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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly
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il y a 20 minutes, osuspir a dit :

Est ce que le scénario où l’Espagne achète du Rafale comme gap-filler plutôt que du F-35 est à considérer comme de la science fiction ?

Sous certaines conditions je ne trouve pas ça tout à fait déconnant.

L'Espagne participe au programme Eurofighter, il me semble qu'elle vient d'en commander 20 pour succéder a ses F18.

Si le Rafale intéressait l'Espagne, ce serait pour son besoin aéronaval. Compte tenu de la nature de son porte aéronef, seul le F35 serait en mesure de convenir.

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il y a une heure, osuspir a dit :

Est ce que le scénario où l’Espagne achète du Rafale comme gap-filler plutôt que du F-35 est à considérer comme de la science fiction ?

Sous certaines conditions je ne trouve pas ça tout à fait déconnant.

Je dirais que c'est plus facile à imaginer qu'avec l'Allemagne, mais ca reste quand même hautement improbable.

Un peu comme si le PDG de Seat Spain roulait en Renault.

Il y a 14 heures, Alberas a dit :

le communiqué de presse de DA: il mentionnait "un 1er acompte". Ca signifie peut être qu'un 2nd acompte sera versé lorsque un jalon essentiel sera franchi. Il faudrait connaitre les détails du contrat pour en savoir plus..

J'ai lu il y a longtemps quelque chose sur les conditions de réglement d'un avion de chasse par l'état français : acompte à la commande, paiement d'une partie significative à la livraison (soit au moins 3 ans après l'acompte) et solde 1 an plus tard si je me rappelle bien (une forme de retenue de garantie qui ne dit pas son nom)

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il y a 54 minutes, osuspir a dit :

Est ce que le scénario où l’Espagne achète du Rafale comme gap-filler plutôt que du F-35 est à considérer comme de la science fiction ?

Sous certaines conditions je ne trouve pas ça tout à fait déconnant.

C'est relativement de la science-fiction. Au vu de l'évolution actuelle et du probable abandon du SCAF franco-germano-espagnol, le(s) F-35 me paraissent plus probable.

il y a 31 minutes, capmat a dit :

Compte tenu de la nature de son porte aéronef, seul le F35 serait en mesure de convenir.

Il faudrait plutôt dire, "compte tenu de la nature de son porte-aéronefs, même le F-35B ne peut pas opérer dessus sans travaux alors il est inutile d'envisager du Rafale M."

 

La question du renouvellement (ou pas) de l'aéronavale espagnole se pose. Le choix de F-35 B avec probablement un nouveau PA est possible, mais l'abandon de l'aéronavale à voilure fixe me paraît encore plus probable (surtout avec les MRTT donnant une vrai capacité de projection à l'armée de l'air) et le passage à une aéronavale CATOBAR (ou STOBAR) serait aussi envisageable dans le cadre d'un partenariat avec d'autres pays de l'UE (en tout cas nettement plus crédible que les Rafale M qui ont été évoqués pour la Belgique)

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Il y a 13 heures, Patrick a dit :

Ils sont intoxiqués par leur propre stratégie consistant à ne pas faire de concessions parce que "les français ne peuvent pas payer seuls". C'est leur unique argument: l'argent. Soit en mentionnant que "l'Allemagne doit payer les ambitions françaises" (ce qui est absolument faux) soit en se gaussant de l'état de notre dette et de nos finances publiques, mais en oubliant que Dassault savent tenir leurs performances, leurs délais et leurs coûts, contrairement à Airbus,

contrairement aux coopérations mal gérées, dont l'EF est le pire exemple

Il y a 13 heures, Patrick a dit :

ou que les promesses d'achat allemandes (par exemple de 70 A400M pour n'en garder que 33)

53, dont 13 à revendre, à ma connaissance

Il y a 13 heures, Patrick a dit :

sont la seule chose qui ait permis à l'Allemagne de sécuriser des capacités industrielles leur permettant justement... d'empocher de l'argent.

Rafale: 42 milliards au lieu de 40 après 10 ans de glissement politique et une réduction de cible de presque 50%, Eurofighter en Allemagne: 60 milliards au lieu de 30

Comparons ce qui est comparable : 60 au lieu de 30, c'est pour le coût sur toute la vie, et non pas le coût du programme (dév + autres coûts + production prévue).

D'après les articles que j'ai trouvés sur le net, pour l'Allemagne, en 2011, cela faisait 16,8 Mds pour 143 avions ;ce qui est nettement moins que pour le RU : 43.6 pour 160.

Il y a 13 heures, Patrick a dit :

après un glissement plus court et exclusivement du aux errements industriels des 4 pays du groupe.

C'est la seule chose qui explique cette morgue permanente alors qu'ils sont à deux doigts de voir débarquer au sein de la Luftwaffe un F-35 qui, en pesant sur les finances, et surtout en occupant le poste "d'avion de combat furtif tout gris et tout carré", va rapidement provoquer un débat purement pratique au sein de la classe politique de leurs pays à l'heure où ils ont un peu autre chose à penser: "le NGF fait-il doublon avec le F-35?" Ils n'y couperont pas, c'est inévitable. Et la réponse sera "OUI". Pour rappel: ils ont gardé leurs F-4 40 ans, et auront gardé leurs Tornado 42 ans.

Ce débat, les nations du Tempest n'y couperont pas non plus.
Or la France n'a pas à le mener. Puisqu'elle n'a pas de F-35 à payer.

Pour nous mettre au niveau de nos "partenaires" dans les "négociations", la seule issue serait que la France elle aussi prenne des F-35. Est-ce seulement réaliste?

Dans le secteur de l'automobile il y a déjà beaucoup à dire sur les mensonges et hypocrisies venues d'outre-Rhin.
Et dans le domaine des avions de combat européens, ils ne sont effectivement pas du tout en position de force contrairement aux belles histoires que certains peuvent se raconter.

Ils ont sabré leur filière nucléaire sans pitié aucune.

C'est pas eux qui sont malins, c'est les autres qui sont cons. On le constate depuis des décennies dans les programmes en coopération, j'ai donné plus haut l'exemple de l'A400M: arriver en promettant monts et merveilles, se dédire, conserver les usines mais laisser les autres payer.

C'est pas une stratégie maline, c'est grossier, c'est idiot, c'est profondément déloyal et d'une stupidité monumentale. Seuls des ahuris tomberaient dans le piège. Des ahuris, ou des gens avec si peu de confiance en eux et tellement engrainés par une propagande idéologique insidieuse, qu'ils n'envisagent même plus avoir le droit de respirer sans demander la permission aux allemands d'abord.

Même histoire que pour Galileo alors.

Là je ne suis pas. Les freins majeurs ont été constatés avec le RU, qui a fait tout ce qu'il a pu pour essayer d'empêcher que Galileo existe, puis pour le gêner au maximum. J'ai peut-être loupé quelque chose avec l'Allemagne, mais je ne vois pas.

Il y a 13 heures, Patrick a dit :

La commission européenne est bonne poire, mais elle sait aussi froncer les sourcils. Rien ne nous force à acheter quoi que ce soit. Et si MBDA y est allé la fleur au fusil, c'est sans doute autant parce qu'ils étaient sûrs de gagner (erreur) que parce qu'ils savent qu'en face ils n'y arriveront pas.

Je me répète, mais on est à un moment historique où les faussaires n'ont plus droit de cité. Les armes recommencent à servir à faire la guerre, et pas à gratter des subventions sur 30 ans.

Rien ne nous force à rester dans ce programme de la même façon. Et vu comme il est parti avec des surcoûts annoncés avant-même la production du moindre démonstrateur, il y a également peu de chances que le SCAF lui survive.

 

Sans aller jusqu'à contredire @Titoo78 qui en sait probablement infiniment plus sur son secteur d'activité que nous autres, je dois dire que pour Dassault c'est exactement ça. Airbus D&S sont tombés sur un os. Et effectivement, comme tu le mentionnes:

 

Bingo.

- Croire que si Airbus peut mandater Scholz, Dassault ne peut pas mandater Macron en miroir
- Croire que Macron va sabrer l'acteur majeur du secteur de la défense français, l'un des seuls à rapporter de gros contrats dont l'état raffole, avec son produit porte-drapeau, le Rafale

En gros, ADS ont demandé à Scholz d'aller demander à Macron de poubelliser sa tirelire afin de pouvoir lui faire remarquer qu'il n'a plus d'argent... Du pur génie. :laugh:

Belle formulation ! :laugh:

Il y a 13 heures, Patrick a dit :

J'aimerais juste poser une question: il se passe quoi si la France commence à jouer "à l'allemande"?

 

Et c'est là qu'entre en jeu le jumeau virtuel, technologie Dassault Systèmes. Rien n'interdit de développer, sans forcément construire de démonstrateur, un certain nombre de briques technologiques pour pas beaucoup plus cher que ça ne coûte de garder les ingénieurs occupés, à part du temps machine. Ingénieurs qui sont partis sur d'autres travaux et "ne travaillent plus sur le NGF" dixit Trappier himself.

Or je pense benoîtement qu'ils sont ok. Après le 6X et le 10X, menés en partie simultanément, il y aura encore d'autres avions Dassault. Je resasse d'ailleurs le fait que comme désormais les SSBJ ont le vent en poupe aux USA, il est bien possible que Dassault relance son projet afférent. Avec là aussi de potentiels dérivés militaires.

 

Et qu'est-ce qui a foiré? Et bien ils avaient trois moteurs à choisir pour le motoriser: le M88, l'EJ-200, ou le F404. Ils auraient même pu proposer... une motorisation duale, au choix, pour être vraiment optimaux!
Ils ont évidemment choisi le seul moteur américain du lot...
Quelle surprise aucun européen ne voulait plus du Mako. Incroyable. Et ailleurs l'offre déjà assez importante à l'époque de semi-trainers à la limite de l'avion de combat léger a fait le reste.

Échec semblable avec le Talarion. BAE propose à Dassault de faire le Telemos sur base de Mantis,

A ma connaissance  la coopération DA BAE n'était pas facile. Un ingénieur DA très impliqué dans le nEUROn m'avait dit que du fait de l'accord BAE LM et la confidentialité sur la furtivité, il fallait communiquer comme pendant la 2e guerre, du temps de la résistance : est-ce que l'autre sait ce que je sais ? En sait-il plus ? Comment communiquer pour avancer quand même ?

Il y a 13 heures, Patrick a dit :

mais le nouveau gouvernement veut se rapprocher de l'Allemagne. Ce sera tellement mieux. Oh quelle surprise la grosse maquette était du pur PR BS que personne chez Airbus n'aurait su faire en réalité, et le programme est abandonné sans bruit, la France commandant plutôt des MQ-9 comme tout le monde.

 

Modifié par laurent simon
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il y a 28 minutes, BP2 a dit :

J'ai lu il y a longtemps quelque chose sur les conditions de réglement d'un avion de chasse par l'état français : acompte à la commande, paiement d'une partie significative à la livraison (soit au moins 3 ans après l'acompte) et solde 1 an plus tard si je me rappelle bien (une forme de retenue de garantie qui ne dit pas son nom)

Le paiement des contrats suit des règles assez simples:

- acompte à la commande sur le montant total du contrat

- solde en fonction de l'avancement du contrat selon des jalons d'avancement définis dans ledit contrat (par exemple solde de chaque Rafale à sa livraison)

Le montant de l'acompte et le jalonnement sont calculés pour éviter tout sous-financement du vendeur. Un surfinancement est bien entendu le bienvenu.

Là où ça se complique, c'est à l'export, quand on est en prix fermes, avec des prix de vente en dollars, des crédits de financement, des offsets, des conditions de pénalité, et des cautions en tout genre.

Toute cette ingéniérie financière, et les risques associés  génère des coûts qu'il faut prendre en compte dans le prix de vente. Sa négociation, avant la signature du contrat commercial, est longue et, surtout, la mise en vigueur de tous ces éléments financiers est un préalable à la mise en vigueur du contrat commercial. C'est ce qui explique pourquoi les mises en vigueur peuvent être longues et pourquoi certains contrats signés ne le sont jamais.

Quant à la retenue de paiement que tu évoques, je pense que c'est la "retenue de bonne exécution", souvent estimée à 10%. Il faut l'éviter comme la peste et la  remplacer par une caution du même montant, dont les conditions de levée doivent être bien négociées.

il y a 36 minutes, laurent simon a dit :

A ma connaissance  la coopération DA BAE n'était pas facile. Un ingénieur DA très impliqué dans le nEUROn m'avait dit que du fait de l'accord BAE LM et la confidentialité sur la furtivité, il fallait communiquer comme pendant la 2e guerre, du temps de la résistance : est-ce que l'autre sait ce que je sais ? En sait-il plus ? Comment communiquer pour avancer quand même ?

C'et un obstacle majeur. Les services juridiques pondent des accords de confidentialité qui sont de vrais romans et tout échange d'information doit se faire dans un état de méfiance total. C'est pour çà que DA a raison d'exiger une relation de maitre d'oeuvre à sous traitant. Seule cette position lui permettra de définir des WP homogènes avec des interfaces précises où les échanges d'infos confidentielles sont réduites au minimum. Evidemment, ça fait pas bander ADS :unsure:

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il y a 36 minutes, laurent simon a dit :

53, dont 13 à revendre, à ma connaissance

Sur wiki, un des lien rappelle que sous Schroder l'Allemagne en avait même commandé 93 (à comparer aux 110 ou 90 C160G) avant de passer à 60 puis 53 dont 13 à revendre.

Mais je relativise aussi l'arnaque allemande, les partenaires devaient s'en douter et s'était indispensable pour atteindre le quota d'avions pour lancer le programme.

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il y a 14 minutes, Alberas a dit :

Le paiement des contrats suit des règles assez simples:

- acompte à la commande sur le montant total du contrat

- solde en fonction de l'avancement du contrat selon des jalons d'avancement définis dans ledit contrat (par exemple solde de chaque Rafale à sa livraison)

Le montant de l'acompte et le jalonnement sont calculés pour éviter tout sous-financement du vendeur. Un surfinancement est bien entendu le bienvenu.

Là où ça se complique, c'est à l'export, quand on est en prix fermes, avec des prix de vente en dollars, des crédits de financement, des offsets, des conditions de pénalité, et des cautions en tout genre.

Toute cette ingéniérie financière, et les risques associés  génère des coûts qu'il faut prendre en compte dans le prix de vente. Sa négociation, avant la signature du contrat commercial, est longue et, surtout, la mise en vigueur de tous ces éléments financiers est un préalable à la mise en vigueur du contrat commercial. C'est ce qui explique pourquoi les mises en vigueur peuvent être longues et pourquoi certains contrats signés ne le sont jamais.

Quant à la retenue de paiement que tu évoques, je pense que c'est la "retenue de bonne exécution", souvent estimée à 10%. Il faut l'éviter comme la peste et la  remplacer par une caution du même montant, dont les conditions de levée doivent être bien négociées.

Et ca c'est le cash

Après il y a la reconnaissance des revenus dans la compta... un sujet passionnant, surtout coté Américain où les règles peuvent être parfois étonnantes !

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Je vois dans toutes vos interventions des argumentations techniques, financières, capitalistiques, politiques, mais il manque l'essentiel :

Quelle est la doctrine de défense de la France ?

C'est elle qui est la mère de tous les développements et orientations possibles. Notre gouvernement semble agir comme un canard sans tête, hélas.

Si notre doctrine est "politique de défense tous azimuts et autonomie stratégique", une manière de renouveler ce qu'avait prôné le Gal De Gaulle, on en écrit noir sur blanc les détails et ENSUITE, on réorganise toute notre société, la répartition des richesses (notre pays n'a jamais été aussi riche) pour se mettre au niveau de cette doctrine. On se donne les financements à la hauteur de cette doctrine qui relève de notre survie. Ou alors on décide de sortir de l'histoire. Pour l'instant je ne vois que des choix qui mènent à sortir de l'histoire.

Il nous est tout à fait possible de financer entièrement le SCAF à nous seuls, ainsi que tous les programmes qui relèveraient de cette doctrine. Par ailleurs notre puissance nous permet de choisir de vendre des systèmes d'armes et de donner de l'air à certaines industries. Faute de rentabilité, pour certaines, l'état peut être amené à en posséder 100% du capital. Ce qui en dicterait la nécessité étant, bien sûr, la doctrine de défense, comme cela a longtemps été le cas dans plusieurs domaines du secteur (exemple: GIAT)

 

La France a les capacités d'être très forte, mais dans ce que je lis, j'y vois une forme de renoncement, de gens qui baissent la tête alors que nous avons tous les talents. La France peut TOUT faire. Il ne faut pas en avoir honte.

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il y a 5 minutes, Kelkin a dit :

L'épisode Gallileo que tu as raté, c'est quand il a été décidé de confier la construction des satellites à OHB, histoire que ça soit les gentils et méritants Allemands qui récupèrent le pognon plutôt que ces infâmes Français arrogants. Ce qui était bien mérité puisque le PDG d'OHB avait déclaré, après tout, que Gallileo était un projet stupide et un gaspillage d'argent -- on voit donc bien à quel point OHB était le team player naturel pour le projet et à quel point ils étaient de loin le meilleur choix. Bizarrement, OHB a complètement foiré le truc, et donc il a fallu que Astrium et Thales Alenia Space, auxquels le contrat avait échappé parce que beaucoup trop français et arrogant, aillent apprendre son métier à OHB. Gallileo était sauvé, youpi, tout est bien qui fini bien.

Là on a le même schéma : une entreprise spécialisée dans les pots de yaourts extrudés est choisie par la Commission Européenne pour faire un missile hypersonique histoire que ça ne soit pas ces infâmes Français arrogants de MBDA qui aient l'affaire. Bien entendu ils vont se foirer. Et bien entendu il va falloir que les infâmes Français arrogants apprennent à leur concurrent sortis d'un chapeau à faire leur métier, histoire de sauver l'Europe l'Europe l'Europe.

L'Europe ne veut pas de position hégémonique ... surtout si elle est française. Il faut de la concurrence ... surtout si elle est allemande.

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il y a une heure, Chimera a dit :

Article sur le SCAF dans FAZ du jour:

 

Quelques réactions dans les commentaires :

Merci pour l'article, la traduction, et pour la sélection des commentaires.

il y a une heure, Chimera a dit :

 

Le mirage du Tempest comme solution de repli, ils sont dans le déni total. Comment peuvent-ils imaginer que Londres va accorder une place aussi confortable que celle sur l'EF alors que le but même du Tempest est de relancer l'industrie aéronautique souveraine au UK ? Ils pensent quoi, qu'ils vont débarquer à Londres et demander 50/50 sur tout comme ils le font sur le SCAF, designer la cellule à la place de BAe, leur apprendre à faire des FCS ? Ils fument quoi ? Ils auront au mieux une place minoritaire et certainement pas aussi belle que celle des japonais.

Ils ne sont pas informés correctement (y compris le journaliste de FAZ). Cela illustre, en Allemagne, le problème dont je parlais ici : ces questions sont très complexes, et il est facile de s'y perdre, il y a besoin de pédagogie. Et les médias n'ont pas joué le rôle qu'ils auraient dû jouer,  malgré par exemple les rapports des Cours de Comptes britannique et allemande. Il faut croire qu'ils ont plutôt fait de la désinformation.

Il faut dire aussi que l'aéronautique (même civile) n'a pas le même crédit en Allemagne qu'en France, c'est l'industrie automobile qui fait la fierté des allemands,et il doit y avoir beaucoup plus de reportages sur ces thèmes que sur l'aviation de combat

Modifié par laurent simon
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il y a une heure, Chimera a dit :

Article sur le SCAF dans FAZ du jour:

 

Quelques réactions dans les commentaires :

 

 

 

 

 

 

Le mirage du Tempest comme solution de repli, ils sont dans le déni total. Comment peuvent-ils imaginer que Londres va accorder une place aussi confortable que celle sur l'EF alors que le but même du Tempest est de relancer l'industrie aéronautique souveraine au UK ? Ils pensent quoi, qu'ils vont débarquer à Londres et demander 50/50 sur tout comme ils le font sur le SCAF, designer la cellule à la place de BAe, leur apprendre à faire des FCS ? Ils fument quoi ? Ils auront au mieux une place minoritaire et certainement pas aussi belle que celle des japonais.

J'ai tellement hâte de voir les Anglais et BAe leur dire niet. :bloblaugh:

Ça sera magistral. Mais pas sur que ça les réveil non plus...

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il y a 1 minute, Nec temere a dit :

J'ai tellement hâte de voir les Anglais et BAe leur dire niet. :bloblaugh:

J'imagine qu'ils ont dû leur dire déjà, non ? Je n'ai pas la chronologie des faits,mais j'imagine que les britanniques avaient déjà montré leur frustration, pour ne pas dire beaucoup plus.

il y a 1 minute, Nec temere a dit :

Ça sera magistral. Mais pas sur que ça les réveille non plus...

 

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Les anglais ne diront pas non aussi fermement. Ils chercheront à leur sauver la face tout en les escroquant en coulisse pour leur fourguer des avions. Ce sera une place de choix en théorie mais en fait une simple multiplication de travaux de design et de production mineures en sous-traitance. La réalité qu'on leur proposera un achat d'avion en échange d'offset, pas un vrai partenariat. Mais avec un beau papier cadeau et un superbe ruban. On voit bien que les allemands sont très contents des achats de P8 et de F35 sur étagère sans aucune contrepartie sérieuse et au pure détriment de leur industrie. Mais perso, je ne crois pas du tout à cette option Tempest. Dès que le NGAD sera disponible, les pontes militaires allemands roucouleront d'amour pour lui.

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il y a 36 minutes, Manuel77 a dit :

D'un journal qui représente le courant dominant vert/libéral :https://www.zeit.de/politik/ausland/2022-07/bundeswehr-ausruestung-airbus-hubschrauber

 

Equipement de la Bundeswehr : beaucoup de nouveaux avions de combat - mais pas d'Europe
Équipement de la Bundeswehr : Modèle de démonstration : un Eurofighter Typhoon de la Bundeswehr lors d'une démonstration au Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Berlin.
Le soleil tape sur le tarmac, la file d'attente pour voir l'avion peint en gris est longue. Pourtant, des dizaines de personnes intéressées font patiemment la queue pour finalement grimper dans le F-35 Lightning II. En principe, il en a été ainsi tout au long du Salon international de l'aéronautique (ILA). L'exposition, qui a attiré pendant cinq jours en juin des visiteurs professionnels et des passionnés d'aviation sur un terrain jouxtant l'aéroport de Berlin Brandenburg, a présenté de nombreuses machines de l'armée. Aucun n'a suscité autant d'intérêt que le F-35. Le modèle exposé n'était certes pas en état de voler, mais il suffisait amplement pour prendre des centaines de photos par jour depuis le cockpit authentique.

Mais il ne s'agissait pas seulement de photos, mais aussi de beaucoup d'argent. La guerre en Ukraine a également marqué l'ILA. En effet, l'attaque de la Russie a fait grimper les budgets de défense à l'Ouest. C'est la première fois depuis la fin de la guerre froide que les forces armées reçoivent des fonds aussi importants pour de nouveaux équipements de guerre. Pour les groupes d'armement, cela représente des opportunités insoupçonnées pour de nouvelles affaires, notamment en Allemagne, où le chancelier Olaf Scholz a proclamé le changement d'époque et a mis à disposition avec son gouvernement 100 milliards d'euros de fonds spéciaux pour l'armée allemande.

Les managers allemands de l'armement rêvent depuis fin février de conclure de gros contrats. Mais c'est justement dans le domaine de l'aéronautique que l'on constate que de nombreuses commandes sont passées aux Etats-Unis, car la technologie disponible sur le marché et éprouvée peut y être acquise rapidement. C'est pourquoi l'ILA a été assombri par la rivalité entre les constructeurs aéronautiques américains et Airbus, le groupe aérospatial européen dont les coentreprises ont fabriqué les deux avions de combat actuels de l'armée allemande : Eurofighter Typhoon et Panavia-Tornado. Sans oublier les deux hélicoptères Tigre et NH90 ainsi que l'avion de transport A400M. À quelques exceptions près, l'armée de l'air allemande a volé des Airbus pendant de nombreuses années. Mais là aussi, on assiste à un changement d'époque.

La concurrence entre en jeu
Pour Airbus, c'en est fini de sa domination au sein de la troupe. Le grand rival Boeing s'impose de plus en plus sur le marché européen avec ses appareils - et a gagné la Bundeswehr comme client. Mais Lockheed Martin, également américain, fait désormais encore plus concurrence au groupe européen. L'entreprise du Maryland fournit à la Bundeswehr 35 avions de combat polyvalents de type F-35A dotés de propriétés de furtivité, afin de se camoufler face aux raids ennemis.

"Le F-35 est l'avion de combat le plus moderne au monde, beaucoup de nos partenaires européens ont également opté pour cet avion", a déclaré mi-mars Ingo Gerhartz, inspecteur de la Luftwaffe. "Il renforce notre capacité à sécuriser avec eux l'espace aérien de l'OTAN et à défendre l'Alliance. Avec le F-35, nous acquérons un avion de combat de 5e génération disponible sur le marché". La coopération en matière d'armement avec les États-Unis prend ainsi un nouvel élan, constate le ministère de la Défense.
Le F-35 sert à ce que l'on appelle la participation nucléaire : Les pilotes allemands doivent porter des armes nucléaires américaines sur leur cible en cas de guerre. "Airbus avait soumis au ministère de la Défense une offre correspondante pour l'Eurofighter en tant que successeur du Tornado", explique un porte-parole du groupe. Mais cette option a été rejetée par le ministère de la Défense et les politiques.

L'Eurofighter Typhoon se trouvait à quelques centaines de mètres de là lors de l'ILA. Il est produit par la société Eurofighter Jagdflugzeug GmbH, basée à Halbergmoos en Bavière, dont Airbus détient 46 pour cent. BAE Systems de Grande-Bretagne (33 pour cent) et Leonardo d'Italie (21) détiennent les parts restantes. Dans un rapport financier de 2018, Airbus qualifie encore le jet de "produit clé". Lors de l'exposition à Berlin, un employé du constructeur de l'Eurofighter a fait l'éloge de son propre programme. "Nous en sommes à 680 commandes de neuf pays", dit-il. "L'Eurofighter coûte la moitié du F-35 et il s'agit aussi d'emplois en Allemagne". Le cockpit a également pu être visité - sans aucune file d'attente.

Après l'attaque russe contre l'Ukraine, le gouvernement fédéral se préoccupe actuellement moins de politique industrielle et d'emplois lors de l'acquisition que d'obtenir le plus rapidement possible de nouveaux systèmes d'armes pour l'armée allemande, dont l'équipement est en partie délabré. C'est ainsi qu'Airbus a seulement reçu l'engagement de l'armée de l'air de commander 15 Eurofighter dotés de la capacité de guerre électronique. Cette technologie ECR doit toutefois encore être développée. Et le contrat n'est pas encore signé. Si cela n'avait tenu qu'à l'armée de l'air, Thomas Wiegold du blog spécialisé "Augen geradeaus" constate que cette commande aurait en outre été attribuée à un groupe américain : "Elle a besoin d'acquérir rapidement un appareil pour l'attaque électronique, la guerre électronique - et a misé pour cela sur le modèle américain EA-18G Growler".

Mais le groupe avec ses succursales en Allemagne ne devrait pas repartir complètement les mains vides. "Avec le projet de développement Eloka, Airbus peut élargir son propre portefeuille. S'ils n'y parviennent pas, la confiance des politiques, de l'armée allemande et surtout de l'armée de l'air sera toutefois perdue", explique Sara Nanni, porte-parole des Verts pour la politique de sécurité et présidente du parti au sein de la commission de la défense du Bundestag, à ZEIT ONLINE, décrivant les risques et les opportunités pour l'entreprise. "Nous sommes très intéressés par les détails techniques. Le projet est complexe et la capacité est importante pour la Bundeswehr".

Airbus toujours en retard
L'acquisition de six nouveaux avions de transport montre également à quel point il est désormais important pour la troupe, après de nombreuses années avec des "grands systèmes" peu opérationnels, d'acheter une technique déjà éprouvée et introduite auprès des nations partenaires. C'est Lockheed Martin qui a remporté le marché. Le groupe américain a déjà livré en février le premier C-130 Super Hercules aux forces armées allemandes, qui peut être utilisé aussi bien comme ravitailleur volant que pour déposer des parachutistes ou pour déplacer des soldats ou du matériel. Les six appareils doivent être livrés d'ici 2024, et il semble que Lockheed Martin puisse tenir les délais. Au cours des dernières décennies, les avions de transport des forces armées allemandes, comme l'A400M et le Transall C-160, provenaient d'Airbus ou de ses prédécesseurs.

En outre, le nouvel hélicoptère de transport lourd de la troupe vient des États-Unis, le CH-47 Chinook de Boeing. En outre, le groupe livre l'avion de chasse sous-marin P8A-Poseidon à l'armée allemande.
Airbus est désormais sous pression. Ces dernières années, le groupe s'est régulièrement distingué par des retards importants dans les processus d'acquisition. Ainsi, pour l'A400M avec DIRCM, le ministère de la Défense fait état de 162 mois de "décalage" par rapport à la première saisine du Parlement sur le projet - soit 13,5 ans. Et par rapport au contrat actuel, qui a été adapté entre-temps, il y a encore 14 mois de retard. Pour le NH90, le ministère parle de 134 mois d'"écart de temps". Le 15e rapport actuel du ministère fédéral de la Défense sur les questions d'armement ne se lit vraiment pas comme une publicité pour Airbus. Pour le C-130J Super Hercules de Lockheed Martin, l'écart est de "0 mois".

De plus, de nombreux aéronefs Airbus utilisés par la Bundeswehr ont pris de l'âge. Dans sa brochure Meilensteine 2000, parue la même année, le groupe (qui s'appelait alors EADS) citait déjà l'hélicoptère de combat Tigre, l'hélicoptère NH90 et l'Eurofighter comme des projets importants. Le Tigre doit être remplacé au sein de la Bundeswehr, l'Allemagne ne semble pas vouloir miser ici sur un développement d'Airbus Helicopters. La ministre de la Défense Christine Lambrecht (SPD) a déjà clairement critiqué devant la séance plénière du Bundestag la faible disponibilité en vol des hélicoptères Tigre.

Et là aussi, il existe une concurrence disponible sur le marché et éprouvée avec l'AH-64 Apache de Boeing. Des soldats américains ont présenté l'un de ces appareils à l'ILA, ce qui a constitué une bonne publicité pour Boeing. L'hélicoptère américain est utilisé par de nombreux partenaires de l'OTAN et est considéré comme fiable. L'Australie remplace ainsi ses Tigres et élimine également ses NH90, l'hélicoptère d'Airbus est remplacé par des Black Hawks de Sikorsky aux Etats-Unis. La Norvège vient également de se débarrasser du NH90 d'Airbus : L'appareil n'a pas répondu aux exigences des forces armées, même après plusieurs améliorations, selon la raison invoquée.

Airbus Defence and Space, le secteur de l'armement et de l'aérospatiale, émet des critiques à l'encontre du gouvernement fédéral en raison des commandes passées à des groupes américains. Un porte-parole déplore le manque de sécurité de planification pour l'industrie de défense allemande, "car l'Allemagne pense moins stratégiquement que d'autres pays voisins européens en matière d'acquisition". Il souligne : "Les projets de développement militaire, surtout s'ils sont importants pour la souveraineté de l'Allemagne et de l'Europe, doivent être commandés à l'avance. Dans le cas contraire, l'Allemagne sera privée de la décision de sélection et deviendra dépendante des fabricants étrangers".

Réduire l'écart technologique
La Fédération allemande de l'industrie aérospatiale (BDLI), dont les groupes allemands sont membres, recommande elle aussi de ne pas acheter en masse à l'étranger "du prêt-à-porter", mais de privilégier l'industrie européenne et nationale - tout en décidant et en achetant en temps voulu. Une plus grande coopération en Europe entre les pays et entre les industries nationales de l'armement est souhaitable. "Seule une standardisation commune, une augmentation du nombre de pièces et des critères d'exportation d'armement harmonisés permettront d'éviter que l'écart technologique avec l'Amérique, par exemple, ne se creuse davantage", explique l'association.

Airbus a tout de même pu annoncer un nouveau succès à l'ILA : L'Espagne a commandé 20 nouveaux Eurofighter. Lors d'une conférence de presse, les représentants du groupe et de la coentreprise ont assuré à une fréquence étonnante à quel point le programme Eurofighter était vital et vivant. En fait, dans les semaines qui ont suivi l'attaque russe contre l'Ukraine, il y a déjà eu une bonne nouvelle : le ministère de la Défense a assuré que le choix des avions F-35 ne remettait pas en question le projet d'avenir le plus important de la construction aéronautique européenne. Le Future Combat Air System (FCAS) - composé d'un jet de sixième génération accompagné de drones - devrait continuer à être développé et acheté. Ce système ne pourrait toutefois être disponible qu'à partir de 2040 au plus tôt. D'ici là, les entreprises américaines ont encore beaucoup de temps pour proposer d'autres avions, hélicoptères et drones à la Bundeswehr.

Merci Manuel77, un article fourni et à charge contre ADS, qui je l'espère remettra l'église au centre du village dans les débats en Allemagne. Je pense qu'Airbus DS manque de notoriété dans les médias en Allemagne (avec comme toujours le mélange permanent Airbus/Airbus DS) et est n'est pas suffisamment jugé sur les résultats/ les ratés dont il doit être tenu pour responsable.

Airbus DS semble être aux abois, tente de convaincre et de se défendre, mais ne s'y prend pas de la bonne manière car ne remettant pas en cause les fondements d'un programme de coopération réussi. Il faut faire son autocritique, accepter d'avoir eu tort et faire preuve d'humilité. Je ne vois malheureusement rien de tout ça.

Reste à savoir si un changement de ton va s'opérer sur les SCAF, la position d'ADS reste pour le moment délirante avec des exigences démesurées.

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il y a une heure, laurent simon a dit :

Ils ne sont pas informés correctement (y compris le journaliste de FAZ). Cela illustre, en Allemagne, le problème dont je parlais ici : ces questions sont très complexes, et il est facile de s'y perdre, il y a besoin de pédagogie. Et les médias n'ont pas joué le rôle qu'ils auraient dû jouer,  malgré par exemple les rapports des Cours de Comptes britannique et allemande. Il faut croire qu'ils ont plutôt fait de la désinformation.

Et bien lis l'article publié par @Manuel77. Le gouvernement allemand ne croit plus aux compétences d'Airbus DS. Tous les programmes en prennent pour leur grade et sont progressivement abandonnés par la Bundeswehr. Sale temps pour ADS.

Et qui peut croire encore à l'engagement politique allemand envers le SCAF:

il y a 24 minutes, Manuel77 a dit :

En fait, dans les semaines qui ont suivi l'attaque russe contre l'Ukraine, il y a déjà eu une bonne nouvelle : le ministère de la Défense a assuré que le choix des avions F-35 ne remettait pas en question le projet d'avenir le plus important de la construction aéronautique européenne. Le Future Combat Air System (FCAS) - composé d'un jet de sixième génération accompagné de drones - devrait continuer à être développé et acheté. 

Tu parles d'une bonne nouvelle pour ADS:blink: Ca sent le sapin pour les avions de combat et c'est pas le moment, ni pour nous, ni pour les anglais, de s'allier avec eux.

Reste à sauver ce qui peut l'être .

il y a 36 minutes, Manuel77 a dit :

Ce système ne pourrait toutefois être disponible qu'à partir de 2040 au plus tôt. D'ici là, les entreprises américaines ont encore beaucoup de temps pour proposer d'autres avions, hélicoptères et drones à la Bundeswehr.

La l'auteur de l'article a oublié les Rafale F4 et F5 :biggrin:

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il y a 52 minutes, Manuel77 a dit :

35 avions de combat polyvalents de type F-35A dotés de propriétés de furtivité, afin de se camoufler face aux raids ennemis.

Ok, c’est un camouflage au sol. Parfait, ça a du sens.

 

il y a 52 minutes, Manuel77 a dit :

Mais c'est justement dans le domaine de l'aéronautique que l'on constate que de nombreuses commandes sont passées aux Etats-Unis, car la technologie disponible sur le marché et éprouvée peut y être acquise rapidement

Le F-35 correspond exactement à cette définition. Aucun doute là-dessus. (Ou pas).

 

il y a 52 minutes, Manuel77 a dit :

C'est ainsi qu'Airbus a seulement reçu l'engagement de l'armée de l'air de commander 15 Eurofighter dotés de la capacité de guerre électronique. Cette technologie ECR doit toutefois encore être développée. Et le contrat n'est pas encore signé.

Ça leur donne aussi le feu vert pour l’AESA, du coup ? En vrai de vrai cette fois opérationnellement, et pas juste en ppt depuis 10 ans ?

 

il y a 52 minutes, Manuel77 a dit :

Un porte-parole déplore le manque de sécurité de planification pour l'industrie de défense allemande, "car l'Allemagne pense moins stratégiquement que d'autres pays voisins européens en matière d'acquisition"

Il serait temps de faire le constat, effectivement. Mais sans cette fois reprocher à d’autres pays d’avoir, précisément, une pensée plus stratégique en ce qui concerne sa propre politique d’acquisition.
 

il y a 52 minutes, Manuel77 a dit :

La Fédération allemande de l'industrie aérospatiale (BDLI), dont les groupes allemands sont membres, recommande elle aussi de ne pas acheter en masse à l'étranger "du prêt-à-porter", mais de privilégier l'industrie européenne et nationale - tout en décidant et en achetant en temps voulu. Une plus grande coopération en Europe entre les pays et entre les industries nationales de l'armement est souhaitable. "Seule une standardisation commune, une augmentation du nombre de pièces et des critères d'exportation d'armement harmonisés permettront d'éviter que l'écart technologique avec l'Amérique, par exemple, ne se creuse davantage", explique l'association.

C’est bien vrai, si possible sur la base exclusive des desiderata allemands. À se demander pourquoi cela coince, vraiment.

 

il y a 52 minutes, Manuel77 a dit :

le ministère de la Défense a assuré que le choix des avions F-35 ne remettait pas en question le projet d'avenir le plus important de la construction aéronautique européenne. Le Future Combat Air System (FCAS) - composé d'un jet de sixième génération accompagné de drones - devrait continuer à être développé et acheté.

On en rigole tout de suite ou on attend un peu ?

Modifié par TarpTent
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