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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

5 minutes ago, Chaps said:

Observations qui n'engage que moi, sur Twitter, il y a un fort taux de recouvrement entre les profils anti-vax, anti-pass, anti-masque et les plus pro-russes.

Il y a aussi une tendance qu'on avait déjà observées de fascination des profils nationalistes,anti-islam et souverainistes pour Poutine, alors que Poutine met en avant sa haine des ultra-natio fascite, qu'il a autorisé une version de la charia sur des territoires russes, et que les Tatrs ne sotn pas les plus mal lotis en terme de "tolérance" vis à vis du Kremlin et de prospérité et que la souveraineté de ses voisins n'est pas sa préoccupation première  ;)

Oui surtout pour les comptes "occidentaux", sinon pas mal de serbes et syriens (et russes exilés ou non bien sûr), pour d'autres raisons.

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il y a 2 minutes, Chaps a dit :

Observations qui n'engage que moi, sur Twitter, il y a un fort taux de recouvrement entre les profils anti-vax, anti-pass, anti-masque et les plus pro-russes.

Il y a aussi une tendance qu'on avait déjà observée de fascination des profils nationalistes,anti-islam et souverainistes pour Poutine, alors que Poutine met en avant sa haine des ultra-natio fascite, qu'il a autorisé une version de la charia sur des territoires russes, et que les Tatars ne sont pas les plus mal lotis en terme de "tolérance" vis à vis du Kremlin et de prospérité et que la souveraineté de ses voisins n'est pas sa préoccupation première  ;)

La contradiction est évidente, mais elle n'empêche en rien l'exercice de communication et d'influence. Les deux ne sont pas liées par une nécessité logique. Seuls les esprits les plus rationnels et les plus chagrins (dont nous faisons humblement parti ici, je pense, chacun à des degrés divers) y verront une anomalie voir une trahison. Mais peu importe, tant que les masses y croient et sont capables d'influencer les pouvoirs à domicile en retour...

Quand on voit l'immensité du champ, je me dis que:

- soit c'est vraiment pas de bol d'être tombé sur la mine alors que tu coupais à travers champ

- soit il y a eu un travail colossal de minage du terrain sous le feu, et ça ne devait pas être une sinécure car le terrain est à découvert, sous un feu d'artillerie plus nourri que ce que ton camp peut fournir en retour. 

Seule chose qui m'intrigue, le niveau de la végétation qui me laisse penser que ces images (encore jamais vues) sont peut être relativement anciennes. 

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il y a 7 minutes, Chaps a dit :

Observations qui n'engage que moi, sur Twitter, il y a un fort taux de recouvrement entre les profils anti-vax, anti-pass, anti-masque et les plus pro-russes.

Il y a aussi une tendance qu'on avait déjà observée de fascination des profils nationalistes,anti-islam et souverainistes pour Poutine, alors que Poutine met en avant sa haine des ultra-natio fascite, qu'il a autorisé une version de la charia sur des territoires russes, et que les Tatars ne sont pas les plus mal lotis en terme de "tolérance" vis à vis du Kremlin et de prospérité et que la souveraineté de ses voisins n'est pas sa préoccupation première  ;)

C'est pas unde, idée, c'est constaté par tout le monde:

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/vrai-ou-fake-existe-t-il-une-passerelle-entre-les-opposants-au-pass-sanitaire-et-les-soutiens-de-vladimir-poutine_4998666.html

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/pro-poutine-antivax-yves-pozzo-di-borgo-de-senateur-centriste-a-complotiste-acharne_2175676.html

https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/antivax-pro-russes-meme-combat-pourquoi-une-partie-des-complotistes-soutient-vladimir-poutine-8a9df980-ae75-11ec-835a-3d4944813049

https://www.rtbf.be/article/une-nouvelle-etude-met-en-evidence-des-convergences-entre-propagande-russe-et-desinformation-autour-du-coronavirus-10987916

En simplifiant

Anti vaxx complotistes de tous genre, extrême droite , pro-poutine , anti-science, désinformateurs, pro-médecine douces et trucs WTF (pierres et n'wak) c'est le MEME groupe globalement

Une étude au niveau international en plus:

https://belux.edmo.eu/wp-content/uploads/2022/03/EDMO-BELUX-investigative-report_withoutembargo-mention.pdf

 

 

 

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il y a 2 minutes, olivier lsb a dit :

La contradiction est évidente, mais elle n'empêche en rien l'exercice de communication et d'influence. Les deux ne sont pas liées par une nécessité logique. Seuls les esprits les plus rationnels et les plus chagrins (dont nous faisons humblement parti ici, je pense, chacun à des degrés divers) y verront une anomalie voir une trahison. Mais peu importe, tant que les masses y croient et sont capables d'influencer les pouvoirs à domicile en retour...

Quand on voit l'immensité du champ, je me dis que:

- soit c'est vraiment pas de bol d'être tombé sur la mine alors que tu coupais à travers champ

- soit il y a eu un travail colossal de minage du terrain sous le feu, et ça ne devait pas être une sinécure car le terrain est à découvert, sous un feu d'artillerie plus nourri que ce que ton camp peut fournir en retour. 

Seule chose qui m'intrigue, le niveau de la végétation qui me laisse penser que ces images (encore jamais vues) sont peut être relativement anciennes. 

ce qui est sur c'est la volonté d'éviter la route apparemment les mines magnétique sont de vrais saloperies sur les bord de routes goudronnées. Avant cette guerre j'en avais jamais entendu parler, j'espere que nos ennemis classique (barbus de tout poils n'en auront pas ou peut) 

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il y a 10 minutes, cracou a dit :

il y a un fort taux de recouvrement entre les profils anti-vax, anti-pass, anti-masque et les plus pro-russes.

ET nous d'après toi on est où comme profil ? ET nos élites militaires ? 

il y a 34 minutes, Berezech a dit :

Prudence sur le fil twitter de WarMonitor3, je trouve que plus les ukrainiens reculent, plus il a tendance à enjoliver ou à passer sous silence certaines choses. Il s'était pas mal monté le bourrichon sur l'offensive de Cherson.

Je trouve aussi. Malheureusement c'est une source Ukrainienne qui avait accès à des sources locales. Ce qui malgré son biais bien compréhensible en faisait une source d'informations brutes intéressante pour peu qu'on ne s'attache qu'aux nom de ville qu'il donnait et pas à ses avis.

 

Modifié par herciv
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Mouvement relatif des fronts:

Je résume les mouvements des fronts pendant les dernières semaines pour qu'on puisse tout mettre en prespective:

1) Kharkov: avancée des UKR d'environ 25km en deux semaines (résistance probablement molle)

2) Izium: avancée des Russes de 8km en 45 jours ( Dovhen'ke étant pris le 15 mai, une première fois).

3) Severodonetsk: avancée des Russes de 14km en 70 jours.

4) Pospana: avancée des russes de 22 km en 45 jours (je ne compte pas les combats avant le début de la "vraie" offensive)

5) Sud front: pas de gros mouvements

6) Kherson: avancée UKR de 5 à 10km sur 30 jours (mais clairement pas partout).

 On peut le tourner comme on veut, mais on est plus dans Verdun ou Kursk (nord) ou l'Eiffel que dans une chevauchée.

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il y a 58 minutes, Berezech a dit :

Visiblement les Ukr ont une dent contre les dépôts de munitions russe. Deux ont sauté ce matin dans l'Oblast de Luhansk, et assez loin dans la profondeur.

Hier soir les russes ont encore balancé des MdC en grande quantité, pas toujours sur des cibles militaires (mais c'est difficile à dire comme toujours).
Les combats à Lysychansk ont lieu à l'intérieur de la ville, au sud est, et Bila Hora serait tombé.

 

J'imagine que les Ukrainiens espèrent ralentir les Russes, vu la grande consommation  en munition. La destruction des dépôts pourrait ralentir l'offensive Russe.

Par ailleurs, le transfert de munitions des dépôts Bélarusse vers le territoire Russe pourrait aller dans ce sens. 

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il y a 44 minutes, Chaps a dit :

 

Pour le reste, l'institution militaire française dans sa composante terrestre et maritime et surtout au niveau du corps officiers sont encore nettement catho-tradi, droite-droite, famille nombreuse 

Les plus visibles ne sont pas les plus répandus.

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Il y a 3 heures, Chaps a dit :

Observations qui n'engage que moi, sur Twitter, il y a un fort taux de recouvrement entre les profils anti-vax, anti-pass, anti-masque et les plus pro-russes.

Oui, c'est la tendance "contrarien". Aller à l'inverse du discours dominant permet de se voir comme étant plus intelligent que la foule des "moutons" acceptant ce discours officiel. Le souci est surtout que pour beaucoup d'individus, croire dans le contraire n'est pas un choix raisonné mais un choix social ou une tendance systématique. Et c'est d'autant plus vrai avec l'effet de bulle des réseaux sociaux où ces tendances se renforcent elle-même. Donc au final, cela finit par rabâcher aussi un discours souvent tout pré-maché, juste inverse du dominant et qui n'a parfois pas plus vraiment de sens. Et la plupart des membres de cette tendance finissent par suivre le mouvement contrarien eux même comme des moutons mais en sens inverse. 

C'est assez nette pour les vaccins où la question de fond était de savoir si le vaccin était utile pour certain groupes et où on finit par des gens rabâchant que le vaccin va tuer les gens massivement ou est un complot mondialiste pour nous exterminer (cf. Dr Folamour et le fluor au passage ...). Et cela aboutit sur cette guerre à des gens soutenant les russes et croyant leur propagande telle quelle au lieu de juste relativiser la propagande occidentale. 

Modifié par Deres
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Vous aurez sûrement vu l’info de Zone Militaire selon laquelle la Russie va moderniser le stock de Su-25 biélorusses- il y en aurait 67.

Difficile de ne pas faire le lien avec la situation actuelle. Les Su-25 russes ont morflé: il y a eu ceux abattus, probablement beaucoup d’autre endommagés et pas facilement réparables, ceux qui se sont crashés en Russie sans publicité, ceux qui ont accumulé tellement d’heures qu’ils sont en maintenance longue, etc.

Bref, on voit que les russes sont dans le temps long… si Poutine ne passe pas à la trappe, ça va durer…

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il y a une heure, cracou a dit :

Un des meilleurs docu Arte que j'ai pu voir était sur ce sujet, diffusé début 2018. 

On y retrouve d'ailleurs déjà à l'époque Margarita Simonian, qui semble avoir pris du galon depuis. Konstantin Malofeev également. 

 

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il y a une heure, cracou a dit :

Mouvement relatif des fronts:

Je résume les mouvements des fronts pendant les dernières semaines pour qu'on puisse tout mettre en prespective:

1) Kharkov: avancée des UKR d'environ 25km en deux semaines (résistance probablement molle)

2) Izium: avancée des Russes de 8km en 45 jours ( Dovhen'ke étant pris le 15 mai, une première fois).

3) Severodonetsk: avancée des Russes de 14km en 70 jours.

4) Pospana: avancée des russes de 22 km en 45 jours (je ne compte pas les combats avant le début de la "vraie" offensive)

5) Sud front: pas de gros mouvements

6) Kherson: avancée UKR de 5 à 10km sur 30 jours (mais clairement pas partout).

 On peut le tourner comme on veut, mais on est plus dans Verdun ou Kursk (nord) ou l'Eiffel que dans une chevauchée.

Faut prendre l'image de la Normandie je pense. 

Les alliées malgré leur domination complète navale, aérienne et terrestre galèrent pendant presque deux mois en Normandie avec des pertes importantes.

Et même après la percée, il leur faut presque un mois pour fermer une poche.

Donc même si cela me semble peu probable vu le renforcement actuel de l'infanterie (drone, missiles, ...), il est possible que des petits mouvements couteux finissent par aboutir à des résultats plus grands.

Il y a 1 heure, Berezech a dit :

Visiblement les Ukr ont une dent contre les dépôts de munitions russe. Deux ont sauté ce matin dans l'Oblast de Luhansk, et assez loin dans la profondeur.

Je n'ai vu nul part d'informations sur le fait que ce soit l'effet des HIMARS ou autre MLRS. Vous en avez vu passer de sérieuses ?

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La ou la comparaison s'arrête avec les alliées pendant la 2ème GM c'est que l'Allemagne se défend sur d'autres axes (#jeuDeMot :tongue:)

C'est (a ce moment) pas le front de l'Ouest le gouffre a matériel et homme.

La ou par contre ça se tien d'après moi, c'est de montrer que "l’arrêt" (forte diminution?) du soutien de l'arrière provoque un besoin de raccourcir la ligne de front.

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Il y a 1 heure, Chaps a dit :

Observations qui n'engage que moi, sur Twitter, il y a un fort taux de recouvrement entre les profils anti-vax, anti-pass, anti-masque et les plus pro-russes.

 

il y a 18 minutes, Deres a dit :

C'est assez nette pour les vaccins où la question de fond était de savoir si le vaccin était utile pour certain groupes et où on finit par des gens rabâchant que le vaccin va tuer les gens massivement ou est un complot mondialiste pour nous exterminer (cf. Dr Folamour et le fluor au passage ...). Et cela aboutit sur cette guerre à des gens soutenant les russes et croyant leur propagande telle quelle au lieu de juste relativiser la propagande occidentale. 

et les autres : c'est un sujet intéressant, mais pas le sujet du fil. Je suggère celui-ci avant que les modos ne s'énervent encore.

 

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il y a 9 minutes, Deres a dit :

Je n'ai vu nul part d'informations sur le fait que ce soit l'effet des HIMARS ou autre MLRS. Vous en avez vu passer de sérieuses ?

Non, c'est pour ça que je suis d'une grande prudence sur le moyen employé (FS, drone kamikaze, MLRS, Toshka ... tout est possible), les dépôts sont à 55km de Berestove, la position Ukr la plus proche.

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Reportage du correspondant de guerre du Monde sur la retraite de Severodonetsk. Retraite maitrisée, axe sous contrôle, fortifications en cours. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/06/25/guerre-en-ukraine-a-sievierodonetsk-une-retraite-attendue-et-organisee_6131979_3210.html

Citation

Guerre en Ukraine : à Sievierodonetsk, une retraite attendue et organisée

Par Rémy Ourdan (route Lyssytchansk-Bakhmout (Donbass), envoyé spécial)Publié le 25 juin 2022 à 06h42 - Mis à jour le 25 juin 2022 à 16h22

Temps deLecture 5 min.

Réservé à nos abonnés

REPORTAGE Les soldats ukrainiens ont reçu l’ordre, vendredi, de se retirer de la localité du Donbass, stratégique pour l’armée russe. C’est la quatrième ville d’importance conquise, après Melitopol, Kherson et Marioupol.

Les défenseurs de Sievierodonetsk ont quitté leurs dernières positions en traversant la rivière Siversky Donets vers Lyssytchansk à bord de canots pneumatiques et de barges reliées à des filins sur l’autre rive. Depuis que les trois ponts reliant les deux villes jumelles de la province de Louhansk, dans le Donbass, sont soit occupés par l’armée russe, soit devenus impraticables du fait des bombardements, c’est ainsi que les combattants étaient ravitaillés en munitions ces dernières semaines ; ce fut aussi la voie de leur salut.

Le gouverneur de la province de Louhansk, Serhi Haïdaï, fut le premier à annoncer, vendredi 24 juin, que les forces armées ukrainiennes avaient « reçu l’ordre » d’abandonner Sievierodonetsk. Une annonce que l’état-major militaire à Kiev a refusé de confirmer, arguant que « les mouvements de certaines unités sont confidentiels ». Le président Volodymyr Zelensky ne l’a pas non plus évoqué dans son message nocturne quotidien, préférant revenir sur la « fierté » que représente la « décision historique » de l’Union européenne d’accorder à l’Ukraine un statut de candidat à l’adhésion. Dans un parc de Bakhmout, la ville qui sert de base arrière aux dirigeants et aux forces de la poche de Louhansk, le gouverneur Haïdaï a toutefois confirmé au Monde que « l’évacuation de Sievierodonetsk a été ordonnée ».

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Le gouverneur de la province de Louhansk, Serhi Haïdaï, à Bakhmout, en Ukraine, le 24 juin. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

Il confie que l’opération a duré « environ vingt-quatre heures » et qu’il ne l’a rendue publique qu’« une fois achevée ». « Cela n’avait plus aucun sens de rester sur des positions constamment bombardées depuis des mois, dans une ville en ruine », explique le chef de l’administration civile et militaire de Louhansk. D’autant plus que, si l’évacuation des derniers combattants s’est déroulée, selon lui, « sans qu’il y ait de victime », il ne cachait pas ces derniers jours que l’intensification du pilonnage russe infligeait de plus en plus de pertes aux forces ukrainiennes, pour une ville dont la conquête par l’armée russe semblait inéluctable.

« Les bombardements de l’artillerie et des chars russes étaient massifs, témoigne un combattant du 205e bataillon de la défense territoriale, dit « bataillon Pechersk », Denis Verhun. Nous avons entendu les premières rumeurs de repli vers Lyssytchansk dans la nuit de mercredi à jeudi, puis avons reçu des ordres. » L’engagé volontaire approuve la décision de ses chefs d’ordonner un retrait de Sievierodonetsk. « Sans évacuation, nous aurions perdu beaucoup d’hommes. Cela n’aurait eu aucun sens de perdre des gars pour défendre des ruines. »

Eviter d’être pris au piège d’un siège

« Nous avons bougé de nos positions unité par unité, de nuit comme de jour, chacune couvrant le retrait de l’autre, raconte Denis Verhun. Avec la mienne, nous avons trouvé une voiture pour aller de notre position à la rivière, mais elle est tombée en panne. Nous avons fini le trajet à pied, dans les faubourgs de Sievierodonetsk. » La traversée de la rivière s’est ensuite effectuée « cinq par cinq, à bord de petites barges flottantes », sans gilet pare-balles, au cas où un homme tomberait à l’eau.

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Des militaires ukrainiens sur la route qui mène à Lyssytchansk et Sievierodonetsk, dans le Donbass, en Ukraine, le 24 juin. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

L’évacuation de Sievierodonetsk, outre la volonté de combattre les forces russes jusqu’à l’extrême limite, a par ailleurs été retardée par le fait qu’environ 500 civils étaient réfugiés dans l’usine chimique Azot, aux côtés des derniers combattants. « Près d’un millier de civils avaient été évacués de l’usine » avant que la traversée des ponts devienne impossible, précise Serhi Haïdaï, mais les derniers ont « refusé l’évacuation » que Kiev souhaitait négocier avec Moscou. « Ils sont encore 568 et ont décidé de rester dans l’usine », donc de rentrer chez eux à la fin des combats et de vivre sous occupation russe. Environ 10 000 habitants de la ville, sur 100 000, ont fait ce choix, 90 % d’entre eux ayant opté pour vivre du côté ukrainien de la ligne de front, ou de partir à l’étranger.

Le gouverneur Haïdaï avait prévenu, lors d’une rencontre à Bakhmout, il y a trois semaines, que « Sievierodonetsk ne sera pas Marioupol », du nom du port sur la mer d’Azov, dans le sud du Donbass, où les défenseurs ont résisté jusqu’à ce que 2 000 d’entre eux soient faits prisonniers, après avoir été assiégés durant des semaines. Il affirme aujourd’hui que « les combattants ont rempli leur mission à Sievierodonetsk : retenir l’armée russe sur ce front et lui infliger le maximum de pertes, le plus longtemps possible ». Il semble clair que Kiev n’avait nulle intention de laisser ses soldats être, une nouvelle fois, pris au piège d’un siège, puis vivre l’humiliation d’une reddition et d’un départ vers des camps de prisonniers sous l’œil des caméras de télévision russes.

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Des militaires ukrainiens, sur la route qui vient de Lyssytchansk et Sievierodonetsk, dans le Donbass, en Ukraine, le 24 juin. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

Lyssytchansk, nouvel objectif russe

La chute de Sievierodonetsk intervient quatre mois jour pour jour après le déclenchement, le 24 février, de l’invasion russe de l’Ukraine. Elle est la quatrième ville ukrainienne importante à être conquise, après Melitopol tombée dès février, Kherson, le 2 mars, et Marioupol, prise le 20 mai après deux mois de combats acharnés et au prix de terribles destructions.

Capitale administrative des territoires encore sous contrôle ukrainien de la province de Louhansk depuis la guerre de 2014 et l’occupation de certaines régions du Donbass, Sievierodonetsk constitue une ville stratégique pour l’armée russe. Sa chute ouvre la voie à un possible encerclement de Lyssytchansk, dont la reddition signifierait la fin de la poche de Louhansk. Depuis l’échec de son offensive contre Kiev, la capitale, Moscou s’est fixé comme objectif militaire principal la conquête des deux provinces du Donbass, Louhansk et Donetsk. Même si elle garde des forces importantes pour résister aux deux contre-offensives ukrainiennes autour de Kharkiv (nord) et de Kherson (sud), l’essentiel de son effort de guerre se porte en effet, depuis la mi-avril, dans le Donbass.

L’objectif russe est donc maintenant Lyssytchansk, où les bombardements se sont nettement intensifiés ces dernières semaines. Comme la ville serait difficile à conquérir par un assaut frontal, puisqu’elle est protégée des troupes russes de Sievierodonetsk à la fois par la rivière Seversky Donets, et par une position géographique légèrement dominante, les forces de Moscou tentent de l’encercler. Elles ont depuis longtemps coupé la route principale la reliant à Bakhmout, dans la province de Donetsk, et menacent désormais la route secondaire qui permet de la ravitailler. Les soldats russes n’en sont plus qu’à quelques kilomètres. Depuis la destruction d’un pont, le gouverneur Haïdaï reconnaît « chercher de nouvelles voies » pour maintenir un lien entre Lyssytchansk et l’arrière, par des chemins de campagne.

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Dans une rue de Bakhmout, ville du Donbass encore sous contrôle ukrainien, le 24 juin. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

Si l’Ukraine a pris l’habitude de conquêtes russes très lentes, kilomètre par kilomètre, Lyssytchansk semble être, après la chute de Sievierodonetsk, dans une position extrêmement fragile. « La ville est notre nouvelle ligne de défense. Pour le moment… », assure prudemment Serhi Haïdaï. L’éventualité d’un encerclement incite toutefois les forces ukrainiennes à davantage renforcer leurs positions le long d’un axe qui va de Sloviansk à Kramatorsk et à Bakhmout, dans la province voisine de Donetsk. C’est là que se concentrent les troupes envoyées en renfort, que l’on creuse inlassablement des tranchées, et que l’on fortifie les positions défensives.

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Un camion militaire ukrainien transportant des soldats, sur la route qui vient de Lyssytchansk et Sievierodonetsk, dans le Donbass (Ukraine), le 24 juin. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

« C’est partir pour mieux revenir »

Sur la route entre la poche de Louhansk et Bakhmout, un fragile corridor très régulièrement bombardé, l’activité était, vendredi après-midi, quelques heures après la confirmation de la chute de Sievierodonetsk par le gouverneur, plus intense que d’habitude. Alors que des colonnes de fumée noire s’élevaient dans le lointain, des camions tractant des canons et des chars se repliaient vers Bakhmout, sans que l’on sache si cela était lié à la perte de Sievierodonetsk – la traversée de la rivière sur des barges ne permettant de toute façon pas le passage de véhicules – ou à la crainte d’un encerclement de Lyssytchansk.

Ce n’était par ailleurs pas non plus une atmosphère de débâcle. La chute de Sievierodonetsk était attendue depuis des semaines et paraît avoir été organisée de manière relativement ordonnée. Des chars et des soldats semblaient aussi aller prendre des positions en direction de Lyssytchansk. Sous des arbres dans les villages, ou sous les feuillages de talus le long des routes, des combattants tiennent leurs positions, tandis que d’autres bivouaquent tranquillement. La chute de Sievierodonetsk est une défaite sans signe de panique. Seul le ballet des ambulances, fonçant dans la poussière sirènes hurlantes, rappelle le coût humain de la bataille.

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Sur la route qui vient de Lyssytchansk et Sievierodonetsk, en Ukraine, le 24 juin. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

S’il croit que « la retraite [de Sievierodonetsk] était nécessaire » à ce stade de la bataille, Denis Verhun, le soldat du « bataillon Pechersk », de repos à Bakhmout pour quelques jours, pense que « c’est partir pour mieux revenir ». « Nous attendons notre nouvel ordre de mission, sur le front de Lyssytchansk ou ailleurs. Les Russes ne devraient pas se reposer sur leurs lauriers, dit le combattant, car nous allons combattre jusqu’à la libération de l’Ukraine. »

 

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Et après j'arrête avec la série des reportages. Mais celui-ci comporte des témoignages contrastés et intéressants sur la guerre des drones et la guerre électronique mise en œuvre par la Russie. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/06/27/en-ukraine-la-guerre-determinante-des-drones_6132141_3210.html

En résumé, dans le Nord et dans le Donbass, la nature du terrain et la concentration des forces AA (des deux cotés) ont tendance à donner l'avantage aux unités mobiles Ukrainiennes équipées de petits drones. Dans le sud, ou le terrain est beaucoup plus découvert, les Russes semble avoir une forme de supériorité avec l'ORLAN entre autre. 

Les moyens de GE semblent les seuls véritablement efficaces en anti drones, mais arme à double tranchant et qui s'expose à devenir une cible à son tour en cas d'utilisation prolongée. Donc un bon équipement à l'avantage des Russes, mais loin d'être la panacée. 

Citation

En Ukraine, la guerre déterminante des drones

Par Emmanuel Grynszpan (Mykolaïev (Ukraine), envoyé spécial)

Publié aujourd’hui à 06h18

Réservé à nos abonnés

REPORTAGE Indispensables aux artilleurs pour permettre de repérer les cibles ennemies ou pour effectuer des missions de reconnaissance, plusieurs modèles, ukrainiens et russes, s’affrontent.

L’issue de la guerre russo-ukrainienne se décidera-t-elle dans le ciel ? Des deux côtés, les drones jouent un rôle crucial dans l’affrontement se déroulant sur le territoire ukrainien.

C’est un drone qui a permis, pour la première fois, à l’Ukraine de mener une frappe en profondeur sur le territoire russe. Le 22 juin, un PD-2 kamikaze de fabrication ukrainienne a fondu sur la raffinerie de Novochakhtinsk, située dans la région de Rostov, à 160 kilomètres des lignes ukrainiennes. Une vidéo de l’incident, filmée par un employé de la raffinerie sidéré par la violence de l’explosion, témoigne du succès de l’opération. Jusque-là, les attaques en profondeur sur le territoire adverse étaient l’apanage du camp russe, qui a déjà tiré en quatre mois plusieurs milliers de missiles de croisières et balistiques de très longue portée pouvant frapper n’importe quel point du territoire ukrainien.

A l’inverse, de minuscules drones sont utilisés pour des frappes chirurgicales, tels ces quadricoptères civils volant à moins de 500 mètres d’altitude, et qui larguent des grenades au milieu des tranchées.

Au sud, où l’armée russe occupe la région de Kherson, le front reste essentiellement statique et les combats se caractérisent par des duels d’artillerie. « Les drones sont les yeux de l’artilleur », explique au Monde Mikhaïlo Elisseïev, 32 ans, commandant d’un groupe d’opérateurs basés à une quarantaine de kilomètres au sud de la ville de Kryvyï Rih. « C’est vrai des deux côtés. Je n’irai pas jusqu’à dire que les drones sont déterminants dans le duel d’artillerie, mais ils simplifient énormément le travail de reconnaissance ; il se fait beaucoup plus rapidement, on réduit le risque de perdre des hommes dans de telles missions, ils offrent une économie de ressources considérables », précise-t-il.

Extrêmement difficiles à détecter, même pour les radars

Ce sergent de haute taille à la mine taciturne s’exprime sous l’ombre d’un tilleul dans la principale rue d’un village à moins de 10 kilomètres des lignes russes – un village dont un officier ukrainien a demandé au Monde de taire le nom, pour des raisons de sécurité. Des explosions retentissent fréquemment et des nuages de poussière sont visibles au loin. Mikhaïlo Elisseïev pèse chacun de ses mots : il craint d’être rappelé à l’ordre par ses supérieurs et de laisser passer une information pouvant être utile à l’armée russe.

« Dans cette zone, nous disposons d’un avantage sur l’ennemi en nombre de drones. C’est grâce au fait que nous en recevons beaucoup, fournis par les volontaires civils, voire achetés par les soldats eux-mêmes. Les Russes n’ont que des drones livrés par leur armée. Nous sommes mieux équipés et nous avons une meilleure vue de l’ennemi. » Ici comme partout ailleurs sur les 900 kilomètres du front, l’armée russe domine largement en quantité de soldats, de pièces d’artillerie et de munitions.

L’unité du sergent Elisseïev pilote des drones de reconnaissance ainsi que des drones fournissant en temps réel les coordonnées des cibles ennemies, permettant aux artilleurs de corriger leurs tirs. « Nous n’avons ici ni drones kamikazes, ni drones d’attaques. Ces derniers sont exclusivement entre les mains des services de renseignement militaire », poursuit le sous-officier, qui n’est pas autorisé à montrer les engins opérés par son unité.

Leur importance dans le conflit et le danger qu’ils représentent font des drones une cible prioritaire. Mais inutile de scruter le ciel ou de tendre l’oreille. De petite taille, ils sont extrêmement difficiles à détecter, même pour les radars, et par conséquent, à abattre. En particulier ceux propulsés par des moteurs électriques, invisibles pour les missiles guidés par infrarouge. Les drones sont en revanche vulnérables aux systèmes d’attaque électronique (SAE) déployés en grand nombre sur le front par l’armée russe.

« Une arme à double tranchant »

« Ici, les Russes utilisent les SAE “Rys” et “Jitel”, du moins ce sont ceux que nous avons identifiés. Ils sont surtout activés lorsqu’ils détectent une activité importante de notre côté. Les SAE brouillent et modifient les coordonnées GPS. Du coup, celles des cibles sont faussées, le drone ne vole pas vers la zone désirée ou ne revient pas vers le point d’atterrissage prévu, explique le sergent Elisseïev. Ils [les Russes] peuvent aussi couper l’appareil de sa télécommande. Tout dépend du niveau de protection électromagnétique du drone. »

De leur côté, les opérateurs de petits drones tactiques qui ont une portée et une autonomie réduites – donc à proximité du front – sont vulnérables aux aéroscopes, un appareil détectant leur position ; ils deviennent alors aussitôt une cible pour les artilleurs.

« C’est une arme à double tranchant, souligne le sergent ukrainien. En même temps qu’ils brouillent nos communications, les Russes brouillent aussi les leurs. Il est difficile d’orienter le brouillage vers des zones précises et de ne brouiller qu’une partie restreinte du spectre des fréquences sans affecter les autres. D’autre part, plus leur activation dure, plus les SAE courent le risque d’être localisés par nous. »

Le plus souvent dissimulés dans des replis du relief et sous la végétation, les SAE constituent pour les opérateurs de drones des objets à localiser en priorité. « Pour nous, les cibles que nous nous efforçons de détecter, hormis les SAE et les aéroscopes, sont les positions d’artillerie, les concentrations de troupe, les colonnes de blindés en mouvement », lâche encore le sergent ukrainien, avant de s’éclipser vers le quartier général de sa brigade.

« Les Russes se sont très bien préparés technologiquement »

Cent kilomètres plus loin vers le sud-ouest, la perception du rapport de force est sensiblement différente. « Les Russes dominent aussi en termes de drones », déplore Ilia Shpolianskyi, commandant d’une unité de reconnaissance aérienne à Mykolaïv.

Rencontré à l’occasion d’un hommage à un camarade tué au combat le 16 mai, il accepte de dévoiler quelques détails pondérant l’optimisme affiché par la majorité des militaires ukrainiens. « Il ne faut en aucun cas sous-estimer l’ennemi. Il dispose d’un très grand nombre de Orlan-10, qui volent très haut, à 4 000 mètres d’altitude et avec d’excellentes optiques fonctionnant par tout temps et la nuit. Cet appareil voit jusqu’à 15 kilomètres en profondeur et fournit un renseignement très efficace. Rien ne lui échappe à Mykolaïv ! »

De nombreux commentateurs raillent la tactique basique russe consistant à écraser l’ennemi sous le feu d’une artillerie imprécise. Ilia Shpolianskyi voit, lui, une maîtrise des hautes technologies très menaçante et très concrète : « Dans notre région, c’est la steppe. La nature offre très peu d’abris naturels. En gros, il n’y a que les constructions humaines. Dans ce contexte, un groupe de reconnaissance [quatre soldats] s’avançant vers les lignes russes est automatiquement détecté avec la certitude d’être la cible de l’artillerie dans les sept minutes. C’est très peu. » Il refuse de dire combien de temps il faudrait au renseignement ukrainien pour détecter le même genre de mouvement de l’adversaire. « Les Russes se sont très bien préparés technologiquement à cette guerre. Pas nous. En revanche, nous parvenons à résister et nous avons une grande marge de progrès, contrairement à eux. »

La solution existe déjà sous la forme d’un drone de conception ukrainienne appelé Furia, pour l’achat duquel Ilia Shpolianskyi se démène à trouver des financements. « La victoire dépendra de notre capacité à dominer sur le plan technologique. C’est possible, car je vois tous ces soldats qui rentrent du front hypermotivés pour trouver des solutions innovantes afin de vaincre les Russes. Notre modèle de société démocratique est l’inverse de celui de nos ennemis : horizontal, favorisant l’initiative. C’est ce qui nous sauvera. »

 

Edit: Première vidéo des dernières frappes sur l'île aux Serpents. Difficile de voir ce qui a été touché, mais vu l'explosion, on peut penser qu'un truc a été touché. 

Pour moi ça reste un mystère la concentration d'équipement sur cette ile, qui se trouve à 35km des côtes. HIMARs mis à part, du moment que les Ukr disposent de 155 mm pouvant théoriquement faire 40+ kilomètres de portée, entasser du matériel à haute valeur ajoutée sur ce cailloux isolé, indéfendable et sans possibilité de contre-batterie, relève d'une gageure. 

 

Modifié par olivier lsb
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8 minutes ago, olivier lsb said:

Premier usage documenté du Martlet en anti-hélico

C’est quoi à 3s de la fin? Tir de riposte? (On voit un petit objet blanc très rapide en rapprochement, en bas à gauche… missile?)

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Tentative de récupération sous le feu d'un BMP Russe. Visiblement, c'est l'attelage qui n'a pas tenu. La retraite semble correcte, utilisation de fumigène. 

PS: contrairement à l'avertissement Twitter, rien de sensible dans cette vidéo. 

 

il y a 5 minutes, HK a dit :

C’est quoi à 3s de la fin? Tir de riposte? (On voit un petit objet blanc très rapide en rapprochement, en bas à gauche… missile?)

C'est un papillon Krasnopol :biggrin:

Tu l'entends pas, il a une trajectoire difficile à prédire et il est guidé droit vers l'objectif. 

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6 minutes ago, olivier lsb said:

Tentative de récupération sous le feu d'un BMP Russe. Visiblement, c'est l'attelage qui n'a pas tenu. La retraite semble correcte, utilisation de fumigène.

L'écran fumigene est vraiment léger ...

... pour la remorque ca semble etre des sangle souples ... et vu que le char manoeuvre tout en douceur normal que ca casse.

Normalement il faut monter en tension doucement sur la sangle pour pas qu'il n'y ai de force de choc au moment ou l'élasticité de la corde la tend. Sinon on peut avoir des force de choc tres élevé qui casse meme les remorques les plus solide.

C'est pour ça qu'on préfère généralement les remorques rigide à basse de barre.

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