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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a une heure, Fusilier a dit :

le pb principal c'est d'organiser, entraîner et équiper la masse mobilisée, pour former des unités cohérentes tactiquement.  

Il n’empêche que même pour des gars entrainés correctement si la mission consiste à attendre assis dans une tranché, ben bleubite ou commando le résultat sera pas franchement différent.

"Le prisonnier a déclaré que l'armée des forces armées ukrainiennes, entraînée en Angleterre, s'est rendue 20 minutes après la première bataille."

Révélation

 

GENIC (région de Kherson), 2 février - RIA Novosti. Le soldat ukrainien Artem Kovalenko, appelé au service militaire en juin 2022, a raconté à RIA Novosti comment lui et un groupe de collègues formés au Warcop Training Ground au Royaume-Uni, se sont rendus 20 minutes après le premier affrontement en RPD près de Svyatogorsk.

Il a également informé les forces de sécurité russes de ce fait et de ce qui lui avait été enseigné par les instructeurs britanniques lors de mesures opérationnelles et d'enquête.

Kovalenko a déclaré qu'il a été appelé sur un appel du bureau d'enregistrement et d'enrôlement militaire, que le 22 juin il s'est rendu au 199ème centre d'entraînement des troupes ukrainiennes à Zhytomyr, et qu'une semaine après son séjour là-bas il a été envoyé en Angleterre pour étudier. .
"Nous sommes d'abord arrivés à Lviv, le jour suivant nous avons traversé la frontière, pris l'avion de la Pologne à l'Angleterre et ensuite pris le bus pour la base de Workop. En Angleterre, ils ont suivi un cours pour un jeune guerrier - tir, médecine, droit militaire et trucs militaires de base - attaquer les tranchées, attaquer les villes, les bâtiments ", a déclaré le prisonnier.

Selon lui, l'ensemble de la formation à la base d'entraînement militaire britannique a duré 21 jours.

Il a déclaré qu'après avoir terminé un cours en Angleterre, un groupe de soldats ukrainiens, dont Kovalenko, est retourné en Ukraine au 199e centre d'entraînement à Zhytomyr, où ils ont suivi une coordination de combat dans le cadre de la 25e brigade.
"Ensuite, nous sommes allés dans la région de Volyn pour patrouiller dans le village de Zabolotye. <...> Ensuite, nous sommes allés à Svyatogorsk, où nous avons vécu dans une base touristique pendant quatre jours, puis sur des positions où nous sommes restés un mois avant d'être capturés. Nous avions le devoir de tenir la défense. Le 1er décembre, nous avons été capturés, contournés et nos positions pillées. "Nous nous sommes rendus à la 20e minute du combat", a déclaré Kovalenko.

Le journal britannique The Telegraph a rapporté le 31 décembre, citant un porte-parole de Downing Street, que la Grande-Bretagne a formé 10 000 soldats ukrainiens et prévoit d'en former 40 000 autres cette année.

La Russie a déclaré à plusieurs reprises que l'aide militaire occidentale à l'Ukraine, y compris la fourniture d'armes et la formation de l'armée, était inacceptable. Moscou a notamment souligné que la formation de personnel en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie et dans d'autres pays est une confirmation de l'implication directe des États-Unis et de l'OTAN dans le conflit en Ukraine.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

https://newsunrolled.com/world/173057.html

https://ria.ru/20230202/voennye-1849121750.html

Question : selon les spécialistes présentent, le besoin des ukrainiens de s’accrocher coûte que coûte au terrain est une nécessité tactique ou un impératif politique?

 

Modifié par Tengris
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il y a 2 minutes, herciv a dit :

Il "suffit" d'enterrer les dépôts

bof, comme à Makiivka ? 

La M31 du HIMAR perce assez bien, on l'a vu sur le tablier des ponts de Kherson et Kakohvka, faudrait un génie civil assez conséquent, donc voyant et repérable.

Beaucoup de moyens, des efforts et du temps, pouvant être anéanti en un rien de temps. 

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Il y a 21 heures, Robert a dit :

Les russes avaient l'empire derrière eux en 41 et une démographie galopante !

Comme déjà dit, tant que les Ukrainiens n'infligent pas aux Russes plus de 2000 pertes humaines par jour, la démographie russe est suffisante pour non seulement compenser les pertes mais encore accroitre les effectifs.

Il y a 19 heures, Colstudent a dit :

Je lis qu'on aura un taux d'acceptation en vie humaine côté russe en sachant si je prend les chiffres approximatif d'une perte humaine ukrainienne pour deux pertes côtés Russes. Les deux pays ont avant le conflit une perte de population ainsi qu'une natalité faible, donc vu l'écart de population (37 millions pour l’Ukraine) et (146 millions pour la Russie), est ce que la perte de 100 000 hommes côtés ukrainiens n'est pas une aussi grande perte que 180 000 Russes ? je parle d'attrition car côté bilan humain c'est un drame et du gâchis... mais au final est ce que l'Ukraine aura un cap de perte en homme qui sera  encore plus lourdement ressenti que celle des Russes ?

Pour que les Ukrainiens gagnent, il leur faut un ratio de plus de 4:1, à savoir quatre pertes russes pour chaque perte ukrainienne. Or les pertes ukrainiennes ne sont pas seulement les pertes militaires, mais aussi les pertes civiles qu'il faut y rajouter car le combat se déroule intégralement en Ukraine et la Russie détruit méthodiquement toutes les villes ukrainiennes sur la ligne de front.

Il y a 19 heures, Connorfra a dit :

l faut prendre en compte les 700 000 jeunes hommes qui ont quitté la Russie suite à la première mobilisation (2 armées de moins ) ceux qui quitterons la Russie si il y d'autres vagues de mobilisations officielles et tout ceux qui ont quittés la Russie entre février et l'annonce de la mobilisation.

C'est une goutte d'eau. Moins de 1% de la population masculine. C'est pas avec des chiffres aussi ridiculement bas que la Russie va manquer de troupes à envoyer au combat.

Il y a 19 heures, Connorfra a dit :

Toutefois faire une guerre longue avec une mauvaise démographie on sait ce que c'est entre 14 et 18 nous l'avons fait et à une époque où l'espérance de vie était aux alentours de 50 ans on a réquisitionné les pépères de la réserve territoriale jusqu'à 52 ans.

20 ans plus tard ça a pesé tous ces jeunes qui n'ont pu naître du a la surmortalité de 14.

Oui, mais ça a été un problème vingt ans plus tard. La Russie peut donc continuer cette guerre pendant vingt ans sans problème.

Il y a 11 heures, Tengris a dit :

Question : selon les spécialistes présentent, le besoin des ukrainiens de s’accrocher coûte que coûte au terrain est une nécessité tactique ou un impératif politique?

Vu que chaque centimètre carré conquis par les Russes est instantanément fortifié et utiliser pour faire avancer l'artillerie d'un centimètre afin de continuer à faire reculer les Ukrainiens, je dirais les deux, mon général.

Déloger les Russes des zones conquises, quand ils s'y accrochent, est extrêmement coûteux et difficile. On l'a vu à Kherson. La déroute russe à Kharkiv ne se reproduira plus, depuis il y a eu la première vague de mobilisation et la défense a été repensée -- lignes de fortifications (plus ou moins efficaces individuellement, mais elles sont accumulées les unes sur les autres) et densification très forte des troupes. Si les forces ukrainiennes avaient réussi à reprendre l'initiative, elle l'ont perdue depuis, grâce à cette mobilisation. Comme quoi, la quantité est une qualité en soit, comme disait l'autre...

Donc le terrain que l'Ukraine perd doit être considéré comme étant perdu pour longtemps... Et une fois que Bakhmouth et Siversk tomberont, ce qui semble inéluctable maintenant, c'est Sloviansk et Kramatorsk qu'il faudra évacuer car elles se feront pillonner jour et nuit sans relâche comme Bakhmouth, Kharkiv et Kherson aujourd'hui.

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il y a 8 minutes, Kelkin a dit :

Comme déjà dit, tant que les Ukrainiens n'infligent pas aux Russes plus de 2000 pertes humaines par jour, la démographie russe est suffisante pour non seulement compenser les pertes mais encore accroitre les effectifs.

Pour que les Ukrainiens gagnent, il leur faut un ratio dee plus de 4:1, à savoir quatre pertes russes pour chaque perte ukrainienne. Or les pertes ukrainiennes ne sont pas seulement les pertes militaires, mais aussi les pertes civiles qu'il faut y rajouter car le combat se déroule intégralement en Ukraine et la Russie détruit méthodiquement toutes les villes ukrainiennes sur la ligne de front.

C'est une goutte d'eau. Moins de 1% de la population masculine. C'est pas avec des chiffres aussi ridiculement bas que la Russie va manquer de troupes à envoyer au combat.

Oui, mais ça a été un problème vingt ans plus tard. La Russie peut donc continuer cette guerre pendant vingt ans sans problème.

Vu que chaque centimètre carré conquis par les Russes est instantanément fortifié et utiliser pour faire avancer l'artillerie d'un centimètre afin de continuer à faire reculer les Ukrainiens, je dirais les deux, mon général.

Déloger les Russes des zones conquises, quand ils s'y accrochent, est extrêmement coûteux et difficile. On l'a vu à Kherson. La déroute russe à Kharkiv ne se reproduira plus, depuis il y a eu la première vague de mobilisation et la défense a été repensée -- lignes de fortifications (plus ou moins efficaces individuellement, mais elles sont accumulées les unes sur les autres) et densification très forte des troupes. Si les forces ukrainiennes avaient réussi à reprendre l'initiative, elle l'ont perdue depuis, grâce à cette mobilisation. Comme quoi, la quantité est une qualité en soit, comme disait l'autre...

Donc le terrain que l'Ukraine perd doit être considéré comme étant perdu pour longtemps... Et une fois que Bakhmouth et Siversk tomberont, ce qui semble inéluctable maintenant, c'est Sloviansk et Kramatorsk qu'il faudra évacuer car elles se feront pillonner jour et nuit sans relâche comme Bakhmouth, Kharkiv et Kherson aujourd'hui.

Sur le ratio de perte, j'ajusterais un peu ton calcul: si pour chaque tué Russe, il faut recruter un mobilisé civil (les 300k), qui en font partir 2 autres (les 700k), ça resserre un peu le ratio de 1 pour 4 à atteindre, pour achever une forme de parité morbide.

Evidemment, les choses ne sont pas aussi arithmétique ni linéaire que çà, mais ça joue dans les deux camps: les Ukrainiens n'ont pas le nombre, mais l'engagement est bien plus total et homogène que la seule addition des volumes Russes, qui recouvrent des réalités plus complexes et un contexte politique potentiellement plus explosif pour VVP. 

Les derniers mobilisés Russes seront les plus durs à aller chercher, avec un cout social et politique élevé. J'auto-modèrerais toutefois mon propos: si les 700k d'émigrés semblent une réalité à peu près établie, du peu qu'on en sait à distance, la société civile Russe semble conserver sa stabilité et son apathie qui font la force du pouvoir actuel.  

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Il y a 5 heures, CortoMaltese a dit :

Pourquoi la Russie irait frapper des bases de l'OTAN ? Quel est le rationnel derrière ça, alors que toute confrontation directe ne pourrait se finir que par une destruction complète de l'armée russe et/ou l'apocalypse nucléaire ? Et tu parles de la Biélorussie, c'est un bon exemple, est-elle bombardée par l'Ukraine ? Non. Alors si l'Ukraine estime que ça n'est pas rentable de se retrouver en guerre contre la terrible Biélorussie alors même qu'elle a servi de base à l'invasion terrestre de son territoire, je vois mal pourquoi la Russie se mettrait à croire qu'il est rentable de rentrer en guerre contre l'OTAN pour 30 F-16 qui retournent y faire leur MCO 1 fois par mois.

Sauf erreur de ma part, la question portait sur des avions qui seraient basés en Pologne (ou Slovaquie, Roumanie...) pas qui y seraient simplement déplacés de temps en temps pour de la MCO.

Du point de vue juridique, la Pologne deviendrait alors partie au conflit. De même que la Biélorussie est partie au conflit, puisqu'elle a prêté son territoire pour des opérations de guerre de la Russie contre l'Ukraine. Je n'y crois pas du tout, parce que Varsovie est beaucoup plus prudent que sa rhétorique ne pourrait le laisser supposer, ils exigeraient à tout le moins une "couverture" américaine explicite - par exemple, des troupes américaines sur la base des F-16, ou mieux encore une DAA et une DAM américaine sur cette base. Et je vois très mal Joe Biden accepter que l'Amérique devienne partie au conflit elle aussi.

Pourquoi ? Parce que l'allusion la plus claire et la plus forte de Vladimir Poutine à l'utilisation d'armes nucléaires - bien au-delà de ses déclarations ultérieures - était contenue dans son discours d'entrée en guerre le 24 février dernier

Maintenant quelques mots importants, très importants pour ceux qui seraient tentés d'intervenir dans les événements en cours. Quiconque essaie de nous entraver, et plus encore de créer des menaces pour notre pays, pour notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et vous conduira à des conséquences que vous n'avez jamais connues dans votre histoire. Nous sommes prêts pour tout développement d'événements. Toutes les décisions nécessaires à cet égard ont été prises. J'espère que je serai entendu.

L'implication directe de l'Amérique ou d'un autre pays de l'OTAN dans la guerre est à coup sûr la plus importante, peut-être même la seule ligne rouge de la Russie dans ce conflit.

Le message de Poutine a été reçu fort et clair. Les déclarations ultérieures de Biden et des dirigeants alliés sont uniformes et sans ambiguïté.

L'extension du conflit est refusée par tout le monde avec la plus grande fermeté.

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Il y a 9 heures, CortoMaltese a dit :

Si jamais ils passent par la route, ça peut le faire. Ça ne serait pas très différents du MCO des autres véhicules. Pour l'instant les occidentaux ont été très précautionneux à ce niveau, je vois mal les polonais et les USA se mettre à faire n'importe quoi et à laisser décoller des avions en partance pour le front depuis un autre pays alors qu'on refuse à l'Ukraine des ATACM pour éviter justement l'escalade.

Il suffit de construire un aerodrome avec les taxiway et hangars en Pologne et le bout de la piste de decollage en Ukraine. Aucun risque d'escalade et de cobelligerence puisque seule la maintenance sera realisee en Pologne et que les pilotes seront ukrainiens.

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Il y a 8 heures, olivier lsb a dit :

bof, comme à Makiivka ? 

La M31 du HIMAR perce assez bien, on l'a vu sur le tablier des ponts de Kherson et Kakohvka, faudrait un génie civil assez conséquent, donc voyant et repérable.

Beaucoup de moyens, des efforts et du temps, pouvant être anéanti en un rien de temps. 

Je veux dire suffisamment loin du front pour que le génie civil puisse travailler et faire des choses utilisables. Ensuite pour le percement c'est une question de hauteur de protection. Et c'est là qu'il va falloir quelque chose de plus conséquent qu'un HIMARS pour percer. Je pense à des HAMMERS de 1000kg. 

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Il y a 11 heures, John92 a dit :

C'est l'histoire d'une grenouille dans une casserole d'eau

Absolument et il y a plusieurs grenouilles dans la casserole:

La Russie l'Ukraine l'Europe (et surtout l'Allemagne en Europe qui a deja perdu gros)

Et le chef cuistot US doit se debrouiller pour qu'aucune des grenouilles essentielles ne saute en dehors de la casserole. C'est une vue des choses.

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il y a 29 minutes, Hubisan a dit :

Absolument et il y a plusieurs grenouilles dans la casserole:

La Russie l'Ukraine l'Europe (et surtout l'Allemagne en Europe qui a deja perdu gros)

Et le chef cuistot US doit se debrouiller pour qu'aucune des grenouilles essentielles ne saute en dehors de la casserole. C'est une vue des choses.

Je n'y avais pas pensé comme ça mais de ce point de vue la, la réforme sur les retraites si elle commence à  generer un mouvement de contestation plus large, risque d'être suivie de prêt par les voisins 

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Il y a 8 heures, Kelkin a dit :

C'est une goutte d'eau. Moins de 1% de la population masculine. C'est pas avec des chiffres aussi ridiculement bas que la Russie va manquer de troupes à envoyer au combat.

Effectivement.

Mais à partir d'un certain seuil, où se concentrera la majorité des mobilisables ?

Ben dans les régions de Moscou et de St Petersburg. Ça risque d'être délicat politiquement. d'où le narratif actuel de la grande guerre patriotique, hommages Staliniens, façon "croisés" ou "élus" avec le décorum et bourrage de crâne  ... Soit préparer et inviter la population à partir en guerre "haut le cœur" contre les vilains pas beaux méchants agressant et voulant détruire la grande Russie, son peuple et sa culture. En tous cas le travail de sape entamé par le Kremlin est actuellement à son plus haut à ce niveau.

Vont-ils se bousculer en masse  pour participer à cette nouvelle "grande guerre patriotique" en répondant à l'appel de leur "chef sauveur" ?

À cette heure tout reste possible ; l'adhésion à cette rhétorique d'une majorité, comme son rejet ...

 

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Il y a 10 heures, Tengris a dit :

Il n’empêche que même pour des gars entrainés correctement si la mission consiste à attendre assis dans une tranché, ben bleubite ou commando le résultat sera pas franchement différent.

Et alors? La question de la formation, armement et constitution d'unités tactiques (bataillons, brigades... ) est toujours valable.  Surtout si l'on souhaite constituer une masse offensive... 

En ce qui concerne les histoires, "ils ce sont rendus en 20 minutes" (sous-entendu: la formation en  GB c'est pipeau ?) Comme c'est de la propagande (elle existe des deux cotés)  va savoir ce qui s'est réellement passé, ce que le garçon a réellement dit ou pas,  et surtout c'est assez contradictoire avec la ténacité que montrent les UKR.  

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il y a 36 minutes, olivier lsb a dit :

Tir raté au RPG sur T-80 Ukr, la séquence est bien filmée

 

J'ai toujours entendu que dans nos doctrines occidentales les chars évoluent dans des tactiques où ils sont intriqués avec de l'infanterie. Si c'est le cas, une situation comme celle là ne pourrait normalement pas se produire. Je dis des bêtises ? 

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il y a 19 minutes, Fusilier a dit :

Et alors? La question de la formation, armement et constitution d'unités tactiques (bataillons, brigades... ) est toujours valable.  Surtout si l'on souhaite constituer une masse offensive... 

En ce qui concerne les histoires, "ils ce sont rendus en 20 minutes" (sous-entendu: la formation en  GB c'est pipeau ?) Comme c'est de la propagande (elle existe des deux cotés)  va savoir ce qui s'est réellement passé, ce que le garçon a réellement dit ou pas,  et surtout c'est assez contradictoire avec la ténacité que montrent les UKR.  

Bah si ton groupe de combat est encerclé et coupé de ses arrière, la reddition en 20 minutes est tout a fait envisageable. Ce qui ne veut pas dire que tous les 10 000 formés en GB se sont rendu en 20 min

Par ailleurs, (comme pour les russes je dirais) la ténacité ukrainienne a été assez variable en fonction des opérations même si en ce moment elle est dure autour de Bakhmut (mais elle a rompu assez vite du coté de Severodonetsk ..... comme les russes ont rompu du coté de Karkyiv)

Des comptes rendus lu ici ou là, la tenue au feu dépend en premier de la réputation des unités assise sur un certain degré d'entrainement, (VDV et Wagner chez les russes, 1er DB ukrainienne et éléments para/marine/Azov), les capacités à s'appuyer sur des éléments en dur qu'il s'agisse de points de fortification ou des appuis feu lourds niveau brigade et de l'efficience de la chaine de commandement

Du coup il n'ya pas de généralité à faire, une unité d'élite peut se faire déliter assez vite dans des conditions défavorables (comme les Marines russes je ne sais plus dans quel patelin) mais elle sera toujours plus tenace - en moyenne- que des unités nouvellement envoyées au feu

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Je veux dire suffisamment loin du front pour que le génie civil puisse travailler et faire des choses utilisables. Ensuite pour le percement c'est une question de hauteur de protection. Et c'est là qu'il va falloir quelque chose de plus conséquent qu'un HIMARS pour percer. Je pense à des HAMMERS de 1000kg. 

La dernière version du AASM de Safran ? La munition qui, à part les Mirage F1 marocains, n'est emportée que par des Rafale ?

Le don de Rafale à l'Ukraine a été exclu - il faut dire que nous n'en avons que peu. Je ne vois pas trop la France entrer en guerre contre la Russie aux côtés de l'Ukraine. Quant à adapter le AASM sur un avion ukrainien, ce serait probablement loin d'être simple sur MiG-29. Et pour le F-16, la réponse du président des Etats-Unis est "No".

J'imagine assez mal qu'on voie du AASM en Ukraine. Sauf en cas de guerre généralisée en Europe naturellement, mais comme déjà dit plusieurs fois je n'y crois pas.

 

il y a 7 minutes, bubzy a dit :

Parce que ce sont 700 000 à 1 millions de personnes en capacité d'être appelé qui sont partis dans les quelques heures/jours qui ont suivi l'annonce de la mobilisation.

Selon cette pyramide des âges en Russie consultable ici : https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMPagePyramide?codePays=RUS

Il y a environ 27 million d'hommes en Russie entre 20 et 49 ans. C'est un potentiel énorme vu comme ça. Mais il faut que tu retranche de ce nombre tous les ouvriers, les ingénieurs, les pompiers, les infirmiers, les médecins, les patrons de leurs propres boites, ceux qui bossent dans le bâtiment, ceux qui entretiennent les routes, bossent aux chemins de fer, etc. 

Tu peux pas ponctionner à la société civile des millions de personnes, comme ça, juste sorti du chapeau. Même l'Ukraine qui est entrée dans une économie de guerre totale ne l'a pas encore fait.

Donc de tes 27 millions d'hommes, combien on peut réellement en prendre pour les envoyer en Ukraine ? ça c'est la véritable question. 

Et ton 1 million d'hommes partis de Russie en quelques semaines... Dans les faits il y en a combien qui sont partis ?

Le FSB avait estimé que dans les premiers mois de 2022, près de 4 millions de Russes avaient déjà quitté le territoire (pas pour des raisons liées au conflit (travail, affaires, tourisme), mais avec une augmentation par rapport aux départs des années précédentes ). Soit 14% des 27 millions de la tranche d'âge évoqué. Les 700K/1M sont partis, eux, après l'annonce de mobilisation. Combien en tout sont réellement parti ? Aucune idée. 

L'émigration de 4 millions de personnes de Russie, c'est sur la période 2000-2020. Sur la période depuis 2000, le taux de migration net de la Russie (immigrants moins émigrants) est resté positif, on peut l'estimer au total à un gain de 7 millions de personnes (calcul perso sur un coin de table à partir de ces données) Bref, la Russie continue de gagner davantage par l'immigration qu'elle ne perd par l'émigration.

Révélation

Certes, on signale un certain Erik Zemmourov qui parle de "отличная замена", soit "grand remplacement"... Mais ses activités sont suivies de près par les autorités :happy:

S'agissant des départs suite à l'annonce de la mobilisation, 700 000 est l'estimation haute. Elle n'est pas invraisemblable, mais pas non plus assurée.

Les frontières de Russie pourraient aussi être fermées pour les hommes... comme celles de l'Ukraine ont été fermées dès le début de l'invasion. Si Poutine décide un nouveau tour de mobilisation, rien ne l'empêche de décider en même temps d'une telle fermeture.

Il est bien évident que la mobilisation de tous, ou même de la majorité des hommes de 20 à 49 ans, est impossible. Mais même si la limite de mobilisation maximale était seulement 20% des hommes d'âge militaire, même si on estime la véritable taille de la mobilisation partielle de septembre à 500 000 (il y a des doutes que cela pourrait être davantage que 300 000)... la Russie pourrait en faire dix de cette taille. Cinq millions d'hommes au total. Soit 3,5% de la population totale, comparable avec la France qui avait 1,5 million de combattants en 1918 soit 4% de la population totale.

Pour l'instant, Vladimir Poutine a utilisé une seule de ces dix "munitions". Il y a de la marge. Le facteur limitant est actuellement le matériel plutôt que le personnel. Il faudrait que la guerre dure plusieurs années, avec mobilisation économique extrême, pour que le personnel devienne le facteur limitant.

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il y a 25 minutes, Akhilleus a dit :

Du coup il n'ya pas de généralité à faire,

C'était bien le sens de mon intervention...  La question était de savoir, en quoi l'exemple donné (les 20 minutes...  avec formation en GB)  mettait en cause le besoin de formation, d'équipement et de constitution d'unités, afin d'organiser, la "masse" des mobilisés UKR.  

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Si ton groupe est encerclé sans possibilités de repli, il y a trois écoles, ceux qui arrêtent les frais et se font capturer (différence capture reddition a toute sont importance dans un cas comme ça) ce qui ne veut pas dire qu'on a été mal formé ou lâche mais que c'était la seul solution pour minimiser les pertes humaines.

Tenir jusqu'au bout ça arrive, mais en général ça veut dire beaucoup de morts, et si il n'y a pas pour aux moins le reste de ton armée un avantage pour le futur ou un espoir d'être secouru ce sont des morts pour rien.

Et la charge (on parle de charge rationnelle, pas de suicide façon banzaï) c'est à dire sans garantie tenter de ce decencercler en fonçant avec toute nos dernières forces un point qui permettrait de rejoindre le reste de l'armée c'est en général également très coûteux.

Le choix de l'une de ces solutions ce fait d'avantage en fonction de la situation et parfois de la personnalité des hommes et des officiers.

Je pense pas avoir oublié de situation.

On a tendance à l'oublier en occident car on est sur le format guerre d'opex depuis longtemps mais la capture fait partie de la guerre et ne signifie pas forcément un dysfonctionnement ou de la lâcheté ou un problème de formation au contraire.

Modifié par Connorfra
Édition Ajout (modif Banzai merci le correction automatique)
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il y a 6 minutes, Alexis a dit :

L'émigration de 4 millions de personnes de Russie, c'est sur la période 2000-2020. Sur la période depuis 2000, le taux de migration net de la Russie (immigrants moins émigrants) est resté positif, on peut l'estimer au total à un gain de 7 millions de personnes (calcul perso sur un coin de table à partir de ces données) Bref, la Russie continue de gagner davantage par l'immigration qu'elle ne perd par l'émigration.

 

Non c'est sur 3 mois, je janvier à mars 2022

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