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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Il y a 5 heures, R force a dit :

C'est ce que je crains depuis 1 an : la guerre de l'attrition en soldats sera gagnée par la Russie (si ca dure).

Livrer des armes modernes, trop tardivement, c'est bien, mais trouver des soldats pour les utiliser sera de plus en plus difficile côté ukrainien.

Les uns vont avoir trop de matos mais un nombre relativement plus faible de troupes et les autres n'auront que de l'infanterie sous équipé et en manque de matos...et les Ukrainiens ne peuvent pas faire un recrutement dans des bureaux en Europe ? Si c'est du volontariat et que les gouvernements laissent faire on peut sur 446 millions d'européen trouver une manne de volontaire. 

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il y a 15 minutes, Colstudent a dit :

Les uns vont avoir trop de matos mais un nombre relativement plus faible de troupes et les autres n'auront que de l'infanterie sous équipé et en manque de matos...et les Ukrainiens ne peuvent pas faire un recrutement dans des bureaux en Europe ? Si c'est du volontariat et que les gouvernements laissent faire on peut sur 446 millions d'européen trouver une manne de volontaire. 

Et nationalisé des soldats étrangers démobilisé?

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Il y a 16 heures, g4lly a dit :

L'article complet. 

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En Ukraine, le recrutement militaire à la peine

Par Thomas d’Istria  (Kiev, correspondant)Publié hier à 14h00, modifié à 05h45

Temps de Lecture 6 min.

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Récit - Alors que le gouvernement veut créer huit nouvelles brigades, des recrues potentielles cherchent à éviter l’enrôlement dans les forces armées.

Il serait presque possible d’oublier la guerre dans les rues de Kiev. Plus d’un an après le déclenchement de l’invasion, la capitale ukrainienne et les villes de l’arrière ont retrouvé un semblant de normalité. Aujourd’hui, l’un des marqueurs des combats qui font rage dans le pays se présente sur les murs et aux entrées des villes sous la forme d’une campagne de recrutement pour rejoindre les forces armées. Ces affiches, qui exposent des portraits de soldats aux visages durs et déterminés, appellent les citoyens à s’engager pour défendre le pays. L’une de ces opérations de mobilisation, gérée par le ministère de l’intérieur ukrainien depuis début février, vise à créer huit nouvelles brigades.

Ce projet, dont le processus de recrutement arrive à terme, a pour objectif le « renforcement des forces ukrainiennes », explique la vice-ministre de l’intérieur, Kateryna Pavlichenko. Dans son bureau, l’un des murs est orné d’un portrait de la poète ukrainienne Lessia Oukraïnka (1871-1913) avec une mention rose flashy, « Women’s power ». Composées de différents profils de volontaires passés par un « processus de sélection très exigeant », les brigades visent aussi à répondre à la demande de la « période actuelle », assure la vice-ministre d’un air martial, mercredi 29 mars. « La période actuelle a changé, assène-t-elle. Avant, il s’agissait de défendre le pays. Aujourd’hui, nous devons récupérer nos territoires. »

Mais si la vice-ministre assure que les huit brigades recensent déjà des dizaines de milliers de soldats alors « qu’on [leur] disait que tous les volontaires ont déjà rejoint l’armée et qu’[ils] n’atteindr[aient] jamais la quantité » nécessaire, la perception de la mobilisation générale semble être plus nuancée pour une partie de la population ukrainienne. Après plus de treize mois de guerre, le temps où les bureaux de recrutement de l’armée croulaient sous les demandes de civils prêts à prendre les armes semble être révolu.

Une partie de réfractaires

Le 9 février, alors que le Parlement ukrainien votait pour prolonger de quatre-vingt-dix jours la loi martiale instaurée depuis le 24 février 2022, le président, Volodymyr Zelensky, alors en visite à Bruxelles, reconnaissait des difficultés au sein de l’armée, tout en ajoutant que l’Ukraine ne peut pas, comme la Russie, « conduire les gens à la guerre avec des matraques ». Plus tôt, en janvier, le chef de l’Etat avait signé une loi controversée qui imposait des sanctions plus sévères à l’égard des déserteurs.

Pour contenir avec succès l’offensive russe lancée cet hiver dans l’est du pays, la mobilisation de soldats semble s’être accélérée depuis deux mois, avec l’apparition sur les réseaux sociaux de vidéos d’enrôlements musclés dans les villes. Le 5 février, dans un entretien publié sur le site du média Oukraïnska Pravda, le ministre de la défense, Oleksii Reznikov, expliquait que la mobilisation dans le pays était nécessaire : « Nos hommes et nos femmes meurent et qu’il y a aussi des blessés. » La question des pertes au sein des forces armées est un secret bien gardé. Selon les estimations d’experts occidentaux, environ 100 000 soldats ukrainiens auraient été tués, blessés ou capturés depuis le début de l’invasion – contre 200 000 militaires russes, selon le ministère de la défense britannique.

Mais une partie de la population semble réfractaire à l’idée de s’engager. Ce mouvement se manifeste discrètement par la création de chaînes Telegram sur lesquelles les internautes échangent des informations sur la présence de recruteurs et de soldats dans les rues. Le fait de recevoir une convocation ne signifie pas un enrôlement immédiat, il peut aussi s’agir d’une visite pour mettre à jour la base de données des autorités. Si le service de sécurité ukrainien (SBU) a fermé plusieurs de ces chaînes, d’autres continuent malgré tout de fonctionner, rassemblant jusqu’à plus de 100 000 personnes. Sur l’une d’elles, le 1er avril, un homme écrivait : « Je confirme qu’à 16 heures, au parc de Polytechnique [à Kiev], six officiers recruteurs se promènent à la recherche d’hommes. »

Andrii, qui a préféré ne pas donner son nom de famille, un jeune habitant de Kiev rencontré dans un café, confie avoir des doutes sur l’intérêt de ces chaînes d’informations qui nourrissent « l’anxiété » tout en permettant de repérer « les espaces libres » où les civils peuvent se rendre sans croiser un officier. Certains de ses amis les consultent régulièrement. D’autres ont simplement fait le choix de « rester chez eux », explique le garçon. « Particulièrement ceux qui vivent avec leurs parents, qui sont inquiets pour leurs enfants », ajoute-t-il. Andrii donne aussi l’exemple du mari de sa sœur, qui ne voyage plus dans le pays afin d’éviter les gares, réputées être pleines de recruteurs.

 

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Partie 2

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Sentiment ambivalent

Andrii n’est pas inquiet car, en tant qu’étudiant dans une université, il ne peut pas être enrôlé. Cela l’arrange bien car s’il s’imaginait rejoindre les forces armées avant la guerre, « de manière un peu romantique », aujourd’hui il ne le souhaite plus. « Avant, je pensais à quitter mes études, mais maintenant je préfère rester comme ça car c’est un statut qui me permet de me balader en ville sans peur », explique-t-il. Andrii se refuse à sortir du pays pour des raisons sentimentales et aussi « parce qu’il n’y a plus que des solutions illégales pour partir ».

Alors que la loi martiale interdit aux hommes de 18 à 60 ans de quitter le territoire, les quelques exceptions qui existaient pour différentes catégories professionnelles se sont raréfiées au fil des mois. Les étudiants ukrainiens n’ont plus la possibilité de traverser la frontière pour rejoindre une université étrangère car, assure le jeune homme, « il y a beaucoup de faux étudiants qui tentent de quitter le pays » avec ce statut afin de se réinstaller ailleurs. Les sorties pour des motifs liés à la culture ont, elles aussi, été quasiment supprimées depuis qu’un comique parti en Turquie avec un permis temporaire a annoncé qu’il ne rentrerait pas en Ukraine. « Ça a déclenché une certaine polémique », assure Andrii, qui explique que les conditions d’obtention du sésame sont devenues très difficiles.

Restent donc les moyens illégaux, documents trafiqués et passages irréguliers des frontières. Pour cette dernière option, indique le jeune homme, « tout le monde connaît le prix, c’est 7 000 dollars pour quitter le pays ». Une opération que l’on entreprend à ses risques et périls. « Dix gars sont morts noyés dans une rivière en tentant de traverser la frontière roumaine », souffle-t-il.

Dans un autre petit café de la capitale, Anton, un barbu de 34 ans au sourire facile, confirme aussi un sentiment ambivalent autour de lui. « Beaucoup de gens ont peur et beaucoup disent que ce n’est pas leur problème », affirme cet employé d’un restaurant de Kiev, qui a combattu pendant les trois premiers mois de la guerre dans une unité de la défense territoriale. Il a quitté les combats après que son commandant lui a expliqué qu’il n’était pas possible de lui verser un salaire et qu’il pouvait partir et retrouver « une vie normale ».

Anton assure ne pas consulter les chaînes Telegram qui recensent les mouvements de policiers car il se dit prêt à reprendre les armes si jamais il est appelé. « Je sens que j’ai l’énergie pour me battre. Donc il vaut mieux que ce soit moi plutôt qu’un ami qui n’en a pas envie. »

« Le pire scénario »

Selon Anton, l’un des avantages des forces armées ukrainiennes est de permettre aux soldats, parfois, de s’engager au sein d’une unité de leur choix. Il donne l’exemple de son ancien commandant de la défense territoriale, qui l’appelle de temps en temps, « en rigolant », pour lui demander de les rejoindre car « il aimerait qu’[ils] combatte[ent] ensemble ». « Là, je n’étais pas prêt, mais tout le monde a besoin de gars avec qui tu te sens bien », dit-il. « [Concernant] ceux qui ne veulent pas se battre, je n’aimerais pas être avec ce genre de personnes dans une tranchée, c’est le pire scénario », fait-il valoir. Au sujet de la mobilisation de ces personnes non volontaires, il insiste sur le fait que l’Ukraine est « un Etat de droit ». « Si tu ne veux pas te battre, ne réponds pas à la convocation. »

Aujourd’hui, ses anciens frères d’armes combattent aux alentours de Bakhmout, la ville ravagée sur laquelle l’armée russe et les soldats du Groupe Wagner concentrent leurs efforts depuis l’été et dont le chef, Evgueni Prigojine, a revendiqué la capture « au sens légal » après que ses mercenaires ont pris la mairie, dans la nuit de dimanche à lundi.

Ils lui décrivent un « putain d’enfer ». « D’abord, les chefs leur ont dit qu’ils les envoyaient en seconde ligne. Mais quand ils sont arrivés à la base, on leur a dit que ça ne marchait pas pour la seconde et qu’ils allaient rejoindre la première ligne. Et à la fin, ils ont terminé à la ligne moins un », lâche-t-il en rigolant. Certains de ses amis n’étaient pas suffisamment préparés, affirme-t-il aussi, « ils ont reçu des armes mais ils n’ont pas eu le temps de s’entraîner ». Selon Anton, le déploiement de ces forces moins expérimentées est nécessaire alors que « nos troupes d’élites sont en entraînement à l’étranger » afin de se préparer pour une contre-offensive.

Dans le quartier de Podil, à Kiev, le soldat et avocat Masi Nayyem, gravement blessé au combat en juin 2022, reconnaît que les besoins des forces armées sont importants pour combler les pertes subies après plus d’un an de guerre. « Je connais plusieurs cas de gars qui ne pouvaient pas servir et à qui les docteurs ont dit qu’ils étaient aptes malgré tout » lors du passage devant les commissions médicales précédant un éventuel enrôlement, affirme-t-il. Interrogé sur les pertes au sein de l’armée, cet homme esquive, hésite, puis répond : « Beaucoup de gens meurent. Mais le prix que nous avons déjà payé est tellement énorme que nous ne nous arrêterons certainement pas pour d’autres milliers de personnes. »

 

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Il y a 5 heures, metkow a dit :

Une attaque au TOS-1 contre des tranchées, c'est l'une des armes les plus efficaces contre ce type de fortifications.

Petite note : les russes auraient réussi a améliorer la portée des roquettes, pour passer de 6km a 12km

 

… Oui, je pense qu’à part le fait de se retrouver nez à nez avec un métamorphe, c’est ce que doivent craindre le plus les soldats des 2 camps … impossible d’en réchapper, juste l’horreur.

(bon, a priori tu n’as pas le temps de souffrir, maigre consolation)

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Il y a 15 heures, olivier lsb a dit :

- paranoïaque à l'absurde sur sa sécurité

C'est la Russie, cela faisait partie de sa formation d'officier du KGB et depuis qu'il a le pouvoir, il n'a pas ménagé ses opposants/concurrents par ses méthodes brutales, du coup une paranoïa assez forte est une suite logique de l'évolution de Poutine.

Il y a 15 heures, olivier lsb a dit :

- une vraie rupture dans son attitude depuis le premier confinement covid

Si c'est bien le cas, je dirais assez cyniquement, qu'il n'aurai pas été le seul dans le monde, bon après c'est nettement plus gênant chez un dirigeant de pays comme la Russie qui plus est dans le cadre d'un pouvoir autoritaire.

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Il y a 23 heures, mgtstrategy a dit :

c'est sur que t'es deja plus motivé qd ça concerne ton voisin / copain.... Au moins les polonais ont des c****

Ce n'est pas une question glandulaire, c'est une question de distance.

Si c'était l'Italie ou l'Espagne qui était attaquée et partiellement envahie, la France serait beaucoup plus active pour l'aider que nous ne le sommes pour l'Ukraine - et nous sommes déjà plus que modérément actifs. Seulement voilà, pour nous l'Ukraine c'est un pays à 2 000 km de Paris, pas le pays voisin comme ça l'est pour Varsovie.

La raison pour laquelle l'Inde ne prend aucune mesure de guerre économique contre la Russie, et essaie plutôt de mettre à profit la situation pour développer la relation commerciale, n'a rien à voir non plus avec la taille des testicules. C'est juste que pour eux l'Ukraine c'est un pays à... 5 000 km de New Delhi.

Donc l'Inde appelle à la paix - comme nous quand nous parlons de la guerre au Yémen ou en Ethiopie.

La France pratique la guerre économique contre la Russie et envoie des armes avancées à l'Ukraine.

Et la Pologne en plus de pratiquer la guerre économique... envoie tout ce qu'elle peut à l'Ukraine et double son budget militaire "Tout pour avoir la plus grosse armée de terre !"

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1 hour ago, Alexis said:

Ce n'est pas une question glandulaire, c'est une question de distance.

Si c'était l'Italie ou l'Espagne qui était attaquée et partiellement envahie, la France serait beaucoup plus active pour l'aider que nous ne le sommes pour l'Ukraine - et nous sommes déjà plus que modérément actifs. Seulement voilà, pour nous l'Ukraine c'est un pays à 2 000 km de Paris, pas le pays voisin comme ça l'est pour Varsovie.

La raison pour laquelle l'Inde ne prend aucune mesure de guerre économique contre la Russie, et essaie plutôt de mettre à profit la situation pour développer la relation commerciale, n'a rien à voir non plus avec la taille des testicules. C'est juste que pour eux l'Ukraine c'est un pays à... 5 000 km de New Delhi.

Donc l'Inde appelle à la paix - comme nous quand nous parlons de la guerre au Yémen ou en Ethiopie.

La France pratique la guerre économique contre la Russie et envoie des armes avancées à l'Ukraine.

Et la Pologne en plus de pratiquer la guerre économique... envoie tout ce qu'elle peut à l'Ukraine et double son budget militaire "Tout pour avoir la plus grosse armée de terre !"

Merci mais si t'as pas senti le 2nd degré. Bref hs

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