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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 21 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Occupation authorities in Kherson region of Ukraine declare evacuation of population from the right bank of Dnipro river, citing threat of destruction of dam of Kakhovka reservoir

C'est une menace de destruction de la ville par les eaux, donc... Et s'il y a un barrage, de suppression d'une nouvelle source d'électricité.

Notez que le gouvernement ukrainien avait lourdement communiqué, voilà plusieurs mois, en enjoignant aux occupants de la région de Kherson de la quitter. Notez aussi que des images ont été diffusées ces derniers jours de civils empêchés de le faire.

---

Sans rapport : vu mention aujourd'hui (sur Twitter mais où ? En russe en tout cas) d'une hypothèse d'usage d'EMP avec les arguments déjà fournis ici : pas trop de morts (et donc politiquement défendable), ruine de tout l'électronique non-protégée ukrainienne, y compris tous les drones d'un coup et probablement les communications et Starlink. Ce serait également le chaos à l'arrière (il faudrait gérer un pays entier sans électricité).  Vu de l'EM russe, peut-être une hypothèse de "remise à zéro des compteurs" qui permettrait, en désorganisant totalement l'armée ukrainienne et en s'appuyant sur une horde de piétaille low tech sacrifiable, de renverser le cours de la guerre.

Et ce serait un bazar noir côté spatial je pense, pour tout le monde, notamment pour tous ceux qui exploitent des satellites en orbite basse. Quid du GPS/de Galileo par exemple ?

Cette hypothèse devrait, au moins en privé, être clairement décrite aux russes comme dépassant la Limite du pas de nucléaire.

Modifié par Boule75
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Il y a 1 heure, Robert a dit :

D'après des sources russes, les drones revolvers 860 taiwanais font énormément de dégâts sur les troupes russes du coté de Kherson !

Ca parle d'évacuation et d'une éventuelle redditions 

J'avais déjà vu les images de ce modèle de drone en question, mais encore jamais des images de ceux ci déployés en Ukraine. Je trouve un peu bizarre d'affirmer que tout d'un coup, ceux ci opèrent avec succès et cause des dégâts importants sur le terrain. On a toujours finit par avoir des images des matos déployés. 

Je dis pas que c'est impossible, mais en l'absence de source, ça me parait un peu hasardeux. Et j'ai vu ou c'était évoqué dans l'article partagé. 

il y a une heure, Clairon a dit :

le Gen Russe Surovikin vient de parler à 1e vue, et il annonce que la situation a Kherson est très difficile, ils vont prendre bientôt les mesures pour protéger les civils et n'excluent pas des décisions difficiles.

Traduction : nous sommes dans une merde noire, sauve qui peut ....

Clairon

"l'évacuation" des civils, outre qu'on peut douter de la bonne volonté de ces derniers à partir de leur plein gré, ne serait-elle pas une façon de dire que les Russes évacueront la poche de Kherson accompagnés de boucliers humains ? 

A moins que, en "logique" Russe, ces territoires étant annexés, il faille valablement et publiquement s'inquiéter et s'occuper du sort des civils. 

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Après, ne pas non plus totalement écarter l'hypothèse d'une stratégie de communication de la part de Surovikin pour tromper les ukrainiens. Ces derniers ont été très forts pour crier A puis faire B en bananant les russes d'un front à l'autre. Les russes ont aussi le droit d'avoir de temps en temps un type un peu moins bête que la moyenne à la tête de leur armée. Car même si la situation est critique pour les russes à Kherson (je n'en sais rien), je ne vois pas bien l'intérêt de le crier sur tous les toits à part à préparer psychologiquement l'opinion à de mauvaises nouvelles.  

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il y a 5 minutes, Boule75 a dit :

Sans rapport : vu mention aujourd'hui (sur Twitter mais où ?) d'une hypothèse d'usage d'EMP avec les arguments déjà fournis ici : pas trop de morts (et donc politiquement défendable), ruine de tout l'électronique non-protégée ukrainienne, y compris tous les drones d'un coup et probablement les communications et Starlink. Ce serait également le chaos à l'arrière (il faudrait gérer un pays entier sans électricité).  Vu de l'EM russe, peut-être une hypothèse de "remise à zéro des compteurs" qui permettrait, en désorganisant totalement l'armée ukrainienne et en s'appuyant sur une horde de piétaille low tech sacrifiable, de renverser le cours de la guerre.

Et ce serait un bazar noir côté spatial je pense, pour tout le monde, notamment pour tous ceux qui exploitent des satellites en orbite basse. Quid du GPS/de Galileo par exemple ?

Cette hypothèse devrait, au moins en privé, être clairement décrite aux russes comme dépassant la Limite du pas de nucléaire.

Hypothèse intéressante. Si dans sa quête de solution stratégique, avec escalade si besoin, la Russie butait sur une impossibilité de faire s'effondrer le réseau électrique ukrainien par des moyens plus classiques (enfin ça commence plutôt bien pour eux :mellow: ...) l'option pourrait attirer comme passage du seuil nucléaire mais peu de morts directs, donc risque de riposte américaine comme de réprobation internationale diminué + avantage opérationnel immédiat, ce qu'un seul tir nucléaire ne procurerait sans doute pas.

Cela dit, je ne suis pas sûr que les effets IEM d'une explosion nucléaire en haute atmosphère soient très faciles à contrôler, ni très finement modélisés, même si on a certaines données d'essais soviétiques en 1962. Moscou pourrait donc craindre :

- Que les effets débordent sur ses propres troupes

- Qu'ils débordent sur le territoire russe, ou moins grave biélorusse

- Surtout, qu'ils débordent sur Pologne, Roumanie ou un autre pays de l'OTAN ! Un fort risque de déclenchement de l'Article 5

==>Je ne suis pas sûr que Moscou accepte ce troisième risque.

Le risque spatial serait limité en orbite basse, à quelques centaines de kilomètres de l'explosion, et encore seulement pour les rares satellites passant au-dessus précisément au mauvais moment. Il serait inexistant sur l'orbite des satellites GPS ou l'orbite géostationnaire (20 000 et 36 000 km d'altitude respectivement)

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Les premières photos sous marines, vidéos   et analyses de l'explosion du gasoduc Nordstream ici https://www.expressen.se/nyheter/forsta-bilderna-fran-sprangda-gasroret-pa-ostersjons-botten/

Il manque 50 metres de tuyau en raison de la violence de l'explosion. Mais je n'ai pas compris clairement s'il était évident que l'explosion venait d'une cause externe (explosif extérieur au gasoduc) ou interne (surpression)

 

En français :

Citation

Les premières images du tuyau de gaz explosé au fond de la mer Baltique

LES FUITES SUR NORD STREAMPublié le 18 octobre 2022 à 06.02

L'OUVERTURE DU TUYAU. Le gazoduc Nord Stream 1 au fond de la mer Baltique à l'endroit où une explosion a cassé le tuyau.

Photo : TROND LARSEN/BLUEEYE ROBOTICS/EXPRESSSEN

UNE PARTIE DU FIL DÉMONTE DU BAS. Des restes d'acier restent au fond du site de l'explosion.

Photo : TRAND LARSEN BLUEYE ROBOTICS/EXPRESSEN

CRATÈRES DANS LE FOND DE LA MER. Une tombe profonde dans le fond marin où se trouvait le gazoduc.

Photo : TROND LARSEN BLUEYE ROBOTICS/EXPRESSEN

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MER BALTIQUE SUD. Les explosions qui ont intensifié le conflit géopolitique entre la Russie et l'Occident ont eu lieu ici.

Au fond, à 80 mètres sous la surface de la mer Baltique, Expressen filme la rupture des gazoducs du Nord Stream 1.

Notre caméra sous-marine documente de longues déchirures dans le fond marin avant qu'il n'atteigne le tuyau en acier renforcé de béton déchiré lors du sabotage présumé.

Au moins cinquante mètres de la conduite de gaz semblent manquer après l'explosion, qui mesurait 2,3 sur l'échelle de Richter.

Texte

 Matthias Carlson,Erik Wiman

Photo

 Alex LjungdahlPartager

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Après plusieurs jours de vents violents, une brèche s'ouvre entre les basses pressions lorsque l'Expressen sort lundi matin dans le sud de la mer Baltique, à environ 70 kilomètres des côtes de Blekinge et à seulement quelques milles nautiques de la frontière avec le Danemark. Ici, sans terre en vue dans aucune direction, se trouvent trois des quatre brèches sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2. 

Vendredi dernier, les garde-côtes ont survolé la zone et constaté qu'il n'y avait plus de bulles visibles à la surface de la mer. La conclusion était que le gaz avait cessé de sortir du gazoduc qui reliait la Russie à l'Allemagne jusqu'au 28 septembre. 

Alors que nous approchons de la zone marquée pour le gazoduc, il y a toujours un avertissement de navigation émis pour la zone, mais nous avons reçu l'autorisation de la Garde côtière d'être et de travailler sur place.
Cela fait presque deux semaines que l'enquête suédoise sur la scène du crime a été conclue. Les garde-côtes et la marine suédoise étaient alors sur place et la zone était complètement fermée à la circulation des bateaux.

Voici les premières images du pipeline Nord Stream soufflé

03:58

Suivez-nous jusqu'au fond de la mer.

Loin dans le sud de la mer Baltique, le gazoduc rompu se trouve à une profondeur de 80 mètres.

Photo : ALEX LJUNGDAHL

Selon Säpo, certaines saisies ont été effectuées sur le site et l'autorité a déterminé qu'il y avait eu des détonations dans la zone qui ont causé d'importants dommages à la ligne. Après l'enquête, les soupçons de sabotage grossier ont été renforcés. 

"Marie II - Marie II - c'est un navire de guerre danois." 

Avec seulement neuf milles nautiques pour se rendre sur le lieu de la fuite, nous sommes appelés. La marine danoise patrouillant du côté danois veut que nous fassions demi-tour pour notre propre sécurité. Au Danemark, la zone est toujours bouclée en raison du risque d'explosion. 

Nous nous identifions comme journalistes suédois et sommes autorisés à continuer tant que nous ne traversons pas la frontière vers le territoire danois. 

Lance des drones sous-marins 

Avec nous à bord, Trond Larsen de la société norvégienne Blueye Robotics, qui développe des caméras et des drones sous-marins. C'est un pilote de drone très expérimenté avec plusieurs milliers d'heures aux commandes du drone sous-marin avancé que nous préparons actuellement pour le lancement. 

Trond Larsen de la société Blueye Robotics a fouillé les fonds marins pour le compte d'Expressen et a trouvé le câble cassé.

Photo : ALEX LJUNGDAHL

Trond Larsen utilise un joystick pour contrôler le drone à 80 mètres sous le bateau.

Photo : ALEX LJUNGDAHL

Le drone sous-marin est alimenté par un câble de 300 mètres de long dans le bateau.

Photo : ALEX LJUNGDAHL

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Il est 11h du matin quand il est enfin à l'eau. Nous sommes alors directement au-dessus des coordonnées d'une des explosions, mais là où le tuyau est marqué sur la carte nous ne trouvons rien au début. Cependant, le sonar et l'échosondeur du bateau montrent de forts déplacements des fonds marins. 

LE TUYAU EST ALLUMÉ. En bas, le tuyau détruit est soudainement visible.

Photo : TROND LARSEN/BLUEEYE ROBOTICS/EXPRESSSEN

Soudain, les restes tordus du tuyau en acier de plusieurs centimètres d'épaisseur pour Nord Stream 1 apparaissent à l'écran. Nous voyons des barres d'armature qui ont été pliées hors de l'enveloppe extérieure en béton de protection du tuyau et du trou béant dans le tuyau. 

DENT D'USURE EN ACIER. L'eau de la mer Baltique est trouble, mais de près, vous pouvez clairement voir comment le métal et le béton ont été brisés.

Photo : TROND LARSEN/BLUEEYE ROBOTICS/EXPRESS

La manière dont l'enquête précédente sur la scène du crime a affecté les canalisations et les environs n'est pas claire. Certaines parties du tuyau ont des arêtes vives droites, sur d'autres parties le métal est fortement déformé. 

BORD COUPANT DANS LE HAUT DU TUBE. Voici l'embouchure de la conduite de gaz. L'autre extrémité est en Russie.

Photo : TROND LARSEN/BLUEEYE ROBOTICS/EXPRESSEN

La visibilité est mauvaise, mais lorsque la caméra se rapproche, on distingue clairement l'intérieur rouge du tuyau, dont l'autre extrémité se trouve dans la ville russe de Viborg, non loin de la frontière finlandaise. Ici, le gaz russe a été acheminé vers l'Allemagne dans le cadre d'un projet d'un milliard de dollars mené par les forces russes et allemandes, malgré de nombreuses protestations. 

Films en préparation

Selon la société à l'origine de la propre analyse des risques de Nord Stream, la possibilité qu'une fuite se produise était si peu probable qu'elle puisse se produire au plus une fois tous les 20 000 ans. Mais dans le même rapport, il a été constaté que si une fuite se produisait, il n'y avait aucun moyen d'empêcher d'énormes quantités de méthane, un gaz à effet de serre, d'atteindre l'atmosphère. 

Selon les calculs de l'Agence de protection de l'environnement, le gaz qui fuyait ici jusqu'à récemment correspondait à bien plus de la moitié des émissions annuelles de dioxyde de carbone de la Suède, si l'on compte sur une perspective de 20 ans.

Nous enfonçons la caméra dans le tuyau à une dizaine de mètres, au fond il y a maintenant une fine couche de boue et de sédiments de fond. 

FER D'ARMATURE DE LA COUCHE DE BÉTON. Barre d'armature qui sort du fond marin à côté du gazoduc.

Photo : TROND LARSEN/BLUEEYE ROBOTICS/EXPRESSSEN

La conduite de gaz est constituée de sections de 12 mètres de long qui sont soudées ensemble. Le diamètre extérieur est de 1,4 mètre, l'enveloppe en béton à l'extérieur du tuyau en acier mesure jusqu'à un décimètre d'épaisseur. 

La force de l'explosion qui a déchiré le tuyau était si forte qu'elle a été enregistrée par des instruments sismologiques - elle équivalait à un tremblement de terre mineur mesurant 2,3 sur l'échelle de Richter.

Graphiques des rapports de risque de Nord Stream avant le processus d'autorisation pour le projet de gazoduc.

"Une force extrême"

- Vous pouvez voir qu'il y a eu un impact très important sur le fond marin autour du tuyau. Il y a des canaux dans le lit du lac où se trouvaient les tuyaux, où vous pouvez voir des objets cassés qui ressemblent à des morceaux de tuyaux, explique Trond Larsen. 

- Une théorie est qu'une longue fissure s'est formée le long du tuyau en raison de la pression de l'explosion. 

Nous cherchons la zone avec la caméra, mais nous ne parvenons pas à trouver l'autre bout du tuyau. Au moins 50 mètres semblent manquer ou enfouis sous le fond. 

- C'est une force extrême qui peut plier un métal aussi épais comme nous le voyons, dit Trond Larsen.

À la troisième tentative, l'équipe d'Expressen obtient un indice et trouve la conduite de gaz déchirée. Tout est visible sur un moniteur dans la cabine du bateau.

Photo : ALEX LJUNGDAHL

Dans les airs au-dessus, nous entendons un avion qui approche, les garde-côtes suédois font soudainement une embardée au-dessus de la zone et font quelques tours autour de nous. Une demi-heure plus tôt, nous pouvions entendre le bruit des avions de chasse encerclant l'air et à l'ouest de nous, le navire de guerre danois est toujours là. Il est clair que nous nous trouvons dans un endroit fortement surveillé et d'une grande importance politique en matière de sécurité. 

Les projets Nord Stream ont, depuis le début de la planification au milieu des années 2000, été entourés de critiques et de craintes que le gazoduc ne soit pas un projet purement commercial mais un moyen pour la Russie d'acquérir un pouvoir géopolitique sur l'Europe. Lors de la réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'ONU quatre jours après les explosions, la Russie a fait parler un représentant de la compagnie gazière Gazprom devant les dirigeants mondiaux - malgré de nombreuses protestations de plusieurs pays, des documents du ministère suédois des Affaires étrangères qu'Expressen a vus montrent . Au cours de la réunion, la Russie a rejeté toutes les enquêtes criminelles qui n'impliquaient pas la Russie comme étant peu fiables. 

Fac-similé du rapport de l'ambassadeur suédois à l'ONU lors de la réunion du Conseil de sécurité quelques jours après les explosions.

Les représentants russes soupçonnaient également les États-Unis et essayaient de montrer qu'ils avaient le plus grand intérêt à ce que les gazoducs explosent. Ce à quoi les États-Unis ont répondu en termes durs.

"Les États-Unis ont noté que la Russie tentait à nouveau d'instrumentaliser le conseil pour répandre la désinformation et les fantasmes morbides." a écrit l'ambassadeur de Suède à l'ONU dans un résumé de la réunion. 

Lors de la réunion du Conseil de sécurité, les explosions ont été décrites comme "faisant partie d'une confrontation géopolitique où l'énergie a été transformée en arme". Les mots sont venus de Marc-Antoine Eyl Mazzega, directeur de l'énergie et du climat à l'IFRI, l'Institut français des relations internationales. 

La rencontre s'est terminée par un échange de mots "âpre" entre le président français du Conseil et la Russie, qui a exigé que le porte-parole de Gazprom soit à nouveau autorisé à s'exprimer.

Les reporters d'Expressen Erik Wiman et Mattias Carlsson avec l'un des deux drones utilisés pour le tournage.

Photo : ALEX LJUNGDAHL

Le gouvernement suédois sortant a tenu plusieurs réunions de crise sur les soupçons de sabotage des gazoducs. 

Lorsque le Conseil européen s'est réuni à Prague début octobre, Magdalena Andersson était présente, puis la situation de la politique de sécurité dans l'UE en raison de l'invasion russe de l'Ukraine et des détonations sur le Nord Stream était en tête de l'ordre du jour. 

Jusqu'à présent, la Suède a catégoriquement refusé à la Russie l'accès à l'enquête préliminaire suédoise sur des soupçons de sabotage. Les demandes ont été présentées directement par le gouvernement russe à Magdalena Andersson. 

En Suède, l'enquête est menée par la police de sécurité - en Russie par le procureur de la République en collaboration avec le Service fédéral de sécurité, FSB. 

Les photos d'Expressen du tuyau éclaté sont les premières à être publiées - tous les éléments de l'enquête suédoise sont soumis à la confidentialité. 

Mattias Carlsson : "Le tube est complètement éteint"

 

Modifié par Valy
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https://www.lemonde.fr/international/live/2022/10/18/guerre-en-ukraine-en-direct-l-otan-va-fournir-a-kiev-des-brouilleurs-de-signal-contre-les-drones_6146243_3210.html

Crash d’avion en Russie : le bilan passe à quinze morts

Quinze personnes sont mortes après le crash d’un avion militaire russe à Ieïsk, une ville du sud-ouest de la Russie. Les enquêteurs ont dit mardi qu’ils privilégient la piste d’un « défaut technique » sur l’appareil, un Soukhoï Su-34, pour expliquer l’accident survenu la veille dans cette cité de 90 000 habitants, située en face du port ukrainien de Marioupol, dévasté par les forces russes au début du conflit.

Anna Minkova, vice-gouverneure de la région russe de Krasnodar, a précisé sur Telegram que quarante-trois personnes, dont neuf enfants, ont été blessées dans la catastrophe. Parmi elles, vingt-cinq se trouvent encore à l’hôpital, dont trois dans un état critique. Vladimir Poutine « présente ses plus sincères condoléances aux familles qui ont perdu leurs proches dans cette catastrophe », a dit à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

 

L’Iran va livrer des missiles et plus de drones à la Russie

Reuters affirme que l’Iran s’est engagé à fournir à la Russie des missiles sol-sol et des drones en plus grand nombre, citant deux hauts responsables et deux diplomates iraniens. Selon l’agence de presse, un accord a été conclu le 6 octobre lors d’une visite à Moscou du premier vice-président iranien, Mohammad Mokhber, de deux hauts responsables des gardiens de la révolution et d’un responsable du Conseil suprême de la sécurité nationale.

« Les Russes ont demandé plus de drones et des missiles balistiques iraniens dotés d’une précision améliorée, notamment des missiles Fateh et Zolfaghar », a précisé l’un des diplomates iraniens. Un responsable occidental informé du dossier a confirmé auprès de Reuters ces informations, expliquant qu’un accord avait été conclu entre l’Iran et la Russie quant à la fourniture de missiles balistiques sol-sol de courte portée, dont des Zolfaghar.

Le diplomate iranien a réfuté des affirmations de responsables occidentaux selon lesquelles ces livraisons enfreindraient une résolution adoptée en 2015 par le Conseil de sécurité de l’ONU : « L’endroit où ils sont utilisés n’est pas le problème du vendeur. Nous ne prenons pas parti dans la crise de l’Ukraine comme le fait l’Occident. Nous souhaitons une issue à la crise par la voie diplomatique. »

L’Ukraine a fait état au cours des dernières semaines d’une multiplication des attaques russes utilisant des drones de fabrication iranienne Shahed-136. L’Iran a toujours nié fournir ces engins à Moscou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Traduction : déportation de population go !

"...Dans une allocution de fin de soirée publiée sur Telegram, le responsable russe installé à Kherson, Kirill Stremousov, appelle les gens à "évacuer la ville le plus rapidement possible" et déclare que l'Ukraine "lancera très prochainement une offensive contre la ville de Kherson".

 

 

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Il y a 1 heure, Clairon a dit :

le Gen Russe Surovikin vient de parler à 1e vue, et il annonce que la situation a Kherson est très difficile, ils vont prendre bientôt les mesures pour protéger les civils et n'excluent pas des décisions difficiles.

Traduction : nous sommes dans une merde noire, sauve qui peut ....

A toutes fins utiles, voici la retranscription des parties importantes de l'entretien sur la chaîne Telegram du MinDef russe

Tweet 1

Tweet 2

Tweet 3

Je copie quelques passages supplémentaires qui me semblent intéressants

À l'heure actuelle, le Groupe de forces unies prend des mesures pour renforcer la force de combat et la force numérique des formations et des unités militaires, créer des réserves supplémentaires et équiper des lignes et des positions défensives sur toute la ligne de contact.

Les frappes avec des armes de haute précision se poursuivent sur des installations militaires et des infrastructures qui affectent la capacité de combat des troupes ukrainiennes.

(...) Une situation difficile s'est développée (à Kherson) (...) Nous avons des informations sur la possibilité que le régime de Kyiv utilise des méthodes de guerre interdites dans la région de la ville de Kherson, sur la préparation par Kyiv d'une attaque massive de missiles contre le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, et un des frappes massives de missiles et d'artillerie sur la ville sans discernement.

(...) Je le répète - c'est déjà très difficile aujourd'hui. (...) Nous agirons consciemment, en temps opportun, sans exclure l'adoption de décisions difficiles.

Ca me semble confirmer une stratégie pour l'instant défensive, établir des positions défensives sur tout le front - suivant l'instruction de Poutine disant il y a quelques jours s'attendre à une "stabilisation" du front. Jointe à une stratégie d'attaque des infrastructures civiles de l'Ukraine afin d'affaiblir ses forces armées - qui semble fonctionner puisque Zelenski annonce la perte de 30% des centrales électriques ukrainiennes ces huit derniers jours.

La note sur des "méthodes de guerre interdites" me fait poser la question d'un possible faux drapeau dans les jours qui viennent ?

La communication sur le modèle "Je vous parle des difficultés, je prendrai les décisions même difficiles" est à mettre en rapport avec ce message de la propagandiste en chef Margarita Simonyan (directrice de RT)

Nous avons tous demandé qu'il y ait pour l'OMS (opération militaire spéciale) un visage et une voix honnêtes, directs et compréhensibles pour expliquer ce qui se passe.

Sourovikine.

La communication interne, à destination de la population russe, est de la forme : "Les plaintes au Tsar sur les mauvais généraux, le бордак dans l'armée et le manque de mesures décisives ont été entendues, le chef de l'Etat a désigné celui qui sera le nouveau Joukov. Il est honnête, il regarde les problèmes en face, il est économe du sang des soldats russes, il prend les mesures décisives"

C'est donc cet homme qui est l'espoir de Poutine et de son régime pour forcer un renversement du cours de la guerre. Voici le fil Twitter du nouveau héros, qui date du 13 octobre, quelques jours après sa nomination. A l'explorer un peu - la traduction automatique c'est fantastique, on ne le répétera jamais assez :happy: - on peut constater que le général diffuse la version la plus radicale des objectifs russes. Extraits :

Il n'y aura aucune négociation. Chaque chose en son temps (littéralement "la cuillère est bonne pour le dîner")

Mort au nazisme.

50.588232, 30.512312 (ce sont les coordonnées du barrage hydroélectrique qui alimente Kiev :unsure: ...)

Les Ukrainiens et nous sommes un seul peuple et nous voulons la même chose, que l'Ukraine soit indépendante de l'Occident et de l'OTAN, un État ami de la Russie (extrait de l'entretien d'aujourd'hui, pas du fil Twitter)

Et enfin le tweet épinglé en haut du fil

Je ne veux plus sacrifier de soldats russes dans une guérilla contre des hordes de fanatiques armés en vain par l'OTAN. Nous avons suffisamment de forces et de moyens techniques pour amener l'Ukraine à se rendre complètement.

Le personnage est fortement campé. La communication est claire. Reste pour S.V. Sourovikine à obtenir des résultats.

Naturellement, si dans six mois ce n'est pas le cas, Poutine devra trouver autre chose...

... Et si dans un an les Russes sont à Kiev, Poutine aura le problème inverse : Sourovikine sera très populaire. Peut-être même trop ? A moins qu'il ne le choisisse comme "dauphin" et ne prenne sa retraite en 2024 ?

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Notes of interview with Commander of Joint Group of Troops (Forces) in special military operation area General of the Army S.Surovikin (18 October 2022)

Le général prend acte, la rive gauche est intenable. Le risque de rupture du barrage n'est qu'un prétexte pour faire avaler la pilule aux populations déplacées. Une fois la retraite effectué, vu la disposition des forces russes, je verrais bien les troupes êtres employées à remonter le long du fleuve, tandis que le groupe d'armée en biélorussie lui passerait à l'action plein sud sur la rive droite.

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il y a 1 minute, Picdelamirand-oil a dit :

Déclaration du gouverneur de Kherson:

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Non, c'est le texte de l'entretien du général Sourovikine aujourd'hui (voir mon message en début de cette page) C'est le commandant en chef de la guerre côté russe, pas le gouverneur de Kherson

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il y a 6 minutes, Alexis a dit :

Non, c'est le texte de l'entretien du général Sourovikine aujourd'hui (voir mon message en début de cette page) C'est le commandant en chef de la guerre côté russe, pas le gouverneur de Kherson

Oui j'ai confondu:

https://twitter.com/PreQrac/status/1582432345700737025?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1582433413251756034|twgr^04273ae4675218249b05208006d1113d09dc336f|twcon^s2_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.strategicfront.org%2Fforums%2Fthreads%2Fukraine-russia-conflict.4490%2Fpage-594

 

Modifié par Picdelamirand-oil
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CR journalier du conflict intelligence team ici https://notes.citeam.org/dispatch-oct-17-18

– Le tireur de Belgorod (les 11 morts par un tadjik)  pourrait avoir été un étranger mobilisé de force lors d'une rafle...

- Débubnking des affirmations russes sur l'attaque par drone de Kyiv ;

– Ce que l'on sait  de l'accident mortel de l'avion russe ;

 

Citation

Sitrep pour les 17 et 18 octobre (à partir de 13h00)

La situation en première ligne

Des tentatives d'attaque   infructueuses par les Forces armées RF sont signalées près de Bakhmut , Soledar , Ivano-Dar'ivka et Tors'ke .

La 93e brigade des Forces armées ukrainiennes a publié une vidéo montrant un char T-90M endommagé près de Bakhmut. Nous ne savons pas si le char appartenait au 3e corps d'armée.

Des chars russes auraient soutenu l'offensive du groupe Wagner près de Bakhmut.

L'accalmie qui s'est installée sur le front de Kherson se poursuit . Certaines des chaînes pro-russes Telegram qui avaient rendu compte de la situation critique et d'une éventuelle attaque d'un grand groupe ukrainien en direction de Beryslav ont plus récemment admis que les actions des forces armées ukrainiennes étaient une reconnaissance offensive. S'il y avait eu une offensive à part entière, les forces russes auraient pu publier des preuves des pertes ukrainiennes (en véhicules militaires et en main-d'œuvre) après l'avoir repoussée.

À la suite des frappes dans la région de Soumy , 3 personnes ont été tuées, 9 personnes ont été blessées.

L'un des ponts temporaires au-dessus de l'écluse de la centrale hydroélectrique de Kakhovka a été détruit ou enlevé.

Au même moment, apparemment, le pont de barge parallèle au pont Antonivsky était achevé .

Attaques contre l'Ukraine avec des munitions qui traînent

L'expert militaire russe Yan Matveev a analysé les frappes sur des bâtiments résidentiels à Kiev avec des drones kamikazes russes. Il est arrivé à la conclusion qu'ils étaient causés par l'imprécision des drones eux-mêmes, et non par le travail de la défense aérienne ukrainienne. Dans le même temps, il est tout à fait possible d'abattre un tel drone en tirant avec une mitrailleuse (mais seuls les professionnels devraient le faire).

Maxim Litavrin du média MediaZona a démystifié une publication de la chaîne pro-russe Telegram "War on Fakes", dans laquelle ils écrivaient qu'un missile de défense aérienne ukrainien aurait volé sur l'immeuble touché hier à Kiev. Il a également conclu que les véhicules aériens sans pilote qui se sont écrasés dans des bâtiments résidentiels n'ont été touchés ni par des systèmes de défense aérienne portables ni par des missiles de défense aérienne (l'un de ces incidents a été enregistré sur vidéo, où l'on voit clairement que rien n'a changé la trajectoire du drone).

On a appris qu'au moins 5 personnes, dont une femme enceinte , sont mortes sous les décombres à la suite de l'impact d'un drone kamikaze sur un immeuble à Kiev le 17 octobre.

Aujourd'hui, le 18 octobre, les frappes de munitions flottantes Shahed-136 sur le territoire ukrainien se poursuivent . Les autorités de la ville de Kyiv font état de deux morts et d'un blessé.

Des experts occidentaux, commentant d'éventuelles livraisons de missiles iraniens à la Russie, notent que ces missiles ont déjà été testés dans divers conflits militaires, et qu'ils sont assez précis et efficaces. À l'heure actuelle, les États-Unis menacent de sanctions tout pays tiers qui aiderait l'Iran à fournir des missiles et des véhicules aériens sans pilote à la Russie, mais les sanctions ne peuvent pas affecter la production de ces missiles.

Dmitry Peskov (porte-parole du président russe) déclare que dans les frappes contre Kiev et d'autres villes, ils utilisent des véhicules russes portant des noms russes - c'est une réaction aux déclarations des pays occidentaux sur d'éventuelles sanctions supplémentaires en raison des livraisons de drones iraniens.

Incident à Yeisk

Lors du décollage d'un chasseur Su-34, alors qu'il prenait de l'altitude, le moteur a pris feu. L'avion a commencé à tomber, les pilotes ont réussi à s'éjecter, mais l'avion de chasse a percuté un immeuble.

Il s'agit de l'un des pires accidents impliquant un avion de combat en termes de nombre de victimes. Les informations sur le nombre de victimes varient. Le média d'information public RIA Novosti, citant un responsable du ministère russe de la Santé, fait état de 13 morts, dont 3 enfants, et de 19 blessés. D'autres sources rapportent jusqu'à 19 morts.

Des témoins ont filmé l' explosion , l' incendie provoqué par celle-ci, les bruits distinctifs de la détonation secondaire, et même une conversation avec le pilote. Il a indirectement confirmé que l'accident avait été causé par une défaillance technique.

Le ministère russe de la Défense a rapidement reconnu que l'avion s'était écrasé dans un immeuble résidentiel, mais a déclaré qu'il s'agissait d'un vol d'entraînement sans munitions. Cependant, les détonations secondaires entendues dans les vidéos démentent cette affirmation. Les réservoirs de carburant n'explosent pas comme ça. Les munitions d'un canon GSh-30-1 installé sur ce type de jet auraient pu exploser, selon certains experts. En raison du processus long et fastidieux de chargement d'une ceinture de pistolet avant un vol, il se peut qu'elle ait été laissée chargée. Alexander Kotz, correspondant du journal Komsomolskaya Pravda, a également rapporté que les obus du Su-34 avaient explosé.

Notre équipe admet que cela peut être vrai, mais cela n'exclut pas la possibilité d'un vol de combat avec des munitions complètes (la ville de Yeysk est relativement proche de la ligne de front).

La marine russe n'a pas de jets Su-34 en service, et ces jets ne sont pas utilisés pour la formation des pilotes de l'aviation navale. Ceci est important car l'aérodrome de Yeysk (ainsi que la base aérienne du village de Saki en Crimée) est avant tout un centre de formation pour les pilotes navals . Le 859th Center for Combat Use and Retraining of Naval Aviation Flight Personnel est basé sur cet aérodrome. Cependant, il a également été utilisé pour former d'autres pilotes militaires. Des photographies d'avant-guerre prises sur l'aérodrome montrent un Tu-134UBL, un avion utilisé pour l'entraînement des pilotes de bombardiers stratégiques.

Actualités de la mobilisation

Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine , a annoncé le 17 octobre que les objectifs de mobilisation « partielle » avaient été atteints, la mobilisation a donc pris fin et les projets d'avis publiés ont été invalidés.

Le président d'Agora International Human Rights Group, Pavel Chikov , a remarqué que le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, n'avait pas le pouvoir de mettre fin à la mobilisation, car elle avait été initiée par l'ordre de Vladimir Poutine et lui seul pouvait l'arrêter.

Le gouverneur de la région de Moscou, Andrey Vorovyov, a fait une annonce similaire à la suite de Sergueï Sobianine.

Dmitry Peskov (l'attaché de presse du président russe) a clarifié la "procédure de mobilisation partielle dans les régions, qui a fait face à la tâche de mobilisation, a déjà été accomplie et arrêtée", ainsi toute annonce ou ordre de Vladimir Poutine concernant la fin de la une mobilisation partielle à travers tout le pays n'est pas sur la table pour l'instant.

Les bureaux de rédaction de Saint-Pétersbourg ont déclaré que toutes les exemptions pour les employés des sociétés et entreprises de la ville sont supprimées lors de la mobilisation.

L'identité de deux citoyens du Tadjikistan, qui avaient ouvert le feu sur un champ de tir dans la région de Belgorod et avait été tué, a été identifiée . Ils semblaient être Mehrob Rahmonov, 23 ans, et Ekhson Aminzod, 24 ans. Selon le journal Baza, ils avaient été "recrutés comme volontaires" (nous ne comprenons pas le sens de cette phrase) et avaient été amenés sur le terrain d'entraînement le 11 octobre.

Des journalistes de Radio Liberty Tajikistan (Radio Ozodi) se sont entretenus avec le frère d'Ehson Aminzod. Selon lui, le défunt n'était pas citoyen de la Fédération de Russie, il était arrivé en Russie il y a environ 7 mois, travaillait dans un restaurant et n'avait aucune intention de participer à la guerre. Eskhon Aminzod a disparu le 10 octobre près de la station de métro Lyublino à Moscou.

Une vidéo est apparue montrant les mobilisés discutant de la façon dont l'un d'eux, très ivre, s'est vu remettre une arme.

Les ministres des affaires étrangères d'Estonie, de Lettonie et de Lituanie ont publié une déclaration conjointe appelant l'UE à aider l'Ukraine à mettre en place le Tribunal spécial pour la répression du crime d'agression contre l'Ukraine commis par les dirigeants russes.

Dans la Lyman libérée, les corps de 35 militaires ukrainiens et de 152 civils ont été exhumés . Selon la police, les victimes ont été pour la plupart tuées par des bombardements et des explosions, mais il y a aussi des corps avec des signes de mort violente (c'est-à-dire de torture et d'exécution).

108 femmes ukrainiennes ont été libérées de la captivité russe. Selon Denis Pushilin (le chef du gouvernement d'occupation russe de la région de Donetsk), l'échange a eu lieu selon le schéma "110 pour 110", les marins civils et le personnel militaire de l'armée russe sont retournés du côté russe.

Un faux récit du général Surovikin et ses fausses citations circulent sur Internet. On a l'impression que ce compte est géré via un auto-traducteur par un étranger ne maîtrisant pas le russe.

 

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il y a 19 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Tout à fait :smile:

L'image que tu as postée est donc bien une traduction du discours de Sourovikine :happy: Voir ce tweet précisément dans le fil que tu pointes

 

il y a 40 minutes, Alexis a dit :

C'est donc cet homme qui est l'espoir de Poutine et de son régime pour forcer un renversement du cours de la guerre. Voici le fil Twitter du nouveau héros, (...)

Le personnage est fortement campé. La communication est claire. Reste pour S.V. Sourovikine à obtenir des résultats.

Naturellement, si dans six mois ce n'est pas le cas, Poutine devra trouver autre chose...

Allez, non seulement je m'autocite - et c'est pô bien - mais en plus j'explose le point Godwin - et c'est encore pire. Donc, non, je ne prends pas la comparaison au sérieux, je l'ai déjà expliqué et je dois le repréciser.

Mais disons que ça m'amuse d'imaginer dans six mois Poutine chantant "Sourovikine" sur cet air :happy: :

Révélation

 

 

Modifié par Alexis
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De toute façon nous savons tous que ce genre de position autour de Kherson est intenable. 

Alors à une autre époque, on aurait pût maintenir un tel front, mais plus aujourd'hui et pas dans les circonstances actuelles.

Le Kremlin imaginait que les référendums allaient faire cesser les avancées ukrainiennes, donc qu'ils sauveraient ainsi certains points du front, mais non.

Qu'ils évacuent c'est en réalité une bonne mesure. Maintenant ils jouent à ceux qui sauvent les populations, sans doute avec l'espoir de faire de Kherson un point de résistance, façon Stalingrad dans lequel ils boufferont de nombreuses forces russes, mais je suis convaincu qu'un grand nombre de personnes dans Kherson ne partiront pas et ne permettront pas aux russes de faire de cette ville, un champ de bataille à leur avantage.  Faut-il répéter que la Russie est un occupant qui n'a pas la complicité nécessaire avec la population pour éviter que lorsque les ukrainiens entreront, ils n'auront pas toutes leurs positions pointées du doigt par les civils. Ce n'est pas des référendums ou des ratifications à Moscou qui changent cet état de fait, c'est juste les russes qui cherchent à réaliser leurs envies.

En tout cas constatons quand même qu'il y a depuis plusieurs jours un vrai brouillard dans les opérations du côté ukrainien qui annonce certainement un nouvel événement important à venir.

 

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"...Je vois des gens et des membres des médias dire que le Shahed-136 est imprécis. En réalité c'est le contraire. Le problème avec le drone est qu'il s'agit d'une arme assez précise et bon marché. Lors de l'attaque d'Abqaiq en septembre 2019 en Arabie saoudite, 17 des 19 Shahed-136 ont atteint leurs cibles..."

 

"...Shahed-136 a été modernisé en Russie - les drones disposent d'un système de guidage inertiel. Mais, dans les derniers appareils, les unités de contrôle GLONASS ont été enregistrées. - l'ogive a diminué avec l'unité GLONASS, elle est d'environ 30 kg...."

 

Modifié par Métal_Hurlant
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Il y a 8 heures, gustave a dit :

A ceci près qu'il y a une coordination au sein de l'OTAN quant à l'armement de l'Ukraine. On est donc dans un schéma particulier.

Il me semble qu'il y a un tir, peut-être de sol-air courte portée, à gauche de la vidéo vers 10s.

c'était contre le drone kamikaze

============

 

visiblement les ukrainiens n'ont pas encore trouvé de parade contre les drones iraniens. Ca doit être stressant pour les habitants de vivre sous cette menace

 

 

 

Modifié par metkow
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il y a 1 minute, U235 a dit :

Il est temps de donner à l'Ukraine des Tomahawks et le MDCN

Pourquoi pas des chars Mammouth et un régiment de chars à Prisme ?

Il y a d'autres possibilités de faire cesser les attaques de drones. Qui ne permettront pas à elles seules de gagner la guerre côté russe.

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il y a 45 minutes, U235 a dit :

Il est temps de donner à l'Ukraine des Tomahawks et le MDCN

Sachant que l'Ukraine a signé le traité MTCR se serait entrain une des loi contre la prolifération des armes. Sa donnerai une bonne raison au Russe de balancer une tête nucléaire sur ceux qui les ont fournit. Les américains prennent déjà des pincettes pour les atacms alors des missiles de croisière sachant que sa se lance pas depuis un himars bricoler ou d'une rampe sur un camion 

 

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