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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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10 minutes ago, bubzy said:

Moi je dis qu'il faut qu'on envoie des F14 aux Ukrainiens. Ça aurait de la gueule. Pourquoi y'a que les russes qui s'amusent à sortir des vieux hits des musées ? 

Si des F14 doivent voler en Ukraine, ça ne peut qu’être du côté russe, vu que les derniers F14 sont en Iran…

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il y a 56 minutes, Mangouste a dit :

A mon avis non. Le B3 c'est le 2013 à l'origine puis une version 2016. Les potentiels 550 B3obr 2016 doivent être une base B.

En parlant Char. La légende vaut ce qu'elle vaut.

 

Le rempart de l'Europe..

Concernant les T-90, ça semble en effet être des T-90 de toute première génération (1992) 

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il y a 26 minutes, Banzinou a dit :

Concernant les T-90, ça semble en effet être des T-90 de toute première génération (1992) 

Cela peut être également une simple épreuve de roulement. Avec ce standard c'est l'équivalent ou juste un peu au dessus d'un T-72 obr89.

Après lorsque tu possèdes déjà 6 modèles différents de chars dans au moins  21 versions.

Modifié par Mangouste
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Le Danemark et l’Espagne vont accueillir des soldats ukrainiens pour les entraîner au combat : http://www.opex360.com/2022/09/14/le-danemark-et-lespagne-vont-accueillir-des-soldats-ukrainiens-pour-les-entrainer-au-combat/

« Il y aura des entraînements au Danemark. Je ne peux pas donner plus de détails, mais il y aura des entraînements de l’armée ukrainienne au Danemark », a en effet affirmé M. Bødskov, alors que 130 instructeurs militaires danois participent à la formation des recrues ukrainiennes au Royaume-Uni.

Or, d’après le quotidien El Mundo, l’Espagne envisage de faire la même chose que le Danemark et le Royaume-Uni [qui n’est plus membre de l’UE, ndlr], en accueillant des militaires ukrainiens à Saragosse afin de les former au combat, au déminage et à la médecine de guerre. Cela étant, aucun détail supplémentaire n’a été donné sur ce projet.

 

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il y a 21 minutes, Mangouste a dit :

Cela peut être également une simple épreuve de roulement. Avec ce standard c'est l'équivalent ou juste un peu au dessus d'un T-72 obr89.

Après lorsque tu possèdes déjà 6 modèles différents de chars dans au moins  21 versions.

Ah mais je suis d'accord, souvent les gens ont simplement tendance à ne prendre que la désignation (T-72, T-80, T-90...) Et ne s'intéressent pas aux lettres qui suivent, alors que c'est là que ça change réellement.

Les T-90 Objet 188 (1992) n'apportent rien de plus que les chars de la fin des années 80.

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il y a 14 minutes, Fusilier a dit :

Je suis certain que les EM OTAN vont regarder tout ça de près. Nos EM (et les forces en général) sont très compétents dans le combat interarmes et interarmées. Mais, je suis de l'avis d'Heori, ça ne va pas bousculer nos modèles, qui sont plutôt validés par cette guerre.  Comme il dit, des retex sur l'organisation  des groupes; peut-être la problématique des flux logistiques . J'ajoute tout la problématique du passage des coupures / caractère amphibie des véhicules.  

Tout à fait. D'ailleurs je me demande à quel point le concept du BTG est si valable que cela dans le conflit actuel et surtout dans la dernière phase à laquelle nous avons assisté.

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il y a 24 minutes, Joab a dit :

Je me demande si à la fin de cette guerre, ce ne sont pas les ukrainiens qui vont entrainer des armées de l'OTAN avec leur experience acquise dans la haute intensité.

Non, ils fourniront des RETEX, les combats seront analysés, cela va probablement accélérer certaines réflexions (lutte anti-drone, nécessité de créer de la masse, usage de Starlink...). Mais de là à entraîner l'OTAN faut pas non plus rêver ; jusqu'à présent et probablement pendant encore un moment, ce sont des armées OTAN qui forment les Ukrainiens. 

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Selon the Insider, et selon une ONG russe qui accompagne les prisonniers , entre 7000 et 10000 prisonniers déja recrutés par Wagner pour combattre en Ukraine. Je vous passe leur pédigrés mais les critères de recrutement s'assouplissent on va dire en direction des plus détraqués. https://theins.ru/en/news/255084. Si c'est vrai et que ce n'est que le début, cela va finir par représenter du monde...

Modifié par Valy
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il y a 49 minutes, Valy a dit :

Selon the Insider, et selon une ONG russe qui accompagne les prionniers , entre 7000 et 10000 prisonniers déja recrutés par Wagner pour combattre en Ukraine. Je vous passe leur pédigrés mais les critères de recrutement s'assouplissent on va dire en direction des plus détraqués. https://theins.ru/en/news/255084. Si c'est vrai et que ce n'est que le début, cela va finir par représenter du monde...

On multiplie également les chances qu'un cinglé tue un autre cinglé ou un pas cinglé.

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"Guerre en Ukraine : à court d'armes, l'armée russe a commencé à utiliser des drones kamikazes iraniens

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Après avoir reçu ses premiers drones iraniens fin août, les forces armées russes s'en seraient servies pour la première fois sur le terrain il y a quelques jours.

"La Russie a très probablement déployé des véhicules aériens sans équipage (UAV ou drones kamikazes) iraniens en Ukraine pour la première fois" révèle ce mercredi 14 septembre le ministre britannique de la Defense.

"Le 13 septembre 2022, des responsables ukrainiens ont signalé que leurs forces avaient abattu un drone Shahed-136 près de Koupiansk, dans la zone de la contre-offensive en cours réussie de l’Ukraine", ajoute le ministère dans un communiqué de Defence Intelligence publié sur Twitter.

Une portée de 2.500 km

Le Shahed-136 est un drone d’attaque à sens unique d’une portée revendiquée de 2.500 kilomètres. "Des systèmes similaires fabriqués par l’Iran ont probablement été utilisés dans des attaques au Moyen-Orient, notamment contre le pétrolier MT Mercer Street en juillet 2021", rappellent les Britanniques.

La perte d’un Shahed-136 près des lignes de front suggère que la Russie tente d’utiliser cette arme pour mener des frappes tactiques plutôt que de viser des cibles plus loin sur le territoire ukrainien."

https://www.lindependant.fr/2022/09/15/guerre-en-ukraine-a-court-darmes-larmee-russe-a-commence-a-utiliser-des-drones-kamikazes-iraniens-10545538.php

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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21 minutes ago, jojo (lo savoyârd) said:

Le Shahed-136 est un drone d’attaque à sens unique d’une portée revendiquée de 2.500 kilomètres.

Ça me surprend que le MinDef britannique reprenne ce chiffre qui me semble hautement fantaisiste… à croire qu’ils ne font que compiler des tweets et articles de journaux qui eux mêmes ne font que pomper Wikipedia.

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il y a 1 minute, HK a dit :

Ça me surprend que le MinDef britannique reprenne ce chiffre qui me semble hautement fantaisiste… à croire qu’ils ne font que compiler des tweets et articles de journaux qui eux mêmes ne font que pomper Wikipedia.

J'ai pensé pareil en lisant l'article, 2500 km ... Ben ... Surtout que c'est la portée (pour un aller simple), ça fait trèèèès loin ...

Je pense qu'il est (hautement) possible qu'il y ai une erreur de positionnement du "point" à 2.500 ... 250,00 km semblerait plus vraisemblable, mais vraiment aucune info ...

Enfin, question ?

Si quelqu'un a des précisions, ce serait intéressant ...

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Il y a 4 heures, Ciders a dit :

Ça et le fait que personne n'est allé se battre en Russie : ni les Iraniens, ni les Libanais, ni les Syriens. Alors pourquoi le Hezbollah ?

surtout que le hezbollah n'est pas spécialement proche des russes, ils combattaient contre un ennemi commun mais il y'avait quand même des frictions entre russes et iraniens/hezbollah

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Autre lecture  (The War Zone)

Opérations secrètes de bombardiers à longue portée de la Russie contre l'Ukraine par Piotr Butowski ici https://www.thedrive.com/the-war-zone/russias-secretive-long-range-bomber-operations-against-ukraine

Lecture recommandé par D Massicot (un peu trop pointu pour moi)

Révélation

Opérations secrètes de bombardiers à longue portée de la Russie contre l'Ukraine

Un regard approfondi sur le rôle obscur joué par la triade russe de bombardiers à longue portée armés de missiles dans la guerre en cours en Ukraine.

PARPIOTR BUTOWSKI14 SEPT. 2022 12 H 25

LA ZONE DE GUERRE

Artyom Anikeev/Stocktrek Images

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PIOTR BUTOWSKIVoir Les Articles De Piotr Butowski

Les missions de combat effectuées par la flotte de bombardiers russes pendant la guerre en cours en Ukraine ont été très peu couvertes. Contrairement à ses avions de combat tactiques et ses hélicoptères , le trio russe de bombardiers a opéré, à quelques exceptions près, sous un black-out médiatique. Mais ils ont en effet été une composante active des opérations de combat de la Russie. Voici comment.

Le 7 avril, le président Vladimir Poutine a décerné au 121e régiment d'aviation de bombardiers lourds (121 TBAP) à Engels le titre honorifique de «gardes», le titre le plus prestigieux pour toute unité militaire russe. Engels abrite les seuls bombardiers stratégiques russes stationnés dans la partie européenne du pays, le 121 TBAP pilotant le Tu-160 Blackjack et le 184 TBAP avec le Tu-95MS Bear-H . Dans le raisonnement officiel, Poutine a écrit : "pour l'héroïsme de masse [...] dont a fait preuve le personnel du régiment dans les opérations de combat".

Un Tu-95MS armé de missiles de croisière Kh-101, vu du poste de pilotage d'un autre Tu-95MS, en février 2022. Ministère russe de la Défense

Poutine n'a pas fait directement référence aux actions en Ukraine, mais le moment n'était certainement pas une coïncidence. Quelques jours plus tôt, lors de la visite du président américain Joe Biden en Pologne le 26 mars, des bombardiers stratégiques russes ont lancé des missiles de croisière contre un terrain d'entraînement militaire à Yavoriv, dans l'ouest de l'Ukraine, à seulement 16 kilomètres de la frontière polonaise. La même base avait déjà été frappée par des missiles de croisière russes à lancement aérien deux semaines plus tôt, le 13 mars, lorsque des bombardiers stratégiques russes ont lancé une trentaine de missiles de croisière contre elle, dont la plupart n'auraient pas atteint leur cible.

"L'héroïsme de masse" semble assez exagéré par rapport aux équipages de bombardiers qui ont tiré tous leurs missiles contre l'Ukraine à une distance considérable, ne risquant rien d'autre que des remords.

Comme The War Zone l' a examiné à plusieurs reprises dans le passé, la plus grande surprise de la guerre de Moscou contre l'Ukraine est que la Russie s'est avérée incapable d'acquérir une domination aérienne . La campagne russe de suppression des défenses aériennes ennemies (SEAD) a échoué, ce qui signifie que les avions militaires russes opèrent presque exclusivement sur un territoire contrôlé par leurs propres troupes. Mis à part quelques attaques de missiles Kh-59 par des avions d'attaque Su-34 Fullback ou des chasseurs Su-35S Flanker , les frappes aériennes contre des cibles profondes en Ukraine ne sont effectuées que par des bombardiers russes à longue portée. Ils utilisent des missiles de croisière lancés depuis le territoire de la Russie ou de la Biélorussie , ou depuis la mer Caspienne ou la mer d'Azov.

La branche russe de l'aviation à long rayon d'action, responsable de ses trois types de bombardiers - le Tu-22M3 Backfire-C , le Tu-95MS Bear-H et le Tu-160 Blackjack - attaque les infrastructures dans le centre et l'ouest de l'Ukraine, y compris la production d'équipements militaires et des usines de réparation, des approvisionnements stratégiques en carburant, des aérodromes, des installations ferroviaires , etc. pays.

Mais l'efficacité de ces mesures a été jusqu'à présent très limitée. Le problème pour les Russes est que leurs missiles de croisière à longue portée ne peuvent être utilisés que contre de grandes cibles fixes avec des coordonnées connues, ce qui limite considérablement leur capacité à interdire les livraisons d'armes et à poursuivre de nombreux autres types de cibles. La collecte de renseignements aériens, essentielle à de telles opérations, est également largement inexistante dans la moitié ouest de l'Ukraine.

Bombardiers stratégiques avec missiles Kh-101

Les bombardiers stratégiques russes Tu-95MS et Tu-160 sont impliqués dans le dernier conflit avec l'Ukraine depuis le premier jour . Le seul armement conventionnel actuellement disponible pour ces bombardiers est le missile de croisière Kh-101 (connu de l'OTAN sous le nom d'AS-23A Kodiak). Les autres options sont les missiles de croisière nucléaires Kh-55SM et Kh-102, qui sortent heureusement du cadre de cet article. Contrairement à leurs équivalents américains, ni le Tu-95MS ni le Tu-160 ne peuvent transporter de munitions conventionnelles à chute libre.

Baptisé Kaluga , ce Tu-95MS porte quatre missiles Kh-101 sur une photo publiée le 10 mai 2022. Fighterbomber/Telegram

Le missile Raduga Kh-101 pèse entre 4 850 et 5 290 livres et vole à basse altitude à une vitesse subsonique sur une distance d'environ 2 175 milles. Le système de guidage du Kh-101 combine la navigation inertielle, un récepteur de navigation par satellite, des systèmes d'adaptation de contour de terrain radar (TERCOM) et des systèmes de corrélation de zone d'adaptation de scène numérique électro-optique (DSMAC).

Kh-101 sous un Tu-95MS, en juillet 2022. Notez la conception peu observable de ces missiles, conçue pour réduire leur section radar. Ministère russe de la Défense

Les Russes disposaient également de missiles de croisière Kh-555 (AS-22 Kluge) pour les Tu-95MS et Tu-160. Il s'agissait d'une conversion d'anciens missiles de croisière Kh-55 (AS-15 Kent) à armes nucléaires en versions conventionnelles. Un nombre inconnu de Kh-55 - environ 40 selon les estimations de l'auteur - ont été convertis en Kh-555 au milieu des années 2000. Ce stock avait déjà été épuisé lors de l'opération russe en Syrie quand, en novembre 2015, des bombardiers Tu-95MS et Tu-160 ont lancé 35 missiles Kh-555. Plus tard, il n'y avait aucune information sur leur utilisation en Syrie. Toutes les images disponibles d'Ukraine ne montrent également que des missiles Kh-101.

Un Tu-95MS lance un missile de croisière Kh-101, lors de la campagne syrienne à l'automne 2017. Ministère russe de la Défense

Récemment, l'utilisation de missiles Kh-101 en Ukraine s'est également raréfiée, ce qui peut signifier que leurs stocks sont proches de l'épuisement et que les Russes réservent ces missiles à des cibles particulièrement importantes. Selon les calculs de l'auteur, il reste moins de 100 missiles Kh-101 en stock et leur cadence de production ne dépasse pas trois à quatre par mois.

Une capture d'écran d'un Kh-101 survolant le territoire ukrainien. via l'auteur

Les restes d'un missile de croisière Kh-101 tombé en Ukraine en mars 2022. via l'auteur

Les activités de l'aviation militaire russe lors de la fête de l'indépendance de l'Ukraine, le 24 août, ont été importantes. Selon le ministère ukrainien de la Défense, les Forces aérospatiales russes ont effectué 200 missions ce jour-là, dont 34 par des bombardiers Tu-95MS et Tu-22M3 et environ 90 par des avions tactiques à voilure fixe. Les autres étaient pilotés par des hélicoptères et des avions spéciaux, ces derniers comprenant l'alerte avancée aéroportée A-50 Mainstay et l'avion de guerre électronique Il-22 Coot-B . Deux cents missions quotidiennes étaient typiques de l'aviation militaire russe au début de cette guerre, mais maintenant la moyenne est de 60 à 70, donc le 24 août était exceptionnel. Chacune de ces missions signifiait l'annonce d'une alerte aérienne dans l'une des régions de l'Ukraine.

Deux vues de l'ogive 9E-2648 d'un Kh-101 tombé en Ukraine en mars 2022. Ministère ukrainien de la Défense

Ministère ukrainien de la Défense

Cependant, ces 200 avions n'ont lancé que huit missiles. Il s'agissait de huit missiles à distance Kh-22 (AS-4 Kitchen) largués par des bombardiers Tu-22M3 du 52nd Heavy Bomber Aviation Regiment basé à Shaykovka dans l'oblast de Kalouga, dans l'ouest de la Russie. Cela suggère que le but de ces missions était de gâcher les vacances des Ukrainiens par des alertes aériennes, mais que les forces nécessaires à une frappe plus significative avaient disparu.

De même, le 11 septembre, après le retrait des troupes russes de la région de Kharkiv, les Russes ont frappé le réseau électrique ukrainien en représailles. Encore une fois, cependant, la plupart des cibles se trouvaient à proximité de la frontière russe. Les objets au plus profond de l'Ukraine, hors de portée des armes tactiques, sont restés intacts. Selon un communiqué ukrainien, les Russes ont tiré ce jour-là six missiles Kh-101 depuis la mer Caspienne, dont cinq ont été abattus par les défenses anti-aériennes. Ils ont également tiré  des missiles de croisière Kalibr depuis des navires en mer Noire.

Tu-22M3 avec missiles Kh-22 et Kh-32

Les bombardiers moyens Tu-22M3 n'ont rejoint l'opération que le 14 avril, n'utilisant initialement que des bombes stupides. Le ministère russe de la Défense a annoncé ce jour-là que ces bombardiers étaient utilisés pour bombarder l'usine d'Azovstal dans le Marioupol encerclé. Le bombardement de Mariupol a duré plusieurs jours consécutifs, jusqu'au début du mois de mai. Les Tu-22M3 ont utilisé des bombes de démolition de 500 kg (1 102 livres). Il y a également eu des rapports sur leur utilisation des énormes FAB-3000 de 3 000 kg (6 614 livres), les bombes les plus lourdes de l'arsenal russe, mais il n'y a aucune confirmation de cela. Le Tu-22M3 pouvait couvrir Marioupol avec des salves de bombes à chute libre car la ville était déjà étroitement encerclée par les troupes russes et les bombardiers n'avaient pas à se soucier des défenses aériennes ukrainiennes.

L'usine d'Azovstal à Marioupol sous bombardement par des avions Tu-22M3, le 6 mai 2022 :

Pour les cibles situées au plus profond de l'Ukraine, les Tu-22M3 attaquent à l'aide de lourds Kh-22M, Kh-22N ou des nouveaux missiles anti-navires supersoniques Kh-32. (Extérieurement, ces armes sont presque identiques ; le Kh-32 a un cône chercheur de radar plus court dans le nez). Le 11 mai, la première vidéo russe depuis le début de cette campagne à être prise depuis le cockpit d'un Tu-22M3 tirant des missiles, apparemment contre l'Ukraine, est apparue. Vous pouvez lire notre analyse originale à ce sujet ici .

Les restes d'un missile Kh-22N, tombé sur le territoire ukrainien, en mai 2022. Ministère ukrainien de la Défense

Le missile Raduga Kh-22 (AS-4 Kitchen) est désormais exclusif au bombardier Tu-22M3. Il s'agit d'un énorme missile de 13 000 livres volant à une vitesse de Mach 3 pendant sa phase de croisière. À l'approche d'une cible, le missile plonge, accélérant à une vitesse terminale de Mach 4,15. La portée du Kh-22 est jusqu'à 217 miles; le Kh-32 peut voler deux fois plus loin.

Les missiles ont été le plus souvent tirés contre l'Ukraine à une distance de 93 à 155 milles de la cible, étant lancés sur le territoire de la Biélorussie ou depuis la mer d'Azov. Normalement, le Tu-22M3 porte un seul Kh-22 ; deux ou même trois missiles peuvent être transportés, mais seulement au détriment du carburant, et le Tu-22M3 n'a actuellement pas de capacité de ravitaillement en vol.

Un missile Kh-22NA de l'époque de la guerre froide exposé aux côtés d'un Tu-22M2 Backfire-B au Musée national de l'aviation de Kyiv, en Ukraine. Piotr Butowski

Les frappes aériennes utilisant des missiles Kh-22/Kh-32 étaient assez courantes dans la seconde quinzaine de juin, lorsque, selon des sources ukrainiennes, l'Ukraine a été touchée par 200 de ces missiles (avant cela, depuis avril, les Russes en avaient tiré plusieurs dizaines) . Le 26 juin, 10 Tu-22M3 (en deux groupes, six le matin et quatre le soir), probablement chacun avec deux missiles, lancent leurs Kh-22 contre Kyiv. Les bombardiers ont opéré sur le territoire biélorusse , dans la région de Mazyr et Petrykov, d'où il se trouve à environ 30 milles de la frontière ukrainienne et à moins de 200 milles de Kiev. La cible était probablement l'usine Artem produisant des missiles à lancement aérien et antichar, mais les missiles semblent avoir touché de nombreux objets civils dans un rayon de plusieurs centaines de mètres.

Le problème des missiles Kh-22 et, dans une moindre mesure, des missiles Kh-32, est leur faible précision. Ce sont des missiles anti-navires et ont des chercheurs de radar actifs conçus pour se diriger vers un objectif avec une grande signature radar. Ce n'est pas un problème lors de l'attaque d'un porte-avions - c'est une cible clairement distinctive en mer. Cependant, lors du tir d'un tel missile au-dessus de la terre, il est impossible de savoir s'il touchera le toit d'une usine industrielle ou le toit d'un centre commercial, ce qui s'est passé le 27 juin à Krementchouk . A cette occasion, le missile (probablement un Kh-32) a touché un centre commercial, faisant de nombreuses victimes civiles. Attaquer des cibles situées dans des zones urbaines avec de tels missiles est clairement délibéré et est presque certain de faire des morts et des blessés parmi les civils.

La frappe de missiles sur le centre commercial de Krementchouk le 27 juin 2022, qui impliquait très probablement un Kh-32 :

Les stocks de missiles Kh-22 restants de l'ère soviétique sont importants et la durée de conservation de ces armes touche à sa fin. Cyniquement parlant, il est moins cher de les renvoyer en Ukraine que de s'en débarrasser. Début septembre, le Kh-22 était la munition la plus utilisée par l'aviation russe à long rayon d'action en Ukraine. Il y a beaucoup moins de nouveaux missiles Kh-32 ; leurs stocks totaux au début de la guerre s'élevaient probablement à environ 100 à 150 unités.

Dans une scène de début février, deux Tu-22M3 décollent de la base aérienne de Shaykovka pour effectuer un vol de patrouille au-dessus de la Biélorussie. Ministère russe de la Défense

Des Tu-22M3 sont vus avec des missiles Kh-22 ou Kh-32 prêts à être chargés, à Shaykovka, en juin 2022. Google Earth

Les débuts au combat du MiG-31K/I Kinzhal

L'avion le plus récent de l'inventaire russe de l'aviation à longue portée est l' intercepteur lourd MiG-31 Foxhound adapté pour transporter un seul missile balistique hypersonique . L'avion MiG-31K (également connu sous le nom de MiG-31I) et le missile 9-S-7760 forment ensemble le système de frappe 9-A-7760 Kinzhal (poignard). Le premier régiment Kinzhal a été créé en décembre 2021 à Savasleyka, à 300 km à l'est de Moscou.

Le 18 mars 2022, un MiG-31 aurait lancé l'un de ces missiles hypersoniques contre un dépôt de munitions à Delatyn dans l'ouest de l'Ukraine, à 70 km de la frontière roumaine. Le ministère russe de la Défense a annoncé que la frappe avait été effectuée par un missile Kinzhal "à une distance de plus de 1 000 km [621 miles]", (c'est-à-dire depuis le territoire russe), alors que le vol de missile aurait duré " moins de 10 minutes », c'est-à-dire qu'il a volé à plus de 3 728 mph. Il s'agissait de la première utilisation opérationnelle du système Kinzhal, bien qu'il reste des questions sur au moins certaines des affirmations russes, en particulier sur la nature réelle de la cible.

Deux jours plus tard, les Russes ont rapporté que Kinzhal avait frappé un dépôt de carburant et de matériel à Konstantinovka dans le sud de l'Ukraine ; le missile aurait été lancé "depuis l'espace aérien au-dessus du territoire de la Crimée", c'est-à-dire à une distance de 186 à 249 miles.

Un membre d'équipage se prépare pour une sortie dans un MiG-31K/I armé d'un missile balistique Kinzhal, juste avant l'invasion de l'Ukraine, le 19 février 2022. Ministère russe de la Défense

Le même MiG-31K/I roule pour une mission. Ministère russe de la Défense

Pour la troisième fois, le 11 avril, Kinzhal a frappé "un poste de commandement ukrainien" dans le village de Chasiv Yar dans le Donbass, à seulement 20 miles d'une zone occupée par les troupes russes. Début septembre, la Russie n'a pas affirmé avoir de nouveau utilisé le Kinzhal. Il y a eu une annonce ukrainienne selon laquelle Kinzhal a également été utilisé le 7 août pour frapper une installation militaire dans la région de Vinnytsia, mais cela n'est pas confirmé.

Contrairement à d'autres armes aériennes à longue portée, dont la Russie parle rarement, le Kinzhal a fait l'objet de nombreuses publicités. Le ministère russe de la Défense rendrait publique chaque utilisation de ces missiles en Ukraine, ainsi que leurs déploiements en Syrie ou en mer Baltique . Le 21 août, le ministre russe de la Défense, Sergei Shoygu, a déclaré que le Kinzhal avait été utilisé trois fois en Ukraine et que « trois fois, il avait montré ses brillantes caractéristiques, qu'aucun autre missile similaire au monde ne possède ». Si c'est vrai, on peut se demander pourquoi cette arme a été si rarement utilisée.

Des MiG-31 capables de Kinzhal et leurs missiles, encerclés, à la base aérienne de Savasleyka en juillet 2022. Google Earth

En fait, Kinzhal ne change guère la donne. Ses capacités ne diffèrent pas significativement de celles offertes par le Tu-22M3 avec le Kh-22/Kh-32. Bien sûr, le missile Kinzhal vole deux fois plus vite que le Kh-22 et est plus difficile à abattre, mais dans cette guerre, cela fait peu de différence - les armes anti-aériennes ukrainiennes sont également limitées contre les deux. Vraisemblablement, Kinzhal, dérivé du missile balistique à courte portée Iskander, est cependant plus précis. En revanche, l'ogive du Kh-22 (près de 2 000 livres) est presque aussi puissante que celle du Kinzhal, bien que le Kinzhal ait un avantage cinétique.

Une autre vue de la ligne de vol MiG-31K/I en février 2022, avec le jet le plus proche prêt à décoller avec un missile Kinzhal. Ministère russe de la Défense

Une possibilité est que l'utilisation du Kinzhal ait été largement médiatisée car c'est Poutine qui a annoncé son existence en 2018 , et c'est depuis une sorte d'arme préférée du dirigeant. Le fait qu'il soit unique à la Russie est aussi clairement un point de fierté et a une valeur de propagande.

On ne sait pas combien de ces missiles la Russie possède, bien que la production n'ait commencé que récemment. Selon les services de renseignement ukrainiens, le stock total de Kinzhals avant la guerre ne dépassait pas 35 à 40 missiles.

Inventaire en baisse

À ce stade, la disponibilité des armes est probablement le problème le plus important auquel est confrontée l'aviation russe à long rayon d'action dans la guerre avec l'Ukraine. Il peut y avoir beaucoup d'avions et d'équipages, mais le stock de missiles diminue rapidement et les possibilités de produire de nouvelles armes pour les remplacer sont limitées.

L'apparition d'épaves d'armes russes en Ukraine a confirmé ce que l'on savait déjà auparavant : elles contiennent de nombreux composants électroniques étrangers. De tels objets ont été trouvés, par exemple, dans le système de guidage (le récepteur de navigation par satellite SN-99) utilisé par les missiles Kh-101 tombés sur le territoire ukrainien. The War Zone a été parmi les premiers à dévoiler cette histoire, que vous pouvez lire ici.

Électronique extraite de l'épave d'un missile de croisière Kh-101 retrouvé en Ukraine. Ministère ukrainien de la Défense

Un processeur d'ordinateur récupéré d'un Kh-101 en Ukraine. Ministère ukrainien de la Défense

Si l'embargo occidental sur la fourniture d'électronique à double usage est efficace, ainsi que les sanctions internationales globales, il bloquera essentiellement la production de ce type d'armes de haute technologie en Russie. Cependant, faire respecter un tel embargo n'est pas du tout facile, car bon nombre des composants utilisés ne sont pas très sophistiqués et sont assez largement disponibles. Les composants recyclés et, bien sûr, ceux qui pourraient être fournis par la Chine restent également des jokers.

Mais cela ne change rien au fait que la Russie a épuisé son stock d'armes à distance lancées par air et que son remplacement sera très problématique, surtout en temps opportun. Dans cet esprit, il est tout à fait possible que nous assistions à une participation moindre, et non plus, de l'aviation russe à long rayon d'action alors que le conflit se poursuit.

Contactez l'éditeur : Tyler@thedrive.com

 

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il y a 15 minutes, Valy a dit :

Un article de The Economist par Shashank Joshi qui doit être pas mal (le journaliste est un très bon analyste): https://www.economist.com/europe/2022/09/15/a-stunning-counter-offensive-by-ukraines-armed-forces

Pour ceux qui savent decrypter...

Révélation

Russian military vehicles litter the road to Izyum, in Ukraine’s north-eastern Kharkiv province. They serve as signposts to the Ukrainian counter-offensive which began on September 5th and liberated virtually the whole province in a matter of days. As you get nearer to the town, which sits atop a strategic hill, the heavy armour turns into a river of metal. There are tanks, artillery pieces and the remains of a tos-1a heavy flamethrower with its rocket pod sheared off. More than a dozen vehicles stand abandoned in one garage alone. Remarkably, much of this graveyard of Russian might seems to have filled up without any fighting. The invaders appeared to have panicked, abandoned their kit to the advancing enemy and fled.

Ukrainian troops arrived on the outskirts of the town on September 8th, three days after the start of a lightning operation that overwhelmed Russia’s north-eastern flank. Denys Yaroslavskiy, a special-forces officer who took part in the first wave, said the offensive grew in “domino” fashion. Within 24 hours Ukraine’s army had encircled Balakliya, a town close to the front line. Two days later, it seized Kupyansk, a critical rail hub connected to Moscow. At dawn on September 10th Ukrainian units entered the centre of Izyum itself.

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The Kharkiv offensive is the most consequential military action of the war since Russia abandoned northern Ukraine in late March. It has liberated over 6,000 square kilometres of territory, said Volodymyr Zelensky, Ukraine’s president, who visited the new front lines at Izyum on September 14th. In six days of fighting Ukraine’s army captured two brigades’ worth of Russian military equipment, according to Oleksiy Arestovych, an advisor to Mr Zelensky. That includes valuable kit such as counter-battery radar and t-80 tanks. “After the usa,” quipped Mr Arestovych, “Russia is the main provider of vehicles for the Ukrainian army.” Significantly, the loss of Izyum probably now makes it impossible for Vladimir Putin to meet his stated aim of conquering the entire Donbas region to the south.

Yet the most important consequence of the offensive is what it says about the future. It shows that Ukraine is capable of fast, complex and daring attacks; that Russia can be dislodged; and that Ukraine can therefore win. The speed of the advance hinged on a superbly executed plan and new Western weaponry that has denied Russia air supremacy. Ukraine’s army was “inventive and experimental”, says one Western official, with decision-making pushed down to low levels.

At times it was improvised. Some Ukrainian units were given instructions to head to Izyum in whatever way they could. “We didn’t sleep for three days,” said Mr Yaroslavskiy. “We fed on adrenaline, excitement and anticipation. None of us expected it to move so fast.”

The front was thinly manned because Russia had earlier sent its best units to the southern Kherson region, where Ukraine is conducting another offensive, leaving poorly trained militia and national guard units to hold the line. The operation in Kherson is not a feint—it involves more troops than the one in Kharkiv did—but Ukraine successfully deceived Russia into believing that it was the sole object of Ukraine’s attention. Ukraine disguised its preparations by thinning out some weapons, such as himars rocket launchers, from the attack force in Kharkiv, with a relatively small number of tanks punching through in the first wave.

But Russia’s armed forces also proved brittle and leaden. Its command system appears to be in crisis. “For some decisions, they are still reverting all the way back to Moscow and back to the front line,” says the Western official, “which speaks to a lack of agility.” Russia’s removal of mobile-network coverage in Kharkiv and a scarcity of secure radios (on both sides) meant that the defenders were caught by surprise when Ukrainian soldiers swarmed through the forest.

Serhiy, a company commander in Ukraine’s 25th brigade, said the tactic meant sleepy Russian troops found themselves cut off from their comrades. “At one point, we turned around to see a Russian [armoured personnel carrier] driver chugging along without a care in the world,” Serhiy said. “He surrendered at the next checkpoint when he realised what had happened.” Another soldier, who uses the nom-de-guerre of Tiger, said his unit was still finding enemy soldiers far behind the current front lines. They were surrendering on sight, he claimed.

The communications black hole extended to civilian life. Izyum’s local population—cut off from the internet, gas and electricity for most of the last six months—did not expect its starring role in the war. Many realised something was up around September 6th, when the Russians introduced a week-long curfew, enforced with a shoot-on-sight order. Nikolai, a pensioner, says he took heart when he heard the grind of heavy armour retreating across the Donets river early in the morning of September 10th. Many regular Russian army units abandoned their colleagues from proxy militia forces, leaving them to hide or surrender. The disappearance did not come quick enough, Nikolai said. “They bombed us with everything they had: helicopters, planes. Bastards.”

Not universal love

But many of his neighbours had, on the contrary, rooted for Russia, and some even shopped pro-Ukrainians to the occupying authorities. On September 14th an angry crowd at the artillery-pocked central square reflected the divisions as Mr Zelensky in person raised Ukraine’s blue and yellow flag. A large part of the crowd blamed him for the war. He should have offered Mr Putin concessions, said one. Svetlana Stepanova, 55, insisted that she would not be “forced” to say “Glory to Ukraine!”—the Ukraine for which she once had affection was no more, she lamented.

Though the offensive has showcased Ukraine’s strengths and exposed Russia’s systemic weakness, such a blitzkrieg will not be easy to repeat elsewhere. In the south, Ukraine has trapped around 20,000 Russian soldiers on the west bank of the Dnieper river, cutting off their resupply with rocket attacks on bridges. But Ukrainian troops, exposed on Kherson’s flatlands, are thought to be taking heavy casualties against a Russian force that is larger, more experienced and better dug-in than the one in Kharkiv.

For now, Ukraine’s army is determinedly pressing home its unexpected advantage. As The Economist went to press, fighting continued on the outskirts of Kupyansk and in Lyman, in Donetsk province to the south, with Ukraine controlling a section of the road in between. If both of those battles tilt Ukrainian, thousands of Russian troops based on the eastern side of the Oskil reservoir could face encirclement. The town of Svatove to the east in Luhansk, atop the roads to Belgorod in Russia, is a key battleground.

It would also open the prospect of Ukraine retaking part of the Luhansk region, including the towns of Severodonetsk and Lysychansk. But the forward lines remain fuzzy and could be reversed if Ukraine pushes too deep and fast. Few of the soldiers who walked into Izyum believed Russia would accept the humiliation of losing towns it captured only after three gruelling months of fighting. But Nikolai says that he has stopped worrying about Russia returning. A walk around town and its makeshift scrap yards convinced him of that. “How do they intend to come back?” he asked. “On what exactly?” ■

 

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