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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

Il y a 3 heures, Coriace a dit :

Et justement cote munition... 'est ce pas une erreur de penser aux stocks de munitions Russes seulement ? 

Qu'est ce qui empêche aux Russes d'utiliser les stocks pléthoriques de la Biélorussie par exemple ? Et où à des stocks Chinois pour des équipements plus spécifiques 

Les chinois ne fourniront rien de concret: 

1. ils ne veulent pas mettre le pied dans ce pot à enmerdes (relations commerciales avec l’Occident et alliés)

2. Une Russie affaiblie deviendra de facto un tributaire qui fournira à bas prix energie et matières premières.

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Il y a 7 heures, Heorl a dit :

Oui, de la com. De la com de la part d'un service avec une excellente réputation et des états de services qui parlent d'eux-mêmes, contrairement au FSB qui fait pâle figure face au professionalisme du KGB.

Tu parles des services que tout le monde critiquait il y a un an et qui ont (comme tous les services si on regarde bien) un long passif d’échecs?

Il y a 8 heures, cracou a dit :

Je crois que personne trouve ça drole. 

Pourquoi est ce que ça serait de la communication? Pour le moment tout ce qui a été annoncé a été vérifié, jour après jour, depuis près de 100 jours.

Un rapide calcul montre que les Russes utilisent au moins 2.000 tonnes de munition par jour (en me basant sur 50.000 coups par jour)

 

Qu’est-ce qui a été vérifié jour après jour ? Les mutineries ? Les stocks de missiles ? même ton chiffre de 50 000 coups (qui sert de base à ton raisonnement sur la véracité des dires occidentaux) vient de la communication ukrainienne ! On est sur des raisonnements circulaires se basant directement ou indirectement sur les déclarations des mêmes acteurs ce qui biaise évidemment leur évaluation dans le temps ! 
Ceci dit il y a certainement beaucoup de choses vraies dans ces déclarations mais tout aussi probablement un certain nombre d’erreurs et déformations volontaires ou non…
 

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Il y a 9 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Washington Post :

Au rythme actuel, les forces russes n'auraient plus que pour quelques semaines de munitions conventionnelles disponibles. (SR US et Britanniques)

La "com" des SR sur la faiblesse des stocks russes se corréle avec la ponction dans les stocks de la Belarussie, qui jusqu'alors est restée le plus possible en retrait.

Le point Oméga se rapproche...

Il y a 5 heures, Métal_Hurlant a dit :

Justement, une centaine de wagons de munitions vont partir en Russie :

 

 

 

Modifié par BPCs
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Il y a 8 heures, Coriace a dit :

Il y a un point qu'on sous estime énormément je le crains, car il est absurde, c'est que le feu de l'artillerie... Tue. Surtout sur des positions qui ne valent pas ni de près ni de loin les tranchées de la Grande Guerre, et qui avaient pourtant à faire à des armements moins technologique. 

Des lors les Ukrainiens achètent du temps oui... Mais la question est, avec quoi l'achètent ils ? On ne le saura jamais mais selon ce qu'ils ont perdus en terme d'effectif, qui va encadrer les unités qui sont actuellement en formation ? 

Sur ce point là la doctrine américaine est la meilleure(et c'est aussi la doctrine de Verdun) présenter des unités au feu et les faire tourner beaucoup pour diluer les pertes et sauvegarder les cadres. 

Dans le saillan autour de Popasna il était au début admis que c'était le fer de lance de l'armée Ukrainienne qui se trouvait dans le Donbas. Dernièrement on a appris qu'à Zolote c'était en fait de simple territoriaux. Soit c'est de la propagande, soit les soldats professionnels sont mort soit ils ont été remplacés sous le feu en toute discrétion. 

Et ça explique je pense pourquoi les Ukrainiens demandent la parité du feu. Je soupçonne qu'ils aient actuellement des pertes bien plus lourde que les Russes (invérifiable) ce qui rend même absurde l'idée de les contenir dans des villes où dans des réduits... Car ces réduits 'e coûtent pas si cher aux Russes qui se contentent de tout raser mais qui ne se laissent pas imbriquer (cf la "contre attaque de SeveroDonetsk" dont je serais curieux de savoir ce qu'on en dira dans les académies militaires dans 50 ans.). 

 

Les Ukrainiens font donc un choix logique, car le sang ukrainien n'est pas illimité on vends du territoire contre du temps... Mais la aussi ce n'est pas illimité. Je me demande si on approche pas d'une fenêtre de tir pour un cessez le feu (paradoxale la phrase) 

Les Ukr font tourner les unités (en tout cas ils l'ont fait jusqu'en mai) après le mini "surge" à Sievierodonetsk et les renforts autour de Popasna ça a sans doute été plus compliqué.

Aucune idées des pertes de part et d'autres pour ma part, mais je pense que vu le nombre d'assauts russes échoués (en gros on hésite pas à en lancer plusieurs il suffit qu'un seul finisse par passer), et l'ampleur du barrage d'artillerie russe sur des positions moins préparées => Lourdes pour tout le monde.
Et pas de grands encerclements pour les russes, donc moins de "rentabilité" au final.

Tactiquement il semble que le front se soit stabilisé le long de la ligne de points d'appui au sud de Lysychansk.

Il y a 8 heures, Minitel a dit :

J'ai quand même du mal à croire que les russes ne jettent pas un coup d'oeil de temps en temps sur leurs stocks de munitions et n'ajustent pas leurs tactiques/stratégie en fonction des stocks restant. Sinon, ça va donner quoi ? Mince y'a plus rien........bon bin on arrête. Ça serait la fin de guerre la plus ridicule de toute l'histoire des guerres.

 

Comme à l'automne 1914. Merchet fait la même comparaison.

Modifié par Berezech
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Il y a 9 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Au rythme actuel, les forces russes n'auraient plus que pour quelques semaines de munitions conventionnelles disponibles. (SR US et Britanniques)

Ça fait des mois qu'on lit que les russes n'ont plus que pour quelques semaines de chars/missiles/obus/camions/personnels/rayez les mentions inutiles.

Ils ont annoncé que l'opération spéciale durerait au moins jusqu'à la fin de l'année, c'est donc qu'ils pensent pouvoir tenir encore plus de six mois.

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Bonjour , j'entends de plus en plus des bruits de cession de territoires a la Russie, ca me semble contradictoire , car cette guerre prend de plus en plus la forme d'un affrontement Russie Occident. Je pense que la question de principe est de ne rien lâcher face a Poutine au risque de le renforcer et a terme de laisser une seconde mèche en attente , pour son successeur potentiel , l'autre point est de savoir si l’Ukraine envisage de lancer ses réserves ou pas.

Je me demande si a la limite , l'Ukraine n'envisage pas d'engager une reprise de la Crimée ? le Donbass me semble défavorable pour l'instant  

Modifié par collectionneur
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Il y a 10 heures, g4lly a dit :

Il lit le fofo ... et @Ciders a menacé d'envahir la Biélorussie.

Pas moi. Arrête de bidouiller ton Land Rover, on t'a déjà dit qu'installer un moteur fonctionnant à l'huile de friture sur un tel engin, c'était régressif. :happy:

Par contre, financer l'opposition locale et saboter un ou deux dépôts dans le cadre d'un pèlerinage spécial sur les traces de Napoléon...

il y a 36 minutes, Am39Exocet a dit :

bonjour , j'entends de plus en plus des bruits de cession de territoires a la Russie sa me semble contradictoire , car cette guerre prend de plus en plus la forme d'un affrontement Russie Occident . .e pense que la question de principe est de ne rien lâcher face a Poutine au risque de le renforcer et a terme de laisser une seconde mèche en attente , ^pour son successeur potentiel , l'autre point est de savoir si l’Ukraine envisage de lancer ses réserves ou pas

Je me demande si a la limite , l'Ukraine n'envisage pas d'engager une reprise de la Crimée ? le Donbass me semble défavorable pour l'instant  

Si Kherson avait été reprise... je t'aurais dit "rêve humide". Dans les conditions actuelles, on est plutôt dans le fantasme déraisonnable.

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Il y a 6 heures, Coriace a dit :

Et justement cote munition... 'est ce pas une erreur de penser aux stocks de munitions Russes seulement ? 

Qu'est ce qui empêche aux Russes d'utiliser les stocks pléthoriques de la Biélorussie par exemple ? Et où à des stocks Chinois pour des équipements plus spécifiques 

Utiliser les stocks biélorusses, il y a des infos publiées. Pour les Chinois... leur soutien pour le moment est très verbal et théorique. 

Tout ce qu'on peut dire c'est que quand on a plein de stock, on en va pas récupérer des vieux stocks soviétiques dans le pays d'à côté.

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il y a 36 minutes, Kelkin a dit :

Ça fait des mois qu'on lit que les russes n'ont plus que pour quelques semaines de chars/missiles/obus/camions/personnels/rayez les mentions inutiles.

Ils ont annoncé que l'opération spéciale durerait au moins jusqu'à la fin de l'année, c'est donc qu'ils pensent pouvoir tenir encore plus de six mois.

Il est probable que si les russes ont fortement réduit la taille du front et leur zone d'offensive, c'est justement pour l'adapter à leurs capacités réelles pour pouvoir tenir dans la durée. Je pense que si les russes pensaient bientôt subir une pénurie de quelque chose, on le verrait plusieurs semaines en avance par une réduction de leurs actions pour s'adapter à ce manque. Cela n'arriverait pas brutalement car ils font les comptes de leurs stocks et de leurs moyens et peuvent donc voir arriver les problèmes. Ils sauraient largement à l'avance qu'une pénurie de quelque chose se profile et s'adapteraient en conséquence.

Modifié par Deres
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il y a 43 minutes, Kelkin a dit :

Ça fait des mois qu'on lit que les russes n'ont plus que pour quelques semaines de chars/missiles/obus/camions/personnels/rayez les mentions inutiles.

Je n'ai jamais lu ça pour la matériel. Les rapports exacts disent: pertes démentielles en tout. Utilisation de 60% des missiles à longue portée. Concernant le personnel, là oui on a toujours dit que les pertes représentaient un pourcentage très important des forces engagées initialement. 

Cela correspond à ce qui se passe actuellement avec des fronts actifs qui sont passé de 800km à trois secteurs principaux de 10km (Izium / Pospana / Severodonetsk)

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il y a 8 minutes, cracou a dit :

quand on a plein de stock, on en va pas récupérer des vieux stocks soviétiques dans le pays d'à côté.

Si les stocks biélorusses concernent les mêmes équipements et consommables que leurs propres stocks, taper dedans permettrait aux Russes d'économiser leurs stocks et de lisser les prélèvements car je présume que ces stocks de consommables, munitions et autres ne sont pas homogènes en termes de conditionnement et/ou de péremption.

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Bonjour à tous

Très loin d'être spécialiste de la chose militaire je suis néanmoins assidument ce conflit et j'en suis arrivé à me dire que je vois mal comme la Russie peut espérer le gagner.

Rien n'est jamais acquis mais il me semble qu'une victoire totale de la Russie dans la guerre à haute intensité qui se joue actuellement  est très improbable si par victoire on entend conquête totale de l'Ukraine et renversement de ses dirigeants.  C'est peut être davantage possible si on pense à une conquête de l'ensemble du Donbass revendiqué par les pro russes avant le conflit.

Seulement, même si ça se fait, à moins d'un effondrement total du moral des Ukr la guerre ne sera pas terminée. On partira sur des intensités moins fortes mais avec une armée ukrainienne (et une partie de la population) qui continuera sans doute pendant des années un harcèlement plus ou moins prononcé des russes. Mon impression est que pour eux ça risque d'être un nouvel Afghanistan en bien pire parce qu'en face il y aura quand même une vraie armée, assez correctement équipée et qui aura un but clair et motivant :  reconquérir sa souveraineté nationale.  Sans compter une résistance armée dans une partie au moins des territoires conquis.

Bref, comme au Vietnam, comme en Afghanistan dans les années 80 puis 2010 l'occupant (Russe ici) risque de se dire à un moment que le jeu  n'en vaut pas la chandelle. J'imagine que ça doit déjà se dire dans une partie des dirigeants russes, étant données les pertes importantes depuis février, mais que les mois et les années passant, avec un Poutine disparu ou faiblissant, ça ne fera que s'amplifier. Pas certain ensuite que si les Russes partent les autonomistes soient en mesure de résister.

Ok, ça reste des hypothèses à assez long terme mais si vs avez des avis la dessus....

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Il y a 10 heures, Minitel a dit :

J'ai pourtant trouvé les ukrainiens sacrément "élastiques" au niveau défensif lors de la première phase des combats. 

En quoi leur défense était-elle élastique ? Elle était au contraire très statique.

Ils se sont formés en hérisson dans les zones urbaines obligeant les russes à les contourner. Et ils ont lancé des raids commandos depuis leur hérissons pour harceler les arrières ennemis.

Dans les faits, c'est exactement la méthode Bir Hakem face à un ennemi à l'offensive qui est pressé.

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il y a 8 minutes, Deres a dit :

En quoi leur défense était-elle élastique ? Elle était au contraire très statique.

Ils se sont formés en hérisson dans les zones urbaines obligeant les russes à les contourner. Et ils ont lancé des raids commandos depuis leur hérissons pour harceler les arrières ennemis.

Le terme élastique n'est pas adapté, ni le terme statique, quand on y pense bien. Dans le sens commun (usuel WW2) élastique veut dire "reculer dès que la pression devient trop importante, sur des lignes préparées". Statique c'est "on tient plus sur place" (si je caricature).

Là on est comme tu dis dans

  • refus de la bataille de plaine
  • repli sur les villes transformées en positions retranchées
  • acceptation des encreclements ou tout au moins du fait d'être dépassé
  • techno guerilla intense hors des pôles de défense.

Cela leur a très bien réussi dans le nord pour plein de raisons: incapacité des russes à prendre une ville sans l'applatir en un mois, lignes distendues (et donc convois fragiles et sans support de DCA), bordel organisationel total, artillerie mal déployée et sans stocks....

A l'Est on est revenu au logiciel soviétique avec destruction-exploitation mais sans l'exploitation, si j'ose dire. Les retours parlent d'attaques de très faible ampleur (en effectifs) mais nombreuses et "qui cherchent le trou". A la moindre résistance, recul et bombardement 24h. Répéter le lendemain. Si on regarde livemap, on voit que certains bleds sont bombardés chaque jour littéralement depuis des mois. Il n'en reste rien mais ils tiennent toujours (quelques mecs dans un trou?). 

 

 

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il y a 22 minutes, Poivre62 a dit :

Très loin d'être spécialiste de la chose militaire je suis néanmoins assidument ce conflit et j'en suis arrivé à me dire que je vois mal comme la Russie peut espérer le gagner.

Rien n'est jamais acquis mais il me semble qu'une victoire totale de la Russie dans la guerre à haute intensité qui se joue actuellement  est très improbable si par victoire on entend conquête totale de l'Ukraine et renversement de ses dirigeants. 

La Russie cherche à conquérir tous les territoire qu'elle estime être légitimement les siens pour des raisons historiques. Il s'agit donc de l'est et du sud de l'Ukraine. Les oblasts de Lougansk, Donetsk, mais aussi Kharkiv, Mikolaiv, et Odessa, avec la Transdniestrie en prime. Zaporijjia et Dnipopetrovsk si possible.

Si la situation actuelle se prolonge (les forces ukrainiennes se font ratiboiser tandis que la Russie avance lentement mais surement), cet objectif n'a rien d'irréaliste.

De plus toute situation autre que la reprise par l'Ukraine de tous ses territoires, ou en tout cas un retour aux frontières d'avant l'invasion, serait une défaite ukrainienne. La Russie est presque garantie une victoire partielle, car l'Ukraine ne semble nullement être capable de récupérer les territoires perdus. Les offensives vers Kherson et vers Izioum sont enlisées.

Le seul espoir des Ukrainiens est que la Russie s'épuise tandis que l'Ukraine reste soutenue par l'Occident. C'est pas gagné d'avance...

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il y a 19 minutes, Kelkin a dit :

 

Le seul espoir des Ukrainiens est que la Russie s'épuise tandis que l'Ukraine reste soutenue par l'Occident. C'est pas gagné d'avance...

Je pense que l’europe de l’ouest va rapidement etre occupée à gerer la penurie de sources d’energie. D’abord en coupant certaine industries, puis peut-etre des particuliers à certains moment. Cet automne peut-etre, cet hiver c’est certain. La crise economique va arriver tres vite ensuite. Autant dire que les gouvernements vont avoir une pression maximale pour arreter les sanctions et gerer les problemes interieurs.

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Il y a 4 heures, Klem a dit :

Les chinois ne fourniront rien de concret: 

1. ils ne veulent pas mettre le pied dans ce pot à enmerdes (relations commerciales avec l’Occident et alliés)

2. Une Russie affaiblie deviendra de facto un tributaire qui fournira à bas prix energie et matières premières.

Tu réponds de façon péremptoire mais tu n'en sais absolument rien. T'es arguments qui sont plutôt rationnels sont démontable tout à fait rationnellement 

1. Les occidentaux déjà a genoux à cause de l'inflation et des mouvement sociaux qui débutent partout à cause du manque de pouvoir d'achat 

2. Une Russie qui s'écroule et qui potentiellement se déchire pourrait entraîner un régime à la Elstsine potentiellement cornacable pour devenir pro occidental et donc bye bye les ressources pour les chinois, et bonjour l'enclavement total de l'empire du milieu 

3. Bien malin qui pourra dire que les Chinois transmettent des armes et des munitions (voir des sous composant) à la Russie vue l'opacité des deux pays

Bref la Chine a besoin d'une Russie qui soit affaiblie mais pas un paillasson. Ce qui au passage est vrai aussi pour les Américains vis à vis de L'UE (ai je besoin de rappeler la phrase de Biden sur le sacrifice de L'UE ?) 

 

Bonjour @Am39Exocet

La Russie vient de se créer un superbe caveau pour les cinquante prochaines années où personne ne voudra collaborer avec elle en occident. Elle sera donc réduite probablement à vendre ses matières première à la Chine et à l'Inde  mais à devoir redevelopper son industrie... Sans en avoir les moyens démographiques. 

Je dis cinquante a's car d'ici là, soit des Européens auront à nouveau besoin du marché Russe soit l'occident sera lui même complètement dépassé par la Chine et l'Inde (principalement le premier) ce qui nous mettrait dans une situation similaire à la Russie mais sans la vente de matières première (réjouissant). 

Autrement dit quelque soit le résultat du conflit en Ukraine la Russie est neutralisée pour des décennies et la qualité et la quantité d'armement moyen dans les pays de l'union Européenne sera sans commune mesure avec ce qu'elle est actuellement 

Modifié par Coriace
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Il y a 1 heure, Rob1 a dit :

 

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Commando Network Coordinates Flow of Weapons in Ukraine, Officials Say

Eric Schmitt, Julian E. Barnes, Helene Cooper

A secretive operation involving U.S. Special Operations forces hints at the scale of the effort to assist Ukraine’s still outgunned military.

June 25, 2022

WASHINGTON — As Russian troops press ahead with a grinding campaign to seize eastern Ukraine, the nation’s ability to resist the onslaught depends more than ever on help from the United States and its allies — including a stealthy network of commandos and spies rushing to provide weapons, intelligence and training, according to U.S. and European officials.

Much of this work happens outside Ukraine, at bases in Germany, France and Britain, for example. But even as the Biden administration has declared it will not deploy American troops to Ukraine, some C.I.A. personnel have continued to operate in the country secretly, mostly in the capital, Kyiv, directing much of the vast amounts of intelligence the United States is sharing with Ukrainian forces, according to current and former officials.

At the same time, a few dozen commandos from other NATO countries, including Britain, France, Canada and Lithuania, also have been working inside Ukraine. The United States withdrew its own 150 military instructors before the war began in February, but commandos from these allies either remained or have gone in and out of the country since then, training and advising Ukrainian troops and providing an on-the-ground conduit for weapons and other aid, three U.S. officials said.

Few other details have emerged about what the C.I.A. personnel or the commandos are doing, but their presence in the country — on top of the diplomatic staff members who returned after Russia gave up its siege of Kyiv — hints at the scale of the secretive effort to assist Ukraine that is underway and the risks that Washington and its allies are taking.

Ukraine remains outgunned, and on Saturday, Russian forces unleashed a barrage of missiles on targets across the country, including in areas in the north and west that have been largely spared in recent weeks. President Biden and allied leaders are expected to discuss additional support for Ukraine at a meeting of the Group of 7 industrialized nations that begins in Germany on Sunday and at a NATO summit in Spain later in the week.

Shortly after Russia invaded Ukraine in February, the Army’s 10th Special Forces Group, which before the war had been training Ukrainian commandos at a base in the country’s west, quietly established a coalition planning cell in Germany to coordinate military assistance to Ukrainian commandos and other Ukrainian troops. The cell has now grown to 20 nations.

Army Secretary Christine E. Wormuth offered a glimpse into the operation last month, saying the special operations cell had helped manage the flow of weapons and equipment in Ukraine. “As the Ukrainians try to move that around and evade the Russians potentially trying to target convoys, you know, we are trying to be able to help coordinate moving all of those different sort of shipments,” she said at a national security event held by the Atlantic Council.

“Another thing I think we can help with,” she said, “is intelligence about where the threats to those convoys may be.”

The cell, which was modeled after a structure used in Afghanistan, is part of a broader set of operational and intelligence coordination cells run by the Pentagon’s European Command to speed allied assistance to Ukrainian troops. At Ramstein Air Base in Germany, for example, a U.S. Air Force and Air National Guard team called Grey Wolf provides support, including on tactics and techniques, to the Ukrainian air force, a military spokesman said.

The commandos are not on the front lines with Ukrainian troops and instead advise from headquarters in other parts of the country or remotely by encrypted communications, according to American and other Western officials, who spoke on the condition of anonymity to discuss operational matters. But the signs of their stealthy logistics, training and intelligence support are tangible on the battlefield.

Several lower-level Ukrainian commanders recently expressed appreciation to the United States for intelligence gleaned from satellite imagery, which they can call up on tablet computers provided by the allies. The tablets run a battlefield mapping app that the Ukrainians use to target and attack Russian troops.

On a street in Bakhmut, a town in the hotly contested Donbas region of eastern Ukraine, a group of Ukrainian special operations forces had American flag patches on their gear and were equipped with new portable surface-to-air missiles as well as Belgian and American assault rifles.

“What is an untold story is the international partnership with the special operations forces of a multitude of different countries,” Lt. Gen. Jonathan P. Braga, the commander of U.S. Army Special Operations Command, told senators in April in describing the planning cell. “They have absolutely banded together in a much outsized impact” to support Ukraine’s military and special forces.

Representative Jason Crow, a Colorado Democrat on the House Armed Services and Intelligence Committees, said in an interview that the relationships Ukrainian commandos developed with American and other counterparts over the past several years had proved invaluable in the fight against Russia.

“It’s been critical knowing who to deal with during chaotic battlefield situations, and who to get weapons to,” said Mr. Crow, a former Army Ranger. “Without those relationships, this would have taken much longer.”

The C.I.A. officers operating in Ukraine have focused on directing the intelligence that the U.S. government has been providing the Ukrainian government. Most of their work has been in Kyiv, according to current and former officials.

While the U.S. government does not acknowledge that the C.I.A. is operating in Ukraine or any other country, the presence of the officers is well understood by Russia and other intelligence services around the world.

But the agency’s expertise in training is in counterinsurgency and counterterrorism operations, former intelligence officials say. What Ukrainians need right now is classic military training in how to use rocket artillery, like the High Mobility Artillery Rocket Systems, or HIMARS, and other sophisticated weaponry, said Douglas H. Wise, a former deputy director of the Defense Intelligence Agency and retired senior C.I.A. officer.

“We’re talking about large-scale combat here,” Mr. Wise said. “We’re talking about modern tank-on-tank battles with massive military forces. I can’t imagine the C.I.A. training Ukrainian guys how to fire HIMARS.”

The Biden administration has so far sent four of the mobile multiple-launch rocket systems to Ukraine and announced on Thursday that four more were on the way. They are the most advanced weapons the United States has so far supplied Ukraine, with rockets that have a range of up to 40 miles, greater than anything Ukraine has now.

Pentagon officials say a first group of 60 Ukrainian soldiers have been trained on how to use the systems and a second group is now undergoing training in Germany.

Gen. Mark A. Milley, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, said the training had begun in a “rational and deliberate” manner, as Ukrainians who have historically used Soviet-era systems learn the mechanics of the more high-tech American weapons.

“It’s no good to just throw those systems into the battlefield,” General Milley told reporters traveling with him on a recent flight back to the United States after meetings with European military chiefs in France.

After a meeting in Brussels this month, General Milley and military leaders from nearly 50 countries pledged to increase the flow of advanced artillery and other weaponry to Ukraine.

“That all takes a bit of time, and it takes a significant amount of effort,” General Milley said. American troops need six to eight weeks to learn how to use the systems, but the Ukrainians have a two-week accelerated training program, he said.

Still, former military officials who have been working with the Ukrainian military have expressed frustration with some of the training efforts.

For instance, Ukrainians have struggled to evacuate soldiers wounded at the front lines. The United States could step up front-line first-aid training and advise the Ukrainians on how to set up a network of intermediate mobile hospitals to stabilize the wounded and transport them, former officials said.

“They are losing 100 soldiers a day. That is almost like the height of the Vietnam War for us; it is terrible,” a former Trump administration official said. “And they are losing a lot of experienced people.”

Army Green Berets in Germany recently started medical training for Ukrainian troops, who were brought out of the country for the instruction, a U.S. military official said.

From 2015 to early this year, American Special Forces and National Guard instructors trained more than 27,000 Ukrainian soldiers at the Yavoriv Combat Training Center in western Ukraine near the city of Lviv, Pentagon officials said.

Military advisers from about a dozen allied countries also trained thousands of Ukrainian military personnel in Ukraine over the past several years.

Since 2014, when Russia first invaded parts of the country, Ukraine has expanded its small special forces from a single unit to three brigades and a training regiment. In the past 18 months it has added a home guard company — trained in resistance tactics — to each of those brigades, Gen. Richard D. Clarke, the head of the Pentagon’s Special Operations Command, told the Senate in April.

The Ukrainian military’s most acute training problem right now is that it is losing its most battle-hardened and well-trained forces, according to former American officials who have worked with the Ukrainians.

The former Trump administration official said Special Operations Command had small groups of American operators working in the field with Ukrainian officials before the war. The American teams were sometimes called Jedburgh, a reference to a World War II effort to train partisans behind enemy lines, the official said.

The modern special operations teams mainly focused on training in small-unit tactics but also worked on communications, battlefield medicine, reconnaissance and other skills requested by Ukrainian forces. Those efforts, the official said, ended before the Russian invasion but would have been helpful if they had continued during the war.

Having American trainers on the ground now might not be worth the risks, other former officials said, especially if it prompted an escalation by President Vladimir V. Putin of Russia.

“Would the enhancement of the training be worth the possible price that is going to have to be paid?” Mr. Wise said. “An answer is probably not.”

Thomas Gibbons-Neff and Andrew E. Kramer contributed reporting from Ukraine.

 

Traduction automatique de l'article (c'est pas parfait mais vous pouvez vous référer au texte original) :

 

Une opération secrète impliquant les forces d'opérations spéciales américaines laisse entrevoir l'ampleur des efforts déployés pour aider l'armée ukrainienne encore sous-armée.

25 juin 2022

WASHINGTON – Alors que les troupes russes poursuivent une campagne acharnée pour s'emparer de l'est de l'Ukraine, la capacité de la nation à résister à l'assaut dépend plus que jamais de l'aide des États-Unis et de ses alliés – y compris un réseau furtif de commandos et d'espions se précipitant pour fournir des armes, renseignement et formation, selon des responsables américains et européens.

Une grande partie de ce travail se déroule en dehors de l'Ukraine, dans des bases en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne, par exemple. Mais alors même que l'administration Biden a déclaré qu'elle ne déploierait pas de troupes américaines en Ukraine, certains agents de la C.I.A. Le personnel a continué à opérer secrètement dans le pays, principalement dans la capitale, Kyiv, dirigeant une grande partie des vastes quantités de renseignements que les États-Unis partagent avec les forces ukrainiennes, selon des responsables actuels et anciens.

Dans le même temps, quelques dizaines de commandos d'autres pays de l'OTAN, dont la Grande-Bretagne, la France, le Canada et la Lituanie, ont également travaillé à l'intérieur de l'Ukraine. Les États-Unis ont retiré leurs propres 150 instructeurs militaires avant le début de la guerre en février, mais les commandos de ces alliés sont restés ou sont entrés et sortis du pays depuis lors, formant et conseillant les troupes ukrainiennes et fournissant un conduit sur le terrain pour armes et autres aides, ont déclaré trois responsables américains.

Peu d'autres détails sont apparus sur ce que la C.I.A. le personnel ou les commandos font, mais leur présence dans le pays - en plus des membres du personnel diplomatique qui sont revenus après que la Russie a renoncé à son siège de Kyiv - fait allusion à l'ampleur de l'effort secret pour aider l'Ukraine qui est en cours et les risques que Washington et ses alliés prennent.

L'Ukraine reste sous-armée et samedi, les forces russes ont lancé un barrage de missiles sur des cibles à travers le pays, y compris dans des zones du nord et de l'ouest qui ont été largement épargnées ces dernières semaines. Le président Biden et les dirigeants alliés devraient discuter d'un soutien supplémentaire à l'Ukraine lors d'une réunion du Groupe des 7 pays industrialisés qui débute dimanche en Allemagne et lors d'un sommet de l'OTAN en Espagne plus tard dans la semaine.

Peu de temps après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février, le 10e groupe de forces spéciales de l'armée, qui avant la guerre avait entraîné des commandos ukrainiens dans une base située dans l'ouest du pays, a discrètement établi une cellule de planification de la coalition en Allemagne pour coordonner l'assistance militaire aux commandos ukrainiens et aux autres commandos ukrainiens. troupes. La cellule compte maintenant 20 nations.

La secrétaire de l'armée, Christine E. Wormuth, a donné un aperçu de l'opération le mois dernier, affirmant que la cellule des opérations spéciales avait aidé à gérer le flux d'armes et d'équipements en Ukraine. "Alors que les Ukrainiens essaient de déplacer cela et d'échapper aux Russes qui tentent potentiellement de cibler des convois, vous savez, nous essayons d'être en mesure d'aider à coordonner le déplacement de tous ces différents types d'expéditions", a-t-elle déclaré lors d'un événement sur la sécurité nationale organisé par le Conseil de l'Atlantique.

"Une autre chose avec laquelle je pense que nous pouvons aider", a-t-elle dit, "est le renseignement sur les menaces qui pèsent sur ces convois."

La cellule, qui a été calquée sur une structure utilisée en Afghanistan, fait partie d'un ensemble plus large de cellules de coordination opérationnelle et de renseignement gérées par le Commandement européen du Pentagone pour accélérer l'assistance alliée aux troupes ukrainiennes. À la base aérienne de Ramstein en Allemagne, par exemple, une équipe de l'US Air Force et de la Garde nationale aérienne appelée Grey Wolf fournit un soutien, y compris sur les tactiques et les techniques, à l'armée de l'air ukrainienne, a déclaré un porte-parole militaire.

Les commandos ne sont pas en première ligne avec les troupes ukrainiennes et conseillent plutôt depuis le quartier général dans d'autres parties du pays ou à distance par des communications cryptées, selon des responsables américains et occidentaux, qui se sont exprimés sous couvert d'anonymat pour discuter de questions opérationnelles. Mais les signes de leur logistique furtive, de leur formation et de leur soutien en matière de renseignement sont tangibles sur le champ de bataille.

Plusieurs commandants ukrainiens de niveau inférieur ont récemment exprimé leur appréciation aux États-Unis pour les renseignements glanés à partir d'images satellites, qu'ils peuvent appeler sur des tablettes électroniques fournies par les alliés. Les tablettes exécutent une application de cartographie du champ de bataille que les Ukrainiens utilisent pour cibler et attaquer les troupes russes.

Dans une rue de Bakhmut, une ville de la région très disputée du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, un groupe de forces d'opérations spéciales ukrainiennes portait des écussons du drapeau américain sur leur équipement et était équipé de nouveaux missiles sol-air portables ainsi que de missiles belges et américains. fusils d'assaut.

"Ce qui est une histoire inédite, c'est le partenariat international avec les forces d'opérations spéciales d'une multitude de pays différents", a déclaré le lieutenant-général Jonathan P. Braga, commandant du Commandement des opérations spéciales de l'armée américaine, aux sénateurs en avril en décrivant la cellule de planification. . "Ils se sont absolument regroupés dans un impact bien démesuré" pour soutenir l'armée ukrainienne et les forces spéciales ukrainiennes.

Le représentant Jason Crow, un démocrate du Colorado membre des commissions des services armés et du renseignement de la Chambre, a déclaré dans une interview que les relations que les commandos ukrainiens avaient développées avec leurs homologues américains et autres au cours des dernières années s'étaient révélées inestimables dans la lutte contre la Russie.

"Il était essentiel de savoir à qui s'adresser lors de situations chaotiques sur le champ de bataille et à qui fournir des armes", a déclaré M. Crow, un ancien ranger de l'armée. "Sans ces relations, cela aurait pris beaucoup plus de temps."

La C.I.A. les officiers opérant en Ukraine se sont concentrés sur la direction des renseignements que le gouvernement américain a fournis au gouvernement ukrainien. La plupart de leur travail s'est déroulé à Kyiv, selon des responsables actuels et anciens.

Bien que le gouvernement américain ne reconnaisse pas que la C.I.A. opère en Ukraine ou dans tout autre pays, la présence des officiers est bien comprise par la Russie et les autres services de renseignement du monde entier.

Mais l'expertise de l'agence en matière de formation concerne les opérations de contre-insurrection et de contre-terrorisme, selon d'anciens responsables du renseignement. Ce dont les Ukrainiens ont besoin en ce moment, c'est d'une formation militaire classique sur la façon d'utiliser l'artillerie de fusée, comme les systèmes de fusée d'artillerie à haute mobilité, ou HIMARS, et d'autres armes sophistiquées, a déclaré Douglas H. Wise, ancien directeur adjoint de la Defense Intelligence Agency et ancien retraité. C.I.A. officier.

"Nous parlons ici de combats à grande échelle", a déclaré M. Wise. «Nous parlons de batailles modernes de chars contre chars avec des forces militaires massives. Je ne peux pas imaginer la C.I.A. former des Ukrainiens à virer HIMARS.

L'administration Biden a jusqu'à présent envoyé quatre des systèmes mobiles de lance-roquettes multiples en Ukraine et a annoncé jeudi que quatre autres étaient en route. Ce sont les armes les plus avancées que les États-Unis aient jusqu'à présent fournies à l'Ukraine, avec des roquettes d'une portée allant jusqu'à 40 milles, supérieure à tout ce que l'Ukraine possède actuellement.

Les responsables du Pentagone affirment qu'un premier groupe de 60 soldats ukrainiens a été formé à l'utilisation des systèmes et qu'un deuxième groupe suit actuellement une formation en Allemagne.

Le général Mark A. Milley, président des chefs d'état-major interarmées, a déclaré que la formation avait commencé de manière "rationnelle et délibérée", alors que les Ukrainiens qui ont historiquement utilisé des systèmes de l'ère soviétique apprennent les mécanismes de l'américain plus high-tech. armes.

"Ce n'est pas bon de simplement jeter ces systèmes sur le champ de bataille", a déclaré le général Milley aux journalistes voyageant avec lui lors d'un récent vol de retour aux États-Unis après des réunions avec des chefs militaires européens en France.

Après une réunion à Bruxelles ce mois-ci, le général Milley et les chefs militaires de près de 50 pays se sont engagés à augmenter le flux d'artillerie avancée et d'autres armes vers l'Ukraine.

"Tout cela prend un peu de temps, et cela demande beaucoup d'efforts", a déclaré le général Milley. Les troupes américaines ont besoin de six à huit semaines pour apprendre à utiliser les systèmes, mais les Ukrainiens ont un programme de formation accélérée de deux semaines, a-t-il déclaré.

Pourtant, d'anciens responsables militaires qui ont travaillé avec l'armée ukrainienne ont exprimé leur frustration face à certains des efforts de formation.

Par exemple, les Ukrainiens ont eu du mal à évacuer les soldats blessés sur les lignes de front. Les États-Unis pourraient intensifier la formation aux premiers secours et conseiller les Ukrainiens sur la manière de mettre en place un réseau d'hôpitaux mobiles intermédiaires pour stabiliser les blessés et les transporter, ont déclaré d'anciens responsables.

« Ils perdent 100 soldats par jour. C'est presque comme l'apogée de la guerre du Vietnam pour nous ; c'est terrible », a déclaré un ancien responsable de l'administration Trump. "Et ils perdent beaucoup de personnes expérimentées."

Les Bérets verts de l'armée en Allemagne ont récemment commencé une formation médicale pour les troupes ukrainiennes, qui ont été amenées hors du pays pour l'instruction, a déclaré un responsable militaire américain.

De 2015 au début de cette année, des instructeurs des forces spéciales américaines et de la Garde nationale ont formé plus de 27 000 soldats ukrainiens au centre d'entraînement au combat de Yavoriv, dans l'ouest de l'Ukraine, près de la ville de Lviv, ont déclaré des responsables du Pentagone.

Des conseillers militaires d'une douzaine de pays alliés ont également formé des milliers de militaires ukrainiens en Ukraine au cours des dernières années.

Depuis 2014, lorsque la Russie a envahi pour la première fois certaines parties du pays, l'Ukraine a étendu ses petites forces spéciales d'une seule unité à trois brigades et un régiment d'entraînement. Au cours des 18 derniers mois, il a ajouté une compagnie de garde à domicile – formée aux tactiques de résistance – à chacune de ces brigades, a déclaré le général Richard D. Clarke, chef du Commandement des opérations spéciales du Pentagone, au Sénat en avril.

Le problème d'entraînement le plus aigu de l'armée ukrainienne à l'heure actuelle est qu'elle perd ses forces les plus aguerries et les mieux entraînées, selon d'anciens responsables américains qui ont travaillé avec les Ukrainiens.
L'ancien responsable de l'administration Trump a déclaré que le Commandement des opérations spéciales disposait de petits groupes d'opérateurs américains travaillant sur le terrain avec des responsables ukrainiens avant la guerre. Les équipes américaines étaient parfois appelées Jedburgh, une référence à un effort de la Seconde Guerre mondiale pour former des partisans derrière les lignes ennemies, a déclaré le responsable.

Les équipes d'opérations spéciales modernes se sont principalement concentrées sur la formation aux tactiques des petites unités, mais ont également travaillé sur les communications, la médecine du champ de bataille, la reconnaissance et d'autres compétences demandées par les forces ukrainiennes. Ces efforts, a déclaré le responsable, ont pris fin avant l'invasion russe, mais auraient été utiles s'ils s'étaient poursuivis pendant la guerre.

Avoir des instructeurs américains sur le terrain maintenant ne vaut peut-être pas les risques, ont déclaré d'autres anciens responsables, surtout si cela provoquait une escalade de la part du président russe Vladimir V. Poutine.

« La bonification de la formation vaudrait-elle le prix éventuel qui va devoir être payé ? dit M. Wise. "Une réponse est probablement non."

Thomas Gibbons-Neff et Andrew E. Kramer ont contribué aux reportages d'Ukraine.

 

 

 

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Il y a 5 heures, Klem a dit :

Les chinois ne fourniront rien de concret: 

1. ils ne veulent pas mettre le pied dans ce pot à enmerdes (relations commerciales avec l’Occident et alliés)

2. Une Russie affaiblie deviendra de facto un tributaire qui fournira à bas prix energie et matières premières.

1. Si les Chinois accordaient une grande importance aux relations avec l'Occident (en particulier avec les Etats-Unis), ils n'agiraient pas de la sorte dans le Pacifique.

2. Une Russie affaiblie c'est la fin d'une menace en Europe et donc une Amérique (et ses alliés) qui aurait les mains libres pour contenir les ambitions chinoises. Au contraire, si la Russie gagne du terrain, ça va pousser les Américains à s'investir en Europe et relâcher la pression dans le Pacifique.

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