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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Faut pas se comparer aux US, nous n'avons pas et de très loin les mêmes moyens, mais nous devrions après eux être les  premiers fournisseurs de l'Ukraine compte tenu du fait que nous sommes la première puissance militaire de l'UE ( en dehors de l'UE, y ptet match avec les British ), le fait que nous ne le sommes pas est une pure question de volonté politique ( ce qui de mon point de vue est une honte ) et cela se reflète bien dans l'apreté de certaines discussions sur ce forum.

Modifié par Niafron
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4 hours ago, Boule75 said:

Bernard Henry-Lévy, un gars particulièrement doué dans le maniement du carnet d'adresse, les mondanités, l'entrisme médiatique et qui, fort du soutien d'un impressionnant réseau, ou grâce à une capacité à insister sans limite pour qu'on parle de lui, a réussi à se rendre sur les lieux de nombreux conflits, à faire des photos, et à revenir en parler dans certains salons parisiens.

Il n'est pas Ministre, pas élu, n'a pas me semble-t-il de responsabilités particulières, il ne représente que lui même mais réussit à faire parler de lui à chaque fois, et en rapporte probablement quelques récits édifiants à destination d'audiences faussement crédules mais qui continuent à l'inviter, avec son épouse, pour éviter d'avoir des emmerdes en ne l'invitant pas.
A écrit (et/ou fait écrire) quelques romans lisibles. Chroniqueur au Point je crois, comme un certain nombre de "célébrités médiatico-mondaines" dont on pourrait se passer.

Une aubaine, évidemment, pour tous les anti-sémites, pour toute une frange de l'extrême-droite au premier chef.

Oh ce type, il doit être apparenté à l'un des nôtres aux États-Unis.

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il y a 10 minutes, U235 a dit :

Ça a été posté par un gars sur Telegram. Sa revue personnelle de l'expérience de la mobilisation. Triste, satisfaisant et amusant, tout cela en même temps. (traduit automatiquement du russe).

 

 

 

Tu peux indiquer la source s'il te plaît?

Edit: ça fait froid dans le dos, j'aimerais transmettre, mais je voudrais l'original avant.

Modifié par Niafron
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Il y a 9 heures, olivier lsb a dit :

A mon avis, vus les retex (notamment le BTR-4 à Marioupol qui avoine un T-72 au bon endroit et fini par le détruire avec une poignée d'obus de 30 mm), le 40 CTA pourrait à peu près traiter toutes les menaces, y compris en air air. 

Et non, Calibre totalement propriétaire, production munitions ultra-limitée (quelques milliers max en stock), il vaut nettement mieux envoyer des canons 30x173 (c'est con on en produit pas en France), le standard général dont les munitions sont produites sur toute la planète (Rheinmetall, Mecar/Nexter, BAE Systems, Nammo, Gen Dynamics, Mesko Poland, MPI Tchéquie, ....)

Clairon

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Il y a 17 heures, Boule75 a dit :

Un GTIA "scorpion", si tu vas par là, avec le matos et la formation ?

Je pense qu'à Kherson, où la mobilité et la vitesse doivent être privilégiés vu que les possibilités de se cacher sont nulles, ça pourrait avoir son intérêt. D'autant plus que la couverture aérienne Russe y est inexistante et que les défenses Ru sont renforcées: un GTIA blindé médian pour isoler des poches Ru, avec surtout une capacité de détection et de tir à grande distance et de nuit pourrait donner un avantage tactique très intéressant. 

Il y a 16 heures, Patrick a dit :

@Boule75 Là tu me fais plaisir. C'est effectivement la com' qu'il faudrait réaliser.

...Bon, on le crée quand, ce think tank Air-Défense?

On peut déjà compiler la verve de @Patrick sur le SCAF et inonder l'internet terrien et martien d'un tout nouveau narratif. Les Allemands ne s'en relèveront pas. 

Il y a 16 heures, U235 a dit :

Allez les gars, expliquez-nous ce qui est si drôle pour nous, citoyens non français. Qui est-ce ?

 

Peut-être plus intriguant, qui est-elle ?

Allez les gars, expliquez-nous ce qui est si drôle pour nous, citoyens non français. Qui est-ce ?

 

Peut-être plus intriguant, qui est-elle ?

Il a un rôle d'agitateur externe, très utile pour faire basculer les opinions publics vers la guerre et l'engagement (j'ai pas dit que c'était forcément justifié). Il a parfaitement tenu ce rôle en Libye, au coté des "combattants de la liberté" de Benghazi à l'époque. Vu la fréquence à laquelle il s'est retrouvé sur des lignes de fronts pourris dans des zones a priori inaccessible, j'ai du mal à croire qu'il fasse ses entreprises d'influence seul en son nom propre, sans assistance gouvernementale. 

Il y a 8 heures, Clairon a dit :

Et non, Calibre totalement propriétaire, production munitions ultra-limitée (quelques milliers max en stock), il vaut nettement mieux envoyer des canons 30x173 (c'est con on en produit pas en France), le standard général dont les munitions sont produites sur toute la planète (Rheinmetall, Mecar/Nexter, BAE Systems, Nammo, Gen Dynamics, Mesko Poland, MPI Tchéquie, ....)

Clairon

En soit je suis d'accord, mais comme tu le soulignes, on en produit pas. Le 40 CTA fait surement parti du plan "d'économie de guerre" voulu par le gouvernement: stocks et capacité de production sont limités, mais il y a surement moyen de l'augmenter. Et puis tu tires pas autant en 40 CTA qu'au 30 mm, surtout que nos plateformes de tirs sont fournies avec des équipements de visée ayant pour but (j'imagine) de réduire l'arrosage approximatif et donc la consommation de munitions. Si on ne le fait pas pour les Ukrainiens, autant le faire pour nous (ie une remontée en puissance industrielle) car nous avons une vraie faiblesse en France sur les munitions. 

Modifié par olivier lsb
orthographe & précisions
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Son armée essuyant des revers en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a menacé de recourir à "tous les moyens" à sa disposition, relançant les spéculations sur les risques de conflit nucléaire. Plusieurs experts et responsables expliquent les scénarios envisageables.

https://www.rts.ch/info/monde/13410803-les-scenarios-possibles-apres-les-menaces-nucleaires-de-vladimir-poutine.html

 

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On discutait armement du fantassin, en tout cas pour cette équipe de tankiste ils ont des AK... J'oserai pas tirer avec perso.
via Wartranslated :
 

 

Et des news de Girkin/Strelkov, il ne mâche pas ses mots sur le b****l organisé par le MoD russe, par contre ça devrait quand même le faire, car les russes "ne sont pas des libéraux/homosexuels" et qu'"une partie des hommes est sincèrement convaincue" qu'ils se battent pour protéger les leurs :
 

 

Modifié par Berezech
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il y a 1 minute, vince24 a dit :

Bah c’est la force des AK 47, même quand elles ont l’air degueue, elles tirent quand même. 
Et puis après un petit nettoyage ça ira tout de suite mieux.

Un gros nettoyage. A voir aussi si les mécanismes internes n'explosent pas à la première rafale.

Ce qui me gêne le plus, c'est que ce sont des AK standards, pas des crosses raccourcies ou rétractables ou des PM. Dans un char aussi étriqué qu'un T-72, c'est pas génial. Mais c'est mieux que rien.

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il y a 50 minutes, Berezech a dit :

On discutait armement du fantassin, en tout cas pour cette équipe de tankiste ils ont des AK... J'oserai pas tirer avec perso.
via Wartranslated :
 

 

Et des news de Girkin/Strelkov, il ne mâche pas ses mots sur le b****l organisé par le MoD russe, par contre ça devrait quand même le faire, car les russes "ne sont pas des libéraux/homosexuels" et qu'"une partie des hommes est sincèrement convaincue" qu'ils se battent pour protéger les leurs :
 

 

Même si on peut se dire que ces armes sont peut-être sortis de leur contexte, qu'il faut attendre un peu plus de retours, je pense qu'elles pourraient montrer un certain problème des "stocks" en général, ceci depuis le début du conflit.

Il peut y avoir une confusion entre ce qu'on croit disposer au niveau des hautes autorités militaires et politiques avec ce qui est réellement disponibles. Il doit y avoir une grosse opacité, un gros inconnu sur l'état réel des stocks.

Ainsi on peut très bien faire remonter l'information qu'il y a 100 000 armes et 5000 blindés en stocks, donnant l'illusion à un décideur qu'il a de quoi faire alors que dans les faits, il se peut que ces chiffres soient faux (erreurs, de compta, disparition qu'on cache, corruption etc...) et que ce qui est détenu, ben ce n'est pas un matériel qu'on peut remettre en service. Ainsi si sur les 5000 blindés, vous ne pouvez pas en utiliser plus de 1000 et qu'il est difficile à ce qu'ils puissent durer dans le cadre d'un soutien opérationnelle, ben vous allez être dans une difficulté qui n'était pas prévu car les chiffres que vous avez sous les yeux donnaient un potentiel bien supplémentaire.

Car c'est comme quand on voit sur wikipédia qu'il y a 7000 T-72 en "réserve", mais d'où sort ce chiffre? Qui peut me dire que ces chars existent et sont des chars opérationnels? On a l'impression que beaucoup de personnes ne veulent pas comprendre et admettre que ces blindés ne sont pas une "réserve" de chars qu'on préserverait dans des abris, mais des chars pour la plupart abandonnés à ciel ouvert depuis des dizaines d'années pour certains, sur lesquels on a largement pris les pièces pour entretenir une MCO (y compris pour l'export) qu'on présentera comme peu coûteuse alors que l'effet pervers c'est que l'industrie russe ne produit pas le même soutien qu'une industrie occidentale. Forcément quand on cannibalise depuis des années, il ne faut pas être surpris, même les industriels russes dans les programmes de revalorisation d'anciens matériels se servaient dans ces stocks mis à disposition par l'armée.

On se fait de fausses idées depuis des années sur le potentiel des "réserves" russes, cette guerre le révèle et continuera de le révéler.

 

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il y a 28 minutes, Rob1 a dit :

Avec le NYT et le WaPo, il suffit de passer en mode lecture (et éventuellement ré-actualiser la page)...

  Révéler le contenu masqué

Vladimir Putin Gets More Involved in Ukraine War Strategy

Julian E. Barnes, Helene Cooper, Eric Schmitt, Michael Schwirtz

As Russian Losses Mount in Ukraine, Putin Gets More Involved in War Strategy

The Russian president has rejected requests from commanders in the field that they be allowed to retreat from Kherson, a vital city in Ukraine’s south.

merlin_212739768_533defb3-f5bd-485e-b24e

Sept. 23, 2022

WASHINGTON — President Vladimir V. Putin of Russia has thrust himself more directly into strategic planning for the war in Ukraine in recent weeks, American officials said, including rejecting requests from his commanders on the ground that they be allowed to retreat from the vital southern city of Kherson.

A withdrawal from Kherson would allow the Russian military to pull back across the Dnipro River in an orderly way, preserving its equipment and saving the lives of soldiers.

But such a retreat would be another humiliating public acknowledgment of Mr. Putin’s failure in the war, and would hand a second major victory to Ukraine in one month. Kherson was the first major city to fall to the Russians in the initial invasion, and remains the only regional capital under Moscow’s control. Retaking it would be a major accomplishment for President Volodymyr Zelensky of Ukraine.

Focused on victory at all costs, Mr. Putin has become a more public face of the war as the Russian military appears increasingly in turmoil, forcing him to announce a call-up this week that could sweep 300,000 Russian civilians into military service. This month, Moscow has demonstrated it has too few troops to continue its offensive, suffers from shortages of high-tech precision weaponry and has been unable to gain dominance of Ukraine’s skies.

But American officials briefed on highly sensitive intelligence said that behind the scenes Mr. Putin is taking on an even deeper role in the war, including telling commanders that strategic decisions in the field are his to make. Although Mr. Putin has accepted some recommendations from military commanders, including the mobilization of civilians, his involvement has created tensions, American officials said.

The officials said that Mr. Putin’s rejection of a military pullback from Kherson has also led to a decrease in morale among Russian troops who have been mostly cut off from their supply lines, and who appear to believe they could be left stranded against Ukrainian forces.

“The situation in Ukraine is clearly dynamic,” Gen. Mark A. Milley, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, said in an interview on Friday. “It’s too early for a full assessment, but it is clear to me that the strategic initiative has shifted to the Ukrainians.” But he cautioned that there remains a “long road ahead.”

Mr. Putin’s disagreements over battle lines in Kherson illustrate how critical the war in Ukraine’s south is to both sides, American officials said. Despite Ukraine’s recent advances in the northeast, the area around Kherson is a critical theater in the war, with profound strategic implications for Kyiv and Moscow.

Some American officials said they saw trouble ahead for the Russian military in the southern theater. A senior U.S. official said this week that Ukraine was well on its way to repeating in the south the gains its forces had managed during a lightning offensive in the northeast earlier this month. If Ukraine pushes Russian forces back farther, Mr. Putin’s hard-fought-for land bridge to Crimea, the territory it captured from Ukraine and annexed in 2014, could eventually be threatened, American officials said.

The divisions over Kherson are only the latest disagreements between Mr. Putin and his top commanders. Senior Russian officers repeatedly questioned the early plans for the war, American officials said, particularly an initial stage that envisioned a quick strike on Kyiv, the Ukrainian capital. The Russian officers believed Mr. Putin was going to war with insufficient troops and weaponry, American officials said.

The Russian officers’ concerns proved correct, and after the defeat of the Russian army outside Kyiv, Mr. Putin eased up his control of military planning. He allowed senior generals to create a new strategy focused on massive artillery barrages, American officials said. The new strategy was effectively a grinding war of attrition that played to the Russian military’s strength and succeeded in pushing the army forward in eastern Ukraine.

Since Mr. Putin ordered his commanders to continue fighting in Kherson, the Russian military has tried to halt the Ukrainian advance there. Last week the Russians blew up a dam on the Inhulets River to make the current counteroffensive more difficult.

But Ukrainian strikes have blown up the crossings over the Dnipro River, which has largely cut off Russian troops from their supply lines on the other side. Russians have had to use pontoon bridges to cross the river, only to see them hit by Ukrainian fire, Ukrainian officials said. “They’ve got units in there who, if the Ukrainians break through the lines, will be cut off and surrounded,” said Seth G. Jones, senior vice president at the Center for Strategic and International Studies. “I cannot overstate how dicey the situation is for them.”

Pulling back past the Dnipro River would likely allow Russian commanders to hold the line in the south with fewer troops. That would give them more latitude to redeploy forces from Kherson to other areas, either pushing back against the Kharkiv counteroffensive in the northeast, solidifying defensive lines in the eastern Donbas region or opening up a new front in the south.

But Mr. Putin has told commanders he will set the strategy.

“In this war there has been a consistent mismatch between Putin’s political objectives and the military means to attain them,” said Michael Kofman, director of Russia studies at CNA, a defense research institute in Arlington, Va. “At important decision points Putin has procrastinated, refusing to recognize the reality, until the options turned from bad to worse.”

Pulling Russian forces back past the Dnipro River would also be a stark rebuttal to Mr. Putin’s referendum there on joining the Russian Federation. Holding such sham votes is a key objective of Moscow. Blocking them remains one of Kyiv’s top priorities.

With dissent rising in Russia, and military-age men attempting to flee the country to avoid the call-up, U.S. officials say Mr. Putin believes another Ukrainian victory would further erode the popularity of the war, something he cannot risk. Videos widely shared on Twitter in the days since Mr. Putin announced his call-up show angry draftees being scolded by shouting Russian military officials. “Playtime’s over!” yells one military official in one video. “You’re soldiers now!”

Mr. Putin’s conversations with his regional military commanders in Ukraine may also be part of an effort to get more accurate assessments of the campaign. As the war has gone on, American officials have said that Mr. Putin has not been given accurate information from his top military advisers, Sergei K. Shoigu, the defense minister, and Valery Gerasimov, the Russian military’s chief of the general staff.

In addition to blocking a retreat from Kherson, Mr. Putin has raised doubts about Russian efforts to consolidate their position in the northeast near the Oskil River, which the Ukrainian counteroffensive reached this month. Mr. Putin, an American official said, has opposed pulling back there as well, because he is reluctant to hand anything to Mr. Zelensky that looks like a win.

Even as Mr. Putin demands a strategy of no further retreats, American officials said Russian officers themselves are divided on how to respond to the Ukrainian counteroffensives. Some officers believe they should push back hard on Mr. Putin’s directives before the Ukrainians break through their current lines. Others believe they can follow through on Mr. Putin’s directives.

Russia has continued to focus on the south, despite Ukrainian progress east of Kharkiv. While Moscow has sent some reinforcements to embattled northeastern positions, most of the tens of thousands of troops that Russia sent south to the Kherson area — including some of its best combat forces — remain in place.

 

Traduction automatique :

Le président russe Vladimir V. Poutine s'est lancé plus directement dans la planification stratégique de la guerre en Ukraine ces dernières semaines, ont déclaré des responsables américains, notamment en rejetant les demandes de ses commandants au motif qu'ils soient autorisés à se retirer de la ville vitale de Kherson, dans le sud du pays. .

Un retrait de Kherson permettrait à l'armée russe de traverser le Dnipro de manière ordonnée, en préservant son équipement et en sauvant la vie de soldats.

Mais une telle retraite serait une autre reconnaissance publique humiliante de l'échec de M. Poutine dans la guerre, et donnerait une deuxième victoire majeure à l'Ukraine en un mois. Kherson a été la première grande ville à tomber aux mains des Russes lors de l'invasion initiale et reste la seule capitale régionale sous le contrôle de Moscou. Le reprendre serait une réalisation majeure pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Concentré sur la victoire à tout prix, M. Poutine est devenu un visage plus public de la guerre alors que l'armée russe apparaît de plus en plus dans la tourmente, le forçant à annoncer cette semaine une convocation qui pourrait amener 300 000 civils russes au service militaire. Ce mois-ci, Moscou a démontré qu'elle avait trop peu de troupes pour poursuivre son offensive, souffrait d'une pénurie d'armes de précision de haute technologie et n'avait pas été en mesure de dominer le ciel ukrainien.

Mais des responsables américains informés de renseignements hautement sensibles ont déclaré que dans les coulisses, M. Poutine assume un rôle encore plus important dans la guerre, notamment en disant aux commandants que les décisions stratégiques sur le terrain lui incombent. Bien que M. Poutine ait accepté certaines recommandations des commandants militaires, notamment la mobilisation de civils, son implication a créé des tensions, ont déclaré des responsables américains.

Les responsables ont déclaré que le rejet par M. Poutine d'un retrait militaire de Kherson a également entraîné une baisse du moral des troupes russes qui ont été pour la plupart coupées de leurs lignes d'approvisionnement et qui semblent croire qu'elles pourraient être laissées bloquées contre les forces ukrainiennes.

"La situation en Ukraine est clairement dynamique", a déclaré vendredi le général Mark A. Milley, président des chefs d'état-major interarmées. "Il est trop tôt pour une évaluation complète, mais il est clair pour moi que l'initiative stratégique s'est déplacée vers les Ukrainiens." Mais il a averti qu'il restait "un long chemin à parcourir".

Les désaccords de M. Poutine sur les lignes de bataille à Kherson illustrent à quel point la guerre dans le sud de l'Ukraine est critique pour les deux parties, ont déclaré des responsables américains. Malgré les avancées récentes de l'Ukraine dans le nord-est, la zone autour de Kherson est un théâtre critique de la guerre, avec de profondes implications stratégiques pour Kyiv et Moscou.

Certains responsables américains ont déclaré qu'ils voyaient des problèmes pour l'armée russe dans le théâtre sud. Un haut responsable américain a déclaré cette semaine que l'Ukraine était en bonne voie de répéter dans le sud les gains que ses forces avaient réussis lors d'une offensive éclair dans le nord-est au début du mois. Si l'Ukraine repousse les forces russes plus loin, le pont terrestre âprement disputé de M. Poutine vers la Crimée, le territoire qu'elle a capturé à l'Ukraine et annexé en 2014, pourrait éventuellement être menacé, ont déclaré des responsables américains.

Les divisions sur Kherson ne sont que les derniers désaccords entre M. Poutine et ses principaux commandants. Des officiers supérieurs russes ont remis en question à plusieurs reprises les premiers plans de la guerre, ont déclaré des responsables américains, en particulier une première étape qui prévoyait une frappe rapide sur Kyiv, la capitale ukrainienne. Les officiers russes pensaient que M. Poutine partait en guerre avec des troupes et des armes insuffisantes, ont déclaré des responsables américains.

Les préoccupations des officiers russes se sont avérées fondées et, après la défaite de l'armée russe à l'extérieur de Kyiv, M. Poutine a assoupli son contrôle de la planification militaire. Il a permis aux généraux supérieurs de créer une nouvelle stratégie axée sur des barrages d'artillerie massifs, ont déclaré des responsables américains. La nouvelle stratégie était en fait une guerre d'usure acharnée qui a profité à la force de l'armée russe et a réussi à faire avancer l'armée dans l'est de l'Ukraine.

Depuis que M. Poutine a ordonné à ses commandants de continuer à se battre à Kherson, l'armée russe a tenté d'y stopper l'avancée ukrainienne. La semaine dernière, les Russes ont fait sauter un barrage sur la rivière Inhulets pour rendre plus difficile la contre-offensive actuelle.

Mais les frappes ukrainiennes ont fait sauter les points de passage sur le fleuve Dnipro, ce qui a largement coupé les troupes russes de leurs lignes d'approvisionnement de l'autre côté. Les Russes ont dû utiliser des ponts flottants pour traverser la rivière, seulement pour les voir touchés par des tirs ukrainiens, ont déclaré des responsables ukrainiens. "Ils ont des unités là-bas qui, si les Ukrainiens traversent les lignes, seront coupées et encerclées", a déclaré Seth G. Jones, vice-président senior du Center for Strategic and International Studies. "Je ne peux pas exagérer à quel point la situation est risquée pour eux."

Reculer au-delà du fleuve Dnipro permettrait probablement aux commandants russes de tenir la ligne dans le sud avec moins de troupes. Cela leur donnerait plus de latitude pour se redéployer...

 

(manque la fin)

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il y a une heure, olivier lsb a dit :

Quelqu'un pour récupérer cet article du NYT ? L'article porte sur le refus de VVP d'autoriser l'armée à se retirer du front de Kherson. 

@U235 si par hasard, tu as un compte :)

https://www.nytimes.com/2022/09/23/us/politics/putin-ukraine.html

Petit à petit se confirme que Poutine ne fait pas confiance et court circuite son armée.  Jusqu'à présent tout ce que la Russie a fait a été mal fait (du fait de Poutine, du FSB ou de l'armée ce n'est pas clair) . Si Poutine prend la main, le pire est devant elle pour la Russie. Ils seront capables d'envoyer des conscrits non formés et sans équipement au casse-pipe pour calmer le chef. Poutine concoit cette guerre comme un concours de volonté. Tout ce qu''il est arrivé à faire est de méthodiquement détruire son armée par des offensives sans fin dans le Donbass. Il peut maitenant jouer à détruire ses conscrits. Le cercle vicieux est en route pour la Russie et pour Poutine par voie de conséquence.

Modifié par Valy
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il y a 30 minutes, Valy a dit :

Petit à petit se confirme que Poutine ne fait pas confiance et court circuite son armée.  Jusqu'à présent tout ce que la Russie a fait a été mal fait (du fait de Poutine, du FSB ou de l'armée ce n'est pas clair) . Si Poutine prend la main, le pire est devant elle pour la Russie

:blink:Ne me dites pas que c'est une découverte pour vous ??

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il y a une heure, Rob1 a dit :

Avec le NYT et le WaPo, il suffit de passer en mode lecture (et éventuellement ré-actualiser la page)...

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Vladimir Putin Gets More Involved in Ukraine War Strategy

Julian E. Barnes, Helene Cooper, Eric Schmitt, Michael Schwirtz

As Russian Losses Mount in Ukraine, Putin Gets More Involved in War Strategy

The Russian president has rejected requests from commanders in the field that they be allowed to retreat from Kherson, a vital city in Ukraine’s south.

merlin_212739768_533defb3-f5bd-485e-b24e

Sept. 23, 2022

WASHINGTON — President Vladimir V. Putin of Russia has thrust himself more directly into strategic planning for the war in Ukraine in recent weeks, American officials said, including rejecting requests from his commanders on the ground that they be allowed to retreat from the vital southern city of Kherson.

A withdrawal from Kherson would allow the Russian military to pull back across the Dnipro River in an orderly way, preserving its equipment and saving the lives of soldiers.

But such a retreat would be another humiliating public acknowledgment of Mr. Putin’s failure in the war, and would hand a second major victory to Ukraine in one month. Kherson was the first major city to fall to the Russians in the initial invasion, and remains the only regional capital under Moscow’s control. Retaking it would be a major accomplishment for President Volodymyr Zelensky of Ukraine.

Focused on victory at all costs, Mr. Putin has become a more public face of the war as the Russian military appears increasingly in turmoil, forcing him to announce a call-up this week that could sweep 300,000 Russian civilians into military service. This month, Moscow has demonstrated it has too few troops to continue its offensive, suffers from shortages of high-tech precision weaponry and has been unable to gain dominance of Ukraine’s skies.

But American officials briefed on highly sensitive intelligence said that behind the scenes Mr. Putin is taking on an even deeper role in the war, including telling commanders that strategic decisions in the field are his to make. Although Mr. Putin has accepted some recommendations from military commanders, including the mobilization of civilians, his involvement has created tensions, American officials said.

The officials said that Mr. Putin’s rejection of a military pullback from Kherson has also led to a decrease in morale among Russian troops who have been mostly cut off from their supply lines, and who appear to believe they could be left stranded against Ukrainian forces.

“The situation in Ukraine is clearly dynamic,” Gen. Mark A. Milley, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, said in an interview on Friday. “It’s too early for a full assessment, but it is clear to me that the strategic initiative has shifted to the Ukrainians.” But he cautioned that there remains a “long road ahead.”

Mr. Putin’s disagreements over battle lines in Kherson illustrate how critical the war in Ukraine’s south is to both sides, American officials said. Despite Ukraine’s recent advances in the northeast, the area around Kherson is a critical theater in the war, with profound strategic implications for Kyiv and Moscow.

Some American officials said they saw trouble ahead for the Russian military in the southern theater. A senior U.S. official said this week that Ukraine was well on its way to repeating in the south the gains its forces had managed during a lightning offensive in the northeast earlier this month. If Ukraine pushes Russian forces back farther, Mr. Putin’s hard-fought-for land bridge to Crimea, the territory it captured from Ukraine and annexed in 2014, could eventually be threatened, American officials said.

The divisions over Kherson are only the latest disagreements between Mr. Putin and his top commanders. Senior Russian officers repeatedly questioned the early plans for the war, American officials said, particularly an initial stage that envisioned a quick strike on Kyiv, the Ukrainian capital. The Russian officers believed Mr. Putin was going to war with insufficient troops and weaponry, American officials said.

The Russian officers’ concerns proved correct, and after the defeat of the Russian army outside Kyiv, Mr. Putin eased up his control of military planning. He allowed senior generals to create a new strategy focused on massive artillery barrages, American officials said. The new strategy was effectively a grinding war of attrition that played to the Russian military’s strength and succeeded in pushing the army forward in eastern Ukraine.

Since Mr. Putin ordered his commanders to continue fighting in Kherson, the Russian military has tried to halt the Ukrainian advance there. Last week the Russians blew up a dam on the Inhulets River to make the current counteroffensive more difficult.

But Ukrainian strikes have blown up the crossings over the Dnipro River, which has largely cut off Russian troops from their supply lines on the other side. Russians have had to use pontoon bridges to cross the river, only to see them hit by Ukrainian fire, Ukrainian officials said. “They’ve got units in there who, if the Ukrainians break through the lines, will be cut off and surrounded,” said Seth G. Jones, senior vice president at the Center for Strategic and International Studies. “I cannot overstate how dicey the situation is for them.”

Pulling back past the Dnipro River would likely allow Russian commanders to hold the line in the south with fewer troops. That would give them more latitude to redeploy forces from Kherson to other areas, either pushing back against the Kharkiv counteroffensive in the northeast, solidifying defensive lines in the eastern Donbas region or opening up a new front in the south.

But Mr. Putin has told commanders he will set the strategy.

“In this war there has been a consistent mismatch between Putin’s political objectives and the military means to attain them,” said Michael Kofman, director of Russia studies at CNA, a defense research institute in Arlington, Va. “At important decision points Putin has procrastinated, refusing to recognize the reality, until the options turned from bad to worse.”

Pulling Russian forces back past the Dnipro River would also be a stark rebuttal to Mr. Putin’s referendum there on joining the Russian Federation. Holding such sham votes is a key objective of Moscow. Blocking them remains one of Kyiv’s top priorities.

With dissent rising in Russia, and military-age men attempting to flee the country to avoid the call-up, U.S. officials say Mr. Putin believes another Ukrainian victory would further erode the popularity of the war, something he cannot risk. Videos widely shared on Twitter in the days since Mr. Putin announced his call-up show angry draftees being scolded by shouting Russian military officials. “Playtime’s over!” yells one military official in one video. “You’re soldiers now!”

Mr. Putin’s conversations with his regional military commanders in Ukraine may also be part of an effort to get more accurate assessments of the campaign. As the war has gone on, American officials have said that Mr. Putin has not been given accurate information from his top military advisers, Sergei K. Shoigu, the defense minister, and Valery Gerasimov, the Russian military’s chief of the general staff.

In addition to blocking a retreat from Kherson, Mr. Putin has raised doubts about Russian efforts to consolidate their position in the northeast near the Oskil River, which the Ukrainian counteroffensive reached this month. Mr. Putin, an American official said, has opposed pulling back there as well, because he is reluctant to hand anything to Mr. Zelensky that looks like a win.

Even as Mr. Putin demands a strategy of no further retreats, American officials said Russian officers themselves are divided on how to respond to the Ukrainian counteroffensives. Some officers believe they should push back hard on Mr. Putin’s directives before the Ukrainians break through their current lines. Others believe they can follow through on Mr. Putin’s directives.

Russia has continued to focus on the south, despite Ukrainian progress east of Kharkiv. While Moscow has sent some reinforcements to embattled northeastern positions, most of the tens of thousands of troops that Russia sent south to the Kherson area — including some of its best combat forces — remain in place.

 

Merci. Le WaPo j'arrive à contourner la limite d'article gratuit en navigation privée et en changeant de VPN/pays, mais je trouve le site du NYT plus retord. 

 

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https://www.lemonde.fr/international/live/2022/09/24/guerre-en-ukraine-en-direct-volodymyr-zelensky-appelle-a-condamner-les-pseudo-referendums-d-annexion-organises-par-la-russie_6142981_3210.html

La Russie remplace son général chargé de la logistique

La Russie a annoncé samedi le remplacement de son plus haut gradé chargé de la logistique, alors que son offensive en Ukraine a montré des difficultés dans ce domaine.

« Le général d’armée Dmitri Boulgakov a été relevé de ses fonctions de vice-ministre de la défense » et est remplacé par le colonel général Mikhaïl Mizintsev qui sera « responsable du ravitaillement matériel et technique des forces armées », a déclaré le ministère de la défense dans un communiqué, au moment où la Russie est en pleine campagne de mobilisation.

Agé de 60 ans, Mikhaïl Mizintsev a occupé de nombreux postes à responsabilité au sein de l’état-major au cours de sa longue carrière militaire. Il est visé par des sanctions occidentales pour son rôle dans le siège de Marioupol, ville portuaire du sud-est de l’Ukraine conquise en mai par les forces russes au prix d’importantes destructions.

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Le Monde reprend les infos du New York Times (voir plus haut) :

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/09/24/guerre-en-ukraine-en-direct-volodymyr-zelensky-appelle-a-condamner-les-pseudo-referendums-d-annexion-organises-par-la-russie_6142981_3210.html

 

Vladimir Poutine a refusé que l’armée russe se retire de Kherson, selon Washington

A mesure que l’armée russe encaisse les revers sur le terrain ukrainien, le président Vladimir Poutine s’impose dans les décisions stratégiques. Selon des responsables américains, cités par le New York Times, M. Poutine a refusé que les forces russes présentes à Kherson, dernière capitale régionale sous contrôle russe, se retirent alors qu’elles essuient le feu de la contre-offensive ukrainienne, dans le sud du pays.

Un retrait de l’armée russe aurait permis aux soldats de se replier de manière ordonnée, tout en préservant l’équipement militaire et la vie de nombreux d’entre eux. Mais cela aurait été un nouvel échec dans la guerre d’invasion déclenchée par le président russe. Face à la débâcle de son armée, dominée par la contre-offensive ukrainienne dans le nord et le sud du pays, M. Poutine multiplie les décisions d’urgence.

Alors que des référendums d’annexion sont en cours dans les zones ukrainiennes sous contrôle russe, une « mobilisation partielle » en Russie a été annoncée. Une demande des officiers sur le terrain, qui ont averti le président de problèmes d’effectifs et de logistique. S’il les a entendus sur ce point, il a donc refusé leur demande de permission de repli de la ville de Kherson. Cette implication croissante du président dans les décisions stratégiques a déplu dans les rangs militaires russes, selon les responsables américains au New York Times.

Ce refus aurait également grandement entamé le moral des troupes russes, selon le quotidien américain. La plupart des groupements sont coupés de leur ligne d’approvisionnement et ont le sentiment qu’ils pourraient être sacrifiés, abandonnés à leur sort face aux Ukrainiens qui poursuivent leur avancée. Selon le renseignement américain, les forces ukrainiennes étaient sur la bonne voie pour répéter, dans le Sud, leurs exploits dans le Nord, où elles ont regagné en septembre de larges bandes de terre et des villes stratégiques.

Kherson est une ville stratégique. Première grande ville à être tombée entre les mains des Russes au début de la guerre, Kherson est désormais la seule capitale régionale encore sous contrôle russe, dans laquelle un référendum d’annexion est en cours. Si les Ukrainiens parvenaient à la reprendre, ils seraient en mesure de pousser plus loin pour, éventuellement, tenter de reprendre la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014, ajoutent les responsables américains.

 

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