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Israël va mobiliser de nouveaux réservistes

L'Etat hébreu va mobiliser de nouveaux réservistes après le feu vert du cabinet israélien à un élargissement des opérations terrestres contre le Hezbollah au Sud-Liban. Selon Radio Israël, trois divisions supplémentaires, soit près de 15'000 hommes, vont être appelées.

Dans le cadre de cette offensive, Israël a pour objectif de repousser les combattants du Hezbollah jusqu'au fleuve Litani au Liban, à environ 20 km au nord de la frontière israélienne, a rapporté mardi une source politique. Selon cette source, l'Etat hébreu souhaite faire reculer le mouvement chiite libanais jusqu'à l'arrivée d'une force internationale.

Le cabinet de sécurité du Premier ministre israélien Ehud Olmert a donné son feu vert mardi à un élargissement des opérations terrestres.

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Finalement c'est peut etre pour faire chi** les americain que la France fait ca.Peut etre que Douste a fait un labsusse,mais la visite avec Mottaki etait prévue par la France.

BEYROUTH (Reuters) - Manouchehr Mottaki, ministre iranien des Affaires étrangères, et son homologue français, Philippe Douste-Blazy, se sont entretenus lundi soir à Beyrouth des moyens de régler la crise israélo-libanaise.

L'Iran est l'un des principaux soutiens des milices chiites libanaises du Hezbollah qui se battent depuis le 12 juillet contre Israël.

L'entrevue a eu lieu à l'ambassade d'Iran dans la capitale libanaise où des journalistes avaient été invités pour couvrir l'événement. Mais, selon des sources diplomatiques iraniennes, le ministre français, apparemment surpris par la présence de journalistes, n'a pas souhaité s'adresser à la presse. Escortés par des diplomates iraniens, des cameramen et des photographes ont pu apercevoir Philippe Douste-Blazy assis sur un divan aux côtés de son hôte iranien.

"La République islamique d'Iran souligne la nécessité d'une cessation immédiate des hostilités de l'entité sioniste au Liban", avait auparavant déclaré à la presse le ministre iranien à l'issue d'une rencontre avec son homologue libanais, Faouzi Salloukh.

Interrogé en début de soirée par l'agence Reuters, le Quai d'Orsay n'a pas été en mesure de confirmer dans l'immédiat l'information en provenance de Beyrouth, se contentant de préciser que le ministre iranien des Affaires étrangères avait exprimé le souhait de rencontrer son homologue français.

A Beyrouth, le ministre français des Affaires étrangères s'était auparavant fait ouvertement l'avocat de contacts avec les dirigeants de la République islamique d'Iran.

"Dans la région, il y a bien sûr un pays comme l'Iran, un grand pays, un grand peuple et une grande civilisation, qui est respecté et qui joue un rôle de stabilisation dans la région", avait-il dit lors d'une conférence de presse.

Les Etats-Unis accusent l'Iran et la Syrie de déstabiliser la région en soutenant au Liban les rebelles chiites du Hezbollah qui combattent depuis près de trois semaines les forces israéliennes.

Avant de quitter Paris pour Beyrouth, Philippe Douste-Blazy avait cité dans un entretien au Figaro l'Iran "parmi les pays qui comptent dans la région". "Il ne faut pas s'interdire les contacts avec les autorités de Téhéran", disait-il.

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Les américains et les anglais ne veulent pas mettre d'hommes au sol au Liban, mais ils poussent les français à en mettre rapidement. :? Drôles d'alliés pour les israéliens, ces américains et anglais. Ils n'ont plus assez d'hommes pour intervenir partout dans le monde ?

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Ils n'ont plus assez d'hommes pour intervenir partout dans le monde ?

Ils arrivent difficilement a faire leur rotation en Afghanistan et en Irak alors je ne pense pas.

Des "conseillers" peut-être et sûrement mais pas de forces combattantes.

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Les américains et les anglais ne veulent pas mettre d'hommes au sol au Liban, mais ils poussent les français à en mettre rapidement. :?

Drôles d'alliés pour les israéliens, ces américains et anglais.

Ils n'ont plus assez d'hommes pour intervenir partout dans le monde ?

C'est assez logique, ils ont déjà 2 merdiers à gerer, cela leur suffit!!De plus les ricains y sont déjà aller, ils ont pas aimé du tout!!!De plus, cela est pas plus mal car ce genre de force doit être impartiale, donc les ricains n'y sont pas trop dans cette affaire!!!!!

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le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a rencontré lundi soir à Beyrouth son homologue français Philippe Douste-Blazy. Le petit philippe doit etre tres fiere de lui, c'est lui qui va regler cette merde si sa continu et se présentera au presidentiel :D

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L'invasion du Sud Liban a commencé et elle ira jusqu'a la riviere Litany, soit un terrain allant de 6 à 30km a l'interieur des terre libanaise. Ya en direct sur les chaines d'info, des bombardement massif sur le village de Itaa Chaab. Les Merkava sont juste à coté selon les images endirect d'Al Jazeera. De l'autre coté, Israel vient aussi d'ordonné aux habitant des village se trouvant au nord de la riviere Litany de quité immediatament leurs maisons. Sinon le Hezbollah annonce avoir detruit un char, un buldozer et un Hummer ce matin prés d'Itaa Chaab. Finalement Israel cherche bien a réenvahir le sud Liban, ce qui est logique pour evité le tirs de roquettes et c'est ce que je vous es fait remarqué ya quelques jours que les 3km cités n'étaient qu'un leurre :rolleyes:

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Intenses échanges de tirs dans le secteur occidental du sud Liban

Lundi matin, d'intenses échanges de tirs ont éclaté entre les troupes de Tsahal et des terroristes du Hezbollah dans le secteur occidental du sud Liban. Un officier légèrement blessé au cours de combats dans le village d'Aïta al-Chaab, situé au nord de la localité israélienne voisine de Shtoula, a reçu des soins sur les lieux. D'après la chaîne de télévision privée Arouts 10, il y aurait même ceux blessés, qui ont été évacués à l'hôpital Ziv de Safed. Au moins quatre terroristes ont été tués pendant les combats.

Une heure après la décision du Cabinet de sécurité d'élargir les opérations terrestres au Liban, d'importantes forces de Tsahal ont commencé à opérer simultanément dans plusieurs secteurs proches de la frontière israélo-libanaise.

Au cours de l'opération, les terroristes du Hezbollah ont tiré plusieurs missiles anti-char contre les forces de parachutistes. Les forces israéliennes sont entrées au cours de la nuit dans le village d'Aïta al-Chaab pour détruire les infrastructures du hezbollah. Selon des estimations, des cellules de terroristes s'y cachent. Ils combattent en tirant de loin des missiles et des roquettes de divers modèles sur les forces de Tsahal opérant sur les lieux. D'après les médias arabes, au cours de l'après midi, des avions et des hélicoptères de combat ont pilonné les hauteurs dominant Aïta al-Chaab et Balbek.

Dimanche, une division du Nahal a commencé à opérer dans la région de la ville d'Al-Taibeh, dans le secteur oriental de la frontière Nord. Mardi, la brigade 13 des Golani est également entrée dans le secteur.

Les forces du régiment de parachutistes ont commencé à opérer dans un secteur supplémentaire, alors que dans la nuit, d'autres troupes de Golani et du régiment de parachutistes sont entrées dans des secteurs du sud Liban, pour rechercher des infrastructures et des cachettes du Hezbollah.

Avec l'arrivée de deux divisions de blindés pendant la nuit, les préparations de cinq régiments entiers dans le secteur ont été complétées. Il s'agit ainsi de la plus grande force opérant dans le secteur au cours de l'actuelle campagne. A ces cinq régiments se joindront dans les jours à venir des réservistes, mobilisés la semaine dernière.

Au cours de l'opération de la nuit de lundi à mardi, des terroristes du Hezbollah ont ouvert le feu et même tiré des missiles et des obus de mortiers contre les forces de Tsahal, sans faire de blessé.

Plus tôt, des responsables de Tsahal ont indiqué qu'au cours de ces 48 dernières heures, 20 terroristes avaient été abattus pas des soldats israéliens.

Parallèlement, des troupes de Tsahal opèrent dans le secteur oriental. Ainsi, pour la première fois depuis le début de l'offensive israélienne au sud Liban, des opérations sont effectuées dans plusieurs secteurs le long de la frontière Nord.

La Grande-Bretagne ne signera pas la proposition du conseil de Sécurité de l'Union européenne, et s'opposera ainsi à la demande de cessez-le-feu au Liban sud. C'est ce que vient de déclarer un haut fonctionnaire du gouvernement britannique, ajoutant « nous n'accepterons cette proposition d'aucune façon ». (Guysen.Israël.News)

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Un état des lieux et un profil du Hezb, assez perspicace et intéressant.

La naissance du Hezbollah et les racines de son action politique

Michel HAJJI GEORGIOU et Michel TOUMA - L'Orient-Le Jour

L’émergence du Hezbollah sur la scène libanaise au début des années 80 est incontestablement le fruit de la mise en place de la République islamique en Iran. L’opération israélienne « Paix en Galilée », en 1982, a constitué dans ce cadre un catalyseur à la création du parti intégriste chiite. Michel Hajji Georgiou et Michel Touma abordent le contexte qui a accompagné la naissance et la diffusion du parti chiite au Liban, évoquant en outre l’importance du culte du martyre chez le Hezbollah, et les chiites en général, ainsi que les grandes orientations politiques de la formation intégriste.

L’instauration de la République islamique en Iran, en février 1979, et la politique d’exportation de la révolution pratiquée au début par le nouveau pouvoir ont été, à l’évidence, le principal catalyseur du développement de la mouvance intégriste chiite dans le pays. Lorsque l’Ayatollah Khomeyni prit les commandes à Téhéran, des groupuscules islamistes chiites étaient déjà actifs au Liban, mais à une échelle réduite. Il s’agissait essentiellement du Rassemblement des ulémas de la Békaa, des « comités islamiques », et de la branche libanaise du parti chiite irakien al-Daawa (dont sayyed Mohammad Hussein Fadlallah se faisait le porte-étendard au Liban).

Cette nébuleuse s’est maintenue jusqu’à l’opération israélienne « Paix en Galilée », en juin 1982. La rapide percée des troupes de Tsahal jusqu’aux portes de Beyrouth a incité ces groupuscules chiites à mener des opérations ponctuelles de résistance. Les rangs de cette mouvance intégriste ont été renforcés durant ce mois de juin par l’apparition d’une dissidence au sein du mouvement Amal, dirigé par Nabih Berry depuis la disparition de Moussa Sadr en Libye, en août 1978. À la suite de la décision de Nabih Berry de faire partie du Comité de salut formé en juin 1982 par le président Élias Sarkis (et regroupant le chef du gouvernement, Chafic Wazzan, ainsi que Béchir Gemayel et Walid Joumblatt), plusieurs responsables et cadres mèneront une dissidence en créant le mouvement Amal islamique.

Face à l’ampleur de l’offensive israélienne, les responsables des différents groupuscules en question ont pris conscience de la nécessité de mettre sur pied une structure partisane bien organisée dont les fondements et la stratégie d’action seraient basés sur les trois axes suivants :

– L’islam constitue la ligne de conduite globale en vue d’une vie meilleure. Il représente le fondement idéologique, pratique, de la pensée et de la foi sur lequel devrait être bâtie la nouvelle formation politique.

– La résistance contre l’occupation israélienne est une priorité. Il est par conséquent nécessaire de créer une structure adéquate pour le jihad et de mobiliser toutes les potentialités nécessaires sur ce plan.

– Le commandement revient au guide suprême (à l’époque l’Ayatollah Khomeyni), en tant qu’héritier du Prophète et des imams. C’est à lui que revient la charge de définir les grandes lignes de l’action au sein de la nation (islamique), et ses décisions sont contraignantes.

À la lumière de ces trois principes fondamentaux, les responsables des groupuscules chiites multiplieront les réunions et les débats internes afin de jeter les bases de la nouvelle formation politique en gestation. Ces débats déboucheront sur l’élaboration d’un document politique fondateur. Un comité de neuf – trois représentants du Rassemblement des ulémas de la Békaa, trois des Comités islamiques et trois du mouvement Amal islamique – sera chargé de soumettre ce document au guide suprême. Après avoir obtenu l’aval de l’Ayatollah Khomeyni, les différents groupuscules concernés se sont autodissous pour former un seul parti fédérateur qui prendra pour nom le Hezbollah.

Ce processus de fusion a donc été lancé dans le courant de l’été 1982, mais ce n’est qu’à la fin de l’année 1983 que le Hezbollah verra formellement le jour. Le processus ne viendra à maturation qu’au début de 1985 lorsque le Hezbollah dévoilera son premier programme politique.

Rapidement, la nouvelle formation bénéficiera de l’appui politique, logistique et militaire de l’Iran par le biais, notamment, de l’envoi, via la Syrie, de cadres et d’experts des Gardiens de la révolution qui mettront sur pied des camps d’entraînement militaire dans la Békaa afin de former les militants du Hezbollah.

Le culte du martyre

Dans un premier temps, entre 1982 et 1985, la mouvance intégriste accordera la priorité absolue aux opérations de résistance contre Tsahal. En dépit du profond déséquilibre des forces en présence, les combattants chiites ont rapidement réussi à porter des coups durs à l’armée israélienne. Ces réussites ponctuelles contre le géant israélien s’expliquent essentiellement par l’importance que revêt la notion de martyre dans l’inconscient chiite.

Le martyre de l’imam Hussein lors de la bataille de Kerbala (680) constitue pour les chiites croyants un mythe, un exemple à suivre au niveau de chaque individu. Le jeune chiite reçoit, dès son jeune âge, une éducation basée sur l’idéal du martyre. Le « numéro deux » du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, souligne à ce propos, dans son livre sur le parti, que « si les gens reçoivent une éducation fondée uniquement sur la recherche de la victoire, qui devient ainsi à la base de leur action, leur lutte contre l’ennemi s’estompera s’ils réalisent que la victoire est lointaine ou incertaine ». « Par contre, précise-t-il, si les gens reçoivent une éducation fondée sur le martyre, leur don de soi a pour effet d’accroître au maximum l’efficacité de leur action. S’ils tombent martyrs, ils auront réalisé leurs vœux. S’ils réalisent une victoire, ils auront obtenu une vive satisfaction au cours de leur vie ici-bas. L’éducation basée sur la notion de victoire ne garantit pas la victoire et inhibe la force potentielle de la nation. Par contre, inculquer la notion de martyre revient à tirer profit de toutes les potentialités, ce qui permet de réaliser le martyre ou la victoire, ou les deux en même temps. Cela ouvre la voie à toutes les possibilités. Inculquer la notion de victoire implique de miser sur les moyens matériels, mais inculquer la notion de martyre a un effet mobilisateur au niveau du moral (de la population), ce qui implique que des moyens limités deviennent nécessaires » pour mener la lutte.

Tomber martyr au service des préceptes de Dieu devient ainsi un honneur suprême pour tout jeune chiite. Et l’objectif sur ce plan n’est pas tant de remporter une victoire militaire directe et immédiate, mais plutôt d’avoir eu le privilège d’être martyr, de s’être sacrifié par amour du Tout-Puissant, d’autant que la vie dans l’au-delà promet le bonheur éternel. Rester attaché à la vie d’ici-bas, motivée par les contingences matérielles, est donc insignifiant devant l’honneur que représente le martyre au service de Dieu.

C’est cette profonde divergence au niveau de la valeur accordée à la vie terrestre qui fait toute la différence avec l’Occident, tant au niveau de la perception du sens de la vie que du comportement dans la gestion de la chose publique. « L’Occident, du fait des fondements de sa pensée, sacralise la vie matérielle et y reste attaché, quel que soit le prix, souligne cheikh Kassem. Il n’est donc pas en mesure d’assimiler le sens du martyre. Il est normal que les Occidentaux ne comprennent pas le sens spirituel de l’orientation de l’islam car une telle compréhension ne peut se limiter à la seule perception rationnelle. Elle nécessite de côtoyer de près et d’observer les étapes de la vie des moudjahidine, ainsi que les réalités de la société islamique en général. »

La résistance menée par les jeunes de la mouvance intégriste chiite avait ainsi pour élément moteur un cadre socioculturel qui correspond à l’inconscient populaire chiite et qui explique le succès aussi bien de la Résistance que du Hezbollah. Le précédent du Vietnam, en tant que soulèvement populaire contre l’occupant, a constitué sur ce plan un exemple à suivre.

Les grandes orientations politiques

C’est donc sur la base de cette sacralisation de la notion de martyre que les combattants de la mouvance intégriste chiite ont axé leurs opérations, dès 1982, contre les forces israéliennes. La priorité étant accordée à la résistance, l’élaboration du projet politique portant sur le contexte libanais sera reléguée au second plan, d’autant que face à l’occupation israélienne d’une large partie du territoire libanais, le Hezbollah adoptera, jusqu’au milieu des années 80, un profil bas. Il ne sortira pratiquement de la clandestinité qu’à la suite du soulèvement du 6 février 1984 mené par les milices du mouvement Amal et du Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt à Beyrouth-Ouest contre le pouvoir du président Amine Gemayel. Ce soulèvement permettra au Hezbollah d’installer toutes ses institutions et son quartier général dans la banlieue sud de Beyrouth.

Ce n’est qu’en février 1985 que le Hezbollah rendra public son projet politique sous la forme d’un « Appel aux déshérités ». Ce document définit les grandes orientations du parti, tant sur le plan idéologique et doctrinal, qu’au niveau de la conjoncture politique libanaise ou la position à l’égard d’Israël et des États-Unis. Les dirigeants actuels du Hezbollah soulignent que ce texte est aujourd’hui dépassé et obsolète du fait qu’il avait été élaboré à la lumière de la conjoncture du moment. C’est sans doute sur les plans doctrinal et idéologique que le document de 1985 revêt encore un certain intérêt, notamment en ce qui concerne la question de l’établissement d’un État islamique. Le texte établit clairement une distinction entre « la position doctrinale et le volet pratique ». Sur le plan du principe, le Hezbollah se déclare favorable à l’établissement d’un État islamique, mais précise tout de suite que, dans la pratique, la réalisation d’un tel projet doit se faire sur base d’un choix libre de la part de la population et il ne saurait donc être imposé par une quelconque partie.

Cette option est reprise, d’une manière encore plus soutenue par le directoire actuel du parti, qui affirme qu’il n’est nullement dans l’intention du Hezbollah d’établir une République islamique au Liban, même s’il reste attaché à l’islam comme fondement de son action et de sa pensée. Il soutient que, tenant compte des réalités libanaises, son but est de contribuer à la consolidation d’un pouvoir pluriconfessionnel, garantissant une participation équitable de toutes les communautés à la gestion de la chose publique.

Concrètement, les responsables du parti se prononcent pour le maintien du système politique tel qu’il est actuellement pratiqué, sur la base d’une juste participation de toutes les communautés au pouvoir. D’où la décision prise par le parti en 1992 de participer aux élections législatives, et donc d’accepter d’être partie prenante au système multiconfessionnel libanais, en dépit du fait que sur le plan dogmatique, une telle participation a suscité de sérieuses réserves au niveau de certains cadres dirigeants. Les responsables du Hezbollah précisent à cet égard que leur soutien au principe d’un pouvoir pluriconfessionnel, au détriment du projet de République islamique, est dû à leur volonté de présenter au monde la formule libanaise comme un exemple réussi de convivialité entre diverses communautés, laquelle est l’antithèse du projet sioniste basé sur l’édification d’un État au service d’une seule communauté. Il s’agit donc pour le Hezbollah d’opposer à la formule sioniste la formule libanaise fondée sur le pluralisme communautaire, le respect de la diversité et la sauvegarde des libertés. Se montrant pragmatique à ce sujet, le directoire du parti prône une application stricte de l’accord de Taëf, après élaboration d’une nouvelle loi électorale qui maintiendrait les équilibres communautaires actuels.

L’hostilité à l’égard de l’entité israélienne sous-tend, par ailleurs, constamment le discours politique du Hezbollah. Le directoire du parti va même jusqu’à tourner en dérision les appels au pragmatisme pour trouver une solution susceptible de mettre un terme au conflit avec Israël. Et dans ce cadre, les responsables du parti ne cachent pas leur solidarité totale avec la lutte menée par le peule palestinien, sans aller toutefois jusqu’à évoquer explicitement une aide ou un soutien concret à la population de Cisjordanie et Gaza. Tout en affirmant rejeter le terrorisme aveugle, ils refusent de condamner les opérations-suicide menées par les Palestiniens.

Quant à la position vis-à-vis de l’Occident, les responsables du Hezbollah se défendent d’avoir une attitude de principe hostile à la civilisation occidentale, affirmant qu’ils s’opposent non pas aux pays occidentaux en tant quel tels, mais plutôt au « comportement colonialiste » de certains États occidentaux.

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Finalement Israel cherche bien a réenvahir le sud Liban, ce qui est logique pour evité le tirs de roquettes et c'est ce que je vous es fait remarqué ya quelques jours que les 3km cités n'étaient qu'un leurr

Je n'arréte pas de dire

Il faut bien aller sur le terrain

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Dans ce conflit, les Israéliens apparaissent certes les «premiers» agressés, en droit à la légitime défense et vouloir «en finir» avec la menace «terroriste» qui pèse sur leur sécurité au nord du pays. Cette politique déclarée feint pourtant d'ignorer beaucoup de non-dits : dans un État de droit, comme l'est Israël, toute légitime défense doit être proportionnée à l'agression, au risque pour l'agressé de devenir le criminel ; Israël accuse la Syrie et l'Iran de manipuler le Hezbollah, mais se garde bien d'attaquer la cause du mal. Face à une telle disproportion de moyens, n'assisterait-on pas à la seule expression de la puissance militaire israélienne, à un acte de vengeance et de punition collective sur le pays le plus faible de la région et sur qui il est bien commode de se défouler.

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Je n'arréte pas de dire

Il faut bien aller sur le terrain

Tôt ou tard c'était inévitable.

Mais on voit bien que les israéliens hésitent. L'autre jour ils disaient non à une grande offensive terrestre, aujourd'hui ils disent oui pour une extension des opérations terrestres.

Pourquoi ce revirement ? D'après certains analystes israéliens, c'est pour éviter qu'un cessez-le-feu immédiat et unilatéral leur soit imposé par le conseil de sécurité.

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Chirac a l'air foufou à l'idée d'envoyer la France dans le cas d'une éventuelle force d'interposition internationale.

Les Anglois ont clairement fait savoir qu'ils avaient d'autres choses à faire.

Les US ne sont pas enthousiastes.

Donc, il y a de grandes chances qu'on s'y colle, d'autant que la Frace a une histoire particulière avec le Liban, ce qui influencera Chirac.

Ma question est simple : en a-t-on la capacité?

Sachant qu'en Côte d'Ivoir, les élections présidentielles c'est pour Octobre et ça ne sera pas une partie de plaisir.

Une réponse de MAM par un article du Monde du 2 Août 2006.

Les conditions qui permettraient à la France de jouer un rôle important dans le cadre d'une force militaire d'interposition au Liban ne sont pas réunies, mais les autorités françaises étudient une telle perspective, et s'y préparent.

Michèle Alliot-Marie a supervisé le dispositif de la marine nationale qui est toujours en place entre le Liban et Chypre, et qui pourrait constituer l'élément précurseur d'une telle force.

Les quatre navires qui le composent continuent de livrer du fret humanitaire, que ce soit à la Force d'interposition des Nations unies au Liban (Finul), à la Fondation Hariri et à la population libanaise, via des organisations non gouvernementales. Et il reste, selon la ministre de la défense, environ un millier de ressortissants susceptibles d'être évacués.

La présence de ces navires, les relations historiques entre le Liban et la France, et le souhait du président Jacques Chirac de voir Paris jouer un rôle en faveur du Liban et au Proche-Orient poussent la France à s'impliquer dans le règlement de la crise libanaise.

Ce choix ne pourrait cependant être effectué que dans le cadre d'"un calendrier, comportant plusieurs phases" : la première, explique la ministre de la défense, c'est "un véritable cessez-le-feu", qui ne soit pas "un arrêt provisoire des bombardements".

La deuxième, c'est un accord politique entre les belligérants, qui comporte "des éléments de reconnaissance" (mutuels), permette au Liban de "retrouver totalement sa souveraineté", donne "des garanties réciproques aux uns et aux autres pour l'avenir" et créé enfin les conditions permettant à l'armée libanaise de remplacer le Hezbollah dans le Liban sud.

Si ces préalables sont levés, plusieurs solutions sont envisageables pour constituer une force d'interposition. Mme Alliot-Marie estime que le chiffre de 10 000 hommes, cité par Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, est trop faible.

Les experts militaires français évoquent une fourchette de 15 000 à 20 000 hommes, tout en soulignant que le "format" de cette force dépendra du contenu de l'accord politique, et de l'étendue de la zone qu'il s'agira de contrôler. En tout état de cause, elle devra disposer d'un mandat "robuste" : "Pas question de créer une Finul-bis : il doit s'agir d'une force internationale très importante et dont les missions sont précises. Elle devra être bien armée, disposer de capacités de tir importantes et de blindés. Elle devra être crédible et capable de se faire respecter par les uns et les autres", insiste Mme Alliot-Marie.

Pour cela, la force internationale devra être mandatée par l'ONU en référence au chapitre VII de la charte des Nations unies, "c'est-à-dire la possibilité d'ouvrir le feu".

Il faut changer de logique, explique la ministre de la défense : "C'est parce que l'on dit qu'elles ne doivent pas ouvrir le feu que toutes les forces de l'ONU ont des problèmes ! Rappelez-vous : qu'il s'agisse de la Monuc, en Ituri, de ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire avec l'Onuci ou de la Finul au Liban, à chaque fois, vous avez des forces à qui l'on demande de faire respecter des choses pas très précises, sans leur donner les moyens d'être dissuasives."

Pour Paris, la force internationale devra non seulement préserver le cessez-le-feu, mais aussi contrôler les flux d'armes - sans qu'il s'agisse de désarmer le Hezbollah -, mais en faisant respecter la résolution 1559 de l'ONU qui prévoit le démantèlement des milices.

Le Hezbollah devra donner son accord, via le gouvernement libanais (où il est représenté). Cette force devra "être représentative de la communauté internationale", précise un expert du ministère de la défense, ce qui signifie qu'elle devra inclure les pays comme les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, mais aussi la Russie et des pays arabes, comme la Jordanie et l'Arabie saoudite. "Il faudra nécessairement un accord tacite de l'Iran", ajoute la même source.

Le statut de cette force reste incertain : s'agira-t-il d'une "coalition ad hoc", d'une force européenne exerçant son mandat dans le cadre des accords "Berlin plus" (une opération européenne bénéficiant des moyens et de la logistique de l'OTAN), voire d'une force européenne autonome... Sur ce point, rien n'est tranché.

"Il faudra que ce soient des nations qui aient des capacités et un réel savoir-faire militaire, explique Mme Alliot-Marie, qui s'engageront sur un nombre de troupes suffisant." Il faut en effet éviter le risque d'une "marqueterie" de pays apportant de faibles contributions, recette qui ne peut que nuire à la cohésion, et donc à l'efficacité de la force.

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la syrie accélère ses préparatifs militaires : le président Bachar Al-Assad a appelé les forces armées syriennes à "fournir davantage d'efforts à l'entraînement, s'appliquer pour se tenir prêtes et renforcer leur état de préparation en raison de la situation internationale et des défis régionaux qui nécessitent la vigilance", a rapporté, lundi soir 31 juillet, l'agence officielle Sana. Ces propos devaient être publiés mardi dans le mensuel L'Armée du peuple à l'occasion de la fête de l'armée. "La guerre sauvage lancée par l'ennemi israélien contre le peuple arabe au Liban et en Palestine gagne en férocité", a ajouté le président syrien. Il a accusé Israël de "faire fi de toutes les lois et conventions internationales", et affirmé que son pays se "tenait aux côtés de la résistance nationale héroïque [du Hezbollah], qui a frappé au cœur de l'ennemi". ISRAËL MIS EN GARDE Le ministre de l'information syrien, Mohsen Bilal, avait déjà mis en garde Israël contre toute tentative d'invasion terrestre du Liban."La Syrie entrera dans le conflit si Israël envahit le Liban par voie terrestre", avait affirmé M. Bilal au quotidien espagnol ABC.

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la syrie accélère ses préparatifs militaires :

le président Bachar Al-Assad a appelé les forces armées syriennes à "fournir davantage d'efforts à l'entraînement, s'appliquer pour se tenir prêtes et renforcer leur état de préparation en raison de la situation internationale et des défis régionaux qui nécessitent la vigilance", a rapporté, lundi soir 31 juillet, l'agence officielle Sana. Ces propos devaient être publiés mardi dans le mensuel L'Armée du peuple à l'occasion de la fête de l'armée.

"La guerre sauvage lancée par l'ennemi israélien contre le peuple arabe au Liban et en Palestine gagne en férocité", a ajouté le président syrien. Il a accusé Israël de "faire fi de toutes les lois et conventions internationales", et affirmé que son pays se "tenait aux côtés de la résistance nationale héroïque [du Hezbollah], qui a frappé au cœur de l'ennemi".

ISRAËL MIS EN GARDE

Le ministre de l'information syrien, Mohsen Bilal, avait déjà mis en garde Israël contre toute tentative d'invasion terrestre du Liban."La Syrie entrera dans le conflit si Israël envahit le Liban par voie terrestre", avait affirmé M. Bilal au quotidien espagnol ABC.

propagande, il mourront tous en martyr avant d'avoire pris une arme.

HHoooo un avion, Boummmm

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propagande, il mourront tous en martyr avant d'avoire pris une arme.

HHoooo un avion, Boummmm

Israël s'est préparé aussi, mais a déclaré ne pas vouloir de guerre avec la Syrie.

Elle attaque les véhicules venant de Syrie une fois en territoire libanais suceptibles de transporter des armes à destination du hezbollah.

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