma Hikari.

 

Source: Kombini

A lire sur Gameblog // LovePlus : le jeu de drague qui enflamme le Japon

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Holographie tactile et holographe portable

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On peut désormais toucher des hologrammes

Les expériences visuelles devraient être de plus en plus réalistes. Une équipe de chercheurs britanniques a en effet mis au point le tout premier hologramme... que l'on peut sentir du bout des doigts.

Ce n’est désormais plus du domaine de la science-fiction. Les chercheurs de l’Université de Sussex (Royaume-Uni) affirment avoir développé le tout premier hologramme tactile. Dans un article publié dans la revue Nature le 13 novembre, ils décrivent des créations 3D avec lesquelles les spectateurs peuvent interagir. Ces derniers peuvent même toucher et entendre les objets animés, sans qu’un système de réalité virtuelle ne soit utilisé. “C’est comme de la magie”, commente à l'AFP Ryuji Hirayama, qui a participé aux recherches.

Une technologie basée sur les ultrasons

L'équipe a créé un prototype appelé MATD (Multimodal Acoustic Trap Display), en français “affichage volumétrique” ou encore “affichage de piège acoustique multimodal”. C’est lui qui fournit simultanément le contenu visuel, auditif et tactile. Pour cela, il s’appuie sur un système appelé “acoustophorèse” : 512 haut-parleurs miniatures sont disposés pour former un cube creux. Ils émettent des ultrasons, produisant dans le même temps des courants d’air à basse pression. La puissance est telle qu’une bille de polystyrène de 2 millimètres est capable de léviter.

En manipulant les ultrasons, les scientifiques sont parvenus à ce que la bille se déplace rapidement dans l’espace. Tellement rapidement qu’ils ont pu dessiner des objets holographiques visibles à l'œil nu, comme un papillon. Ils ont même été capables de faire se mouvoir les images, faisant battre les ailes de l’insecte. Seule condition ? La forme 3D doit être entièrement tracée en moins de 100 millisecondes (20 kilomètres par heure environ). Car à cette vitesse, le cerveau ne voit pas la bille en mouvement, mais seulement l’image qu’elle forme. En cas de ralentissement, l’effet visuel est perdu.

De la couleur peut aussi être ajoutée aux illusions, en dirigeant des faisceaux de lumière rouge, verte et bleue sur la bille. Par ailleurs, le système étant basé sur des ondes sonores, il permet à l'hologramme d'être entendu. Et même ressenti. Car les courants d’air réagissent aux pressions. Les spectateurs peuvent ainsi influencer les mouvements de la bille. Ils ont l’impression qu’ils touchent l’image… Alors qu’ils ne touchent finalement que de l’air ! Finalement, la sensation est similaire à un souffle sur la main.

Utile, pas seulement divertissant

Cette technologie innovante pourrait bien créer de nouvelles formes de divertissements visuels. “Disons que vous voulez créer une expérience Harry Potter, illustre Sriram Subramanian, chercheur ayant participé au projet, cité par The Guardian. Vous pourriez tendre la main pour lancer un sort et, à mesure que vous la bougez, voir et sentir une boule rougeoyante grandir dans votre paume [...].”

Les chercheurs estiment que leur découverte n’est que le premier pas vers des systèmes plus sophistiqués, où nous pourrons interagir avec nos proches comme s’ils étaient dans la même pièce. Dans un avenir plus proche, ils indiquent qu'ils pourront manipuler plusieurs billes à la fois, ce qui permettrait d’agrandir le spectre d’utilisation de la technologie. Ils pensent notamment aux domaines de l'impression 3D ou la médecine, où de minuscules gouttelettes pourraient être manipulées sans être touchées.

 

Source: Gentside

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Samsung prépare l’avenir des écrans holographiques

Les hologrammes pourraient bientôt envahir notre quotidien grâce à un nouveau type d'affichage basé sur un rétroéclairage dirigé. D'une épaisseur de seulement un centimètre, cet écran est le fruit de huit années de travail chez Samsung.

Les casques de réalité virtuelle ne sont pas le seul moyen de percevoir des objets en trois dimensions. Des chercheurs de chez Samsung viennent de publier un article sur une nouvelle méthode pour créer des écrans holographiques très fins, avec une épaisseur d'un centimètre seulement.

L'œil humain perçoit la profondeur grâce à plusieurs éléments, dont la parallaxe binoculaire, deux angles de vue, la mise au point et la parallaxe de mouvement. Un écran 3D reproduit seulement certains éléments, tandis qu'un écran holographique les reproduit tous.

Un rétroéclairage capable de diriger l’image vers le spectateur

L'un des problèmes majeurs avec les écrans holographiques actuels est l'angle de vision très limité. Plus la taille de l'écran augmente, plus l'angle se réduit. Pour un écran 4K d'une diagonale de 10 pouces (25 centimètres), l'angle de vision est de seulement 0,6 degré. Les chercheurs ont développé un rétroéclairage dirigé (steering-backlight unit, ou S-BLU) qui permet d'orienter l'image vers le spectateur. L'angle de vision est ainsi multiplié par 30.

Toutefois, il ne faudra pas s'attendre à voir débarquer les hologrammes comme dans les films de science-fiction, selon les chercheurs. La généralisation des hologrammes nécessitera également le développement des appareils d'enregistrement, des processus pour transmettre une telle quantité de données, et la création de contenus. Ils pourraient toutefois assez rapidement intégrer la vie quotidienne sous forme simplifiée, comme des claviers ou menus holographiques.

 

Source : Futura Tech

A lire sur Star Wars Holonet // De vrais holocrons sont-ils faisables?

A vous de jouer
 

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10 technologies pour la projection d’un hologramme

Un hologramme est une image affichée en trois dimensions, donnant souvent l’impression de flotter dans l’air. Les recherches scientifiques avancent de plus en plus rapidement pour apporter toujours plus de réalité et de relief à la 3D. Ces 10 techniques holographiques, entre projections, trompe-l’oeil et molécules, ont déjà marqué le monde de la réalité virtuelle, par leur ingéniosité et leurs prouesses :

Les projections

1 – Le fantôme de Pepper

Il s’agit d’une technique utilisée depuis le XIXe siècle, dans les théâtres notamment. Un projecteur éclaire un personnage, caché des spectateurs. Son image est alors reflétée sur une vitre inclinée placée devant la scène pour donner l’illusion au public qu’il apparaît ou disparaît tel un fantôme.
De nos jours, des vidéo-projecteurs orientés vers un film tendu peuvent décorer des vitrines par exemple ou se retrouvent dans des présentoirs holographiques, plus répandus sous la forme de pyramides.

2 – Le miroir pivotant

Dans le cas du miroir pivotant, un projecteur d’hologramme est dirigé vers un miroir incliné. Ce dernier reproduit alors la projection reçue en 3 dimensions. Les images reflétées sur le miroir ont été enregistrées grâce à des caméras placées tout autour du sujet afin de le capturer sous tous les angles. De face, le miroir reflète l’avant du sujet et inversement. Quand le miroir pivote, si l’observateur ne bouge pas, il verra l’arrière du sujet.
Ce procédé est utilisé et développé dans le cas de vidéo-conférences par exemple.

3 – Les plaques holographiques

Un laser est nécessaire pour cette méthode. Une partie du faisceau du laser est dirigée sur une plaque photosensible et son autre partie directement vers l’objet à reproduire. Les ondes lumineuses du laser rebondissent sur l’objet vers la plaque. C’est à ce moment, lorsque les deux parties du faisceau se rejoignent, que la plaque est gravée par l’image de l’objet. Cette réaction chimique est similaire à celle du développement de photos argentiques. Le laser filtre la lumière et lorsqu’il éclaire à nouveau sous la plaque, l’image enregistrée apparaît en 3 dimensions, de la même couleur que celle du laser.
Une fois gravée, la plaque peut-être découpée, chacune de ses parties conservant l’image complète de l’objet original.

Trompe-l’oeil

4 – Le système de rayons

Comme pour un ventilateur classique, ce système possède des pales (ou rayons) en rotation si rapide qu’elles deviennent invisibles à l’œil humain une fois lancées. Chaque rayon est équipé de LEDs fonctionnant à grande vitesse, s’allumant et s’éteignant en quelques centièmes de secondes. Le réglage du moteur et celui des LEDs, parfaitement précis et synchronisés, permettent de créer l’illusion d’objets continus et donc d’hologrammes. Ce principe est même appliqué sur des roues de vélo afin d’y faire apparaître une publicité par exemple.

5 – Les cylindres holographiques

Deux types de cylindres sont utilisés dans cette technique holographique : plusieurs cylindres recouverts de nombreuses LEDs et un cylindre opaque qui englobe les premiers dans une colonne tout en leur tournant autour. Un léger interstice fend le cylindre opaque de haut en bas et permet de diffuser la lumière des LEDs se trouvant à l’intérieur à chacune de ses rotations. Le spectateur voit donc par intermittence, mais la rotation est si rapide que le cylindre opaque devient invisible à l’œil, comme les pales du ventilateur citées plus haut, et donne l’illusion d’une projection holographique complète et ininterrompue.

Des chercheurs exploitent ce système afin de créer un personnage interactif, possédant une intelligence artificielle qui lui permette d’analyser les mouvements de l’utilisateur et de réagir à sa voix.

6 – Le tracking

Des étudiants anglais ont réussi à mesurer, à partir de la position du regard d’un observateur, l’image et la forme qu’il percevait d’un objet face à lui. Leurs calculs ont pris en compte la position initiale de l’observateur ainsi que l’évolution de l’image en fonction de ses déplacements dans l’espace.

Le principe de cette projection holographique est d’envoyer une image sur un cylindre, une sphère ou un globe. Tout en analysant et en suivant le déplacement de l’observateur via des capteurs de mouvement, la forme de l’objet sur la sphère va se modeler et se déformer afin de respecter un visuel cohérent pour le spectateur.

Le tracking peut aussi être utilisé en vidéo-conférence pour donner plus de réalité et de substance aux conversations.

Les écrans

7 – Les micro-pistons

Tels de minuscules projecteurs d’hologrammes composés de silicium qui s’actionnent de façon électromagnétique, les micro-pistons renvoient la lumière différemment en fonction de la hauteur où ils sont placés. Selon leur ajustement et leur réglage, ils permettent de créer une image lumineuse en relief. Les télévisions holographiques sont munies de millions de micro-pistons leur conférant une résolution très fine, c’est-à-dire qu’elles traitent un énorme flux de données.

Les ingénieurs tentent de perfectionner ce fonctionnement afin de déplacer beaucoup plus rapidement ces fameux micro-pistons pour diffuser plus d’images à la seconde et donc tenter de projeter des vidéos.

8 – Auto-stéréoscopie

Cette technique utilise soit des grilles interférentielles appelées barrières de parallaxe (qui interceptent les rayons lumineux et les reflètent), soit un réseau de lentilles optiques, fonctionnant sur le même principe de réflexion de la lumière.

Dans ces deux cas, l’écran diffuse deux images superposées de façon à ce que chaque œil ne voit que l’une des deux images à la fois. Ce procédé est limité par les angles de vue et la distance entre l’observateur et l’écran, rendant l’image floue ou discontinue.

Des chercheurs souhaitent créer des grilles où les cellules seraient striées et permettraient d’orienter la lumière et les couleurs dans certaines directions. Il serait possible de les activer et de les désactiver afin d’obtenir une succession d’images rapides. Un écran similaire serait également développé pour s’appliquer aux smartphones.

Les molécules

9 – La projection d’image sur des particules d’eau

Conçue et développée par des ingénieurs russes, cette technique propulse de minuscules gouttelettes d’eau, dont la taille exacte est gérée grâce aux ultrasons, dans un puissant flux d’air propulsé à la verticale. Un projecteur envoie une image sur ce film d’eau tandis que des caméras à infrarouge permettent de détecter les mouvements des doigts de l’utilisateur à proximité du flux d’air. À savoir que la projection holographique est beaucoup plus nette et visible dans un espace sombre.

De plus en plus répandue, cette technique se retrouve par exemple dans de grands spectacles où des images sont projetées sur des fontaines et des jets d’eau, souvent accompagnées de musique, pour célébrer de grands événements.

10 – L’excitation de molécules

Cette technique hautement précise consiste à balayer des molécules d’azote et d’oxygène à l’aide d’un laser plasma. Le réglage du laser permet de s’allumer et de s’éteindre extrêmement rapidement et son faisceau plus large peut reproduire une surface plus complète, à l’inverse du cylindre où la projection est partielle, mais rapide. L’image créée est en relief et semble flotter sous les yeux de l’observateur.
Des chercheurs japonais ont réussi à réduire la surface de projection à une petite colonne d’air. D’autres encore développent l’idée d’ajouter le toucher à la vue. Bien qu’encore très pixellisé, ce type de projecteur holographique promet de belles avancées prochainement.

Ces techniques holographiques possèdent chacune des défauts et des qualités, tant par leur fonctionnement, le matériel requis ou encore par le résultat obtenu. Mais elles nous prouvent que la technologie ne cesse de s’améliorer et que la science-fiction présentée dans certains films sera bientôt une réalité pour l’humanité. Le dilemme sera désormais de réussir à distinguer réalité virtuelle, réalité augmentée et fiction.

 

Source: Hologramme.org

A lire sur Hologramme.org // Qu’est-ce qu’un ventilateur holographique ?

A lire sur Holopix // Hologramme, quelle technologie choisir ?

 

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