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Capacité hydro-océanographique future (CHOF)


Scarabé
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  • 3 months later...

Comment, avec les drones sous-marins, la Marine nationale se prépare à la guerre des abysses

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D'ici 2030, plusieurs dizaines de millions d'euros vont être investies afin de doter la Marine d'engin capable de plonger à une profondeur de 6000 mètres. L'objectif ? Protéger les câbles sous-marins, par lesquels transitent 99% des flux de communications mondiales, et les ressources en matières premières qui composent les sols.

Depuis des décennies, la guerre des étoiles fait rêver bon nombre de cinéastes et de cinéphiles. Dans le futur, les plus grands producteurs hollywoodiens nous proposeront peut-être des films dont les combats se dérouleront à 6 000 mètres de profondeur, en s’inspirant des plus grandes puissances qui s’y préparent. Dans leurs scénarios, les auteurs pourraient prendre l’exemple des États-Unis qui, à l’aide des câbles sous-marins par lesquels transitent 99 % des communications mondiales, auraient recueilli des informations, entre 2012 et 2014, sur des responsables politiques allemands et français.

En 2021 c’est un navire “océanographique” russe, équipé d’un drone sous-marin pouvant plonger jusqu’à 6 000 mètres de profondeur, et utilisé dans des missions de sabotage de câbles sous-marins et de renseignement, qui naviguait près de l’Irlande dans une zone particulièrement sensible. " De nos jours, les câbles sous-marins façonnent la géopolitique. On en compte près de 500 au fond des océans qui relient les continents et à travers eux passe l’ensemble de nos conversations téléphonique, échanges d’informations, données financières, internet, etc. " explique le capitaine de vaisseau Éric Lavault, tout juste promu à la tête du nouveau commandement dédié à la maîtrise des fonds marins, en sous ordre de l’amiral commandant la Force d’action navale : ALFAN MFM.

Outre ces autoroutes de l’information, le sol des abysses regorge de ressources en matières premières comme le gaz, le pétrole ou les métaux rares. A l’heure où des technologies permettent d’y accéder et de les exploiter, protéger ces ressources est une nécessité.

 

COUPLE DRONES ET ROBOTS SOUS-MARINS POUR BREST ET TOULON D’ICI 2030.

La France, forte du deuxième domaine maritime mondial, figure parmi les pays qui souhaitent investir dans ce nouveau champ de conflictualité au même titre que l’espace exo-atmosphérique et le cyberespace. " C’est un enjeu de souveraineté " martelait l’ancienne ministre des Armées, Florence Parly, en février dernier lors de la présentation de la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins.

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Un démonstrateur de drone sous-marin océanique dont la mission serait la collecte de renseignement Naval Group

Pour avoir les moyens de ses ambitions, la France, qui dispose déjà de robots sous-marins capables d’opérer à 2000 mètres de profondeur, souhaite investir quelques dizaines de millions d’euros d’ici 2030. L’objectif étant d’équiper d’ici là Brest et Toulon de duos drones et robots sous-marins capables d’aller jusqu’à 6000 mètres. " Les deux sont très complémentaires. Les drones permettent de surveiller, détecter et identifier alors que les robots, filoguidés depuis un bateau, sont équipés de bras métalliques et articulés qui permettent d’agir. Mais à terme, il est possible que les deux technologies puissent mettre en œuvre des munitions." Note l’officier.

DÉMULTIPLICATEUR DE FORCE

Question autonomie, la Marine souhaite des engins capables de naviguer pendant des dizaines d’heures voire plusieurs jours avec une vitesse de déplacement de 10 nœuds à quelques mètres au-dessus du fond.

Mais alors, dans le futur, les drones et les robots sous-marins ne risquent-ils pas de remplacer l’homme et les sous-marins ? " Cette approche n’a pas lieu d’être. Les missions de guerre sous-marine et de maîtrise des fonds marins sont très différentes et il ne faut pas opposer l’intervention humaine aux robots et drones. Ces capacités seront au contraire complémentaires. Les futurs engins seront des démultiplicateurs d’efficacité opérationnelle."

Il conclut "Par rapport à certains de nos compétiteurs, nous avons perdu la bataille capacitaire du drone aérien. Nous avons toutes les capacités industrielles et les compétences pour gagner celle du drone sous-marin."

L’avantage de la dronisation navale

A l’heure où la guerre est aux portes de l’Europe, que Taïwan se prépare au pire face à son voisin Chinois et que toutes les puissances de ce monde augmentent leurs budgets défense ainsi que leurs capacités, les drones navals connaissent une dynamique de fort développement.

En effet, depuis la surface mais également sous l’eau, cette technologie fait office de multiplicateurs de forces pour les unités. Moins coûteux à l’achat et à l’utilisation que des unités habitées en raison de l’absence de systèmes de survie et de protection complexes, les drones navals sont attractifs tant pour des flottes en forte croissance que pour celles aux moyens plus limités. Ainsi, les États-Unis et la Chine les intègrent dans leurs stratégies de défense mais des acteurs plus modestes comme la Turquie, la Corée du Sud et Israël s’y intéressent également.

Pour la Marine nationale, alors qu’elle doit faire face au renouvellement de ses capacités sous-marines et aéronavales avec un budget limité, la dronisation partielle peut contribuer au maintien de certaines capacités tout en accroissant celles des futures unités de premier rang.

Article Var Matin

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  • 2 months later...
Le 15/02/2022 à 11:46, Scarabé a dit :

Dans ce cadre, des drones de surface (DRIX), des AUV moyens fonds (AUV « Gavia » de l’industriel Te-ledyne, AUV A18D de ECA) et un AUV grands fonds (Hugin 6000 – Kongsberg) ont été expérimentés en 2020 et 2021. Cette composante apportera une capacité de déploiement de drones de surface, aérien et sous-marin

La suite

 

 

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Et ben voila on a cas reprendre le disign  italien comme on à fait pour les BRF au moins on économisera 10 ans d'etudes.  

 

Fincantieri To Build Italian Navy’s New Hydrographic Vessel

As part of an EU tender for the Defence and Security sector, Fincantieri has signed a contract with the Secretariat General of Defence and the National Armaments Directorate – Naval Armaments Directorate (NAVARM) for the construction of a new Hydro-Oceanographic Ship (NIOM) for the Italian Navy Hydrographic Institute, with delivery scheduled in 2026 at the integrated shipyard in Riva Trigoso-Muggiano.

EU-Finances-the-Construction-of-3-New-Hy

EU-Finances-the-Construction-of-3-New-Hy

 

https://www.navalnews.com/naval-news/2022/12/fincantieri-to-build-italian-navys-new-hydrographic-vessel/

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il y a 9 minutes, Asgard a dit :

trop petit beuuu:blush:

 

Lui il fait 80 m et il est trop petit 

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Celui la il fait 107 M et il est trop petit.

La releve c'est entre 140 et 160 M pour un tonnage entre 8000 à 10000 T 

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Modifié par Scarabé
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Il y a 1 heure, Scarabé a dit :

on a cas reprendre le disign  italien comme on à fait pour les BRF au moins on économisera 10 ans d'etudes

Bonne idée, mais les italiens ne sont ils pas en retard pour leurs achats en France d'armements ?  Par ex. nous on a acheté les PPLOG , BRF .. Et eux ??  

Modifié par Bechar06
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Il y a 2 heures, Scarabé a dit :

trop petit beuuu:blush:

Lui il fait 80 m et il est trop petit 

Celui la il fait 107 M et il est trop petit.

La releve c'est entre 140 et 160 M pour un tonnage entre 8000 à 10000 T 

 

Le Pourquoi Pas c'est un bateau de l'IFREMER, la MN a un droite de tirage dessus je ne sais plus combien.

Le Beautemps date de 2003 (dans ces eaux là) il fait 80 m, c'est un navire Marine Nationale, utilisé par l'IFREMER au autres scientifiques pour environ 10 ou 15 % / an

La classe Laperousse fait dans les 59 / 60 m (ces bateaux sont beaucoup plus vieux)  Je croyais que le programme CHOF concernait ces bateaux là,  qui sont purement militaires.   Pour rappel cette classe était de 5 unités, un transformé en patrouilleur, un affecté guerre des mines ( le Thétis) Le ministère ne présente que 4 navires : 3 Laperousse et le Beautemps.

Seraient-ils en train de nous faire le coup du  "je remplace 4 par 2, Mais beaucoup plus gros, mon cher Monsieur; en oubliant au passage l'Arago basé dans le Pacifique comme hydro, ce qui est loin d'être un luxe, même aujourd'hui. (avant d'être transformé en patrouilleur, avec l'arrivée du Beautemps) Evidemment ces gros navires seront beaucoup plus chers, dont peu nombreux, mais auront le don d'ubiquité... Note que la réduction des moyens, semble aller dans le sens de la réduction de l'offre du SHOM (plein d'ouvrages ne sont plus publiés)  

 

 

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il y a 51 minutes, Fusilier a dit :

Le Pourquoi Pas c'est un bateau de l'IFREMER, la MN a un droite de tirage dessus je ne sais plus combien.

Le Beautemps date de 2003 (dans ces eaux là) il fait 80 m, c'est un navire Marine Nationale, utilisé par l'IFREMER au autres scientifiques pour environ 10 ou 15 % / an

La classe Laperousse fait dans les 59 / 60 m (ces bateaux sont beaucoup plus vieux)  Je croyais que le programme CHOF concernait ces bateaux là,  qui sont purement militaires.   Pour rappel cette classe était de 5 unités, un transformé en patrouilleur, un affecté guerre des mines ( le Thétis) Le ministère ne présente que 4 navires : 3 Laperousse et le Beautemps.

Seraient-ils en train de nous faire le coup du  "je remplace 4 par 2, Mais beaucoup plus gros, mon cher Monsieur; en oubliant au passage l'Arago basé dans le Pacifique comme hydro, ce qui est loin d'être un luxe, même aujourd'hui. (avant d'être transformé en patrouilleur, avec l'arrivée du Beautemps) Evidemment ces gros navires seront beaucoup plus chers, dont peu nombreux, mais auront le don d'ubiquité... Note que la réduction des moyens, semble aller dans le sens de la réduction de l'offre du SHOM (plein d'ouvrages ne sont plus publiés)  

 

 

Oui on semble parti pour 2 gros navires en partenariat avec IFREMER. La conduite du navire serait MN et les robots grand fond civile. Un truc un peu comme le patrouilleur polaire en partenariat avec les TAAF. 

 

 

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Il y a 6 heures, Scarabé a dit :

Oui on semble parti pour 2 gros navires en partenariat avec IFREMER. La conduite du navire serait MN et les robots grand fond civile. Un truc un peu comme le patrouilleur polaire en partenariat avec les TAAF. 

J'avoue que cette stratégie moyens me laisse perplexe.  Autant on peut comprendre l’intérêt de deux gros bateaux pour l'exploration des grands fonds, autant le travail "courant" de mise à jour des cartes, sondages etc..., reste à faire.  Avec nos deux façades métro et les territoires d'outremer, ou il y a encore des sondages qui doivent dater des sondages "fil à plomb" (les datum sont à jour GPS pour toutes les îles?)  ce n'est pas le boulot qui manque. Pour s'en tenir strictement aux eaux françaises; les missions pour le compte de tiers n'étant pas sans intérêt...  

Je sais bien que l'on a développé des moyens légers, déployables par plongeurs, semi-rigides, voir vedettes ou  robots, conteneurs et blablala, et que l'on peut nous refaire le coup des "bateaux mères multimissions". Mais, les bateaux mutimissions ne sont pas si nombreux que cela et justement des missions ils en ont plein... 

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De ce que je peux constater j'ai plutôt l'impression que les différents acteurs se concentrent désormais sur leurs intérêts et que la logique précédente (je dirais de l'après-guerre jusqu'au début des années 2000) est révolue.

En gros l'état qui organisait un peu tout en délégant beaucoup à la Marine, à l'IFREMER et au SHOM se désengage de ce qui ne lui semble plus indispensable et la Marine essaye de garder ce qui lui semble essentiel.

Aujourd'hui on peut décliner les besoins en connaissances subaquatiques en 3 grands pôles que sont le privé, le militaire et le public.

Le privé se débrouille tout seul et interface peu avec le SHOM. Juste 3 exemples :

Un champ offshore oil and gas est parfaitement étudié et cartographié par l'exploitant, qui transmet généralement au service hydrographique local juste l'emplacement exact des obstacles résiduels (têtes de puits) quand le champ est épuisé et que les plateformes quittent la zone.

De même une zone de champ éolien sur façade française sera étudiée et définie depuis les données collectées par les services de l'état, mais les études complémentaires engagée par le vainqueur de l'appel d'offres n'ont pas vocation à être communiquées au SHOM.

Enfin les ports autonomes ont leurs propres services hydrographiques qui communiquent avec les usagers et prestataires de services (dragage, pilotage, lamanage, remorquage), mais on ne modifie une carte marine qu'en cas de transformation lourde d'infrastructures (approfondissement d'un chenal d'accès, de bassins, pieds de quai, etc.).

Concernant le militaire j'ai l'impression (et le souvenir lointain de mon service où les bruits de coursives prétendaient que tout ce qui touchait de près ou de loin à la dissuasion - donc les bateaux blancs - avaient crédits illimités) que les besoins essentiels ont été largement satisfaits. Si j'en crois "Octobre Rouge" ou "le champ du loup" la route soviétique, les jumeaux de Thor ou les points magiques sont connus, cartographiés et régulièrement utilisés donc les besoins sont moindres.

Enfin les besoins publics (de cartes marines essentiellement) concernent les atterages des ports civils fréquentés par les navires marchands. Je ne pense pas que le confort des plaisanciers souhaitant caboter autour des atolls inhabités du Pacifique Sud soit la priorité de l'état en ces périodes de vaches maigres :rolleyes:

Restent donc quelques besoins essentiels et quelques atouts maîtres : le focus sur points d'intérêts quelle que soit la profondeur et la cause de l'intérêt (épave diverse - avion, arme, bateau - câble, projet d'infrastructure, recherche scientifique, etc.), et en face les moyens militaires et civils (câbliers, oil and gas, recherche) pour opérer.

Pour ce qui est de la cartographie, et pour en avoir discuté avec un collègue qui mettait en œuvre des drones (ou vedettes autonomes je ne sais trop comment définir exactement ces nouveaux moyens à disposition des organismes chargés des relevés), le principal soucis est le logiciel - ou algorithme - de traitement : en gros le job du cartographe est de paramétrer au mieux ses instruments, et ensuite il intervient peu hors besoin précis, dont celui de limiter au maximum les (PD) - Position Douteuse - des cartes. Donc si un sondeur multi faisceaux détecte un mât isolé planté au fond de l'océan, juste pour l'exemple, l'algorithme risque de le zapper par cohérence globale. C'est pourquoi je pense que  les cartes essaient aussi d'éviter d'être trop précises, un peu la version "parapluie juridique" de l'émetteur.

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Le 22/12/2022 à 19:27, Scarabé a dit :

trop petit beuuu:blush:

 

Lui il fait 80 m et il est trop petit 

 

Celui la il fait 107 M et il est trop petit.

La releve c'est entre 140 et 160 M pour un tonnage entre 8000 à 10000 T 

 

C'est fantastique, tu sais déjà que c'est trop petit alors qu'on n'a pas encore émis l'objectif d'état major :DJe crois que tu vas un peu vite en besogne.

N'oublions pas qu'avec 8 000 à 10 000 tonnes, on se crée des contraintes d'infras portuaires et de zones accessibles.

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11 hours ago, Beachcomber said:

En gros l'état qui organisait un peu tout en délégant beaucoup à la Marine, à l'IFREMER et au SHOM se désengage de ce qui ne lui semble plus indispensable et la Marine essaye de garder ce qui lui semble essentiel.

Depuis Sarkhozy l'état se désengage de tout les opérateurs de l'état ... à mon sens, ça n'a aucun sens, et c'est une putain de perte de compétence, pour des économies de bout de chandelle et une grosse perte de souveraineté ... mais c'est un mouvement de fond, qui ne semble pas prêt de s’arrêter. Il faut démolir tout ce qui marchait parfaitement bien... pour refiler le bébé à des opérateurs "commerciaux" souvent étrangers qui ont eux bien compris que la connaissance c'est le pouvoir, dont les communs sont essentiellement le produit.

Ce qui est intéressant, malheureusement, c'est que ça se poursuit malgré le bla bla écolo climatique. On aurait pu penser que le rôle central des océans dans le climat et plus largement la vie, aller inciter les états à chercher à la connaître parfaitement - on connaît très peu le fonctionnement des océans - ... et c'est le cas pour certain comme la Chine ... mais étrangement plus du tout pour la France.

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Il y a 15 heures, Beachcomber a dit :

De ce que je peux constater j'ai plutôt l'impression que les différents acteurs se concentrent désormais sur leurs intérêts et que la logique précédente (je dirais de l'après-guerre jusqu'au début des années 2000) est révolue.

Il y a 4 heures, g4lly a dit :

Depuis Sarkhozy l'état se désengage de tout les opérateurs de l'état .

Dans le  cas qui nous occupe, l'océanographie / hydrographie; il me semble que vous allez un peu vite en besogne. Que je sache IFREMER et SHOM c'est encore l'Etat...  SHOM sous tutelle du ministère des armées, IFREMER sous double tutelle recherche et enseignement supérieur et ministère de l’écologie. Les ports autonomes, jusqu'à preuve du contraire, ce sont des établissement publics et ça m'étonnerait qu'un port autonome s'amuse à corriger une carte marine officielle, au mieux s'ils font des levées bathymétriques elles sont transmisses au SHOM... On est dans le domaine maritime public, de ce fait propriété de l'Etat et les infrastructure sont toujours sous tutelle d'un ministère (voir deux) ou collectivité territoriale. L'Etat décide et finance; c'est variable en % selon le statut du port, départemental, d’intérêt national. Pour les ports autonomes (établissement public...) à ma connaissance, l'État finance entièrement les dépenses d'entretien des écluses, des chenaux d'accès maritimes, des travaux de profondeur des avant-ports et des ouvrages de protection contre la mer. Il finance 80 % des dépenses de modernisation, de création ou d'extension de ces ouvrages. Enfin, il couvre 60 % des charges d'équipement, en particulier la construction et l'extension des quais, darses et terrains endigués. 

L'Etat ne se désengage de rien dans le domaine, puisque il a des obligations liées aux traites internationaux sur l'activité en mer;  services de météorologie dans le cadre du World Meteorological Organization's (METAREA / NAVAREA) Production de cartes nautiques officielles et instructions nautiques, au moins pour sa zone de responsabilité, et je ne crois pas que la responsabilité se réduise aux grands axes et atterrages des gros bateaux / vs plaisanciers... (il y a des caboteurs, des ferrys, des pêcheurs etc...)  Evidemment, si tu veux passer par les canaux de Patagonie, vaut mieux acheter des cartes du service chilien, mas tous les datum ne sont pas au standard GPS...  Sauvetage en mer dans le cadre du GMDSS, pour sa zone de responsabilité, mais aussi en ce qui concerne les navires à pavillon français partout dans le monde; que je sache si t'actives ton EPIRB, le CROSS FR en est averti, même si tu est au fin fond de la Patagonie (et l'EPIRB c'est obligatoire pour la plaisance au-delà des 60 nautiques) De même, pour les navires sous pavillon Fr.  le service mondial d'assistance médicale assuré par le CHU de Toulouse.  

Une chose est que la MN partage deux bateaux avec l'IFREMER, dans un cadre de service public / océanographie/ connaissance-anticipation (évolution des pôles etc... ) que les navires hydrographiques milis travaillent à l'établissement et à la ténue à jour des cartes officielles de nôtre zone de responsabilité,  mais parfois aussi pour le compte de tiers.  Autre chose ce sont les missions purement militaires et l'hydrographie militaire ça ne concerne pas que les atterrages et circuits des SNLE...

Il y a 10 heures, true_cricket a dit :

C'est fantastique, tu sais déjà que c'est trop petit alors qu'on n'a pas encore émis l'objectif d'état major :DJe crois que tu vas un peu vite en besogne.

N'oublions pas qu'avec 8 000 à 10 000 tonnes, on se crée des contraintes d'infras portuaires et de zones accessibles.

Je n'ai pas osé être aussi direct... :rolleyes:

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Il y a 1 heure, Fusilier a dit :

Pour les ports autonomes (établissement public...) à ma connaissance, l'État finance entièrement les dépenses d'entretien des écluses, des chenaux d'accès maritimes, des travaux de profondeur des avant-ports et des ouvrages de protection contre la mer. Il finance 80 % des dépenses de modernisation, de création ou d'extension de ces ouvrages. Enfin, il couvre 60 % des charges d'équipement, en particulier la construction et l'extension des quais, darses et terrains endigués. 

Je suis pas spécialiste du financement, mais à mon avis tout ça c'était avant... 

Est-ce que c'est dû aux règlements européens ou aux spécificités des lois françaises ? En tous cas tout projet de construction / extension est compliqué avec études d'impact, commissions diverses, recours quasi systématiques d'ONG écologistes de protection des espèces locales etc. 
De fait le moindre coup de pelle devient long et coûteux, avec la plupart du temps du financement tripartite Europe / Port Autonome / État dans lequel souvent l'Etat n'est pas majoritaire donc pas décisionnaire. 
Est-ce que ça explique le recours au privé de plus en plus fréquent ? Je dirais oui, parce que la Commission refuse par principe les arrangements entre amis, même si ces amis sont publics - ça peut s'assimiler à du protectionnisme. Les appels d'offres sont la règle à tous les échelons.

Un autre facteur est la loi de libéralisation des Ports sous Sarkozy, qui a eu des répercussions diversement efficaces : pour les gros c'est mieux, avec des concessions sur les quais et la privatisation des portiques. Pour Bordeaux, à contrario et à titre d'exemple, la charge d'entretien des grues et portiques sur tous les petits terminaux (globalement sous utilisés) entre Le Verdon et le centre ville a fait couler l'entreprise devenue "propriétaire" du matériel, et tous les emplois (et donc les petites boites) induits derrière ces terminaux ont été menacés faute de moyens de manutention.

Concernant le dragage, l'entretien des chenaux et bassins reste de la responsabilité (donc du financement) des ports, et c'est généralement leur principal poste de dépenses (surtout Rouen et Bordeaux - ports de rivières), avec un distinguo entre les ports autonomes et les autres. Le matériel est "communalisé" dans un GIE et le personnel reste à la charge des ports autonomes pour les dragues, avec un système de prêts assez souple en fonction des besoins. Les petits ports fonctionnent plutôt au coup par coup avec appel d'offre et c'est (trop) souvent les belges qui font le job. Il n'y a plus aucun moyen souverain pour la construction neuve (deroqueteuses, marie-salopes, train lourd, etc.).

De fait l'Etat a donc perdu la main sur la plupart des opérations sur le littoral, même si les acteurs étatiques restent dans le jeu. Les nouvelles règles empêchent par contre toute forme de planification / anticipation, et ça se répercute sur les moyens à mettre en face.

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Le 22/12/2022 à 19:07, Scarabé a dit :

Fincantieri To Build Italian Navy’s New Hydrographic Vessel

Ah , c’est Fincantieri l’architecte de ce navire

Sur Marina militare , je m’interrogeais sur le pourquoi d’une gondole quasi identique à celles de nos navires « Pourquoi pas » et « Beautemps Beaupré » 

http://www.air-defense.net/forum/topic/1049-marina-militare/page/50/#comments

Ok les lois hydro , trajectoires des bulles d’air polluant lecture des transducteurs  et donc on les décolle de la coque à une distance étudiée…etc sachant que nos ingés avaient sué pour aboutir à ce concept de POD/transducteurs ; qqes extrait dont maquette d’essai en bassin ……on en parlait ici

http://www.air-defense.net/forum/topic/23429-capacité-hydro-océanographique-future-chof/

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il y a 19 minutes, Beachcomber a dit :

Je suis pas spécialiste du financement, mais à mon avis tout ça c'était avant... 

Si l'on s'en tient aux textes, c'est toujours un EPIC, qui présente ses comptes à une autorité administrative...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000023086525/LEGISCTA000023073195/

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il y a 26 minutes, Fusilier a dit :

Si l'on s'en tient aux textes, c'est toujours un EPIC, qui présente ses comptes à une autorité administrative...

Oui c'est pas incompatible : les ports autonomes ont vocation à être à l'équilibre budgétaire, et même parfois ils font remonter de l'argent dans les caisses de l'état.
Dans le fonctionnement en revanche ils appliquent les règles du privé - en dehors de leurs services habituels parmis lesquels le service du dragage pour l'entretien, et le service hydrographique avec ses vedettes qui établissent les plans de sonde distribués aux usagers et au dragage pour définir les zones à traiter.

Idem pour les écluses : l'entretien courant est assuré en interne, et les gros AT après appels d'offres.

L'Etat n'intervient que pour nommer le directeur. C'est d'ailleurs sujet à polémique puisque potentiellement  placement politique déconnecté de toutes exigences de terrain (compétence, connaissance de la région, des enjeux, des acteurs et du fonctionnement global d'un port).

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Le 30/12/2022 à 12:04, Beachcomber a dit :

Oui c'est pas incompatible : les ports autonomes ont vocation à être à l'équilibre budgétaire, et même parfois ils font remonter de l'argent dans les caisses de l'état.
Dans le fonctionnement en revanche ils appliquent les règles du privé - en dehors de leurs services habituels parmis lesquels le service du dragage pour l'entretien, et le service hydrographique avec ses vedettes qui établissent les plans de sonde distribués aux usagers et au dragage pour définir les zones à traiter.

Idem pour les écluses : l'entretien courant est assuré en interne, et les gros AT après appels d'offres.

L'Etat n'intervient que pour nommer le directeur. C'est d'ailleurs sujet à polémique puisque potentiellement  placement politique déconnecté de toutes exigences de terrain (compétence, connaissance de la région, des enjeux, des acteurs et du fonctionnement global d'un port).

Je ne suis pas, comme toi, un spécialiste du monde maritime.

Mais j'ai l'impression que tes connaissances sur les ports français auraient besoin d'une mise à jour d'au moins cinq ans.

Les "ports autonomes", ça n'existe plus. L'appellation a été remplacée par "grand port maritime".....

Bon, je ne vais pas me lancer sur les réformes en cours sur les ports français, ce serait très long.

Les nominations des directeurs ont bien changées, ils sont désormais très compétents.....dans la perspectives des objectifs fixés.

Amicalement, et meilleurs voeux pour 2023 :biggrin:

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  • 2 weeks later...
Le 23/02/2022 à 15:50, Desty-N a dit :

Si un avion peut vole à environ 500 m d'altitude, un satellite géostationnaire, c'est environ 35 000 km. Il y a un rapport de 1 à 70 000. Même avec une exactitude à 8 chiffres après la virgule, la précision du gravimètre risque de souffrir.

ET maintenant imagines GIRAFE a seulement quelques dizaine de kilomètres (on va dire dans la bande 60-80) au dessus de la mer en vol fixe comme https://www.hemeria-group.com/ le propose.

Modifié par herciv
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On 2/21/2022 at 8:53 PM, Patrick said:

Y-compris des SNLE donc.

Quelle anomalie?

L'idée est ancienne. Le sous-marin "pèse" la même masse que l'eau qu'il déplace ... en gros la masse avec ou sans étant la même il ne doit pas y avoir de différence gravitationnellement parlant.

La petite différence c'est la distribution de masse ... le sous marin s'il veut rester en équilibre statiquement ... doit avoir un centre de gravité plus bas que le centre de poussée - "archimèdes" - alors que l'eau déplacé non. Cette variation de distribution - et donc de distance - laisse supposer une petite variation de gravimétrie entre la masse avec ou sans le sous marin.

Mais en pratique ... on peut imaginer une sous marin relativement homogène en masse - dans sens vertical - ... et récupérant sa stabilité dynamiquement par exemple. Ou un sous marin aplati ... ou un sous marin inhabité rempli de fluide comme les montres.

https://apps.dtic.mil/sti/pdfs/AD1012150.pdf

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Création d'un EAM des MFM (maîtrise des fonds marins)en 2025

Se doter de nouveaux engins : AUV et ROV Pour être en mesure de surveiller de grandes zones et agir jusqu’à 6000 mètres, la Marine nationale doit se doter de deux types d’engins : d’abord des drones sous-marins (autonomous underwater vehicles – AUV) capables de patrouiller de manière autonome sur de longues durées et équipés de plusieurs capteurs, notamment sonar et optique, pour détecter des objets d’intérêt, puis les identifier. Il faut ensuite, pour intervenir au fond de la mer, des ROV dotés de caméras et de bras manipulateurs. Déployés depuis la surface par des bateaux-mères, auxquels ils restent connectés par un ombilical fournissant l’énergie et le lien de communication nécessaire à un pilotage en direct, les ROV peuvent conduire une investigation plus précise, déplacer des objets sur le fond ou mettre en place un dispositif de relevage.
Location d’un drone Hugin à Kongsberg Pour disposer rapidement de tels moyens, il a été décidé de doter dans un premier temps la Marine nationale d’une première capacité dite « exploratoire », dans le sens de l’expérimentation

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La mission Calliope réalisée en octobre dans le golfe de Gascogne Pour sa première mission au profit de la Marine nationale, baptisée Calliope, l’AUV a été embarqué sur le bâtiment hydro-océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré. Mise en service en 2003, cette unité d’un peu plus de 80 mètres, basée à Brest, est conçue pour le déploiement d’équipements scientifiques et d’engins sous-marins grâce à une vaste plage arrière, de puissants moyens de levage et un système de positionnement dynamique. Placé à l’extrémité de la poupe, le conteneur dans lequel est logé le Hugin est doté de son propre dispositif de mise à l’eau, l’engin étant posé sur un berceau télescopique qui se déploie à partir du conteneur et bascule vers le bas afin de servir de rampe de lancement (l’engin étant retenu par un système de treuil hydraulique pour ne pas être relâché brutalement). La récupération en fin de mission du drone se fait en revanche avec l’une des grues du navire porteur, qui le récupère dans l’eau (ou il est sanglé par des plongeurs ou depuis un semi-rigide) et vient le poser sur le pont, afin qu’il soit remis dans son conteneur. Pendant la mission, une balise acoustique est mise à l’eau par le bâtiment porteur pour le positionnement du drone, dont les informations sont recueillies à son retour. Ces données sont alors analysées par des systèmes de traitement et les opérateurs présents sur le bâtiment. On notera que ce dernier peut rester à proximité ou s’éloigner pour effectuer d’autres tâches puis revenir plus tard, le drone assurant seul, pendant ce temps-là, la mission qui lui a été attribuée.

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Photo Marine nationale 

 

 

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Le ROV Victor 6000 de l'Ifremer, en service depuis 1999, est le seul robot de l'Etat français aujourd'hui capable d'atteindre 6000 mètres. 
 

Un EAM des MFM (maîtrise des fonds marins)en 2025

A terme, devraient être regroupés sous ALFAN/MFM Les moyens d’intervention sous la mer du CEPHISMER (qui est aussi en charge d’autres activités, comme les aspects règlementaires liés à la plongée) dont la Section Intervention deviendra un commandement à part entière au 1er janvier 2023. Le CEPHISMER sera en charge des nouveaux AUV et ROV dédiés aux grands fonds. ALFAN/MFM aura également sous sa coupe la flottille de lutte contre les mines constituée des nouveaux modules dronisés (MLCM), ainsi que les trois groupes de plongeurs démineurs (GPD Méditerranée, Atlantique et Manche – mer du Nord) avec leurs bâtiments bases (BBPD). En matière d’effectifs, la MFM devrait représenter autour de 550 marins à l’horizon 2030, soit une centaine pour le CEPHISMER (une trentaine aujourd’hui) ; environ 280 pour la FLCM (une soixantaine aujourd’hui) qui n’intègre pas les équipages des chasseurs de mines ; ainsi que les GPD (150 plongeurs-démineurs actuellement) qui pourraient cependant voir leur nombre se réduire avec la mise en service des nouveaux moyens robotisés. Les BBPD, au nombre de quatre aujourd’hui et qui doivent être remplacés par de nouveaux bâtiments dans les années qui viennent, représentent quant à eux une cinquantaine de personnels.

 

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Le 20/03/2023 à 14:56, Scarabé a dit :

qui n’intègre pas les équipages des chasseurs de mines ; ainsi que les GPD (150 plongeurs-démineurs actuellement) qui pourraient cependant voir leur nombre se réduire avec la mise en service des nouveaux moyens robotisés.

Quelle est la source de tout ça? 

Sous forme de question, par ce que je ne suis pas certain de mes infos. 150 plongeurs serait l'effectif total plongeurs affectés sur chasseurs de mines + plongeurs affectés en GPD + X?   Je suis un peu étonné, sur un Cols Bleus de 2018; consacré à la plongée dans la MN, ils donnaient un effectif total de 320 plongeurs démineurs. 

Effectifs 2018 selon CB, respectivement plongeurs de bord 1170; plongeurs démineurs 320; plongeurs hélicoptère 60;  nageurs de combat 90.  Tous les plongeurs démineurs, ne doivent pas être affectés en unités guerre de mines, sans doute écoles et affectations diverses .  

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Il y a 2 heures, Fusilier a dit :

Quelle est la source de tout ça? 

Sous forme de question, par ce que je ne suis pas certain de mes infos. 150 plongeurs serait l'effectif total plongeurs affectés sur chasseurs de mines + plongeurs affectés en GPD + X?   Je suis un peu étonné, sur un Cols Bleus de 2018; consacré à la plongée dans la MN, ils donnaient un effectif total de 320 plongeurs démineurs. 

Effectifs 2018 selon CB, respectivement plongeurs de bord 1170; plongeurs démineurs 320; plongeurs hélicoptère 60;  nageurs de combat 90.  Tous les plongeurs démineurs, ne doivent pas être affectés en unités guerre de mines, sans doute écoles et affectations diverses .  

MN la robotisation entraine une réduction du nombre de PD 

Ici ils annoncent 4 GPD de 33 plongeurs 

https://www.defense.gouv.fr/marine/nos-equipements/batiments-bases-plongeurs-demineurs-type-vulcain#:~:text=Caractéristiques,de soutien logistique et administratif.

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