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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly
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Il y a 20 heures, Claudio Lopez a dit :

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/excedee-par-l-allemagne-la-france-descend-du-programme-maws-avions-de-patrouille-maritime-888435.html

 

Ce n'est pas le SCAF , mais il s'agit de la première "coopération" franco allemande qui vole en éclat .

A l'elysée, on commence enfin à sortir du déni . 

Bon , je lance les paris pour que la prochaine collaboration qui tombe à l'eau soit le programme MGWS ( char franco allemand ), suivi de l'euro-drone et pour finir le 31 Decembre avec le SCAF :biggrin:

Dans le même genre...

https://www.forcesoperations.com/le-tigre-mk3-lance-en-solo-en-octobre-prochain/

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il y a une heure, weasel a dit :

@PolluxDeltaSeven,et aux autres membres du forum, si mon message à froisser la sensibilité et transgresser les règles du site, je tiens à m'en excuser, et demande aux modérateurs de bien vouloir supprimer mon message incriminé. 

Pas de souci. C'est pas contre toi personnellement, mais y'a comme un fond d'ambiance un peu... beauf qui flotte sur le forum en ce moment. J'ai rien contre la rigolade, mais entre ça et les guerres de tranchées sur le choix suisse, je préfère hausser un peu le ton avant qu'on ne se transforme vraiment en café du commerce, haha!

 

 

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On ne connaît évidemment pas tous les détails de l'accord récemment signé sur le SCAF, entre Dassault et Airbus ; mais ce qui m'apparaît clair c'est que quoi que les allemands puissent en dire, notre champion national de l'aviation a montré qu'il est de bonne composition / de bonne volonté...

Accepter de n'avoir que 33% de participation, et que l'Espagne (qui n'a jamais conçu un avion de combat), obtienne 33% de participation au programme (quelle partie de ces 33% seront factuellement pilotés par l'Allemagne ??), c'est une sacrée concession.

Grosse concession peut-être motivée par la quasi-certitude que les atermoiements et la fourberie des fameux "amis allemands" (:laugh:) feront de toute façon capoter le programme dans les années qui viennent, soit suite à un clash politique, soit pour des raisons budgétaires (puisque chaque retard, chaque réduction des objectifs d'acquisition, chaque menace sur la poursuite du programme, favoriseront la démotivation des industriels, et une hausse des coûts unitaires des matériels).   

En tous cas, on dirait que nos politiques français commencent enfin à se distancier de l'obsession naïve de la coopération franco-allemande, et du faux tropisme selon lequel ce serait forcément moins cher de faire à plusieurs que de faire tout seuls !...

(Croyance notamment infirmée par l'exemple des programmes Eurofighter et Rafale : celui qui est franco-français n'est pas plus cher que son rival fait à 4, et pas moins performant non plus) 

Modifié par Bruno
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Le 06/07/2021 à 19:09, Patrick a dit :

Madame Parly, si vous nous lisez, utilisez le mot "palinodie" dans votre prochain discours, tout en portant une écharpe bleu ciel. :excl:

Parfaitement !

Révélation

 

E2DxtdgXMAMG4XB.jpeg

Y a un type haut placé qui a promis de mettre une photo de nous en évidence la prochaine fois qu'il fera un discours à la Nation.
Alors pourquoi pas Madame Parly avec une écharpe bleu ciel ?

 

 

Le 06/07/2021 à 20:10, rodac a dit :

Après ils pourront toujours continuer à fourguer leurs Mercos à nos dealers. Je ne m’en fais pas pour eux.

Absolument. Mercedes, c'est avant tout une question de prestige.

Révélation

Voir entre 0'0'' et 1'03'' une publicité pour Mercedes, et sa reprise sous forme de trollage par... un autre constructeur

 

 

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28 minutes ago, Alexis said:

Absolument. Mercedes, c'est avant tout une question de prestige.

Ça tombe mal avec Mercedes c'est la boite qui avec les différentes classe S a tout innové coté automobile ... ils ont juste laissé le GPS à BMW.

... non seulement c'est bien mais ça fini adopté par tout le monde tellement c'est bien.

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Il y a 15 heures, g4lly a dit :

Ça tombe mal avec Mercedes c'est la boite qui avec les différentes classe S a tout innové coté automobile ... ils ont juste laissé le GPS à BMW.

... non seulement c'est bien mais ça fini adopté par tout le monde tellement c'est bien.

Etant propriétaire d'une Classe S (de bientôt 23 ans), je ne peux que plussoyer.

A l'époque, certains de ses équipements relevés de la sc-fi. :ohmy:

 

Pour la navigation automobile, on peut dire que les japonais furent de très loin les précurseurs.

En 1980, c'est Honda qui proposa le tout premier système de navigation dans une voiture...basé sur un gyroscope.

En 1986, Toyota commercialisa le tout premier système de navigation par GPS, soit 8 ans avant BMW/Philips. Système avec carto sur mémoire ROM et audio sur k7. En 1990, Mazda a sorti le premier GPS avec carto et audio sur Cd. :wink:

 

Mais aujourd'hui, avec la transition au tout électrique et la conduite autonome, les cartes sont totalement rabbatu côté innovation.

Et ce sont les chinois qui vont être les grands gagnants...

 

PS : pour ne pas être totalement HS : 

https://www.infodefensa.com/es/2021/07/03/noticia-defensa-calcula-inversion-quedara-espana.html

Les espagnols ont bien lâché 2,5 milliards (le double des allemands) pour la seconde phase du FCAS.

En revanche leur histoire de 100% des sous espagnols investi revenant aux indus ibériques ou encore de la création de seulement 2500 emplois sur l'ensemble du projet...:rolleyes:

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Lorsque l'on revoit cette vidéo des accords signés en février 2020. Les visages ne trompent pas ! :mechantc:

https://m.youtube.com/watch?v=6Rc5x4i0Lus

On y voit les 3 ministres de la défense et on y constate le contraste saisissant entre le sourire enthousiaste de Florence Parly et l'impassibilite de Annegret Kamp Karenbauer lors de la cérémonie de la signature. 

On avait presque l'impression que la ministre allemande était gênée de ce moment... 

À posteriori, on avait l'impression qu'elle savait déjà que l'accord que les français espéraient avoir signé n'allait jamais être accepté de la part des politiques et du complexe militaro industriel allemand... 

Comme si, on assistait à un mariage "gris", l'un est persuadé d'un mariage sincère sauf que l'autre n'y croit pas et qu'il ne s'en cache même pas ! :biggrin:

 

Modifié par Claudio Lopez
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https://www.latribune.fr/opinions/f-35-en-suisse-p8-en-allemagne-la-france-ne-doit-pas-tendre-l-autre-joue-888802.html

F-35 en Suisse, P8 en Allemagne : la France ne doit pas tendre l'autre joue
 

 

OPINION. Pour le groupe de réflexions Mars, pas question que la France tende l'autre joue après les deux revers infligés par la Suisse et l'Allemagne. Alors que la Suisse a choisi de tourner le dos à l’Europe pour sa défense aérienne, la France ne peut donc continuer à payer pour la défense aérienne de la Suisse. Si l’Allemagne maintient son ambivalence sur les programmes d’armement multinationaux, la France doit se méfier des programmes globaux. Par le groupe de réflexions Mars.

*******************

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-defense-cloud-souverain-les-pme-au-centre-de-notre-independance-1331587

Opinion | Défense, cloud souverain : les PME au centre de notre indépendance

Plutôt que de s'appuyer sur des technologies déjà disponibles auprès de dizaines de PME européennes, le gouvernement suggère de construire nos clouds souverains sur la base de technologies américaines sous licence. Un risque stratégique qui peut mettre en péril notre souveraineté numérique, écrivent Franck Spinelli, Jean-Paul Smets et Yann Lechelle.

Modifié par Billou
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Ce groupe de réflexions Mars, bien que pertinent dans ses analyses, mériterait à t se présenter publiquement à l'audience.

Avancer masquer n'est jamais la bonne approche, surtout lorsqu'on veut avoir un impact sur les décisions gouvernementales.

Qu'ils sortent du bois une bonne fois pour toutes.

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Cela va faire sauter de joie certains :laugh:

Les programmes de jets FCAS et Tempest vont-ils fusionner ? Le chef d'état-major de l'armée de l'air allemande l'espère.

https://www.defensenews.com/industry/techwatch/2021/07/12/will-the-fcas-and-tempest-jet-programs-merge-germanys-top-air-force-officer-hopes-so/

Révélation

Les programmes de jets FCAS et Tempest vont-ils fusionner ? Le chef d'état-major de l'armée de l'air allemande l'espère.

Les nations européennes poursuivent deux programmes distincts visant à construire des avions de sixième génération et toute une série de systèmes avancés au cours des deux prochaines décennies, mais au moins un responsable de l'armée de l'air espère que ces efforts fusionneront.

Le programme franco-germano-espagnol FCAS (Future Combat Air System) est sur le point de lancer la prochaine phase de son effort de recherche et de développement cet automne, à peu près au même moment où le Team Tempest - dirigé par le Royaume-Uni et comprenant l'Italie et la Suède - espère donner le coup d'envoi d'une nouvelle phase de recherche et de développement.

Tous deux sont à des années lumière d'un avion de démonstration prêt à voler. Dans l'intervalle, le chef d'état-major de l'armée de l'air allemande a déclaré avoir discuté avec ses homologues italiens et britanniques de la possibilité de combiner leurs efforts.

"Il se peut que nous suivions des voies différentes. Avec un peu de chance, nous finirons par fusionner", a déclaré le lieutenant-général Ingo Gerhartz lors d'une interview exclusive avec Defense news, en route pour Berlin, en Allemagne, depuis l'aéroport international Mihail Kogălniceanu, près de Constanta, en Roumanie.

Gerhartz a noté que l'élan opérationnel derrière le programme Tempest est "exactement le même que celui que nous pensons être important en 2040-plus". Les deux efforts aboutiront à un avion de chasse de sixième génération doté de nouveaux moteurs, de capteurs et d'armes avancés, d'une automatisation accrue et de la capacité de manipuler des systèmes sans pilote et de se coordonner avec les plateformes existantes.

L'interopérabilité est au premier plan des préoccupations des responsables européens de la défense - et de leurs alliés - lorsqu'ils débattent des futurs systèmes d'armes. Dans un discours prononcé à Mihail Kogălniceanu, M. Gerhartz a fait remarquer que les alliés de l'OTAN se heurtaient à des difficultés lorsqu'ils tentaient de construire des avions multinationaux, comme l'Eurofighter Typhoon dans les années 1980.

La France a finalement choisi de quitter le programme Eurofighter Typhoon pour développer son propre avion de combat, le Rafale, et les pays qui ont finalement pris possession des Typhoon ont développé des configurations et des systèmes distincts, ce qui a empêché une interopérabilité totale.

Aujourd'hui, cependant, ces alliés "s'efforcent de trouver des points communs", a déclaré M. Gerhartz dans l'interview. Il a fait remarquer qu'au cours de la préparation du programme de drones Eurodrone, chacune des quatre nations (Allemagne, France, Espagne et Italie) avait en tête son propre système d'armes. "Mais au final, nous nous sommes tous mis d'accord sur une" conception, a-t-il noté. "Nous devons vraiment nous assurer que nous restons en commun pour tirer le maximum d'utilisation [et] de valeur ajoutée d'un projet commun."

L'idée d'une fusion entre Team Tempest et FCAS a déjà été évoquée. Dirk Hoke, qui était jusqu'au 1er juillet le PDG d'Airbus Defence and Space, a fait remarquer l'été dernier que l'Europe "ne peut pas se permettre deux nouveaux systèmes".

Airbus est le chef de file de l'industrie allemande pour le FCAS, tandis que Dassault représente la France et Indra dirige la participation de l'Espagne.

Les observateurs du FCAS se demandent si les groupes industriels et les gouvernements français et allemands peuvent surmonter leurs principales différences pour faire avancer le programme. Dassault et Airbus ont conclu un accord en avril, après de multiples rapports faisant état de problèmes concernant la répartition des tâches et la propriété intellectuelle, tandis que les trois ministères de la défense ont annoncé leur propre accord trinational peu après.

Fin juin, le parlement allemand a approuvé les fonds nécessaires au passage du FCAS aux deux phases technologiques suivantes, 1B et 2. Les commissions du budget et de la défense du Bundestag ont approuvé une enveloppe d'environ 4,5 milliards d'euros (5,3 milliards de dollars américains) pour ces deux phases, qui se dérouleront respectivement entre 2021 et 2027, avec pour point culminant le vol d'essai d'un prototype. Le système de systèmes FCAS devrait être opérationnel en 2040.

Le ministère allemand de la défense a également demandé une enveloppe supplémentaire qui viendrait compléter les efforts spécifiques de l'Allemagne liés au FCAS, tels que le développement d'un banc d'essai avionique, des capacités de communication par satellite supplémentaires et l'intégration de capteurs multicouches.

Bien que les législateurs aient approuvé les fonds, des obstacles supplémentaires subsistent dans le contexte des élections fédérales. Si le Parti vert remporte les élections de septembre, comme on le prédit, sa réticence à l'égard des armes nucléaires et des drones armés pourrait avoir de graves répercussions sur le programme, selon le Conseil européen des relations étrangères.

Pour certains observateurs de l'aérospatiale, il y a certainement lieu d'envisager deux avions de chasse : un modèle paneuropéen et un modèle construit uniquement par les Français.

" Cela a toujours été comme ça... mais le Brexit a perturbé ce modèle ", a déclaré Richard Aboulafia, vice-président de l'analyse pour le groupe d'analyse marketing Teal Group, basé aux États-Unis.

Si l'histoire se répète, il ne serait pas surprenant que l'Allemagne finisse par rejoindre Team Tempest, a noté M. Aboulafia.

Entre-temps, Team Tempest espère également entrer dans sa phase suivante avant l'automne. Le Royaume-Uni, l'Italie et la Suède ont signé un protocole d'accord l'année dernière, avec l'intention de lancer un programme trinational cet été. Les responsables de la défense du Royaume-Uni ont également laissé entendre qu'ils envisageaient des partenariats avec le Japon et ont laissé la porte ouverte à d'autres nations pour qu'elles se joignent au programme.

BAE Systems est à la tête de la participation de l'industrie au programme Tempest, tandis que Leonardo, MBDA et Rolls-Royce sont également impliqués.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Que les deux programmes fusionnent, j'en doute fortement et je vois mal les Britanniques laisser  les Allemands rejoindre le "Team Tempest" avec le même statut que celui qu'ils ont dans le cadre du SCAF. Si j'ai bien compris  le fonctionnement dans le cadre du Tempest, les Britanniques ont la direction et décident de tout. Le partenaires, sont des partenaires juniors qui amènent des fonds et des collaborations dans les domaines où les Britanniques ont des besoins / lacunes. Et ce n'est pas ce que recherchent les industriels et politiques Allemands. Je crois que l'on n'est pas au début de voir la fin....

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il y a 32 minutes, Paschi a dit :

Cela va faire sauter de joie certains :laugh:

Les programmes de jets FCAS et Tempest vont-ils fusionner ? Le chef d'état-major de l'armée de l'air allemande l'espère.

https://www.defensenews.com/industry/techwatch/2021/07/12/will-the-fcas-and-tempest-jet-programs-merge-germanys-top-air-force-officer-hopes-so/

  Révéler le texte masqué

Les programmes de jets FCAS et Tempest vont-ils fusionner ? Le chef d'état-major de l'armée de l'air allemande l'espère.

Les nations européennes poursuivent deux programmes distincts visant à construire des avions de sixième génération et toute une série de systèmes avancés au cours des deux prochaines décennies, mais au moins un responsable de l'armée de l'air espère que ces efforts fusionneront.

Le programme franco-germano-espagnol FCAS (Future Combat Air System) est sur le point de lancer la prochaine phase de son effort de recherche et de développement cet automne, à peu près au même moment où le Team Tempest - dirigé par le Royaume-Uni et comprenant l'Italie et la Suède - espère donner le coup d'envoi d'une nouvelle phase de recherche et de développement.

Tous deux sont à des années lumière d'un avion de démonstration prêt à voler. Dans l'intervalle, le chef d'état-major de l'armée de l'air allemande a déclaré avoir discuté avec ses homologues italiens et britanniques de la possibilité de combiner leurs efforts.

"Il se peut que nous suivions des voies différentes. Avec un peu de chance, nous finirons par fusionner", a déclaré le lieutenant-général Ingo Gerhartz lors d'une interview exclusive avec Defense news, en route pour Berlin, en Allemagne, depuis l'aéroport international Mihail Kogălniceanu, près de Constanta, en Roumanie.

Gerhartz a noté que l'élan opérationnel derrière le programme Tempest est "exactement le même que celui que nous pensons être important en 2040-plus". Les deux efforts aboutiront à un avion de chasse de sixième génération doté de nouveaux moteurs, de capteurs et d'armes avancés, d'une automatisation accrue et de la capacité de manipuler des systèmes sans pilote et de se coordonner avec les plateformes existantes.

L'interopérabilité est au premier plan des préoccupations des responsables européens de la défense - et de leurs alliés - lorsqu'ils débattent des futurs systèmes d'armes. Dans un discours prononcé à Mihail Kogălniceanu, M. Gerhartz a fait remarquer que les alliés de l'OTAN se heurtaient à des difficultés lorsqu'ils tentaient de construire des avions multinationaux, comme l'Eurofighter Typhoon dans les années 1980.

La France a finalement choisi de quitter le programme Eurofighter Typhoon pour développer son propre avion de combat, le Rafale, et les pays qui ont finalement pris possession des Typhoon ont développé des configurations et des systèmes distincts, ce qui a empêché une interopérabilité totale.

Aujourd'hui, cependant, ces alliés "s'efforcent de trouver des points communs", a déclaré M. Gerhartz dans l'interview. Il a fait remarquer qu'au cours de la préparation du programme de drones Eurodrone, chacune des quatre nations (Allemagne, France, Espagne et Italie) avait en tête son propre système d'armes. "Mais au final, nous nous sommes tous mis d'accord sur une" conception, a-t-il noté. "Nous devons vraiment nous assurer que nous restons en commun pour tirer le maximum d'utilisation [et] de valeur ajoutée d'un projet commun."

L'idée d'une fusion entre Team Tempest et FCAS a déjà été évoquée. Dirk Hoke, qui était jusqu'au 1er juillet le PDG d'Airbus Defence and Space, a fait remarquer l'été dernier que l'Europe "ne peut pas se permettre deux nouveaux systèmes".

Airbus est le chef de file de l'industrie allemande pour le FCAS, tandis que Dassault représente la France et Indra dirige la participation de l'Espagne.

Les observateurs du FCAS se demandent si les groupes industriels et les gouvernements français et allemands peuvent surmonter leurs principales différences pour faire avancer le programme. Dassault et Airbus ont conclu un accord en avril, après de multiples rapports faisant état de problèmes concernant la répartition des tâches et la propriété intellectuelle, tandis que les trois ministères de la défense ont annoncé leur propre accord trinational peu après.

Fin juin, le parlement allemand a approuvé les fonds nécessaires au passage du FCAS aux deux phases technologiques suivantes, 1B et 2. Les commissions du budget et de la défense du Bundestag ont approuvé une enveloppe d'environ 4,5 milliards d'euros (5,3 milliards de dollars américains) pour ces deux phases, qui se dérouleront respectivement entre 2021 et 2027, avec pour point culminant le vol d'essai d'un prototype. Le système de systèmes FCAS devrait être opérationnel en 2040.

Le ministère allemand de la défense a également demandé une enveloppe supplémentaire qui viendrait compléter les efforts spécifiques de l'Allemagne liés au FCAS, tels que le développement d'un banc d'essai avionique, des capacités de communication par satellite supplémentaires et l'intégration de capteurs multicouches.

Bien que les législateurs aient approuvé les fonds, des obstacles supplémentaires subsistent dans le contexte des élections fédérales. Si le Parti vert remporte les élections de septembre, comme on le prédit, sa réticence à l'égard des armes nucléaires et des drones armés pourrait avoir de graves répercussions sur le programme, selon le Conseil européen des relations étrangères.

Pour certains observateurs de l'aérospatiale, il y a certainement lieu d'envisager deux avions de chasse : un modèle paneuropéen et un modèle construit uniquement par les Français.

" Cela a toujours été comme ça... mais le Brexit a perturbé ce modèle ", a déclaré Richard Aboulafia, vice-président de l'analyse pour le groupe d'analyse marketing Teal Group, basé aux États-Unis.

Si l'histoire se répète, il ne serait pas surprenant que l'Allemagne finisse par rejoindre Team Tempest, a noté M. Aboulafia.

Entre-temps, Team Tempest espère également entrer dans sa phase suivante avant l'automne. Le Royaume-Uni, l'Italie et la Suède ont signé un protocole d'accord l'année dernière, avec l'intention de lancer un programme trinational cet été. Les responsables de la défense du Royaume-Uni ont également laissé entendre qu'ils envisageaient des partenariats avec le Japon et ont laissé la porte ouverte à d'autres nations pour qu'elles se joignent au programme.

BAE Systems est à la tête de la participation de l'industrie au programme Tempest, tandis que Leonardo, MBDA et Rolls-Royce sont également impliqués.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Que les deux programmes fusionnent, j'en doute fortement et je vois mal les Britanniques laisser  les Allemands rejoindre le "Team Tempest" avec le même statut que celui qu'ils ont dans le cadre du SCAF. Si j'ai bien compris  le fonctionnement dans le cadre du Tempest, les Britanniques ont la direction et décident de tout. Le partenaires, sont des partenaires juniors qui amènent des fonds et des collaborations dans les domaines où les Britanniques ont des besoins / lacunes. Et ce n'est pas ce que recherchent les industriels et politiques Allemands. Je crois que l'on n'est pas au début de voir la fin....

ET dans le même temps Macron réaffirme la volonté d'indépendance, d'autosufficance et de couverture complète de tous le spectre des combats pour la France.

http://www.opex360.com/2021/07/14/m-macron-nous-sommes-confrontes-a-une-situation-ou-la-pluralite-des-conflits-possibles-est-extreme/

Pour faire face à ces menaces, le président Macron a parlé d’établir une « stratégie de puissance du XXIe siècle ». Aussi, il a dit considérer que la Loi de programmation militaire [LPM] en cours « doit continuer d’apporter les éléments de capacité, de formation et d’acquisition des compétences pour répondre à ces défis ». Mais ce ne sera pas suffisant, a-t-il laissé entendre.

« Il nous faudra aussi immanquablement revoir dans les temps prochains notre stratégie et regarder à nouveau, avec beaucoup de lucidité, les ambitions nouvelles dont il faut nous doter », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Nous nous préparons, donc, activement à relever tous ces défis, sur tous les plans, tous les axes, des plus classiques aux plus innovants, qu’il s’agisse du maintien d’une dissuasion au plus haut niveau de crédibilité, avec tout ce que cela emporte d’engagements et d’investissements, de la sauvegarde résolue de notre souveraineté numérique, de la prise en compte renforcée de l’espace informationnel […] comme de la consolidation de notre modèle d’armée complet ».

Pour M. Macron, la France ne peut « renoncer à aucune composante, compte tenu de la réalité » qu’il a décrite. « C’est aussi parce que nous avons assumé, sur le plan géographique, d’abord, de constamment défendre notre indépendance, ensuite de bâtir sur le socle de cette idépendance des partenariats », a-t-il continué.

Sur ce point, le chef de l’État a souligné qu’avoir des « partenariats quand on est indépendant n’est pas la même chose que dessiner des coopérations qui masquent vos dépendances ». Aussi, a-t-il insisté, « nous sommes indépendants et nous nous y tenons. Et l’investissement qui le le nôtre va dans ce sens ».

Toujours sur la question des partenariats, M. Macron a parlé de ceux noués avec les pays européens et l’Otan, avec « la volonté très claire de bâtir nos résistances face à toutes les formes de conflictualité nouvelles maus aussi de nous réengager dans notre sécurité et nos politiques de voisinage ».

Car, a-t-il expliqué, en citant les Balkans, la « sécurité du voisinage européen qu’il soit à l’est ou au sud, est l’affaire des Européens. La sécurité au Sahel et en Afrique est aussi notre affaire, en partenariat avec nos amis africains, avec lesquels nous avons su dessiner un cadre rénové d’alliances équilibrées ».

Enfin, M. Macron a conclu cette partie de son discours en évoquant les partenariats avec plusieurs pays de la région Indo-Pacifique, pour laquelle la France a élaboré une stratégie spécifique compte tenu de sa présence dans cette partie du monde, grâce à ses territoires et collectivités d’outre-Mer, ainsi que de ses intérêts.

« Nous devons avoir une stratégie de défense, une présence, des partenariats. Et bâtir une vision qui nous est propre, celle de la liberté et de la souveraineté, qui n’est ni l’aligement sur les États-Unis d’Amérique, ni la complaisance ou la soumission à la Chine », a affirmé M. Macron.

Modifié par herciv
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il y a une heure, herciv a dit :

Pour M. Macron, la France

Entre nous, j'aimerais bien savoir quel est l'officier supérieur qui a servi de plume au président :  le langage employé ne peut être que celui d'une personne rompue aux questions strategico-militaires :happy:

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Il y a 2 heures, herciv a dit :

ET dans le même temps Macron réaffirme la volonté d'indépendance, d'autosufficance et de couverture complète de tous le spectre des combats pour la France.

Peut-être bien

Mais perso je n'ai pas trouvé ce texte fantastique: je suppose que le rédacteur de OPEX ne s'est même pas relu !  et les phrases, à supposer qu'elles soient du PR, sont assez difficiles à décrypter. A l'image de l'orthographe  très approximative  je pense que la retranscription n'est pas fidèle

Il faudrait remonter au discours oral et confronter   ... Qui s'y colle ? 

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