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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Faut quand même avoir confiance dans son matériel... et son maniement !

 

"...Le Royaume-Uni a commencé à transformer la première des quelque 10 000 recrues ukrainiennes en soldats de première ligne dans quatre bases à travers l'Angleterre, à l'abri des tirs de missiles russes, peut-on révéler..."

 

Modifié par Métal_Hurlant
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https://twitter.com/CedricMas/status/1545672540638613504

Oleksyi Reznikov, le MinDef UKR annonce que l’armée UKR mobilisée dépasse le millions d’hommes & de femmes en uniforme dont :

700.000 dans les forces armées

60.000 dans les gardes-frontières

90.000 dans la garde nationale

100.000 dans les forces de police

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il y a 20 minutes, Métal_Hurlant a dit :

https://twitter.com/CedricMas/status/1545672540638613504

Oleksyi Reznikov, le MinDef UKR annonce que l’armée UKR mobilisée dépasse le millions d’hommes & de femmes en uniforme dont :

700.000 dans les forces armées

60.000 dans les gardes-frontières

90.000 dans la garde nationale

100.000 dans les forces de police

Pour patiquement 1000 km de front entre Kerson et Kharkiv c'est juste assez pour faire du defensif .

Au debut de la guerre ils avaient environ 130 000 hommes bien équipées qui ont subi le premier choc et l'attrition . les réservistes qui ont survecu aux 100 premiers jours de guerre sont mainteant des professionnels du combats. Mais le matos pour les équiper doit toujours manquer .

Ils sont pas prés pour contre attaquer. Je les vois mal concenter des forces capable de travailler ensemble . Et surtout ensuite contre attaquer sans se faire détruire.  

Par contre les operations speciales dans les lignes russes pour cibler la log ça marche pas mal 

Les russes avec 300 000 hommes ne sont pas mieux on est quand même trés loin des grandes offensives de la WW1 et 2 

      

 

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Il y a 4 heures, Valy a dit :

 2000 roquettes ça fait pas beucoup.

Si... Pas impossible, mais cela fait beaucoup! Je doute que l'armée française en possède la moitié.

Il y a 5 heures, Ciders a dit :
  • pourquoi les Russes ont jusque-là échoué à mettre en place une logistique efficace alors que les compétences sont supposées exister dans le civil ?

Ils ont échoué à ravitailler leurs avancées sur Kiev du nord et du nord est parce qu'il s’agissait de zones non sécurisées, aux pénétrantes quasi uniques et sans alternatives, et surtout qu'aucun plan pour cela n'avait été établi... Ils ont depuis semble-t-il fort bien géré nombre de rocades de dizaines de milliers d'hommes et véhicules, la bataille d'attrition dans le Dombass dont tout le monde souligne la dimension logistique, et peut-être même les rotations de leurs forces...

Non pas que la destruction des dépots soit insignifiante ou que l'armée russe n'ait aucun défaut, mais les conclusions tirées d'un début d'opération non planifiée pour la plus grande part ne doivent pas être généralisées hâtivement.

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il y a 13 minutes, gustave a dit :

Ils ont échoué à ravitailler leurs avancées sur Kiev du nord et du nord est parce qu'il s’agissait de zones non sécurisées, aux pénétrantes quasi uniques et sans alternatives, et surtout qu'aucun plan pour cela n'avait été établi... Ils ont depuis semble-t-il fort bien géré nombre de rocades de dizaines de milliers d'hommes et véhicules, la bataille d'attrition dans le Dombass dont tout le monde souligne la dimension logistique, et peut-être même les rotations de leurs forces...

Non pas que la destruction des dépots soit insignifiante ou que l'armée russe n'ait aucun défaut, mais les conclusions tirées d'un début d'opération non planifiée pour la plus grande part ne doivent pas être généralisées hâtivement.

Encore heureux, il ne serait pas possible d'envisager qu'ils n'aient rien fait de leurs officiers depuis le début du conflit.

Mais le manque - pardon l'absence - de planification depuis la Biélorussie ne laisse toujours pas de m'étonner. Visiblement, les staff rides et l'étude sur cartes doivent être absents du cursus de formation des officiers d'EM russes.

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il y a 26 minutes, gustave a dit :

Si... Pas impossible, mais cela fait beaucoup! Je doute que l'armée française en possède la moitié.

Ils ont échoué à ravitailler leurs avancées sur Kiev du nord et du nord est parce qu'il s’agissait de zones non sécurisées, aux pénétrantes quasi uniques et sans alternatives, et surtout qu'aucun plan pour cela n'avait été établi... Ils ont depuis semble-t-il fort bien géré nombre de rocades de dizaines de milliers d'hommes et véhicules, la bataille d'attrition dans le Dombass dont tout le monde souligne la dimension logistique, et peut-être même les rotations de leurs forces...

Non pas que la destruction des dépots soit insignifiante ou que l'armée russe n'ait aucun défaut, mais les conclusions tirées d'un début d'opération non planifiée pour la plus grande part ne doivent pas être généralisées hâtivement.

La moitié de quelles roquettes, lru ?

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"...soldats ukrainiens minent la frontière biélorusse.

Selon le lieutenant-général Serhiy Nayev, commandant des forces conjointes ukrainiennes, des mesures sont prises pour miner les zones à la frontière biélorusse à partir desquelles la Biélorussie pourrait attaquer l'Ukraine, rapporte Novoe Vremya..."

https://twitter.com/KyivIndependent/status/1545794687490998272

 

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Il y a 4 heures, herciv a dit :

Sans aller jusqu'à là je pense que la logistique russe ne se limite pas à 3000 véhicules de 8 tonnes. Il faut vraiment que je vérifie. Mais avec 10000 on serait largement suffisant pour reculer le front jusqu'à la frontière.

En Russie, une de ces conditions a été levé récemment avec la possibilité de mobiliser les entreprises "stratégiques" pour l'effort de guerre.

Tu as la réponse ici : The Russian Army doesn't have enough truclks : l'armée russe n'a pas assez de camions

 

Et le texte ici : https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2022/01/13/the-russian-army-doesnt-have-enough-trucks-to-defeat-ukraine-fast/?sh=49cf64973075

10 brigades de support matériel  de 400 camions, ça fait 4000 camions. Ça a été fait avant la guerre et ça prédit bien le chaos logistique du début. Ils expliquent qu'ils ne peuvent pas s’éloigner de plus de 150Km des hubs ferroviaires.

Le déficit est la depuis le début

Donc vouloir doubler le nombre de camions et de chauffeurs pour faire face aux destructions de dépôts de munitions est illusoire. Le manque de camions est un problème chronique de l'armée russe et participe à sa faiblesse logistique. S'ils avaient à faire cela, ils l'auraient fait depuis le début.

 

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Je suis un lecteur du forum depuis de nombreuses années, et je poste quasiment jamais.

Donc ma faible contribution avec une vidéo pour "Elie Cracou" qui demande des sources et des preuves :biggrin:

On a un peu de matériel Ukrainien abandonné à Lysychansk, en très bon état, donc on peu supposer qu'ils exposent pas ce qui est en plus mauvais état.

 

 

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Il y a 1 heure, Métal_Hurlant a dit :

:sad::sad:

"...Les Russes brûlent délibérément du grain ukrainien Les tiges sèches s'enflamment "comme des allumettes" de munitions incendiaires Le feu avance comme un mur, comme un seul front ; parfois il atteint 5 m de haut, des centaines de mètres de long...."

 

Quelqu'un posait la question de savoir où il y avait de la propagande pro ukrainienne sur le fofo ? ben voilà

C'est sur que l'utilisation massive d'artillerie et de LRM en plein été ne déclenche jamais d'incendies et que donc les incendies en Ukraine sont volontairement le fait des russes pour bruler le grain ukrainien

Nan ? C'est bein ça ?

Bref ........

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il y a 5 minutes, Valy a dit :

Tu as la réponse ici : The Russian Army doesn't have enough truclks : l'armée russe n'a pas assez de camions

 

Et le texte ici : https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2022/01/13/the-russian-army-doesnt-have-enough-trucks-to-defeat-ukraine-fast/?sh=49cf64973075

10 brigades de support matériel  de 400 camions, ça fait 4000 camions. Ca a été fait avant la guerre et ça prédit bien le cahos logistique du début. Ils expliquent qu'ils ne peuvent pas s'élogner de plus de 150Km des hubs ferroviaires.

Le déficit est la depuis le début

Donc vouloir doubler le nombre de camions et de chauffeurs pour faire face uax destructions de dépots de munitions est illusoire. Le manque de camions est un problème chronique de l'armée russe et participe à sa faiblesse logistique. S'ils avaient à faire cela, ils l'auraient fait depuis le début.

 

Ce sont les camions des unités log uniquement donc il doit y en avoir quelques dizaines de milliers dans les autres unités d'un modèle plus ou moins similaire.

il y a 5 minutes, Akhilleus a dit :

Quelqu'un posait la question de savoir où il y avait de la propagande pro ukrainienne sur le fofo ? ben voilà

C'est sur que l'utilisation massive d'artillerie et de LRM en plein été ne déclenche jamais d'incendies et que donc les incendies en Ukraine sont volontairement le fait des russes pour bruler le grain ukrainien

Nan ? C'est bein ça ?

Bref ........

Même a canjuers, ça vient de brûler il y a peu.

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il y a une heure, Ciders a dit :

Encore heureux, il ne serait pas possible d'envisager qu'ils n'aient rien fait de leurs officiers depuis le début du conflit.

Mais le manque - pardon l'absence - de planification depuis la Biélorussie ne laisse toujours pas de m'étonner. Visiblement, les staff rides et l'étude sur cartes doivent être absents du cursus de formation des officiers d'EM russes.

Juste, comme cela a été évoqué à de nombreuses reprises, que seuls VP et quelques-uns de ses proches étaient impliqués dans la décision de lancer l'attaque, pour empêcher toute fuite (travers qui a été renforcé par la stratégie de diffusion de son renseignement par les USA). En conséquence quand (comme cela avait été le cas à Prague ou pour Kaboul) les officiers ont reçu leurs ordres il était bien trop tard pour organiser quoi que ce soit si ce n'est se mettre en route (avec le lot d'erreurs topographiques évidemment en l'absence de toute préparation) en sachant plus ou moins ce qu'on va faire (libérer un pays frère? combattre une milice nazie? prolonger les exercices?). C'est déja un sacré handicap pour la mêlée, mais pour les armes complexes demandant une planification et une coordination importante cela implique une très faible capacité opérationnelle (transmissions, sol-air, GE, et logistique notamment). D'où ce que l'on a pu constater le premier mois et une série de constats très biaisés chez de nombreux observateurs...

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Il y a 1 heure, Métal_Hurlant a dit :

:sad::sad:

"...Les Russes brûlent délibérément du grain ukrainien Les tiges sèches s'enflamment "comme des allumettes" de munitions incendiaires Le feu avance comme un mur, comme un seul front ; parfois il atteint 5 m de haut, des centaines de mètres de long...."

 

Quand ce sera replanté ce sera encore plus fertile technique du brulit c'est un coup de pouce aux agriculteurs voyont

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il y a 4 minutes, gustave a dit :

Juste, comme cela a été évoqué à de nombreuses reprises, que seuls VP et quelques-uns de ses proches étaient impliqués dans la décision de lancer l'attaque, pour empêcher toute fuite (travers qui a été renforcé par la stratégie de diffusion de son renseignement par les USA). En conséquence quand (comme cela avait été le cas à Prague ou pour Kaboul) les officiers ont reçu leurs ordres il était bien trop tard pour organiser quoi que ce soit si ce n'est se mettre en route (avec le lot d'erreurs topographiques évidemment en l'absence de toute préparation) en sachant plus ou moins ce qu'on va faire (libérer un pays frère? combattre une milice nazie? prolonger les exercices?). C'est déja un sacré handicap pour la mêlée, mais pour les armes complexes demandant une planification et une coordination importante cela implique une très faible capacité opérationnelle (transmissions, sol-air, GE, et logistique notamment). D'où ce que l'on a pu constater le premier mois et une série de constats très biaisés chez de nombreux observateurs...

Et comme dit également à de nombreuses reprises, cela laisse extrêmement sceptique, sachant que la planification et la cartographie étaient des points forts côté soviétique et que la masse d'exercices au niveau brigade, divisionnaire et district ces dernières années aurait dû générer autre chose que ce bordel mal fichu qu'on a vu en février-mars. J'entends bien que le manque de sous-officiers, le secret autour de l'opération et les efforts ukrainiens ont joué. Mais ce n'est pas comme si le secteur n'était pas connu et si la troupe n'avait pas reçu quand même un minimum de formation durant ces dernières années. Les Russes n'ont pas engagé que des conscrits perdus.

On a des nouvelles des Neptun ukrainiens sinon ?

 

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C'est méconnaitre grandement le fonctionnement de l'armée russe. Elle est extrêmement verticale, et en dépit de certaines évolutions les personnels appliquent les ordres reçus sans connaitre l'ensemble du plan.  Cela repose sur une extrême planification qui est ensuite diffusée aux échelons subordonnés dont la mission est à respecter scrupuleusement. Cela demande du temps, ne serait-ce que pour diffuser les ordres (c'est le cas dans toutes les armées, mais plus encore chez les Russes). Si le plan n'est pas connu alors les unités ne sont pas constituées (d'où l'absence de coopération interarmes), les soutiens inopérants (transmissions, sol-air, GE, logistiques...), les itinéraires non connus (il ne sont pas connus à l'avance pour éviter les fuites), etc...

Il n'est que de voir le travail préparatoire que demande un simple exercice un tant soit peu important (quelques centaines de personnels) pour réaliser qu'il est impossible d'engager efficacement une telle opération sans une préparation minutieuse et donc qui demande du temps. A trop vouloir garder le secret pour rejouer Kaboul 79 VP a précipité son armée droit dans le mur.

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(je n'ai accès qu'au début de l'article)

https://www.liberation.fr/international/europe/ukraine-quand-on-tire-une-roquette-les-russes-en-tirent-dix-20220708_GNKHX6KSXNA2PID4FLJJRYCH6E/

Reportage
Ukraine : «Quand on tire une roquette, les Russes en tirent dix»
Dans une ambiance crépusculaire, les soldats ukrainiens postés dans la petite ville de Siversk, épuisés, espèrent l’arrivée de nouvelles armes. Les habitants, eux, oscillent entre terreur et stoïcisme face aux combats.

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il y a 33 minutes, Mangouste a dit :

Ce sont les camions des unités log uniquement donc il doit y en avoir quelques dizaines de milliers dans les autres unités d'un modèle plus ou moins similaire.

Même a canjuers, ça vient de brûler il y a peu.

Je mets la traduction de l'article cité pour montrer que clui-ci, (qui procède du lieutenat colonel Alex Vershinin de l'US Armyà War on the Rocks), étudie bien le fait que la logistique russe par camions est insuffisante pour supporter le flux de munitions à plus de 150Km des hubs ferroviares , tous camions confondus.

 

 

Le Kremlin a utilisé des trains - des centaines d'entre eux avec plusieurs milliers de voitures, au total - pour transporter le long de la frontière russo-ukrainienne des armes, des véhicules et des fournitures pour une armée d'environ 100 000 soldats.

Si le président russe Vladimir Poutine appuie sur la gâchette proverbiale et ordonne à cette armée de rouler vers l'ouest dans la région agitée du Donbass en Ukraine, ces mêmes trains transporteront des fournitures vers des dépôts avancés et transporteront hors de la zone de guerre tout véhicule endommagé nécessitant une réparation en profondeur.

Cette dépendance s'accompagne d'un risque qui, plus que n'importe quel match char contre char ou artillerie contre artillerie, pourrait définir une guerre plus large dans l'est de l'Ukraine. Les trains ne peuvent pas rouler jusqu'à la ligne de front. Pour cela, la Russie a besoin de camions. Mais c'est terriblement court.

La Russie est vaste et ses routes sont médiocres par rapport aux routes des pays occidentaux. Cela aide à expliquer pourquoi le pays, et son armée, s'appuient autant sur le rail pour la logistique. Les chemins de fer russes appartenant à l'État possèdent 20 000 des 21 000 locomotives du pays. Les entreprises privées possèdent la plupart des quelque 1,2 million de wagons de marchandises, dont 66 000 wagons plats pour le transport de véhicules.

Ces 66 000 wagons, gérés par des brigades ferroviaires uniques de l'armée, sont "plus que suffisants pour transporter l'équipement de l'ensemble des unités des forces terrestres russes", selon Konrad Muzyka, analyste au Centre d'études stratégiques et internationales de Washington, D.C.

Mais les têtes de ligne ne sont pas toujours proches de la ligne de front. Pour atteindre les bataillons roulant vers l'ouest en direction de Kiev, les approvisionnements doivent parcourir des dizaines ou des centaines de kilomètres par la route.

C'est là que la logistique de l'armée russe est la plus faible. "L'armée russe n'a pas assez de camions pour répondre à ses besoins logistiques à plus de 90 miles au-delà des décharges d'approvisionnement", a écrit le lieutenant-colonel de l'armée américaine Alex Vershinin à War on the Rocks.


L'armée russe dispose de 10 brigades de "soutien matériel-technique". Chacun exploite environ 400 camions. Même si chaque brigade de soutien se mobilisait et que tous leurs véhicules restaient opérationnels tout au long d'une campagne, les camions disponibles ne s'étendraient pas très loin, a expliqué Vershinin.

"Bien que chaque armée soit différente, il y a généralement 56 à 90 lanceurs de lance-roquettes multiples dans une armée", a-t-il noté. «Le réapprovisionnement de chaque lanceur occupe tout le lit d'un camion. Si l'armée interarmes tirait une seule volée, il faudrait 56 à 90 camions juste pour refaire le plein de munitions de roquettes.

B
"Cela représente environ la moitié d'une force de camions de fret sec dans la brigade de soutien matériel et technique juste pour remplacer une volée de roquettes. Il y a aussi entre six et neuf bataillons d'artillerie à tubes, neuf bataillons d'artillerie de défense aérienne, 12 bataillons mécanisés et de reconnaissance, trois à cinq bataillons de chars, des mortiers, des missiles antichars et des munitions pour armes légères, sans oublier la nourriture, l'ingénierie, fournitures médicales, etc.

Le Kremlin peut compléter les camions de l'armée par des hélicoptères et des véhicules civils. Mais ce n'est que du bricolage en marge d'un énorme problème logistique. Tout cela pour dire que les camions - plus que les chars ou l'artillerie - pourraient dicter le rythme et l'étendue d'une invasion russe plus profonde de l'Ukraine.

Ce truisme devrait également éclairer la réflexion de l'armée ukrainienne. Alors que les artilleurs ukrainiens sélectionnent des cibles pour leur artillerie à tubes et leurs roquettes, ils doivent toujours donner la priorité aux cibles apparemment les plus ennuyeuses. Les camions sans lesquels les Russes ne peuvent pas se battre.

Modifié par Valy
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il y a 7 minutes, Valy a dit :

Je mets la traduction de l'article cité pour montrer que clui-ci, (qui procède du lieutenat colonel Alex Vershinin de l'US Armyà War on the Rocks), étudie bien le fait que la logistique russe par camions est insuffisante pour supporter le flux de munitions à plus de 150Km des hubs ferroviares , tous camions confondus.

 

 

Le Kremlin a utilisé des trains - des centaines d'entre eux avec plusieurs milliers de voitures, au total - pour transporter le long de la frontière russo-ukrainienne des armes, des véhicules et des fournitures pour une armée d'environ 100 000 soldats.

Si le président russe Vladimir Poutine appuie sur la gâchette proverbiale et ordonne à cette armée de rouler vers l'ouest dans la région agitée du Donbass en Ukraine, ces mêmes trains transporteront des fournitures vers des dépôts avancés et transporteront hors de la zone de guerre tout véhicule endommagé nécessitant une réparation en profondeur.

Cette dépendance s'accompagne d'un risque qui, plus que n'importe quel match char contre char ou artillerie contre artillerie, pourrait définir une guerre plus large dans l'est de l'Ukraine. Les trains ne peuvent pas rouler jusqu'à la ligne de front. Pour cela, la Russie a besoin de camions. Mais c'est terriblement court.

La Russie est vaste et ses routes sont médiocres par rapport aux routes des pays occidentaux. Cela aide à expliquer pourquoi le pays, et son armée, s'appuient autant sur le rail pour la logistique. Les chemins de fer russes appartenant à l'État possèdent 20 000 des 21 000 locomotives du pays. Les entreprises privées possèdent la plupart des quelque 1,2 million de wagons de marchandises, dont 66 000 wagons plats pour le transport de véhicules.

Ces 66 000 wagons, gérés par des brigades ferroviaires uniques de l'armée, sont "plus que suffisants pour transporter l'équipement de l'ensemble des unités des forces terrestres russes", selon Konrad Muzyka, analyste au Centre d'études stratégiques et internationales de Washington, D.C.

Mais les têtes de ligne ne sont pas toujours proches de la ligne de front. Pour atteindre les bataillons roulant vers l'ouest en direction de Kiev, les approvisionnements doivent parcourir des dizaines ou des centaines de kilomètres par la route.

C'est là que la logistique de l'armée russe est la plus faible. "L'armée russe n'a pas assez de camions pour répondre à ses besoins logistiques à plus de 90 miles au-delà des décharges d'approvisionnement", a écrit le lieutenant-colonel de l'armée américaine Alex Vershinin à War on the Rocks.


L'armée russe dispose de 10 brigades de "soutien matériel-technique". Chacun exploite environ 400 camions. Même si chaque brigade de soutien se mobilisait et que tous leurs véhicules restaient opérationnels tout au long d'une campagne, les camions disponibles ne s'étendraient pas très loin, a expliqué Vershinin.

"Bien que chaque armée soit différente, il y a généralement 56 à 90 lanceurs de lance-roquettes multiples dans une armée", a-t-il noté. «Le réapprovisionnement de chaque lanceur occupe tout le lit d'un camion. Si l'armée interarmes tirait une seule volée, il faudrait 56 à 90 camions juste pour refaire le plein de munitions de roquettes.

B
"Cela représente environ la moitié d'une force de camions de fret sec dans la brigade de soutien matériel et technique juste pour remplacer une volée de roquettes. Il y a aussi entre six et neuf bataillons d'artillerie à tubes, neuf bataillons d'artillerie de défense aérienne, 12 bataillons mécanisés et de reconnaissance, trois à cinq bataillons de chars, des mortiers, des missiles antichars et des munitions pour armes légères, sans oublier la nourriture, l'ingénierie, fournitures médicales, etc.

Le Kremlin peut compléter les camions de l'armée par des hélicoptères et des véhicules civils. Mais ce n'est que du bricolage en marge d'un énorme problème logistique. Tout cela pour dire que les camions - plus que les chars ou l'artillerie - pourraient dicter le rythme et l'étendue d'une invasion russe plus profonde de l'Ukraine.

Ce truisme devrait également éclairer la réflexion de l'armée ukrainienne. Alors que les artilleurs ukrainiens sélectionnent des cibles pour leur artillerie à tubes et leurs roquettes, ils doivent toujours donner la priorité aux cibles apparemment les plus ennuyeuses. Les camions sans lesquels les Russes ne peuvent pas se battre.

Il me semble qu'au vu des informations qu'on a spéculer sur le futur de la logistique russe est vain. Mais dans les faits on saura vite : d'ici quelque semaines on constatera une diminution des frappes d'artilleries ou pas.

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il y a une heure, Valy a dit :

Tu as la réponse ici : The Russian Army doesn't have enough truclks : l'armée russe n'a pas assez de camions

 

Et le texte ici : https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2022/01/13/the-russian-army-doesnt-have-enough-trucks-to-defeat-ukraine-fast/?sh=49cf64973075

10 brigades de support matériel  de 400 camions, ça fait 4000 camions. Ca a été fait avant la guerre et ça prédit bien le cahos logistique du début. Ils expliquent qu'ils ne peuvent pas s'élogner de plus de 150Km des hubs ferroviaires.

Le déficit est la depuis le début

Donc vouloir doubler le nombre de camions et de chauffeurs pour faire face uax destructions de dépots de munitions est illusoire. Le manque de camions est un problème chronique de l'armée russe et participe à sa faiblesse logistique. S'ils avaient à faire cela, ils l'auraient fait depuis le début.

 

Ok pour la source mais je vais quand tacher d'en trouver une autre.

Par exemple celle-là qui est une étude qui date de novembre et qui semble la base de beaucoup des tweets qui sont passé ici.

https://warontherocks.com/2021/11/feeding-the-bear-a-closer-look-at-russian-army-logistics/

A la lumière de ce que je lis ici :

- la logistique russe dépend très fortement de la logistique par voies ferrées 

- la logistique russe s'appui pour les derniers kilomètre sur assez peu de camion

- a cause de cette logistique la russie ne pouvait tenter qu'une invasion de type "fait accompli".

 

Oui mais elle tente une invasion longue là et il n'y a pas pour l'instant de remise en question importante des quantités de munitions qui tombent sur les troupes ukrainiennes voir il y a une intensification.

Si la russie devait aller plus loin que l'Ukraine comment mettrait-elle en oeuvre des trains qui ne sont pas aux mêmes norme de l'autre côté de la frontière ? Je pense qu'en fait les planificateur russes comptent biens s'appuyer sur les camions civils trouvé au passage.

 

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Le rumble. Interessant il semble que les russes commencent leur offensive sur Siversk et New-York. Eux aussi bombardent des dépôts en Ukraines.

https://rumble.com/v1bnx4p-ukraine.-military-summary-and-analysis-09.07.2022.html

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