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Du MAWS Maritime Airborne Warfare System, éphémère PATMAR Franco-Allemand, au PATMAR FUTUR de la MN


Bechar06
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Il y a 4 heures, Kelkin a dit :

Je persiste à penser qu'il faut répondre aux prêtés par des rendus, et donc développer un PATMAR franco-français en disant que c'est une solution transitoire...

Pareil pour le NGF, Moi Président j'aurait lancé le démonstrateur mais en franco-français lorsque le Bundestag bloquait le financement, en disant que c'était une solution transitoire histoire de pouvoir respecter le calendrier. Vraiment transmettre l'idée "on n'a pas besoin de vous et on fera sans vous s'il le faut".

C'est finalement le message que porte Trappier, mais qui ne semble pas vraiment partagé chez nos dirigeants. Si c'était le cas, les annonces auraient été plus claires en ce sens dans la "Team France".

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Il y a 8 heures, Alberas a dit :

C'est presque du Talleyrand :laugh:

N'exagérons pas.

(oui c'est moi qui dis ça)

Il y a 7 heures, Titoo78 a dit :

C'est finalement le message que porte Trappier, mais qui ne semble pas vraiment partagé chez nos dirigeants. Si c'était le cas, les annonces auraient été plus claires en ce sens dans la "Team France".

Raison pour laquelle il a probablement besoin de montrer quelque chose assez rapidement afin de jouer la même partition qu'avec le Falcon 2000 MRA: l'avion sort, la France n'en veut pas, il se vend à l'export, il gagne en visibilité, la France doit remplacer les Falcon 50, et pouf, magie, programme Albatross sur base de Falcon 2000 MRA...

Dassault a souvent su accompagner en douceur la réalité et ses impondérables, qui se chargent toujours de tordre le bras des plus récalcitrants. Le tout est de ne pas passer frontalement pour des acharnés. Malheureusement le temps manque désormais, donc il n'y a plus vraiment le temps pour ces petits jeux.

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Il y a 5 heures, Patrick a dit :

Malheureusement le temps manque désormais, donc il n'y a plus vraiment le temps pour ces petits jeux.

Puisque l'on parle souvent des ATL2 comme des frégates, DA pourrait rapidement proposer une stratégie à la DDG-X :

Mettre l'actuel système de combat et électronique de l'ATL2 rénové dans sa nouvelle plate-forme dérivée du 10X.

Et cela pourra se faire dès la disponibilité de celle-ci.

Après tout le CEMM à bien dit que le compte-à-rebours de l'ATL2 pour 2035 était dicté par l'obsolescence de ses moteurs ... pas du système de combat.

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Il y a 3 heures, BPCs a dit :

Mettre l'actuel système de combat et électronique de l'ATL2 rénové dans sa nouvelle plate-forme dérivée du 10X.

Et si 1 Falcon 10X  ne suffit pas pour reprendre toutes les fonctionnalités de l' ATL2 rénové ( j'en doute ) : faire une partition des fonctions en 2 Falcon 10X

Par exemple : 1 pratiquement sans armements mais tous les senseurs  et l'équipage qui convient   et l'autre avec les modules pour l'attaque PATMAR, appelé par le premier  pour l'attaque complète ( avec équipage d'attaque, plutôt minimal )

Le premier et le second avec un recouvrement minimal des fonctions ou armements pour permettre au premier un premier traitement de circonstance

Evidemment les cantonner surtout à la PATMAR, vu que pour la SURMAR on aura les Albatros, et pour la patrouille sur les déserts, on aura enfin des MALE

Solution pragmatique, vu qu'on arrivera pas à se payer l' Atlantique 4 rêvé, et qu'on se refuserait à un A320 version Patmar, A320  à modifier trop fortement à ce que j'ai compris... 

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il y a 58 minutes, Bechar06 a dit :

faire une partition des fonctions en 2 Falcon 10X

Pense à un twin falcon à la sauce spaceship two dans ce cas :

dn13219-3_700.jpg

Mais heureusement la taille du Falcon X devrait permettre d'éviter de telles solutions...

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Il y a 11 heures, Patrick a dit :

Dassault a souvent su accompagner en douceur la réalité et ses impondérables, qui se chargent toujours de tordre le bras des plus récalcitrants. Le tout est de ne pas passer frontalement pour des acharnés. Malheureusement le temps manque désormais, donc il n'y a plus vraiment le temps pour ces petits jeux.

Souvenirs, souvenirs...

spacer.pngspacer.png

https://ibb.co/jrJxZTw
https://ibb.co/h9TP58h

Modifié par Chimera
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Il y a 11 heures, Patrick a dit :

Dassault a souvent su accompagner en douceur la réalité et ses impondérables, qui se chargent toujours de tordre le bras des plus récalcitrants. Le tout est de ne pas passer frontalement pour des acharnés. Malheureusement le temps manque désormais, donc il n'y a plus vraiment le temps pour ces petits jeux.

Oui. Du moins pour le Patmar. Les allemands ont laissé le champ libre à DA. Donc, ils se dépèchent, mais en douceur, presque à regret, de proposer une solution à base du 10X.

En revanche, quand il s'est agit de protéger leur leadership sur le NGF, ils ont su sortir les griffes.

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il y a une heure, Chimera a dit :

...Et c'est une excellente chose, parce que je suis navré, mais l'AAE n'a plus d'idées, et ne sait plus ni les vendre, ni les imposer. En témoignent les retards pris dans tous les domaines, les atermoiements sur l'armement des drones par exemple. Et pendant ce temps les solutions performantes proposées par nos industriels n'ont pas été mises en oeuvre, acquises, et rendues opérationnelles.
Ah par contre qu'est-ce qu'on a acheté... Dans les petits drones ça a été noël. Jusqu'à des petits machins inutiles dans le contexte dans lequel on prétendait les utiliser, comme le black Hornet.
Mais on est toujours incapables d'envisager attacher une simple grenade fumigène à un quadcopter... Pensez-donc, il faut d'abord que les 48 commissions d'enquête sur le sexe des anges rendent leur verdict...

Pour synthétiser, si ce n'était pas des avionneurs français qui disaient aux aviateurs français comment se battre, ce serait des avionneurs étrangers qui le feraient... Le vrai drame est là.

Certes, vouloir que les fabricants mènent la danse plutôt que les militaires, ça fait un peu "complexe militaro-industriel", avec des marchands d'armes entourés de lobbyistes venus des forces armées, qui disent aux opérationnels comment faire la guerre, mais quand on voit des énormités qui ont pu être sorties, comme les gens de la marine qui voulaient le F/A-18 parce que "jamais une aile delta ne se posera sur un porte-avions", ou autres calembredaines, et bien ça ne fait pas rêver... Et ça ne date pas d'hier. Après, il y a des exceptions... J'ai ouïe dire que l'AASM, à ses débuts, était une régression en termes de sécurité pyrotechnique par exemple! Avec des solutions passablement datées... Et pourtant, ça marche plutôt bien.

Bref tout ça pour dire qu'à propos du MAWS, peut-être est-il temps de faire du rêve une réalité, comme le disait St Ex, plutôt que de chercher à couper les cheveux en quatre...

Que veut la Marine? Et si elle ne sait pas ce qu'elle veut, que peut proposer Dassault de performant, pertinent, et qui colle au budget?

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il y a 32 minutes, Patrick a dit :

Pour synthétiser, si ce n'était pas des avionneurs français qui disaient aux aviateurs français comment se battre, ce serait des avionneurs étrangers qui le feraient... Le vrai drame est là.

Les armees fr ont toujours privilegier le fiable au revolutionnaire (sauf rare exception et encore). C’est effectivement entrain de tourner a l’immobilisme generalisé. On regarde trop ce qui passe en europe et pas assez les theatres d’operations (la guerre actuelle devrait changer tout ca, peut etre).  
 

il y a 32 minutes, Patrick a dit :

Que veut la Marine? Et si elle ne sait pas ce qu'elle veut, que peut proposer Dassault de performant, pertinent, et qui colle au budget?

La marine est tellement bien avec l’atl2 qu’elle cherche a le garder sans s’en rendre compte apparemment. 
au final un drone pour completer l’alt jusqu’en 2050 semble etre la meilleur solution. 
le patroller permet de suivre. L’euro raps de suivre et de porter de l’armement en complement de l’atl2. 
la maintenant pourrait etre assurer par de l’impression 3d. 

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il y a 32 minutes, Patrick a dit :

Pour synthétiser, si ce n'était pas des avionneurs français qui disaient aux aviateurs français comment se battre, ce serait des avionneurs étrangers qui le feraient... Le vrai drame est là.

Les armees fr ont toujours privilegier le fiable au revolutionnaire (sauf rare exception et encore). C’est effectivement entrain de tourner a l’immobilisme generalisé. On regarde trop ce qui passe en europe et pas assez les theatres d’operations (la guerre actuelle devrait changer tout ca, peut etre).  
 

il y a 32 minutes, Patrick a dit :

Que veut la Marine? Et si elle ne sait pas ce qu'elle veut, que peut proposer Dassault de performant, pertinent, et qui colle au budget?

La marine est tellement bien avec l’atl2 qu’elle cherche a le garder sans s’en rendre compte apparemment. 
au final un drone pour completer l’alt jusqu’en 2050 semble etre la meilleur solution. 
le patroller permet de suivre. L’euro raps de suivre et de porter de l’armement en complement de l’atl2. 
la maintenant pourrait etre assurer par de l’impression 3d. 

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il y a une heure, Patrick a dit :

Certes, vouloir que les fabricants mènent la danse plutôt que les militaires, ça fait un peu "complexe militaro-industriel", avec des marchands d'armes entourés de lobbyistes venus des forces armées, qui disent aux opérationnels comment faire la guerre,

Ce ne sont pas que des lobbyistes. Ce sont aussi des conseillers opérationnels, qui peuvent s'exprimer dans l'entreprise plus ouvertement qu'ils pouvaient le faire en active. J'ai vu des "conseillers opérationnels" discuter très utilement avec les services marketing et aussi avec des délégations étrangères. Et effectivement, une fois qu'ils ont meix intégrés les contraites industrielles, leur lobbying devient plus efficace.

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Il y a 14 heures, Fusilier a dit :

A la place ils eu un avion qui servait à rien ou pas loin, qu'ils ont du payer deux fois, tout en ayant un avion vieilli... 

Le Crusader?
Si le F/A-18 avait été choisi le Rafale M ne se serait probablement pas fait, et le programme Rafale en entier aurait été menacé. On serait ainsi probablement restés dans l'Eurofighter. Et aujourd'hui, pour remplacer ces deux avions (si l'Eurofighter n'avait pas été fait selon la vision de Dassault) on serait sur la liste pour obtenir des Super Hornet a minima, peut-être des F-35A et C (voire on aurait peut-être même "porte-avionisé" la classe Mistral pour y mettre des B du fait de l'impossibilité de financer le CdG ou tout autre porte-avion équipé de catapultes assez longues pour mettre en oeuvre des Hornet ou des Super Hornet avec un emport significatif).

Ça ne vend pas du rêve niveau finances, disponibilité, et indépendance nationale!

Il y aurait aussi pu y avoir un Mirage F1M/N, mais il ne correspondait pas non plus au besoin.
https://aviationsmilitaires.net/v3/kb/aircraft/show/17070/dassault-mirage-f1-marine

Révélation

En septembre 1971, Dassault propose une version navalisée du Mirage F1, le Mirage F1 Marine (on trouve également les appellations Mirage F1M ou F1N). Celui-ci se base sur le Mirage F1E, la version à réacteur M53 (mais dépourvue de post-combustion afin de réduire la vitesse d'approche) qui volera fin 1974. En effet, l'appareil navalisé va peser 400 ou 1000 kg de plus que la version terrestre, ce qui nécessite un surcroît de puissance. Une nouvelle voilure est également envisagée.

De plus, le Mirage F1M pourrait également remplacer les F-8E Crusader. Les premières livraisons pourraient se faire en 1976. Un Mirage F1 effectue d'ailleurs des simulations d'appontage sur piste, et le pilote, qui a également fait les essais du Jaguar M, a l'impression qu'il sera plus facile à apponter que ses concurrents.

Mais en 1973, la Marine lui préfère finalement une version modernisée de l’Étendard, le Super-Étendard, qui a l'avantage d'être dans ses moyens. En effet, le Mirage F1 Marine est trop cher, et de plus il faudrait un réacteur de 10 tonnes de poussée. Or, le fuselage du Mirage F1 est trop fragile pour supporter plus de 9 tonnes de poussée. A cause de cela, il n'est pas possible de réduire la vitesse d'approche à 125 nœuds. Enfin, les performances calculées sont inférieures aux exigences (interception à Mach 2 à 50 000 pieds d'altitude en 9 minutes au lieu de 7, autonomie de 45 minutes au lieu d'une heure 40).

Ces exigences sont déraisonnables, mais le projet est alors abandonné sans qu'aucun prototype ne soit construit. De plus, Sanguinetti, major général de la Marine en 1972 et vice-amiral d’escadre en 1974, est opposé au Mirage F1 du fait de sa vitesse d'approche trop élevée et de ses… médiocres capacités d'attaque au sol.

Le projet est relancé à la fin de la guerre du Vietnam, en 1976, lorsqu'il s'agit de remplacer les Crusader. Une nouvelle fois, la Marine Nationale pourrait disposer à terme d'un appareil unique, le Mirage F1M pouvant également remplacer le Super-Étendard à la fin de sa carrière. Mais une fois de plus, les considérations économiques s'imposent et le Crusader ne fut pas remplacé mais modernisé.

Bref, si on cherchait un engin à la fois performant et pas trop cher, qui émule bien les capacité du Hornet ou du Super Hornet, et soit multirole, le Rafale colle parfaitement au besoin avec le recul, malgré l'absence de version biplace.

Cependant il a aussi été conçu pour ça dès le départ même s'il était iconoclaste. C'est ce sur quoi je voulais mettre une certaine emphase.

La même logique peut être recherchée pour un MAWS fait par Dassault. Même si de but en blanc l'option d'un avion 100% dédié peut sembler trop chère, elle pourrait ne pas l'être sur le long terme.

Mais, bien évidemment, ça demande d'avoir une vision d'ensemble, et quand on voit l'abandon de l'A320 MAWS pour l'heure enterré sans tambours ni trompettes, ça ne rend pas optimiste.

Addendum: Trappier a mentionné qu'il parlait avec Faury, pas pas du SCAF. Se pourrait-il qu'ils parlent aussi du MAWS? Est-il réellement inenvisageable de voir un A320 être modifié par Dassault sous les auspices d'Airbus France pour devenir un avion de mission, si Airbus D&S en Allemagne refuse de s'y coller, bien "aidés" en cela par la décision politique allemande d'acheter des P-8, malgré le succès de l'A330MRTT qui prouve qu'un bon avion de mission apte à devenir une référence mondiale, est possible chez Airbus?

Modifié par Patrick
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il y a 10 minutes, Patrick a dit :

Il y aurait aussi pu y avoir un Mirage F1M/N, mais il ne correspondait pas non plus au besoin.

Au cahier des charges.

Avec le Mirage F1M, on a l'exemple d'un cahier des charges beaucoup trop ambitieux qui finit par imposer de ne rien avoir et de faire perdre toute crédibilité.

Pour rappel, le F1 ne répondait pas non plus au cahier des charges initial de l'AA.

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il y a 11 minutes, ARPA a dit :

Au cahier des charges.

Avec le Mirage F1M, on a l'exemple d'un cahier des charges beaucoup trop ambitieux qui finit par imposer de ne rien avoir et de faire perdre toute crédibilité.

Si j'ai bien suivi, à l'époque à part le F-14 (et encore la version D n'existait pas) qui avait pourtant bénéficié directement de développements dus à l'AFVG (lequel sera brièvement ressuscité chez nous sous forme du Mirage G8 entretemps) via le chaînon manquant V-507, aucun autre avion ne pouvait remplir le cahier des charges. Et le Tornado issu lui-même de développements associés à l'AFVG, ne sera jamais navalisé non plus.

Le gros intérêt du F-18 c'était vraisemblablement sa vitesse ascensionnelle.

il y a 11 minutes, ARPA a dit :

Pour rappel, le F1 ne répondait pas non plus au cahier des charges initial de l'AA.

C'est vrai... Et il aura pourtant eu un beau parcours.

Qu'en déduire du point de vue d'un éventuel Falcon 10X MAWS? Que des solutions hors-cadre peuvent trouver preneur et quand même bien fonctionner? Ou qu'on va se retrouver avec un matériel inadapté au besoin à échéance moyenne pour un programme moderne? (disons 20-25 ans)

C'est à ce titre-là que je questionne la pertinence de cette proposition, surtout quand on voit combien de temps auront duré les Falcon 10 et Falcon 50.

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Rappeler quand même que le F1 M était principalement destiné à remplacer l'Etendard IV M et accessoirement le Crusader ...

Citation

A la fin des années soixante l’état-major de la Marine Nationale étudie le remplacement des Étendard IV M, en flottille depuis 1962, dont le prototype a volé pour la première fois le 21 mai 1958 avec Jean-Marie Saget aux commandes. La mise en œuvre de l’Étendard IV M ne s’est pas révélée simple. Le système d’arme centré sur un calculateur de bombardement suédois (SAAB) n’a été amené à sa version définitive que tardivement ce qui obligea l’équipe technique de Jacques Estèbe à  réaliser d’importants réaménagements sur l’avion.

Le remplaçant envisagé initialement est le Jaguar M (pour Marine) issu du Jaguar A de Bréguet Aviation initié en 1965 dans le cadre du programme franco-britannique d’un biréacteur tactique « Ecole de Combat et d’Appui Tactique ». Testé sur le Clémenceau du 8 au 13 juillet 1970 puis en octobre 1971 le « Jag » révèle des limites opérationnelles sérieuses.

une sous-motorisation chronique (dont souffrira toute sa carrière le Jaguar) impliquant l’emploi de la réchauffe en cas de panne réacteur rendant aléatoire un appontage dans de telles conditions

un encombrement jugé excessif

compte-tenu de la masse de l’avion (à vide et en charge) il aurait fallu renforcer les catapultes et la structure du pont d’envol

Le coût des travaux nécessaires sur les deux porte-avions aurait obligé la Marine à diminuer de 25% une commande initiale prévue pour 100 avions. Les autorités souhaitant adopter une solution nationale (les travaux sont en cours pour doter l’aéronavale embarquée de l’arme nucléaire tactique sur l’Etendard IV) le A4-M Skyhawk II est écarté. Il en va de même pour le A7 E Corsair II pourtant susceptible d’être fabriqué sous licence par la SNIAS (future Aérospatiale puis EADS), mais jugé trop peu rapide et surtout trop cher. Dassault se voit ouvrir une voie royale et propose un F1 M 53 marinisé à radar Cyrano IV susceptible de remplacer le IV M mais aussi le Crusader en service depuis 1964, ceci sur la base d’une livraison toujours de 100 machines. Bref un Rafale avant l’heure. Le projet est basé sur un F1 motorisé par le tout nouveau M 53 sans post combustion. Des essais sont réalisés sur porte-avions en novembre 1971 par deux pilotes de la Marine qui volent sur le F1 03 propulsé par l’Atar 9K50. Leur jugement est favorable et l’équipe technique dirigée par un jeune ingénieur de talent (Bruno Revellin-Falcoz  futur « père » du M 4000 et du Rafale) se lance dans l’étude de la version Marine avec notamment le dessin d’ une nouvelle voilure. Le projet est abandonné la raison en est malheureusement déjà fort simple, elle est d’ordre budgétaire. Nous sommes au début des années 70, le programme nucléaire bat son plein (mise en place de la FOSt). La Marine n’a pas les moyens de se lancer dans un tel programme. Il faut savoir que déjà la commande de 42 F8 (FN) pour la défense aérienne de la Flotte s’était soldée par l’abandon de la troisième Frégate Lance-engins de la classe Suffren. La Marine qui vient juste de finir de réceptionner ses « Crouze » préfère un Étendard modernisé propulsé par un réacteur PW J52 celui-là même qui équipe le Skyhawk. La possibilité d’acheter 124 réacteurs est évoquée mais la solution est rapidement abandonnée.

Le cahier des charges ADLA était très ambitieux, trop pour nos finances publiques et le budget des armées littéralment aspiré par la création de la force de dissuasion, on est fin des années 60).

Heureusement DA avait un plan B (le F1) qui volait comme un Mirage III mais se posait comme un Falcon 20.

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Il y a 1 heure, Patrick a dit :

Si le F/A-18 avait été choisi le Rafale M ne se serait probablement pas fait, et le programme Rafale en entier aurait été menacé. On serait ainsi probablement restés dans l'Eurofighter.

C'était des F 18 plutôt d'occase, pour remplacer les Crusader; mettre ça en balance avec le programme Rafale, n'a pas de sens. 

Modifié par Fusilier
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il y a 22 minutes, Fusilier a dit :

C'était des F 18 plutôt d'occase, pour remplacer les Crusader; mettre ça en balance avec le programme Rafale, n'a pas de sens. 

C’est pas l’analyse qui avait ete faite a l’epoque. 
Les f18 sont encore en activité et il est fort probable qu’on les aurait fait durer autant que possible comme les crusader. 
De plus la question se posait en 86-7 alors que le rafale etait prevu pour 92 a l’epoque. Les rafale m dans ce cas de figure meme si avec des f18h neufs auraient ete utile dés 2010. 

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C'est fallacieux toutes ces réflexions ...

Prendre les marins pour des cons incapable de savoir ce qu'ils veulent en faisant une relecture de l'histoire du Rafale 30 ans après :huh:

En 1985 les marins se retrouvent seul exploitant au monde du Crusader. Les appareils dépassent ou approchent des 5000 heures de vols, des 1000 appontages et est obsolète techniquement. Ils ne possèdent même pas de détecteur d'alerte radar, le radar n'a pas de capacité look-down ou doppler

En face de se problème le Rafale est prévu pour 1996, sûrement même 1998 (ce sera plus tard comme on le sait) et son prix annoncé 2x plus chère qu'un F18 d'occasion

 

Tout ça pour donner du boulot au sacro saint Dassault ... Laissez donc le temps et les personnes qui savent faire leur boulot 

Modifié par clem200
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Il était normal me semble t-il que les marins ait été intéressé par le F18. C'était du pragmatisme. Il était opérationnel, polyvalent, pas trop cher. De plus, la chute des budgets laisse peu de marge pour s'équiper rapidement. Du coup, ils ont dû financer une partie du développement du Rafale pour avoir un appareil limité pendant de nombreuses années. C'est vrai que le F8 était complètement rincé également. À l'époque du remplacement des Étendard, ils lorgnaient sur le A4 US pour les mêmes raisons. Pour le patmar, ils ont certainement le même réalisme. Il veulent seulement un matériel correspondant à leurs cahier des charges. Et il est probable qu'un appareil comme le P8A ou le P1 soit grandement étudié et puisse être considéré même si au niveau politique cela à peu de chance d'être choisi. Reste à savoir ce que Dassault propose comme alternative avec son 10X notamment sur les capacités qui semblent peu adaptable à première vue (emport armements/bouées, gabarit, évolutivité, taille section mission,....)

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Il y a 17 heures, wagdoox a dit :

La marine est tellement bien avec l’atl2 qu’elle cherche a le garder sans s’en rendre compte apparemment. 
au final un drone pour completer l’atl jusqu’en 2050 semble être la meilleure solution. 
le patroller permet de suivre. L’euro raps de suivre et de porter de l’armement en complement de l’atl2. 
la maintenance pourrait etre assurer par de l’impression 3d. 

Si la MN voulait tellement garder ses ATL2, on aurait peut-être entendu davantage la question de la remotorisation, quand s'est posé celle de la rénovation du système d'armes ?

Un moteur moderne comme celui de l'E2D (5100 Hp) couplé à une hélice hexapale avec une moindre consommation et masse, aurait pu faire l'affaire.

Ou surtout le PW150C de P&W était toujours en lice pour motoriser un appareil régional chinois.

 

Modifié par BPCs
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il y a 25 minutes, Fusilier a dit :

C'était des F 18 plutôt d'occase, pour remplacer les Crusader; mettre ça en balance avec le programme Rafale, n'a pas de sens. 

Tout dépend de quand on parle de remplacer les Crusader... Il y a eu plusieurs tentatives.

Les Crusader ont été retirés des premières lignes US dès 1976. La Marine aurait dû étudier leur remplacement dès le début des années 70 et ne pas essayer d'imposer ses solutions au gouvernement. D'ailleurs vu que le dernier F8 produit l'a été avant sa mise en service en France, on aurait même dû y réfléchir dès 1964...

La Marine a cofinancé le Jaguar ... ce qui pose plus de problèmes que de solutions dans une collaboration ou la France doit acheter autant de Jaguar que l'Angleterre. Si le Jaguar M avait été une réussite, la France aurait commandé 80 M à la place des A, ou en plus ? Dans une situation, l'AAE perd la moitié de ses Jaguar et dans l'autre, on se retrouve avec une réparation industrielle à 50/50 alors que notre commande est 50% plus  importante que celle des anglais. Par définition, le Jaguar M aurait été un échec pour la France.

Ensuite la marine a refusé de participer aux financements des mirage G, F1 ou 2000. Le développement du Super Étendard a voilure supersonique n'envisage même pas une petite PC permettant un minimum de capacité air-air.

La Marine française a presque fait les plus mauvais choix. La dernière décision de refuser des F18 d'occasion pour 5 ou 6 ans de transition me paraît être la plus compréhensible.

 

Pour revenir au MAWS, vu qu'on aura un PANG équipé d'EMALS permettant de catapulter un avion de 45 tonnes, est-ce qu'on envisage une version embarquable ? C'est peu probable, mais si on veut développer une cellule spécifique, autant en profiter pour le faire complètement et se créer un marché spécifique pour la cellule. Le PATMAR de 45 tonnes sera admis comme moins performant mais surtout moins cher que ceux de 90.

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il y a 32 minutes, ARPA a dit :

Pour revenir au MAWS, vu qu'on aura un PANG équipé d'EMALS permettant de catapulter un avion de 45 tonnes, est-ce qu'on envisage une version embarquable ? C'est peu probable, mais si on veut développer une cellule spécifique, autant en profiter pour le faire complètement et se créer un marché spécifique pour la cellule. Le PATMAR de 45 tonnes sera admis comme moins performant mais surtout moins cher que ceux de 90.

Tu voudrais faire un 10X embarqué pour remplacer les E-2 Hawkeye ? :blink:

Modifié par Chimera
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