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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 28 minutes, Ciders a dit :

Secondaire ? 400 000 habitants, centre administratif et industriel, bien placé sur les voies ferroviaires. On ne parle pas d'aller taper Amiens, même si oui ce n'est pas Kharkiv ou Lviv.

Pour le Tochka, question de portée je pense. On est à quatre cents bornes de Mykolaiv.

Odessa et Kharkiv prennent régulièrement des missiles, comme posté ici. Kiev, c'est plus rare : peut-être le côté symbolique. Ou une bonne défense antiaérienne.

Globalement à chaque fois que les Russes ont voulu signifier leur mécontentement ils l'ont clairement fait: frappes sur le réseau ferré avant la visite d'autorités US par train, frappes sur Kiev très distinctes des frappes usuelles, etc... Ici on a deux missiles dont un touche un objectif militaire et l'autre tombe non loin sur une zone civile: ce n'est clairement pas un message mais vraisemblablement un raté.

il y a 33 minutes, Ciders a dit :

Que les Ukrainiens sont en mesure de prendre localement la maîtrise de l'espace aérien ?

Les ZSU 23.4 irakiens avaient permis aux troupes irakiennes de se protéger des AH-1 iraniens qui faisaient des ravages dans leurs rangs au début du conflit entre les deux pays. Mais c'était pas gagné d'avance pour les artilleurs.

Ce ne sont pas les Gepard qui donneront la maitrise du ciel! Il faudrait pour cela une combinaison SAM longue portée et effort chasse localisé dans le temps et l'espace. Quant à l'autoprotection les MANPADS font déjà largement le travail semble-t-il. Je ne vois pas quel impact le Gepard pourrait avoir que ne permettent pas les systèmes déjà en dotation chez les Ukrainiens.

Modifié par gustave
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il y a 13 minutes, gustave a dit :

Ce ne sont pas les Gepard qui donneront la maitrise du ciel! Il faudrait pour cela une combinaison SAM longue portée et effort chasse localisé dans le temps et l'espace. Je ne vois pas quel impact le Gepard pourrait avoir que ne permettent pas les systèmes déjà en dotation chez les Ukrainiens.

"Localement". Pour casser du drone et du ventilo, c'est suffisant. Et si les Russes veulent s'imposer derrière, ils engageront leurs avions ou leur artillerie, et on avisera ensuite.

il y a 3 minutes, herciv a dit :

@Ciders tkt c'est juste que je prends quelques images pour illustrer mon propos plus tard.

Disons que j'essaie d'identifier le machin et que la seule chose qui me vienne en tête, ce sont ces drôles de chars amphibies allemands avec des hublots qui avaient été conçus pour Lion de Mer en 1940.

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il y a 48 minutes, Ciders a dit :

Secondaire ? 400 000 habitants, centre administratif et industriel, bien placé sur les voies ferroviaires. On ne parle pas d'aller taper Amiens, même si oui ce n'est pas Kharkiv ou Lviv.

Pour le Tochka, question de portée je pense. On est à quatre cents bornes de Mykolaiv.

Odessa et Kharkiv prennent régulièrement des missiles, comme posté ici. Kiev, c'est plus rare : peut-être le côté symbolique. Ou une bonne défense antiaérienne.

Entre régulièrement (c'est à dire dans les 1 fois par semaine) et en ringuette pour une guerre des villes, y'a une marge

Enfin, si tu veux croire que les russes dépensent des missiles pour le "fun" libre à toi .......... mais c'est à l'accusateur de prouver la culpabilité et là, il n'y a rien à part un missile qui a frappé à quelques dizaines de m d'un objectif désigné

Pour une soit disant guerre des villes restant à prouver c'est et foireux et contre productif.......

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Ce qu'il faut voir c'est l'extrème simplicité du truc. Une caisse avec des fenètre soudée sur un chassis. 

il y a 10 minutes, prof.566 a dit :

Ah, tu es a Bricy alors ? 

Je ne suis nul part. Mais j'avais été accepté à Creil avant de renoncer pour raison professionnel.

Modifié par herciv
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il y a 4 minutes, herciv a dit :

Ce qu'il faut voir c'est l'extrème simplicité du truc. Une caisse avec des fenètre soudée sur un chassis. 

Si c'est bien un chz c'est standardisé. L'avant du camion est protégé. L'abri s'ouvre au niveau du toit pour installer une arme. C'était le prédécesseur de la gamme des typhoon.

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Un journaliste Italien était a Siversk hier. Les Russes seraient toujours à 6km à l’Est, n’en déplaise à la propagande russe répétée ici et la sur ce fil.

Il écrit aussi une belle dépêche… perso ca fait plaisir de lire un peu de journalisme de qualité. Comme quoi toutes les sources ne se valent pas @herciv.

Ukraine. Siversk attend sans dormir sur la colline : "Où sont les Russes ?"

par Andrea Sceresini

Il Manifesto, 17 juillet 2022

https://ilmanifesto.it/siversk-aspetta-insonne-sulla-collina-dove-sono-i-russi

Spoiler

Reportage au coeur de la guerre. La ville du Donbass cible de la plus grande offensive lancée par les troupes de Poutine. La difficulté de rester humain alors que les bombes tombent.

Sur la carte il est écrit : « Natasha ma, maman et papa vont bien, ne t'inquiète pas pour nous, vis et sois heureux ». La carte nous a été remise par Irina, avec la demande de la photographier et de l'envoyer via WhatsApp à sa fille qui vit à Kiev. Irina n'a pas pu parler à Natasha depuis des mois, car Irina vit à Siversk et les téléphones ont cessé de fonctionner à Siversk. Pendant des semaines, cette ville isolée à la limite nord-est de l'oblast de Donetsk a été au centre de la plus grande offensive russe au cœur du Donbass.

A Siversk, il n'y a pas de ligne téléphonique, il n'y a pas d'eau, il n'y a pas de gaz et il n'y a pas d'électricité. Siversk est une ville sans plus de sommeil, car le martèlement constant de l'artillerie rend tout repos impossible. À Siversk, vous vivez dans des caves appelées podval en russe. Chaque podval accueille vingt ou trente personnes, presque toutes âgées et malades.

Incapables de communiquer avec le monde extérieur, les civils de Siversk n'ont aucune idée de ce qui se passe autour de la ville et au-dessus de leur tête, et donc, à chaque fois que vous les croisez, la question qu'ils vous posent est toujours la même : « Gdié ruskiye ? , Où sont les Russes ? Nous, qui avons lu les dernières nouvelles sur Twitter avant de partir, essayons de les mettre à jour dans notre russe délabré. « Rouskie Severodonetsk ? - ils écarquillent les yeux - Ruskiye Lyshichansk ? Ruskiye Pryvillja? », Ce sont les batailles d'il y a un mois, et elles se sont déroulées à moins de quarante kilomètres d'ici, mais pas même un écho n'a atteint Siversk.

De plus, les soldats ukrainiens stationnés ici viennent presque tous de l'ouest du pays - ce qui implique que les relations avec la population locale strictement russophone ne sont pas toujours idylliques. « Les soldats ne nous parlent jamais - certains civils nous ont dit -. Ils nous traitent de « séparatistes » et disent que nous sommes du côté de Poutine. De temps en temps, ils viennent ici avec leurs chars, se tiennent entre les maisons, tirent et partent. C'est plus ou moins tout ce que nous savons ».

Qu'une grande partie des citoyens restés à Siversk négocient pour le Kremlin est d'ailleurs assez évident. Beaucoup le font ouvertement, même devant nous, journalistes : « Naziukrop », disent-ils en désignant les soldats. Selon des sources militaires ukrainiennes, environ 70 % de ceux qui ont décidé de rester près du front n'auraient pas d'un mauvais œil l'arrivée des Russes. Dans quelle mesure cette statistique est-elle réelle - et dans quelle mesure elle est dictée par la tension, la méfiance mutuelle et la peur - nous ne le savons pas. Ce qui est certain, c'est que rester humain à Siversk est quelque chose de terriblement difficile.

En déambulant dans les rues, nous avons observé les mêmes visages désespérés que nous avions vus à Severodonetsk. Alors que les bombes tombaient tout autour de nous, un homme d'une soixantaine d'années, torse nu et avec un œil au beurre noir, nous a poursuivi avec une bouteille en plastique et nous a proposé avec insistance de la vodka. A quelques mètres de là, celui qui devait être son neveu se promenait en plein air avec un chaton dans les bras. Tous deux souriaient, mais avec un sourire hébété et presque sans vie. Donc ça se résume à ça, après des semaines de bombardements et de podval. En revanche, ici comme ailleurs, les troupes de Poutine semblent prêtes à se manifester à tout prix.

Il y a quelques jours, l'agence moscovite Tass annonçait en grande pompe la « fin » de Siversk. C'était une fausse nouvelle flagrante, mais derrière elle les véritables intentions du Kremlin n'étaient pas trop cachées : le but est de boucler le jeu rapidement, coûte que coûte. Les avant-gardes russes sont actuellement installées dans le village de Verkhn'okam'yans'ke, à six kilomètres à l'est de Siversk. De là, les troupes d'élite de Moscou ont déjà lancé de nombreuses attaques en direction de la ville. Mais le centre habité s'élève au sommet d'une colline, et le prendre d'assaut avec l'infanterie n'est certainement pas facile. Dans le même temps, les Russes se déplacent également du nord, où ces derniers jours ils ont occupé les villages de Bilohorivka et Hryhorivka, de ce côté de la rivière Seversky Donets.

Hier après-midi, nous avons vu l'artillerie de Kiev cibler avec persistance les collines s'élevant au sud du ruisseau - ce qui suggérerait que les unités adverses se désengagent avec agilité dans ce secteur également. Cependant, il est difficile de dire à quel point ils sont proches. "La situation ici est en constante évolution - nous a expliqué l'armée ukrainienne -. Il y a des attaques et des contre-attaques constantes. Il y a beaucoup de combats avec l'artillerie, c'est vrai, mais il y a aussi beaucoup d'affrontements directs, et ils sont tous très sanglants ».

L'impression générale - corroborée par certaines rumeurs recueillies sur le terrain - est que les généraux de Kiev visent essentiellement à gagner du temps. Le but est double : fatiguer l'ennemi et l'obliger à concentrer le plus de troupes possible dans la région de Siversk. "Lorsque la pression russe deviendra insupportable, notre peuple se repliera immédiatement sur une ligne de défense plus arriérée", nous a déclaré un responsable ukrainien hier après-midi.

Mais d'un autre côté, la seule route qui relie Siversk au reste du Donbass est également assiégée depuis des jours. Le parcourir est de plus en plus difficile et dangereux, à la fois dans son tronçon initial et final. Si les Russes devaient s'en emparer, ce serait la fin des milliers de soldats de Zelensky encore embouteillés près de la ville.

 

Modifié par HK
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il y a 3 minutes, Mangouste a dit :

Si c'est bien un chz c'est standardisé. L'avant du camion est protégé. L'abri s'ouvre au niveau du toit pour installer une arme. C'était le prédécesseur de la gamme des typhoon.

Merci pour l'info. Mais çà participe d'autant à la réemployabilité et à la rusticité. 

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4 hours ago, Heorl said:

Mec même moi qui suit un pélo recruté y'a trois semaines pour faire de la com suit sous SD. Y'a rien de sorcier pour une accréditation SD, on te contacte juste pour te dire que dans les documents qu'on t'a fourni tu dois enlever ça, ça et ça avant de transmettre à l'échelon en-dessous et tu ne te poses pas de questions sur le pourquoi du comment. 

Et encore ce sur quoi je pourrais tomber ce serait plus le nom d'une opération, une date, un lieu ou il n'est pas censé s'être passé quelque chose. Certainement pas le nom et l'adresse d'un CDS au 1er RPIMa.

C'est ça qui est drôle. Le Secret Défense c'est juste te donner le rôle de balustrade pour rattraper les quelques miettes qui ont échappé aux ciseaux de la censure, pas l'introduction dans le Graal du renseignement français. 

Ce n'est même pas compliqué à obtenir. Même avec un conjoint étranger venant d'un pays "hostile" on te l'accordera, ça prendra juste plus de temps afin de vérifier qu'il n'y a pas de risques. Mais si tu es un gonze tout ce qu'il y a de plus simple ça passera crème. 

La classification SD est souvent directement accordée par l'employeur ou l'unité. Les noms mêmes des classifications les plus élevées sont... TSD. Mais lq vraie classification est ce que tu as à en savoir. 

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il y a 2 minutes, HK a dit :

Comme quoi toutes les sources ne se valent pas @herciv.

Puisque tu es là tu ne m'as pas répondu concernant les feux. Tu fais comment pour distinguer leur nature et aussi tu fais comment pour faire le lien entre absence de feu et absence de combat ?

Bref ton journaliste italien semble une bonne source mais tes feux par contre non. 

Et ce n'est pas ce qui m'empèchera de continuer à poster des sources russes ou biaisés pro-russes. Encore une fois le prêt à penser côté occidentale est aussi indigeste que le russe. DOnc moi je vois plus de clarté dans une position éclairé par les deux côtés. Et effectivement certaine fois les sources dont je parle diffuse des fakes mais comme de l'autre côyé c'est le cas aussi je fais avec.

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il y a une heure, Ciders a dit :

"Localement". Pour casser du drone et du ventilo, c'est suffisant. Et si les Russes veulent s'imposer derrière, ils engageront leurs avions ou leur artillerie, et on avisera ensuite.

Ce n'est pas de la maitrise aérienne d'une part, c'est déjà fait avec les MANPADS, bien plus aisés à dissimulés et plus nombreux, d'autre part. Honnêtement le Gepard n'est pas inutile, mais n'apporte pas grand chose, et presque plus en tir direct qu'en anti aérien.

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il y a 28 minutes, Métal_Hurlant a dit :

Les ukr passent à l'offensive à Koursk !! :ohmy:

 

Est ce que tu peux arrêter les titres faux et putaclics. C'est un avertissement sans frais mais le premier et le dernier, parceque tu es plutot coutumier du fait et ca pollue  le fil et s'apparente à du troll

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il y a 15 minutes, prof.566 a dit :

La classification SD est souvent directement accordée par l'employeur ou l'unité. Les noms mêmes des classifications les plus élevées sont... TSD. Mais lq vraie classification est ce que tu as à en savoir. 

Non, elle est demandée par l'employeur au vu du besoin. C'est la DRSD qui donne l'avis sur cette demande.

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il y a 5 minutes, Akhilleus a dit :

Est ce que tu peux arrêter les titres faux et putaclics. C'est un avertissement sans frais mais le premier et le dernier, parceque tu es plutot coutumier du fait et ca pollue  le fil et s'apparente à du troll

Non c'est de l'humour mais apparemment tu peux pas comprendre !

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Il y a 2 heures, Akhilleus a dit :

Oui guerre des villes mais non, aucune logique a frapper une ville secondaire type Vinitsya

Comme je disais autant frapper Kiev (qui est pourtant relativement epargnée), Karkyiv ou Odessa

Ensuite, pourquoi utiliser des Kalibrs. Autant balancer du Tochka. Comme tu dis dans ce cas, la précision n'a aucun intérêt

Bref, autant les russes ne sont pas fin dans leur approche de frappes sur zones urbaines, autant une frappe gratuite (pas la première il y'a eu le mall de je ne sais plus quelle ville ..... a proximité d'un centre de réparation de véhicules...) j'y crois moyen

Par contre la précision est merdique et ça ils s'en contre foutent, on est d'accord. Les collateraux, c'est pas leur problème

Le supermarché cetait a kiev et les parkings sous terrain servaient d'entrepôt aux blindés ukrainiens (c'est des photos des voisins un peu surpris qui avaient éventés le truc). De mémoire le centre commercial était fermé 

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il y a 12 minutes, Aldo a dit :

Le problème c'est que tu diffuses régulièrement des infos qui sont de toute évidences fausses "les Russes dans Siversk", "Offensive en direction de Mikolayv" (rien que pour vendredi). Et comme dirait un modérateur à l'avertissement facile ça peut s'apparenter à du putaclick/pollution/troll. 

Sauf que le gars qui a fait cette vidéo à aussi un track record qui  n'est pas que du putaclick. Il fait ces analyses sur la base de ce que l'état major russe diffuse et croise avec les infos occidentales sur livemap et parfois comme tout le monde produit des fausses infos. 

Je dois avouer que je trouve ces analyses tactiques intéressantes et proches du terrain. Mais il subit le brouillard de guerre comme toi et moi. EN ce moment il ne se passe grand chose. Le front est figé et ses analyses sont ch...te.

D'autre part rien ne te dit que les russes n'ont pas été dans SIverk il y a quelques jours et qu'ils n'y sont plus maintenant après en avoir été délogé. Attaque, contre attaque, tout çà ...

Modifié par herciv
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