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ils n'en avaient pas beaucoup en stock ?
Aucune idée. Je ne sais même pas s'ils en avaient.

sinon il paraît que beaucoup de types du hezbollah sortent de leur cachette par manque de nourriture et d'eau. C'est pour ça que les combats se multiplient partout.

Autre chose 10 lanceurs de roquettes détruits dans les dernières 48 heures, la plupart à côté de Tyre.

C'est normal à Tyre, ça tire. bon je me tire. [08]

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Le déni de réalité et la naïveté de certains est affligeante. Il n'y a pas que les US qui manipulent. C'est la première puissance sur quasiment tous les plans, alors forcément c'est elle qui a le plus d'intérêts et donc de priorités. Priorité qui peut les amener à arrondir les angles en manipulant un temps l'opinion publique ou autres. Sortez de vos jeux videos, les relations internationales n'ont jamais été une chanson de Bob ou Imagine de John Lenon. Ou alors rejoignez l'antenne locale de l'UNEF dans votre fac de psycho.

Un exemple de manipulation par ce qui est encore considéré comme une référence (plus pour longtemps) :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-802907,0.html

Liban, un massacre pour quoi faire ?, par Amine Kammourieh

LE MONDE | 11.08.06 | 13h35

Une nouvelle boucherie dans le village de Cana, et l'ONU regrette, sans condamner. Un cessez-le-feu est "urgent", mais toujours pas d'actualité.

Des casques bleus tués par Israël sans que le conseil de sécurité de l'ONU condamne...

Outre l'humiliation infligée à la Finul et aux familles des victimes, imagine-t-on la réaction qu'auraient suscitée ces morts si le missile avait été libanais ? Plus de 1 000 civils libanais tués, le déplacement d'environ un million de personnes (plus du quart de la population), la destruction massive des infrastructures civiles, une marée noire de grande ampleur, et le droit pour Israël de se défendre est à nouveau brandi.

Etrange manière de se défendre, qui semble montrer que, dans le "Nouveau Moyen-Orient" imaginé par les Etats-Unis, la fin justifierait les moyens. L'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU ne dit rien d'autre lorsqu'il refuse de comparer la mort de civils libanais à celle de civils israéliens.

Mais de quelle fin s'agit-il, au juste ?

S'agit-il d'"éradiquer le terrorisme", ce "mal absolu", ce mot aux vertus magiques qui justifie toutes les exactions ? Mais qu'est-ce qui sépare "moralement" l'aviateur qui détruit froidement des immeubles d'habitation peuplés de civils de l'activiste qui pose une bombe dans un centre commercial ?

S'agit-il du droit à l'autodéfense d'Israël ? Il est légitime de s'interroger sur les fondements de ce droit, s'agissant d'un Etat constitué en grande partie de territoires occupés, voire annexés, en toute illégalité et à l'encontre de résolutions de l'ONU, qui emprisonne les représentants élus des Palestiniens et continue d'occuper une partie du territoire libanais, dont il viole régulièrement l'espace aérien ?

S'agit-il réellement pour l'Etat hébreu de se battre pour faire respecter la résolution 1559, lui qui s'assoit depuis près de soixante ans sur toutes les résolutions de l'ONU ?

Imagine-t-on sérieusement qu'Israël, qui dispose d'une armée surpuissante et ultramoderne et de centaines d'ogives nucléaires, puisse être militairement mis en danger ?

Le Hezbollah est certes financé et armé par l'Iran. Mais n'a-t-on déjà vu dans l'histoire moderne un mouvement de résistance armé ou financé par une nation étrangère ? Cela enlève-t-il toute légitimité à son action ? Cela fait-il du Hezbollah une espèce de corps étranger qui s'imposerait aux libanais, alors qu'il représente au Parlement et au gouvernement l'immense majorité de la plus importante communauté libanaise ? Pour avoir accepté les parachutages d'armes et d'argent à destination des résistants français, de Gaulle en était-il devenu le jouet de Churchill ?

Les pertes importantes enregistrées par l'armée israélienne, la persistance des tirs de roquettes sur Israël, montrent la grande capacité de résistance du Hezbollah, qui ne serait pas possible sans un soutien populaire important. Elles montrent surtout l'inconséquence de ceux qui imaginent encore une solution purement militaire aux conflits de la région.

La toute-puissance militaire des Israéliens n'a réussi à réduire ni la résistance des Palestiniens ni celle des Libanais. Celle des américains a abouti à un désastre en Irak.

La paix aux seules conditions du plus fort semble plus que jamais impossible.

Faut-il alors penser que l'acharnement américano-israélien relève de l'aveuglement et que les politiques se sont définitivement rangés aux arguments des faucons et des idéologues les plus délirants ?

Ou faut-il y voir une stratégie cynique qui a pour but d'exacerber les divisions intercommunautaires dans les pays de la région, essentiellement entre Kurdes et Arabes, sunnites, chiites, Alaouites, druzes et chrétiens afin de susciter une guerre civile permanente qui empêcherait l'émergence d'Etats forts et viables et permettrait la totale mainmise des Etats-Unis sur les ressources de la région ?

La volonté marquée d'appliquer par la force la résolution 1559 vise à déclencher une guerre civile au Liban. Mais, outre celle du Hezbollah, un tel scénario rencontrerait l'opposition de tous ceux qui constatent qu'il s'agit de la seule résolution concernant le conflit israélo-arabe pour laquelle une intervention armée "musclée" est jugée nécessaire. Ni la restitution des territoires occupés ou annexés par Israël, ni le retour des réfugiés, ni l'occupation du Liban sud pendant vingt-deux ans n'ont eu l'heur de rencontrer une telle détermination.

La population israélienne, qui soutient massivement la guerre, ne semble pas être consciente de l'insécurité potentielle immense et durable que génèrent les actes de son armée. Israël se trouve dans une impasse.

Si l'Etat hébreu veut réellement la paix et la sécurité pour ses citoyens, il doit accepter les compromis qu'il a toujours refusés, dans l'espoir que sa puissance militaire l'en dispenserait.

Le refus de l'application de l'ensemble des résolutions de l'ONU, le massacre et le déplacement des populations civiles, la spoliation, l'expropriation, la destruction, le dénuement, les "deux poids- deux mesures" que constituent les réactions de la communauté internationale, l'humiliation quotidienne, voilà les causes pour le moins évidentes d'une guerre permanente.

Si l'on croit qu'il n'y a pas d'effets sans causes, alors une paix juste est possible, car la haine n'est inscrite ni dans nos gènes ni dans notre civilisation.

Traduit de l'arabe par Karl Ghazi

Amine Kammourieh est journaliste au quotidien libanais "An Nahar"

Cette énorme daube (comparaison entre un pilote d'avion de chasse et un terroriste qui se fait sauter dans un centre commercial) diffusée dans un des grands quotidiens fr est un scandale. Je ne reviendrai pas sur tous les mensonges et les approximations dignes d'une taupe développées ici. Je me focaliserai uniquement sur l'auteur.

Le Monde présente cet auteur comme un "journaliste" d'un quotidien local. Donc tout de suite le lecteur lembda est conforté et se dit "c'est un mec qui connaît le terrain donc ce qu'il dit est sans doute proche de la réalité". Bref, il serait crédible.

Mais, ce que Le Monde oublie de dire (Le Monde retournerait-il dans ses délires troskystes en souvenir de l'irrécupérable Plenel?), c'est que ce pseudo-journaliste est surtout membre d'un mouvement d'extrême gauche Le Mouvement du Peuple dont le chef spirituel Najah Wakim fricotte avec Bové et récite souvent ses cantiques contre le sionnisme, l'impérialisme us, les divers complots sionisto-ultra-libéraux-néo-cons-franc-maconniques-occidento-satanico-criminel etc comme aux plus belles heures de l'extrême droite. Inutile de préciser qu'il y a 99% de chances pour que cet "oubli" soit volontaire de la part du Monde. La censure manifeste et présumée volontaire du Monde sur des élements permettant de connaître le fond idéologique d'un auteur est clairement une corruption intelectuelle. Nous vendre des idées d'extrême-gauche comme de simples idées banales d'un journaliste autochtone revient à de la manipulation pure et simple.

Bref, encore un scandale de ce canard bien surnommé L'Immonde

Pour le reste de la propagande d'extrême-gauche, cf Loki.

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http://www.defencetalk.com/news/publish/Anti-Tank_Weapons_Inflict_Heavy_Losses_on_Israeli_Army.php sinon plus d une dizaine de chars et 62 tués coté israelien je trouve ca enorme..... le hezbollah est vraiment bien organisé http://www.air-defense.net/index.php?cat=21&num_art=243 cet article explique que le systeme russe kornet est du genre milan avec une portée de 5 km c est a dire la portée avancée par les israeliens....en plus les russes en ont vendu aux syriens.
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quand verrons nous cela [57]

" I AM PALESTENIANS AND I WANT PALESTINE TO STOP KILLING JEWISH"

tu le verras quand les israéliens repartiront dérrière leur frontière et laisseront les palestiniens tranquilles !! [04]
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Le déni de réalité et la naïveté de certains est affligeante. Il n'y a pas que les US qui manipulent. C'est la première puissance sur quasiment tous les plans, alors forcément c'est elle qui a le plus d'intérêts et donc de priorités. Priorité qui peut les amener à arrondir les angles en manipulant un temps l'opinion publique ou autres. Sortez de vos jeux videos, les relations internationales n'ont jamais été une chanson de Bob ou Imagine de John Lenon. Ou alors rejoignez l'antenne locale de l'UNEF dans votre fac de psycho.

Un exemple de manipulation par ce qui est encore considéré comme une référence (plus pour longtemps) :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-802907,0.html

Liban, un massacre pour quoi faire ?, par Amine Kammourieh

LE MONDE | 11.08.06 | 13h35

Une nouvelle boucherie dans le village de Cana, et l'ONU regrette, sans condamner. Un cessez-le-feu est "urgent", mais toujours pas d'actualité.

Des casques bleus tués par Israël sans que le conseil de sécurité de l'ONU condamne...

Outre l'humiliation infligée à la Finul et aux familles des victimes, imagine-t-on la réaction qu'auraient suscitée ces morts si le missile avait été libanais ? Plus de 1 000 civils libanais tués, le déplacement d'environ un million de personnes (plus du quart de la population), la destruction massive des infrastructures civiles, une marée noire de grande ampleur, et le droit pour Israël de se défendre est à nouveau brandi.

Etrange manière de se défendre, qui semble montrer que, dans le "Nouveau Moyen-Orient" imaginé par les Etats-Unis, la fin justifierait les moyens. L'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU ne dit rien d'autre lorsqu'il refuse de comparer la mort de civils libanais à celle de civils israéliens.

Mais de quelle fin s'agit-il, au juste ?

S'agit-il d'"éradiquer le terrorisme", ce "mal absolu", ce mot aux vertus magiques qui justifie toutes les exactions ? Mais qu'est-ce qui sépare "moralement" l'aviateur qui détruit froidement des immeubles d'habitation peuplés de civils de l'activiste qui pose une bombe dans un centre commercial ?

S'agit-il du droit à l'autodéfense d'Israël ? Il est légitime de s'interroger sur les fondements de ce droit, s'agissant d'un Etat constitué en grande partie de territoires occupés, voire annexés, en toute illégalité et à l'encontre de résolutions de l'ONU, qui emprisonne les représentants élus des Palestiniens et continue d'occuper une partie du territoire libanais, dont il viole régulièrement l'espace aérien ?

S'agit-il réellement pour l'Etat hébreu de se battre pour faire respecter la résolution 1559, lui qui s'assoit depuis près de soixante ans sur toutes les résolutions de l'ONU ?

Imagine-t-on sérieusement qu'Israël, qui dispose d'une armée surpuissante et ultramoderne et de centaines d'ogives nucléaires, puisse être militairement mis en danger ?

Le Hezbollah est certes financé et armé par l'Iran. Mais n'a-t-on déjà vu dans l'histoire moderne un mouvement de résistance armé ou financé par une nation étrangère ? Cela enlève-t-il toute légitimité à son action ? Cela fait-il du Hezbollah une espèce de corps étranger qui s'imposerait aux libanais, alors qu'il représente au Parlement et au gouvernement l'immense majorité de la plus importante communauté libanaise ? Pour avoir accepté les parachutages d'armes et d'argent à destination des résistants français, de Gaulle en était-il devenu le jouet de Churchill ?

Les pertes importantes enregistrées par l'armée israélienne, la persistance des tirs de roquettes sur Israël, montrent la grande capacité de résistance du Hezbollah, qui ne serait pas possible sans un soutien populaire important. Elles montrent surtout l'inconséquence de ceux qui imaginent encore une solution purement militaire aux conflits de la région.

La toute-puissance militaire des Israéliens n'a réussi à réduire ni la résistance des Palestiniens ni celle des Libanais. Celle des américains a abouti à un désastre en Irak.

La paix aux seules conditions du plus fort semble plus que jamais impossible.

Faut-il alors penser que l'acharnement américano-israélien relève de l'aveuglement et que les politiques se sont définitivement rangés aux arguments des faucons et des idéologues les plus délirants ?

Ou faut-il y voir une stratégie cynique qui a pour but d'exacerber les divisions intercommunautaires dans les pays de la région, essentiellement entre Kurdes et Arabes, sunnites, chiites, Alaouites, druzes et chrétiens afin de susciter une guerre civile permanente qui empêcherait l'émergence d'Etats forts et viables et permettrait la totale mainmise des Etats-Unis sur les ressources de la région ?

La volonté marquée d'appliquer par la force la résolution 1559 vise à déclencher une guerre civile au Liban. Mais, outre celle du Hezbollah, un tel scénario rencontrerait l'opposition de tous ceux qui constatent qu'il s'agit de la seule résolution concernant le conflit israélo-arabe pour laquelle une intervention armée "musclée" est jugée nécessaire. Ni la restitution des territoires occupés ou annexés par Israël, ni le retour des réfugiés, ni l'occupation du Liban sud pendant vingt-deux ans n'ont eu l'heur de rencontrer une telle détermination.

La population israélienne, qui soutient massivement la guerre, ne semble pas être consciente de l'insécurité potentielle immense et durable que génèrent les actes de son armée. Israël se trouve dans une impasse.

Si l'Etat hébreu veut réellement la paix et la sécurité pour ses citoyens, il doit accepter les compromis qu'il a toujours refusés, dans l'espoir que sa puissance militaire l'en dispenserait.

Le refus de l'application de l'ensemble des résolutions de l'ONU, le massacre et le déplacement des populations civiles, la spoliation, l'expropriation, la destruction, le dénuement, les "deux poids- deux mesures" que constituent les réactions de la communauté internationale, l'humiliation quotidienne, voilà les causes pour le moins évidentes d'une guerre permanente.

Si l'on croit qu'il n'y a pas d'effets sans causes, alors une paix juste est possible, car la haine n'est inscrite ni dans nos gènes ni dans notre civilisation.

Traduit de l'arabe par Karl Ghazi

Amine Kammourieh est journaliste au quotidien libanais "An Nahar"

Cette énorme daube (comparaison entre un pilote d'avion de chasse et un terroriste qui se fait sauter dans un centre commercial) diffusée dans un des grands quotidiens fr est un scandale. Je ne reviendrai pas sur tous les mensonges et les approximations dignes d'une taupe développées ici. Je me focaliserai uniquement sur l'auteur.

Le Monde présente cet auteur comme un "journaliste" d'un quotidien local. Donc tout de suite le lecteur lembda est conforté et se dit "c'est un mec qui connaît le terrain donc ce qu'il dit est sans doute proche de la réalité". Bref, il serait crédible.

Mais, ce que Le Monde oublie de dire (Le Monde retournerait-il dans ses délires troskystes en souvenir de l'irrécupérable Plenel?), c'est que ce pseudo-journaliste est surtout membre d'un mouvement d'extrême gauche Le Mouvement du Peuple dont le chef spirituel Najah Wakim fricotte avec Bové et récite souvent ses cantiques contre le sionnisme, l'impérialisme us, les divers complots sionisto-ultra-libéraux-néo-cons-franc-maconniques-occidento-satanico-criminel etc comme aux plus belles heures de l'extrême droite. Inutile de préciser qu'il y a 99% de chances pour que cet "oubli" soit volontaire de la part du Monde. La censure manifeste et présumée volontaire du Monde sur des élements permettant de connaître le fond idéologique d'un auteur est clairement une corruption intelectuelle. Nous vendre des idées d'extrême-gauche comme de simples idées banales d'un journaliste autochtone revient à de la manipulation pure et simple.

Bref, encore un scandale de ce canard bien surnommé L'Immonde

Pour le reste de la propagande d'extrême-gauche, cf Loki.

il faudrait que tu arrêtes juste de cataloguer les auteurs selon leur appartenance politique, ça prouve juste ton étroitesse d'esprit dès lors que les propos d'un auteur différent de tes propres idées .

pour le reste, oui je compte continuer à mettre en ligne les différents articles que je rencontre ( en général je cite la source, tu remarqueras ) et si ça te fait chier, c'est tant mieux !!

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il faudrait que tu arrêtes juste de cataloguer les auteurs selon leur appartenance politique, ça prouve juste ton étroitesse d'esprit dès lors que les propos d'un auteur différent de tes propres idées .

pour le reste, oui je compte continuer à mettre en ligne les différents articles que je rencontre ( en général je cite la source, tu remarqueras ) et si ça te fait chier, c'est tant mieux !!

Et après Samson nous fait ses théories sur la propagande [29]

Sinon dès qu'un article ne lui convient pas, c'est une daube... ca doit être au minimum la 15 ème fois que vois ce terme dans ces postes.

Pour revenir à nos moutons: un bateau Israéllien aurait été coulé (vedette rapide)

+/- 12 morts (source Al Manar) bon d'accord c'est pas une référence [05]

Olmert autorise l'extension des opérations terrestres au liban. Une vraie girouette celui là.

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http://www.defencetalk.com/news/publish/Anti-Tank_Weapons_Inflict_Heavy_Losses_on_Israeli_Army.php

sinon plus d une dizaine de chars et 62 tués coté israelien je trouve ca enorme.....

le hezbollah est vraiment bien organisé

http://www.air-defense.net/index.php?cat=21&num_art=243

cet article explique que le systeme russe kornet est du genre milan avec une portée de 5 km c est a dire la portée avancée par les israeliens....en plus les russes en ont vendu aux syriens.

Dans l'article en anglais il est marqué que la plupart des pertes sont dues aux tirs antichars.

Il s'agirait donc essentiellement déquipage de blindés.

Pour le Kornet je doute qu'ils l'utilisent beaucoup vu son poids et son système de guidage.

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un article du figaro sur les combats d'hier : Les blindés israéliens ont lancé une série d'opérations contre les positions du Hezbollah au sud du fleuve Litani, notamment en direction de Khiam. L'ARMÉE israélienne intensifie ses opérations terrestres contre les positions du Hezbollah au Liban-Sud. Tout en continuant à ratisser les collines dans la région de Bent Jbeil, bastion de la guérilla chiite libanaise dans l'ouest de la zone frontière, des unités israéliennes ont lancé un raid blindé à l'est du front, en direction de Khiam. Partis de Métulla, au nord de la haute Galilée, les blindés et des fantassins israéliens ont encerclé par l'ouest et par le sud la petite ville, quartier général oriental du Hezbollah au Liban-Sud, que l'aviation et l'artillerie israéliennes pilonnent depuis trois semaines. Quatre observateurs de l'ONU y avaient été tués dans un bombardement le 26 juillet. Les chars ont d'abord progressé en direction du haut Litani, où le fleuve côtier coule au fond d'une vallée escarpée, en direction de la ville à majorité chrétienne de Marjayoune. Les tanks Merkava et les fantassins ont d'abord traversé sans rencontrer de résistance les villages de Bourj al-Moulouk et de Klaia, petite bourgade chrétienne accrochée sur une crête face aux ruines de Château Beaufort, l'ancienne forteresse croisée qui contrôle depuis mille ans les accès du nord de la Galilée, perchée sur une falaise au-dessus du Litani. Selon les habitants, l'infanterie israélienne ouvrait le chemin aux blindés, pour prévenir les embuscades antichars du Hezbollah. Le prêtre maronite de Klaia aurait enjoint ses paroissiens à rester dans leurs maisons et à se tenir loin des fenêtres. La «trame antichar» Lors de leur entrée dans Marjayoune, accompagnée de quelques échanges de tirs, les soldats israéliens ont demandé aux soldats de l'armée libanaise cantonnés en ville de rester dans leur caserne, avant de poursuivre leur progression. Mais leur attaque, lancée par l'ouest contre Khiam s'est heurtée à la une vive résistance de la part des combattants du Hezbollah. Selon des habitants de Marjayoune, au moins deux blindés de Tsahal auraient été touchés à l'entrée de Khiam, ville dont la prison fut le symbole de l'occupation israélienne du Liban-Sud, avant d'être transformée en un bastion du Hezbollah. Les combats se poursuivaient encore hier après-midi aux abords de la bourgade. Appliquant presque à la lettre les tactiques de la «trame antichar», le Hezbollah a laissé pénétrer les chars israéliens avant de les attaquer depuis des positions établies à l'avance. Dotés de missiles antichars AT-3 Sagger et AT-4 Spigot, armes qui équipaient le Pacte de Varsovie dans les années 1970, mais aussi, selon des sources israéliennes, de missiles plus modernes de type AT-14 Kornet et AT-13 Metis, les combattants du Hezbollah ont infligé des pertes que les blindés israéliens avaient rarement essuyées par le passé. Filoguidés, donc invulnérables aux contre-mesures électroniques, ces missiles antichars peuvent être tirés de quelques centaines de mètres à près de trois kilomètres. Leurs charges creuses sont capables de percer les blindages composites des Merkava israéliens ou au moins de toucher des points vulnérables de ces mastodontes. Ce sont des armes redoutables lorsqu'elles sont employées sur un terrain favorable par des combattants bien entraînés. Le terrain qui entoure Khiam et Marjayoune est coupé de crêtes sur lesquelles l'on aperçoit de loin l'approche des blindés israéliens. Les routes sont peu nombreuses et obligent les chars à progresser en colonne. Les nombreux villages fournissent des couvertures aux équipes antichars du Hezbollah, qui bénéficient d'une parfaite connaissance du terrain, d'une bonne motivation et d'un entraînement basé sur une expérience accumulée pendant la longue guérilla menée dans la région contre Israël. Abandon de la guerre éclair Malgré leur écrasante puissance de feu, les Israéliens sont contraints d'abandonner les tactiques traditionnelles de Tsahal, basées sur l'emploi massif des chars. Au lieu de la guerre éclair, la progression se fait au rythme des fantassins qui débarquent de leurs engins pour éclairer la progression des blindés. À l'ouest du front, dans les collines qui entourent Bent Jbeil, les combats ont aussi été particulièrement éprouvants pour l'armée israélienne. Un missile antichar du Hezbollah avait dans la nuit de mercredi détruit un tank à l'entrée du village d'Aïta al-Chaab, tuant les quatre membres d'équipage. Dans le village voisin de Debel, deux missiles du Hezbollah tirés contre une maison dans laquelle les soldats israéliens avaient pris position ont tué neuf d'entre eux.

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une anlyse d'un ancien responsable de la finul, dans le monde : Pour Timor Goksel, ancien responsable de la Finul, le Hezbollah n'attend qu'une chose : que les soldats de Tsahal viennent s'embourber en profondeur au Liban. TIMOR GOKSEL ne reçoit plus la presse au quartier général de la Finul à Naqoura au Liban-Sud, mais dans un bar branché de Beyrouth. Porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies de 1979 à 2003, basé au Liban, mais habitant Naharya en Israël, il connaît aussi bien les dirigeants du Hezbollah que les responsables de l'Etat hébreu. L'offensive terrestre de Tsahal qui s'annonce ? «C'est exactement ce que veut le Hezbollah», dit ce septuagénaire alerte, citoyen turc, aujourd'hui professeur à l'Université américaine de Beyrouth. «S'ils vont jusqu'au fleuve Litani, les Israéliens vont avoir de sérieux problèmes pour tenir leurs positions. Il va falloir les ravitailler. Ils vont s'exposer. Ils ne seront plus à cinq minutes de leur frontière», dit-il. Dénonçant «la punition» infligée aux civils libanais par une armée incapable, jusqu'à présent, de vaincre son ennemi, Goksel analyse le but de guerre des Israéliens : «Tsahal veut établir un cordon sanitaire de deux ou trois kilomètres en territoire libanais. Ils détruisent systématiquement les maisons, leurs occupants sont partis et, après la signature d'un cessez-le-feu, ils s'opposeront à leur retour». Un no man's land que Tsahal protégera depuis son territoire, en attendant le déploiement d'une Force multinationale. En contrepartie de l'accord donné au déploiement de l'armée libanaise dans le sud du pays, le Hezbollah aurait reçu la promesse que ses cadres pourraient revenir chez eux, une fois les combats cessés. «En effet, ils reviendront, poursuit l'ancien responsable de la Finul. Comment faire autrement ? Ceux qui combattent actuellement dans le Sud, ce sont des locaux, très bien entraînés.» Selon lui, à l'exception des batailles qui ont eu lieu à Bint Jbeil et Aïta al-Chaab, le Parti de Dieu n'a pas encore utilisé ses unités anti-tanks. «Il les réserve justement pour l'offensive terrestre israélienne.» «Le Hezbollah devait donner quelque chose au Liban», explique Goskel, en référence à sa concession sur le déploiement de l'armée au sud. «Le pays a été détruit, un million de gens ont été mis sur les routes, le Hezbollah avait mal calculé la riposte israélienne. D'autre part, n'oubliez pas que Nasrallah a toujours cherché à avoir de bonnes relations avec l'armée, il ne veut pas la défier.» Sa base pourrait-elle lui demander des comptes, après les combats ? «En interne, il y aura un débat, prédit Goksel, certains, en effet, sont mécontents, mais, une fois la situation apaisée, vous n'entendrez pas cette colère, chez les chiites, les dissensions s'exposent rarement en public.» Les armes du Parti de Dieu Il ne croit pas, en revanche, que cette reculade de cheikh Nasrallah, qu'il connaît bien, soit le prélude au désarmement du mouvement chiite pro-iranien. «Je n'ai pas combattu pendant un mois pour céder mes armes après, c'est une question de dignité, me disent les gens du Hezbollah que je rencontre.» Cette question cruciale des armes du Parti de Dieu ne pourra être réglée, selon lui, qu'à long terme, entre Libanais. D'ores et déjà, le conflit a montré que Cheikh Nasrallah, qu'il connaît bien, était d'abord le chef d'un parti libanais. «Le cerveau libanais de Nasrallah tient la corde aujourd'hui face à son lobe iranien», ironise-t-il. «Le Hezbollah avait déjà fait le choix d'entrer dans les institutions libanaises, ses dirigeants n'étaient pas tous favorables à ce qu'il ait deux ministres au gouvernement, Nasrallah a convaincu ses opposants, ce n'est pas une marionnette entre les mains des Iraniens qui le respectent, c'est lui qui décide de l'avenir du parti, avec quelques personnes dont Mohamed Raad et Hussein Khalil.»

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sur le figaro ( toujours ) un article sur l'iran et le hezbollah : Le Hezbollah est au centre du réseau d'alliances noué par l'Iran pour imposer son projet régional au Proche-Orient. DU POINT de vue de l'Iran, la façon dont le Hezbollah résiste à l'offensive israélienne, destinée à l'éliminer, confirme à quel point son alliance stratégique avec le Parti de Dieu est gagnante. Depuis sa création, au début des années 1980, le Hezbollah a servi de façon éclatante les intérêts iraniens, même s'il est tout à fait réducteur de considérer uniquement ce parti comme un pion de Téhéran ou un simple «commando iranien», selon les termes du ministre israélien de la Défense, Amir Peretz. Une telle lecture ne résiste pas à l'analyse, estime un spécialiste des relations irano-arabes, Michel Naufal, rédacteur en chef des pages internationales du quotidien al-Moustaqbal. «Le Hezbollah est avant tout un parti libanais qui entretient une relation dialectique avec l'Iran, tout comme Israël avec les États-Unis.» Un terreau fertile au Liban-Sud La relation s'est nouée dans la foulée de l'invasion israélienne du Liban, en 1982. L'Iran a alors capitalisé sur une conviction grandissante au sein de la mouvance propalestinienne selon laquelle la confrontation avec Israël devait franchir le pas de la radicalisation islamique pour conserver des chances de succès. Yasser Arafat a été l'un des premiers à le comprendre. Il a tiré en l'air de son balcon pour saluer le retour de Khomeiny à Téhéran, se souvient Michel Naufal, même si les péripéties de la résistance palestinienne et la volonté de l'Iran de récupérer le mouvement à son profit l'ont par la suite éloigné. Le terreau de la communauté chiite, occupé par Israël dans le sud du Liban, s'est en revanche révélé plus fertile, grâce à l'existence d'une base religieuse et identitaire commune : le chiisme. L'Iran a commencé très rapidement à amortir son investissement politique dans le Hezbollah. Les prises d'otages occidentaux lui ont permis de négocier en 1985 l'achat de matériels militaires aux États-Unis, essentiels à son effort de guerre contre l'Irak. L'opération est connue sous le nom d'Irangate. Les succès de la «résistance islamique» au Liban se sont par la suite révélés des jackpots pour l'allié iranien. Ils ont été couronnés en mai 2000, lorsque le Parti de Dieu s'est prévalu d'avoir été le premier à avoir forcé Israël à un retrait unilatéral et inconditionnel du Liban, du jamais-vu depuis 1948. L'Iran sait en effet que pour devenir une puissance régionale il lui faut absolument se positionner par rapport à la question centrale du Moyen-Orient depuis plus d'un demi-siècle, à savoir le conflit israélo-arabe. Sur ce plan, le Hezbollah l'a parfaitement servi. Mieux, il lui a permis d'effectuer une percée dans l'opinion publique sunnite, majoritaire dans le monde arabe, d'autant plus prompte à saluer ses victoires qu'elle a été frustrée par les défaites cumulées des régimes arabes. «Nasrallah adulé» «Qu'on le veuille ou non, Hassan Nasrallah est adulé dans la région. Dans ce conflit, il met en échec jusqu'à présent les objectifs affichés par Israël», dit Michel Naufal, selon qui le chiisme du Hezbollah ne l'empêche pas d'être le champion des sunnites. «Historiquement, le monde arabe n'a jamais accordé d'importance à l'origine ethnique ou religieuse de celui qui résistait à l'agresseur étranger. Saladin (N.D.L.R. : qui a repris Jérusalem aux croisés) était kurde.» Jouer sur le rejet du chiisme ne permet donc pas aux régimes arabes de contrer la volonté de puissance iranienne, au contraire. Même al-Qaida, qui en Irak commet des attentats antichiites, a appelé sunnites et chiites à s'unir contre Israël, à la suite de son offensive au Liban. Le Hezbollah est ainsi un élément clé du réseau d'alliances noué par l'Iran dans son projet régional qui se heurte à la «grande stratégie» américaine au Moyen-Orient, analyse le politologue Walid Charara. «Le Hezbollah a été l'un des canaux du renforcement de l'alliance entre Téhéran et Damas, il lui a permis de se rapprocher des Palestiniens et il prouve aujourd'hui les limites de la puissance militaire israélienne.» Tant que la carte du Hezbollah se révélera gagnante sur le plan militaire, l'Iran continuera de l'appuyer. Téhéran fait toutefois d'autant plus attention à ce qu'elle ne brûle pas qu'elle n'a pas choisi le calendrier de la bataille actuelle. Même si l'on considère l'opération de capture des deux soldats israéliens comme un moyen de pression dans le dossier nucléaire, l'Iran n'a probablement pas voulu un conflit de cette ampleur. «Téhéran n'avait pas intérêt à dilapider un atout aussi important à ce stade», estime Walid Charara, selon qui Israël a choisi de frapper aussi fort, pensant s'attaquer «au maillon faible» de la chaîne d'alliance iranienne dans la région.

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dans le monde ( rubrique opinions ) un texte de Shlomo Ben Ami : Guerre au Hezbollah, paix avec le Hamas LE MONDE | 11.08.06 | 13h32 • Mis à jour le 11.08.06 | 13h32 ue l'opération israélienne à Gaza et la riposte massive de Tsahal à un acte de guerre caractérisé de la part du Hezbollah, bras armé de l'Iran au Liban, atteignent ou non leurs objectifs, une chose en tout cas est claire : la guerre qu'Israël mène actuellement sur deux fronts simultanés a porté un coup mortel au "plan de convergence" pour la Cisjordanie, qui était précisément la raison d'être du gouvernement de M. Olmert et de son parti, Kadima. Trois mois après sa constitution, le gouvernement israélien est déjà privé de projet politique. Et paradoxalement, il n'y a que le Hamas qui puisse lui éviter de sombrer dans une agonie politique sans perspective. Un désengagement et un démantèlement massif des colonies de Cisjordanie, d'où 80 000 colons doivent être évacués, constituent une tâche bien plus délicate que le retrait unilatéral de Gaza, opéré par Ariel Sharon, qui ne concernait que 8 000 colons. Or à Gaza, territoire d'un seul tenant dont la frontière avec Israël n'a jamais été remise en question, le désengagement a entraîné un état de guerre tel qu'Israël a dû à nouveau envahir les territoires qu'il avait abandonnés il y a moins d'un an. Quelles seraient alors les chances de succès d'une opération similaire en Cisjordanie ? L'opération "Pluie d'été" à Gaza a révélé de manière spectaculaire l'erreur que constitue la stratégie israélienne de désengagement unilatéral des territoires palestiniens, et les premiers à s'en rendre compte sont les Israéliens eux-mêmes. Les tristes leçons du retrait de Gaza signifient que la perspective de voir des missiles Kassam tirés depuis une nouvelle ligne de front en Cisjordanie sur les grands centres urbains israéliens situés autour de Tel-Aviv, y compris sur l'aéroport international Ben Gourion, ne peut plus être considérée comme un scénario impossible. En conséquence, si M. Olmert tient à sauver son "plan de convergence", il devra le faire en partenariat avec une partie palestinienne qui ne sera autre que le gouvernement du Hamas de M. Ismaïl Haniyeh. Ce qui signifie utiliser la guerre en cours à Gaza comme une occasion de parvenir avec le Hamas à un accord qui aille bien au-delà de la restitution du soldat enlevé. D'ailleurs, 45 % des Israéliens se disent à présent favorables à des négociations directes avec le Hamas. Ce que l'OLP, toujours obsédée par l'objectif final qu'elle s'est fixé, refuse de prendre en considération - à savoir un accord provisoire (l'OLP a rejeté les clauses de la feuille de route évoquant un Etat palestinien dans des frontières temporaires) -, le Hamas serait sans doute tout prêt aujourd'hui à l'étudier. Mais pour qu'un accord avec le Hamas soit plus durable qu'un accord avec l'OLP, le Hamas doit redevenir ce qu'il a toujours été : une organisation hiérarchisée et disciplinée, capable de respecter un cessez-le-feu Un tel accord de partenariat serait de l'intérêt d'Israël, il bénéficierait ainsi d'une frontière certes temporaire mais stable en Cisjordanie, et satisferait pleinement le Hamas. Il mettrait un terme à l'ostracisme international auquel ce dernier est condamné et lui permettrait de concilier son rejet idéologique d'Israël avec ce qui constituerait un pas majeur vers la "fin de l'occupation". Il se ménagerait également une marge de manoeuvre suffisante pour appliquer son programme intérieur qui, après tout, constitue la raison principale pour laquelle les Palestiniens l'ont élu. Le Hezbollah représente un défi d'une tout autre nature. Israël n'a aucune dispute territoriale avec le Liban et l'organisation chiite n'est pas un mouvement national menant une lutte légitime contre "l'occupation". Il constitue plutôt un outil dans la stratégie iranienne et syrienne de déstabilisation régionale. Et, dans cette affaire, c'est la crédibilité de la communauté internationale qui est en jeu puisque c'est sous son égide qu'a été négocié et officialisé le retrait israélien du Liban en mai 2000. La guerre sur deux fronts qu'Israël livre aujourd'hui traduit la faillite de la philosophie de la droite israélienne, qui est aussi celle des néoconservateurs qui entourent le président Bush, selon laquelle un règlement global avec le monde arabe et la mise au pas des "Etats voyous" de la région devraient précéder et être la condition indispensable d'une paix israélo-palestinienne. Or, ce à quoi nous assistons actuellement est la justification éclatante de la stratégie politique de "la Palestine d'abord" qu'ont suivie deux gouvernements travaillistes, celui d'Itzhak Rabin et celui d'Ehoud Barak. Ils avaient la conviction qu'il existait une étroite "fenêtre d'opportunité" permettant de parvenir à une paix avec les Palestiniens avant que l'Iran ne se dote de l'arme nucléaire et que le fondamentalisme islamique ne devienne une menace mortelle pour les régimes arabes modérés. Il est aujourd'hui de l'intérêt vital d'Israël, et également de celui des régimes arabes modérés, que la guerre à la frontière nord ne dégénère pas en une déflagration régionale. A la différence du cas palestinien, la solution au problème libanais est déjà prête : il y a six ans, Israël a quitté le Liban et s'est replié le long de la frontière internationale en application de la résolution 425 du Conseil de sécurité de l'ONU. Simultanément, la résolution 1559 demandait au Liban de démanteler le Hezbollah et de déployer son armée dans le Sud. Il s'agissait de mettre fin à l'absurde et dangereuse anomalie consistant à laisser une milice, aux ordres de l'Iran et de la Syrie, contrôler la frontière libano-israélienne. Faute de quoi, on confiait au Hezbollah la clé de la stabilité de l'ensemble du Moyen-Orient. Il est triste et regrettable que la population civile ait à souffrir de l'actuelle tragédie, et il est évident que la riposte d'Israël a été d'une ampleur inutile. Mais les motivations d'Israël sont justes, car cette guerre n'est pas une guerre d'occupation ni une guerre de colonisation. C'est une guerre menée pour affirmer la validité d'une frontière internationalement reconnue, établie en étroite collaboration avec les Nations unies. C'est pourquoi ceux qui, dans la communauté internationale, pressent depuis des années Israël de se retirer des territoires palestiniens occupés pour se redéployer sur des frontières internationalement reconnues doivent appuyer ce qui est juste dans les raisons invoquées par Israël pour déclencher cette guerre. Ne pas le faire reviendrait à annihiler toute perspective de mettre un terme à l'occupation qui pose le plus de problèmes, celle des territoires palestiniens. Cela reviendrait par ailleurs à porter un coup fatal aux forces politiques qui, en Israël, se battent justement depuis des années pour la constitution d'un Etat palestinien aux frontières internationalement reconnues. Tout cela ne signifie pas que nous devons absoudre la totalité des actions de l'armée israélienne, certainement pas. Pas plus qu'Israël ne devrait trouver un grand réconfort dans le fait que certains de ceux qui évoquent l'"usage disproportionné" de la force dont ferait preuve Tsahal pourraient nous en apprendre beaucoup sur la façon de rayer de la carte des villes entières. M. Poutine avec Grozny, par exemple. Et n'oublions pas qu'il a fallu soixante-huit jours de bombardements massifs, qui causèrent la mort de 2 000 civils, avant que l'OTAN ne batte les forces de Milosevic au Kosovo. Un sérieux effort multilatéral est l'unique moyen de mettre un terme à cet inquiétant cycle de violences. Ce qui implique essentiellement un cessez-le-feu accompagné de la réaffirmation de la validité de la résolution 1559. Cette réaffirmation n'impliquerait pas nécessairement la mise en oeuvre automatique de toutes ses clauses. Soyons réaliste, désarmer le Hezbollah ne paraît pas vraiment possible pour l'instant, car la punition dévastatrice infligée au Liban et à sa population n'a fait que renforcer l'image du Hezbollah comme seul capable de protéger le pays contre l'offensive israélienne. La situation politique libanaise elle-même rend extrêmement improbable le désarmement de la milice chiite dans un avenir proche. Désarmer le Hezbollah signifierait en fait rompre le délicat équilibre intérieur grâce auquel le Liban survit aujourd'hui en tant que nation, et ouvrir grand les portes de la guerre civile. Pour que le Hezbollah se transforme effectivement en une organisation strictement civile, il faudrait que non seulement les revendications chiites au Liban soient prises en compte, mais que la solution aux différends qu'il invoque pour justifier son existence en tant que milice armée - en particulier la question de la souveraineté libanaise sur les fermes de Chabaa, comme l'indispensable redéfinition de la frontière dans le village de Ghajar et la fin des violations incessantes de l'espace aérien libanais par l'aviation israélienne - soit incluse dans le paquet de mesures qui suivrait nécessairement le cessez-le-feu. De son face-à-face avec le Hezbollah, Israël devra tirer d'importantes leçons. C'est la première fois dans l'histoire des guerres menées par Israël que Tsahal se révèle incapable de protéger le front intérieur. Que ce soit pendant la guerre de 1948 lorsque l'Etat juif naissant fut envahi sur différents fronts simultanés, ou durant la guerre du Kippour, en octobre 1973, qui étira jusqu'à l'extrême la capacité d'Israël à repousser un assaut arabe concerté, jamais le front intérieur n'avait subi un pilonnage aussi intense de roquettes, obligeant plus d'un million d'Israéliens à se terrer depuis quatre semaines dans des abris. Certes Israël a infligé une très sévère correction au Hezbollah, mais il n'a pas pu le détruire. L'Etat juif ne peut plus garantir à ses citoyens la traditionnelle immunité aux attaques dont le territoire national jouissait jusqu'ici. La résilience de ce front intérieur est désormais devenue un élément crucial de la dissuasion israélienne. Le plus important, ce sont les leçons que doivent à présent tirer nos responsables. Comme on le constate clairement au Moyen-Orient, le changement de nature des hostilités à l'époque moderne signifie que les armées régulières ne constituent plus l'unique menace à la sécurité des nations. Le défi provient maintenant de mouvements radicaux mus par une idéologie religieuse fanatique face à laquelle les concepts traditionnels de la guerre moderne ne sont plus valides. La doctrine militaire israélienne telle qu'elle avait été définie par David Ben Gourion était fondée sur le principe de la "défense offensive", qui consistait à porter la guerre sur le territoire ennemi afin d'annihiler sa machine militaire et de s'emparer de ses installations stratégiques vitales. D'une part, il n'est pas sûr que cela fonctionnerait aussi brillamment qu'autrefois contre les armées régulières arabes, d'autre part, il est clair que cela est inefficace contre des mouvements tels que le Hezbollah au Liban ou le Hamas dans les territoires palestiniens. C'est précisément la raison pour laquelle des Etats radicaux comme la Syrie ou l'Iran préfèrent mener leur guerre contre Israël au travers d'un mouvement comme le Hezbollah plutôt que de chercher l'affrontement direct avec l'Etat juif. Désormais, Israël devra compter, plus qu'il ne l'a jamais fait, sur la protection que lui procure le mur invisible de la légitimité internationale. Dans ce pays où l'ONU et ses résolutions ont toujours fait l'objet du plus grand mépris, quelle ironie de constater que la guerre d'Israël contre le Hezbollah a pour objectif central de contraindre le Liban à appliquer une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. La solution au conflit israélo-palestinien sera internationale et passera par l'intégration de forces militaires multinationales solides et mandatées par l'ONU dans tout arrangement futur. Cette proposition n'a jamais été très populaire en Israël, mais elle tient compte du fait que l'objectif affiché de cette guerre, à savoir briser la colonne vertébrale militaire du Hezbollah, n'a pas pu être atteint. Dans la région volatile et imprévisible que constitue le Moyen-Orient, Israël devra toujours entretenir, même en temps de paix, une armée forte et réactive. Mais il devra désormais intégrer deux éléments nouveaux dans sa doctrine de sécurité : le concept de légitimité internationale et l'acceptation des bons offices de la communauté internationale dans la résolution de ses conflits avec le monde arabe. Traduit de l'anglais par Gilles Berton -------------------------------------------------------------------------------- Shlomo Ben Ami est l'ancien ministre des affaires étrangères d'Israël, vice-président du Centre de Tolède pour la paix.

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le monde : Un autre organe de l'ONU a lui aussi fait entendre sa voix, vendredi : le Conseil des droits de l'homme a adopté une résolution dénonçant les opérations militaires israéliennes au Liban et demandant une enquête sur les attaques d'Israël contre les civils. Le texte recommande "d'envoyer immédiatement une commission d'enquête de haut niveau" pour enquêter sur "le meurtre systématique de civils par Israël au Liban". L'ambassadeur israélien auprès de l'ONU, Itzhak Levanon, a accusé le Hezbollah de "cacher cyniquement" ses armes parmi la population civile. "Dans une telle situation, les victimes civiles sont inévitables", a-t-il estimé. S'exprimant devant le Conseil, il a déploré la partialité du projet de résolution, "consacré exclusivement aux souffrances d'une seule partie". (AFP)

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toujours sur le monde : Des intellectuels juifs français dénoncent "l'offensive meurtrière d'Israël" LE MONDE | 11.08.06 | 16h05 • Mis à jour le 11.08.06 | 16h57 Il y a des voix "dissidentes" en France que "personne ne veut entendre", affirment des personnalités juives du monde médical, littéraire ou politique. Elles tentent, dans un appel public, de dénoncer "l'offensive meurtrière d'Israël" et réclament "un cessez-le-feu immédiat" au Proche-Orient. En quelques jours, 177 personnes ont signé l'appel. Ces voix semblent indiquer une première brèche, selon des signataires, dans le soutien qu'apporte la communauté juive de France aux actions d'Israël au Liban. L'appel, lancé à l'initiative du professeur de médecine Marcel-Francis Kahn, intitulé "Nous, Juifs contre les frappes d'Israël" et publié par le quotidien Libération, s'inspire de celui lancé, en 1982, par l'historien Pierre Vidal-Naquet aux intellectuels juifs pour se désolidariser de l'opération "Paix en Galilée", qui avait mené l'armée israélienne jusqu'à Beyrouth. Vingt-quatre ans plus tard, Rony Brauman, l'ex-président de Médecins sans frontières (MSF), déplore "l'esprit communautaire des juifs de France se retrouvant systématiquement autour d'Israël". Quant à l'ancien ambassadeur de France à l'ONU, Stéphane Hessel, il estime que "c'est à la diaspora de pointer les erreurs du gouvernement israélien". "PROPAGANDE" Les signataires réprouvent le "monopole" de la parole juive de certaines organisations communautaires, telles que le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). "La voix qu'on a entendue jusqu'à présent n'est pas celle des juifs de France mais c'est celle du CRIF", martèle Richard Wagman, président d'honneur de l'Union juive française pour la paix (UJFP). Ces personnalités rappellent que les juifs de France ne soutiennent pas "aveuglément" Israël. Ils évoquent, comme Raymond Aubrac, "une propagande qui pousse à le croire", estimant que "la paix sociale est en jeu". L'ancien résistant craint que juifs et musulmans - "deux communautés vulnérables" - s'affrontent, chacun pensant défendre Israël et la Palestine ou le Liban. Il redoute également une poussée d'un sentiment "judéophobe" en France. Le président du CRIF, Roger Cukierman, assure que les signataires de cet appel ne représentent qu'"un courant extrêmement minoritaire" au sein de la communauté juive. L'écrivain Marek Halter stigmatise ceux qui "exhibent leur étoile jaune pour condamner Israël". Mais, comme l'explique l'ancien président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), Yonathan Arfi, lorsque Israël se retrouve dans une situation délicate, "beaucoup de juifs préfèrent garder le silence plutôt que critiquer Israël. Ils évitent de donner du grain à moudre aux personnes qui haïssent ce pays".

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le monde toujours sur la réaction israélienne au projet de cessez le feu : Israël élargit son offensive et juge le projet de résolution "inacceptable en l'état" LEMONDE.FR | 11.08.06 | 18h47 • Mis à jour le 11.08.06 | 20h02 andis que le représentant permanent des Etats-Unis à l'ONU, John Bolton, annonçait, vendredi 11 août, que les négociateurs sont "très, très proches" d'un accord sur un projet de résolution sur le conflit au Liban, le gouvernement israélien a décidé de lancer l'offensive terrestre sur le Liban, dont le déclenchement avait été suspendu mercredi. Israël a toutefois précisé que si une résolution satisfaisante était votée rapidement, l'armée suspendrait à nouveau son offensive. "Nous constatons que les discussions sur un accord aux Nations unies sur un cessez-le-feu ne progressent pas comme il faut, par conséquent nous avons autorisé l'action militaire", a expliqué un responsable politique israélien. L'opération prévoit une percée en profondeur dans le territoire libanais jusqu'au fleuve Litani, situé à 30 km au nord de la frontière israélienne. Peu après, Gideon Meir, haut responsable du ministère des affaires étrangères, a toutefois affirmé que"si, dans quelques heures, une résolution peut réellement répondre aux objectifs définis par le gouvernement israélien, l'opération sera stoppée". Les espoirs de voir aboutir une solution négociée sont cependant minces : un porte-parole du gouvernement israélien, Avi Pazner, a de son côté fait savoir que la résolution présentée vendredi soir à New-York était "inacceptable en l'état". Les négociations sur une résolution appelant à une trêve au Liban entre Israël et la milice du Hezbollah, qui avaient longtemps semblé s'enliser, ont semblé progresser dans les dernières heures. Selon des sources diplomatiques, la France et les Etats-Unis auraient convenu d'un retrait progressif des troupes israéliennes du sud du Liban. Elles seraient remplacées par 15 000 soldats de l'armée libanaise soutenus par une force des Nations unies. "Nous espérons toujours qu'un vote aura lieu en fin d'après-midi", a dit le représentant américain. Côté libanais, un haut responsable politique a évoqué "des progrès sérieux et importants, qui pourraient déboucher sur un accord dans les heures à venir". Les ambassadeurs de France et des Etats-Unis à l'ONU avaient repris vendredi matin leurs négociations pour tenter de parvenir à un accord, alors que Mme Rice était arrivée dans la matinée à New York, suivie peu après par son homologue britannique, Margaret Beckett. Le ministre des affaires étrangères français, Philippe Douste-Blazy, était attendu dans la journée. Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a appelé les négociateurs à ne plus perdre de temps, estimant qu'ils avaient "assez discuté" : "chaque jour les discussions se poursuivent, les morts et les destructions continuent dans la région et les civils des deux côtés continuent de souffrir". Jeudi soir, la Russie avait aussi montré des signes d'impatience face au désaccord qui persiste entre les Etats-Unis et la France sur les termes d'une résolution, et annoncé qu'elle pourrait soumettre sans tarder au vote sa propre résolution appelant à un "cessez-le-feu humanitaire".

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je vien de voir sur la chaine al arabiya les images d'un bateau israelien en feux en train de couler...les israeliens ont dementi que c'est un bateau israelien malgré le drapeaux que l'on voit très bien...encore un mensonge.

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ils auront mis le temps mais l'onu a réussi à pondre sa résolution : Le texte original est en anglais «Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions précédentes relatives au Liban, en particulier les résolutions 425 et 426 (1978), 520 (1982), 1559 (2004), 1655 (2006) et 1680 (2006), ainsi que les déclarations de son Président touchant la situation au Liban, en particulier les déclarations des 18 juin 2000, 19 octobre 2004, 4 mai 2005, 23 janvier 2006 et 30 juillet 2006, Se déclarant extrêmement préoccupé par la poursuite de l'escalade des hostilités engagées au Liban et en Israël depuis l'attaque du Hezbollah en Israël le 12 juillet 2006, qui ont déjà fait des centaines de morts et de blessés des deux côtés, cause des dégâts considérables aux infrastructures civiles et contraint des centaines de milliers de personnes a se déplacer à l'intérieur de leur pays, Soulignant que la violence doit cesser et soulignant dans le même temps qu'il faut remédier d'urgence aux causes qui ont donné naissance à la crise actuelle, notamment en obtenant la libération inconditionnelle des soldats israéliens enlevés, Conscient du caractère délicat de la question des prisonniers et encourageant les efforts visant à régler d'urgence la question des prisonniers libanais détenus en Israël, Se félicitant des efforts du premier ministre libanais et de l'engagement pris par le Gouvernement libanais, dans son plan en sept points, d'étendre son autorité sur son territoire, par l'intermédiaire de ses propres forces armées légitimes, de sorte qu'aucune arme ne s'y trouve sans le consentement du Gouvernement libanais et qu'aucune autorité ne s'y exerce autre que celle du Gouvernement libanais, se félicitant également de son engagement vis-à-vis d'une force des Nations unies dont les effectifs, le matériel, le mandat et le champ des opérations seront complétés et renforcés, et ayant à l'esprit sa demande, formulée dans ce plan, de retrait immédiat des forces israéliennes du Sud-Liban, Déterminé à agir de telle sorte que ce retrait intervienne le plus tôt possible, Prenant dûment note des propositions faites dans le plan en sept points concernant le secteur des fermes de Chebaa, Se félicitant de la décision unanime prise par le Gouvernement libanais le 7 août 2006 de déployer une force armée libanaise de 15.000 hommes au Sud-Liban en même temps que l'armée israélienne se retire en deçà de la Ligne bleue et de demander l'assistance de forces supplémentaires de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), selon que de besoin, pour faciliter l'entrée des forces armées libanaises dans la région, et de réaffirmer son intention de renforcer les forces armées libanaises en les dotant du matériel nécessaire pour leur permettre de s'acquitter de leurs tâches, Conscient de la responsabilité qui lui incombe d'aider à garantir un cessez-le feu permanent et une solution a long terme au conflit, Considérant que la situation au Liban constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales, 1. Lance un appel en faveur d'une cessation totale des hostilités fondée, en particulier, sur la cessation immédiate par le Hezbollah de toutes les attaques et la cessation immédiate par Israël de toutes les offensives militaires; 2. Dès la cessation totale des hostilités, demande au Gouvernement libanais et à la Finul, comme elle y est autorisée par le paragraphe 11, de déployer leurs forces ensemble dans tout le Sud, et demande au Gouvernement israélien, alors que ce déploiement commence, de retirer en parallèle toutes ses forces du Sud-Liban; 3. Souligne qu'il importe que le Gouvernement libanais étende son autorité à l'ensemble du territoire libanais, conformément aux dispositions des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006), et aux dispositions pertinentes des Accords de Taëf, afin d'y exercer intégralement sa souveraineté, de sorte qu'aucune arme ne s'y trouve sans le consentement du Gouvernement libanais et qu'aucune autorité ne s'y exerce autre que celle du Gouvernement libanais; 4. Réaffirme son ferme appui en faveur du strict respect de la Ligne bleue; 5. Réaffirme également son ferme attachement, comme il l'a rappelé dans toutes ses résolutions précédentes sur la question, a l'intégrité territoriale, à la souveraineté et à l'indépendance politique du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues, comme prévu dans l'Accord général d'armistice israélo-libanais du 23 mars 1949; 6. Demande à la communauté internationale de prendre des mesures immédiates pour prêter son concours financier et humanitaire au peuple libanais, notamment en facilitant le retour en toute sécurité des personnes déplacées et en rouvrant les aéroports et les ports sous l'autorité du Gouvernement libanais, conformément aux paragraphes 14 et 15, et lui demande également de fournir dans l'avenir une aide à la reconstruction et au développement du Liban; 7. Affirme que toutes les parties sont tenues de veiller à ce que ne soit menée aucune action, contraire au paragraphe 1, qui pourrait être préjudiciable à la recherche d'une solution à long terme, à l'accès de l'aide humanitaire aux populations civiles, notamment au passage en toute sécurité des convois humanitaires, au retour volontaire et dans la sécurité des personnes déplacées, et demande à toutes les parties de s'acquitter de cette responsabilité et de coopérer avec le Conseil de sécurité; 8. Lance un appel à Israël et au Liban pour qu'ils appuient un cessez-le-feu permanent et une solution à long terme fondés sur les principes et éléments suivants: -Strict respect par les deux parties de la Ligne bleue; -Adoption d'un dispositif de sécurité qui empêche la reprise des hostilités, notamment établissement, entre la Ligne bleue et le Litani, d'une zone d'exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux déployés dans la zone par le Gouvernement libanais et les forces de la Finul autorisées en vertu du paragraphe 11; -Application intégrale des dispositions pertinentes des Accords de Taëf et des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) qui exigent le désarmement de tous les groupes armés au Liban, afin que, conformément a la décision du Gouvernement libanais du 27 juillet 2006, seul l'Etat libanais sera autorisé à détenir des armes et à exercer son autorité au Liban; -Exclusion de toute force étrangère au Liban sans le consentement du Gouvernement libanais; -Exclusion de toute vente ou fourniture d'armes et de matériels connexes au Liban, sauf celles autorisées par le Gouvernement libanais; -Communication à l'Onu des cartes des mines terrestres posées au Liban encore en la possession d'Israël; 9. Invite le Secrétaire général à appuyer les efforts visant à obtenir dès que possible des accords de principe de la part du Gouvernement libanais et du Gouvernement israélien concernant les principes et éléments en vue d'une solution à long terme tels qu'énoncés au paragraphe 8, et exprime son intention de rester activement engagé; 10. Prie le Secrétaire général de mettre au point, en liaison avec les acteurs internationaux clefs et les parties intéressées, des propositions pour mettre en œuvre les dispositions pertinentes des Accords de Taëf et des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006), notamment de celles relatives au désarmement, et pour délimiter les frontières internationales du Liban, en particulier dans les zones où la frontière est contestée ou incertaine, y compris en s'occupant de la question des fermes de Chebaa, et de les lui présenter dans les 30 jours; 11. Décide, en vue de compléter et renforcer les effectifs, le matériel, le mandat et le champ d'opérations de la Finul, d'autoriser un accroissement des effectifs de celle-ci pour les porter a un maximum de 15.000 hommes, et décide que la Force devra, en sus de l'exécution de son mandat au titre des résolutions 425 et 426 (1978): -a) Contrôler la cessation des hostilités; -b) Accompagner et appuyer les forces armées libanaises à mesure de leur déploiement dans tout le Sud, y compris le long de la Ligne bleue, pendant qu'Israël retire ses forces armées du Liban comme il est prévu au paragraphe 2; -c) Coordonner ses activités relatives a l'exécution du paragraphe 11 b) avec les gouvernements libanais et israélien; -d) Fournir son assistance pour aider à assurer un accès humanitaire aux populations civiles et le retour volontaire des personnes déplacées dans des conditions de sécurité; -e) Aider les forces armées libanaises à prendre des mesures en vue de l'établissement de la zone mentionnée au paragraphe 8; -f) Aider, sur sa demande, le Gouvernement libanais à donner effet au paragraphe 14; 12. Agissant à l'appui d'une demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu'une force internationale soit déployée pour l'aider à exercer son autorité sur l'ensemble du territoire, autorise Ia Finul à prendre toutes les mesures nécessaires dans les secteurs où ses forces sont déployées et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, de veiller à ce que son théâtre d'opération ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelle que nature que ce soit, de résister aux tentatives visant à l'empêcher par la force de s'acquitter de ses obligations dans le cadre du mandat que lui a confié le Conseil de sécurité, et de protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations unies, d'assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations unies et des travailleurs humanitaires et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement libanais, de protéger les civils exposés a une menace imminente de violences physiques; 13. Prie le Secrétaire général de mettre d'urgence en place des mesures de nature à garantir que la Finul est à même de s'acquitter des fonctions envisagées dans la présente résolution, exhorte les Etats membres à envisager d'apporter des contributions appropriées a la Finul et de répondre de manière positive aux demandes d'assistance de la Force, et exprime sa vive gratitude à ceux d'entre eux qui ont contribué a la Finul par le passé; 14. Demande au Gouvernement libanais de sécuriser ses frontières et les autres points d'entrée de manière à empêcher l'entrée au Liban sans son consentement d'armes ou de matériel connexe et prie la Finul, comme elle y est autorisée au paragraphe 11, de prêter assistance au Gouvernement libanais sur sa demande; 15. Décide en outre que tous les Etats devront prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher, de la part de leurs ressortissants ou à partir de leurs territoires ou au moyen de navires de leur pavillon ou d'aéronefs de leur nationalité, -a) La vente ou la fourniture à toute entité ou individu situé au Liban d'armes et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et leurs munitions, les véhicules et le matériel militaires, le matériel paramilitaire et leurs pièces de rechange, que ce matériel provienne ou non de leur territoire, et -b) La fourniture à toute entité ou individu situé au Liban de toute formation ou moyen technique lié à la fourniture, à la fabrication, à l'entretien ou à l'utilisation des matériels énumérés au paragraphe a) ci-dessus, étant entendu que ces interdictions ne s'appliqueront pas aux armes, au matériel connexe, aux activités de formation ou à l'assistance autorisés par le Gouvernement libanais ou par la Finul, comme elle y est autorisée au paragraphe 11; 16. Décide de proroger le mandat de la Finul jusqu'au 31 août 2007, et exprime son intention d'envisager dans une résolution ultérieure un nouveau renforcement de son mandat et d'autres mesures visant à contribuer à la mise en œuvre d'un cessez-le-feu permanent et d'une solution à long terme; 17. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte dans une semaine au plus tard, puis a intervalles réguliers, de l'application de la présente résolution; 18. Souligne qu'il importe et qu'il est nécessaire d'instaurer une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, sur la base de toutes ses résolutions pertinentes, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973 et 1515 (2003) du 19 novembre 2003; 19. Décide de rester activement saisi de la question.

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j'ai vus la meme chose !! sur BFM et I-TELE et Israel a encore dementie alors qu'on a la preuve en image pfff

Al Manar parle de 12 morts. Il s'agit d'une vedette rapide. Je me rappelle

malheureusement plus du nom.

C'est un nom en 2 parties et l'un commence par un S désolé pour ce trou de mémoire [10]

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CA serra comme une des nomreuses resolutioné viloé par l'Israel[24]

je pense que siles USA l'ont voté , c'est qu'ils ont l'accord d'Israél ( bon d'un autre côté Israél annonce avoir lancé sa grande offensive qui va durer plusieurs semaines ........bref on verra à l'usage )
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CA serra comme une des nomreuses resolutioné viloé par l'Israel[24]

Si tu pars de ce principe là, je crains que tu ais oublié la Syrie, autre détentrice de nombreux records.

Pour mémoire :

-La Syrie ne respecte PAS la 1559.

-la Syrie a retiré ses troupes du Liban, souvenez-vous ça avait été bcp médiatisé à la suite de l'assassinat d'Hariri. Mais rappelez-vous aussi que le scepticisme régnait au sujet des intentions réelles de la Syrie. Ces doutes étaient fondés puisque la Syrie n'a pas arrêté d'envoyer des armes au Hezbollah et aux milices palestiniennes (hors-OLP, of course).

- Bien entendu la Syrie se contre-fout des résolutions relatives à la commission d'enquête sur l'assassinat d'Hariri

- la résolution onusienne dont je n'ai pas le numero vous m'en excuserez visant à démarquer CLAIREMENT les frontières n'a semble-t-il pas été communiqué aux autorités syriennes puisque visiblement ils s'en contre-foutent avec des violations de territoire etc plus que quotidiennes.

- ce fabuleux pays qu'est la Syrie, hostile au méchant Israël et ami éternel du Liban se soucie bien entendu des Droits de l'Homme, notamment quand un Libanais se fait arrêter en territoire syrien, où il aura le droit à des fouilles prolongées et à quelques intimidations en guise de bienvenue.

La Syrie est l'un des principaux responsables de la crise actuelle. Voir le chaos au Liban faisait clairement parti des fantasmes de la Syrie depuis 2005. Comme par hasard Israël n'a pas touché à la Syrie alors que tout vient de là. Comme si ces deux pays visaient à mettre le chaos au Liban (pr des raisons clairement divergentes bien entendu).

Sur le plan diplomatique et du droit international (hormis Droit de l'H bien évidemment), la Syrie, l'Iran et Israël ne valent pas plus l'un que l'autre à la différence qu'Israël est une démocratie dont le gouvernement est sujet à critiques donc expulsable à la moindre échéance électoral. C'est ce qui fait que le monde aura toujours plus de sympathie à l'égard d'Israël qu'une pseudo-démocratie contrôlée par des Mollah

Vous êtes finalement sympathiques de réciter les "analyses" de l'envoyé spécial d'Al Jazirah ou de l'expert en géopolitique d'Al Manar... Je ne recois mon bouquet TV qu'à la fin du mois et à force de voir quelques extraits chez mon épicier du coin et de voir vos récitaux, j'ai envie de voir à quoi ça ressemble.

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