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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 12 minutes, Banzinou a dit :

Peut être que la guerre se serait poursuivie plus à l'Ouest.

Tout dépend si les ukrainiens capitulaient avec la prise de Kiev, et ça c'est pas dit ! 

D'où le rôle déterminant de Zelenski. On sait que des officiels avaient commencé à disparaitre voire fuir, la fermeté de Zelenski a probablement évité un effondrement qui aurait pu à mon sens être très rapide.

il y a 1 minute, weasel a dit :

Je penses comme l'a souligné @Akhilleus, si les VDV et les mécas avaient réussis leurs jonction, on aurai assisté à l'évacuation du gouvernement ukrainien. Je pense pas que les Russes allaient foncés tête baissée dans Kiev ( les retex douloureux de Grosny sont encore dans tous les esprits des gradés russes...), Je pense plutôt qu'ils voulaient isolés Kiev, coupés l'Ukraine en plusieurs tronçons avec des offensives en provenance du sud et de l'Est. Si cela avait fonctionné on aurai très certainement discuter sur un bragation du XXI° siècle et du summum de l'art opérative Russe digne héritier des maréchaux de Staline. Je peux me tromper...

Je pense au contraire qu'ils misaient sur une saisie rapide de Kiev par sidération, comme à Prague, Kaboul...

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il y a 3 minutes, gustave a dit :

D'où le rôle déterminant de Zelenski. On sait que des officiels avaient commencé à disparaitre voire fuir, la fermeté de Zelenski a probablement évité un effondrement qui aurait pu à mon sens être très rapide.

Je pense au contraire qu'ils misaient sur une saisie rapide de Kiev par sidération, comme à Prague, Kaboul...

Oui mais avec effondrement du gouv et des organes de commandement. Ce qui aurait été facilite par l'insertion d'une pleine brigade d'elite dans la banlieue de Kiev. Mais ca reste de la conjecture....

Mais je reste persuadé qu'effectivement si l'action avait reussi, ca aurait evité les 4 mois de armée russz = pouilleux sur le net

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il y a 12 minutes, weasel a dit :

Je penses comme l'a souligné @Akhilleus, si les VDV et les mécas avaient réussis leurs jonction, on aurai assisté à l'évacuation du gouvernement ukrainien. Je pense pas que les Russes allaient foncés tête baissée dans Kiev ( les retex douloureux de Grosny sont encore dans tous les esprits des gradés russes...), Je pense plutôt qu'ils voulaient isolés Kiev, coupés l'Ukraine en plusieurs tronçons avec des offensives en provenance du sud et de l'Est. Si cela avait fonctionné on aurai très certainement discuter sur un bragation du XXI° siècle et du summum de l'art opérative Russe digne héritier des maréchaux de Staline. Je peux me tromper...

Au contraire, tout semble indiquer que le plan était de foncer tête baissée sur Kiev. Tout le laisse supposer, et je ne parle même pas des fourgons de policiers anti-émeute envoyés presque en tête de colonne à toute berzingue en direction de la ville. La tentative de contourner Kiev ne commence que lorsque les russes sont bloqués devant Irpin. Ils essayent alors de contourner par l'Ouest, vers Makarov. Ca échoue notamment car, puisque ce n'était pas le plan, la logistique n'avait absolument pas été dimensionnée pour un tel projet. D'où les fameuses colonnes logistiques interminables envoyées à l'arrache depuis la Biélorussie pour tenter de ravitailler tout ce beau monde à partir de Mars; 

Modifié par CortoMaltese
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C'est certain mais l'idée général, c'est que les russes ne sont pas juste "cons" et "nulles". Ils avaient un plan qui se tenait mais qui a échoué. Et après, ils ont essayé de recoller les morceaux sans succès. D'ailleurs, tous les militaires occidentaux pensaient le premier jour que cela allait passer comme une lettre à la poste ...

Pour moi, leur erreur est surtout de s'être acharné trop longtemps. Jusqu'à preuve du contraire, je n'ai vu nul part de preuve que les paras russes à Holomel c'étaient de grosse merdes. Bien au contraire, les images que l'on en a reçus montrait plutôt des militaires professionnels à l'occidental. Ensuite, bien sur, toute l'armée russe ne peut pas être au niveau. Si on mobilisait 75% de l'armée française, je ne suis pas certain qu'on aurait que des vétérans endurcis venant de la légion étrangère avec plusieurs OPEX à leur actif ... surtout si la moitié d'entre eux font des patrouilles Vigipirate en Kangoo depuis 3 ans ...

Les russes auraient un peu progressé à Pisky (90% pris avec juste une poche de résistance)  et Marinka (les 2/3).

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il y a 56 minutes, Deres a dit :

Si on mobilisait 75% de l'armée française, je ne suis pas certain qu'on aurait que des vétérans endurcis venant de la légion étrangère avec plusieurs OPEX à leur actif ...

En tout cas au niveau infanterie, à mon avis, c'est mieux que chez les russes; et heureusement, il n'y a pas que la Légion dans l'Armée Française, on serait mal si non, environ 21 régiments d'infanterie vs 3 infanterie Légion, et avec nôtre système de rotation de 4 mois, je pense que pas mal de monde est passé en OPEX

Sans compter les forces spéciales, ni les "infanteries" de la Marine et de l'Armée de l'Air

Modifié par Fusilier
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Il y a 8 heures, Paschi a dit :

https://www.blick.ch/ausland/putin-berater-ueber-katastrophalen-zustand-der-russischen-truppen-bei-einem-artillerie-duell-wird-ukraine-uns-wohl-besiegen-id17782066.html

Le journaliste russe Piotr Skorobogati s'est entretenu avec Ruslan Puchow* sur la situation de guerre actuelle (rien de bien neuf dans ce qu'il dit mais c'est intéressant de voir ces propos tenus dans une interview pas un tel personnage).

*Ruslan Puchow est un analyste russe de la défense et le directeur du Centre d'analyse des stratégies et des technologies, basé à Moscou. Outre son rôle au sein de CAST, M. Pukhov est depuis 2007 membre du Conseil public du ministère russe de la défense, composé de civils et de militaires à la retraite, qui conseille le ministre de la défense sur diverses questions. Il était auparavant directeur exécutif de l'Union russe des armuriers, qui représente les fabricants russes d'armes légères. 

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Et Poukhov voit en noir. L'armée russe ne dispose pratiquement pas d'avions de combat modernes. Il manque en outre des armes de précision et des appareils de visée modernes de dernière génération. "Cela limitera encore plus l'efficacité de ce bombardier", déclare-t-il dans l'interview.

Poukhov voit également des problèmes dans les troupes au sol. Il y a "un manque considérable d'infanterie". Il n'y a pas assez de soldats pour la taille du front. "Les Ukrainiens sont sur la défensive, ils ont beaucoup d'artillerie et d'avions de combat. Nous, en revanche, devons percer le front avec un nombre insuffisant de soldats et des chars vulnérables".

Car même "notre char le plus moderne, le T-90, est une modification du T-72 obsolète. Le T-90 est, pour le dire simplement, un tuning d'un char soviétique". C'est pourquoi il n'est "pas tout à fait juste d'exiger d'eux (les troupes russes, ndlr) qu'ils résistent avec succès aux systèmes antichars les plus récents comme le Javelin, le NLAW ou le Matador".

A cela s'ajoute le fait que l'ancienne génération de chars est également équipée d'anciennes mesures de protection. "Les Israéliens ont équipé leurs chars de systèmes de protection actifs, les Américains le font aussi, mais pas nous. J'ai donc beaucoup de questions à poser à notre armée".

Lorsqu'il s'agit des systèmes de protection, c'est comme dans un "combat de gladiateurs", fait remarquer Puchow en guise de comparaison. "L'un se bat avec une épée et un bouclier, l'autre avec un trident et un filet".

"Nous tirons des centaines, voire des milliers de projectiles non guidés quelque part. Ils sont bon marché, mais ne touchent guère. Deux projectiles de haute précision de l'adversaire font nettement plus de dégâts".

Les dernières années auraient en outre joué en faveur des Ukrainiens. "Les Ukrainiens forment activement leur armée depuis huit ans. Ils ont pratiquement fait passer toute leur infanterie à travers le Donbass et ont activement utilisé leur artillerie. Nous n'avons utilisé notre artillerie que de manière très limitée, généralement en Syrie ou lors d'exercices, alors qu'ils l'ont utilisée en situation de combat. Par conséquent, leurs artilleurs sont aussi plus expérimentés".

Puchow résume : "En cas de duel d'artillerie, il est plus probable qu'ils nous battent. De manière générale, l'utilisation de petits drones a révolutionné l'utilisation de l'artillerie. Nous avons en effet raté cette révolution et devons maintenant la rattraper".

La situation se serait particulièrement aggravée depuis la livraison d'armes par l'Occident. En effet, les armes soviétiques utilisées initialement tant par la Russie que par l'Ukraine ne portent pas à plus de 25 kilomètres, à quelques exceptions près. "L'artillerie occidentale moderne a une portée plus importante".

L'Ukraine se plaint néanmoins depuis un certain temps que les livraisons d'armes occidentales sont trop lentes et trop hésitantes. C'est également ce qu'observe Pukhov. Il y a selon lui deux raisons à cela : Premièrement, l'Occident ne veut pas gaspiller tout son arsenal pour l'Ukraine et se retrouver avec trop peu.

Et deuxièmement, il faudrait que les armes soient accompagnées d'un plus grand nombre de forces propres en Ukraine afin de former les soldats locaux. "L'Occident n'est pas prêt à une telle participation et à une telle escalade, à l'exception de quelques russophobes invétérés, comme les Polonais".

Hormis l'aide en armes, les Ukrainiens ont très vite appris et prouvé "qu'ils étaient des guerriers très talentueux", constate Pukhov. "La sous-estimation de l'ennemi nous a en effet joué un mauvais tour", reconnaît-il. Et il ose un pronostic. "D'ici la fin de l'été, la situation sur les fronts pourrait s'aggraver de manière dramatique".

En outre, aucune mobilisation n'a encore été décrétée en Russie, alors que les Ukrainiens en sont déjà à leur quatrième vague de mobilisation. "A un moment donné, on peut arriver à une impasse, comme lors de la guerre de Corée à partir de 1951. Et notre armée s'arrêtera tout simplement et ne pourra plus avancer".

Il exclut toutefois le pire des scénarios. "Ce n'est pas comme si nous allions les attaquer avec des armes nucléaires".

Lien vers l'interview original : http://www.prisp.ru/analitics/11005-skorobogatiy-ukraina-gladiatorskie-boi-0408

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

Est ce que vous pensez qu'en situation de guerre un type de ce genre pourrait se permettre ce genre de discours chez nous ? 

Je suis souvent surpris par la liberté de ton d'un certains nombre d'officiel en Russie (DNR/LNR compris). 

Il fait probablement partie du camp "pro occidental" chez les Russes (pas en terme de géopolitique mais en terme de tecgnologisation de l'armée) mais ce qu'il dit semble sense et mesuré. 

Et il a la classe de ne pas remettre ça sur les échelons inférieurs de l'armée mais de dire entre les lignes que c'est l'institution et l'état derrière qui s'est planté dans les grandes largeurs

 

Edit @Fusilierje laisse les spécialistes confirmer mais je crois que les forces spéciales russes ne sont pas l'équivalent de nos forces spéciales (le COS) je crois qu'il s'agit surtout de régiment d'élite voir de choc.

À voir avec des gens qui connaissent le sujet 

Modifié par Coriace
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il y a 18 minutes, Coriace a dit :

Edit @Fusilierje laisse les spécialistes confirmer mais je crois que les forces spéciales russes ne sont pas l'équivalent de nos forces spéciales (le COS) je crois qu'il s'agit surtout de régiment d'élite voir de choc.

À voir avec des gens qui connaissent le sujet 

Je suis loin d'être un spécialiste. Le terme Spetnaz semble englober tout un tas de unités différentes et y compris de la police.  Mais, ça ne change pas fondamentalement mon post, à mon avis nôtre infanterie est de qualité. 

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Les ukrainiens utilisent un nouveau type d'artillerie automotrice. Un D44 a croisé la route d'un MT-LB

 

Il y a 10 heures, Banzinou a dit :

D'ailleurs j'ai eu une petite discussion avec Goya sur Twitter hier, et la question était de savoir par quoi les Caesars avaient été attaqués.

Il ne semble pas y avoir eu d'artillerie à Snake Island, donc j'avais pensé à de l'artillerie navale ? 

Les vidéo ukrainienne montraient un Tornade G sur snake island remplacant du BM 21 Grad. Les Russes annoncent une porté de 40 km avec un guidage avec guidage GPS

Modifié par Vince88370
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2 hours ago, Teenytoon said:

Mais je reste persuadé qu'effectivement si l'action avait reussi, ca aurait evité les 4 mois de armée russz = pouilleux sur le net

Je décide aujourd’hui de balancer mon analyse de comptoir que je retiens depuis des mois : les russes sont historiquement nuls en début de conflit et montent en puissance progressivement après des mois voir des années, le meilleur exemple étant la deuxième guerre mondiale. Je n’oublie évidemment pas que leur démographie gigantesque de l’époque par rapport aux rivaux leur permettait de mieux tenir les chocs…

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à l’instant, pascal a dit :

le lend lease commence à porter ses fruits en 43 en URSS le rôle des 6x6 studebacker fut important

Tout le monde sait ici combien les chemins de fers sont de tous temps les artères vitales de l'URSS/Russie, surtout en cas de conflit pour les armées. Entre 1941 et 1945 près de 93 % de la production ferroviaire pour l'URSS fut issue des livraisons US dans le cadre du prêt-bail, et en effet 1/3 environ des camions de l'armée Rouge était d'origine US ...

Clairon

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3 hours ago, gustave said:

D'où le rôle déterminant de Zelenski. On sait que des officiels avaient commencé à disparaitre voire fuir, la fermeté de Zelenski a probablement évité un effondrement qui aurait pu à mon sens être très rapide.

Je pense au contraire qu'ils misaient sur une saisie rapide de Kiev par sidération, comme à Prague, Kaboul...

Ce que je ne comprends pas c'est que pour l'invasion de Prague, qui était pourtant un "satellite frère" les Soviets avait mis 500.000 troupes.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Invasion_de_la_Tchécoslovaquie_par_le_pacte_de_Varsovie

Alors que pour l'Ukraïne, dont on pouvait raisonnablement penser qu'il y aurait opposition (ca faisait 8 ans que US / OTAN formait et équipait les UKR), Putin a voulu essayer avec just 150.000 ?

Bon, c'est plus la même époque  et sans mob générale il aurait eu du mal a trouver 500.000 bidasses.

 

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Il y a 6 heures, Akhilleus a dit :

Le predecesseur de Shoigu voulait faire le menage en envoyant a la retraite des off surnumeraire. Il a ete remercié, l'armee en Russie ayant 1 gros poids politique

Pas que, il avait aussi voulu imposer un certain niveau physique aux généraux. Les gros pleins de soupe pas capables de faire une pompe n'ont pas apprécié de devoir bouger leur gros cul et s'humilier devant des caméras.

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Il y a 2 heures, Fusilier a dit :

Je suis loin d'être un spécialiste. Le terme Spetnaz semble englober tout un tas de unités différentes et y compris de la police.

Unité Spetsnaz veut dire littéralement "unité d'affectation spéciale". Selon qui l'utilise, ca peut vouloir dire un peu toute et n'importe quoi.

Mais dans l'armée russe, c'est utilisé de manière assez cohérente pour des unités spéciales organiques à de grandes unités :

Le 07/06/2020 à 20:32, Rob1 a dit :

Du coup, on aurait :

- les SSO au niveau de l'état-major

- brigade spetsnaz des district militaires/fronts, des flottes, et celle du corps des VDV

- compagnie spetsnaz d'armée (dans ce que j'avais posté p.4, il était question de créer des bataillons Spetsnaz pour les armées)

- compagnie spetsnaz pour les brigades et divisions terrestres et VDV (du moins, ce qui était prévu)

...unités qui sont sous les ordres des bureaux renseignement des état-majors de ces unités, d'où le terme de "Spetsnaz GRU" pour distinguer avec les unités spéciales du FSB, du MVD (ministère de l'intérieur) etc.

Bon, reste à savoir ce que valent vraiment ces Spetsnaz, et là y'a jamais eu beaucoup d'infos de disponibles (à part peut-être en russe).

Le 10/08/2022 à 18:43, Akhilleus a dit :

M'est avis que la guerre des FS restera dans l'ombre

C'est généralement le cas tant qu'un conflit dure.

 

Le 11/08/2022 à 02:47, g4lly a dit :

2 - C'est tout bénéfice si les russes répondent avec une grande violence à une résistance/guérilla ukrainienne dans les territoires occupés. Ça les coupera encore plus de la population et ça rendra l'occupation impossible à terme.

En Tchétchénie et en Syrie, les Russes ont continué jusqu'à ce que ce soit la population qui cède... j'espère qu'ils n'oseraient pas aller jusque-là en Ukraine parce que ce n'est plus au bout du monde mais à la porte de l'Europe :endifficultec:

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il y a 2 minutes, Métal_Hurlant a dit :

hum hum... Cette série de twitts ne va pas vraiment redorer leur blason, si l'auteur a raison...

Leur blason est terni et le restera, mais en attendant, les Russes continuent de grignoter du terrain et les Ukrainiens continuent d'échouer à en récupérer...

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Il y a 1 heure, Métal_Hurlant a dit :

hum hum... Cette série de twitts ne va pas vraiment redorer leur blason, si l'auteur a raison...

Comment dire ... je doute que l'auteur ai beaucoup réfléchi avant de poster ...

... les ponts ont des piles de pont. Ces piles sont posées/plantées sur des massifs sous marin. Donc il y a deux risques taper la pile, ou taper le massif invisible sous l'eau.

Donc pour passer sous le pont en bateau, avec le tirant d'eau garanti par le gérant de la circulation fluviale, on établit des voies de circulation, des chenaux, dans lesquels le sens de circulation, la vitesse, et la profondeur d'eau sont garantis/contrôlés.

Pour délimiter ces chenaux on installe des "panneaux" ou des bouées.

Sauf que quand il y a du brouillard on ne voit les bouées ou les panneaux que très tard.

Donc pour que le pilote puisse savoir ou est le chenal ... en plus du panneau, de l'éclairage du panneau, on ajoute un réflecteur radar. Comme ça le panneau marque de manière certaine sur le radar du pilote de suffisamment loin pour qu'il puisse aligner son navire dessus/entre.

En général il y a au moins un panneau/bouée de la sorte en amont et en aval de chaque pile de pont ... pour pas qu'un abruti se tape la pile de pont ce qui risque d’abîmer l'ouvrage voir de le ruiner. Souvent c'est carrément des lignes de bouée/panneau qui délimite le/les chenaux amont et aval ... voir les différents gabarits etc.

Ici il est "fort probable" que ce soit des bouées/panneau au service de la navigabilité du fleuve.

---

Rhooo putain le mec est sensé être ingénieur.

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il y a une heure, Métal_Hurlant a dit :

:blink: ??? Où as-tu déjà vu ce genre de dispositif ? (à part en Russie )

Sur toutes les voies navigable ...

Sur beaucoup de radar civil marine les piles de pont ne sont pas dissociable du tablier ... il faut une une signalisation spécifique pour matérialiser l'obstacle. Notamment un réflecteur radar.

  • soit sur une perche d'une quinze mètres qui éloigne le réflecteur du tablier.
  • soit sur un pieux planté dans le lit de la voie navigable ...  à 15m en avant de la pile et à au moins 1.50m au dessus du niveau de l'eau.

En plus de ca le chenal qui conditionne la circulation sous l'ouvrage doit être matérialisé par des bouées qui elles même portent des réflecteurs. Matérialisation qui s'étend souvent à plusieurs centaine de mètre du pont. C'est très variable selon la trajectoire du chenal, la difficulté de navigation, le type d'embarcation qui circulent etc. Mais à ce niveau du Dniepr il y a de très gros bateau, très chargés qui manœuvrent parfois très difficilement. Et je doute que la collectivité qui gere l'ouvrage et le trafic ne prennent le moindre risque avec l'intégrité du pont même si ça doit lui coûter quelques bouées, panneau ou éclairage en plus.

"Réparer" - rien que le diagnostic en fait - une pile de pont qui à été taper par un navire de plusieurs milliers de tonne c'est grave la misère.

Modifié par collectionneur
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