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Syracuse 3A


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Lancement du satellite Syracuse 3A "reporté à juillet, au mieux" (Défense)

source AFP

Le ministère de la Défense a annoncé jeudi que le lancement du satellite de communications militaires Syracuse 3A, prévu initialement pour ce mois de mai, est "reporté à juillet, au mieux", souhaitant obtenir "rapidement une réponse" d’Ariane Espace à ce sujet."Nous attendons d’Ariane Espace une date précise, certaine, dans la planification des tirs.

Une réunion est prévue dans les jours à venir pour conclure cette question. Il est clair qu’on est maintenant reporté à juillet, au mieux", a déclaré le porte-parole du ministère Jean-François Bureau lors du point de presse hebdomadaire.Selon M. Bureau, "la fenêtre de tir est entre juillet et septembre" et "Ariane Espace est en train de rééchelonner ses séquences de tir entre ses différents clients"."

Le lancement et la mise sur orbite de Syracuse 3A est évidemment pour le ministère de la Défense une des priorités de l’année. Et la prise en compte du besoin de défense n’échappe pas aux planificateurs d’Ariane Espace. Nous souhaitons rapidement une réponse", a souligné le porte-parole.

Le satellite militaire a quitté la métropole le 4 mai pour la base de lancement de Kourou (Guyane), après avoir passé avec succès la revue d’aptitude au vol.

Le système Syracuse a été mis en place à partir de 1985 et plusieurs versions en ont été développées. Syracuse 3, un satellite bourré d’électronique qui sera réservé à l’usage exclusif des militaires, permettra d’assurer à ses utilisateurs une discrétion inégalée de communications. Il sera également particulièrement bien protégé contre toute tentative de brouillage.

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  • 2 months later...

Le lancement du satellite français de communications militaires Syracuse 3A doit avoir lieu "fin septembre", a indiqué Jean-Yves Le Gall, directeur général d'Arianespace, samedi à Baïkonour.

Ce lancement, qui été reporté à plusieurs reprises au cours des derniers mois, sera effectué par une Ariane-5 générique depuis le centre spatial guyanais de Kourou. La fusée emportera également un deuxième passager, le satellite américain de télécommunications Galaxy-15, a-t-il précisé.

Le tir devrait intervenir fin septembre si Galaxy-15 est prêt, a précisé devant des journalistes M. Le Gall venu à Baïkonour pour le lancement du satellite Galaxy-14 par une fusée russe Soyouz prévu dimanche matin.

Le lancement de Syracuse 3A, prévu initialement en mai, avait été reporté sans qu'aucune date n'ait été annoncée, ce qui avait suscité l'irritation du ministère français de la Défense pour lequel la mise en orbite de ce satellite est une des priorités de l'année.

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  • 1 month later...

Le lancement du satellite français de communications militaires Syracuse-3A, en compagnie du satellite américain de télécommunications Galaxy-15, par une fusée Ariane-5 est désormais fixé au jeudi 13 octobre, a annoncé mercredi Arianespace. Le décollage de la fusée, du Centre spatial guyanais à Kourou, est à présent programmé le 13 octobre entre 19h32 et 20h56 (ou bien entre 00h32 et 01h56, le 14), précise-t-on à la société de gestion et de commercialisation des lanceurs européens.

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  • 2 weeks later...

Alcatel annonce que Syracuse 3A, le satellite de télécommunications militaires de nouvelle génération, réalisé sous maîtrise d'oeuvre Alcatel Alenia Space pour le compte de la Délégation Générale pour l'Armement (DGA), sera lancé dans la nuit du 13 au 14 octobre, à partir de la base de Kourou en Guyane française par un lanceur Ariane 5.

Syracuse 3A sera opérationnel dans les prochains mois, Il fera de la France 'la première nation européenne à mettre en service la toute nouvelle génération de satellites de télécommunications militaires'.

Alcatel Alenia Space, fruit de la mise en commun des activités d'Alcatel Space et d'Alenia Spazio, de l'italien Finmeccanica, a une position de leader dans le domaine des télécommunications spatiales militaires avec un positionnement fort à la fois sur les satellites et sur les systèmes sol.

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Le lancement du satellite français de communications militaires Syracuse-3A, prévu demain jeudi après avoir été plusieurs fois retardé, est crucial pour l'armée française en raison de ses implications stratégiques. "Le satellite Syracuse-3A est tellement adapté à nos missions qu'on ne peut plus déployer de forces sans communications par satellites; c'est devenu un besoin crucial. De plus en plus, les gens ont besoin de capacité importante de communication", explique à l'AFP Philippe Gérard, officier chargé du programme Syracuse à l'état-major des armées. Grâce à Syracuse 3A, qui était à l'origine programmé début 2004, la capacité sera multipliée par dix, le volume du trafic par dix, le parc de stations usagers par quatre et la couverture vers l'est de 50%. Les nouveaux services portent sur les internets militaires, la téléphonie et les fax sécurisés, la visioconférence, l'interconnexion de réseaux de l'interopérabilité, explique-t-il. Dans les générations précédentes, les télécoms Syracuse 2 et 1 étaient co-partagés entre la Défense et France Télécom. "Dans Syracuse 3A, nous sommes les seuls clients, possesseurs de ce satellite. La différence la plus importante pour nous, l'état-major, c'est que nous sommes complètement maîtres de ce que nous faisons de ce satellite. Auparavant, nous devions avoir l'accord de France Telecom". "Certes, nous ne partageons plus les coûts", reconnaît M. Gérard. "Nous avons bien tenté de partager ce satellite avec d'autres nations européennes, puisque jusqu'en 1998, la France était sein du programme Trimilsatcom avec le Royaume-Uni et l'Allemagne. Mais les Anglais ont préféré opter pour un système national et l'Allemagne aussi", explique-t-il. Aussi, La France fait cavalier seul pour un coût global de 2,6 milliards d'euros (satellite et stations sol utilisateurs). Le programme Syracuse 3, initié en novembre 2000, va apporter une bouffée d'oxygène en terme de capacité à l'armée qui n'a plus que deux satellites de la deuxième génération, et ils sont saturés. Elle est obligée de louer ailleurs de la capacité pour nourrir ses besoins. Syracuse 3A va permettre de tisser une sorte de toile d'araignée allant de la Bretagne à l'est de l'Océan indien. En 2006, Syracuse 3B permettra d'étendre la zone à l'Atlantique. En mai dernier, l'offre conjointe des ministères de la Défense de l'Italie, du Royaume-Uni et de la France a été préférée à l'offre américaine concurrente. Cette solution trilatérale s'appuie sur les satellites militaires nationaux Sicral, Skynet et Syracuse. Ainsi, en devant fournisseur à 45% de l'Otan, le système français Syracuse doit être utilisé par l'Alliance Atlantique par 26 nations. Encore faut-il qu'il soit enfin mis sur orbite. S'il survenait un nouveau retard du tir d'Ariane V, la France serait en difficulté vis-à-vis de l'Otan mais aussi vis-à-vis de ses propres troupes. Pour leurs communications, les navires, postés dans l'océan indien, ne peuvent compter que sur le satellite britannique Skynet, loué à la société EADS Espace Services.

Source : http://www.telesatellite.com/actu/tp.asp/tp/15220

2.6M€ pour le coût totale du programme. On espère que tout ce passe bien . :)

Pour des infos technique :

Le programme Syracuse III (système de radiocommunication utilisant un satellite)

Syracuse III, communiquer en tous lieux et en toute sécurité

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On s'amuse bien a la DGA et chez Arianespace :lol: :lol: -------------------------------------------- http://www.space.com/missionlaunches/051017_poolparty.html KOUROU, French Guiana –- A tradition once thought relegated to the space industry’s adventuresome past was revived with gusto late Oct. 13 when French military officials decided that everyone involved in the launch of the Syracuse 3 telecommunications satellite would be thrown, fully clothed, into the pool during a post-launch dinner. The sight of satellite manufacturing officials and arms-procurement agency managers –- even a rear admiral –- being carried from their dinner tables and tossed into the water regardless of what they thought of the idea was one of the more memorable events of the evening following the successful launch of the French military telecommunications satellite and PanAmSat’s Galaxy 15 cable-television broadcast spacecraft. As the intentions of a group of uniformed French military officials became clear, prospective targets hurriedly shed glasses and wallets before being carted off and hurled into the water. Only the lucky ones were able to remove their shoes in time. Alcatel Alenia Space President Pascale Sourisse, whose straight-laced manner is one of her signature traits, had dismissed the idea that she might be one of the victims, saying Alcatel Alenia –- which built the Syracuse 3A satellite –- was here on behalf of its customer, the French arms procurement agency (DGA). Judging from the way she was dressed, Sourisse did not appear to think the pool-toss frenzy would reach all the way to her. But it did. Francois Fayard, head of DGA’s space division –- dripping wet in his uniform –- apparently made Sourisse an offer she could not refuse. Soon enough she was in the drink, alongside her customer, Fayard. One official said the move was the kind of customer-relations initiative that cannot be purchased. The DGA contract with Alcatel Alenia for the construction and launch of up to three Syracuse 3 satellites –- the third has yet to be ordered –- is valued at up to 1.4 billion euros ($1.7 billion). Alcatel is also a principal subcontractor to Thales Group of France for the Syracuse 3 ground network, including some 600 communications terminals for the French army and navy. The pool-tossing of customers of the Arianespace commercial launch consortium was a respected ritual following successful launches at Europe’s Guiana Space Center here in the 1980s and early 1990s. But it all but disappeared as the launches became more business-like affairs.

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  • 5 weeks later...

(Cercle Finance) - Alcatel annonce qu'Alcatel Alenia Space, fruit de la mise en commun des activités d'Alcatel Space et d'Alenia Spazio, de l'italien Finmeccanica, a tenu l'engagement pris de la DGA, (Délégation Générale pour l'Armement), son client, de livrer les premières capacités opérationnelles de communication du satellite Syracuse 3A un mois après son lancement. 'Après une mise à poste effectuée dans un temps record, tous les tests en orbite du satellite ont commencé dès le 22 octobre et ont été finalisés par une Revue des Tests en Orbite (RTO). Tous les tests ont démontré un satellite en parfaite santé'. La DGA dispose donc, depuis le 10 novembre, de deux canaux en bande SHF. Prochaine étape, les essais de validation du système, pour une durée d'environ un mois. La revue de qualification système devrait avoir lieu le 13 décembre. Alcatel ajoute que 'les activités d'intégration se poursuivent nominalement sur Syracuse 3B, dont le lancement est prévu mi 2006'.

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  • 8 months later...

"Syracuse 3B à Kourou"

Réalisé sous maîtrise d'oeuvre par Alcatel Alenia Space, Syracuse 3B vient d'arriver à Kourou. Il s'agit d'un satellite de télécommunications militaires réalisé pour la DGA. Il rejoindra Syracuse 3A et complétera le dispositif Syracuse 3. Syracuse 3B doit permettre de fournir une palette de services de téléphonie, l'accès aux Intranets militaires ou bien encore l'interopérabilité avec les forces alliées. Ce nouveau satellite sera lancée le 11 août 2006 par une fusée Ariane 5 ECA.

Communiqué Alcatel Press Office

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  • 2 weeks later...

Le Monde :

Mission réussie pour Ariane avec le lancement du satellite Syracuse 3B

Le satellite de communications militaires Syracuse 3B, crucial pour l'armée française dont les capacités de transmission commençaient à saturer, a été placé en orbite avec succès vendredi par une fusée Ariane 5 version lourde depuis le centre spatial de Kourou.

"Le succès de ce soir est absolument exemplaire car Ariane montre qu'elle est un outil de souveraineté. Syracuse 3B est le troisième satellite militaire que nous lançons en moins d'un an", s'est félicité le directeur général d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall.

Syracuse 3B a été largué comme prévu vers 22H48 GMT (0 h 48 à Paris), soit 32 minutes et 50 secondes après le décollage du lanceur européen du Centre spatial guyanais. Très attendu par les forces armées françaises, ce satellite de communications militaires sécurisées équipé d'un système anti-brouillage va permettre de décupler leurs capacités de transmission. Construit par Alcatel Alenia Space, le 3B est un clone du 3A, lancé en octobre 2005 mais dont les capacités arrivaient déjà à saturation. Leur durée de vie est estimée entre 12 et 15 ans.

Ces deux satellites vont couvrir une zone allant de l'est des Etats-Unis à l'est de la Chine. Ils sont les premiers à être entièrement dédiés à l'armée française. Les systèmes précédents, Syracuse 1 et 2 mis en orbite depuis le milieu des années 1980, étaient partagés avec France Telecom.Sous la maîtrise de la DGA, le programme Syracuse 3 représente un coût total de 2,3 milliards d'euros.

Véritable ADSL du champ de bataille, ces satellites permettent d'envoyer données, images en haut débit et d'organiser des visioconférences entre soldats en opération et postes de commandement La France va recevoir dès la fin de l'année 600 stations de réception de nouvelle génération, développés par Thales, pouvant être installés sur des navires, des blindés ou transportables à dos d'homme.

Le porte-avions Charles de Gaulle sera équipé de la sienne en 2008. Le lancement d'un troisième satellite pour compléter la constellation est prévu en 2010. Une réflexion a été entamée avec l'Italie pour le développer en commun.

Troisième de l'année et 172ème pour le lanceur européen depuis sa création au début des années 1980, ce tir était le sixième effectué par une Ariane 5 ECA, la version lourde du lanceur, capable d'emporter dix tonnes en orbite. Le vol inaugural de ce "camion de l'espace", le 11 décembre 2002, avait été un échec, la fusée ayant dû être détruite en vol en raison d'un problème technique.

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  • 2 months later...
  • 2 years later...

:'(

http://www.latribune.fr/entreprises/industrie/aeronautique-defense/20091009trib000431713/eads-et-thales-en-competition-pour-racheter-des-satellites-militaires.html

EADS et Thales en compétition pour racheter des satellites militaires

Le groupe européen de défense et d'aéronautique se déclare candidat au rachat des satellites de télécommunications militaires Syracuse, que l'Etat va "externaliser". Son concurrent, Thales, se serait déjà porté candidat.

Louis Gallois, PDG d'EADS, a déclaré récemment à la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale du 29 septembre dernier, que son groupe était "candidat" au rachat des satellites de télécommunications militaires français Syracuse et qu'il sera en concurrence avec Thales sur le dossier, selon un compte-rendu dévoilé ce vendredi.

La branche espace du groupe européen, Astrium, numéro un du secteur en Europe, fournit déjà des communications sécurisées à l'armée britannique grâce aux satellites Skynet et dans le cadre d'un partenariat public-privé. Son concurrent Thales a pour sa part en charge celles de l'armée italienne, avec le programme de satellites Sicral.

Selon Louis Gallois, "un appel d'offres doit être lancé par le ministère de la Défense" pour l'externalisation de ces satellites de communication militaire. L'Etat souhaiterait vendre ses deux satellites puis les relouer. Une opération qui pourrait lui rapporter jusqu'à 400 millions d'euros de recettes exceptionnelles, selon Les Echos

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:O Cette ânerie va finalement se faire ?

Dix contre un que la prix de la (re)location coutera au final plus cher aux contribuables que ce que rapportera la vente.

Il s'agit d'entreprises privé qui sont la pour faire du bénéfice, je ne l'est voit pas faire une action commerciale ou ils jouent à perte...

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:O Cette ânerie va finalement se faire ?

Dix contre un que la prix de la (re)location coutera au final plus cher aux contribuables que ce que rapportera la vente.

Il s'agit d'entreprises privé qui sont la pour faire du bénéfice, je ne l'est voit pas faire une action commerciale ou ils jouent à perte...

Ca coutera plus cher ... mais plus tard ... c'est juste un crédit de plus.  Les crédit exceptionnels attendu n'ont pas été réalisé l'année précédente faut bien rattraper le coup sinon le budget déjà pas bien lourd sera pas tenu, vu qu'il compte largement sur ces ressources exceptionnelles.

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  • 1 month later...

http://www.lesechos.fr/depeches/science-environnement/afp_00205030-les-yeux-des-militaires-francais-dans-l-espace-plus-nombreux.htm

L'armée française va doubler ses capacités d'observation par satellite avec le lancement prévu le 9 décembre d'Hélios 2B, programme auquel participent cinq autres pays européens.

Hélios 2B, frère jumeau d'Hélios 2A lancé il y a cinq ans, sera mis en orbite par une fusée Ariane 5 à Kourou (Guyane) à 700 kilomètres d'altitude. Tout en tournant à 7 km/seconde, il pourra photographier un pick-up d'hommes armés au milieu du désert tchadien, les installations d'enrichissement d'uranium en Corée du Nord ou des pistes de montagne en Afghanistan.

Le ministère de la Défense a ouvert à la presse pour la première fois les installations militaires opérationnelles où ces photos sont reçues, analysées, stockées et rediffusées, après pour certaines avoir été transformées en images 3D, vers les "clients" d'Hélios : états-majors, Direction du Renseignement militaire (DRM), forces spéciales.

La base aérienne de Creil, en bordure d'une forêt domaniale à une soixantaine de km au nord de Paris, abrite la très discrète DRM, les yeux et les oreilles des armées françaises, et trois installations liées au programme Hélios. Derrière une double clôture, une large parabole peinte en vert capte 24 heures sur 24, 356 jours par an, les images des satellites Hélios.

"Les images d'Hélios assurent au pouvoir politique une autonomie d'interprétation lors des crises internationales et fournissent aux forces armées des images pour préparer les opérations et des données pour les avions Rafale", assure le général Gérard Lapprend, chargé du programme espace à l'état-major des armées.

La loi de programmation militaire (2009-2014) prévoit un effort spécifique pour l'espace. Les crédits d'équipements du spatial, gérés par la Direction générale de l'Armement (DGA) passeront de 380 millions d'euros en 2008 à plus de 600 en 2014. Un commandement interarmées de l'espace sera créé le 1er juillet 2010.

Au Centre national de ciblage à Creil, un bâtiment où les portes ne s'ouvrent qu'avec des codes, des officiers anticipent sur les cibles qui pourraient être assignées aux missiles des Rafale du porte-avions Charles de Gaulle ou de l'armée de l'air (comme des usines d'armement conventionnelles ou nucléaires, NDLR). "Il faut être le plus précis possible pour éviter à tout prix les dommages collatéraux", affirme un officier.

Un soldat du Commando parachutiste de l'Air 10 (CPA 10), unité des forces spéciales chargée sur le terrain de guider les missiles de Rafale ou de Mirage, montre sur l'écran de son ordinateur portable une image cochée d'un point rouge, indiquant la cible. Dans son cockpit, le pilote peut afficher la même image.

Au centre militaire d'observation par satellites où sont reçues les images d'Hélios, des officiers espagnol et italien sont présents. La Belgique, l'Espagne, l'Italie et la Grèce disposent de droits de programmation d'Helios et d'utilisation de ses photos à hauteur de leur participation (2,5%).

La France a également signé avec l'Italie et l'Allemagne, rappelle la DGA, deux accords "d'échanges de capacités basés sur des échanges de droits de programmation" entre le système Hélios 2 et les systèmes de satellites radar italien Cosmos-Skymed et allemand SAR-Lupe.

L'Europe de la défense franchira une nouvelle étape avec le programme Musis (Multinational Space Based Imaging System), signé il y a un an entre ces six pays, pour succéder à Hélios : mise en commun de capacités optiques et radars tous temps avec des meilleures résolutions et des satellites "plus agiles".

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  • 11 months later...

PLF 2011 Syracuse 3

http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2011/a2862-tII.asp#P874_88315

C. LES COMMUNICATIONS

1. Syracuse III

Système de télécommunications satellitaires, Syracuse III vise à satisfaire les opérationnels des armées pour les communications longue distance sécurisées et résistantes à la menace de guerre électronique. Le programme est constitué de deux satellites (Syracuse 3 A et 3 B), de stations au sol fixes, de terminaux déployables (terrestres et navals) ainsi que de modems assurant la protection contre le brouillage. Ce système s’est enrichi d’un troisième satellite, SICRAL 2, réalisé en coopération avec l’Italie. Le concept d’emploi des stations au niveau régimentaire et l’évaluation du besoin associé avaient conduit à augmenter le nombre de stations prévues lors du lancement ; en 2004, le nombre de stations est ainsi passé de 390 à 587. En 2007, les forces ont cependant réduit l’objectif à 489 stations ; la réduction du format des armées et les travaux de programmation ont encore diminué le nombre de stations qui est désormais fixé à 368 appareils, soit 45 stations navales et 323 stations terrestres…

La maîtrise d’œuvre est assurée par Thalès Alenia Space France. Le programme s’inscrit dans un cadre coopératif avancé puisque les satellites Syracuse permettent à la France de continuer à remplir un rôle majeur au profit de l’OTAN en tant que fournisseur de capacités de télécommunications par satellites. Le programme national a pour cela été complété par des coopérations avec le Royaume-Uni, la Belgique, l’Espagne et l’Allemagne concernant la location de capacités, l’extension de couverture ou des opérations de secours mutuel en cas d’indisponibilité d’un satellite.

À ce jour, trois satellites et 361 stations ont été commandés. Deux satellites ont été livrés, l’un en décembre 2005, l’autre en octobre 2006. Le troisième ne sera lancé qu’après 2011. À la fin de l’année 2010, quelque 289 stations-sol auront été livrées. En 2011, 60 nouvelles stations équiperont les forces.

Le PLF pour 2011 prévoit 554 millions d’euros en AE dont 522,7 millions d’euros pour le titre 3 : elles correspondent au contrat de MCO du système que la défense doit signer cette année.

L’avenir du programme est toutefois compromis car le ministère a décidé de céder l’usufruit de ces satellites. Devant les rapporteurs de la mission d’évaluation et de contrôle, le général André Helly, adjoint du directeur de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la défense (DIRISI), a souligné que les trois satellites Télécom 2D, Syracuse 3A et Syracuse 3B permettent « de répondre aux besoins des opérations. L’état-major des armées a défini que le besoin opérationnel représentait 90 % de la capacité de Syracuse, et a donc décidé que 10 % de cette capacité pouvaient être mis à la disposition d’autres opérateurs, la défense pouvant, en cas de besoin, racheter au prix du marché les 10 % manquants » (205).

Cette évolution apparaît envisageable et son principe pertinent. Il faut toutefois veiller aux modalités de sa mise en œuvre, les armées devant pouvoir retrouver rapidement et sans surcoût les capacités cédées au privé.

Il convient par ailleurs de rappeler que l’essentiel des investissements est déjà fait : à moins que le ministère n’obtienne un prix couvrant l’ensemble des dépenses déjà engagées, il perdrait donc une partie de son investissement. Sur le plan financier, cette opération pourrait aboutir en 2011, mais sans que le rapporteur ne dispose d’un calendrier ni d’une estimation de cette recette potentielle.

Le général André Helly reconnaît de surcroît qu’avec cette opération, « il y aura bien perte de compétence au profit des opérateurs privés. Ainsi, la compétence des “maîtres satellites”, militaires possédant une compétence très spécialisée pour diriger la charge utile, s’éteindra en 2012 et les formations en la matière viennent de prendre fin. La question de la réversibilité se pose, car il faudrait plusieurs années pour retrouver cette compétence. Il existe, du reste, de nombreux métiers pour lesquels est prévue une mise à disposition par les industriels et dont [les armées ont] abandonné la compétence. Les trente postes supprimés à Maisons-Laffitte sont des postes militaires » (206).

Dans ce contexte, il convient également de s’interroger sur la pertinence de la coopération engagée avec l’Italie pour le troisième satellite : comment s’inscrira-t-il dans un schéma sur lequel le ministère n’aura plus la main ?

Interrogé sur ce point par les rapporteurs de la MEC, le général André Helly a précisé que « Sicral est destiné à prendre le relais de Syracuse 3 et à assurer la continuité du service, car la durée de vie prévue de ce satellite est de l’ordre de douze ans. Ce relais est prévu à l’horizon 2017, selon deux volets : la mise à disposition de liens, comme le faisait Syracuse, et l’augmentation des débits au moyen du système Athéna. Plusieurs choix étaient possibles : une mise à disposition totale, du type de ce qui prévaut avec le système Paradigm britannique, dans lequel l’industriel prend le risque, un système de tout-patrimonial, avec le lancement d’un troisième satellite Syracuse, et une coopération avec d’autres partenaires. C’est ce dernier choix qui a été fait, et qui donne lieu à une collaboration avec l’Italie, au titre de laquelle seront envoyées une charge utile française et une italienne » (207).

La robustesse et la pertinence opérationnelle de ce schéma n’apparaissent pas d’emblée. On a plutôt le sentiment que le ministère profite d’opportunités de vente pour dégager des marges en trésorerie ; si tel était le cas ce serait prendre le risque d’obérer l’avenir et de perdre définitivement une compétence pourtant déterminante.

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