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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a 21 minutes, Coriace a dit :

Accessoirement, rappelons que Lemonde reprenait comme un seul homme la propagande des dits casques blanc a Idleb, y compris quand il était démontré que c'était du bidon

Comme la "libération" de Phnom Penh par les khmers rouges ...:sad::sad::sad:

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il y a 33 minutes, Coriace a dit :

La même analyse que le suiveur moyen sur Twitter. Rien de très surprenant. C'est un peu comme quand les Russes montraient des débris d'obus Français à Donetsk et que la moitié des suiveurs nous disaient que c'étaient du false flag. Je commence à voir un pattern. 

Ce qu'on voit est une superbe retombée de... phosphore? magnésium? qui ne provoque pas de dommages constatés (explisions trop haut?). Donc: qui lance des obus qui n'ont aucun impact matériel mais qui font très joli et alimentent fortement la propagande russe?

Si c'est UKR, c'est mal fait et idiot. si c'est Russe c'est tout aussi mal fait (pas de réels dommages).

Modifié par cracou
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Au sujet des frappes sur Odessa. D'abord il y a un démenti et ensuite ils affirment qu'il s'agissait de cibles militaires (et là, pour le coup je serais tenté de croire les Russes tout en estimant que procéder à des frappes juste après avoir signé un accord est vraiment maladroit. Cela renforce la propagande ukrainienne)

https://www.rts.ch/info/monde/13263426-la-russie-affirme-avoir-detruit-des-infrastructures-militaires-dans-le-port-dodessa.html

La Russie affirme avoir frappé des cibles militaires dans le port d'Odessa

La Russie a assuré dimanche que ses frappes avaient détruit la veille un navire militaire ukrainien et des missiles livrés par les Etats-Unis dans le port d'Odessa, vital pour l'exportation de céréales ukrainiennes.

"Des missiles de haute précision et de longue portée lancés depuis la mer ont détruit un navire militaire ukrainien à quai et un stock de missiles antinavires Harpoon livrés par les Etats-Unis au régime de Kiev", a indiqué le ministère russe de la Défense. "Une usine de réparation et de modernisation de navires de l'armée ukrainienne a aussi été mise hors d'usage", a poursuivi le ministère, dans un communiqué publié sur son compte Telegram.

Plus tôt dans la journée, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, avait affirmé qu'une "vedette militaire" ukrainienne avait été détruite lors de cette frappe.

La porte-parole de la diplomatie russe a affirmé dimanche que des missiles russes avaient détruit la veille des infrastructures militaires dans le port d'Odessa, vital pour l'exportation de céréales ukrainiennes.

Démenti la veille

Après ces tirs sur Odessa, l'Ukraine avait accusé Vladimir Poutine d'avoir "craché au visage" de l'ONU et de la Turquie et de compromettre l'application de l'accord signé vendredi sur la reprise des exportations des céréales bloquées par le conflit.

Samedi, la Russie avait pourtant démenti auprès de la Turquie avoir été impliquée dans ces frappes: "Les Russes nous ont dit qu'ils n'avaient absolument rien à voir avec cette attaque et qu'ils examinaient la question de très près", a assuré le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar.

Selon le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, deux missiles ont frappé le territoire portuaire d'Odessa, et deux autres ont été abattus par les défenses anti-aériennes avant d'atteindre leur cible.

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il y a 2 minutes, cracou a dit :

Ce qu'on voit est une superbe retombée de... phosphore? magnésium? qui ne provoque pas de dommages constatés (explisions trop haut?). Donc: qui lance des obus qui n'ont aucun impact matériel mais qui font très joli et alimentent fortement la propagande russe?

Si c'est UKR, c'est mal fait et idiot. si c'est Russe c'est tout aussi mal fait (pas de réels dommages).

Ce qu'on voit c'est exactement les mêmes images que ce que les russes balancent régulièrement sur les ukrainiens. C'est fait pour faire cramer tout ce qu'il y a en-dessous. 

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@cracou

Ce type de réparation va "tenir" quelques mois en faisant gaffe à la charge d'exploitation. Par contre structurellement elle ne sert effectivement à rien. Ici j'ai plus l'impression que l'on a que du béton armé (pas de câble de précontrainte ou post tension). Mais effectivement pour faire un boulot propre, il aurait fallut dégager proprement les aciers et le béton (agrandir le trou, virer gravats et poussières) traiter éventuellement ceux-ci, si besoin soulager la structure (avec des câbles de tension extérieurs par exemple), faire une reprise de ferraillage coffrer et bétonner ; enfin refaire l'enrobé. 

Ici ils remplacent le béton armé et la couche de roulement par du béton (vu la surface de la reprise de béton et la perte de continuité des aciers je ne suis même pas sur que le ferraillage soit utile). Donc déjà structurellement ça veut peanuts, mais surtout les matériaux vont travailler différemment, et ça à moyen/long terme c'est la merde, tu va avoir des infiltrations de flottes, des fissures qui vont apparaitre ou s'agrandir, les fers qui vont continués à rouiller...

A leur place j'aurai mis une tôle fixée sur la couche de roulement (au moins ça permet de contrôler régulièrement l'état).

Comme pour l'autre pont : en temps de guerre ça passe en diminuant la charge d'exploitation (1 char à la fois) par contre à réparer proprement ça prendrait trop de temps actuellement.

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Il y a 4 heures, JeanPierre a dit :

1. Merci de lire ce que tu cites (ça va dans le sens de ce que j'affirme hehe). Je pioche dans l'article de Red Samovar: "Les raisons des échecs sont connues et variées... de gros défauts dans la qualité de construction du missile... des difficultés financières et humaines de son industrie entre 1992 et 2000..." Et tu penses que les programmes de missiles moins stratégiques n'étaient pas touchés par ces problématiques générales et systémiques ? Et tu penses que toutes ces problématiques sont résolues aujourd'hui dans tous les programmes russes ? Red Samovar précise même que le nombre d'échecs initiaux du Boulava était tel que le directeur du programme s'est fait éjecter....

Que dire de plus ? Ce programme est un succès, vraiment ? Je ne dis pas que développer un nouvel SLBM est simple. Je dis, tout comme Red Samovar, que le programme a révélé de grave problèmes, profonds, généraux et systémiques, dans l'industrie des missiles chez les russes. Sur un système sans technologie de rupture, comme il y en a sur les missiles hypersoniques manœuvrants.

2. Je t'accorde ce point: selon le tableau de Red Samonar, les défauts de jeunesse semblent résolus. La dissuasion, entamée dans son principe pendant un moment, semble rejouer son rôle.

3. Les clients n'achètent pas toujours un armement pour sa qualité, et les adversaires visés par ledit armement cherchent des budgets. Non pertinent à mon avis.

4. Merci de lire ce que je cite concernant l'opacité des tests du S-400, si ça t'intéresse (et je n'ai pas critiqué ta source Iranienne, relis moi : je dis qu'elle est difficile à trouver): "According to Russia, the S-400 system has been tested a total of 32 times across six combat exercises with no failures, which is almost certainly misleading. As researchers Shea Cotton and Jeffrey Lewis pointed out in their analysis for the Nuclear Threat Initiative, it’s much more likely that Russia simply doesn’t disclose testing failures — which, when juxtaposed against America’s testing transparency, creates a heightened perception of Russian prowess."

5. Un matériel non testé (ici pour des missiles, sur des cibles et dans des configurations représentant au mieux ce qu'il aura à détruire en situation de combat), reste dans le domaine de la croyance et la supposition. Et je cherche toujours ce genre de documentation sur les derniers missiles hypersoniques russes.

J'ai dit ce que j'avais à dire et j'arrête ici car nous sommes HS.

Plus rien à voir en effet avec une supposée défaillance systématique des missiles russes actuels en Ukraine... J'ai créé un fil dans général/matériel.

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L'Ukraine veut plus de HIMARS qui changent la donne. Les États-Unis disent que c'est compliqué.
Ces systèmes de roquettes agiles et à lancement de précision aident l'Ukraine à repousser les attaques d'artillerie russes dans l'est du pays.
Par Isabelle Khurshudyan, Karen DeYoung, Alex Horton et Karoun Demirjian 
Mis à jour le 24 juillet 2022 à 2:45 EDT|Publié le 24 juillet 2022 à 2:41 EDT

PRÈS D'IZYUM, Ukraine - Si seulement ils avaient plus d'armes, et des armes plus sophistiquées, en provenance de l'Ouest, les responsables ukrainiens disent souvent à leurs homologues américains et à tous ceux qui veulent bien les écouter, qu'ils pourraient faire un travail rapide sur les envahisseurs russes. L'arrivée, le mois dernier, du premier d'une douzaine de systèmes américains de roquettes de précision à lancement multiple, connus sous le nom de HIMARS, a déjà changé la donne, ont déclaré des soldats cette semaine.

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Depuis une récente frappe HIMARS sur un dépôt de munitions ennemi à Izyum, situé au sud-est de la deuxième ville d'Ukraine, Kharkiv, les bombardements russes ont été "10 fois moins nombreux" qu'auparavant, a déclaré Bohdan Dmytruk, un commandant de bataillon de la 93e brigade mécanisée d'Ukraine.

Pourtant, l'administration Biden a distribué les systèmes de roquettes lentement, en observant comment les Ukrainiens les manipulent - et comment les Russes réagissent. Pour les combattants sur le terrain, cela n'a guère de sens à un moment crucial de la guerre.

Dans son seul bataillon, dit Dmytruk, le nombre de tués et de blessés a considérablement diminué par rapport à ce qu'il était lorsque ses soldats ont rejoint cette partie de la ligne de front il y a trois mois. "Nous avons environ un gars qui souffre d'une commotion cérébrale chaque semaine maintenant. Avant l'arrivée des HIMARS, c'était deux à trois par jour à cause de l'intensité des bombardements."

Dmytruk et les soldats de la zone ont attribué la diminution de ce qui était un bombardement quasi-constant à la nécessité pour les Russes de conserver les obus après la destruction du dépôt, et à leur crainte que le tir de leur propre artillerie n'alerte les HIMARS, bien plus précis et agiles, sur leurs positions.

"Ils n'ont aucune idée de l'endroit où ils se trouvent", a déclaré M. Dmytruk à propos du véhicule de lancement à roues et de son équipage de quatre hommes, qui peut tirer et s'éloigner à une vitesse de 60 miles par heure en deux minutes. Selon lui, les Russes s'adaptent déjà à ces nouvelles armes en déplaçant leurs approvisionnements plus profondément dans le territoire tenu par les Russes, au-delà de la portée de 80 km du HIMAR.


L'administration a annoncé vendredi qu'elle enverrait quatre HIMARS (High Mobility Artillery Rocket Systems) supplémentaires à l'Ukraine, ce qui porte le total à 16. La Grande-Bretagne et l'Allemagne ont également envoyé ou promis d'envoyer trois systèmes similaires à longue portée et à lancement multiple. Mais les Ukrainiens et certains autres observateurs proches du conflit affirment que les besoins sont bien plus importants et immédiats.

Les responsables gouvernementaux et militaires ukrainiens ont déclaré à plusieurs reprises qu'ils avaient besoin de dizaines, de centaines, voire de milliers de HIMARS. "Pour une contre-offensive efficace, il nous en faut au moins 100", avec des munitions de plus longue portée que celles qui ont été fournies, a déclaré mardi le ministre ukrainien de la défense, Oleksii Reznikov, lors d'une apparition vidéo au Conseil atlantique basé à Washington. "Cela changerait la donne".

Des missiles russes frappent le port d'Odessa, un jour après l'accord sur les céréales.

La fourniture d'une assistance à l'Ukraine en matière de sécurité est devenue une opération massive, impliquant plus de 50 pays. Les États-Unis mènent l'effort, avec le plus d'argent dépensé et d'armes envoyées - 8,2 milliards de dollars depuis le début de l'administration, et des milliards supplémentaires attendus - bien que d'autres pays aient collectivement fourni des milliards de dollars d'équipements militaires légers et lourds. Pour Washington, le fait de confronter la Russie à un front mondial large et uni vaut bien les maux de tête occasionnels liés à la coordination des dons provenant du monde entier, à la vérification de l'état de fonctionnement des équipements et de leur adéquation aux besoins sur le terrain, et à l'assurance qu'ils arrivent au bon endroit en Ukraine.

Le centre névralgique de l'opération est une grande pièce sécurisée du commandement européen des États-Unis à Stuttgart, en Allemagne. Des câbles fixés au sol et des tables pliantes garnies d'ordinateurs portables lui ont donné une atmosphère de fortune lors de la récente visite d'un journaliste, avec une ambiance alliée de la Seconde Guerre mondiale, alors que des officiers en uniforme de nombreux pays échangeaient des documents, pointaient des écrans remplis de listes et de graphiques, et se consultaient sur des téléphones dans différentes langues. La liste des tâches à accomplir est complexe. Les chars norvégiens ont besoin de nouveaux barils pour s'adapter aux munitions données par d'autres pays. Des chars espagnols vieillissants, fabriqués en Allemagne, ont dû être remis à neuf après des années de stockage. Des obus et des pièces de rechange pour l'artillerie ukrainienne de l'ère soviétique sont demandés à d'autres anciens États de l'URSS. Il y a des itinéraires logistiques à tracer et, toujours, de nouvelles demandes ukrainiennes à prendre en compte.

L'attention s'est surtout portée sur les articles coûteux que seuls les États-Unis et quelques-uns de leurs alliés de l'OTAN ont pu ou voulu fournir. Des armes antichars à la défense aérienne, en passant par les obusiers et maintenant les HIMARS, chaque escalade a nécessité l'examen par les gouvernements individuels de ce qui était possible et recommandable.

Pour certains critiques, et de nombreux Ukrainiens, les étapes de ce processus ne correspondent pas toujours à l'urgence de la situation, d'autant plus que la Russie a déclaré vouloir annexer certaines parties du sud de l'Ukraine occupée et a progressé lentement mais sûrement dans l'extension de son emprise sur l'est du pays.

Certains affirment que l'objectif devrait être de mettre l'Ukraine dans une meilleure position pour négocier un cessez-le-feu afin d'empêcher la Russie de conquérir davantage de territoires. D'autres estiment que l'objectif de l'aide fournie par les alliés, maintenant que les Ukrainiens ont montré leur aptitude au combat, devrait être de les armer pour une contre-offensive visant à repousser les Russes au-delà de leur propre frontière.

"Il y a une fenêtre d'opportunité qui se rétrécit assez rapidement pour changer la trajectoire de cette guerre. Mais pour l'instant, je n'entends pas l'urgence de le faire", a déclaré Alina Polyakova, présidente et directrice générale du Center for European Policy Analysis. Selon elle, cette fenêtre se situe dans les quatre à six prochains mois.

Fuyant la guerre, les Ukrainiens trouvent des bras ouverts mais une frontière fermée

L'incrémentalisme des États-Unis et de leurs alliés - la fourniture mesurée d'équipements de plus en plus nombreux et de meilleure qualité après, et non avant, que les Russes aient progressé dans un espace de combat particulier - rendra encore plus difficile de déloger les faits russes établis sur le terrain, selon Mme Polyakova et d'autres personnes.

Les responsables de l'administration et de l'armée américaines ont déclaré que l'une de leurs principales préoccupations est de ne pas provoquer la Russie dans un conflit direct avec l'OTAN, même si l'Ukraine fait remarquer que la Russie a envahi son pays sans provocation. La portée des munitions fournies par les États-Unis pour les HIMARS ne permettra pas de traverser l'est occupé jusqu'à la Russie elle-même à partir des lignes de front ukrainiennes, mais permettra ce que le général Mark A. Milley, président des chefs d'état-major interarmées, a appelé lors d'une conférence de presse mercredi avec le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, un "échelon de feux", avec des armes à plus courte portée, sur diverses distances.

En même temps, a indiqué M. Austin, des armes aussi sophistiquées ne sortent pas de leur boîte prêtes à être utilisées. Jusqu'à présent, a-t-il précisé, 200 Ukrainiens ont été formés à l'extérieur du pays à l'utilisation et à la maintenance des HIMARS.

"Il ne suffit pas de fournir une pièce d'équipement", a déclaré M. Austin. "Nous devons avoir cette pièce d'équipement plus les pièces de rechange, plus les outils pour la réparer".


Kuzia, le commandant de l'unité, monte à l'intérieur du véhicule HIMARS dans l'est de l'Ukraine le 1er juillet. Anastasia Vlasova pour le Washington Post
Les HIMARS ont été utilisés pour détruire des postes de commandement, des dépôts de munitions et d'autres centres logistiques russes. Dans la région méridionale de Kherson, une zone occupée par la Russie depuis les premiers jours de la guerre, des frappes récentes ont visé le pont Antonovskiy, une route d'approvisionnement clé qui relie la péninsule de Crimée, où la Russie a une base militaire, à ses troupes à Kherson.

Les HIMARS ont été si efficaces que le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu, a ordonné aux commandants de les cibler en priorité. Moscou espère utiliser des drones - probablement achetés à l'Iran, selon des responsables américains - pour trouver et détruire les HIMARS. La Russie a déjà affirmé avoir touché au moins quatre de ces systèmes d'armes.

Mais "nous n'avons pas perdu un seul HIMARS, malgré ce que les Russes ont affirmé", a déclaré Kyrylo Budanov, chef des services de renseignement militaire ukrainiens, dans une interview.

Les agriculteurs ukrainiens sont devenus la dernière cible des missiles russes.

Les HIMARS peuvent également tirer une munition appelée système de missiles tactiques de l'armée (ATACMS) d'une portée de près de 186 miles, soit près de quatre fois plus que ce qui leur est fourni actuellement, mais le Pentagone a retenu ces munitions par crainte que les missiles n'atterrissent en Russie même. Cette restriction a frustré les responsables ukrainiens, qui l'ont qualifiée de paternaliste.

Dans une bataille aujourd'hui largement menée avec de l'artillerie à des distances où les troupes des camps opposés se voient rarement, les missiles à plus longue portée permettraient également aux forces ukrainiennes de déplacer leurs HIMARS plus loin des lignes de front, les isolant mieux de la détection ennemie.

"Plus vite nous les recevrons, plus nous sauverons de vies de nos soldats, et plus vite nous commencerons l'opération de contre-offensive", a déclaré Yehor Cherniev, membre du parlement ukrainien, dans un communiqué. "Il est regrettable que nous devions passer des semaines et des mois à convaincre nos partenaires".

Fin mai, alors que la décision de fournir des HIMARS était prise, le président Biden a déclaré aux journalistes que "nous n'allons pas envoyer à l'Ukraine des systèmes de roquettes qui peuvent frapper en Russie." Lors de la conférence de presse, Austin et Milley ont éludé les questions sur le fait de savoir si le Pentagone allait fournir les ATACMS. "Nous pensons que ce avec quoi ils travaillent [actuellement] leur donne beaucoup de capacités", a déclaré Milley.

Les Américains ont déclaré vouloir voir comment les Ukrainiens utilisent et intègrent certaines capacités dans leur arsenal avant d'envoyer des armes plus avancées, même si les retards potentiels coûtent des vies.


Du point de vue de l'Ukraine, ce processus de décision est "comme dans un jeu vidéo", a déclaré le ministre des affaires étrangères Dmytro Kuleba dans une interview. "Vous devez débloquer le niveau suivant, mais avant de le faire, vous mourez généralement plusieurs fois. Le problème de la vie réelle, c'est que vous ne pouvez pas mourir plusieurs fois avant de passer au niveau suivant."


Des enfants ukrainiens posent et jouent à un arrêt de bus qu'ils ont érigé en point de contrôle dans un village de la région de Kharkiv, le 23 juillet, en pleine invasion russe de l'Ukraine. Anatolii Stepanov/AFP/Getty Images
Comment la Russie prépare le terrain pour son annexion de l'Ukraine

Une autre préoccupation potentielle des États-Unis est la disponibilité des armes elles-mêmes. Il y a probablement entre 1 000 et 3 000 ATACMS dans les stocks américains, a déclaré Chris Dougherty, chargé de la défense au Center for a New American Security. Ce sont les missiles les plus anciens de l'armée, selon le service, et ils sont périodiquement testés pour en assurer la viabilité. La munition de remplacement, qui peut tirer encore plus loin, n'est pas encore en production.

Le ministère de la défense a déclaré en 2020 que les États-Unis disposaient d'un stock de 410 HIMARS, mais le Pentagone a refusé de fournir un chiffre actuel. Les stocks sont "internes au DoD", a déclaré la porte-parole Jessica Maxwell.

M. Budanov, chef du renseignement militaire ukrainien, a déclaré que le système à plus longue portée actuellement dans l'arsenal de son pays est le Tochka-U, un système de l'ère soviétique d'une distance maximale d'environ 75 miles, et "il en reste très peu".

Mais pour l'instant, a-t-il dit, ils ont les HIMARS. "Nous nous battrons avec ceux-ci", a-t-il dit. "Si nous obtenons des [munitions] à plus longue portée, nous les utiliserons. Et les Russes savent que dans tous les cas, c'est la fin pour eux de ces armes."

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Modifié par herciv
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D après wiki il y a 500 himars de produit au usa et 410 dans ton texte ça fait une belle fourchette. 

Quel est l intérêt des États Unis à leur fournir une centaine d himars ? 

Le but américain doit être d affaiblir la Russie au maximum non ? Pour ca il faut que la guerre dure assez longtemps. 

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il y a 8 minutes, herciv a dit :

Pas forcément. Les américains doivent aussi économiser leur potentiel en vue d'une guerre contre la Chine.

Un potentiel terrestre pour une guerre qui sera par nature aéronavale ? Bizarre. Les seuls affrontements au sol qu'il pourrait y avoir seraient sur les îles du Pacifique, dont évidemment Taïwan. Les Américains ne débarqueront sans doute pas sur l'île et se contenteront de raser les bases en Mer de Chine à l'aide d'avions. Je vois donc mal l'intérêt de vouloir préserver des HIMARS terrestre quand ni la Chine ni les États-Unis ne sont assez fous pour tenter un débarquement chez l'autre.

À moins que le missile utilisé puisse être monté en air-sol ou mer-sol, je vois mal l'intérêt en-dehors de la préservation intelligente des réserves.

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il y a 5 minutes, Heorl a dit :

Un potentiel terrestre pour une guerre qui sera par nature aéronavale ? Bizarre. Les seuls affrontements au sol qu'il pourrait y avoir seraient sur les îles du Pacifique, dont évidemment Taïwan. Les Américains ne débarqueront sans doute pas sur l'île et se contenteront de raser les bases en Mer de Chine à l'aide d'avions. Je vois donc mal l'intérêt de vouloir préserver des HIMARS terrestre quand ni la Chine ni les États-Unis ne sont assez fous pour tenter un débarquement chez l'autre.

À moins que le missile utilisé puisse être monté en air-sol ou mer-sol, je vois mal l'intérêt en-dehors de la préservation intelligente des réserves.

Que les différentes armes soient adaptées à un théâtre me parait évident mais la réforme de l'USMC pour en faire un corp de combat littorale à l'aide de lance missile montre bien que l'HIMARS avec des portées de plusieurs centaines de kilomètre pourrait servir à verrouiller les approches de certaines Iles.

On pourrait par exemple bombarder le continent depuis Taïwan en confiant les HIMARS longue portée aux Taïwanais. 

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il y a 12 minutes, Heorl a dit :

Un potentiel terrestre pour une guerre qui sera par nature aéronavale ? Bizarre. Les seuls affrontements au sol qu'il pourrait y avoir seraient sur les îles du Pacifique, dont évidemment Taïwan. Les Américains ne débarqueront sans doute pas sur l'île et se contenteront de raser les bases en Mer de Chine à l'aide d'avions. Je vois donc mal l'intérêt de vouloir préserver des HIMARS terrestre quand ni la Chine ni les États-Unis ne sont assez fous pour tenter un débarquement chez l'autre.

À moins que le missile utilisé puisse être monté en air-sol ou mer-sol, je vois mal l'intérêt en-dehors de la préservation intelligente des réserves.

Dans le cadre d'un hypothetique conflit US-Chine, les HIMARS font partie des éléments d'entrée de théatre

Si jamais il y'a des iles a défendre ou à reprendre de la part des Marines et des Airbornes ou tout élément des Joint Entry Forces

D'ou l'intérêt d'en préserver

Mais même en dehors de tout conflit hypothétique depuis que les forces pré postionnées se sont réduites, c'est un asset de premier plan pour une intervention vive et impromptue. Il a été crée pour cela

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