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[Liban] Archive


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Si tu pars de ce principe là, je crains que tu ais oublié la Syrie, autre détentrice de nombreux records.

Pour mémoire :

-La Syrie ne respecte PAS la 1559.

-la Syrie a retiré ses troupes du Liban, souvenez-vous ça avait été bcp médiatisé à la suite de l'assassinat d'Hariri. Mais rappelez-vous aussi que le scepticisme régnait au sujet des intentions réelles de la Syrie. Ces doutes étaient fondés puisque la Syrie n'a pas arrêté d'envoyer des armes au Hezbollah et aux milices palestiniennes (hors-OLP, of course).

- Bien entendu la Syrie se contre-fout des résolutions relatives à la commission d'enquête sur l'assassinat d'Hariri

- la résolution onusienne dont je n'ai pas le numero vous m'en excuserez visant à démarquer CLAIREMENT les frontières n'a semble-t-il pas été communiqué aux autorités syriennes puisque visiblement ils s'en contre-foutent avec des violations de territoire etc plus que quotidiennes.

- ce fabuleux pays qu'est la Syrie, hostile au méchant Israël et ami éternel du Liban se soucie bien entendu des Droits de l'Homme, notamment quand un Libanais se fait arrêter en territoire syrien, où il aura le droit à des fouilles prolongées et à quelques intimidations en guise de bienvenue.

La Syrie est l'un des principaux responsables de la crise actuelle. Voir le chaos au Liban faisait clairement parti des fantasmes de la Syrie depuis 2005. Comme par hasard Israël n'a pas touché à la Syrie alors que tout vient de là. Comme si ces deux pays visaient à mettre le chaos au Liban (pr des raisons clairement divergentes bien entendu).

Sur le plan diplomatique et du droit international (hormis Droit de l'H bien évidemment), la Syrie, l'Iran et Israël ne valent pas plus l'un que l'autre à la différence qu'Israël est une démocratie dont le gouvernement est sujet à critiques donc expulsable à la moindre échéance électoral. C'est ce qui fait que le monde aura toujours plus de sympathie à l'égard d'Israël qu'une pseudo-démocratie contrôlée par des Mollah

Vous êtes finalement sympathiques de réciter les "analyses" de l'envoyé spécial d'Al Jazirah ou de l'expert en géopolitique d'Al Manar... Je ne recois mon bouquet TV qu'à la fin du mois et à force de voir quelques extraits chez mon épicier du coin et de voir vos récitaux, j'ai envie de voir à quoi ça ressemble.

la syrie est co responsable avec israel.......

la syrie remplit ses obligations vis vis du liban alors qu israel ne le fait pas....et les fermes de shebah.....bien sur que la syrie n est pas un ange tout blanc mais faut pas croire qu israel l est pour autant....

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Top Posters In This Topic

Je pense que l'iran et la Syrie qui veulent détruirent Israel ,a tout fais pour que le seul peuple capable de faire de tel sacrifice,les libanais,tue et meurt a leur place. Malgres leur courage le hezbollah n'est qu'un pion ds l'immence partie d'echec qui se joue par l'Iran,Israel et plus secondairement les USA et la syrie.Le Liban est sacrifié par les islamistes.

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Je pense que l'iran et la Syrie qui veulent détruirent Israel ,a tout fais pour que le seul peuple capable de faire de tel sacrifice,les libanais,tue et meurt a leur place.

Malgres leur courage le hezbollah n'est qu'un pion ds l'immence partie d'echec qui se joue par l'Iran,Israel et plus secondairement les USA et la syrie.Le Liban est sacrifié par les islamistes.

a ) : la syrie n'est pas un régime islamiste, c'est même franchement le contraire !!

b) : la syrie ne vise qu'à récupérer le golan : en 2000 les négociations ont échouées sur le refus istaélien de revenir à la ligne de 1967 ( si je dis ligne c'est que je ne suis pas sur que celle-ci est un statut de frontière ) , la syrie acceptait un traité de paix et de reconnaître israél contre la restitution de l'intégralité du golan.

c ): en ce qui concerne l'iran, il y effectivement les déclarations de son président ( désolé son nom m'échappe ) mais l'idée que la politique étrangére iranienne vise à détruire israél ( de surcroit par la force militaire ) n'est pas accepté par tous les spécialistes ( j'ai posté un chat du monde traitant du sujet plus haut )

d): essaye d'améliorer ton français, il est difficile à comprendre vu les erreurs ( bon si tu es étranger, c'est déjà trés bien )

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Pour compléter les revues de presse sélectives de Loki, une itw croustillante de notre bien-aimé Douste qui, si le conflit s'arrête, aura finalement été correct bien qu'il n'ait toujours pas décidé de mettre des épaulettes. Mais soyons agréablement surpris de son faible nombre de boulettes au regard de toutes ses déclarations ces derniers tps. Dom' l'a briefé.

LE MONDE | 12.08.06 | 13h05

NEW YORK (NATIONS UNIES) CORRESPONDANT

Cette résolution, qui arrive tard selon Kofi Annan, va-t-elle permettre de mettre un terme aux combats ?

Il y a eu un double mouvement dans cette résolution, votée à l'unanimité. D'un côté la sécurité pour le nord d'Israël, et de l'autre la souveraineté pour l'ensemble de Liban. Le Conseil de sécurité a décidé d'arrêter la guerre. A court terme, ce sera la possibilité, pour les déplacés, de part et d'autre de la frontière, de revenir chez eux.

Il y a aussi la levée du blocus imposé aux ports et aux aéroports libanais. L'aide humanitaire pourra enfin parvenir à toutes les populations. C'est la fin des souffrances. A long terme, c'est une solution globale et politique, pour que plus jamais cela ne se reproduise.

La résolution est quand même suffisamment ambiguë pour permettre à Israël de poursuivre les opérations dites défensives...

La résolution précise que les attaques du Hezbollah doivent cesser immédiatement, et que les Israéliens doivent cesser immédiatement les opérations militaires offensives. La diplomatie s'est mobilisée pour obtenir cette résolution. Elle doit maintenant s'engager pour aider à son application.

Cette résolution porte de 2 000 à 15 000 les effectifs de la Finul. La France va-t-elle envoyer des troupes au Liban ?

La France estime indispensable que de nombreux pays puissent contribuer au renforcement de la Finul. Nous examinerons avec nos partenaires européens l'éventuel soutien supplémentaire que nous serons en mesure d'apporter, et le président de la République en décidera. Nous voulons le faire dans un esprit européen. Nous participons déjà à la Finul, nous sommes tout à fait d'accord pour participer à la Finul renforcée.

Le mandat vous convient-t-il ?

Ce n'est pas un mandat d'imposition de la paix. La Finul assistera le gouvernement libanais dans plusieurs de ses missions : le déploiement de son armée au Sud, l'assistance humanitaire, l'aide au retour des déplacés. En même temps, elle surveillera la cessation des hostilités et observera le respect par les parties du cessez-le-feu permanent et de la "ligne bleue".

La France disait pourtant ne vouloir déployer des troupes qu'en appui d'un accord politique, après une cessation des hostilités. Ce texte prévoit un déploiement avant un tel accord.

Nous n'avons pas changé d'avis. Il y a eu deux éléments nouveaux. Le premier, c'est que plus personne n'a parlé de force multinationale, dès l'instant que l'armée libanaise a décidé de déployer 15 000 hommes au Liban sud, ce qui est un élément politique majeur. Et plus personne ne parle d'une force qui serait dotée d'un mandat offensif, pour désarmer le Hezbollah. Ce sont deux faits nouveaux, c'étaient nos lignes rouges.

Vous pensez que le Hezbollah acceptera cette résolution ?

Elle reprend le plan en sept points du gouvernement Siniora, et donc des ministres issus du Hezbollah. Les auteurs du texte ont parlé avec les différentes parties et ont considéré leurs lignes rouges. Je suis persuadé qu'elles coopéreront sur le terrain à la mise en oeuvre de cette résolution.

Avez-vous obtenu des assurances de la Syrie ?

Nous n'avons pas eu de contacts avec la Syrie.

Et l'Iran ?

J'ai eu l'occasion de dire à mon homologue, que j'ai rencontré à Beyrouth, combien nous pensons qu'il est important que l'Iran, qui veut jouer un rôle important dans la région, puisse prendre ses responsabilités dans le cadre du conflit israélo-libanais.

Vous avez regretté avoir dit que l'Iran jouait un rôle stabilisateur ?

Non, qu'on me comprenne bien. J'ai dit que l'Iran devait jouer un rôle positif dans cette région. C'est important pour la stabilité de la région. Sur un autre dossier, celui du nucléaire, nous avons dit que, si l'Iran ne prend pas la main que nous lui tendons, nous avons décidé des sanctions. C'est à la fois un langage de fermeté et d'ouverture, en espérant que l'Iran joue un rôle positif, et non pas le contraire. Ce serait alors pour l'Iran l'isolement.

La négociation a parfois été tendue avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il en restera des séquelles ?

Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les Américains depuis le début de la crise, chacun avec nos spécificités et dans un esprit de confiance. Mais nous n'avons jamais pensé qu'une solution purement militaire pouvait régler le problème du Hezbollah. Nous sommes d'accord sur l'objectif, le désarmement, mais pour nous les moyens sont purement politiques. C'est une spécificité française.

Rien ne peut justifier la destruction du Liban. C'est grâce au travail que nous avons fait avec les Américains que la démocratie s'est réinstallée au Liban. Il n'est pas possible de remettre cela en cause.

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Pour compléter les revues de presse sélectives de Loki,

les revues de presse , c'est libération, le monde et le figaro tu veux quoi en plus ? ( met le lien internet dans ta réponse stp , en français évidemment )
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Pour illustrer la qualité de politique internationale et pour que tout soit clair sur la Syrie voici une itw fort intéressante à mon sens d'Abdel Halim Khaddam menée par Isabelle Lasserre du Fig':

Isabelle Lasserre - Comment avez-vous fait la connaissance de Hafez El-Assad ?

Abdel Halim Khaddam - Je l'ai rencontré il y a très longtemps, à la fin des années 1940. À l'époque, nous étions tous deux étudiants. Ensuite, il a rejoint l'armée ; quant à moi, je suis devenu avocat. Le 8 mars 1963, lorsque le Baas a pris le pouvoir en Syrie, nos liens se sont renforcés. Après la guerre de juin 1967 (1), nous avons entamé une étroite coopération. Au sein du parti, deux courants s'affrontaient. Certains pensaient que nous devions nous montrer plus fermes en politique internationale et vis-à-vis du monde arabe. D'autres estimaient au contraire qu'il valait mieux être plus ouverts en politique internationale, en économie et dans le domaine de la culture. Ce conflit a duré jusqu'en 1970. De 1967 à 1970, j'étais, aux côtés du président et de certains dirigeants, parmi ceux qui appelaient à l'ouverture. En octobre 1970, j'ai été nommé ministre des Affaires étrangères. À ce moment-là, nos relations étaient très fortes. Nous formions une équipe particulièrement soudée.

I. L. - Avec le recul, quel jugement portez-vous sur les années Hafez El-Assad ? Quels sont, selon vous, les principaux succès et les échecs majeurs de l'ancien président ?

A. H. K. - Sa principale qualité fut d'être un patriote. Il a su, en effet, défendre les intérêts de la Syrie face à l'extérieur. Sur ce point, notre coopération a été parfaite. Sur le plan intérieur, le pays a connu, dans les premières années de sa présidence, une véritable ouverture. Mais les choses se sont dégradées lorsque Hafez a décidé d'employer son pouvoir à des fins personnelles. Les administrations sont alors devenues des miroirs réfléchissants du régime. Le parti a perdu le rôle moteur qu'il était censé jouer. Dans le même temps, les prérogatives de la famille Assad n'ont cessé de croître. La corruption s'est développée, surtout parmi les proches du président : son frère, son beau-frère, ses neveux... Elle s'est répandue comme une traînée de poudre dans les milieux politiques. La confiscation du pouvoir par Hafez El-Assad et l'affaiblissement du parti ont débouché sur l'augmentation du rôle des services de sécurité. Au lieu de protéger les lois, le droit et l'administration, ces derniers sont devenus les protecteurs du système. C'est simple : la loi ne servait plus à rien, elle n'avait plus de fonction ! En fait, Hafez avait deux visages. Un visage tourné vers l'extérieur, formidable, qui protégeait les intérêts de la Syrie. Et un visage intérieur, beaucoup moins noble et qui s'est dégradé avec le temps. Par surcroît, il s'est montré incapable de gérer les problèmes économiques. La corruption et l'arbitraire ont provoqué l'arrêt de la croissance, ce qui a dissuadé les investisseurs arabes de venir en Syrie. L'une des plus grandes erreurs de Hafez fut d'avoir considéré l'État syrien comme sa propriété privée.

I. L. - Pourquoi n'avez-vous pas protesté pendant toutes ces années ?

A. H. K. - Je l'ai fait, auprès des instances du parti. De nombreuses personnes au sein de ces instances partageaient mon point de vue, mais la nature du régime et la confiscation de la décision par le président avaient rendu difficile toute opposition efficace à cette politique. De plus, le pays et la région ont connu de grandes tensions dans les années 1980 et 1990. Nous devions donc nous montrer soudés...

I. L. - Quel sentiment avez-vous éprouvé lorsqu'il a nommé son fils Bachar à la tête de l'État ?

A. H. K. - Je viens de vous le dire : comme les rois du Moyen Âge, Hafez pensait que l'État lui appartenait en propre. C'est donc tout naturellement qu'il a décidé de désigner son successeur parmi les membres de sa famille. Il a d'abord songé à nommer son frère. Mais ce dernier est tombé malade. Puis il a choisi son fils aîné. Mais il est mort. Le fait d'avoir opté pour son deuxième fils a été son autre grande erreur. La Syrie le paie aujourd'hui très cher. Un pays ne se transmet pas en héritage.

I. L. - Que reprochez-vous, au juste, à Bachar El-Assad ?

A. H. K. - Son plus gros défaut, c'est précisément d'avoir obtenu le pouvoir par héritage. Il pense, comme son père, que le pays lui appartient. Mais ses actions sont encore plus nuisibles que celles de Hafez. Ce dernier savait, au moins, calculer et réfléchir. Excellent stratège, il était capable de faire un pas en arrière pour mieux faire deux pas en avant. Bachar, lui, ne sait ni faire deux pas en avant ni reculer quand il le faut. C'est un impulsif. Et, qui plus est, un ignorant. Il n'a aucune idée de ce qui se passe sur la planète. Il ne comprend pas davantage son pays. Le monde avance et lui se conduit comme si l'on était encore dans les années 1950 ou 1960. Il s'oppose systématiquement à tout progrès. Les décisions qu'il prend sont erronées et ont des conséquences néfastes pour la Syrie.

I. L. - Par exemple ?

A. H. K. - Prenez la prolongation du mandat du président libanais Émile Lahoud (2). Bachar a agi comme s'il dirigeait le Liban, comme si ce pays était l'arrière-cour de la Syrie. Les Libanais étaient unanimement opposés à cette reconduction, tout comme la communauté internationale. Ce qui n'a pas infléchi sa détermination. Or cette décision a été désastreuse, aussi bien pour le Liban que pour la Syrie. Bachar avait pourtant la possibilité de se défaire de Lahoud : il avait d'ailleurs dit au premier ministre espagnol José Luis Zapatero qu'il était prêt à laisser tomber le président libanais, à accepter la tenue d'élections et la nomination d'un nouveau premier ministre à condition que l'Europe renonce à réunir le Conseil de sécurité. Zapatero a fait le tour des capitales occidentales, qui ont donné leur accord à cette idée. Mais le lendemain, sans rien dire, Bachar a changé d'avis et a fait prolonger le mandat de Lahoud !

I. L. - A-t-il également commis des erreurs en politique intérieure ?

A. H. K. - Là encore, il s'est comporté en népote en autorisant ses proches à piller le pays. Exemple : deux compagnies de téléphones portables ont été créées en Syrie. La première a été attribuée à l'un de ses cousins et l'autre à l'un de ses amis. Ces deux individus font des bénéfices de 700 millions de dollars par an - une somme qui devrait revenir à l'État. C'est d'autant plus choquant que le pays est pauvre et laminé par le chômage.

I. L. - Pourquoi et dans quelles circonstances avez-vous décidé de couper le cordon après tant d'années passées au pouvoir ?

A. H. K. - J'avais pris ma décision en 2002, pendant la maladie de Hafez El-Assad. J'avais décidé que je quitterais le pays après sa mort. C'est alors que j'ai subi de fortes pressions, en particulier de la part de plusieurs dirigeants arabes qui m'ont demandé de rester, dans l'intérêt de la Syrie. J'ai donc essayé d'aider Bachar de mon mieux. Malheureusement, il a mis tous mes conseillers sur la touche. J'ai essayé de lui faire comprendre qu'il était indispensable d'entreprendre au plus vite de profondes réformes politiques, économiques et éducatives. Il a bien promis de les appliquer... mais il ne l'a jamais fait. J'ai compris que continuer avec lui n'avait plus aucun sens. J'ai annoncé ma démission lors du congrès du parti de juin 2005, en présence de 1 200 participants. À cette occasion, je me suis livré à une critique détaillée de la politique intérieure et extérieure de l'État.

I. L. - Êtes-vous le seul dirigeant à avoir tiré de telles conclusions ?

A. H. K. - Ce ne fut pas une décision personnelle. Elle exprime l'opinion d'un courant qui existe au sein du parti et dans le pays. Ce courant est composé de plusieurs dirigeants du parti, d'un nombre importants d'adhérents de base et de plusieurs organisations syndicales. La base du parti est, en effet, mécontente de la tournure que prennent les événements. En Syrie, les gens ne parlent plus que de corruption et de chômage, de ces milliers de diplômés contraints à faire des petits boulots pour survivre, comme ces innombrables ingénieurs ou architectes obligés de devenir chauffeurs de taxi...

I. L. - Tout le monde reconnaît la faiblesse de Bachar El-Assad. Alors, qui gouverne vraiment le pays ? Quels sont les leviers sur lesquels s'appuie le président ?

A. H. K. - Bachar se maintient grâce aux services de sécurité. Le pays est régi par l'état d'urgence (3). Ce qui permet de mettre n'importe qui en prison à n'importe quel moment. Tout le monde peut être jugé de manière arbitraire et se retrouver emprisonné pour dix ans. Le fossé entre le président et le peuple est gigantesque.

I. L. - Vous-même, où vous situez-vous sur la scène politique syrienne ? Vous considérez-vous comme le chef de l'opposition ?

A. H. K. - La question n'est pas là. L'essentiel, c'est de savoir comment sauver le pays du désastre. En 1955, la Syrie caracolait en tête des pays en développement du Moyen-Orient et ses habitants étaient connus pour leur vivacité et leur dynamisme. En 2005, elle est retombée en dessous de son niveau de 1955. Vous voulez des exemples ? Prenez les universités. Si le niveau des professeurs est si bas, c'est parce que ce ne sont pas les meilleurs d'entre eux qui sont envoyés en formation à l'étranger, mais ceux qui bénéficient des meilleurs pistons. La corruption a gagné tout le corps enseignant : il n'est pas rare que les professeurs vendent leurs diplômes aux étudiants. Autre exemple : Bachar a voulu remplacer le président de la Banque centrale. Comme il ne trouvait personne de compétent, il a recruté un comptable qu'il avait rencontré dans un restaurant. Comment voulez-vous que le niveau remonte ? Avant, la Syrie exportait ses cadres et ses cerveaux dans les pays arabes. Tout le monde avait besoin des compétences syriennes. Les États du Golfe - surtout Bahreïn - dépensaient sans compter pour nous recruter. Mais que constate-t-on aujourd'hui ? Eh bien, la situation s'est inversée. On envoie toujours des Syriens à l'étranger. Le problème, c'est qu'il s'agit, cette fois, d'étudiants qui vont se former à Bahreïn car notre système éducatif s'est effondré ! Certes, entre-temps, la Syrie a continué de produire des dizaines de milliers de diplômés. Mais dans des domaines qui n'ont rien à voir avec les besoins du pays...

I. L. - Préconisez-vous une déstabilisation du régime ?

A. H. K. - Il ne s'agit pas de le déstabiliser, mais de le renverser. Ce régime a plongé la Syrie dans une situation de pauvreté et de fragilité extrêmes. Chercher à l'affaiblir afin d'imposer des réformes ne servirait à rien. Le bâtiment est trop vieux pour être habité, même restauré. Il faut le détruire et en construire un nouveau.

I. L. - Comment ?

A. H. K. - C'est le peuple qui s'en chargera. Le peuple ne peut plus supporter cette vie. Il ne peut plus supporter la misère, la confiscation des libertés, l'absence de lois, la corruption, la concussion... Mais, encore une fois, le changement ne doit pas passer par un coup d'État militaire. Les forces armées doivent à tout prix être écartées de cet objectif, elles doivent se concentrer sur la protection du pays. Il faut, aussi, éviter une intervention militaire étrangère.

I. L. - Pensez-vous qu'une révolution de velours à la géorgienne ou à l'ukrainienne soit possible en Syrie ?

A. H. K. - Ce qui est sûr, c'est que tout changement doit émaner du peuple, à travers des rassemblements et des manifestations pacifiques. C'est la résistance passive de la population qui fera chuter le régime.

I. L. - L'opposition intérieure et l'opposition extérieure peuvent-elles se rejoindre ?

A. H. K. - Ce sont les deux faces d'une même pièce. Il est vrai que différents courants existent ; mais nous avons entamé un travail d'unification et la fusion va se réaliser.

I. L. - Quels sont ces différents courants ?

A. H. K. - J'ai déjà mentionné le courant qui existe à l'intérieur du parti. Par ailleurs, il y a aussi un courant libéral, un courant démocratique, un courant islamique... Ces trois courants sont intégrés dans le Front du salut national, dont la création a été annoncée fin mars depuis Bruxelles. Et nous multiplions les initiatives visant à rassembler encore plus de forces.

I. L. - Quel est le sens de votre rapprochement avec les Frères musulmans, qui ont a priori un projet de société très différent du vôtre ?

A. H. K. - Le courant islamique est très puissant en Syrie. Dès lors, les termes de l'alternative sont clairs : soit on considère ce courant comme un partenaire, soit on l'isole. Si on l'isole, on le poussera vers le fanatisme. Si l'on coopère avec lui, on le tirera vers la démocratie. Les Frères musulmans syriens ont fait beaucoup de progrès dans leur manière de percevoir la société et l'État. Ils sont un peu dans le même esprit que les islamistes en Turquie qui, eux, sont au pouvoir.

I. L. - Pourtant, presque partout dans le monde arabe et musulman, la tendance est à la radicalisation des islamistes...

A. H. K. - Il faut se demander qui est responsable de l'extrémisme. Quand on empêche les gens de participer à la vie de leur pays et qu'on leur fait subir diverses humiliations, on provoque mécaniquement leur radicalisation. Le fanatisme, dans les pays arabes, est la résultante directe de l'action des gouvernements. Le meilleur exemple est celui de l'Algérie. Rappelons-nous comment l'armée a empêché les islamistes de prendre le pouvoir après que le président eut décidé d'appliquer les règles de la démocratie (4). Que se serait-il passé dans le cas contraire ? Eh bien, soit le peuple aurait soutenu le FIS, soit ce dernier aurait perdu aux élections suivantes. Qu'est-ce que la démocratie, sinon le fait de pouvoir gagner et perdre le pouvoir ? Il faut donner au peuple la possibilité de changer de gouvernement tous les quatre ou cinq ans. Sinon, on court à la catastrophe.

I. L. - Le parti Baas syrien a-t-il su évoluer avec le temps ? Et quelles ont été les conséquences, pour ce parti, de l'effondrement du Baas irakien survenu en 2003 à la suite de l'intervention américaine ?

A. H. K. - La position de nos deux partis a toujours été similaire. Depuis les années 1960, ils ont suivi les expériences de l'URSS. Mais en Union soviétique, est-ce le parti qui dirigeait vraiment ? Non, c'était surtout le secrétaire général. Le même constat valait en Irak, et vaut toujours en Syrie. Le problème, c'est que le Baas n'a pas saisi l'occasion de se moderniser. Il n'a pas su réformer le pays à cause de l'appropriation du pouvoir par une seule personne. Après l'effondrement de l'URSS, j'ai dit à Hafez El-Assad qu'il fallait changer l'esprit et la politique du parti Baas. Car le monde entier était en train d'évoluer et, avec lui, tous les partis communistes. Privée du soutien soviétique, plongée dans l'environnement instable du monde arabe, la Syrie était en danger et devait se repositionner sur la scène internationale. Nous n'avons, hélas, pas trouvé d'accord. J'ai cependant créé un nouveau courant à l'occasion de la conférence du parti du 5 juin 2005. J'ai perçu chez de nombreuses personnes une réelle volonté de réformes. Bon nombre de militants étaient conscients qu'il fallait tourner une page.

I. L. - Justement, si vous reveniez au pouvoir aujourd'hui, quelles seraient les premières réformes que vous imposeriez ?

A. H. K. - D'abord, je mettrais fin à l'état d'urgence et je libérerais les prisonniers politiques. Ils sont plusieurs centaines. Ensuite, je ferais voter une loi instaurant le multipartisme et une autre promouvant la liberté de la presse. Mais le plus gros du travail serait d'affronter la crise économique afin d'améliorer le niveau de vie, celui de l'emploi et de l'éducation. Il faudrait, aussi, instaurer une nouvelle loi électorale, afin d'organiser des élections législatives et de former un gouvernement vraiment représentatif. Il faudrait, enfin, rédiger une nouvelle Constitution.

I. L. - Quelles seraient, toujours si vous étiez au pouvoir, vos relations avec les États-Unis et votre politique au Proche-Orient ?

A. H. K. - Nos relations avec les États-Unis, comme avec les autres pays du monde, doivent être régies par deux principes : préserver les intérêts nationaux et résoudre les conflits par le dialogue et non par l'affrontement. Pour ce qui est du conflit au Proche-Orient, j'estime que la paix ne peut pas être atteinte dans le cadre d'une solution bilatérale. Il faut élaborer une vision générale, une solution qui englobe tous les pays arabes, Israël et, aussi, l'ONU.

I. L. - Pensez-vous que les États-Unis veulent déstabiliser la Syrie ?

A. H. K. - Je ne sais pas. Je n'ai pas eu de discussions à ce sujet avec les Américains.

I. L. - Certains pays ont-ils commis de grosses erreurs dans la région ?

A. H. K. - Tout le monde a commis des erreurs. À commencer par les pays arabes. Quand Saddam Hussein a envahi le Koweït, les Arabes auraient dû imposer un changement de pouvoir à Bagdad. Ils ne l'ont pas fait. Ils n'ont pas pris leurs responsabilités. Le résultat a été l'embargo, et c'est le peuple irakien qui en a payé le prix. Le problème, dans la région, c'est que l'on ne va jamais au fond des choses. Mais il y a eu aussi des fautes de la part des États-Unis. Les administrations américaines successives n'ont pas pris en compte les besoins des pays arabes. Israël n'est pas en reste : l'occupation et le refus d'appliquer les décisions de l'ONU ont provoqué les souffrances du peuple palestinien.

I. L. - Que pensez-vous du retrait syrien du Liban (5) ? Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?

A. H. K. - Ce retrait aurait dû être effectué dès 2000, après le retrait des forces israéliennes (6), puisque la présence des forces syriennes au Liban était justifiée, précisément, par la présence des troupes israéliennes dans le sud du pays. Un retrait en 2000 aurait été dans l'intérêt de la Syrie. Un certain nombre de choses terribles ne seraient sans doute pas arrivées. Si le retrait des troupes syriennes du Liban avait eu lieu en 2000, les relations entre la Syrie et le Liban ne se seraient pas envenimées, les forces syriennes n'auraient pas subi ce retrait humiliant de 2005, et les assassinats de Rafic Hariri et de nombreux dirigeants libanais n'auraient pas eu lieu. De plus, on aurait évité les nombreuses résolutions de l'ONU (1559, 1595, 1636) qui ont mis la Syrie en accusation.

I. L. - Vous avez vu la main syrienne dans l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri. Damas est-elle aussi, selon vous, responsable des autres assassinats qui se sont produits au Liban (7) ?

A. H. K. - Je veux être parfaitement objectif. Les accusations que j'ai proférées dans l'affaire Hariri découlent d'informations que j'ai personnellement obtenues. J'ai été le témoin de plusieurs manifestations de haine de la part de Bachar El-Assad à l'égard de Rafic Hariri. Il s'est montré tellement virulent que cela m'a conforté dans la conviction que c'est bien lui qui a pris la décision d'assassiner l'ancien premier ministre libanais. Quant aux autres attentats, je ne dispose pas d'autant d'informations. En Syrie, les responsables politiques comme moi n'avaient pas accès aux affaires de sécurité qui concernaient le Liban. Les choses se réglaient entre le président El-Assad et le chef de la sécurité du Liban. Je ne peux donc accuser personne.

I. L. - Que risque-t-il de se produire au Liban dans un avenir proche ?

A. H. K. - Bachar El-Assad a toujours l'espoir de remettre la main sur le Liban. Je pense qu'il projette de faire exploser la situation sous peu.

I. L. - Comment ?

A. H. K. - Les débordements sont faciles à provoquer dans un pays comme le Liban. Ce qui est certain, c'est que les conséquences seront très graves pour la Syrie. Bachar emprunte la même voie que Saddam Hussein.

I. L. - Et l'Irak ? Quel jugement portez-vous sur la situation dans ce pays ?

A. H. K. - Elle est très compliquée. Nous pouvons dire aujourd'hui que l'Irak est en proie à une véritable guerre civile.

I. L. - Quelles solutions préconisez-vous ?

A. H. K. - Plus le temps passe et plus c'est difficile. En avril 2003, il était plus facile d'imposer une solution qu'aujourd'hui. Tout simplement parce que, à l'époque, la société irakienne n'était pas encore dissoute. L'instauration de la démocratie n'a pas permis de résoudre la profonde déchirure intérieure de la société irakienne. Cette déchirure se manifeste clairement à présent. Chaque fois que l'on règle une difficulté, on en crée de nouvelles. La chute de Saddam, qui a été une bonne chose, a suscité de nouveaux problèmes dans la région. Si bien qu'actuellement je ne vois pas de solution, hélas...

I. L. - Quels sont les problèmes régionaux qui découlent de la chute de Saddam et de l'intervention américaine ?

A. H. K. - L'Irak est devenu l'une des cartes, régulièrement brandies, du conflit entre l'Occident et l'Iran. Le risque, c'est que le conflit entre sunnites et chiites s'étende à toute la zone.

I. L. - Pourquoi avoir choisi la France comme terre d'accueil ?

A. H. K. - Tout simplement parce que je connais bien ce pays. J'y ai longtemps passé mes vacances et j'y effectue régulièrement mes bilans de santé.

I. L. - Que pensez-vous de la politique arabe de Jacques Chirac ?

A. H. K. - Elle est bonne et objective : elle prend en compte les intérêts du citoyen arabe. Depuis la prise de position de De Gaulle en 1967 (8), les Arabes regardent la France avec beaucoup de sympathie. S'il y avait un vote sur les pays étrangers préférés des Arabes, la France arriverait sans doute en tête.

I. L. - Rentrerez-vous un jour à Damas ?

A. H. K. - Oui, très bientôt.

I. L. - Pour y occuper quelle fonction ?

A. H. K. - Ce n'est pas le pouvoir qui me préoccupe. J'en ai détenu beaucoup et longtemps. Une seule question m'intéresse : comment, avec l'ensemble des Syriens, sortir le pays de l'impasse et de la situation catastrophique dans laquelle il se trouve. N'est-ce pas une mission suffisante dans la vie d'un homme ?

Et comme je reste convaincu que le fond idéologique d'un auteur est nécessaire à la compréhension d'un article voici la petite intro précédant l'itw

Radicale transformation que celle d'Abdel Halim Khaddam ! À 73 ans, ce vieux compagnon de route de Hafez El-Assad, dont il a longtemps été le vice-président, est devenu l'un des porte-parole de l'opposition syrienne. Depuis son exil parisien***, il appelle désormais de ses voeux la chute du régime de Damas, où règne Bachar El-Assad, le fils de Hafez. Comment expliquer le spectaculaire revirement de ce fidèle commis du pouvoir ?Issu de la petite bourgeoisie de Banias, au nord-ouest de la Syrie, Abdel Halim Khaddam appartient à la vieille garde du parti Baas. Nommé en 1970 ministre des Affaires étrangères de Hafez, il tente de sortir la Syrie de son isolement international. Promu vice-premier ministre en 1974, il est chargé de gérer un dossier stratégique et sensible : le Liban, principale zone d'influence de Damas. En 1984, il devient vice-président. Sa carrière culmine à la mort du raïs, en 2000. Il assure alors l'intérim et accompagne les débuts de la présidence de Bachar... avant d'être écarté du dossier libanais.

Le 7 juin 2005, à l'occasion d'un congrès du Baas, il annonce sa démission et bascule dans l'opposition. Officiellement, il affirme vouloir ainsi protester contre l'absence de réformes. Mais certains observateurs estiment que son départ est lié à sa récente marginalisation. Peut-être sa disgrâce s'explique-t-elle partiellement par son appartenance à la majorité sunnite et non à la minorité alaouite dont est issu le clan Assad.

En tout cas, Abdel Halim Khaddam ne mâche pas ses mots. Il se dit convaincu que le sommet du pouvoir - et, notamment, Bachar El-Assad en personne - est responsable de l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, commis en février 2005. D'abord déstabilisé par la violente réaction de la rue libanaise (qui a forcé les soldats syriens à quitter le pays), ainsi que par l'enquête sur le meurtre de Rafic Hariri (que conduit une commission ad hoc des Nations unies), le régime semble avoir redressé la tête depuis qu'il a échappé aux sanctions du Conseil de sécurité à l'automne dernier. Mais la survie politique de Bachar El-Assad n'est pas assurée pour autant.

Abdel Halim Khaddam peut-il être considéré comme un recours ? Nombreux sont ceux qui en doutent. Certes, les pays arabes voisins de la Syrie sont sensibles au fait qu'il soit sunnite ; et Washington lui est plutôt favorable. Mais à l'intérieur de la Syrie, il est relativement isolé, y compris au sein de l'opposition, qui rappelle que le repenti d'aujourd'hui a été, pendant de longues années, associé aux basses oeuvres du pouvoir syrien...

En mars dernier, à Bruxelles, les représentants de plusieurs composantes de l'opposition syrienne en exil ont annoncé la création d'un « Front de salut » destiné à favoriser le changement pacifique de pouvoir à Damas. Placé sous la houlette de M. Khaddam et du chef des Frères musulmans de Syrie, Ali Sadr Eddine el-Bayanouni, ce mouvement - auquel participent également les courants libéraux, kurdes et nationalistes - se donne comme objectif de former un gouvernement alternatif en cas de chute du régime.

L'annonce de la création d'un gouvernement provisoire en exil a provoqué une rapide réaction de Damas : le premier ministre, Mohammad Naji Otri, et le ministre des Finances, Mohammad al-Hussein, ont aussitôt engagé une nouvelle procédure judiciaire contre Abdel Halim Khaddam. Aucune précision n'a été apportée sur les charges pesant contre lui. Fin décembre 2005, le Parlement syrien avait déjà voté une motion demandant que M. Khaddam soit « traduit en justice pour haute trahison »...

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Le Monde Diplo, Alternatives économiques etc [08]

Non, plus sérieusement, c'était juste pour te charier, activité que j'apprécie.

Sinon, je recommande une fois de plus à tous ce site de référence :

http://www.politiqueinternationale.com/revue/edito.php?id=26

Le Monde Diplo, je le lis chaque mois [08]

pour ton site, ok rajouté à mes favoris .

pour être franc ( licence d'histoire oblige ), je préfère les ouvrages universitaires d'histoire pour comprendre ce conflit ( le conflit israélo-arabe depuis 1948 ( bon l'expréssion est trompeuse à mon sens ))

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pour ton site, ok rajouté à mes favoris .

pour être franc ( licence d'histoire oblige ), je préfère les ouvrages universitaires d'histoire pour comprendre ce conflit ( le conflit israélo-arabe depuis 1948 ( bon l'expréssion est trompeuse à mon sens ))

tu ne seras pas déçu. Les "trophées" en page d'intro (http://www.politiqueinternationale.com/ ) sont prestigieux. Remarque pour Philippe : avant, dans la page d'intro lors du défilement des personnalités, il y avait Galouzeau... il n'y est plus [29] Douste n'y est pas non plus [57] [08]

Quant au Monde Diplo, je suis navré, à part les cartes je n'accroche pas du tout [08]

Oui l'Histoire est clairement indispensable mais pour être franc ce conflit a tellement de ressorts et de dynamiques internes et extérieures, que même l'Histoire ne suffit pas. C'est un concentré d'un grand nombre de probs mondiaux. Sinon, en tant qu'amateur d'Histoire et vu tes lectures tu dois apprécier J.Marseille, non? [20]

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Le hezbollah s'engage à respecter la resolution de l'ONU. BEYROUTH (AFP) - Le Hezbollah s'est engagé à respecter toute cessation des hostilités négociée par l'Onu et à ne pas faire obstacle aux décisions du gouvernement libanais, a déclaré samedi son chef, Hassan Nasrallah. "Nous nous sommes engagés à la cessation de tout acte d'hostilité (...) une fois qu'un accord (...) aura été négocié par le Secrétaire général des Nations unies Kofi Annan en coordination avec le Liban et Israël", a déclaré le chef du Hezbollah, sur l'antenne de la télévision du mouvement, Al Manar. "La guerre n'est pas encore terminée", a cependant averti le chef de la milice chiite. "Nous poursuivrons la résistance tant que l'ennemi poursuivra son agression". Hassan Nasrallah s'exprimait au lendemain de l'adoption de la résolution 1701 par le Conseil de sécurité de l'Onu appelant à cesser les hostilités en cours depuis 32 jours entre le Hezbollah et Israël, et alors que le gouvernement libanais était réuni pour approuver le texte. Jugeant la résolution "injuste et inéquitable", il a cependant assuré: "nous ne serons un obstacle à aucune décision prise par le gouvernement libanais". "Quand la décision de déployer l'armée sera prise, la résistance coopèrera" pour la mettre en oeuvre, a-t-il ajouté. Beyrouth doit déployer 15.000 soldats jusqu'à la frontière avec Israël avec l'aide d'une force de Casques Bleus pouvant compter jusqu'à 15.000 hommes. Le gouvernement libanais a perdu en 1978 le contrôle militaire de cette zone où opère maintenant le Hezbollah. Hassan Nasrallah a jugé la résolution 1701 "injuste et inéquitable, parce qu'elle rend le Hezbollah responsable du déclenchement de l'agression". "Israël n'a pas été condamné pour les massacres (...) et les attaques perpétrées contre les civils et les infrastructures" au Liban, a-t-il souligné. "Nos ministres émettront des réserves sur la résolution et sur certains de ses termes (...) mais nous retiendrons nos remarques pendant quelques jours", a ajouté le chef du Hezbollah.

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loki: d): essaye d'améliorer ton français, il est difficile à comprendre vu les erreurs ( bon si tu es étranger, c'est déjà trés bien ) dsl je ne prend pas le temps de me relire et je tape mal au clavier.Cela donne,c'est vrais , un coktail parfois déroutant.Mais je vais faire des efforts loki . la syrie donne des moyens militaires au Hezbollah ,elle soutient donc un mouvement islamiste.

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Les anglais et americains soutenaient la resistance francaise pendant la 2 eme guerre mondiale.Ca leur fait perdre leur legimité? Les US financait et armait les Talibans pendant l'invasion sovietique,ils ont financé un groupe islamiste. Donc theoriquement les syriens sont tout aussi coupable que les americains

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les soldats de l'ONU aidés par les israéliens vont libérer les libanais des extrémistes du hezbollah

attention au drakar ou traquenard

les soldats de l'ONU ne vont libérer personne, ils n'ont aucun mandat pour intervenir dans la vie politique libanaise ni pour désarmer le hezbollah .

quant aux libanais, ils ne demandent rien aux autres états concernant le hezbollah ( qui est membre du gouvernement je te le rappelle ).

bon complétement à part, ils viennent de montrer des images des combats avec au moins un blindé ( je dirais un merkava ) en feu : ça continue à chauffer dur là-bas et l'application de la résolution ne sera pas simple !!

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Pour samson : J Marseille, tu peux citer ses ouvrages ? à première vue je n'ai jamais lu un livre de cet auteur ( j'ai déjà vu des interviews d'un auteur de ce nom toutefois ) je suis plutôt spécialiste d'histoire militaire, diplomatique et du monde colonial à l'époque moderne ( XV-XVIII iè siècles )

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Franchement, si il faut envoyer une force de casques bleus tous juste bon a compter les points entre israel et la hezbollah, je ne pense pas que cela va changer grand chose!!! J' aurais plutot pense une force du genre licorne assiste des casques bleus sinon, on est partis pour avoir une paix pendant 3 a 5 ans et puis rebelloteca repartira comme depuis un mois.

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les soldats de l'ONU ne vont libérer personne, ils n'ont aucun mandat pour intervenir dans la vie politique libanaise ni pour désarmer le hezbollah .

quant aux libanais, ils ne demandent rien aux autres états concernant le hezbollah ( qui est membre du gouvernement je te le rappelle ).

bon complétement à part, ils viennent de montrer des images des combats avec au moins un blindé ( je dirais un merkava ) en feu : ça continue à chauffer dur là-bas et l'application de la résolution ne sera pas simple !!

l'état libanais ne demande rien beaucoup de libanais demandent la paix

mais tu ne les entendra pas le dire a la télé il ne veulent pas mourir

le hezbollah devait être désarmé il ne l'a pas été il va l'être

l'armée libanaise + les troupes de l'onu feront tampon entre ce qui restera du hezbollah et israel

a moins que la syrie ou l'iran ne foutent la syrie

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Juste une question d'un nullos :

-Est ce que les Israéliens aurait "envahit" le sud liban, si les Syriens était encore au liban avant leur départ en 2005 ?

je pense que oui ........ mais c'est juste mon opinion ( disons que je pense que israél n'a pas peur de la syrie et ils l'ont fait en 82 )
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J'ai pas tout suivi l'actualité week-end oblige. Si j'ai bien compris cessez-le-feu lundi ? Et après il va se passer quoi la Finul désarmera le hezbollah ? Ou ces derniers auront le temps de constituer un nouvel arsenal plus meurtrier. Et on repartirait dans un an pour de nouvelles aventures ?

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Juste une question d'un nullos :

-Est ce que les Israéliens aurait "envahit" le sud liban, si les Syriens était encore au liban avant leur départ en 2005 ?

je pense pas,israel serait sur trop de front et puis si israel attaque la syrie,l iran s'en mellera surement.
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J'ai pas tout suivi l'actualité week-end oblige.

Si j'ai bien compris cessez-le-feu lundi ? Et après il va se passer quoi la Finul désarmera le hezbollah ?

Ou ces derniers auront le temps de constituer un nouvel arsenal plus meurtrier.

Et on repartirait dans un an pour de nouvelles aventures ?

la finul n'a pas mandat de désarmer qui que ce soit, son mandat est d'aider l'armée libanaise si celle-ci le désire .........

toute la résolution dépend du bon vouloir des gouvernements israéliens et libanais... ( elle n'a pas mandat non plus pour expulser les troupes israéliennes du sud liban )

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l'état libanais ne demande rien beaucoup de libanais demandent la paix

mais tu ne les entendra pas le dire a la télé il ne veulent pas mourir

le hezbollah devait être désarmé il ne l'a pas été il va l'être

l'armée libanaise + les troupes de l'onu feront tampon entre ce qui restera du hezbollah et israel

a moins que la syrie ou l'iran ne foutent la syrie

si ces libanais n'osent pas s'exprimer comment sais tu ce qu'ils veulent ? [08]

plus sérieusement les libanais et l'état libanais souhaitent surtout éviter un retour de la guerre civile : ils ne chercheront donc pas à désarmer le hezbollah mais à négocier avec lui.......

d'après ce que j'ai lu , le hezbollah ne sera prêt à accepter une solution à ce problème ( il peut aussi y avoir intégration du hezbollah à l'armée libanaise , en tant que force d'élite je suppose ) que le jour où l'état libanais sera prêt à défendre son térritoire ( ce qui n'est manifestement pas le cas en ce moment )

morale de l'histoire : au moyen orient , il ne fait pas bon être un état faible militairement où sans protecteur puissant et déterminé [31]

enfin ce qui reste du hezbollah a l'air de trés bien se porter vu qu'il continue de résister à plus de 1 contre 10 et que tous les commentateurs disent que ces pertes ont été réduites !!

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