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(Re)structuration du tissu industriel européen de défense


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il y a 19 minutes, Fred974 a dit :

Je poste dans ce fil sans certitude. 

J'ai la possibilité de fabriquer des systèmes utiles sur un terrain militaire. Savez-vous vers qui je dois me tourner pour discuter de ce genre de projet ? DGA ? Ministère de la défense ? Mon député ? 

Tu pourrais essayer l'agence d'innovation de la défense (AID) ?

Citation

Contacter la cellule innovation participative

Adresse, courriel et téléphones pour contacter la cellule innovation participative.

Téléphone : 0988677234, 0988673531 ou 0988673572.

Courriel : dga.mip.fct@intradef.gouv.fr

https://www.defense.gouv.fr/aid/deposez-votre-projet/guichet-unique

Citation

Guichet Unique

Le Guichet Unique est le point d’entrée pour les entreprises souhaitant se faire connaitre et proposer spontanément leurs projets/solutions.

 

Appels à projets 

Vous souhaitez savoir rapidement si votre proposition est susceptible d’avoir une application au sein du Ministère, pouvant justifier son accompagnement ? Le Guichet Unique vous propose une démarche simple en trois étapes :

 

1 : Manifestez votre intérêt pour être partenaire d’innovation avec le ministère des Armées, en faisant connaitre vos activités et vos compétences (temps estimé : 10min)

Entreprise/laboratoire/école/centre de recherche, référencez-vous via le lien ci-dessous :

Référencement 

 

2 : Présentez votre projet (temps estimé : 20min)

Une fois référencé auprès de l’Agence, vous pouvez soumettre les projets/solutions que vous souhaiteriez voir soutenus, en les déposant via le formulaire succinct ci-après :

Dépôt de projets

En complément, vous pouvez, si vous le jugez utile, fournir d’autres documents en votre possession pour illustrer votre projet/solution.

 

3 : Réservez un entretien téléphonique avec l’équipe du Guichet Unique (temps estimé : 5min)

Réservation entretien téléphonique 

Ce moment d’échange d’environ 30 minutes se déroule en présence d’experts techniques et/ou de représentants des armées.
Il vous permettra d’expliciter votre projet, d’apporter des réponses aux interrogations des représentants du MINARM, et de mieux appréhender les particularités de l’environnement du Ministère.

 

Et après ?

A la suite de l’entretien et des analyses en interne, le Guichet Unique reviendra vers vous.
Si le projet/solution proposé présente un intérêt pour le ministère des Armées, vous serez invités à fournir des éléments complémentaires pour la poursuite de son instruction.

A l’issue, si votre projet est sélectionné, l’Agence vous proposera le soutien le mieux adapté.

La vocation du Guichet Unique est principalement d’analyser et orienter les projets d’innovation (innovation technique, technologique ou d’usage).

Cependant :

Si vous disposez d’une solution sur étagère et souhaitez la vendre en l’état au Ministère, vous pouvez vous orienter de préférence vers la plateforme https://www.achats.defense.gouv.fr/ et proposer directement vos solutions sur https://www.achats.defense.gouv.fr/vos-offres-nous-interessent

Si vous avez des questions plus générales en lien avec le Ministère (dispositifs de soutien autres qu’à l’innovation), vous pouvez consulter la page d’Action PME https://www.defense.gouv.fr/nos-enjeux/dispositifs-specifiques-aux-pme-eti-du-ministere-armees ou appeler le 0800 02 71 27

Liste des thématiques d’innovation prioritaires

  • Vecteurs autonomes et leurs flottes
  • Supériorité informationnelle
  • Humain augmenté
  • Santé
  • New Space
  • Energie
  • Cyber
  • Maintien en condition opérationnelle
Modifié par Titus K
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C'est laborieux mais çà avance :

https://www.opex360.com/2024/03/22/grace-a-une-subvention-de-lue-nexter-va-produire-8-fois-plus-de-charges-modulaires-pour-les-obus-de-155-mm/

Révélation

Une munition d’artillerie de 155 mm se compose généralement d’un obus, d’une fusée, d’un dispositif de mise à feu [ou étoupille] et d’au moins une charge modulaire [ou propulsive], leur nombre pouvant aller jusqu’à six en fonction de la distance à atteindre.

En juillet 2020, alors qu’il produisait 1000 obus de 155 mm par mois, le groupe Nexter passa une commande de 70’000 charges modulaires à Eurenco, dans le cadre d’un marché notifié au profit de l’armée de Terre. « Ce contrat permet de soutenir et de renforcer la capacité de production de la filière munitionnaire française au profit des armées, mais également d’améliorer la flexibilité du site d’Eurenco Bergerac », avait-il souligné à l’époque.

Seulement, les besoins en charges modulaires ont significativement augmenté depuis le début de la guerre en Ukraine, d’autant plus que la France s’est engagée à fournir 3000 obus par mois à l’armée ukrainienne. Et cela signifie qu’il faut également davantage de poudre propulsive…

D’où la subvention que la Commission européenne vient d’accorder à Nexter, dans le cadre du plan ASAP [Act in Support of Ammunition Production] qui, doté de 500 millions d’euros, doit permettre de porter la capacité européenne de production de munitions à 2 millions d’obus par an d’ici la fin de l’année 2025.

Ainsi, 41 millions d’euros viennent d’être débloqués pour augmenter la production de poudre explosive. Cette somme se partagera entre Nexter, le norvégien Nammo et le lituanien Valsts Aizsardzibas Korporacija.

« Les travaux intités par Nexter [ou KNDS France] pour adapter l’outil industriel à une posture d’économie de guerre passent notamment par la réduction des goulets d’étranglement et des dépendances stratégiques. À ce titre, la poudre propulsive est un composant nécessaire à la fabrication des charges modulaires, qui font partie du ‘coup complet’ d’un obus d’artillerie de 155 mm », a commencé par rappeler l’industriel français, via un communiqué diffusé le 19 mars.

« La subvention européenne du plan ASAP permettra ainsi à Nexter, et sa filiale munitionnaire italienne SIMMEL DIFESA, en coopération avec ses partenaires, d’accroitre ses capacités de production de poudre propulsive. Cette capacité vient en complément de celle d’autres acteurs industriels, réduisant de fait les chemins critiques d’approvisionnement », a-t-il ensuite expliqué.

Cette subvention de la Commission européenne permettra ainsi à Nexter de porter la capacité de production annuelle de charges modulaires de 50’000 à 400’000 d’ici trois ans. Elle permettra « d’ancrer le soutien aux forces armées ukrainiennes dans la durée », a commenté l’industriel, avant de rappeler qu’il a « déjà multiplié par deux sa capacité de production de munitions d’artillerie, et par trois celle de CAESAr » [Camion équipé d’un système d’artillerie].

 

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Article de Cabirol sur la fabrication de poudre

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/obus-mais-pourquoi-y-a-t-il-une-penurie-mondiale-de-poudres-et-d-explosifs-993827.html

Révélation

Obus : mais pourquoi y a-t-il une pénurie mondiale de poudres et d'explosifs...

L'industrie chimique peine à répondre à l'accélération de la demande en poudres et explosifs des grands fabricants de munitions. C'est l'un des points noirs pour accélérer la fourniture d'obus de 155 mm à l'Ukraine. Le ministre des Armées sera à Bergerac pour visiter le chantier de la nouvelle usine d'Eurenco destinée à fabriquer à partir de 2025 des poudres.Réservé aux abonnés

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L'industrie chimique est sous-dimensionnée pour répondre à l'accélération de la demande mondiale en poudres et explosifs (Crédits : VIACHESLAV RATYNSKYI)

C'est la guerre. Une véritable guerre entre industriels du monde entier pour se procurer de la poudre pour propulser les obus et des explosifs pour armer ces munitions servant pour l'artillerie. Car la pénurie est mondiale. Et l'industrie chimique, qui fabrique la nitrocellulose et l'acide nitrique nécessaires à la fabrication des poudres, est aujourd'hui sous-dimensionnée pour répondre à l'accélération explosive de la demande des grands fabricants de munitions (Rheinmetall, BAE Systems, General Dynamics, Nexter...). C'est dans cette industrie où se situe le principal goulet d'étranglement freinant la production des obus. Car aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup de fournisseurs de poudres, notamment en Europe, et les délais d'approvisionnement sont longs, trop longs à l'échelle de la guerre à haute intensité qui se joue sur les champs de bataille en Ukraine (18 mois), glisse-t-on à La Tribune. Car les forces ukrainiennes consomment plus de 5.000 obus par jour. Soit au moins 1.825.000 obus par an.

Et en même temps, les Etats-Unis, déjà le plus gros consommateurs de poudres au monde en raison des armes de petit calibre en libre circulation, ont décidé de multiplier par dix leur production. Même ambition de la Pologne. Toute la chaine de sous-traitance souffre pour augmenter ses cadences. Outre la poudre, Eurenco a dû mal à se fournir en conteneurs plastiques qui sont nécessaires pour charger les chambres modulaires. Et faut-il rappeler que les approvisionnements longs fournis par des sous-traitants (achats) correspondent à 50 % du cycle de production. Les 50 % restants se situent dans la chaîne d'assemblage située chez le maître d'œuvre.

Désinvestissement massif dans les années 90

Le conflit russo-ukrainien a aussi cruellement révélé la vulnérabilité des pays occidentaux, qui ont désinvesti à partir des années 90 dans leur outil de production des matériels militaires, notamment la fabrication des poudres et des explosifs, pour profiter des dividendes de la paix après l'effondrement de l'Union soviétique et la chute du mur de Berlin. Tous les sites en Europe se sont retrouvés en situation de surcapacités en raison de la faible demande à partir de cette époque... jusqu'à la guerre en Ukraine. « On se retrouve aujourd'hui à devoir remettre en route des chaines de production et de construire des installations comme à Bergerac », glisse un industriel. Ainsi, à Bergerac, Eurenco (ex-SNPE) va relancer la production de poudres, qui avait été arrêtée dans les années 90. Depuis 2020, Eurenco a déjà doublé sa production et devrait à nouveau la doubler en 2025 avec la mise en service de sa nouvelle usine de production.

Dans le cadre de l'économie de guerre, le ministre des Armées Sébastien Lecornu va visiter ce mardi ce site aujourd'hui en chantier à peine dépollué. Cette nouvelle usine devrait être opérationnelle au premier semestre 2025. Et elle fabriquera de la poudre en partie pour Nexter qui assemble les obus de 155 mm à côté de Bourges, à La Chapelle-Saint-Ursin. C'est le projet le plus emblématique de la politique de relocalisation de fabrications de composants ou de matières premières considérées comme souveraines par la France dans le cadre de l'économie de guerre. Le ministère des Armées a très fortement soutenu le projet. « On a des moyens d'action sans faire d'impasse pour traiter en urgence ces dossiers », (permis de construire, normes environnementales...), avait expliqué début mars chez Delair le chef du service des affaires industrielles et de l'intelligence économique de la DGA, Alexandre Lahousse.

En attendant la mise en service de cette usine, le ministère trouve des solutions pour faire la soudure. Ainsi, il a demandé à Eurenco et Nexter de recycler des poudres de 155 mm des canons d'artillerie AuF1 et TRF, qui étaient vouées à la destruction. Ainsi, les industriels les ont requalifiées sur plusieurs systèmes d'armes, dont le canon Caesar. Ils sont désormais produits en série depuis Bergerac par Eurenco, qui a augmenté ses capacités de production en contournant la pénurie de poudre. « Nous avons mis en place une solution intérimaire en attendant de retrouver notre souveraineté avec la nouvelle usine de Bergerac », avait précisé Alexandre Lahousse. Eurenco a déjà livré 10.000 charges modulaires, correspondant à 1.500 obus.

10 kilos de poudre par obus

Selon un expert, il faut 10 kilos de poudres par obus. Pour fabriquer 1 million d'obus par an en Europe comme le souhaite le commissaire Thierry Breton, il faut donc 10.000 tonnes de poudres. « On en est loin », constate un expert. Surtout en Europe où les réglementations, notamment Reach et Seveso, ont rendu la fabrication des poudres beaucoup plus compliquée - il a fallu certifier de nouvelles molécules - et les prix se sont envolés. « Ces réglementations ont joué sur la capacité de l'industrie chimique à être compétitive », note l'expert en poudres. Résultat, certains fabricants de poudres ont jeté l'éponge, d'autres ont pris beaucoup de temps pour faire évoluer leur catalogue produits en conformité avec Reach.

Mais le comble du comble, c'est qu'il n'existe pas une poudre dite universelle pour propulser l'ensemble des obus du monde entier. Clairement, une poudre fabriquée en Inde, au Brésil ou en Afrique du Sud ne sera pas forcément adaptée à l'ensemble des systèmes d'armes vendus ou donnés à l'Ukraine, souligne cet expert. « Les charges modulaires du canon Caesar sont un peu plus technologique qu'un sac de poudre », avait rappelé Alexandre Lahousse. Ce qui rajoute de la complexité à la complexité d'un marché complètement déstabilisé par la guerre en Ukraine. Au final, la chaine de fabrication de munitions se retrouve avec des obus sans poudres, ni explosifs. Tous les industriels sont allés au plus simple : fabriquer des corps d'obus. « On est rapidement arrivé à une surcapacité de production de corps d'obus », souligne cet industriel. Tout le paradoxe d'une industrie qui doit se reconfigurer pour une économie de guerre mais par temps de paix...

 

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