scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...

[Kelkin]

il y a 30 minutes, Non inultus premor a dit :

Est-ce que la classe politique allemande arrivera à faire accepter un revirement d'alliance vers les USA après avoir fait des déclarations tel que : "le temps où l'on pouvait compter tout simplement sur les États-Unis pour nous protéger est révolu" ?

Ben il y a eu la tribune d'Annegret comme quoi il était temps d'abandonner l'illusion que l'Europe pourrait être souveraine, et celle d'Annalena comme quoi travailler étroitement avec les Américains étaient la façon la plus efficace de faire des économies.

[wagdoox]

il y a 18 minutes, Alexis a dit :

sera-t-elle encore en mesure de le faire cette fois-ci ?

C’est un choix politique donc oui, la question est de savoir l’Allemagne va s’orienter vers qui ?

 

il y a 20 minutes, Alexis a dit :

J'imagine qu'il pourrait y avoir une courte fenêtre d'opportunité en décembre / janvier

Sauf que la encore, l’argent est pas débloqué du jour au lendemain et le prochain pres aurait son mot a dire ...
les allemands seront peut etre pas si pressé de signer devant l’inconnue francaise

 

il y a 23 minutes, Alexis a dit :

règle en question date sauf erreur de 2006

Ca a été décidé en 2014, pour moi. 

[Non inultus premor]

il y a 20 minutes, wagdoox a dit :

Pourront ils expliquer qu’il reste avec la france apres avoir affirmé « l’indépendance stratégique européenne est une utopie » ? 

 

il y a 13 minutes, Kelkin a dit :

Ben il y a eu la tribune d'Annegret comme quoi il était temps d'abandonner l'illusion que l'Europe pourrait être souveraine, et celle d'Annalena comme quoi travailler étroitement avec les Américains étaient la façon la plus efficace de faire des économies.

Ben justement, il me semble que cette tribune très atlantiste d'AKK n'avait pas fait l'unanimité en Allemagne (https://www.politico.eu/article/time-for-europe-to-move-past-pax-americana/)

Et à force de raconter tout et son contraire, ça pourrait se pourrait se payer dans les urnes.

[wagdoox]

il y a 39 minutes, Non inultus premor a dit :

 

Ben justement, il me semble que cette tribune très atlantiste d'AKK n'avait pas fait l'unanimité en Allemagne (https://www.politico.eu/article/time-for-europe-to-move-past-pax-americana/)

Et à force de raconter tout et son contraire, ça pourrait se pourrait se payer dans les urnes.

C’est possible mais les réalités électorales ne font pas les réalités géostratégiques (en tout cas pas là). 
et la ministre de defense est plus dans le reel du 2eme alors que merkel se préoccupe de l’électorat. 

c’est d’ailleurs parce que le gouv est pris entre ces deux realites que les travaux du parlement allemand sont si chaotiques. 
 

Apres qu’il y est des pro ou anti scaf en allemagne, c’est certains mais le point d’achoppement entre les deux n’est pas du tout le meme que chez nous. La différence n’est pas de savoir s’ils doivent composer qq’un mais avec qui ? Alors que chez nous, les tenants de la coopération n’ont aucun choix apparemment, c’est allemagne ou allemagne. 
 

ca demontre un manque de confiance des allemands envers les francais, confirmé par les francais qui n’ont pas confiance en eux. Et la je ne parle de la capacité de réalisation, parce que derriere tout le monde est persuadé qu’il paie pour le voisin, le tout en esperant faire payer le voisin pour lui. 
 

une collaboration bien toxique...

[Boule75]

Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Mais dans ce cas précis... les commissions du Bundestag et la Luftwaffe emploient quand même pas mal d'Allemands. 

Si c'est comme dans d'autres pays, il y a, dans certaines commissions, sous-commissions, bureaux ou autres méandres, des gens qui mangent à plusieurs ratelliers, ou qui comptent bien en palper en léger différé. On a eu un exemple en Belgique et, au Pentagone, c'est apparemment institutionnalisé. Ca s'appelle de la corruption (ou du moins, c'en est très souvent dans ces cas-là, il y a des exceptions :-) et ça explique certains choix hasardeux.

 

[Conan le Barbare]

Il y a 23 heures, wagdoox a dit :

Ils vont y venir pas sous Biden mais un Trump like. Ce qui va en réalité se passer c’est qu’un pr us va leur faire remarquer qu’il est temps d’équilibrer les échanges. Les allemands ne seront que trop compétent d’acheter us pour continuer à vendre leurs voitures. 

3000 milliards de % d'accord la dessus et c'est vraiment une énorme crainte que j'ai car quand le NGF sera en compétition avec un chasseur US tu peux être sûr que les teutons bloqueront la vente en échange de concessions pour continuer à vendre leurs voiture et autre (Bayer&co)... 

Modifié le 7 juin 2021 par Conan le Barbare

[Killian]

Intéressant : http://www.opex360.com/2021/06/06/aviation-de-combat-deux-rapports-de-la-defense-allemande-denoncent-la-mainmise-francaise-sur-le-scaf/

[herciv]

Il y a 2 heures, Killian a dit :

Intéressant : http://www.opex360.com/2021/06/06/aviation-de-combat-deux-rapports-de-la-defense-allemande-denoncent-la-mainmise-francaise-sur-le-scaf/

Oui mais c'est la troisième ou quatrième fois qu'il est posté sur ce fil.

[ogo]

Il y a 7 heures, Conan le Barbare a dit :

tu peux être sûr que les tétons bloqueront la vente 

Ah. Ce fil commence à m'intéresser  Tu peux détailler, stp ? Ou mettre un schéma ?

[hadriel]

Au programme du Paris Air Forum demain le 21 juin:
 

Citation

 

Quelles sont les clés du succès d'une coopération européenne ?

Martin BRIENS - Directeur de cabinet de la Ministre des armées
Général Philippe LAVIGNE - Chef d'Etat major de l'armée de l'Air et de l'Espace
Eric TRAPPIER - Président du GIFAS et PDG de Dassault Aviation
Bruno EVEN - Président Directeur Général d'Airbus Helicopters
Frank HAUN - CEO de KNDS

 

Je sens qu'on va bien se marrer!

Modifié le 9 juin 2021 par hadriel

[Bechar06]

Des nouvelles du SCAF ??  apparemment calme plat ... jusqu'à la séquence Bundestag prévue avant fin juin ... Y a t il des retransmissions des séances ?  avec sélection par sujet ? avec traduction simultanée ? ou reporting ? 

Allo @Wallaby

D'une visite du Bundestag, j'ai retenu la grande coupole transparente tout en haut jusqu'au cœur de la grande assemblée du Bundestag, en dessous : symbole de Transparence justement !  Eviter la répétition decertaines périodes passées ... Alors ?? 

Modifié le 8 juin 2021 par Bechar06

[Kelkin]

Il n'y a rien à dire de nouveau, je pense : on attend que le Bundestag daigne accepter de signer le bouzin, et rendez-vous dans six mois pour le prochain vote ! D'ici-là, ils auront de nouvelles demandes pour une distribution plus juste et équitable des tâches, comme par exemple : le financement pour les Français, l'industrialisation pour les Allemands.

 

[wagdoox]

Le 07/06/2021 à 07:20, herciv a dit :

Oui mais c'est la troisième ou quatrième fois qu'il est posté sur ce fil.

T’inquiète il sera encore reposté jusqu’en 2035 au moins. 

 

il y a 45 minutes, Kelkin a dit :

comme par exemple : le financement pour les Français, l'industrialisation pour les Allemands.

 

La France en ferait encore trop du point de vu de certains ...

[Billou]

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-scaf-face-a-des-vents-contraires-en-allemagne-886305.html

Le SCAF face à des vents contraires en Allemagne

A quelques jours de la validation par le Bundestag de l'accord sur la phase 1B du programme SCAF, des rapports du ministère de la Défense allemand sèment le trouble et insinuent des doutes sur la défense des intérêts germaniques. Un accord qui avait été pourtant adoubé par l'industrie allemande et les plus hautes autorités de l’État fédéral.

Révélation

Der Spiegel a décoché le week-end dernier un tacle assassin sur l'accord signé par Berlin, Madrid et Paris sur la poursuite du Système de combat aérien du futur (phase 1B sur une période de 40 mois) en s'appuyant sur un rapport très critique du BAAiNBW, l'Office fédéral des équipements, des technologies de l'information et du soutien au service de la Bundeswehr. Une attaque extrêmement virulente qui surgit au plus mauvais moment pour le SCAF, qui s'apprête à passer au grill de la commission des finances du Bundestag (23 juin). Soit une phase extrêmement critique pour l'avenir du SCAF.

Cet accord a pourtant été une nouvelle fois adoubé il y a une dizaine de jours par Angela Merkel et Emmanuel Macron lors du dernier conseil franco-allemand. Ce qui provoque aujourd'hui une vraie crise d'angoisse notamment des industriels allemands à bord du SCAF. Un programme, qui sera mis en service à l'horizon de 2040 et qui est à nouveau en danger... Les auteurs du rapport et ceux qui ont organisé sa fuite dans la presse ne s'y seraient pas pris autrement pour abattre dans sa phase de décollage le SCAF.

Un accord équilibré selon le BDLI

Alors qu'au plus haut niveau de l'État allemand (Chancellerie, responsables au sein du ministère de la Défense et l'armée de l'air) on défend avec ténacité cet accord arraché au forceps mi-mai entre les industriels allemands, espagnols et français, un rapport technique du ministère de la Défense a brutalement douché l'optimisme des industriels européens concernés par le programme le plus ambitieux d'Europe en critiquant très durement le résultat obtenu par les industriels germaniques. "L'accord définit des structures et des règles qui ne sont pas dans l'intérêt allemand et satisfont presque exclusivement les positions françaises", estime le rapport du BAAiNBW. 

Ce n'est pourtant pas l'avis des industriels allemands et du BDLI, l'équivalent du GIFAS allemand. Dans une analyse faite le 19 mai que La Tribune s'est procurée, le BDLI estime d'ailleurs que les négociations ont permis de trouver un équilibre entre les différents industriels : "Après plusieurs semaines de négociations industrielles intensives, une méthode de travail commune et efficace et une répartition équilibrée des lots de travaux selon le principe du retour géographique et le principe du "Best Athlete", ont été mis en place avec succès. Le principe du retour géographique stipule que les investissements correspondants reviennent aux industries nationales respectives conformément au financement convenu. Le principe du Best Athlete régule la répartition en fonction des compétences existantes". On est loin, très loin de l'analyse du BAAiNBW. 

Frustrations ?

Ce rapport ainsi que sa fuite organisée dans la presse allemande montre une fracture au sein du ministère de la Défense allemand. D'un côté, une partie des équipes techniques, qui dénigre l'accord en raison d'un partage des tâches qui ne serait pas équilibré, de l'autre côté, les politiques, qui reste sur une vision stratégique d'un accord très important entre les trois pays. Par ailleurs, explique-t-on à La Tribune, une partie du rapport, qui date pourtant de fin mai, s'appuierait sur un état des lieux, qui correspondrait au mois de février, période où les négociations entre Airbus et Dassault Aviation étaient bloquées et les relations glaciales. Ce qui démontrerait qu'une partie du BAAiNBW, qui semble très divisé, veuille nuire, voire abattre ce programme au moment il doit être examiné au Bundestag. 

Pourquoi une telle prise de position ? Certainement par la frustration générée par l'issue des négociations, qui ont été extrêmement dures entre Français et Allemands et qui ont laissé des cicatrices. L'accord a débouché sur des compromis, qui ne sont visiblement pas encore complètement digérés de chaque côté du Rhin. D'autant que les équipes techniques du ministère allemand pourraient avoir le sentiment de ne pas avoir été suffisamment écoutées et leurs lignes rouges pas suffisamment défendues par le niveau politique. Le rapport reçu à Berlin a jeté un froid. Aussi, la ministre de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer a demandé une évaluation politique de l'accord à son cabinet. Son résultat a été à la fois surprenant et décevant : "le fort positionnement français fera que l'objectif de développer un avion de chasse de 6ème génération sera raté et que le projet se transformera plutôt en une approche Rafale Plus avec des fonds budgétaires allemands et espagnols".

Faut-il rappeler que le SCAF s'est bâti sur la notion du "Best Athlete" et non pas sur la volonté des États ou des industriels de profiter du programme pour monter en compétence... "Si l'industrie française en profite, le partenaire industriel allemand Airbus ne pourra pas étendre son savoir-faire dans le domaine clé des avions de combat dans la mesure du possible et nécessaire pour pouvoir encore jouer un rôle majeur", explique le rapport du BAAiNBW. Cette analyse est donc d'une mauvaise foi incommensurable d'autant plus qu'Airbus a accepté les compromis. Le rapport pourrait donc visé principalement la ministre de la Défense, qui n'a pas fait l'unanimité au sein de son administration dans la gestion de son ministère et des grands projets stratégiques. Il se pourrait que la principale cible du rapport soit d'abord Annegret Kramp-Karrenbauer avec comme dommage collatéral, le SCAF. D'autant que l'Allemagne entre dans une phase préélectorale.

Il faut également rappeler que le ministère de la Défense allemand reste également traversé par de fortes influences américaines via l'OTAN notamment - les Etats-Unis ont tout fait pour torpiller ce programme européen, qui va à l'encontre de leurs intérêts et du F-35. En outre, l'Allemagne, aussi bien dans le domaine spatial que de la défense, ne cache pas depuis plusieurs années qu'elle veut prendre le leadership européen dans ces deux domaines et le ravir à la France. Les Allemands, qui avaient pris l'habitude de tordre le bras des Français, sont tombés cette fois-ci sur un os : Dassault Aviation peu perméable aux pressions politiques en France et qui a défendu ses intérêts industriels (et ceux de la France en fin de compte). Enfin, dernier point non négligeable, les Allemands ont toujours eu dû mal à accepter une excellence française dans certains domaines industriels.

Présentation et explications

Durant les prochains jours, les industriels allemands (dont notamment Airbus), qui sont complètement alignés, vont devoir accélérer leur campagne de présentation et d'explications aux parlementaires, dont certains ont peut-être été déstabilisés par les fuites dans la presse, pour les convaincre que l'accord reste équilibré, y compris sur le volet avion de combat (Next Generation Fighter). Le BDLI ne dit pas autre chose dans son analyse de mai : "Le résultat des négociations assure un développement conjoint de l'avion grâce à une répartition équitable des tâches. Il permet à l'Allemagne de participer à tous les lots de travaux d'importance stratégique et technologique, permettant à Airbus de maintenir les capacités existantes de l'Allemagne et de développer des compétences pertinentes pour l'avenir".

Jusqu'ici les industriels avaient des retours plutôt positifs de la part des parlementaires allemands dans les différents partis. Cette campagne d'explication leurs avaient permis de mesurer l'impact technologique, l'impact économique et, enfin, l'impact stratégique du SCAF pour l'Allemagne. Ils souhaitent aujourd'hui bien évidemment rester sur cette trajectoire. Ils ont d'ailleurs très rapidement réagi après la publication de l'article du Spiegel auprès des parlementaires en leur rappelant à nouveau que l'accord était équilibré et défendait les intérêts des trois nations, y compris ceux de l'Allemagne. Ce qui est la crainte majeure des parlementaires allemands. La dynamique va-t-elle être cassée par le rapport et le doute va-t-il s'insinuer dans les esprits des parlementaires ? Les quinze prochains jours vont être décisifs pour ce programme, qui a déjà essuyé beaucoup de tempêtes.

 

Modifié le 9 juin 2021 par Billou

[Claudio Lopez]

il y a 14 minutes, Billou a dit :

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-scaf-face-a-des-vents-contraires-en-allemagne-886305.html

Le SCAF face à des vents contraires en Allemagne

A quelques jours de la validation par le Bundestag de l'accord sur la phase 1B du programme SCAF, des rapports du ministère de la Défense allemand sèment le trouble et insinuent des doutes sur la défense des intérêts germaniques. Un accord qui avait été pourtant adoubé par l'industrie allemande et les plus hautes autorités de l’État fédéral.

Ce passage résume toute les principales raisons du blocage allemand.

Même si Ils avaient dit oui au principe du "Best Athlete" lors de lancement des négociations en 2017, il ne l'ont  en réalité jamais accepté dans les faits.

Leur orgueil est démentiel ...

Citation

Il faut également rappeler que le ministère de la Défense allemand reste également traversé par de fortes influences américaines via l'OTAN notamment - les Etats-Unis ont tout fait pour torpiller ce programme européen, qui va à l'encontre de leurs intérêts et du F-35. En outre, l'Allemagne, aussi bien dans le domaine spatial que de la défense, ne cache pas depuis plusieurs années qu'elle veut prendre le leadership européen dans ces deux domaines et le ravir à la France. Les Allemands, qui avaient pris l'habitude de tordre le bras des Français, sont tombés cette fois-ci sur un os : Dassault Aviation peu perméable aux pressions politiques en France et qui a défendu ses intérêts industriels (et ceux de la France en fin de compte). Enfin, dernier point non négligeable, les Allemands ont toujours eu dû mal à accepter une excellence française dans certains domaines industriels.

 

Modifié le 9 juin 2021 par Claudio Lopez

[Bechar06]

il y a 14 minutes, Billou a dit :

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-scaf-face-a-des-vents-contraires-en-allemagne-886305.html

Le SCAF face à des vents contraires en Allemagne

A quelques jours de la validation par le Bundestag de l'accord sur la phase 1B du programme SCAF, des rapports du ministère de la Défense allemand sèment le trouble et insinuent des doutes sur la défense des intérêts germaniques. Un accord qui avait été pourtant adoubé par l'industrie allemande et les plus hautes autorités de l’État fédéral.

Encore un épisode mélodramatique de LA PARTENAIRE allemande ( je parle du pays - pas d'Angela- ni de AKK - trop de respect pour les dames  - Pays plutôt dotée d'une humeur féminine, avec ses caprices et sautes d'humeur, soumis à ses hormones féminines... Oui je me révèle là parfaitement macho  - Madame Becharie ne lit pas le forum - ... Mais c'est ce que m'inspire de + en + CETTE PARTENAIRE : une ALLEMAGNE molle, capricieuse, inconstante, coléreuse, pleurnicheuse, bêcheuse, fière sans raison valable, plus très belle, qui prend de l'embonpoint, qui a perdu beaucoup de ses attrais d'antant  ... Tout ce que n'est pas mon épouse pour vous rassurer 

Modifié le 9 juin 2021 par Bechar06

[Billou]

Ils ont vraiment un complexe de superiorité assez hallucinant. Aussi puissant que leur soumission aux usa.

A croire que tout ce qu’ils prennent dans la tete de la part des usa ils essaient de nous le refiler.

Modifié le 9 juin 2021 par Billou

[Kelkin]

il y a 21 minutes, Billou a dit :

En outre, l'Allemagne, aussi bien dans le domaine spatial que de la défense, ne cache pas depuis plusieurs années qu'elle veut prendre le leadership européen dans ces deux domaines et le ravir à la France. Les Allemands, qui avaient pris l'habitude de tordre le bras des Français, sont tombés cette fois-ci sur un os : Dassault Aviation peu perméable aux pressions politiques en France et qui a défendu ses intérêts industriels (et ceux de la France en fin de compte). Enfin, dernier point non négligeable, les Allemands ont toujours eu du mal à accepter une excellence française dans certains domaines industriels.

Merci Cabirol de l'écrire ! Il faudrait que ça parvienne à l'Élysée...

[herciv]

il y a 13 minutes, Claudio Lopez a dit :

Les Allemands, qui avaient pris l'habitude de tordre le bras des Français, sont tombés cette fois-ci sur un os : Dassault Aviation peu perméable aux pressions politiques en France et qui a défendu ses intérêts industriels (et ceux de la France en fin de compte).

Trappier président

[Billou]

C’est bien que ca commence à transparaitre pour le grand public, bcp de gens ne s’en rendent pas compte ou balaient l’argument de la main.

[herciv]

il y a 52 minutes, Claudio Lopez a dit :

Ce passage résume toute les principales raisons du blocage allemand.

Même si Ils avaient dit oui au principe du "Best Athlete" lors de lancement des négociations en 2017, il ne l'ont  en réalité jamais accepté dans les faits.

Leur orgueil est démentiel ...

Et pourtant c'est le premier article de Cabirol où on le sent plutôt favorable à l'accord passé entre les industriels. Il ne s'appuie d'ailleur absolument pas sur l'article de Challenge qui lui niait l'accord.

Pour tout dire je suis un peu perdu on est à front renversé là, ceux qui étaient contre sont pour, ceux qui étaient pour sont contre ... AKK va s'en prendre plein la gueule elle la chantre de l'OTAN.

Modifié le 9 juin 2021 par herciv

[Skw]

il y a une heure, Billou a dit :

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-scaf-face-a-des-vents-contraires-en-allemagne-886305.html

Le SCAF face à des vents contraires en Allemagne

Citation

[...]

Ce rapport ainsi que sa fuite organisée dans la presse allemande montre une fracture au sein du ministère de la Défense allemand. D'un côté, une partie des équipes techniques, qui dénigre l'accord en raison d'un partage des tâches qui ne serait pas équilibré, de l'autre côté, les politiques, qui reste sur une vision stratégique d'un accord très important entre les trois pays. Par ailleurs, explique-t-on à La Tribune, une partie du rapport, qui date pourtant de fin mai, s'appuierait sur un état des lieux, qui correspondrait au mois de février, période où les négociations entre Airbus et Dassault Aviation étaient bloquées et les relations glaciales. Ce qui démontrerait qu'une partie du BAAiNBW, qui semble très divisé, veuille nuire, voire abattre ce programme au moment il doit être examiné au Bundestag.

[...]

Le rapport pourrait donc visé principalement la ministre de la Défense, qui n'a pas fait l'unanimité au sein de son administration dans la gestion de son ministère et des grands projets stratégiques. Il se pourrait que la principale cible du rapport soit d'abord Annegret Kramp-Karrenbauer avec comme dommage collatéral, le SCAF. D'autant que l'Allemagne entre dans une phase préélectorale.

[...]

Il faut également rappeler que le ministère de la Défense allemand reste également traversé par de fortes influences américaines via l'OTAN notamment - les Etats-Unis ont tout fait pour torpiller ce programme européen, qui va à l'encontre de leurs intérêts et du F-35.

[...]

Ces différents extraits ne m'étonnent pas tout à fait. Je me souviens de DEFA répondant ici avec ironie qu'il était particulièrement étonnant qu'une structure politique telle que la DGA satisfasse au bon vouloir du politique. Or, j'ai l'impression qu'il n'en va pas de même du côté du BAAiNBW. L'institution tend à cumuler les problèmes sur les programmes de développement, d'acquisition, ou encore de maintenance des matériels. Sans doute les dispositions prévues par la loi devraient être revues afin de rendre les procédures plus efficaces. Néanmoins, je me suis toujours demandé pourquoi les ministres de la défense successifs peinèrent à réformer cela. Je n'ai pas une connaissance assez fine, mais cela ne m'étonnerait pas que l'institution ait une capacité à s'opposer aux ministres et un pouvoir de nuisance réel.

 

Modifié le 9 juin 2021 par Skw

[Patrick]

il y a 46 minutes, Skw a dit :

cela ne m'étonnerait pas que l'institution ait une capacité à s'opposer aux ministres et un pouvoir de nuisance réel.

Et notre allié de circonstance, ce sont les USA. Si le F-35 est acheté, le FCAS s'effondre. Je pense donc qu'il faut activement "vendre" l'Allemagne à Lockheed et toute la bande, elle si prompte à acquérir des F-18 et des P-8. Les espagnols pourront suivre pour le Juan Carlos et remplacer les F/A-18C/D. Mémère Angela ou celui/celle qui arrivera après ne pourra pas dire non.

Bien sûr ils n'auront aucun workshare dessus ou alors peut-être la fabrication d'un porte-gobelet, mais ça leur conviendra tout à fait.
Ou alors ils peuvent construire en propre un équivalent du F-105 chez eux et tenter de le vendre comme un avion de 7eme génération, par exemple à l'Autriche et aux pays baltes. Pas sûr que ça rentabilise l'investissement.

Après, en solution moins chère, il y a toujours tenter de casser du sucre sur le dos de Dassault en soudoyant donnant des infos réelle et vérifiables y incitant Médiapart! 

Le seul résultat d'un tel dénouement c'est qu'on aura moins de concurrents en Europe. C'est très positif. Surtout si ça motive les allemands à être encore plus aggressifs, montrant ainsi leur vrai visage.

Y nada del Eurofighter

Modifié le 9 juin 2021 par Patrick

[Kelkin]

il y a 33 minutes, Skw a dit :

Or, j'ai l'impression qu'il n'en va pas de même du côté du BAAiNBW. L'institution tend à cumuler les problèmes sur les programmes de développement, d'acquisition, ou encore de maintenance des matériels. Sans doute les dispositions prévues par la loi devraient être revues afin de rendre les procédures plus efficaces. Néanmoins, je me suis toujours demandé pourquoi les ministres de la défense successifs peinèrent à réformer cela. Je n'ai pas une connaissance assez fine, mais cela ne m'étonnerait pas que l'institution ait une capacité à s'opposer aux ministres et un pouvoir de nuisance réel.

Mon préjugé serait que cette agence fasse partie du "deep state" que les Américains ont mis en place pendant leur occupation de l'Allemagne, et qu'elle est bien aux ordres des pouvoirs publics, mais pas ceux qui siègent à Berlin. Un peu comme les services allemands de renseignements (BND, MAD) qui sont plus des succursales de la CIA que des agences allemandes.

[Non inultus premor]

Il y a 1 heure, Billou a dit :

"le fort positionnement français fera que l'objectif de développer un avion de chasse de 6ème génération sera raté et que le projet se transformera plutôt en une approche Rafale Plus avec des fonds budgétaires allemands et espagnols".

Les allemands n'ont pas l'air de se rendre compte (ou font semblant d'ignorer) que par rapport à l'Eurofighter, un rafale + (ou même un rafale tout court) représenterait un immense bond en avant capacitaire pour la Luftwaffe.

Du coup, c'est une approche tout a fait valable