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Comment les ravisseurs de Niamey ont-ils pu traverser tranquillement la ville,malgré les dispositifs policiers présents?Comment un convoi terroriste a-t-il pu traverser tranquillement la frontière malienne et descendre en territoire nigérien sans être repéré ou stoppé?On peut sérieusement se demander si il n'y a pas de complicités au sein des appareils sécuritaires et au niveau de certains responsables,que de nombreux rapports d'investigation accusent preuves à l'appui de faire du "business" avec les terroristes et leurs partenaires trafiquants de drogue

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Comment les ravisseurs de Niamey ont-ils pu traverser tranquillement la ville,malgré les dispositifs policiers présents?Comment un convoi terroriste a-t-il pu traverser tranquillement la frontière malienne et descendre en territoire nigérien sans être repéré ou stoppé?On peut sérieusement se demander si il n'y a pas de complicités au sein des appareils sécuritaires et au niveau de certains responsables,que de nombreux rapports d'investigation accusent preuves à l'appui de faire du "business" avec les terroristes et leurs partenaires trafiquants de drogue

Ouais ! D'ailleurs, ils se sont quasiment comportés comme si ils avaient des infos sur le FR qui se baladaient en ville, ont tourné un long moment en ville et ont même été repéré par certains locaux qui trouvaient zarbi ces mecs qui tournaient en 4X4 devant les restaus.

Bizarre bizarre.

D'autant que ce bled, c'est pas NY, t'as vite fait le tour.

Que les keufs locaux, dans l'ambiance actuelle n'aient pas soulevé un sourcil, ca prête à interprétation.

Sinon, Bienvenue mais faut que t'ailles là te présenter.

http://www.air-defense.net/forum/index.php/board,41.0.html

Sinon Achille va encore s'énerver.

(Mes respects infinis, Mr le Modo au Bouton Caramélisateur et néanmoins à la bonté infinie mais fermement délimitée).

:O :lol: :lol: :lol:

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Comment les ravisseurs de Niamey ont-ils pu traverser tranquillement la ville,malgré les dispositifs policiers présents?Comment un convoi terroriste a-t-il pu traverser tranquillement la frontière malienne et descendre en territoire nigérien sans être repéré ou stoppé?On peut sérieusement se demander si il n'y a pas de complicités au sein des appareils sécuritaires et au niveau de certains responsables,que de nombreux rapports d'investigation accusent preuves à l'appui de faire du "business" avec les terroristes et leurs partenaires trafiquants de drogue

une petite présentation avant chaques post dans la partie prévue a cet effet est préférable.

sinon, la frontiere n'est pas spécialement équipée comme la frontiere entre les USA et le mexique (quoi que meme là il y a encore du passage)

les terrains sont tres grands, sans frontiere visible, on passe ou on veut, comme on veut.

Maintenant, dans un pays pauvre, il y a besoin d'argent, et donc si on propose de corrompre on refusera une fois, mais pas deux.

On peu gagner un salaire d'une année en quelques instants.... faut se mettre à la place des gens de là bas.

10 € et tu vie comme un roi.

Donc bon

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  • 6 years later...

 

http://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2017/11/04/comment-les-djihadistes-ont-piege-une-patrouille-americaine-au-niger_5210154_3212.html

Quote

« Le Monde » reconstitue l’embuscade du 4 octobre, qui a coûté la vie à quatre soldats américains et cinq nigériens.

Par Frédéric Bobin (Ayorou (Nord-ouest du Niger) Envoyé spécial)

LE MONDE Le 04.11.2017 à 09h54 • Mis à jour le 04.11.2017 à 17h42

Là-bas, c’est le Mali de tous les périls. On s’y retrouverait aisément au bout de 30 kilomètres en longeant les rives verdoyantes du fleuve Niger à partir d’Ayorou, le dernier bourg d’importance dans le nord-ouest du territoire nigérien. Dire qu’on approche de la frontière n’a guère de sens en ce Sahel qui se moque des bornes factices plantées par les Etats. Ici, les éleveurs et les troupeaux de zébus transhument aussi loin que leurs traditions immémoriales le leur dictent. Longtemps anodine, la porosité pose pourtant aujourd’hui un défi stratégique majeur au Niger, alors que l’instabilité du nord du Mali, tout proche, où la tutelle de Bamako est évanescente face à une myriade de groupes armés, se diffuse alentour. L’embuscade qui a coûté la vie, le 4 octobre, à quatre soldats américains et cinq militaires nigériens à Tongo Tongo, village situé à une centaine de kilomètres à l’est d’Ayorou, illustre cette dangereuse montée aux extrêmes, le long de la frontière.

« La zone est infestée », soupire le commandant Mohamed Sidi Agouzoum, chef du groupement de gendarmerie de Tillabéri, la région administrative du nord-ouest du Niger. Béret vert sur le crâne, l’officier ajuste son treillis tigré de vert et de fauve avant de lâcher : « D’un moment à l’autre, je m’attends à une nouvelle attaque. » Il faut dire que ces « attaques » se sont succédé à un rythme soutenu ces dernières semaines. Ici même, à Ayorou, treize gendarmes ont été tués à l’aube du 21 octobre, au saut du lit, par un groupe djihadiste venu du Mali, et qui s’est ensuite volatilisé, en emportant comme butin de guerre trois pick-up et l’arsenal de l’armurerie dévalisée. Le visage grave, le commandant Agouzoum montre les façades de la gendarmerie grêlées d’impacts de fusils 12,7 mm et 14,5 mm. Et les pauvres tranchées, où ses hommes ont dû se jeter à la hâte pour se protéger des tirs – en vain – en l’absence de murs d’enceinte.

Trois gros foyers d’instabilité

L’assaut a suivi d’à peine 17 jours l’embuscade de Tongo Tongo qui, elle, a connu un retentissement autrement plus puissant, car elle a révélé l’importance du discret engagement de Washington dans le pays. Aux yeux des Occidentaux – principalement Français et Américains –, la valeur stratégique du Niger ne cesse de s’accroître alors que s’enveniment sur ses confins trois gros foyers d’instabilité : au nord avec la Libye chaotique, au sud-est avec le Nigeria en butte à l’insurrection de Boko Haram, et au nord-ouest avec un nord du Mali où opèrent toujours des groupes liés à l’organisation Etat islamique (EI) ou aux héritiers d’Al-Qaida au Maghreb islamique.

L’embuscade de Tongo Tongo illustre bien la difficulté de contrôler cette frontière. Patrouiller trop longtemps à découvert dans la zone se paie au prix fort, et là est la faille qui a coûté neuf vies à la colonne nigéro-américaine. Alors que gronde à Washington la polémique sur l’exact mandat qui était assigné à cette patrouille, le ministre nigérien de la défense Kalla Moutari, interrogé à Niamey, a confié au Monde qu’il s’agissait d’une « mission de renseignement mais aussi de neutralisation de l’ennemi », et non d’une simple « patrouille de reconnaissance » comme l’indique le Pentagone. « Dans ce type de mission, a-t-il ajouté, les hommes sont en général dotés d’un équipement léger, car il leur arrive d’opérer des poursuites et des arrestations. »

Tout commence le 3 octobre. La patrouille conjointe – douze Américains et une trentaine de Nigériens – quitte sa base d’Ouallam, à 90 kilomètres au sud de Tongo Tongo. La colonne s’ébranle vers la frontière malienne au nord, sillonne la zone et passe la nuit autour de Tiloa, un village distant d’une vingtaine de kilomètres de la frontière. Au petit matin, elle s’apprête à regagner la base d’Ouallam quand, selon des sources sécuritaires nigériennes, elle est subitement alertée de la présence, plus à l’ouest, d’un chef djihadiste activement recherché, un certain Doudoun Cheffou.

Agé de 27 ans, ce jeune Peul qui avait fait ses premières armes aux côtés de Mokhtar Belmokhtar, figure tutélaire du djihad au Sahel, est aujourd’hui « le combattant djihadiste le plus dangereux de la frontière Niger-Mali », selon un officier de police chargé de la lutte antiterroriste à Niamey. Il incarne, aux côtés d’un autre djihadiste de renom – Petit Djafori – également très recherché, la frange de la jeunesse peule nigérienne de cette aire du nord-ouest qui a rallié le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) pour finalement se retrouver, au fil des scissions et regroupements, au sein de la galaxie djihadiste régionale, sous l’étendard de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) dirigé par Adnan Abou Oualid Al-Sahraoui. Ce dernier est vraisemblablement basé du côté malien de la frontière avec le Niger.

Friandises et médicaments

Ce funeste 4 octobre, la patrouille mixte modifie donc sa course pour se diriger vers la zone de Tongo Tongo où la présence de Doudoun Cheffou a été signalée. Elle traverse le village une première fois et progresse vers la frontière malienne au nord. Doudoun Cheffou est introuvable mais, selon des sources sécuritaires à Niamey, le groupe nigéro-américain franchit la frontière et identifie du côté malien des motos suspectes qui sont aussitôt détruites. Puis la patrouille rebrousse chemin et traverse en sens inverse Tongo Tongo.

C’est à ce moment-là que tout bascule. Les forces spéciales américaines et leurs partenaires nigériens s’attardent trop dans le hameau. Ils n’en étaient pas à leur première mission de ce type et, déclare au Monde le ministre de l’intérieur Mohamed Bazoum, « la routine a créé chez eux une assurance ». Dans le souci de « gagner les cœurs et les esprits » des villageois, rapporte une source sécuritaire nigérienne, les militaires distribuent des friandises aux enfants et des médicaments aux malades. Ils sont surtout ostensiblement retenus sur place par l’attitude du chef du village qui s’éternise en « causeries », selon une source de Niamey, et les invite à partager un méchoui. Ce chef de village n’était pas un inconnu des services de sécurité. Il avait été un temps placé sur écoute. « Je l’ai toujours soupçonné de jouer double jeu », rapporte le commandant de gendarmerie Agouzoum. Il avait même déjà été interpellé une fois.

Au fil du temps, les membres de la patrouille finissent par être intrigués par des mouvements suspects. Ainsi, ces jeunes villageois qui s’éclipsent discrètement. Quand les militaires comprennent qu’il est temps de partir, il est trop tard. La patrouille a eu à peine le temps de sortir du village qu’elle est prise sous un feu nourri. Les assaillants sont embusqués dans un bois dense d’acacias et d’eucalyptus, la végétation était généreuse dans cette zone alimentée par des affluents du Niger. Durant cette trop longue matinée, les hommes de Doudoun Cheffou, qui bénéficiaient d’évidentes complicités au sein du village, ont eu tout le loisir d’agglomérer leurs forces à partir de la frontière malienne et de les disposer autour de Tongo Tongo. Selon plusieurs sources, ils auraient ainsi déployé une dizaine de véhicules et une trentaine de motos, ce qui pourrait représenter plus d’une centaine de combattants.

L’assaut s’est déroulé en deux temps. Après la première embuscade, une seconde a suivi un peu plus loin, achevant de disperser et éclater la patrouille en déroute. Ce qui expliquerait le lourd bilan de neuf tués. L’alerte donnée, il faudra attendre le survol des Mirage français – qui n’ont pas pu tirer en raison de la confusion qui régnait sur le site – puis l’arrivée des hélicoptères (français également) ayant évacué les blessés et survivants pour mettre un terme à la débâcle.

« Nous n’avons pas la population avec nous »

« Tongo Tongo est un signal, s’alarme l’officier de police chargé de l’antiterrorisme à Niamey. Nous n’avons pas la population de cette zone avec nous. » Vieille histoire que cette fracture. Elle puise dans le sentiment d’abandon des Peuls de cette région frontalière, qui ont longtemps été victimes des razzias des Touareg venus leur voler le bétail. A Niamey, nul ne s’en est jamais beaucoup soucié. A l’époque où il était porte-parole du Mujao, Adnan Abou Oualid Al-Sahraoui, qui a créé depuis l’organisation Etat islamique dans le Grand Sahara, « a gagné le soutien des Peuls en leur promettant la protection contre les Touareg », poursuit le même officier de police. Il n’est de meilleure illustration de cette dynamique d’adhésion que l’itinéraire de Petit Djafori, le chef peul djihadiste. Avant qu’il ne soit relâché par Niamey dans le cadre des négociations secrètes ayant abouti en décembre 2014 à la libération de l’otage français Serge Lazarevic, Petit Djafori avait été détenu pour possession illégale d’armes. L’officier de police chargé de l’antiterrorisme était de ceux qui l’avaient interrogé. « Il m’a expliqué, rapporte-t-il, que sa mère avait été tuée par les Touareg et qu’il avait rejoint Abou Oualid Al-Sahraoui non pour faire le djihad, mais pour se venger des Touareg. »

Le village de Tongo Tongo n’est certes pas majoritairement peuplé de Peuls, mais de membres du groupe des Djerma. Le fait tendrait à montrer que l’emprise aujourd’hui exercée par l’EI a dépassé le simple conflit communautaire. Adhésion idéologique et peur des représailles ajoutent de nouveaux aliments. « Ils recrutent maintenant dans toutes les ethnies de la zone », se lamente un villageois de la frontière. « On n’a plus confiance en personne, ajoute-t-il. On vit dans la crainte permanente. La nuit, on ne dort plus. »

 

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  • 3 years later...

https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/niger/pourquoi-les-tensions-post-electorales-au-niger-sont-preoccupantes_4310547.html (25 février 2021)

Les heurts, qui ont éclaté après l'annonce des résultats de la présidentielle, contestés par l'opposition, ont fait deux morts et plus de 450 personnes ont été interpellées.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a annoncé le 23 février la victoire avec 55,7% des voix du candidat du pouvoir Mohamed Bazoum, successeur désigné du président sortant. Son adversaire, l'ancien président nigérien Mahamane Ousmane, qui consteste les résultats, s'est déclaré vainqueur avec 50,3% des suffrages exprimés. Dénonçant des "fraudes", il a déclaré rejeter "en bloc les résultats partout où des irrégularités ont été constatées".  

Depuis son indépendance en 1960, le Niger n'a jamais connu une transition entre deux présidents démocratiquement élus. Au contraire, le pays a déjà quatre coups d'Etat à son actif.

C'est une situation "inédite", confie un observateur de la vie politique nigérienne à franceinfo Afrique sous couvert de l'anonymat. Il note au passage que c'est la première fois que le pays subit une coupure d'Internet à la suite de tensions politiques. Le Niger, souligne-t-il, n'a pas connu de crise post-électorale de cette ampleur depuis 1996. Arrivé au pouvoir en janvier de cette année-là, après avoir déposé le premier président élu démocratiquement en 1993 – Mahamane Ousmane de nouveau engagé dans la course présidentielle de 2021 –, Ibrahim Baré Maïnassara se déclare vainqueur d'un scrutin présidentiel dont la transparence pose question. La contestation des résultats de cette élection plonge le pays dans une crise politique qui connaîtra un épilogue violent trois ans plus tard. A savoir le coup d'Etat de 1999 durant lequel Ibrahim Baré Maïnassara est assassiné. 

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  • 3 weeks later...
  • 11 months later...
Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

"Il s’agirait d’un avion de l’armée nigériane, poursuivant des hommes armés en provenance d’un village frontalier qui s’étaient abrités dans l’école du village."

Le Niger dispose-t-il vraiment d'avions de chasse ? Je reste assez circonspect.

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  • 4 weeks later...

https://www.voaafrique.com/a/niger-21-morts-dans-l-attaque-d-un-bus-et-d-un-camion-près-du-burkina/6489157.html (17 mars 2022)

Au moins vingt-et-une personnes, dont deux policiers, ont été tuées mercredi dans une attaque de jihadistes présumés contre un bus et un camion dans la région de Tillabéri

Fin février, le président nigérien, Mohamed Bazoum a annoncé avoir amorcé "des discussions" avec des jihadistes dans le cadre "de la recherche de la paix".

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  • 6 months later...
  • 1 month later...

Contre la présence française... il y avait quelques centaines de pékins, il suffit de sortir de Niamey pour se rendre compte que personne n'est contre la présence militaire française. Comment le pourraient il d'ailleurs, les "partenaires" nigériens que nous appuyons au Niger ont toujours des problèmes: nourriture, carburant, ordres, paie, logistique... en gros ils n'ont pas les moyens d'agir.

Niamey c'est comme Bamako, personne ne perçoit la menace et quand cette dernière sera présente là les français seront accueillis en héros

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  • 3 months later...

https://theintercept.com/2023/02/20/niger-military-base-contractor/

AGADEZ, Niger - Officiellement, la Base Aérienne 201, située dans cette ville à la frange sud du désert du Sahara, n'est pas un avant-poste militaire américain. En réalité, la base aérienne 201 - connue localement sous le nom de "base américaine" - est le pivot de l'archipel des bases de l'armée américaine en Afrique du Nord et de l'Ouest et un élément clé des vastes efforts de l'Amérique en matière de renseignement, de surveillance et de sécurité dans la région.

Construite au coût de 110 millions de dollars et entretenue à hauteur de 20 à 30 millions de dollars par an, la base aérienne 201 sert de centre de surveillance du Sahel. Elle abrite le personnel de la Space Force impliqué dans les communications par satellite de haute technologie, les installations du détachement aérien des opérations spéciales conjointes et une flotte de drones - dont des MQ-9 Reaper armés - qui scrutent jour et nuit la région environnante à la recherche d'activités terroristes. Havre de haute sécurité, la base aérienne 201 se trouve dans une "zone de sécurité de la base" de 25 kilomètres et est protégée par des clôtures, des barrières, des tours de garde climatisées modernisées avec des ports de tir faits sur mesure, et des chiens militaires.

Les apparences de la sécurité peuvent, cependant, être illusoires. À la fin de l'année dernière, dans l'ombre de ce bastion du techno-militarisme américain, quatre hommes dans une camionnette ont commis un vol à main armée en plein jour contre des sous-traitants de la défense de la base et sont partis avec environ 40 000 dollars de l'argent des contribuables américains. Le commandement américain pour l'Afrique, ou AFRICOM, n'a pas signalé ni reconnu publiquement le vol commis chez Austability, un sous-traitant basé en Australie qui travaillait apparemment avec le géant américain de la défense Amentum.

"Il est troublant qu'une filiale d'un grand fournisseur américain soit incapable d'assurer une sécurité de base, même pour les fonds de la paie, alors qu'elle voyage à proximité d'une grande base américaine", a écrit William Hartung, chercheur principal au Quincy Institute for Responsible Statecraft et expert en contrats de défense. "Cela indique soit des procédures de sécurité laxistes, soit un environnement particulièrement dangereux à proximité d'une installation américaine sensible - ou les deux."

Le 3 novembre 2022, des contractants privés nigériens rémunérés par des collègues nigériens travaillant sur la base aérienne 201 ont conduit une camionnette argentée dans le quartier de Tadress, près de la limite ouest de la base, non loin d'un café à chicha et d'un terrain où les jeunes du quartier jouent au football. À moins d'un kilomètre de l'entrée de la base, ils ont été dépassés par une camionnette beige remplie de trois ou quatre hommes. Un homme armé dans la benne a tiré avec un M-80, une copie chinoise de la vénérable mitrailleuse soviétique PKM, selon un employé américain travaillant à la base ; les autres bandits étaient apparemment armés de fusils d'assaut AK-47. Quelques coups de feu plus tard, les assaillants avaient volé deux sacs contenant environ 24 millions de francs CFA ouest-africains, soit 40 000 dollars.

 

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  • 2 months later...

https://www.dw.com/fr/allemagne-niger-sahel-cooperation-militaire/a-65322861 (14 avril 2023)

L'Europe ne veut cependant pas laisser le champ libre à la Russie et à la Chine qui accroissent leur influence au Sahel. C'est pourquoi l'Allemagne restera présente dans la région. Et elle a déjà identifié un nouveau partenaire, à savoir le Niger.

En provenance du Mali, les djihadistes s’infiltrent de plus en plus dans le pays. Le gouvernement nigérien a ainsi réclamé le soutien de l'Allemagne. Le ministre de la Défense, Boris Pistorius, veut envoyer des soldats pour continuer à soutenir la mise en place des forces armées nigériennes. "C'est vraiment une coopération d'égal à égal. On nous veut expressément ici", a-t-il déclaré.

Contrairement donc au Mali, le gouvernement nigérien du président Mohamed Bazoum mise sur le partenariat avec l'Occident plutôt qu'avec la Russie.

https://www.welt.de/politik/deutschland/plus245019516/Die-Planlosigkeit-der-Regierung-beim-naechsten-Bundeswehr-Einsatz-in-Afrika.html (27 avril 2023)

Le manque de planification du gouvernement pour la prochaine mission de la Bundeswehr en Afrique

L'Allemagne doit aider à stabiliser la situation sécuritaire fragile au Niger. Le mandat pour ce faire soulève des questions délicates, une stratégie semble lointaine.

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  • 3 weeks later...
  • 2 months later...

Dialogue avec comme musique de fond un air wagnérien

" et l'armée officielle du Niger elle fait quoi contre ces clowns ?

Ah rien... elle a piscine ! "

Blague à part, après le Mali, le BurkinaFaso, le Niger à présent.

Trouvez pas que cela commence à faire beaucoup ?

je reste toujours effaré par la passivité de la France et de l'occident face aux Russes (pardon aux touristes wagnérien) ! 

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il y a 12 minutes, Akilius G. a dit :

Oui c est inquiétant mais pas nouveau. On sait ce que fait l armée? Elle rejoint la garde présidentielle ou s y opposé?

 

Dans un premier temps il était indiqué que l'armée et la garde nationale ne s'étaient pas jointes à la mutinerie et se tenaient prêtes à intervenir. Actuellement, il semblerait qu'elles les auraient rejoints, de même que la police. Certainement qu'ils devaient d'abord marchander pour leurs généraux des postes à responsabilité au sein du "gouvernement transitoire de salut national".

Ah non, c'est le "Conseil national pour la sauvegarde de la patrie [CNSP]"

Modifié par Paschi
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Il y a 3 heures, castle68 a dit :

Blague à part, après le Mali, le BurkinaFaso, le Niger à présent.

Trouvez pas que cela commence à faire beaucoup ?

je reste toujours effaré par la passivité de la France et de l'occident face aux Russes (pardon aux touristes wagnérien) ! 

Ici, je ne pense pas que ce soit un coup des russes... 

Et même si les russes seraient dans le coup, quoi faire ? 

Le Niger est un êtat souverain et surtout la France n'a ni les moyens et ni l'envie de participer à une affaire intra-nigerienne. On sait tous que ces coups d'état en Afrique sont toujours issues des mêmes raisons sociales/ethnique/ et de promesses non tenues, de soldes/pensions/retraites non versés, de manques de moyens dans les casernes, et surtout des moyens détournés pour des enrichissement personnels etc... 

D'ailleurs, à priori, les putschistes ne semblent pas anti-France.. 

Wait and see

Modifié par Claudio Lopez
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On va se faire jeter dehors, une fois de plus ?
ORANO, au travers de ses filiales COMAIR, COMINAK et IMOURAREN avait quasiment terminé l'exploitation du gisement d'uranium de COMINAK en 2021 pour se recentrer sur le site prometteur d' IMOURAREN, ou un des plus important gisement au monde est présent et la décision de l'exploiter suivant les tensions/fluctuations des marchés.
Politique à courte vue ou certains s'en mettent pleins les fouilles et le reste de la population rame !

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