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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Il y a 8 heures, wagdoox a dit :

les discours de poutine avant 2007, tu noteras qu'il est toujours entrain de parler de l'UE en bien, qu'il frappe à la porte, qu'il a d'excellente relation avec la France de Chirac et avant ca de l'Allemagne de Schroder, l'axe anti guerre d'Irak. 
Puis FR et ALL ont un nouveau chef et rentre dans le rang, Poutine reste convaincu de l'intérêt d'un monde multipolaire. 
En 2007, il donne le discours de Munich vécu comme une déclaration de guerre par les USA, l'OTAN qui va en 2008 sortir un communiqué sur l'adhésion de potentiel de la Georgie et L'Ukraine (alors que la FR et ALL viennent de s'y opposer en conseil) est alors pris comme une déclaration de guerre par les Russes. Bizarrement plus de 10 ans apres les problèmes sont concentrent toujours dans ces pays. 

Merci pour la consistance donnée à  ce que j'ai entendu

 

Il y a 2 heures, Ciders a dit :

Ferry a autant de compétences en géopolitique que feu Thierry Rolland en danse classique. Quant aux "intellectuels français", leur influence sur Poutine est inexistante.

Facile ! Trop facile sur Luc Ferry ...  Il a l'avantage , côté LR de garder une parole indépendante          Quant aux intellectuels français:  Poutine s'en fout, c'est vrai, mais pas toute la classe politique française 

A NOTER : l' OTAN n'a rien dit depuis x temps   !   Allo ? Un cerveau ? 

Modifié par Bechar06
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Infos de contexte utiles

Gaz-russe-Allemagne-et-UE.jpg

En 2020, 55% du gaz utilisé par l'Allemagne était acheté en Russie.

Et pour l'Allemagne, le gaz est la première source d'énergie. Et l'Allemagne a de loin la première industrie du Continent - donc un besoin énergétique plus grand que des pays largement désindustrialisés comme la France.

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Il y a 10 heures, BPCs a dit :

Bah, c'est pas très diplomatique comme énoncé de la part du chancelier Scholtz :

Il aurait plutôt du partir sur une proposition inverse, plus offensive économiquement comme un lever des sanctions de 2014 si la Russie n'attaquait pas l'Ukraine plus quelques menus discussions sur la Finlandisation de la Finlande et de l'Ukraine, en habillant le tout d'une "mise à plat des contentieux".:happy:

Et au lieux d'être légèrement pénalisé, il devenait nettement gagnant...

Oui mais justement l'Allemagne comme d'autres en Europe n'en ont pas le pouvoir, la vassalité ça se paie cash et c'est Biden qui ordonne !
L'Europe de la défense, la souveraineté/autonomie sont des mots qui semble avoir un certain poids aujourd'hui et suivant ce qui va suivre coté sanctions économique dures réclamées par les Us, qui va être en première ligne et les subir ?
Il serait temps que l'on ouvre les yeux !
Qui à laissé des plumes dans les premières mesures prises en 2014, toute l'Europe et les marchés "perdus" ne l'on pas été pour tout le monde ou certains bien que sous la "coupe" Us ont continué à commercer !
Qui à subit le dictat Us en Iran, la France en premier lieu mais pas que et poussé l'Iran dans les bras de la Chine !

La sagesse et logique voudrait qu'un jour l'Europe de l'Ouest se prolonge vers l'Est Russie comprise sans se faire bouffer comme on l'est actuellement par les Us mais est-ce vraiment possible avec les dirigeants actuels et les mentalités propre à chaque nation ?

 

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Il y a 7 heures, wagdoox a dit :

Quand tu regardes les discours de poutine avant 2007, tu noteras qu'il est toujours entrain de parler de l'UE en bien, qu'il frappe à la porte

[...]
L'UE ne veut pas de la Russie car ca serait faire entrer un autre grand, voir un géant et donc ca créer des rivalités nouvelles sans parler des conditions d'entrer et de fonctionnement. L'UE ainsi produite serait une superpuissance à tous les niveaux avec les conséquences que ca implique.

La Russie de Poutine n'a jamais demandé à rentrer dans l'UE, mais à établir un partenariat dans quatre sphères : économie, justice, sécurité, et recherche.

C'est en UE que des voix (notamment Berlusconi et Schröder) ont appelé la Russie à devenir membre de l'UE, mais la réponse russe était que la Russie se voyait en partenaire égal de l'UE plutôt qu'en sous-partie de celle-ci.

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il y a 23 minutes, Kelkin a dit :

un partenariat dans quatre sphères : économie, justice, sécurité, et recherche.

 

il y a 23 minutes, Kelkin a dit :

la Russie se voyait en partenaire égal de l'UE plutôt qu'en sous-partie de celle-ci

Merci pour ces précisions !                           Si tu as qq. références, ce serait encore mieux !   

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il y a 25 minutes, Kelkin a dit :

C'est en UE que des voix (notamment Berlusconi et Schröder) ont appelé la Russie à devenir membre de l'UE, mais la réponse russe était que la Russie se voyait en partenaire égal de l'UE plutôt qu'en sous-partie de celle-ci.

C'est là où le bas blaisse et où la Russie ne comprendra jamais qu'elle n'est l'égal ni des US ni de l'Union Européenne.

La Russie n'est forte que de son armée.

Dans la pétrochimie, pourtant cruciale pour la Russie, certains sujets stratégiques qui ne demandent que des investissements mineurs (+/-100 millions d'euros), la Russie n'est pas en mesure de les mener à bien malgré le fait que les sujets en question ne soient soumis à aucune sanction.

Une fois sorti des grandes villes, une part substantielle des campagnes reste miséreuse. Les projets sociétaux (fournir du gaz à ses propres populations pour les chauffer l'hiver par exemple) ne sont pas financés non plus.

Du haut de ses 140 millions d'habitants, de son gaz et un peu de son pétrole, la Russie n'arrive pas à avoir un PIB supérieur à celui de l'Espagne.

Qu'on ne parle pas de PIB par PPA, en dehors de Moscou, St-Pétersbourg et quelques autres grandes villes, dire que le PIB par PPA Russe serait proche des PIB par PPA de l'Europe occidentale, c'est une fable.

 

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il y a 30 minutes, Kelkin a dit :

La Russie de Poutine n'a jamais demandé à rentrer dans l'UE, mais à établir un partenariat dans quatre sphères : économie, justice, sécurité, et recherche.

C'est en UE que des voix (notamment Berlusconi et Schröder) ont appelé la Russie à devenir membre de l'UE, mais la réponse russe était que la Russie se voyait en partenaire égal de l'UE plutôt qu'en sous-partie de celle-ci.

le rapprochement etait premier pas, les russes ne voulaient se taper une humiliation a la turque a attendre pendant 20 ans mais meme ca n’est pas passé. 

mais quand on te parle d’une europe de l’oural a brest, la referance est assez claire.

ensuite il y a eu la crise de 2008 dont l’europe n’est jamais vraiment sortie. Meme les turcs aujourd’hui ne veulent plus rentrer. 
 

enfin cette histoire d’intello fr, c’est assez simple a droite le reflexe anti communiste etait encore tres fort et a gauche ils voient la russie comme l’inverse de l’urss, un pays qu’il faut punir pour avoir rater l’experience communiste. 

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il y a 2 minutes, Neuron a dit :

La Russie n'est forte que de son armée.

Dans la pétrochimie, pourtant cruciale pour la Russie, certains sujets stratégiques qui ne demandent que des investissements mineurs (+/-100 millions d'euros), la Russie n'est pas en mesure de les mener à bien malgré le fait que les sujets en question ne soient soumis à aucune sanction.

Une fois sorti des grandes villes, une part substantielle des campagnes reste miséreuse. Les projets sociétaux (fournir du gaz à ses propres populations pour les chauffer l'hiver par exemple) ne sont pas financés non plus.

Du haut de ses 140 millions d'habitants, de son gaz et un peu de son pétrole, la Russie n'arrive pas à avoir un PIB supérieur à celui de l'Espagne.

Qu'on ne parle pas de PIB par PPA, en dehors de Moscou, St-Pétersbourg et quelques autres grandes villes, dire que le PIB par PPA Russe serait proche des PIB par PPA de l'Europe occidentale, c'est une fable.

Le titre du livre écrit par Georges Sokoloff sur la Russie revient à l'esprit : La Puissance Pauvre

La réalité sur le terrain est bien celle que tu décris.

Concernant "C'est là où le bas blaisse et où la Russie ne comprendra jamais qu'elle n'est l'égal ni des US ni de l'Union Européenne", il est certain que la Russie n'a pas le même poids que les Etats-Unis, ce n'est plus et ce ne sera plus une superpuissance. Mais attention aux mots : il y a bien égalité en droit.

Quand la France établit des relations bilatérales avec les Etats-Unis, il y a bien égalité en droit entre les deux pays.

Quand le Brésil établit des relations économiques avec l'UE, il y a bien égalité en droit entre ce pays et cette organisation internationale.

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Il y a 2 heures, ordre mondial a dit :

en fait, l'allemagne est tellement shootée au gaz russe, qu'elle est prete a tout, ou plutot a rien contre les russes. donc, tant pis pour l'ukraine, les russes font ce qu'ils veulent, ils n'ont qu'a se servir, tout prendre, ils ne risquent rien. ca me fait penser a ces personnes completement droguées, qui se prostituent pour avoir leurs doses.

et pourquoi les russes, ensuite, ne continueraient pas, les pays baltes, la roumanie, la bulgarie, etc... ils ne risquent rien, finalement.

 

Désolé d’être familier mais c’est toi qui semble shooté à quelque chose de très fort…

il y a 4 minutes, Alexis a dit :

Le titre du livre écrit par Georges Sokoloff sur la Russie revient à l'esprit : La Puissance Pauvre

La réalité sur le terrain est bien celle que tu décris.

Concernant "C'est là où le bas blaisse et où la Russie ne comprendra jamais qu'elle n'est l'égal ni des US ni de l'Union Européenne", il est certain que la Russie n'a pas le même poids que les Etats-Unis, ce n'est plus et ce ne sera plus une superpuissance. Mais attention aux mots : il y a bien égalité en droit.

Quand la France établit des relations bilatérales avec les Etats-Unis, il y a bien égalité en droit entre les deux pays.

Quand le Brésil établit des relations économiques avec l'UE, il y a bien égalité en droit entre ce pays et cette organisation internationale.

De plus la Russie est bien consciente de cela et de sa faiblesse, et c’est précisément pour cela qu’elle joue ses rares atouts dont le militaire… 

il y a 4 minutes, Alexis a dit :

Le titre du livre écrit par Georges Sokoloff sur la Russie revient à l'esprit : La Puissance Pauvre

La réalité sur le terrain est bien celle que tu décris.

Concernant "C'est là où le bas blaisse et où la Russie ne comprendra jamais qu'elle n'est l'égal ni des US ni de l'Union Européenne", il est certain que la Russie n'a pas le même poids que les Etats-Unis, ce n'est plus et ce ne sera plus une superpuissance. Mais attention aux mots : il y a bien égalité en droit.

Quand la France établit des relations bilatérales avec les Etats-Unis, il y a bien égalité en droit entre les deux pays.

Quand le Brésil établit des relations économiques avec l'UE, il y a bien égalité en droit entre ce pays et cette organisation internationale.

De plus la Russie est bien consciente de cela et de sa faiblesse, et c’est précisément pour cela qu’elle joue ses rares atouts dont le militaire… 

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… Excellente analyse -c'est décidément un pléonasme- de Michel GOYA sur les tensions en cours : https://lavoiedelepee.blogspot.com/2022/01/duel-pour-kharkov.html

avec une phrase de conclusion qui sonne comme un avertissement 

"Le déploiement dans les semaines à venir de nombreux hôpitaux de campagne, une ressource rare que l’on ne peut maintenir très longtemps sans être utilisée, sera le vrai indicateur que Vladimir Poutine envisage de verser beaucoup de sang. "

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Le point de vue dominant des Ukrainiens, relayé par Le Monde, sur la situation actuelle (en fait grosso modo le même que le mien depuis le début de cette crise :-) :

Citation

Les Ukrainiens l’ont bien compris : la confrontation actuelle entre les Etats-Unis et leurs alliés d’un côté et la Russie de l’autre dépasse largement leur propre sort, même s’ils sont les premiers concernés. Ils regardent avec un certain étonnement cette soudaine montée de fièvre géopolitique à leur sujet, comme si l’Occident découvrait une guerre qui, pour eux, a commencé lorsque Moscou a annexé la Crimée et envahi une partie du Donbass, en s’appuyant sur des milices locales prorusses. « Le conflit armé dure depuis 2014 et les attaques hybrides depuis 1991 », lorsque l’Ukraine a déclaré son indépendance de l’Union soviétique, rappelle un haut responsable de la défense à qui l’on demande s’il observe une hausse des attaques hybrides.

Sur la base d’entretiens avec une douzaine de responsables et d’élus organisés à Kiev par le centre de recherche German Marshall Fund of the United States, auxquels Le Monde a participé, le scénario d’une invasion russe à grande échelle apparaît, dans l’immédiat, comme le moins plausible. Dans un récent sondage de l’Institut international de sociologie de Kiev, un tiers des Ukrainiens se disent prêts à prendre les armes pour résister à une intervention russe, auxquels s’ajoutent 22 % de volontaires pour une résistance civile : le coût humain d’une telle offensive serait donc trop élevé pour Moscou.

On s’attend davantage à court terme à une intensification des opérations de déstabilisation, de désinformation et de cyberattaques, tandis que s’accentue la pression militaire sur les frontières de l’Ukraine ; ces opérations sont déjà en cours, comme en témoignent l’attaque de sites informatiques du gouvernement, le 14 janvier, ou les messages anonymes d’alerte à la bombe qui ont vidé les écoles de Kiev, le 21 janvier. « On est partis pour un marathon, pas pour un sprint », prédit un diplomate européen sur place.

 

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il y a une heure, MIC_A a dit :

Oui mais justement l'Allemagne comme d'autres en Europe n'en ont pas le pouvoir, la vassalité ça se paie cash et c'est Biden qui ordonne !
L'Europe de la défense, la souveraineté/autonomie sont des mots qui semble avoir un certain poids aujourd'hui et suivant ce qui va suivre coté sanctions économique dures réclamées par les Us, qui va être en première ligne et les subir ?
Il serait temps que l'on ouvre les yeux !
Qui à laissé des plumes dans les premières mesures prises en 2014, toute l'Europe et les marchés "perdus" ne l'on pas été pour tout le monde ou certains bien que sous la "coupe" Us ont continué à commercer !
Qui à subit le dictat Us en Iran, la France en premier lieu mais pas que et poussé l'Iran dans les bras de la Chine !

Cette Vassalité existait déjà en 2009, et cela n'a pas empêché Angela Merkel et Nicolas Sarkozy de faire un communiqué commun disant qu'ils s'opposait à l'intégration d'état comme l'Ukraine et la Géorgie qui n'apportaient rien à notre sécurité. :happy:

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il y a 13 minutes, Ardachès a dit :

… Excellente analyse -c'est décidément un pléonasme- de Michel GOYA sur les tensions en cours : https://lavoiedelepee.blogspot.com/2022/01/duel-pour-kharkov.html

avec une phrase de conclusion qui sonne comme un avertissement 

"Le déploiement dans les semaines à venir de nombreux hôpitaux de campagne, une ressource rare que l’on ne peut maintenir très longtemps sans être utilisée, sera le vrai indicateur que Vladimir Poutine envisage de verser beaucoup de sang. "

Oui voilà, tant qu'il n'y a pas déploiement de nombreux hôpitaux de campagne, l'hypothèse à privilégier est qu'il s'agit, comme le dit également Goya (ainsi que nombre de responsables ukrainiens), "d’une opération froide destinée à court terme à faire pression sur l’Ukraine pour qu’elle renonce à toute velléité de nouvelle « offensive anti-terroriste » contre les républiques séparatistes et à dissuader les Occidentaux d’accroître leur présence en Ukraine. À long terme, de neutraliser définitivement l’Ukraine, en attendant mieux. Si on reste dans la pratique russe, c’est l’hypothèse de loin la plus probable. Quand les Russes veulent réellement combattre, ils ne s’agitent pas auparavant pour convaincre Congrès et opinion publique comme aux Etats-Unis. Quand ils s’agitent, c’est qu’ils veulent obtenir des gains diplomatiques."

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il y a 23 minutes, Bechar06 a dit :

Merci pour ces précisions !                           Si tu as qq. références, ce serait encore mieux !   

Ça n'a rien de particulièrement obscur, c'est en gros ce qui a été défini lors du sommet UE-Russie de 2003 à St-Petersbourg.

https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-5-2003-0519_FR.html

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Il y a 6 heures, BPCs a dit :

Cette Vassalité existait déjà en 2009, et cela n'a pas empêché Angela Merkel et Nicolas Sarkozy de faire un communiqué commun disant qu'ils s'opposait à l'intégration d'état comme l'Ukraine et la Géorgie qui n'apportaient rien à notre sécurité. :happy:

Et ?
Faisant partie de l'Otan et comme ça concernait leurs intégrations à l'Otan, chacun des membres avaient son mot à dire il me semble et ils l'ont fait !
Pour les sanctions économique c'est une autre histoire et on verra comment les Allemands et le reste de l'Europe vont en jouer, on est plus à une ambiguïté prés !
 

Modifié par MIC_A
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il y a 33 minutes, DAR a dit :

Si on reste dans la pratique russe, c’est l’hypothèse de loin la plus probable. Quand les Russes veulent réellement combattre, ils ne s’agitent pas auparavant pour convaincre Congrès et opinion publique comme aux Etats-Unis. Quand ils s’agitent, c’est qu’ils veulent obtenir des gains diplomatiques."

Oui, avec deux bémols tout de même :

- Goya indique lui-même que parfois on sort de son fonctionnement habituel - on n'y est pas forcément bloqué pour l'éternité. Et la séquence diplomatique commencée en décembre est tout sauf habituelle

- Même si l'objectif premier des dirigeants russes - ce qu'ils désirent vraiment - est effectivement une victoire diplomatique, mettre la barre aussi haut était accepter d'avance la nécessité de mettre en place ces fameuses mesures "militaro-techniques" non précisées, au cas où les Etats-Unis ne céderaient rien de concret, afin d'éviter de perdre la face. Moscou s'est mis consciemment dans la situation où Washington va le contraindre à agir, simplement en refusant de céder quelque chose de très gros et très visible

Et des hôpitaux de campagne, les Russes pourraient peut-être les déployer assez rapidement. Si on les voit apparaître tout à coup... il ne restera pas nécessairement beaucoup de temps avant le lancement de l'opération.

Reste bien sûr que les mesures "militaro-techniques"... ce pourrait être autre part qu'en Ukraine.

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Le 21/01/2022 à 10:37, Bechar06 a dit :

LunchTime, s'il te plait, que penses tu  de l'occasion ratée en 1990  d'une zone tampon, neutre entre la Russie et l'OTAN / Europe de l'époque, autrement dit d'une FINLANDISATION d'une partie des pays européens sortis du Pacte de Varsovie ? ( Pays baltes, Pologne, Roumanie, Bulgarie, Ukraine )

“No man's land” en Europe de l'Est, c'est le rêve de la Russie et une mauvaise solution pour ses voisins. Après le putsch de Moscou en 1991, il est devenu évident qu'il n'y aurait pas de démocratie à l'occidentale en Russie. C'est alors que les pays d'Europe de l'Est ont commencé à s'intégrer aux structures occidentales.

------------

Revenons à l'actualité. 

Paweł Soloch, chef du bureau présidentiel de la sécurité nationale:

-Sur la frontière avec l'Ukraine, la Russie a accumulé 100 mille. soldats. Comment la Pologne aide-t-elle l'Ukraine dans cette situation ?

-La Pologne est un ardent défenseur de la cause ukrainienne depuis de nombreuses années. Nous aidons dans la dimension politique, bilatéralement, dans le cadre de l'Alliance de l'Atlantique Nord et de l'Union européenne. La question du soutien a fait l'objet de consultations de deux jours entre les présidents Andrzej Duda et Wołodymyr Zelensky, qui ont eu lieu avant le week-end à Wisła. Ils ont envoyé un signal clair de soutien aux aspirations euro-atlantiques de l'Ukraine. En cas d'invasion russe, nous sommes prêts pour d'autres activités d'aide dans le cadre de la soi-disant coalition des volontaires dans le forum de l'OTAN. Les Ukrainiens ont besoin d'armes et nous en parlons aussi.

- Combien y a-t-il de soldats polonais en Ukraine actuellement ?

-Cela dépend des exercices en cours. La coopération militaire entre la Pologne et l'Ukraine comprend principalement des missions de formation, où nous coopérons, entre autres avec les États-Unis et le Canada. Nous nous entraînons à construire l'interopérabilité de l'armée ukrainienne avec les forces armées des pays alliés.

-C'est une mission dans l'ouest de l'Ukraine. Parfois, vous pouvez entendre que des soldats des forces spéciales polonaises se trouvent dans les régions plus à l'est.

-Je ne répondrai pas à ça. Cependant, les Ukrainiens n'attendent pas de soldats supplémentaires d'autres pays aujourd'hui.

….

-Si la Russie attaque l'Ukraine, nous pourrions avoir affaire à un afflux de réfugiés en Pologne. Est-ce qu'on se prépare à accueillir ces gens?

-Une telle variante est prise en compte. [...] Il ne sert à rien de créer une panique inutile. Les autorités ukrainiennes elles-mêmes vous assurent que cela n'arrivera pas. Mais certains préparatifs sont en cours, car un afflux soudain de centaines de milliers de personnes serait évidemment un sérieux défi. Nous avons un certain nombre de places dans les centres pour étrangers et bien sûr nous pouvons en créer d'autres. De telles analyses ont été menées, par exemple, après l'agression russe en 2014, lorsque les migrations de masse n'ont pas eu lieu. Veuillez également noter que la Pologne est actuellement habitée par plus d'un million de citoyens ukrainiens qui vivent et travaillent ici et qui pourraient également soutenir leurs compatriotes, soulageant dans une certaine mesure les structures de l'État.

https://www.gazetaprawna.pl/wiadomosci/kraj/artykuly/8340194,polska-ukraina-dostawy-broni-pawel-soloch-bbn.html

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il y a 4 minutes, Alexis a dit :

Et des hôpitaux de campagne, les Russes pourraient peut-être les déployer assez rapidement. Si on les voit apparaître tout à coup... il ne restera pas nécessairement beaucoup de temps avant le lancement de l'opération.

Et rien ne prouve que des hôpitaux de campagne ne soient pas déjà sur place dans des camions. Le personnel pour les armer peux être amener en quelques heures depuis leur lieux de travail habituel.

 

Edit : grillé par @gustave

Modifié par Fanch
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il y a 5 minutes, Alexis a dit :

- Même si l'objectif premier des dirigeants russes - ce qu'ils désirent vraiment - est effectivement une victoire diplomatique, mettre la barre aussi haut était accepter d'avance la nécessité de mettre en place ces fameuses mesures "militaro-techniques" non précisées, au cas où les Etats-Unis ne céderaient rien de concret, afin d'éviter de perdre la face. Moscou s'est mis consciemment dans la situation où Washington va le contraindre à agir, simplement en refusant de céder quelque chose de très gros et très visible

Oui, comme je l'avançais dès mon premier post sur ce topic, la mesure "militaro-technique" première, certainement actée dès avant le déclenchement volontaire de la crise actuelle par le pouvoir russe, est d'installer des missiles nucléaires et des troupes russes au Bélarus, avec accord militaire contraignant de longue durée. En somme, de vassaliser totalement le Bélarus, ce que ce pays avait réussi à éviter depuis son indépendance.

il y a 10 minutes, gustave a dit :

On peut même envisager que ces hôpitaux aient effectivement été déployés mais très discrètement, ou que les Russes acceptent de ne les déployer qu’au lancement de l’opération… 

C'est effectivement possible mais, pour autant, une offensive de grande ampleur visant la conquête de la totalité de l'Ukraine n'en resterait pas moins improbable, pour les raisons (que nous partageons) déjà évoquées, la première d'entre elle étant une population globalement hostile et largement armée.

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Autre point : à l'heure actuelle, après 20 ans d'efforts financiers dans le domaine, l'armée russe dispose d'à peu près toutes les panoplies de moyens militaires existants (et même, provisoirement, de certaines armes que n'ont pas les autres pays). Mais la Russie n'a pas l'économie des USA, plutôt la taille de celle de l'Espagne (en plus militarisée il est vrai). Aussi, dans l'hypothèse, toute théorique donc, d'une guerre de haute intensité contre l'Ukraine pour la conquérir toute entière, la Russie aurait du mal à renouveler le matériel sophistiqué détruit, souvent disponible en très petite quantité. Sur la durée, elle se ruinerait et s'embourberait.

Modifié par DAR
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Un bon résumé, AMHA, de tout ce qui se passe depuis des années maintenant :

https://middleeasttransparent.com/fr/la-russie-est-devenue-un-gigantesque-voyou-collectif/

Citation

La Russie est imbibée d’idées occidentales. Mais la Russie est aujourd’hui impuissante et faible en raison de son économie. Elle ne peut avancer comme la Chine, ni travailler comme l’Amérique. Alors elle a pris la seule option viable du point de vue du pouvoir russe. La mobilisation plutôt que la ­modernisation. Elle choisit de faire peur à vous tous, Français, Américains, Chinois. Ce qu’on ne comprend pas bien ici en ­Europe, c’est que c’est la seule voie pour la Russie, si ce régime veut se maintenir. Il doit convaincre son peuple qu’il est au bord de la guerre.

En réalité, la Russie fonctionne sur le culte de la force.

L’important est toujours d’humilier et montrer son pouvoir. En fait, deux voyous se sont rencontrés. L’un est au pouvoir, et l’autre, un gigantesque voyou collectif, c’est le peuple. Ils communiquent. Du coup, les libéraux sont devenus « les gens de trop ». Le rideau s’est levé sur cette réalité cette année. Jusqu’ici, Poutine jouait un peu avec l’aile libérale. Une partie de l’opposition recevait de l’argent du Kremlin. On pensait qu’on pouvait trouver un équilibre des forces. Mais un autre équilibre s’est mis en place. Le pouvoir a compris qu’il pouvait en ­finir avec l’opposition.

Voilà pourquoi quand on voit la réaction impuissante de l’Ouest face à la Russie, on comprend que rien ne pourra arrêter le grand voyou et que Poutine aura le dessus dans ses conversations avec Biden, Macron et les autres. Au Kremlin, ils rient de vous !

 

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