Popular Post olivier lsb Posted April 9, 2022 Popular Post Share Posted April 9, 2022 (edited) Article edit: vraiment intéressant et assez détaillé de la BBC sur le renseignements anglo-saxon. On y apprend la confirmation d'une foultitude de choses qu'on pouvait raisonnablement soupçonner au départ (sources bien placées, masquées par les images satellites, politique de communication du renseignement, tant à destination du bloc occidental que du bloc Russe ! etc...) Citation Pendant près d'une douzaine de jours en février, un petit groupe d'agents de renseignement s'est couché tôt. Ils avaient vu les renseignements prédisant une guerre et savaient que si la Russie allait vraiment envahir l'Ukraine, elle commencerait aux premières heures du matin. Mais lorsque la nouvelle est finalement tombée le 24 février, l'un d'eux se souvient qu'elle était encore irréelle : "J'avais du mal à croire que cela se passait vraiment jusqu'à ce que je me réveille tôt ce matin-là et que j'allume la radio". Depuis des mois, ils avaient tiré la sonnette d'alarme. "Ce jour-là, les gens sont passés de "Pourquoi êtes-vous si hystériques ?" à "Pourquoi n'étiez-vous pas plus hystériques ?", raconte le fonctionnaire. Un autre fonctionnaire des services de renseignement ajoute qu'il n'y avait aucune satisfaction à avoir raison. Mais au moins, ils avaient le sentiment d'avoir essayé d'arrêter une guerre dont ils avaient annoncé l'ampleur depuis des mois. Au cours de la période précédant la guerre et des semaines qui l'ont suivie, les services de renseignement américains et britanniques ont rendu publics certains de leurs secrets les mieux gardés, dans le cadre d'une campagne sans précédent. Pendant des décennies, les renseignements ont normalement été partagés avec le moins d'individus possible. Ce n'est plus le cas. La décision a été prise de mettre le monde entier au courant. Il s'agissait non seulement d'un changement radical dans le mode de fonctionnement des services de renseignement occidentaux, mais aussi d'une confrontation avec le douloureux héritage de l'invasion de l'Irak. Les premiers signes des intentions de la Russie sont apparus il y a un an. Les renseignements fournis par l'imagerie satellite indiquaient un renforcement des troupes russes près de l'Ukraine. Mais les analystes ne comprenaient guère les véritables intentions de Moscou. Cela a changé à la mi-2021. "Dès l'été, nous avons vu un petit groupe de personnes haut placées planifier une invasion militaire complète de tout le pays", explique un responsable du renseignement occidental. Selon les personnes impliquées, la collecte et l'analyse des renseignements étaient une affaire conjointe entre les États-Unis et le Royaume-Uni, l'un d'entre eux la qualifiant d'opération "familiale". Il n'y a pas eu de moment unique de compréhension, mais plutôt une image qui est devenue de plus en plus claire au fil du temps. La provenance exacte des renseignements reste confidentielle - les responsables suggèrent qu'ils proviennent de sources multiples. Mais ils ont permis de dresser un tableau qui n'a cessé de s'étoffer à mesure que Londres et Washington voyaient se finaliser les plans d'invasion. Vladimir Poutine semblait croire qu'il devait agir rapidement pour réaliser son ambition de ramener l'Ukraine dans la sphère d'influence de la Russie. Et il pensait que le seul moyen d'y parvenir était d'utiliser la force. "Il avait l'impression que la fenêtre d'opportunité se refermait", déclare une personne directement impliquée. À l'automne, Washington a décidé qu'il fallait faire quelque chose avec ce que lui disaient ses espions. Selon les personnes concernées, cette décision a été prise au plus haut niveau de la Maison Blanche par le président Biden. Un moment crucial a eu lieu début novembre, lorsque le directeur de la CIA, William Burns, s'est rendu à Moscou - pour avertir que Washington savait ce qui se préparait. Ce voyage n'a pas été tenu secret. La première fois que certains responsables russes ont appris que leur pays pouvait avoir sérieusement l'intention d'agir contre l'Ukraine, c'est lorsqu'ils l'ont appris par le directeur de la CIA, affirme un responsable. L'étape suivante a consisté à rendre publics certains de ces renseignements. Une personne impliquée dans les discussions, qui, comme d'autres, s'est exprimée sous le couvert de l'anonymat, se souvient de moments où la question a été posée : "Quel est l'intérêt de savoir tout cela, si nous ne pouvons pas en faire quelque chose ?" À Washington, la directrice du renseignement national Avril Haines - qui a informé les alliés à l'OTAN en novembre - et le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan sont crédités d'avoir fait pression pour la publication de documents. Des experts en déclassification, formés pour comprendre les risques, ont commencé à travailler jour et nuit pour déterminer ce qui pouvait être partagé. "La communauté du renseignement a augmenté son personnel et ses ressources pour soutenir les examens de classification en vue d'un partage accru des renseignements avec les alliés et les partenaires et les examens de déclassification en vue d'une diffusion potentielle au public (et) a tiré parti de son processus de déclassification établi, qui est conçu pour protéger les sources et les méthodes", a déclaré à la BBC Nicole de Haay, porte-parole de la communauté du renseignement américaine. L'un des avantages était de pouvoir utiliser des images satellites disponibles dans le commerce pour étayer l'affaire. Début décembre, le Washington Post publie les détails des plans de la Russie pour une invasion de 175 000 hommes. À Londres, les renseignements - provenant du GCHQ et du MI6 - sont accueillis avec une quasi incrédulité dans certains milieux. Un problème commun à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement était que les gens ne pouvaient tout simplement pas croire qu'une guerre terrestre majeure pourrait éclater en Europe au 21e siècle. Le quartier général du MI6. Les renseignements provenant de l'agence étaient accueillis avec une certaine incrédulité. Ce n'est que vers la fin de l'année, après que le matériel a été soumis à un processus d'évaluation formel et que le Joint Intelligence Committee a publié son opinion réfléchie selon laquelle une invasion était désormais "hautement probable", que tout le monde a commencé à réaliser que c'était pour de bon. La rigueur de ce processus est le résultat direct des leçons apprises il y a près de vingt ans, lorsque le renseignement avait été utilisé pour justifier publiquement la guerre en Irak de manière désordonnée et improvisée. En 2003, au milieu d'accusations de politisation, la réputation des espions américains et britanniques a été mise à mal - surtout après que les renseignements se soient révélés erronés. Les fantômes de l'Irak ont depuis hanté les discussions sur l'utilisation des renseignements en public, mais l'Ukraine a offert l'occasion de tenter de mettre fin à cet héritage. De nouvelles procédures ont été mises en place pour garantir que les informations secrètes passent par un processus d'évaluation strict afin de déterminer comment elles peuvent être utilisées. D'autres alliés ont également été informés. Mais beaucoup restent sceptiques. Comme la source des renseignements ne pouvait être partagée, il était parfois difficile de surmonter cette incrédulité, selon un fonctionnaire. Certains partenaires européens n'ont pas cru à l'analyse selon laquelle le renforcement des capacités de la Russie n'était rien d'autre que du bluff. Le scepticisme à l'égard des renseignements anglo-américains est un autre héritage de la disparition des armes de destruction massive en Irak. La France a récemment licencié son chef du renseignement militaire pour n'avoir pas su apprécier ce qui se préparait. La crainte des espions, lorsqu'ils publient des informations, est de faire savoir à l'autre partie qu'ils ont une fuite et de fermer potentiellement cette source. C'est pourquoi, pendant la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni a gardé le secret de Bletchley Park si étroitement. Depuis l'Irak, il y a eu d'autres occasions où des renseignements ont été rendus publics, par exemple sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, mais jamais à l'échelle de l'Ukraine. Le Royaume-Uni a notamment communiqué des détails sur les plans russes visant à installer des individus spécifiques au sein d'un gouvernement fantoche à Kiev, et Washington a révélé les plans de Moscou visant à mettre en scène des prétextes de guerre, appelés "faux drapeaux", impliquant des cadavres dont ils prétendent faussement qu'ils ont été tués par des Ukrainiens. Les espions américains et britanniques pensent tous deux que la publication de ces documents a privé Moscou de la possibilité de justifier l'invasion auprès de son propre peuple et d'autres pays comme une mesure défensive. Un espion dit de ces jours précédant l'invasion qu'il n'avait jamais rien vu de tel - des documents hautement confidentiels se trouvaient sur son bureau un jour et sortaient dans le domaine public le lendemain. Mais l'afflux sans précédent de renseignements ne suffit pas à arrêter l'invasion. La diffusion publique n'avait pas dissuadé Moscou. Cela n'a peut-être jamais été possible, mais les responsables pensent que cela a perturbé les plans de la Russie. Et cela signifie que la réaction de l'Occident a été plus rapide et plus unifiée qu'elle ne l'aurait été autrement, affirment-ils. Ils affirment qu'il a été beaucoup plus facile pour les autres pays de se rallier à des mesures plus sévères que s'il y avait eu une image confuse et contestée de qui était le véritable agresseur. La divulgation s'est poursuivie après l'invasion, dans des discours, des déclarations et des séances d'information - le chef du GCHQ a affirmé il y a un peu plus d'une semaine que Poutine n'obtenait toujours pas une image complète de la part de ses propres responsables et des avertissements ont été lancés quant à une éventuelle utilisation d'armes chimiques sous faux drapeau. On reconnaît également l'existence d'un nouveau monde dans lequel les renseignements dits de source ouverte - des choses comme les images et les données satellitaires commerciales - ont rendu plus facile la vérification ou le soutien des affirmations et que la lutte contre la guerre de l'information - y compris par le biais du renseignement - est désormais vitale, en partie pour contrer les affirmations russes. À un certain niveau, la plupart des renseignements étaient exacts. Il y a eu, comme prévu, une invasion complète venant de plusieurs directions dans le but de renverser et de remplacer le gouvernement Zelensky. Les espions occidentaux ont également prédit à juste titre que Moscou avait une confiance mal placée dans l'accueil qui lui serait réservé. "Ils croyaient sincèrement que des drapeaux seraient déployés pour les accueillir", déclare un officier de renseignement occidental. Mais une hypothèse s'est avérée fausse : celle selon laquelle l'armée de Moscou l'emporterait en quelques semaines. Au contraire, la guerre ne s'est pas déroulée comme beaucoup l'avaient prévu, l'Ukraine ayant obtenu de meilleurs résultats militaires que la Russie. Cela nous rappelle que le renseignement a ses limites, notamment lorsqu'il s'agit de prévoir certaines des complexités de la guerre et les incertitudes liées au moral et à la réaction des gens. Et malgré tous les succès remportés avant la guerre, les espions occidentaux admettent que le renseignement ne peut pas leur dire avec certitude ce qui va se passer ensuite. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Edited April 9, 2022 by olivier lsb 1 8 3 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Bocket Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 35 minutes ago, olivier lsb said: Article edit: vraiment intéressant et assez détaillé de la BBC sur le renseignements anglo-saxon. On y apprend la confirmation d'une foultitude de choses qu'on pouvait raisonnablement soupçonner au départ (sources bien placées, masquées par les images satellites, politique de communication du renseignement, tant à destination du bloc occidental que du bloc Russe ! etc...) Des trucs surprenants comme quoi c'est la CIA qui informe "certains" (pas de précisions dommage) responsables russes de la probable invasion et surtout que même lorsque cela concerne l'Europe continentale, la France est zappée "Selon les personnes impliquées, la collecte et l'analyse des renseignements étaient une affaire conjointe entre les États-Unis et le Royaume-Uni, l'un d'entre eux la qualifiant d'opération "familiale"" Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Rob1 Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 Avec un lien vers la source c'est mieux : https://www.bbc.com/news/world-europe-61044063 Sinon sur un autre sujet (pas le temps de lire...) : https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2022/04/ukraine-military-strategy-russian-failure-kyiv/629514/ Citation The Ukrainian way of war has a few foundational elements that we have seen in operation around Kyiv and across the country. They are: * Contesting air supremacy over the area of battle; * Denying Russia control of cities, complicating the Russian military’s communications and logistics; * Allowing Russian forces to get strung out along roads in difficult-to-support columns; and * Attacking those columns from all sides. 1 1 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
olivier lsb Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 il y a 20 minutes, Rob1 a dit : Avec un lien vers la source c'est mieux : https://www.bbc.com/news/world-europe-61044063 Sinon sur un autre sujet (pas le temps de lire...) : https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2022/04/ukraine-military-strategy-russian-failure-kyiv/629514/ Exact ! Je pensais avoir copie le lien et puis non, merci. Sinon, un colonnel de plus vient de passer l'arme à gauche. Je ne saurais plus dire où est positionnée son unité actuellement, si toutefois on le sait avec une assurance raisonnable. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
dbo Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 Bon, c'est la dernière fois sur ce sujet, mais je ne pouvais pas passer à côté. On a une explication pour 1 syndrome d'irradiation aiguë (source NYT) : In a particularly ill-advised action, a Russian soldier from a chemical, biological and nuclear protection unit picked up a source of cobalt-60 at one waste storage site with his bare hands, exposing himself to so much radiation in a few seconds that it went off the scales of a Geiger counter, Mr. Simyonov said. It was not clear what happened to the man, he said. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Delbareth Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 (edited) "It's mine !" Même les animaux récupèrent du stuff... ---- il y a 3 minutes, dbo a dit : Bon, c'est la dernière fois sur ce sujet, mais je ne pouvais pas passer à côté. On a une explication pour 1 syndrome d'irradiation aiguë (source NYT) : In a particularly ill-advised action, a Russian soldier from a chemical, biological and nuclear protection unit picked up a source of cobalt-60 at one waste storage site with his bare hands, exposing himself to so much radiation in a few seconds that it went off the scales of a Geiger counter, Mr. Simyonov said. It was not clear what happened to the man, he said. Ah ouais mais s'ils vont carrément trifouiller dans les labos et centre de déchets, ça n'a rien à voir avec les tranchées et ça ouvre considérablement le champ des possibles. Edit : ah zut il a fusionné mes réponses ce qui fait un drôle de mélange... Edited April 9, 2022 by Delbareth Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 Je pense mieux de poster ça ici : Darvo (acronyme de deny, attack and reverse victim and offender), pour « attaquer et décrédibiliser les victimes de violences » Citation ... La Russie agresse l’Ukraine, et retourne la situation d’agresseur-agressé, par différentes tactiques d’armes sémantiques, pour modifier la perception d’un certain public, faire passer la Russie comme victime et justifier la violence. ... https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/04/09/desinformation-russe-peu-importe-que-le-faux-soit-grossier-pourvu-qu-il-capte-l-attention_6121341_4355770.html 4 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 https://www.msn.com/fr-fr/actualite/culture/enquête-cyberguerre-la-russie-jusqu-à-présent-tenue-en-échec-par-l-ukraine/ar-AAW1SxH?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=b8dc3d2c0c5a4027abd90510b865ca6f Cyberguerre : la Russie jusqu'à présent tenue en échec par l’Ukraine Bien qu’elle soit considérée comme un des pays les plus redoutables en matière de cyberattaques, la Russie peine à prendre l’ascendant dans la guerre numérique qui l’oppose à l’Ukraine. Jusqu’ici, ses piratages ont été inefficaces face à un pays mobilisé et soutenu par les États-Unis. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Vince88370 Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 il y a 13 minutes, Métal_Hurlant a dit : Cyberguerre : la Russie jusqu'à présent tenue en échec par l’Ukraine Il aurai mettre aussi toute la partie guerre électronique avec les Russes étaient sensé être le pays le plus avancé techniquement sur se point. Avec toute la suite de brouillage mobile Krasukha, Moskva 1, Borissoglebsk 2, RB-636AM2 "Svet-KU", SPR-2 (SPR-2 Rtut-B) et Infauna. Ils ont également une énorme suite de missile antiradar... Avec tout sa ils se font brouiller les communications, bombardés par des TB2 et n'arrive pas à supprimer les défenses sol air ukrainienne... Alors que en 2014, il avait réussi à brouiller le radar de l’USS Donald COOK 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Bocket Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 Le MOD UK publie quotidiennement quelques lignes, aujourd'hui relance attendue de l'activité aérienne (sur les 4 derniers jours, relativement calme UKR a estimé avoir abattu 1 avion et 1 hélicoptère ), et corridor terrestre du sud loin d'être acquis en raison de la résistance Ukr Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Akhilleus Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 il y a 10 minutes, Vince88370 a dit : Il aurai mettre aussi toute la partie guerre électronique avec les Russes étaient sensé être le pays le plus avancé techniquement sur se point. Avec toute la suite de brouillage mobile Krasukha, Moskva 1, Borissoglebsk 2, RB-636AM2 "Svet-KU", SPR-2 (SPR-2 Rtut-B) et Infauna. Ils ont également une énorme suite de missile antiradar... Avec tout sa ils se font brouiller les communications, bombardés par des TB2 et n'arrive pas à supprimer les défenses sol air ukrainienne... Alors que en 2014, il avait réussi à brouiller le radar de l’USS Donald COOK Il y'a une différence entre cyberguerre (dans le cyber espace) et guerre electronique Mais c'est vrai que selon les infos qu'on a les complexes de guerre electronique russes paraissent absents ou in efficients. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Vince88370 Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 il y a 11 minutes, Akhilleus a dit : Il y'a une différence entre cyberguerre (dans le cyber espace) et guerre electronique C'est vrai que ce n'est pas la même chose je suis mal exprimé. Je voulais dire Il aurai pu en parler en même temps sa reste du numérique et de l'électronique. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Boule75 Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 Tirs de plusieurs missiles et détonations en altitude. Je ne sais pas bien interpréter ces images. Il me semble que le dernier missile touche quelque chose (un drone ?). Le texte : "Vue de Khartsyzsk" d'après Deepl. 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Banzinou Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 (edited) BMP-3 et BTR-82 russes réutilisés au combat par l'Ukraine Edited April 9, 2022 by Banzinou 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
gustave Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 Il y a 15 heures, Heorl a dit : Exactement. Les GTIA reconstitués pourraient être moins efficaces car composés de bric et de broc ainsi que de personnel fatigué et toujours mal encadré, ou au contraire obtenir de meilleurs résultats grâce au rappel de tout ce que la Russie compte de sous-off' -ce qui n'est pas beaucoup- et une organisation repensée et moins lourde. Après s'ils arrivent au compte goutte comme à Castillon, ça ne servira pas à grand-chose de toute manière car l'usure fera qu'ils ne pourront pas accomplir beaucoup plus que remplacer les troupes dont le potentiel est épuisé. Si l'intention russe est de mener une bataille d'attrition sur une zone donnée en la cloisonnant par des frappes en profondeur alors le point clef est de pouvoir engager régulièrement de nouvelles forces pour user l'adversaire, et non pas d'attendre une force plus nombreuse mais intervenant par séquences, auxquelles cas la défense peut se réarticuler entre chaque attaque. Il y a 2 heures, Vince88370 a dit : Il aurai mettre aussi toute la partie guerre électronique avec les Russes étaient sensé être le pays le plus avancé techniquement sur se point. Avec toute la suite de brouillage mobile Krasukha, Moskva 1, Borissoglebsk 2, RB-636AM2 "Svet-KU", SPR-2 (SPR-2 Rtut-B) et Infauna. Ils ont également une énorme suite de missile antiradar... Avec tout sa ils se font brouiller les communications, bombardés par des TB2 et n'arrive pas à supprimer les défenses sol air ukrainienne... Alors que en 2014, il avait réussi à brouiller le radar de l’USS Donald COOK Ces moyens n'ont pas été déployés initialement, probablement pour les raisons maintes fois évoquées ici (pas de manœuvre militaire planifiée), en revanche leur efficacité ultérieure est dificile à apprécier par nature, les Ukrainiens ne communiquant pas sur leurs difficultés. Cependant il y a eu au moins une interview de dronistes ukrainiens disant qu'ils perdaient des engins régulièrement du fait de la guerre électronique, quant aux TB-2 la quasi absence d'images signifie probablement qu'ils ont été largement neutralisés, vraisemblablement par une conjonction PVO-GE plusieurs fois mise en œuvre à l'entrainement par les Russes. Mais comme d'autres vecteurs la GE ne gagne pas la guerre à elle seule... S'agissant de l'interception des communications russes, elle a surtout été massive au début (encore une fois probablement faute de dispositif de combat mis en place), elle est depuis devenue bien moindre même si elle demeure possible par les services spécifiques. De plus que comme cela a été dit précédemment certains marchés de radios tactiques ont été entachés d'irrégularités (soupçons de composants de moindre qualité pour générer du détournement au profit de responsables en charge du marché, il me semble que le chef des transmissions russes avait été inculpé). Mais rien à voir avec la GE (enfin presque, en théorie la GE russe est aussi en charge de surveiller la vulnérabilité des émissions). Quant à l'affaire du Cook il s'agit très très probablement d'une intoxication russe. 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Banzinou Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 Je ne sais même pas où placer ça tellement c'est immonde Si c'est immonde ca n'a rien à faire ici. Mais bordel c'est pas comme si tu avais pas été averti des multiples fois. A croire que tu le fais exprès ? Dernière remarque de ce genre. Réfléchi très attentivement à ce que tu postes dans le futur par ce que à la prochaine c'est dehors directe 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Teenytoon Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 Il y a malheureusement des tarés partout. Dans l'armée comme ailleurs, en Russie comme dans les autres pays. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Akhilleus Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 changement de la direction d'état major des opérations vétéran de Tchétchénie, responsable des opérations en Syrie, à voir ce que ça peut changer sur le terrain Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ciders Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 Ce qui me gêne ici, c'est de savoir qu'on change la tête des opérations. Mais il y en avait une de tête ? 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Heorl Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 (edited) il y a 33 minutes, gustave a dit : Si l'intention russe est de mener une bataille d'attrition sur une zone donnée en la cloisonnant par des frappes en profondeur alors le point clef est de pouvoir engager régulièrement de nouvelles forces pour user l'adversaire, et non pas d'attendre une force plus nombreuse mais intervenant par séquences, auxquelles cas la défense peut se réarticuler entre chaque attaque. Permets-moi d'avoir beaucoup de doutes là-dessus, étant donné que la réciproque est vraie et que les Ukrainiens peuvent également acheminer des renforts rapides. Les Russes doivent percer avec une grosse concentration d'armes pour réaliser un encerclement un tant soit peu étanche. S'ils ne font qu'amener des troupes pour remplacer celles qui ont été décimées ils pourraient peut-être grapiller du terrain mais l'offensive durera très longtemps et son coût sera tellement élevé qu'ils ne seront plus capables d'aucune opération offensive par la suite, même limitée. Depuis le début les Russes manquent de masse, essayer de passer sans avoir au moins rassemblé cette élément essentiel d'une offensive correctement menée me semble du suicide. Plutôt que d'y voir un grand plan comme tu sembles le faire, j'irais plutôt chercher du côté de la nécessité politique d'avoir des résultats probants, quels qu'ils soient et quels qu'en soit le prix et au mépris des considérations purement militaires. il y a 6 minutes, Ciders a dit : Ce qui me gêne ici, c'est de savoir qu'on change la tête des opérations. Mais il y en avait une de tête ? Non, il n'y avait pas de commandement unifié, sauf le Kremlin. Sinon, parmi les pertes, on a passé le cap des 70 officiers supérieurs/généraux morts (9 généraux en comptant le Tchétchène, 16 colonels, 24 lieutcos, 22 majors), plus une petite dizaine de majors/lieutcos capturés. Edited April 9, 2022 by Heorl 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Banzinou Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 il y a 25 minutes, Banzinou a dit : Je ne sais même pas où placer ça tellement c'est immonde Si c'est immonde ca n'a rien à faire ici. Mais bordel c'est pas comme si tu avais pas été averti des multiples fois. A croire que tu le fais exprès ? Dernière remarque de ce genre. Réfléchi très attentivement à ce que tu postes dans le futur par ce que à la prochaine c'est dehors directe Je précise évidemment que je ne suis pas débile et que je n'ai pas posté la vidéo, c'est les faits que j'ai qualifié d'immondes, pas le tweet qui se charge uniquement de relayer un crime de guerre (voir au delà) Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
gustave Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 il y a 11 minutes, Heorl a dit : Permets-moi d'avoir beaucoup de doutes là-dessus, étant donné que la réciproque est vraie et que les Ukrainiens peuvent également acheminer des renforts rapides. C'est pour cela qu'il y a une campagne de frappes en profondeur sur les dépôts pétroliers et centres ferroviaires. Et c'est pour cela que dans l'hypothèse d'une bataille d'attrition localisée je parle d'une zone cloisonnée. il y a 13 minutes, Heorl a dit : Les Russes doivent percer avec une grosse concentration d'armes pour réaliser un encerclement un tant soit peu étanche. S'ils ne font qu'amener des troupes pour remplacer celles qui ont été décimées ils pourraient peut-être grapiller du terrain mais l'offensive durera très longtemps et son coût sera tellement élevé qu'ils ne seront plus capables d'aucune opération offensive par la suite, même limitée. Depuis le début les Russes manquent de masse, essayer de passer sans avoir au moins rassemblé cette élément essentiel d'une offensive correctement menée me semble du suicide. Plutôt que d'y voir un grand plan comme tu sembles le faire, j'irais plutôt chercher du côté de la nécessité politique d'avoir des résultats probants, quels qu'ils soient et quels qu'en soit le prix et au mépris des considérations purement militaires. C'est bien pour toutes ces raisons que la bataille localisée est l'option la plus vraisemblable, et pour cela il n'y a pas besoin d'injecter des armées entières. Il est préférable de pouvoir alimenter le front en permanence avec des GTIA frais et d'organiser une rotation (un peu le modèle de la voie sacrée) pour maintenir une pression constante et obtenir la rupture sur un adversaire épuisé et usé. Une fois le résultat local obtenue et selon les perspectives/perceptions/possibilités il est possible de présenter cela comme un grand succès justifiant des négociations ou d'en faire la base d'une action future. C'est pour ces raisons que je pense qu'il n'est pas forcément utile dans la perspective des batailles en cours pour les Russes de chercher à régénérer longuement une masse de forces mais plutôt de faire effort sur un réengagement progressif des GTIA retirés du nord. Si l'intention est de relancer ensuite une grande offensive opérative alors il faut y ajouter la nécessité de constituer la masse associée, mais je ne suis pas certain que ce soit le plus pertinent aujourd'hui, sauf si nous sous estimons leurs forces disponibles. 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Akhilleus Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 section d'infanterie russe/séparatiste à Marioupol L'intérêt est de voir la distribution des equipements d'infanterie (RPG7V, AK74M, PKM, AK avec GP25, AK avec silencieux/attenuateur de bouche etc etc) Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Fusilier Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 il y a 25 minutes, gustave a dit : Si l'intention russe est de mener une bataille d'attrition sur une zone donnée en la cloisonnant par des frappes en profondeur alors le point clef est de pouvoir engager régulièrement de nouvelles forces pour user l'adversaire, et non pas d'attendre une force plus nombreuse mais intervenant par séquences, auxquelles cas la défense peut se réarticuler entre chaque attaque. L'hypothèse d'une forte dimension temporelle et spatiale dans la conception de la manœuvre, me parait devoir devoir être prise en compte. Le RU doivent reconstituer des BTG (ou GTIA) faut du temps et y compris pour intégrer les renforts (1) ils doivent laisser des troupes pour couvrir les frontières ; ils doivent gagner la manœuvre de vitesse face aux UKR qui peuvent agir par lignes intérieures (2) Sur le front lui-même ils doivent garder une certaine pression sur Karkiv et des troupes pour couvrir le flanc Nord -Ouest de la zone d'opérations Donbas. Sans oublier la tête de pont Kherson qui peut souffrir d'offensives si les UKR ramènent du monde. Voila, à mon sens, les déterminants de la manoeuvre. (1) j'ai vu passer une information comme quoi les enterrements pouvant être comptabilisés en Russie, par divers canaux, journaux etc.. (+ de 1000) concernaient surtout des officiers (2) c'est plus prudent de supposer qu'ils pourront, plutôt que supposer que l'aviation pourra les empêcher... il y a 13 minutes, Akhilleus a dit : section d'infanterie russe/séparatiste à Marioupol L'intérêt est de voir la distribution des equipements d'infanterie (RPG7V, AK74M, PKM, AK avec GP25, AK avec silencieux/attenuateur de bouche etc etc) Sont pas très rassurés quand ils traversent le découvert et ils sont gentils, ils utilisent les blindés pour éloigner les civils plutôt que protéger le découvert... Au niveau de l'équipement, on dirait beaucoup du motos perso et hétérogène, sans doute pas mieux que les territoriaux d'en face; Mais, à l'évidence ils savent manœuvrer 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posted April 9, 2022 Share Posted April 9, 2022 Des similitudes avec le saillant de Kourk en 1943, mais sur un front plus réduit et avec beaucoup moins d'effectifs de part et d'autre. Et surtout cette fois l' Armée Rouge est à l'offensive... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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