Kelkin Posted February 17 Share Posted February 17 (edited) il y a 56 minutes, ordre mondial a dit : force de constater que les programmes defense d'airbus s'enfantent toujours dans la douleur. gros depassement de delais et de budgets. A400m, tigre, typhoon. Toujours ? Quels furent les gros dépassements de délais et de budgets pour l'A330 MRTT, pour le C-295, ou pour le H145M ? Non, si on regarde les programmes à problèmes, A400M, Tigre, Typhoon, et EuroMALE, on voit qu'il y a une autre constante qu'Airbus... Edited February 17 by Kelkin Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post ordre mondial Posted February 17 Popular Post Share Posted February 17 (edited) il y a 44 minutes, wagdoox a dit : A400m quel predecesseur ? Aucun pas en ligne directe, il a fallu apprendre et reapprendre. (C’est ce qui se passera de nouveau si on arret l’a400m sans rien derriere). le tigre, meme chose qu’en haut et encore c’est le plongeon des commandes qui explique beaucoup pour moi. Dans les deux cas, la maintenance est une cata. Et oui tu as raison… pour l’ef pour moi, c’est le pire de tout a savoir un avion mal definit depuis le depart. S’il y a une chose d’interessante avec la coop c’est d’echanger les visions de ce que sera la guerre du futur, ce qui determine la definition de l’avion. Si tu te plantes là dessus, tout ton programme est a jete car difficilement recuperable. (La raf essaie autant que possible de se defaire de l’ef d’ailleurs). c'est toute la complexité des cooperations. on se dit, a plusieurs, on sera meilleur. mais en fait : chacun a ses besoins, ses ojectifs. donc complexité du programme. chacun veut sa version. donc explosion des couts et des delais, complexité des machines. maintenance ingerable. pas de continuité du programme dans le temps. tigre : mk3, on le fait plus qu'a deux typhoon : 3 version de radar easa le ponpon, c'est le nh90. normal, il y a encore plus de cooperation. plus y a de participants, plus c'est complexe, donc delais et cout sont proportionnels en augmentation. et en general, il n'y a que tres peu de suites. le pire, c'est la disponibilité de ces appareils. tous, sans exception, ont une disponibilité excecrable. et la encore le ponpon pour le nh90. mais, le tigre et l'a400m suivent pas loin derriere. pourtant airbus, il fait de bons produits en avion de ligne. mais niveau defense, a cause des cooperations, c'est la cata. quand on voit la disponibilité des avions de lignes, et qu'on les compare avec celles des appareils de defense. inadmissible. la france, et l'allemagne, on est completement differend pour la defense. l'allemagne a une zee de nain, quand nous avons la deuxieme plus grande du monde, ils n'interviennent presque nul part, alors que l'on deploie des forces sur toute la planete. on a une marine bien plus importante. on a le nucleaire. pas eux, en propre, je parle pas de celui des us. on a une aeronavale, pas eux. du coup, besoins completement differend, et donc aucune communauté dans les programmes. c'est pas avec l'allemagne que l'on doit faire de la cooperation. avec les anglais ca serait beaucoup plus logique. on se ressemble bien mieux pour la defense, et donc nos besoins sont plus proche. ou les italiens, non pas les espagnols, s80. c'est ridicule de vouloir assembler des chiens avec des chats. pour le typhoon, la cooperation entre allemands et anglais etait aussi completement ridicule. on a vu le resultat. niveau industriel, dans l'aeronautique de chasse, je pense, que l'allemagne, donc airbus, est largué. alors qu'elle laisse le lead a dassault. c'est de la folie ce scaf. il faut arreter ce truc infame. on va direct dans le mur. on va depenser un pognon de dingue, pour faire une merde qui ne combera pas nos besoins. et en plus on pourra pas l'exporter. il faut le dire comment pour que les politiques le stoppe. si on etait riche, ca serai pas grave, mais la le pognon qu'on va jeter par la fenetre, va nous manquer trivialement pour tous nos autres programmes. c'est notre armée entiere qui va en payer les pots cassés. c'est grave, ce scaf. Edited February 17 by ordre mondial 4 3 4 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Alberas Posted February 17 Share Posted February 17 il y a 33 minutes, emixam a dit : C'est pas mon genre de les défendre mais à la décharge d'Airbus vu les demandes pour l'A400M ou le Typhoon on était plus sur la résolution de la quadrature du cercle que sur des programmes de défense normaux. On sait bien qu'Airbus sait faire des avions Mais les besoins divergents des états conduisent à cette quadrature du cercle qui résulte dans des dépenses de R &D excessives et quelquefois avec un résultat technique mitigé A contrario, Airbus est excellent quand le produit répond à un besoin universel. Le MRTT en est un exemple. Le MAWS pourrait en être un autre, mais on retomberait probablement dans les disputes sur les systèmes embarqués. 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ronfly Posted February 18 Share Posted February 18 Il est certain que des besoins différents et qui parfois ce contredise ne permettent d'obtenir un résultat probant. Avec un NGF qui va subir les mêmes contradictions, cela donnera le même résultat. Les US font des équipements adaptés à leurs besoins et les proposent (imposent...!?) tél qu'ils sont. Si on veut continuer à disposer de moyens nous correspondant, il faut se limiter à un cahier des charges optimisé surtout si on a déjà en interne des besoins différenciés (AAE et MN). Le Rafale a été un résultat impressionnant avec 3 versions sans concessions ou presque au niveau performances dynamiques notamment. 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted February 18 Share Posted February 18 Il y a 13 heures, ordre mondial a dit : c'est toute la complexité des cooperations. on se dit, a plusieurs, on sera meilleur. mais en fait : chacun a ses besoins, ses ojectifs. donc complexité du programme. chacun veut sa version. donc explosion des couts et des delais, complexité des machines. maintenance ingerable. pas de continuité du programme dans le temps. tigre : mk3, on le fait plus qu'a deux typhoon : 3 version de radar easa le ponpon, c'est le nh90. normal, il y a encore plus de cooperation. plus y a de participants, plus c'est complexe, donc delais et cout sont proportionnels en augmentation. et en general, il n'y a que tres peu de suites. le pire, c'est la disponibilité de ces appareils. tous, sans exception, ont une disponibilité excecrable. et la encore le ponpon pour le nh90. mais, le tigre et l'a400m suivent pas loin derriere. pourtant airbus, il fait de bons produits en avion de ligne. mais niveau defense, a cause des cooperations, c'est la cata. quand on voit la disponibilité des avions de lignes, et qu'on les compare avec celles des appareils de defense. inadmissible. la france, et l'allemagne, on est completement differend pour la defense. l'allemagne a une zee de nain, quand nous avons la deuxieme plus grande du monde, ils n'interviennent presque nul part, alors que l'on deploie des forces sur toute la planete. on a une marine bien plus importante. on a le nucleaire. pas eux, en propre, je parle pas de celui des us. on a une aeronavale, pas eux. du coup, besoins completement differend, et donc aucune communauté dans les programmes. c'est pas avec l'allemagne que l'on doit faire de la cooperation. avec les anglais ca serait beaucoup plus logique. on se ressemble bien mieux pour la defense, et donc nos besoins sont plus proche. ou les italiens, non pas les espagnols, s80. c'est ridicule de vouloir assembler des chiens avec des chats. pour le typhoon, la cooperation entre allemands et anglais etait aussi completement ridicule. on a vu le resultat. niveau industriel, dans l'aeronautique de chasse, je pense, que l'allemagne, donc airbus, est largué. alors qu'elle laisse le lead a dassault. c'est de la folie ce scaf. il faut arreter ce truc infame. on va direct dans le mur. on va depenser un pognon de dingue, pour faire une merde qui ne combera pas nos besoins. et en plus on pourra pas l'exporter. il faut le dire comment pour que les politiques le stoppe. si on etait riche, ca serai pas grave, mais la le pognon qu'on va jeter par la fenetre, va nous manquer trivialement pour tous nos autres programmes. c'est notre armée entiere qui va en payer les pots cassés. c'est grave, ce scaf. Tu preches, un convertit (et encore a ce niveau là, je suis cardinal). mais je dis simplement que remettre la faute sur airbus est un peu facile, c’est bien plus un probleme de mise en accord des besoins militaires et politiques qu’un probleme de l’industriel. Tu demandes a dassault demain de faire une chimere comme on le demande si souvent a airbus, je suis pas sur qu’ils fassent beaucoup mieux. Et si en plus tu mets 10 industriels sans un chef c’est le pompom. C’est pour ca que j’ai toujours critiquer le scaf qui doit etre un outil europeen et non un but. Ca implique que le travail d’accord entre politique et militaire est deja fait. Que l’avion peut donc etre definit rationnellement. C’est clairement pas le cas et le programme tourne avec des arguments de plus en emotifs. Les allemands sont deja entrain de nous expliquer qu’on a besoin d’eux au vu de l’ecrassante superiorite de l’ef… Produit a 600 exemplaires s’il te plait ! Deust qualitad et tout et tout. Et puis arretez de faire de sous marin conventionnel aussi ! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Titoo78 Posted February 18 Share Posted February 18 Il y a 2 heures, wagdoox a dit : Tu preches, un convertit (et encore a ce niveau là, je suis cardinal). mais je dis simplement que remettre la faute sur airbus est un peu facile, c’est bien plus un probleme de mise en accord des besoins militaires et politiques qu’un probleme de l’industriel. Tu demandes a dassault demain de faire une chimere comme on le demande si souvent a airbus, je suis pas sur qu’ils fassent beaucoup mieux. Et si en plus tu mets 10 industriels sans un chef c’est le pompom. C’est pour ca que j’ai toujours critiquer le scaf qui doit etre un outil europeen et non un but. Ca implique que le travail d’accord entre politique et militaire est deja fait. Que l’avion peut donc etre definit rationnellement. C’est clairement pas le cas et le programme tourne avec des arguments de plus en emotifs. Les allemands sont deja entrain de nous expliquer qu’on a besoin d’eux au vu de l’ecrassante superiorite de l’ef… Produit a 600 exemplaires s’il te plait ! Deust qualitad et tout et tout. Et puis arretez de faire de sous marin conventionnel aussi ! Il me semblait justement que la convergence des demandes avaient été faites au niveau des agences de défense DGA / BMVg / DGAM, au moins pour la phase du démonstrateur. https://www.defense.gouv.fr/fre/actualites/la-vie-du-ministere/communique_scaf-ngws-nouvelle-etape-majeure-dans-l-expression-commune-du-besoin-operationnel Si Dassault était prêt à s'engager en tant que maitre d'oeuvre c'est qu'on peut imaginer que des solutions pouvaient être envisagées. Ce que Trappier mentionne dans son audition par les parlementaires, c'est que c'est bien le partage des workpackages qui posent problème. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Bon Plan Posted February 18 Share Posted February 18 Il y a 17 heures, cicsers a dit : Je vais vous dire, le couple franco-allemand cher à nos élites débiles, c’est un vieux beau qui a connu des jours meilleurs, à qui il reste un peu de panache pour amuser la galerie, qui n’a plus trop de thunes, et qui est maqué avec une connasse hystérique qui passe sa vie au bureau à gagner de la thune qu’elle ne claque pas. C’est elle qui gère le compte commun et casse les couilles à monsieur quand il veut s’acheter une nouvelle caisse. En plus elle le fait cocu avec son boss américain auquel elle raconte tout sur l’oreiller. Évidemment elle suit une psychothérapie qui rend la vie de monsieur encore plus infernale. Monsieur sait qu’il devrait la quitter, mais que voulez-vous il est amoureux et cède à son chantage affectif. Il continue de croire qu’elle l’aime alors que c’est pas le cas. Le mec est con et se ment à lui-même. Parfois il se dit qu’une paire de claque dans la gueule lui ferait du bien, mais comme il est français il s’empêche. C’est ça le couple franco-allemand. Mis dans mes annales (et pas dans mes anales). Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted February 18 Share Posted February 18 il y a 16 minutes, Titoo78 a dit : Il me semblait justement que la convergence des demandes avaient été faites au niveau des agences de défense DGA / BMVg / DGAM, au moins pour la phase du démonstrateur. https://www.defense.gouv.fr/fre/actualites/la-vie-du-ministere/communique_scaf-ngws-nouvelle-etape-majeure-dans-l-expression-commune-du-besoin-operationnel Si Dassault était prêt à s'engager en tant que maitre d'oeuvre c'est qu'on peut imaginer que des solutions pouvaient être envisagées. Ce que Trappier mentionne dans son audition par les parlementaires, c'est que c'est bien le partage des workpackages qui posent problème. Il y a l’affichage et la realite. quand les allemandes disent que le ngf est qu’un rafale +, qu’ils paieront pas la nuclearisation ou la navalisation. Ca te donne une idee de ce qui se passera a un moment ou un autre. la navalisation (meme si elle est payee par la france seule) est tres cadrant, sur la masse, la vitesse mini, le volume total et ce meme sur les versions non marine. la nuclearisation c’est aussi des capacites de penetrations tba donc suivi de terrain, une structure plus rigide, des reacteurs plus fiables, une protection emp…. comme tu le dis, pour le demonstrateur, je rappels que le rafale A etait pas capable d’apponter, c’est venu qu’apres ! je rappels aussi ce qui s’etait passer avec l’ef, tout le monde etait d’accord sur les 5 premieres pages puis dans les annexes tout le monde disait des trucs differents. (On ne le saura qu’apres). c’est meme pas le workshare, ca c’est qui produit quoi, là on est meme pas d’accord sur qui developpe quoi. 4 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ARPA Posted February 18 Share Posted February 18 Il y a 5 heures, Ronfly a dit : Il est certain que des besoins différents et qui parfois ce contredise ne permettent d'obtenir un résultat probant. Avec un NGF qui va subir les mêmes contradictions, cela donnera le même résultat. Les US font des équipements adaptés à leurs besoins et les proposent (imposent...!?) tél qu'ils sont. Si on veut continuer à disposer de moyens nous correspondant, il faut se limiter à un cahier des charges optimisé surtout si on a déjà en interne des besoins différenciés (AAE et MN). Le Rafale a été un résultat impressionnant avec 3 versions sans concessions ou presque au niveau performances dynamiques notamment. Le Rafale est aussi le contre-exemple qui montre qu'un cahier des charges assez extrêmes est réalisable si le constructeur fait du bon boulot. On a demandé un bombardier stratégique (pour remplacer les mirage IV), intercepteur (pour les F8P), navalisé, rustique (facile à déployer en OPEX comme les Jaguar), économique (pour pouvoir être exporté), léger avec une charge utile importante, rapide, maniable et "furtil" ou au moins discret, à la pointe de la technologie mais capable d'évoluer... il y a 59 minutes, wagdoox a dit : la nuclearisation c’est aussi des capacites de penetrations tba donc suivi de terrain, une structure plus rigide, des reacteurs plus fiables, une protection emp…. Euh... Ça devrait aussi être utile pour larguer des B61. Sinon, les allemands prévoient de remplacer le porteur nucléaire américain qui va remplacer les Tornado par un avion qui sera concurrent du SCAF/NGF dans 40 ans ? Le nucléaire est clairement un besoin allemand comme français. Comme à l'époque de la scission Rafale/Typhoon, 4 des 5 pays avaient une composante nucléaire aéroportée. Les Allemands ne vont pas payer pour intégrer l'AS4NG, mais ils doivent contribuer au développement d'un porteur crédible et compatible avec une arme nucléaire. 2 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted February 18 Share Posted February 18 il y a 8 minutes, ARPA a dit : Le Rafale est aussi le contre-exemple qui montre qu'un cahier des charges assez extrêmes est réalisable si le constructeur fait du bon boulot. On a demandé un bombardier stratégique (pour remplacer les mirage IV), intercepteur (pour les F8P), navalisé, rustique (facile à déployer en OPEX comme les Jaguar), économique (pour pouvoir être exporté), léger avec une charge utile importante, rapide, maniable et "furtil" ou au moins discret, à la pointe de la technologie mais capable d'évoluer... Euh... Ça devrait aussi être utile pour larguer des B61. Sinon, les allemands prévoient de remplacer le porteur nucléaire américain qui va remplacer les Tornado par un avion qui sera concurrent du SCAF/NGF dans 40 ans ? Le nucléaire est clairement un besoin allemand comme français. Comme à l'époque de la scission Rafale/Typhoon, 4 des 5 pays avaient une composante nucléaire aéroportée. Les Allemands ne vont pas payer pour intégrer l'AS4NG, mais ils doivent contribuer au développement d'un porteur crédible et compatible avec une arme nucléaire. Mais tu crois une seule seconde que les allemands pourront mettre des bombes us sur un avion non us ? Mais tu crois une seule seconde qu’on laissera les americains certifier et donc regarder de A a Z les secrets du ngf ? oui, on en parle depuis quelques annees la quand meme f18sh et growler mais actuellement le f35 est en etat de graisse pardon de grace. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
P4 Posted February 18 Share Posted February 18 8 minutes ago, ARPA said: Euh... Ça devrait aussi être utile pour larguer des B61. Sinon, les allemands prévoient de remplacer le porteur nucléaire américain qui va remplacer les Tornado par un avion qui sera concurrent du SCAF/NGF dans 40 ans ? Le nucléaire est clairement un besoin allemand comme français. Comme à l'époque de la scission Rafale/Typhoon, 4 des 5 pays avaient une composante nucléaire aéroportée. Les Allemands ne vont pas payer pour intégrer l'AS4NG, mais ils doivent contribuer au développement d'un porteur crédible et compatible avec une arme nucléaire. Il y a juste un hic, si "DA" n'est pas prêt à laisser les USA s'approprier des informations sur le Rafale lors d'une éventuelle intégration de la B61 en cas d'une acquisition Allemande il y a peu de chance que cela se produise avec le NGF. 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ARPA Posted February 18 Share Posted February 18 il y a 5 minutes, P4 a dit : Il y a juste un hic, si "DA" n'est pas prêt à laisser les USA s'approprier des informations sur le Rafale lors d'une éventuelle intégration de la B61 en cas d'une acquisition Allemande Est-ce vrai ? Je n'ai jamais entendu dire que les Allemands pouvaient peut-être éventuellement envisager d'étudier l'achat de Rafale. Avant le choix belge, l'emport de B61 sous Rafale n'était pas complètement exclu. Les américains refusent d'intégrer une bombe nucléaire sous un intercepteur, je les comprends. La B61 ne serait pas crédible sous Typhoon. Sous un Rafale, je serais moins catégorique, il y aurait toujours un intérêt opérationnel. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted February 18 Share Posted February 18 il y a 16 minutes, ARPA a dit : Est-ce vrai ? Je n'ai jamais entendu dire que les Allemands pouvaient peut-être éventuellement envisager d'étudier l'achat de Rafale. Avant le choix belge, l'emport de B61 sous Rafale n'était pas complètement exclu. Les américains refusent d'intégrer une bombe nucléaire sous un intercepteur, je les comprends. La B61 ne serait pas crédible sous Typhoon. Sous un Rafale, je serais moins catégorique, il y aurait toujours un intérêt opérationnel. Non, c’est completement exclus. Les allemands acheteront jamais de rafala ca tuerait la credibilite de l’ef. Sauf a la produire sur place. les usa certifient les avions pour le port nucleaire, ca prend du temps et ils en jouent. L’ef ne serait pas certifié avant 10 ans. Le f18 ne l’est pas et ne le sera probablement jamais. ca n’a rien a voir avoir intercepteur ou bicyclette, c’est un moyen de pression commercial ! dassault s’est retirer du marche canadien pour ne pas devoiler une partie de ses secrets alors la totalite pour 30 exemplaires allemands … 2x moins, c’est 3x non ! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Alberas Posted February 18 Share Posted February 18 Interview du patron Airbus defence. Quelqu'un peut avoir l'article complet? https://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/unternehmen/welche-rolle-airbus-in-dem-ukraine-konflikt-hat-17815301.html Der Eurofighter soll auch amerikanische Atomwaffen transportieren“ 1 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Obelix38 Posted February 18 Share Posted February 18 (edited) Il y a 7 heures, wagdoox a dit : Tu demandes a dassault demain de faire une chimere comme on le demande si souvent a airbus, je suis pas sur qu’ils fassent beaucoup mieux. Et si en plus tu mets 10 industriels sans un chef c’est le pompom. C’est pour ca que j’ai toujours critiquer le scaf qui doit etre un outil europeen et non un but. Ca implique que le travail d’accord entre politique et militaire est deja fait. Que l’avion peut donc etre definit rationnellement. C’est clairement pas le cas et le programme tourne avec des arguments de plus en emotifs. Les allemands sont deja entrain de nous expliquer qu’on a besoin d’eux au vu de l’ecrassante superiorite de l’ef… Produit a 600 exemplaires s’il te plait ! Deust qualitad et tout et tout. Et puis arretez de faire de sous marin conventionnel aussi ! Une des raisons qui nous différencie des autres constructeurs (américains compris), c'est la DGA, avec son rôle de définition du cahier des charges (en concertation entre corps d'armée et industriels) et son pouvoir de vérification du respect de ce dernier . . . Sans cette entité (comme sans Dassault et sa maitrise acquise au fil du temps), le Rafale n'aurait probablement pas été bien mieux qu'un Typhoon ! (Il n'y a qu'à voir ce qu'est devenu le F-35 par rapport aux promesses initiales, à quel cout et quels délais !) Edited February 18 by Obelix38 Rajout F-35 1 3 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted February 18 Share Posted February 18 il y a 9 minutes, Obelix38 a dit : Une des raisons qui nous différencie des autres constructeurs (américains compris), c'est la DGA, avec son rôle de définition du cahier des charges (en concertation entre corps d'armée et industriels) et son pouvoir de vérification du respect de ce dernier . . . Sans cette entité (comme sans Dassault et sa maitrise acquise au fil du temps), le Rafale n'aurait probablement pas été bien mieux qu'un Typhoon ! (Il n'y a qu'à voir ce qu'est devenu le F-35 par rapport aux promesses initiales, à quel cout et quels délais !) Il y a des organes avec le meme role à l'étranger. La DGA a donc parfaitement fait son boulot avec le NH90 ! Je suis taquin mais c'est pour te dire que sur le papier tu as raison dans la réalité ca se passe pas toujours comme ca et la DGA a un paquet de détracteurs. 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Obelix38 Posted February 18 Share Posted February 18 il y a 1 minute, wagdoox a dit : Il y a des organes avec le même rôle à l'étranger. Il faut croire qu'ils sont bien moins efficaces (JPO, etc...) Citation La DGA a donc parfaitement fait son boulot avec le NH90 ! Coopération France + Allemagne + Italie + Pays-Bas, les cahiers des charges contradictoires naissent comme ça, et la DGA ne peut pas y faire grand chose dans ce cas Citation Je suis taquin mais c'est pour te dire que sur le papier tu as raison dans la réalité ca se passe pas toujours comme ca et la DGA a un paquet de détracteurs. Pas de souci ! 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted February 18 Share Posted February 18 à l’instant, Obelix38 a dit : Coopération France + Allemagne + Italie + Pays-Bas, les cahiers des charges contradictoires naissent comme ça, et la DGA ne peut pas y faire grand chose dans ce cas C'est bien ce que je voulais te faire dire. à l’instant, Obelix38 a dit : Il faut croire qu'ils sont bien moins efficaces (JPO, etc...) Ca depend sur quoi. tu as une vision trop falteuse de l'un et trop négative des autres. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
P4 Posted February 18 Share Posted February 18 (edited) 4 hours ago, ARPA said: Est-ce vrai ? Je n'ai jamais entendu dire que les Allemands pouvaient peut-être éventuellement envisager d'étudier l'achat de Rafale. Avant le choix belge, l'emport de B61 sous Rafale n'était pas complètement exclu. Les américains refusent d'intégrer une bombe nucléaire sous un intercepteur, je les comprends. La B61 ne serait pas crédible sous Typhoon. Sous un Rafale, je serais moins catégorique, il y aurait toujours un intérêt opérationnel. Oui et on se demande pourquoi DA ne voulait pas déposer de dossier en Belgique et pourquoi la France a fait une offre en dehors de l'appel officiel si ce n'est à cause de la B61. Pas d'intégration d'une B61 sur un avion Français de notre part et ne compte pas sur les USA pour nous céder un marché captif du fait de la mise en oeuvre de cette armement nucléaire. Edited February 18 by P4 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Chimera Posted February 18 Share Posted February 18 https://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/unternehmen/welche-rolle-airbus-in-dem-ukraine-konflikt-hat-17815301.html#lesermeinungen Michael Schöllhorn parle EF, SCAF et autre. Si vous avez accès à l'article, je suis preneur. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post Kerloas Posted February 19 Popular Post Share Posted February 19 Il y a 16 heures, Chimera a dit : https://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/unternehmen/welche-rolle-airbus-in-dem-ukraine-konflikt-hat-17815301.html#lesermeinungen Michael Schöllhorn parle EF, SCAF et autre. Si vous avez accès à l'article, je suis preneur. Cadeau : Révélation "Die Ukraine-Krise zeigt: Europa muss sich auf seine militärischen und wirtschaftlichen Fähigkeiten besinnen, sagt Michael Schöllhorn, Chef der Verteidigungssparte von Airbus – und erklärt, in welcher Rolle er Deutschland sieht." "Herr Schöllhorn, Frankreichs Rüstungskonzern Dassault verkauft erst 80 Rafale in die Emirate und jetzt knapp 40 weitere der Kampfjets nach Indonesien. Bei beiden Geschäftsabschlüssen hat der französische Präsident kräftig die Werbetrommel gerührt. Werden Sie neidisch, dass die Konkurrenz mehr politische Unterstützung erfährt als Sie durch Berlin? Deutschland hat beim Rüstungsexport nun mal eine andere Einstellung als Frankreich, vor allem, wenn es um Verhandlungen und Unterstützung auf Regierungsebene geht. Das ist bekannt. Aber wir sehen auch weiterhin Exportchancen für den Eurofighter. In welchen Ländern rechnen Sie sich Chancen aus? Wir haben die Zusage der spanischen Regierung, 20 zusätzliche Eurofighter zu bestellen. Der Auftrag wird hoffentlich dieses Jahr unterzeichnet. Es gibt weitere Exportchancen, auch außerhalb der Nato. Aber da ist es noch zu früh, konkrete Details zu nennen. Wann endet Ihre Schonfrist für die neue deutsche Regierung mit Blick auf das Thema Rüstungsexport? Die Bundesregierung hat verkündet, dass sie bis Ende März klären möchte, wie man mit Rüstungsexporten umgeht. Ich erwarte von ihr die Sicherstellung weiterer Kooperationsfähigkeit in Europa. Das gilt besonders für existierende Gemeinschaftsprogramme wie Eurofighter, aber auch für Zukunftsprojekte wie das Future Combat Air System (FCAS). Wenn die deutsche Seite zaudert, könnte der Export bei den Gemeinschaftsprojekten ja nach wie vor über die nicht-deutsche Seite laufen. Was wäre so schlimm an einer solchen Arbeitsteilung? Ganz so einfach ginge es nicht, denn die Wertschöpfung zwischen den Partnern ist klar festgelegt und daran orientieren sich die Exportrechte. Beim Eurofighter kommt ein nennenswerter Anteil aus Deutschland, so dass die Bundesregierung dem Export immer zustimmen muss. Auch beim FCAS-Projekt wird das nicht anders sein. Insofern wäre es gut, wenn hierzulande beim Thema Rüstungsexport rasch Klarheit herrschte. Wie viel Klarheit herrscht bei FCAS schon mit Blick auf die Arbeitsteilung? FCAS ist ein komplexes und technisch anspruchsvolles Programm. In Summe gibt es sieben Arbeitspakete. Davon sind bei sechs die Details geklärt. Beim Arbeitspaket über das Flugzeug, dem sogenannten „Next Generation Fighter“, sind wir uns mit Dassault bei Teilaspekten noch nicht abschließend einig. Das besprechen wir gerade. Wo hakt es und wann ist mit einer Klärung zu rechnen? Dassault hat die Führungsrolle beim „Next Generation Fighter“ bekommen. FCAS ist jedoch mehr als nur ein Flugzeug. In der Welt von morgen ist die Kommandozentrale als eine Art elektronisches Gehirn nicht allein im Flieger, sondern vor allem in einer militärischen Daten-Cloud zu finden. Hier kommen wir ins Spiel: Auf Airbus und seine Zulieferer entfallen mit den deutschen und spanischen Standorten zwei Drittel der Wertschöpfung und auch zwei Drittel des Budgets. Aber auch beim „Next Generation Fighter“ bringen sowohl Dassault mit der Rafale als auch wir mit dem Eurofighter wichtige Expertise ein. Alles, was wir in den Eurofighter investieren, fließt auch direkt in das FCAS-Projekt. Da sind einfach viele Details zu klären. Es ist wichtig und gut, dies alles am Anfang genau auszuarbeiten. Trotz der anstehenden französischen Wahlen würde ich nicht ausschließen, dass die Einigung im verbleibenden FCAS-Arbeitspaket vor Frühsommer gelingt. Die erste Bewährungsprobe für die sozialdemokratische Verteidigungsministerin Christine Lambrecht steht im März bevor, wenn über den Ersatz der veralteten Tornado-Flotte der Luftwaffe zu entscheiden ist. Rechnen Sie sich gute Chancen aus, die 85 Jets durch moderne Versionen des Eurofighters zu ersetzen? Ich bin guter Dinge, dass dem Eurofighter hier eine bedeutende Rolle zukommen wird. Schließlich verfügt der Eurofighter dank seiner Mehrrollenfähigkeit auch über die Eigenschaften eines Jagdbombers, die der Tornado hat. Die nötige elektronische Kampffähigkeit können wir bis zum Zieldatum schrittweise entwickeln, wenn wir beauftragt werden sollten. Hinzu kommt: Der Eurofighter ist seit Jahren im Einsatz bei der Luftwaffe, hat sich dort technisch bewährt. Was der Eurofighter jedoch nicht besitzt, ist die Lizenz, im militärischen Ernstfall jene nuklearen Waffen ins Ziel zu bringen, die die amerikanischen Streitkräfte in Deutschland lagern. Berlin zieht daher im Rahmen ihrer vereinbarten „nuklearen Teilhabe“ in Betracht, etwa 40 Tornados durch amerikanische Kampfjets vom Typ F-18 von Boeing oder F-35 von Lockheed-Martin zu beschaffen. Hat der Eurofighter da noch eine Chance? Die ausstehende Genehmigung ist keine unüberwindbare Hürde. Wir haben dem Verteidigungsministerium bereits 2018 ein Angebot vorgelegt, das eine Zertifizierung des Eurofighters als Träger der amerikanischen Atomwaffen vorsieht. Die Genehmigung durch die US-Behörden ist allerdings ein zeitraubender Vorgang und müsste in den nächsten Monaten starten, um die Tornados fristgemäß bis 2030 zu ersetzen. Falls diese Deadline verpasst wird, dann wären Fakten geschaffen, die den Kauf von amerikanischen Jets fast schon erzwingen. Warum sollte sich Frau Lambrecht gegen die amerikanische Option entscheiden, wenn diese preislich günstiger erscheint als der Eurofighter und die Piloten der Luftwaffe ohnehin von den Flugeigenschaften der US-Jets schwärmen? Den Vergleich des Einkaufspreises für einen Jet heranzuziehen, greift zu kurz. Es müssen auch immer die substantiellen Folgekosten für Service, Wartung sowie die teuren Updates für die Software-Programme der Flugzeuge berücksichtigt werden. Hinzu kommt, dass der modernisierte Eurofighter nicht nur Technologieträger für FCAS ist, sondern auch für eine dauerhafte Auslastung der Arbeitsplätze in Deutschland sowie in den Partnerländern und für europäische Autonomie sorgt – eine zentrale, auch deutsche politische Vorgabe. Ob Boeing oder Lockheed mit einem Auftragsgewinn Produktion oder Montage nach Deutschland verlagern, wage ich zu bezweifeln. Am Ende des Tages ist der Fähigkeitserhalt zur nuklearen Teilhabe im Rahmen der Nato insbesondere auch eine politisch, transatlantische Entscheidung und weniger mit Blick auf die Entwicklung zukünftiger, wegweisender Technologien zu sehen. Wie viele Arbeitsplätze hängen hierzulande am Eurofighter und wie viele neue entstehen durch das FCAS-Projekt? In Deutschland sind es insgesamt etwa 30.000 Arbeitsplätze bei Herstellern und Zulieferern, die gegenwärtig mit Entwicklung und Bau des Eurofighter-Kampfjets befasst sind. Über die gesamte Laufzeit des Programms von FCAS gesehen, könnte diese Zahl europaweit sechsstellig werden. Viele Lieferanten bauen ja für zivile und militärische Kunden in der Luftfahrt. Deshalb sind exakte Zahlen für Arbeitsplätze kaum zu nennen. Auch wenn das Gesamtbudget für das FCAS-Projekt langfristig eine dreistellige Milliarden Euro-Zahl erreicht, rechnen wir in der ersten Entwicklungsphase bis 2027 zunächst mit reinem Projektetat von 9 Milliarden Euro. Zwingt die Ukrainekrise zur engen Rüstungskooperation in Europa? Die Ukrainekrise hat mit Sicherheit das Potential, dass sich Europa mehr auf seine eigenen militärischen und industriellen Fähigkeiten besinnt. Unseren „way of life“, unsere westlichen Wertvorstellungen können nur wir dann nachhaltig leben, wenn Europa auch für seine eigene Sicherheit sorgen kann. Vergangene Krisen haben gezeigt: Diplomatie ist immer dann besonders wirkungsvoll, wenn sie von einer starken Verteidigungsfähigkeit der nationalen Streitkräfte untermauert wird. Keine Nation unter den europäischen Nato-Mitgliedern wird alleine das Geld und die Kraft haben, große Projekte in Zukunft ans Laufen zu bringen. Wenn man in Summe alle Verteidigungsbudgets von Europa zusammenlegt, Großbritannien eingeschlossen, erreicht man gerade mal die Hälfte des aktuellen amerikanischen Rüstungsetats. Gerade Deutschland ist im Kontrast zu Großbritannien oder Frankreich eine große Ausnahme. Hier wird das einst gegenüber der Nato zugesagte Ziel, rund 2 Prozent des Bruttoinlandsproduktes jährlich in die Verteidigung zu investieren, seit Jahren verfehlt. Es wird wohl noch Jahre dauern, bis die zugesicherte 2-Prozent-Marke tatsächlich erreicht wird. Gegenwärtig ist sogar mit einer Abschmelzung des deutschen Wehretats zu rechnen. Was bedeutet das für die Finanzierung der deutsch-französischen Milliardenprojekte? Der größte Teil des Etats fließt traditionell in Personalkosten. Der kleinere Teil ist für die Investitionen reserviert. Ich gehe davon aus, dass die laufende Finanzierung der großen Rüstungsprojekte weiterhin gesichert ist. Ein weiteres Gemeinschaftsprojekt neben FCAS ist die Eurodrohne. Wie wichtig ist deren Entwicklung? Nach vielen Fehlschlägen, was die Drohnenentwicklung in Europa angeht, ist sie ein extrem wichtiges Programm. Die Eurodrohne wird so konzipiert sein, dass sie auch im zivilen Luftraum fliegen darf – während die meisten anderen Drohnen heute nur unter Gefechtsbedingungen fliegen dürfen. Das hat den großen Vorteil, dass sie von überall starten kann und nicht erst in einer Kiste ins Einsatzgebiet transportiert werden muss. Aus militärischer Sicht sorgt das für mehr Flexibilität. Sind FCAS und Eurodrohne aus technischer Sicht miteinander verbunden? Die Eurodrohne wird Teil von FCAS sein, sich über die Daten-Cloud mit den anderen Systemteilen vernetzen und im Einsatz dabei helfen, Informationen zu beschaffen und Lagebilder zu erstellen. Wie wichtig ist die Eurodrohne für Deutschland? Die Endmontage aller Drohnen wird in Deutschland stattfinden. Als Führungsnation in dem Programm entfällt auch der größte Teil des Budgets von rund 7 Milliarden Euro auf Deutschland. Wann hebt die Eurodrohne ab? Vor kurzem hat auch Spanien sein Budget für das Programm freigegeben. Wir erwarten in den nächsten Wochen die Unterschrift unter den Hauptvertrag zur Eurodrohne. Dann beginnt die Entwicklungsphase. 2028 ist das Ziel für die Auslieferung der ersten Drohne. Die Bewaffnung der Eurodohne war ein Reizthema der letzten Jahre. Ist dieser Konflikt beigelegt? Alle Partnerländer jenseits von Deutschland sehen die Bewaffnung seit Langem als einsatztaktisch notwendig an. Deutschland hat sich diesbezüglich jetzt ebenfalls geäußert, auch im Koalitionsvertrag. Politisch ist daher der Weg frei, dass die Bewaffnung der Eurodrohne kommen kann. Wir als Industrie folgen den Vorgaben der Politik." Révélation 3 7 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted February 19 Share Posted February 19 il y a 38 minutes, Kerloas a dit : Cadeau : Masquer le contenu "Die Ukraine-Krise zeigt: Europa muss sich auf seine militärischen und wirtschaftlichen Fähigkeiten besinnen, sagt Michael Schöllhorn, Chef der Verteidigungssparte von Airbus – und erklärt, in welcher Rolle er Deutschland sieht." "Herr Schöllhorn, Frankreichs Rüstungskonzern Dassault verkauft erst 80 Rafale in die Emirate und jetzt knapp 40 weitere der Kampfjets nach Indonesien. Bei beiden Geschäftsabschlüssen hat der französische Präsident kräftig die Werbetrommel gerührt. Werden Sie neidisch, dass die Konkurrenz mehr politische Unterstützung erfährt als Sie durch Berlin? Deutschland hat beim Rüstungsexport nun mal eine andere Einstellung als Frankreich, vor allem, wenn es um Verhandlungen und Unterstützung auf Regierungsebene geht. Das ist bekannt. Aber wir sehen auch weiterhin Exportchancen für den Eurofighter. In welchen Ländern rechnen Sie sich Chancen aus? Wir haben die Zusage der spanischen Regierung, 20 zusätzliche Eurofighter zu bestellen. Der Auftrag wird hoffentlich dieses Jahr unterzeichnet. Es gibt weitere Exportchancen, auch außerhalb der Nato. Aber da ist es noch zu früh, konkrete Details zu nennen. Wann endet Ihre Schonfrist für die neue deutsche Regierung mit Blick auf das Thema Rüstungsexport? Die Bundesregierung hat verkündet, dass sie bis Ende März klären möchte, wie man mit Rüstungsexporten umgeht. Ich erwarte von ihr die Sicherstellung weiterer Kooperationsfähigkeit in Europa. Das gilt besonders für existierende Gemeinschaftsprogramme wie Eurofighter, aber auch für Zukunftsprojekte wie das Future Combat Air System (FCAS). Wenn die deutsche Seite zaudert, könnte der Export bei den Gemeinschaftsprojekten ja nach wie vor über die nicht-deutsche Seite laufen. Was wäre so schlimm an einer solchen Arbeitsteilung? Ganz so einfach ginge es nicht, denn die Wertschöpfung zwischen den Partnern ist klar festgelegt und daran orientieren sich die Exportrechte. Beim Eurofighter kommt ein nennenswerter Anteil aus Deutschland, so dass die Bundesregierung dem Export immer zustimmen muss. Auch beim FCAS-Projekt wird das nicht anders sein. Insofern wäre es gut, wenn hierzulande beim Thema Rüstungsexport rasch Klarheit herrschte. Wie viel Klarheit herrscht bei FCAS schon mit Blick auf die Arbeitsteilung? FCAS ist ein komplexes und technisch anspruchsvolles Programm. In Summe gibt es sieben Arbeitspakete. Davon sind bei sechs die Details geklärt. Beim Arbeitspaket über das Flugzeug, dem sogenannten „Next Generation Fighter“, sind wir uns mit Dassault bei Teilaspekten noch nicht abschließend einig. Das besprechen wir gerade. Wo hakt es und wann ist mit einer Klärung zu rechnen? Dassault hat die Führungsrolle beim „Next Generation Fighter“ bekommen. FCAS ist jedoch mehr als nur ein Flugzeug. In der Welt von morgen ist die Kommandozentrale als eine Art elektronisches Gehirn nicht allein im Flieger, sondern vor allem in einer militärischen Daten-Cloud zu finden. Hier kommen wir ins Spiel: Auf Airbus und seine Zulieferer entfallen mit den deutschen und spanischen Standorten zwei Drittel der Wertschöpfung und auch zwei Drittel des Budgets. Aber auch beim „Next Generation Fighter“ bringen sowohl Dassault mit der Rafale als auch wir mit dem Eurofighter wichtige Expertise ein. Alles, was wir in den Eurofighter investieren, fließt auch direkt in das FCAS-Projekt. Da sind einfach viele Details zu klären. Es ist wichtig und gut, dies alles am Anfang genau auszuarbeiten. Trotz der anstehenden französischen Wahlen würde ich nicht ausschließen, dass die Einigung im verbleibenden FCAS-Arbeitspaket vor Frühsommer gelingt. Die erste Bewährungsprobe für die sozialdemokratische Verteidigungsministerin Christine Lambrecht steht im März bevor, wenn über den Ersatz der veralteten Tornado-Flotte der Luftwaffe zu entscheiden ist. Rechnen Sie sich gute Chancen aus, die 85 Jets durch moderne Versionen des Eurofighters zu ersetzen? Ich bin guter Dinge, dass dem Eurofighter hier eine bedeutende Rolle zukommen wird. Schließlich verfügt der Eurofighter dank seiner Mehrrollenfähigkeit auch über die Eigenschaften eines Jagdbombers, die der Tornado hat. Die nötige elektronische Kampffähigkeit können wir bis zum Zieldatum schrittweise entwickeln, wenn wir beauftragt werden sollten. Hinzu kommt: Der Eurofighter ist seit Jahren im Einsatz bei der Luftwaffe, hat sich dort technisch bewährt. Was der Eurofighter jedoch nicht besitzt, ist die Lizenz, im militärischen Ernstfall jene nuklearen Waffen ins Ziel zu bringen, die die amerikanischen Streitkräfte in Deutschland lagern. Berlin zieht daher im Rahmen ihrer vereinbarten „nuklearen Teilhabe“ in Betracht, etwa 40 Tornados durch amerikanische Kampfjets vom Typ F-18 von Boeing oder F-35 von Lockheed-Martin zu beschaffen. Hat der Eurofighter da noch eine Chance? Die ausstehende Genehmigung ist keine unüberwindbare Hürde. Wir haben dem Verteidigungsministerium bereits 2018 ein Angebot vorgelegt, das eine Zertifizierung des Eurofighters als Träger der amerikanischen Atomwaffen vorsieht. Die Genehmigung durch die US-Behörden ist allerdings ein zeitraubender Vorgang und müsste in den nächsten Monaten starten, um die Tornados fristgemäß bis 2030 zu ersetzen. Falls diese Deadline verpasst wird, dann wären Fakten geschaffen, die den Kauf von amerikanischen Jets fast schon erzwingen. Warum sollte sich Frau Lambrecht gegen die amerikanische Option entscheiden, wenn diese preislich günstiger erscheint als der Eurofighter und die Piloten der Luftwaffe ohnehin von den Flugeigenschaften der US-Jets schwärmen? Den Vergleich des Einkaufspreises für einen Jet heranzuziehen, greift zu kurz. Es müssen auch immer die substantiellen Folgekosten für Service, Wartung sowie die teuren Updates für die Software-Programme der Flugzeuge berücksichtigt werden. Hinzu kommt, dass der modernisierte Eurofighter nicht nur Technologieträger für FCAS ist, sondern auch für eine dauerhafte Auslastung der Arbeitsplätze in Deutschland sowie in den Partnerländern und für europäische Autonomie sorgt – eine zentrale, auch deutsche politische Vorgabe. Ob Boeing oder Lockheed mit einem Auftragsgewinn Produktion oder Montage nach Deutschland verlagern, wage ich zu bezweifeln. Am Ende des Tages ist der Fähigkeitserhalt zur nuklearen Teilhabe im Rahmen der Nato insbesondere auch eine politisch, transatlantische Entscheidung und weniger mit Blick auf die Entwicklung zukünftiger, wegweisender Technologien zu sehen. Wie viele Arbeitsplätze hängen hierzulande am Eurofighter und wie viele neue entstehen durch das FCAS-Projekt? In Deutschland sind es insgesamt etwa 30.000 Arbeitsplätze bei Herstellern und Zulieferern, die gegenwärtig mit Entwicklung und Bau des Eurofighter-Kampfjets befasst sind. Über die gesamte Laufzeit des Programms von FCAS gesehen, könnte diese Zahl europaweit sechsstellig werden. Viele Lieferanten bauen ja für zivile und militärische Kunden in der Luftfahrt. Deshalb sind exakte Zahlen für Arbeitsplätze kaum zu nennen. Auch wenn das Gesamtbudget für das FCAS-Projekt langfristig eine dreistellige Milliarden Euro-Zahl erreicht, rechnen wir in der ersten Entwicklungsphase bis 2027 zunächst mit reinem Projektetat von 9 Milliarden Euro. Zwingt die Ukrainekrise zur engen Rüstungskooperation in Europa? Die Ukrainekrise hat mit Sicherheit das Potential, dass sich Europa mehr auf seine eigenen militärischen und industriellen Fähigkeiten besinnt. Unseren „way of life“, unsere westlichen Wertvorstellungen können nur wir dann nachhaltig leben, wenn Europa auch für seine eigene Sicherheit sorgen kann. Vergangene Krisen haben gezeigt: Diplomatie ist immer dann besonders wirkungsvoll, wenn sie von einer starken Verteidigungsfähigkeit der nationalen Streitkräfte untermauert wird. Keine Nation unter den europäischen Nato-Mitgliedern wird alleine das Geld und die Kraft haben, große Projekte in Zukunft ans Laufen zu bringen. Wenn man in Summe alle Verteidigungsbudgets von Europa zusammenlegt, Großbritannien eingeschlossen, erreicht man gerade mal die Hälfte des aktuellen amerikanischen Rüstungsetats. Gerade Deutschland ist im Kontrast zu Großbritannien oder Frankreich eine große Ausnahme. Hier wird das einst gegenüber der Nato zugesagte Ziel, rund 2 Prozent des Bruttoinlandsproduktes jährlich in die Verteidigung zu investieren, seit Jahren verfehlt. Es wird wohl noch Jahre dauern, bis die zugesicherte 2-Prozent-Marke tatsächlich erreicht wird. Gegenwärtig ist sogar mit einer Abschmelzung des deutschen Wehretats zu rechnen. Was bedeutet das für die Finanzierung der deutsch-französischen Milliardenprojekte? Der größte Teil des Etats fließt traditionell in Personalkosten. Der kleinere Teil ist für die Investitionen reserviert. Ich gehe davon aus, dass die laufende Finanzierung der großen Rüstungsprojekte weiterhin gesichert ist. Ein weiteres Gemeinschaftsprojekt neben FCAS ist die Eurodrohne. Wie wichtig ist deren Entwicklung? Nach vielen Fehlschlägen, was die Drohnenentwicklung in Europa angeht, ist sie ein extrem wichtiges Programm. Die Eurodrohne wird so konzipiert sein, dass sie auch im zivilen Luftraum fliegen darf – während die meisten anderen Drohnen heute nur unter Gefechtsbedingungen fliegen dürfen. Das hat den großen Vorteil, dass sie von überall starten kann und nicht erst in einer Kiste ins Einsatzgebiet transportiert werden muss. Aus militärischer Sicht sorgt das für mehr Flexibilität. Sind FCAS und Eurodrohne aus technischer Sicht miteinander verbunden? Die Eurodrohne wird Teil von FCAS sein, sich über die Daten-Cloud mit den anderen Systemteilen vernetzen und im Einsatz dabei helfen, Informationen zu beschaffen und Lagebilder zu erstellen. Wie wichtig ist die Eurodrohne für Deutschland? Die Endmontage aller Drohnen wird in Deutschland stattfinden. Als Führungsnation in dem Programm entfällt auch der größte Teil des Budgets von rund 7 Milliarden Euro auf Deutschland. Wann hebt die Eurodrohne ab? Vor kurzem hat auch Spanien sein Budget für das Programm freigegeben. Wir erwarten in den nächsten Wochen die Unterschrift unter den Hauptvertrag zur Eurodrohne. Dann beginnt die Entwicklungsphase. 2028 ist das Ziel für die Auslieferung der ersten Drohne. Die Bewaffnung der Eurodohne war ein Reizthema der letzten Jahre. Ist dieser Konflikt beigelegt? Alle Partnerländer jenseits von Deutschland sehen die Bewaffnung seit Langem als einsatztaktisch notwendig an. Deutschland hat sich diesbezüglich jetzt ebenfalls geäußert, auch im Koalitionsvertrag. Politisch ist daher der Weg frei, dass die Bewaffnung der Eurodrohne kommen kann. Wir als Industrie folgen den Vorgaben der Politik." Révéler le contenu masqué Je veux pas paraitre ingras mais en fr stp ? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post Kelkin Posted February 19 Popular Post Share Posted February 19 il y a 6 minutes, wagdoox a dit : Je veux pas paraitre ingras mais en fr stp ? DeepL: Révélation "La crise ukrainienne montre que l'Europe doit se concentrer sur ses capacités militaires et économiques, déclare Michael Schöllhorn, chef de la division défense d'Airbus - et explique dans quel rôle il voit l'Allemagne". "Monsieur Schöllhorn, le groupe d'armement français Dassault vend d'abord 80 Rafale aux Emirats et maintenant près de 40 autres de ces avions de combat à l'Indonésie. Lors de ces deux transactions, le président français a fait beaucoup de publicité. Êtes-vous jaloux que la concurrence bénéficie de plus de soutien politique que vous de la part de Berlin ? L'Allemagne a une attitude différente de la France en matière d'exportation d'armement, surtout lorsqu'il s'agit de négociations et de soutien au niveau gouvernemental. C'est bien connu. Mais nous continuons à voir des opportunités d'exportation pour l'Eurofighter. Dans quels pays estimez-vous avoir des chances ? Nous avons l'engagement du gouvernement espagnol de commander 20 Eurofighter supplémentaires. Nous espérons que la commande sera signée cette année. Il y a d'autres opportunités d'exportation, même en dehors de l'OTAN. Mais il est encore trop tôt pour donner des détails concrets. Quand se terminera votre période de grâce pour le nouveau gouvernement allemand en ce qui concerne les exportations d'armes ? Le gouvernement fédéral a annoncé qu'il souhaitait clarifier d'ici fin mars la manière de traiter les exportations d'armes. J'attends de lui qu'il garantisse la poursuite de la capacité de coopération en Europe. Cela vaut en particulier pour les programmes communs existants comme Eurofighter, mais aussi pour les projets d'avenir comme le Future Combat Air System (FCAS). En cas de réticence de la part de l'Allemagne, l'exportation des projets communs pourrait toujours passer par la partie non allemande. Quel serait le problème d'une telle répartition des tâches ? Ce ne serait pas si simple, car la création de valeur entre les partenaires est clairement définie et les droits d'exportation s'y rapportent. Dans le cas de l'Eurofighter, une part importante provient d'Allemagne, de sorte que le gouvernement fédéral doit toujours donner son accord pour l'exportation. Il en sera de même pour le projet FCAS. Il serait donc bon que la clarté règne rapidement dans notre pays en matière d'exportation d'armements. Quel est le degré de clarté du FCAS en ce qui concerne la répartition des tâches ? Le FCAS est un programme complexe et techniquement exigeant. En tout, il y a sept lots de travail. Les détails de six d'entre eux ont été réglés. En ce qui concerne le lot de travail relatif à l'avion, appelé "Next Generation Fighter", nous ne sommes pas encore parvenus à un accord définitif avec Dassault sur certains aspects. Nous en discutons actuellement. Où cela coince-t-il et quand peut-on s'attendre à une clarification ? Dassault a obtenu le rôle de leader pour le "Next Generation Fighter". Le FCAS est toutefois plus qu'un simple avion. Dans le monde de demain, le centre de commandement, sorte de cerveau électronique, ne se trouvera pas uniquement dans l'avion, mais surtout dans un nuage de données militaires. C'est là que nous intervenons : avec les sites allemands et espagnols, Airbus et ses fournisseurs représentent deux tiers de la création de valeur et deux tiers du budget. Mais pour le "Next Generation Fighter", Dassault avec le Rafale et nous avec l'Eurofighter apportent tous deux une expertise importante. Tout ce que nous investissons dans l'Eurofighter va directement dans le projet FCAS. Il y a simplement beaucoup de détails à régler. Il est important et bon d'élaborer tout cela en détail dès le début. Malgré les élections françaises à venir, je n'exclurais pas la possibilité de parvenir à un accord sur le paquet de travail FCAS restant avant le début de l'été. Le premier test pour la ministre de la Défense social-démocrate Christine Lambrecht aura lieu en mars, lorsqu'il faudra décider du remplacement de la flotte obsolète de Tornado de l'armée de l'air. Pensez-vous avoir de bonnes chances de remplacer les 85 jets par des versions modernes de l'Eurofighter ? J'ai bon espoir que l'Eurofighter joue un rôle important dans ce domaine. Après tout, grâce à sa capacité multi-rôle, l'Eurofighter possède également les caractéristiques d'un chasseur-bombardier que possède le Tornado. Nous pouvons développer progressivement la capacité de guerre électronique nécessaire jusqu'à la date cible, si nous sommes mandatés. De plus, l'Eurofighter est en service depuis des années au sein de la Luftwaffe, où il a fait ses preuves sur le plan technique. Mais ce que l'Eurofighter ne possède pas, c'est la licence permettant, en cas d'urgence militaire, d'amener à l'objectif les armes nucléaires que les forces armées américaines stockent en Allemagne. Berlin envisage donc, dans le cadre de sa "participation nucléaire" convenue, de remplacer environ 40 Tornados par des avions de combat américains de type F-18 de Boeing ou F-35 de Lockheed-Martin. L'Eurofighter a-t-il encore une chance ? L'autorisation en attente n'est pas un obstacle insurmontable. Nous avons déjà soumis une offre au ministère de la Défense en 2018, qui prévoit la certification de l'Eurofighter comme porteur des armes nucléaires américaines. L'approbation par les autorités américaines est toutefois un processus qui prend du temps et devrait démarrer dans les prochains mois afin de remplacer les Tornado dans les délais impartis, à savoir d'ici 2030. Si cette échéance n'est pas respectée, des faits seraient alors créés qui forceraient presque l'achat de jets américains. Pourquoi Mme Lambrecht devrait-elle se prononcer contre l'option américaine si son prix semble plus avantageux que celui de l'Eurofighter et si les pilotes de l'armée de l'air s'extasient de toute façon sur les qualités de vol des jets américains ? La comparaison du prix d'achat d'un jet n'est pas suffisante. Il faut également tenir compte des coûts substantiels liés au service, à la maintenance et aux mises à jour coûteuses des logiciels des avions. A cela s'ajoute le fait que l'Eurofighter modernisé n'est pas seulement un porteur de technologie pour FCAS, mais qu'il assure également une utilisation durable des emplois en Allemagne et dans les pays partenaires ainsi qu'une autonomie européenne - une exigence politique centrale, également allemande. Je doute que Boeing ou Lockheed délocalisent la production ou l'assemblage en Allemagne grâce à un gain de commandes. En fin de compte, le maintien de la capacité de participation nucléaire dans le cadre de l'OTAN est aussi une décision politique et transatlantique, et doit moins être considéré sous l'angle du développement de futures technologies d'avant-garde. Combien d'emplois dépendent de l'Eurofighter dans notre pays et combien de nouveaux emplois seront créés grâce au projet FCAS ? En Allemagne, environ 30 000 emplois sont actuellement liés au développement et à la construction de l'Eurofighter chez les constructeurs et les fournisseurs. Sur l'ensemble de la durée du programme FCAS, ce chiffre pourrait atteindre six chiffres à l'échelle européenne. De nombreux fournisseurs construisent en effet pour des clients civils et militaires dans le domaine de l'aviation. Il est donc difficile de donner des chiffres exacts en termes d'emplois. Même si le budget total du projet FCAS atteint à long terme des centaines de milliards d'euros, nous comptons dans un premier temps sur un budget de projet pur de 9 milliards d'euros pour la première phase de développement jusqu'en 2027. La crise ukrainienne oblige-t-elle à une coopération étroite en matière d'armement en Europe ? La crise ukrainienne a certainement le potentiel d'inciter l'Europe à se concentrer davantage sur ses propres capacités militaires et industrielles. Nous ne pouvons vivre durablement notre "way of life", nos valeurs occidentales, que si l'Europe peut également assurer sa propre sécurité. Les crises passées l'ont montré : La diplomatie est toujours particulièrement efficace lorsqu'elle est étayée par une forte capacité de défense des forces armées nationales. Aucune nation parmi les membres européens de l'OTAN n'aura à elle seule l'argent et la force de lancer de grands projets à l'avenir. Si l'on additionne tous les budgets de défense de l'Europe, y compris celui de la Grande-Bretagne, on atteint à peine la moitié du budget d'armement américain actuel. L'Allemagne, en particulier, est une grande exception par rapport à la Grande-Bretagne ou à la France. Ici, l'objectif autrefois promis à l'OTAN d'investir chaque année environ 2 pour cent du produit intérieur brut dans la défense n'est pas atteint depuis des années. Il faudra sans doute encore des années avant que la barre des 2 % soit effectivement atteinte. Actuellement, il faut même s'attendre à une diminution du budget allemand de la défense. Qu'est-ce que cela signifie pour le financement des projets franco-allemands de plusieurs milliards ? La plus grande partie du budget est traditionnellement consacrée aux frais de personnel. La plus petite partie est réservée aux investissements. Je pars du principe que le financement courant des grands projets d'armement continuera d'être assuré. Outre le FCAS, un autre projet commun est l'eurodrone. Quelle est l'importance de son développement ? Après de nombreux échecs en ce qui concerne le développement de drones en Europe, c'est un programme extrêmement important. L'Eurodrone sera conçu de manière à pouvoir voler dans l'espace aérien civil - alors que la plupart des autres drones ne peuvent aujourd'hui voler que dans des conditions de combat. Cela présente le grand avantage qu'il peut décoller de n'importe où et qu'il ne doit pas être transporté dans une caisse sur le théâtre des opérations. D'un point de vue militaire, cela assure une plus grande flexibilité. Le FCAS et l'Eurodrone sont-ils liés d'un point de vue technique ? L'Eurodrone fera partie du FCAS, se connectera aux autres parties du système via le nuage de données et contribuera à la collecte d'informations et à l'établissement d'images de la situation sur le terrain. Quelle est l'importance de l'Eurodrone pour l'Allemagne ? L'assemblage final de tous les drones aura lieu en Allemagne. En tant que nation leader du programme, l'Allemagne représente également la plus grande partie du budget d'environ 7 milliards d'euros. Quand l'eurodrone décollera-t-il ? Récemment, l'Espagne a également débloqué son budget pour le programme. Nous attendons la signature du contrat principal de l'Eurodrone dans les prochaines semaines. Ensuite, la phase de développement commencera. L'objectif pour la livraison du premier drone est 2028. L'armement de l'Eurodrone a été un sujet de friction ces dernières années. Ce conflit est-il résolu ? Tous les pays partenaires au-delà de l'Allemagne considèrent depuis longtemps que l'armement est nécessaire pour la tactique d'intervention. L'Allemagne s'est également exprimée à ce sujet, notamment dans l'accord de coalition. Sur le plan politique, la voie est donc libre pour que l'armement de l'Eurodrone puisse voir le jour. En tant qu'industrie, nous suivons les directives de la politique". 9 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Patrick Posted February 20 Share Posted February 20 Il y a 13 heures, Kerloas a dit : Cadeau Merci. Ils sont incroyables. Ils ont la pire main de l'histoire mondiale du poker, et le bluff tient... 1 1 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Alberas Posted February 20 Share Posted February 20 Il y a 18 heures, Kerloas a dit : Cadeau : C'est marrant! C'est la grenouille Airbus-DS qui veut se faire plus grosse que le boeuf DA+BITD et qui pleure parce que son gouvernement veut pas la laisser grossir. Quant aux Espagnols, ils ont juste droit au role de sous-traitant. 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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