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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 26 minutes, gustave a dit :

Je soulignais le fait que l’équipement de ces brigades n’est pas vraiment cohérent : il aurait été logique de les équiper en Caesar par exemple en priorité, ce qui visiblement n’a pas été possible. 

Pas forcément, les HIMARS ne sont pas présent non plus.

Il est possible que les Caesar et les HIMARS soient conservés en réserve ART pour renforcer au besoin et ne soient donc pas filer organiquement à une brigade

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il y a 38 minutes, Fanch a dit :

Pas forcément, les HIMARS ne sont pas présent non plus.

Il est possible que les Caesar et les HIMARS soient conservés en réserve ART pour renforcer au besoin et ne soient donc pas filer organiquement à une brigade

Ce genre d'armements peut très bien ne pas du tout être sous commandement d'une brigade de ligne et à la place être dans les mains du chef de théâtre, ou de la division une fois que les Ukrainiens auront mis en place leurs EM de ce niveau. Ce qui semble d'ailleurs leur poser problème par manque d'officiers disponibles.

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il y a 38 minutes, Fanch a dit :

Pas forcément, les HIMARS ne sont pas présent non plus.

Il est possible que les Caesar et les HIMARS soient conservés en réserve ART pour renforcer au besoin et ne soient donc pas filer organiquement à une brigade

Certain pour les HIMARS. Possible en effet pour les Caesar. Cependant associer T-55 et M2A2 ou Challenger, Stryker et Marder à des pièces de 105, et ainsi de suite pour toutes les brigades ou presque, relève visiblement plus de l'empilement des arrivages que d'une construction tactique liée aux capacités des engins... 

 

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Ca doit correspondre au VCI/APC présent dans la brigade, une photo frappe ou un stagiaire. On sait que les Bradleys sont arrivés, des photos avec un nouveau camouflage ont été diffusées.

Mais je trouve certaines associations de matos malheureuse (ou pas idéale). Mais cela dépend aussi de la manière dont les ukrainiens vont utiliser ces brigades. Le matériel Génie aurait également été intéressant.

 

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il y a 27 minutes, Fanch a dit :

Mais je trouve certaines associations de matos malheureuse (ou pas idéale). Mais cela dépend aussi de la manière dont les ukrainiens vont utiliser ces brigades. Le matériel Génie aurait également été intéressant.

 

Je ne vois toujours aucune logique capacitaire dans cette organisation si ce n’est qu’elle additionne tous les derniers arrivages occidentaux. Même l’artillerie n’est pas standardisée en calibre. 

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L'opération Ukrainienne "défection d'un pilote" de mi 2022 a tournée catastrophe car montée avec de grosses failles dans la sécurité, bien exploitées par les Russes : "l'opération a été menée malgré les remarques du SBU et sans coordination avec les autorités compétentes de l'État", et l'ennemi aurait reçu des informations sur le déploiement de personnel de l'armée de l'air et d'avions ukrainiens. Au final, non pas de pilote mais la mort du  commandant de l'unité militaire , 17 blessés ,  2 avions de chasse détruits, d'importants dégats à la piste d'atterrissage et aux autres équipements et bâtiments.  Les instigateurs sont aujourd'hui poursuivis pour trahison et abus de pouvoir .

Un des responsables aurait d'ailleurs été impliqué dans une autre affaire de défection qui a échouée  "le wagnergate"

https://www.pravda.com.ua/news/2023/04/20/7398692/

Spoiler

D'avril à juillet 2022, plusieurs hommes, dont un soldat des forces d'opérations spéciales, l'ancien officier du renseignement Roman Chervinskyi, un informaticien civil, des représentants du SBU et de l'armée de l'air, ont tenté de recruter un pilote russe et de le persuader de piloter un avion militaire vers l'Ukraine. Ils ont élaboré un plan qui, selon les participants à l'opération, prévoyait que le Russe se verrait attribuer un "carré" dans lequel il volerait dans l'espace aérien de l'Ukraine à une heure précise.

Le pilote devait simuler un accident devant des contrôleurs russes. L'Ukraine annoncerait la capture du pilote. Le Russe et sa famille recevraient de l'argent et de nouveaux documents.De plus, lors de la préparation de l'opération, les forces militaires et de sécurité ukrainiennes ont demandé aux pilotes russes des informations sur qui leur donne les ordres, où ils exécutent leurs tâches, qui supervise leur travail, etc. Dans le même temps, les services spéciaux russes ont joué leur propre jeu en essayant de découvrir des informations secrètes auprès de l'armée ukrainienne. Les participants à l'opération assurent qu'ils n'ont donné aucune donnée à l'ennemi. Selon eux, l'opération a été approuvée par le SBU et l'état-major général. Selon l'accord, le Russe devait monter à bord de l'avion le 23 juillet à l'aérodrome de Kanatove près de Kropyvnytskyi. Cependant, le pilote n'est pas arrivé, l'aérodrome a été bombardé par des missiles russes ce matin-là. Un soldat ukrainien a été tué, des bâtiments et du matériel militaire ont été endommagés.

Les événements de l'opération ont été confirmés publiquement par le journaliste d'investigation Hristo Grozev, qui a enregistré la communication entre l'armée et les Russes, ainsi que l'interlocuteur de l'UP à la Direction principale du renseignement. Les initiateurs de l'opération ont fait appel au GUR pour une coopération, mais ils ont refusé, jugeant l'idée peu prometteuse.

En août 2022, le Service de sécurité ukrainien a ouvert une procédure pénale en vertu des articles sur la « trahison » et « l'abus de pouvoir ». La peine en vertu de ces articles atteint la réclusion à perpétuité. Selon la version de l'enquête, l'officier militaire Chervinskyi n'aurait pas accepté l'opération de renseignement, outrepassant ainsi son autorité. Selon le SBU, il a indépendamment envoyé l'armée sur l'aérodrome pour rencontrer l'avion.

À la demande de la "Pravda ukrainienne", le service de sécurité a refusé de fournir des détails sur l'affaire, invoquant le secret de l'enquête. Les forces d'opérations spéciales n'ont pas répondu à une demande de commentaire de l'UP. Le bureau du président, que l'ancien officier du renseignement Chervinsky accuse de pression, a refusé de commenter.

Chervinsky lui-même considère que la persécution est politiquement motivée. Il le relie au soi-disant "Wagnergate" - une opération ratée en 2020 pour détenir des militants du "Wagner" PMK.

Ajouté : Après la publication du matériel, le SBU a fourni à "Ukrainian Pravda" un commentaire supplémentaire. Les forces de sécurité disent: du bombardement, qui a été "provoqué par les actions arbitraires de militaires individuels", le commandant de l'unité militaire a été tué, 17 défenseurs ont été blessés, 2 avions de chasse ont été complètement détruits, la piste d'atterrissage et d'autres équipements et bâtiments subi d'importants dégâts.

L'opération, selon le SBU, "a été menée malgré les remarques du SBU et sans coordination avec les autorités compétentes de l'État", et l'ennemi aurait reçu des informations sur le déploiement de personnel de l'armée de l'air et d'avions ukrainiens.

Wagnergate :  Chervinsky était l'un des espions qui, en 2020, a organisé une opération pour détenir des militants russes du groupe "Wagner" , les attirant en Biélorussie. Là, les employés de PMC étaient censés monter dans l'avion, que les services spéciaux ukrainiens atterriraient plus tard en Ukraine. Mais l'opération a échoué, le départ des "Wagners" a été reporté et, entre-temps, ils ont été détenus à Minsk . Lorsque cette histoire est devenue publique, elle s'appelait "Wagnergate". Plusieurs officiers du renseignement ont publiquement accusé la Présidence de pressions et l'échec de l'opération. parmi eux Chervinsky était . Lui, ainsi que plusieurs collègues, ont vu leurs passeports étrangers annulés et ont été renvoyés du renseignement.

 

 

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Pas de cartographie détaillée pour l'Ukraine sur le territoire Biélorusse. Plus que le refus en soit, qui est aligné avec la position d'autres pays, c'est la communication à ce sujet qui est surprenante: les autorités ont souhaité le faire savoir haut et fort. Plusieurs lectures possibles (volonté de se dédouaner en cas de frappes en BR ? Duplicité Fr qui fournira quand même du renseignement ? Volonté de mouiller d'autres pays dans ce refus sincère à Kiev ?)

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/04/21/la-france-refuse-d-aider-l-ukraine-a-cibler-la-bielorussie_6170458_3210.html

Citation

Pourquoi la France a refusé de fournir à l’Ukraine des cartes lui permettant de cibler la Biélorussie

Kiev a sollicité Paris pour obtenir une cartographie numérique du territoire voisin, qui permettrait à des avions de combat ou à des drones de mener des missions à basse altitude.

Par Jacques Follorou et Cédric Pietralunga

Un soldat ukrainien de l’unité "Aerorozvidka", chargée de la reconnaissance aérienne sur la frontière biélorusse, dans le nord de l’Ukraine, le 14 avril 2023. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE »

La France a refusé de fournir à l’Ukraine des moyens permettant à ses aéronefs de survoler la Biélorussie, pays frontalier et allié fidèle de la Russie, dont le régime fait peser sur Kiev une menace constante depuis le début de la guerre. Selon nos informations, les autorités ukrainiennes ont sollicité Paris pour obtenir une cartographie numérique du territoire biélorusse, un outil indispensable pour permettre à des avions de combat ou à des drones de mener des missions à basse altitude. Interrogé, le ministère des armées n’a pas souhaité faire de commentaires.

Ces cartographies numériques, appelées DTED (digital terrain elevation data) dans le jargon des pilotes, détaillent le relief du terrain, mais répertorient aussi les obstacles, tels que les lignes à haute tension ou les éoliennes, et surtout les équipements militaires pouvant s’avérer dangereux pour un aéronef, comme les radars ou les batteries antiaériennes. « Cela intègre toutes les données tactiques nécessaires à une pénétration de très basse altitude, de nuit ou avec une mauvaise visibilité », explique une source militaire.

Pour justifier son refus, Paris a argué que son soutien serait sans faille tant qu’il s’agirait de défendre le seul territoire ukrainien, mais qu’il ne pouvait être question de participer à des opérations sur un autre sol étranger. De source militaire française, on indique que l’Ukraine avait sans doute, en amont, déjà formulé cette demande à d’autres membres de la coalition soutenant ses efforts face à l’agression russe. Kiev ne se serait adressé à la France qu’après avoir essuyé des refus.

Selon un expert interrogé par Le Monde, ces cartographies, qui sont établies grâce à des satellites et mises à jour en permanence, pourraient aider les Ukrainiens à configurer des drones pour frapper un site se trouvant en Biélorussie, comme ils l’ont déjà fait à plusieurs reprises en Russie, notamment dans la région de Belgorod. « Cette cartographie permet de programmer un profil de vol “à la ficelle”, c’est-à-dire avec une altitude la plus basse possible, pour éviter d’être repéré », explique une source militaire.

Collecte de renseignements

Depuis le début de la guerre en Ukraine, la France participe, au même titre que d’autres pays alliés, à la collecte des renseignements fournis à l’état-major de Kiev pour élaborer sa stratégie, planifier ses opérations et enrichir de données tactiques ses cartes de situation. « La France fournit du renseignement pour que les Ukrainiens puissent se défendre », a lui-même reconnu Emmanuel Macron, lors d’une interview sur France 2, le 13 octobre 2022, ajoutant que, « de cela, il est bon de ne pas trop parler ».

Selon l’un des documents classifiés du Pentagone, mis en ligne cet hiver par un militaire américain, quatre missions de surveillance ont ainsi été menées au-dessus de la mer Noire par des Mirage 2000 français, entre le 29 septembre 2022 et le 26 février. Ces avions étaient équipés de nacelles Astac (analyseur de signaux tactiques), un système vendu par Thales, capable de détecter les émissions électromagnétiques jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres de distance. « Cela permet principalement de localiser l’emplacement de radars », explique-t-on au sein de l’armée. Des données essentielles pour pouvoir détruire les systèmes antiaériens ou de contrebatterie ennemis, ou pour établir des plans de vol plus sûrs.

Des Boeing E-3 Awacs français décollent aussi à intervalles réguliers de la base d’Avord, située près de Bourges, pour recueillir des données concernant des zones à proximité de l’Ukraine. Ils agissent parfois sous mandat de l’OTAN, en complément de la flotte de quatorze Awacs de l’Alliance atlantique, dont une partie a été envoyée, en janvier, sur la base roumaine d’Otopeni. Des avions de renseignement français Atlantique 2 sont également déployés de Crète. Les Rafale et Mirage 2000 utilisés, de France ou d’un territoire allié (Roumanie, Lituanie…), dans le cadre des missions de réassurance de l’OTAN, participent aussi à ces collectes de renseignements, grâce aux différents équipements qu’ils transportent.

 

 

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Il y a 2 heures, Ardachès a dit :

… Loin d'être un expert mais il a pas l'air si mal en point que ça … Certes, le fut n'est pas dans une position très virile mais je n'aperçoit pas de dommage majeur. 

Peut-être que le fût est en bon état mais que le mécanisme de chargement a été dézingué, auquel cas il va être difficile de le remettre en service, voire même de récupérer le fût si sa base a également été touchée.

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Prigozhin a servi aujourd'hui une analyse somme toute assez factuelle de la situation sur le terrain et des conséquences de la réunion de Rammstein. Détail tactique intéressant: il estime encore nécessaire d'attendre au moins 10 jours pour que la raspoutitsa commence à s'assécher sérieusement.

 

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Il y a 22 heures, kender79 a dit :

les brigades d’assaut aéroportées détachées semblent être les plus armées pour le combat :

  • double dotation d'artillerie (2 groupes)
  • bons VCI (BMP 1 et 2, striker, Marder)
  • bon MBT meme si en petit nombre (Challenger, T64V (qui seront remplacés par les abrams?))

la 47e brigade mécanisée indépendante semble particulière :

  • double dotation d'artillerie 
  • VCI de combat (Bradley)
  • moins bon char ( T55s car moins besoin avec des VCI qui sont plus autonome au combat?)

la 118e brigade mécanisée indépendante avec des M113 moins puissant que les Bradley se retrouve tout de suite avec des T72 à la place des T55S

 

les brigades mécanisées détachées semble plus faites pour la manœuvre :

  • bons char en nombre (Léopard, T-72, T-64BV)
  • VCI moins combatif  (MRAP)
  • dotation d'un seul groupe d'artillerie

 

 

les obusiers de 105 et de  120mm ont longtemps été considéré dans les organigrammes comme l'artillerie dédié aux régiments d'une division (1 groupe par régiment)

les 155mm étaient à la main de la division (contre batterie, renfort sur le point d'effort).

On a peut être une organisation organisation similaire (remplacer régiment par brigade, et division par ?echelon supérieur à la brigade? )

Les HIMARS à la réserve générale (envoyé en renfort ponctuellement).

On sait de quoi elles sont indépendantes et détachées les brigades ? C’est une vraie question 

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Les batteries de patriot commencent à etre déployées en Ukraine, en dehors des capacités nouvelles qu'elles apportent je me demande si les russes ne vont pas les cibler avec des munitions hypersoniques: un succès des russes serait un apport certain pour leur propagande sans compter les effets tactiques

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