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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

Il y a 6 heures, Robert a dit :

Il y a une chose que vous n'avez pas compris !

L'effondrement des capacités de transport en Russie n'est pas pour demain !!!

Il est en train de se produire .....

La logistique militaire russe ne peut pas prendre le relais ? Je suppose que les camions de l'armée n'ont pas de pièces détachées occidentales.

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il y a 28 minutes, Minitel a dit :

La logistique militaire russe ne peut pas prendre le relais ? Je suppose que les camions de l'armée n'ont pas de pièces détachées occidentales.

Je ne pense pas que tu puisses faire tourner une économie avec quelques milliers de camions militaires.

Modifié par rendbo
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Il y a 7 heures, Minitel a dit :

La logistique militaire russe ne peut pas prendre le relais ? Je suppose que les camions de l'armée n'ont pas de pièces détachées occidentales.

En plus de rendbo les camions militaires ne sont pas fait pour rouler autant qu'un civil 

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Il y a 7 heures, Minitel a dit :

La logistique militaire russe ne peut pas prendre le relais ? Je suppose que les camions de l'armée n'ont pas de pièces détachées occidentales.

Je ne sais pas si tu as vu, mais jusqu'ici c'est plutôt la logistique civile russe qui assure les besoins de l'armée que l'inverse...

Alors s'il faut que la logistique de l'armée vienne, EN PLUS de la logistique civile elle-même revenue à la vie civile, assurer les besoins de l'industrie et du commerce russes, on peut définitivement dire que la guerre est finie.

Allez, avec un peu de chance on doit pouvoir remplacer la tourelle d'un T-XX par un conteneur ISO soudé à la caisse du char. Ça devrait le faire et ce serait plutôt classe, des chars porte-conteneurs.

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Il y a 15 heures, metkow a dit :

vu que les echanges avec la Chine existent toujours, ca doit prendre un peu de temps pour trouver des alternatives 

voui.  Je pense que par magie les besoins en pièces détachées de camions occidentaux à destination de la Chine et de l'Inde vont flamber ...

Il y a 15 heures, Robert a dit :

Vu que la majorité du parc de camions russe est d'origine européenne et que ca m'étonnerais que les Scania, Volvo, MAN, Mercedes et Iveco en Chine acceptent de fournir la Russie.

Ca risque d'être très long pour trouver des alternatives ....Le marché parallèle fonctionne au compte goutte et remplacer le parc russe actuel par du camion chinois va prendre des 10enes d'années.

Sauf si l'UE met en place un veto ou des quotas style pas plus de ventes que 105% de N-1 à l'envoi vers ces pays "exotiques", c'est un bon moyen de solutionner le Pb.

Il y a 15 heures, herciv a dit :

Il faut deux ans pour se faire livrer un PL actuellement. 

Petite info de ces tous derniers jours : j'ai une commande en cours pour 10 chariots élévateurs 3 tonnes Fenwick, passé en Novembre 2021 pour livraison prévue en septembre 2022. 

Je suis allé aux nouvelles : aucune news. Mon agence Fenwick me dit que les usines allemandes ne répondent plus.  A priori il leur manquerait de l'acier.

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il y a 10 minutes, Schnokleu a dit :

Petite info de ces tous derniers jours : j'ai une commande en cours pour 10 chariots élévateurs 3 tonnes Fenwick, passé en Novembre 2021 pour livraison prévue en septembre 2022. 

Je suis allé aux nouvelles : aucune news. Mon agence Fenwick me dit que les usines allemandes ne répondent plus.  A priori il leur manquerait de l'acier.

Je raccroche avec un client qui me dit avoir vendu un véhicule suite à la démission d'un de ses conducteurs. Vendu en 24 heures !!!!! à un super prix !!!

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à l’instant, herciv a dit :

Je raccroche avec un client qui me dit avoir vendu un véhicule suite à la démission d'un de ses conducteurs. Vendu en 24 heures !!!!! à un super prix !!!

Pas étonnant.  Je reviens d'un road trop moto. L'un des bikers a une Goldwind boite auto livrée en novembre. Appel ces derniers jours de sa concession Honda qui lui demande s'il ne veut pas la revendre : reprise au prix auquel il l'a touchée malgré les 7000kms au compteur !

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Il y a 15 heures, Heorl a dit :

Et c'est sans compter que construire un camion, si tu vires les normes de sécurité, ça n'est pas extrêmement compliqué. Bon par contre la qualité s'en ressent, y'a rien à voir entre un GAZ-AA et un camion moderne. Mais si besoin est la Russie peut sans doute relancer la production du premier. Faudra pas s'attendre à des livraisons avant plusieurs mois par contre. 

 

Il y a 14 heures, Alexis a dit :

Parfois je me dis - pas un raisonnement très construit, essentiellement une intuition - que ce qui arrive à la Russie, et comment elle y réagira dans les mois et l'année qui vienne, sera très intéressant à titre d'exemple et d'avant-goût...

... De ce qui arrivera peut-être à toutes les économies industrialisées d'ici quelques années.

Et peut-être l'expérience russe pourra-t-elle nous donner des idées sur ce qui aide / ce qui n'aide pas dans ce genre de situation.

La Russie est-elle notre canari dans la mine de charbon :unsure: ?

Ma conviction c'est qu'on va tout doucement vers ces blocs totalement déconnectés les uns des autres et autonome en tout ou presque. Mais la disponibilité en ressource pourrait déséquilibrer les uns par rapport aux autres.

Je suis attentivement les signaux plus ou moins fort sur la Russie, le Venezuela et l'Algérie parce qu'ils maitrise à eux trois de nombreuses ressources fossiles. Je pourrais faire la même chose sur les métaux ou l'alimentaire ... Je ne dis pas que c'est ingérable mais il va falloir ... les fesses pendant trois à cinq ans le temps d'adapter les flux et çà c'est uniquement si les blocs sont seulement en concurrence et pas en guerre parce que sinon il n'y aura plus de flux maritime.

Modifié par herciv
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The Russian War against Ukraine: Middle East Food Security at Risk

https://trafo.hypotheses.org/38049

"the Middle East and North Africa (MENA) is the world’s largest grain importer. Approximately 30 per cent of global exports of wheat and barley, 20 per cent of corn, and a whopping three-quarters of sunflower oil come from Ukraine and Russia."

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ET maintenant les répercussion sur le plan religieux : le pape rentre dans le camp de ceux qui ne veulent pas prendre parti.

https://www.cbsnews.com/news/pope-francis-ukraine-war-russia-putin-perhaps-somehow-provoked-not-prevented/

Le pape François estime que la guerre en Ukraine "a peut-être été provoquée d'une manière ou d'une autre ou n'a pas été empêchée".
PAR ANNA MATRANGA

14 JUIN 2022 / 12:45 PM / CBS NEWS

Rome - Le pape François a déclaré à un groupe de rédacteurs en chef jésuites européens que la guerre en Ukraine a été "peut-être d'une manière ou d'une autre provoquée ou non empêchée", et il a mis en garde contre une simplification excessive du conflit.

Dans une interview publiée mardi dans la publication jésuite "La Civilta' Cattolica", le pape a déclaré que dans la guerre de la Russie contre l'Ukraine, "il n'y a pas de bons et de méchants métaphysiques, dans un sens abstrait". 

Il a ajouté que quelques mois avant la guerre, un chef d'État l'a averti que l'OTAN "aboyait aux portes de la Russie" et que la Russie ne le tolérerait pas, ce qui pourrait conduire à la guerre. 


Le dirigeant, que François n'a pas identifié, "a été capable de lire les signes de ce qui se passait", a déclaré le pontife.

Dans sa conversation avec les Jésuites, François a condamné "la brutalité et la férocité des troupes russes" qui envahissent l'Ukraine et la pilonnent à l'artillerie. Il a qualifié l'utilisation de mercenaires, en particulier, de "monstrueuse". 

Mais le pape a mis en garde contre le fait que se concentrer uniquement sur la violence de la Russie pourrait empêcher les gens de comprendre "l'ensemble du drame qui se déroule derrière cette guerre, qui a peut-être été en quelque sorte provoquée ou non empêchée". Et de noter l'intérêt pour les essais et la vente d'armes".

François a fait des remarques similaires en mai, lorsqu'il a déclaré au journal italien Corriere della Sera qu'il n'avait "aucun moyen de dire si la rage [du président russe Vladimir Poutine] a été provoquée, mais je soupçonne qu'elle a peut-être été facilitée par l'attitude de l'Occident".

Dans un autre discours prononcé mardi à l'occasion de la Journée mondiale des pauvres, François a adopté un ton différent, affirmant que la guerre en Ukraine était "l'intervention directe d'une "superpuissance" visant à imposer sa propre volonté en violation du principe d'autodétermination des peuples." 

Il a également blâmé implicitement Poutine lors d'un discours prononcé en avril dans la capitale maltaise de La Valette, lorsqu'il a décrié "les vents glacés de la guerre" en Europe et déclaré qu'"un potentat, tristement pris dans des revendications anachroniques d'intérêts nationalistes, provoque et fomente des conflits".

François a condamné à plusieurs reprises la guerre en Ukraine, la qualifiant d'"abominable", de "macabre", de "massacre" et d'"agression armée inacceptable". 


Mais il a également été critiqué pour ne pas avoir désigné explicitement la Russie et Poutine comme les instigateurs du conflit. 


Sa motivation pour essayer de marcher sur une ligne aussi fine est probablement enracinée dans la position historique du Vatican de maintenir un dialogue ouvert avec toutes les parties dans les conflits mondiaux, afin qu'il puisse aider à la médiation pour la paix. 

Lors de l'entretien avec les journalistes jésuites, François a souligné qu'il n'était pas pro-Poutine.

"Je suis simplement contre la réduction de la complexité à la distinction entre les bons et les méchants sans raisonner sur les racines et les intérêts, qui sont très complexes", a-t-il déclaré. "Si nous voyons la férocité, la cruauté des troupes russes, nous ne devons pas oublier les vrais problèmes si nous voulons qu'ils soient résolus."  :wub:

Il a également salué la bravoure et l'humanité du peuple ukrainien. 


"Je voudrais vraiment insister sur ce point : L'héroïsme du peuple ukrainien. Ce que nous avons sous les yeux est une situation de guerre mondiale, d'intérêts mondiaux, de ventes d'armes et d'appropriation géopolitique, qui martyrise un peuple héroïque", a-t-il déclaré.

François a déclaré qu'il souhaitait organiser une rencontre directe avec le chef de l'Église orthodoxe russe, le patriarche Kirill, au Kazakhstan en septembre. 

Kirill a fourni une justification religieuse à la guerre en Ukraine, ce qui a incité François à l'avertir qu'il ne pouvait "devenir l'enfant de chœur de Poutine".  


Les deux hommes devaient se rencontrer en juin, mais cette rencontre a été reportée.

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La  Fin du consensus européen sur l'Ukraine :

https://blogs.lse.ac.uk/europpblog/2022/06/15/have-we-passed-the-high-water-mark-of-european-unity-on-ukraine/

Les dirigeants européens ont présenté une réponse unie au lendemain de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Pourtant, alors que la guerre se poursuit, cette unité est mise à rude épreuve. Selon Luigi Scazzieri, il existe désormais un risque réel que les dissensions suscitées par le conflit s'enracinent, sapant la cohésion européenne sur des questions qui dépassent largement la guerre en Ukraine.

Lorsque Vladimir Poutine a lancé son invasion de l'Ukraine en février dernier, les dirigeants européens ont rapidement accepté d'imposer des sanctions radicales à l'économie russe et de fournir à Kiev une assistance militaire et financière. Mais alors que le conflit entre dans une nouvelle phase, l'unité européenne est mise à rude épreuve.

Au début de la guerre, une victoire russe semblait probable. Mais l'Ukraine a réussi à stopper l'assaut russe sur Kiev, obligeant Moscou à se concentrer sur le Donbas et le sud de l'Ukraine. Même ici, l'offensive russe semble avoir un élan limité. La Russie a subi des pertes importantes et aura du mal à mener des opérations offensives de grande envergure. Dans le même temps, les forces ukrainiennes auront plus de mal à reprendre un territoire qu'à le défendre. Les deux parties auront du mal à réaliser une percée.

À mesure que le conflit se poursuivra, les divisions entre les pays européens s'accentueront. Les divisions sur l'augmentation des sanctions contre la Russie sont déjà très visibles. Il a été difficile pour l'UE de se mettre d'accord sur le sixième train de sanctions à la fin du mois de mai, notamment sur les importations de pétrole russe. Pour surmonter l'opposition de la Hongrie, les dirigeants européens ont dû accepter de ne pas sanctionner les importations par oléoduc. Il sera encore plus difficile pour l'UE de sanctionner le gaz russe, car des États membres comme l'Allemagne, l'Autriche et la Hongrie, qui sont très dépendants du gaz russe, craignent de ne pas pouvoir faire face à une coupure totale. Cela accroîtra les tensions avec les États membres qui affirment que les revenus du gaz sont essentiels pour alimenter l'effort de guerre de la Russie.

Les divergences en matière de stratégie deviennent également très apparentes. Les États membres de l'Est de l'UE, en particulier la Pologne et les États baltes, craignent d'être envahis ensuite si l'Ukraine perd et sont convaincus de la nécessité de fournir à Kiev un soutien important pour l'aider à l'emporter. Ils pensent également que les négociations avec la Russie sont inutiles, car on ne peut faire confiance à Poutine pour appliquer un quelconque accord. À l'inverse, si les États de l'UE occidentale comme la France, l'Allemagne et l'Italie ont apporté un large soutien à l'Ukraine, ils pensent que le conflit doit se terminer par une négociation entre la Russie et l'Ukraine, impliquant éventuellement des compromis de la part de Kiev. Les pays de l'UE occidentale ne pensent pas qu'il y ait un risque que la Russie attaque les pays de l'OTAN, mais s'inquiètent plutôt du risque que le conflit dégénère en un conflit OTAN-Russie.

Cette attitude de l'Europe occidentale fait craindre aux États de l'Est, qui sont des faucons, que les Européens de l'Ouest soient disposés à apaiser Poutine et qu'ils sous-estiment la menace russe. Ces craintes ont été aggravées par les retards de l'Allemagne dans la livraison d'armes à l'Ukraine. De même, les références du président français Emmanuel Macron à la nécessité d'éviter d'humilier la Russie sont perçues comme des signaux indiquant qu'il est prêt à pousser l'Ukraine à faire des concessions à la Russie, même s'il le nie. La France, l'Allemagne et l'Italie ont toutes appelé à un cessez-le-feu, ce qui a provoqué des tensions avec les États membres de l'Est, qui pensent que cela renforcerait le contrôle russe sur certaines parties de l'Ukraine.

La bataille d'usure dans le Donbas pourrait finalement persuader la Russie et l'Ukraine d'accepter un cessez-le-feu. Mais cela pourrait creuser davantage les différences européennes. Si l'avancée de la Russie obligeait l'Ukraine à accepter des pertes territoriales dans le cadre d'un accord, la plupart des pays de l'UE seraient favorables au maintien de l'essentiel des sanctions pour éviter de légitimer les gains de Poutine. Mais au fil du temps, les appels à l'assouplissement des sanctions pourraient se multiplier, ce qui accentuerait les divisions.

À l'inverse, si les avancées ukrainiennes persuadaient Poutine qu'il est dans son intérêt de se retirer des territoires occupés depuis février, cela pourrait diviser encore davantage. Les États européens belliqueux voudraient maintenir les sanctions et rejeter toute tentative de normalisation des relations avec la Russie tant que Poutine sera au pouvoir. Les pays plus modérés, quant à eux, seraient probablement favorables à la levée de certaines sanctions et tenteraient de reconstruire une relation plus stable avec Moscou, en se concentrant par exemple sur les pourparlers relatifs au contrôle des armements.

Les plus grandes divisions européennes se produiraient si l'Ukraine parvenait à reprendre des territoires. Poutine pourrait accepter de perdre les territoires que la Russie occupe depuis février, et peut-être même les parties du Donbas que la Russie contrôle depuis 2014. Mais ni Poutine, ni aucun successeur potentiel, ne pourrait facilement accepter de perdre la Crimée. Si elle était confrontée à une telle possibilité, la Russie redoublerait d'efforts dans la guerre, et le risque que Poutine soit prêt à utiliser des armes nucléaires pour forcer Kiev à faire marche arrière augmenterait également. Comme l'a récemment souligné le directeur de la CIA, Bill Burns, dans une interview, Poutine "ne croit pas qu'il puisse se permettre de perdre". La plupart des pays de l'UE ne seraient pas à l'aise avec une escalade aussi risquée, mais certains pourraient insister sur le fait que Poutine bluffe.

Trois mois après que Ru

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Une nouvelle vidéo américaine sur la géopolitique de cette guerre.

John Mearsheimer, école du "réalisme offensif". Cela signifie qu'il considère les processus internes des pays étrangers comme une boîte noire (black box) et part du principe qu'il faut accumuler le plus de pouvoir possible pour être en sécurité. Tout pays étranger peut devenir hostile de manière inattendue.

Stephen Walt, école du "réalisme défensif". Cela signifie que l'on peut raisonnablement évaluer les intentions des pays étrangers. Il n'est pas nécessaire d'adopter une position menaçante dans chaque situation pour être en sécurité (exemple : la Grande-Bretagne pourrait détruire les États-Unis, mais elle ne s'inquiète pas pour autant).

De nombreux arguments devraient être connus. Mearsheimer est très pessimiste et parle beaucoup du potentiel d'escalade nucléaire. Il rappelle une fois de plus que la Russie n'a pas besoin de conquérir l'Ukraine, il lui suffit de la détruire. Il part du principe que les Européens n'ont pratiquement aucune influence sur le conflit et que l'affaire se décidera entre Washington et Moscou.

https://www.youtube.com/watch?v=i6MWNRtTc3A&t=3648s

Modifié par Manuel77
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Alleluia L'Inde refuse de rentrer dans le jeux US des bons et des méchants :

L'Inde était depuis quelques semaines sous le feu roulant de la diplomatie US. Rencontre dans le cadre des deux quand, bilatérales, etc, etc

Pas de chance pour les US : L'inde adapte son système bancaire à la nouvelle donne pour continuer à travailler avec les russes :

https://www.timesnownews.com/business-economy/economy/india-russia-central-bank-officials-to-discuss-rupee-ruble-account-payment-system-article-92216973

Et lance de multiple lien commerciaux avec la russie :

https://www.thehindu.com/business/Economy/health-minister-mandaviya-to-visit-russia-for-economic-meet/article65526362.ece

 

L'Inde a tout intérêt à jouer sur les deux tableaux. Elle prend une place centrale sur le plan diplomatique et en plus va pouvoir s'enrichir à bon compte en jouant sur les dissymétrie de ressources entre le bloc des gentils et le bloc des méchants. 

Si les indiens vont au bout de cette logique, Les US vont se retrouver avec des outils sensé chapoter la mondialisation mais efficace seulement sur les alliés européens et quelques autres comme le Japon. Le monitoring du dollar était un outils de renseignement et d'influence extrêmement puissant. Si la Russie et l'Inde mettent en place un contournement du système dollar, l'influence US va être particulièrement péjorée.

 

Modifié par herciv
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il y a 12 minutes, herciv a dit :

Alleluia L'Inde refuse de rentrer dans le jeux US des bons et des méchants :

L'Inde était depuis quelques semaines sous le feu roulant de la diplomatie US. Rencontre dans le cadre des deux quand, bilatérales, etc, etc

Pas de chance pour les US : L'inde adapte son système bancaire à la nouvelle donne pour continuer à travailler avec les russes :

https://www.timesnownews.com/business-economy/economy/india-russia-central-bank-officials-to-discuss-rupee-ruble-account-payment-system-article-92216973

Et lance de multiple lien commerciaux avec la russie :

https://www.thehindu.com/business/Economy/health-minister-mandaviya-to-visit-russia-for-economic-meet/article65526362.ece

 

Alléluia non pour moi. Cela nous impact tout de même. l'Inde se découvre pour me moment une capacité à jouer ses intérêts sans être sanctionnée.

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il y a 17 minutes, Mangouste a dit :

Alléluia non pour moi. Cela nous impact tout de même. l'Inde se découvre pour me moment une capacité à jouer ses intérêts sans être sanctionnée.

Moi je trouve çà parfait. Ca veut dire que les sanctions non décidées au niveau ONU ne peuvent pas avoir de suite. Tu as remarqué l'absence de l'ONU dans le conflit Ukrainiens ? C'est quend même l'instance qui devrait régler ce genre de conflit, non ? 

Oui mais rien n'a été décidé dans son cadre. Résultat les intérêts nationaux peuvent s'exprimer sans contrainte. C'est bien gentil de laisser les US, l'OTAN, l'Europe et la Russie s'exprimer sans passer par l'ONU mais forcément rien de ce qui est acté dans le cadre de ces organisations n'a de valeur juridique au-delà des partenaires de ces organisations. 

Alors ensuite on a cru que la puissance commerciale de tous ces gens permettrait ne maitriser toutes les conséquences et d'avoir des sanctions efficaces notamment grâce au dollar. Pas de chance le système de compensation Russe est en train de faire son trou avec un acteur des plus importants.

Le plus important dans tout çà c'est que l'Inde va devenir le troisième larron, aussi gros que la Chine et les US et positionnée entre ces deux là. Sa position diplomatique et sa capacité à déployer des flux vers des pays tiers qui veulent seulement nourrir leur population va en faire un acteur totalement incontournable.

La roupie indienne va devenir une monnaie aussi importante que l'Euro possiblement au détriment du dollar.

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58 minutes ago, Manuel77 said:

Il part du principe que les Européens n'ont pratiquement aucune influence sur le conflit et que l'affaire se décidera entre Washington et Moscou.

Evidemment ! surtout pour une guerre provoquée / alimentée / soutenue par les USA, qui en sont les grands vainqueurs...

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il y a 4 minutes, mgtstrategy a dit :

Evidemment ! surtout pour une guerre provoquée / alimentée / soutenue par les USA, qui en sont les grands vainqueurs...

Rien que çà... Ils manipulent VVP à son insu également ? 

Ca me parait bien péremptoire pour un sujet qui fait débat depuis 261 pages. 

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1 minute ago, olivier lsb said:

Rien que çà... Ils manipulent VVP à son insu également ? 

Ca me parait bien péremptoire pour un sujet qui fait débat depuis 261 pages. 

cf. tous les autres commentaires des dernieres pages, et je m'inscrits juste dans cette lignée....

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il y a 26 minutes, herciv a dit :

Moi je trouve çà parfait. Ca veut dire que les sanctions non décidées au niveau ONU ne peuvent pas avoir de suite. Tu as remarqué l'absence de l'ONU dans le conflit Ukrainiens ? C'est quend même l'instance qui devrait régler ce genre de conflit, non ? 

Oui mais rien n'a été décidé dans son cadre. Résultat les intérêts nationaux peuvent s'exprimer sans contrainte. C'est bien gentil de laisser les US, l'OTAN, l'Europe et la Russie s'exprimer sans passer par l'ONU mais forcément rien de ce qui est acté dans le cadre de ces organisations n'a de valeur juridique au-delà des partenaires de ces organisations. 

Alors ensuite on a cru que la puissance commerciale de tous ces gens permettrait ne maitriser toutes les conséquences et d'avoir des sanctions efficaces notamment grâce au dollar. Pas de chance le système de compensation Russe est en train de faire son trou avec un acteur des plus importants.

Le plus important dans tout çà c'est que l'Inde va devenir le troisième larron, aussi gros que la Chine et les US et positionnée entre ces deux là. Sa position diplomatique et sa capacité à déployer des flux vers des pays tiers qui veulent seulement nourrir leur population va en faire un acteur totalement incontournable.

La roupie indienne va devenir une monnaie aussi importante que l'Euro possiblement au détriment du dollar.

L'ONU règle des conflits ? C'est nouveau, ça vient de sortir.

Pour le reste, l'Inde a déjà des problèmes infiniment nombreux à gérer et de ce qu'on voit depuis les années 1980, sa stratégie d'influence est globalement un échec au-delà des Maldives.

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il y a 12 minutes, Ciders a dit :

L'ONU règle des conflits ? C'est nouveau, ça vient de sortir.

Pour le reste, l'Inde a déjà des problèmes infiniment nombreux à gérer et de ce qu'on voit depuis les années 1980, sa stratégie d'influence est globalement un échec au-delà des Maldives.

Moi j'observe la stratégie d'influence actuelle de l'Inde pas celle des années 80.

Je remarque que l'Inde discute simultanément avec les US et la Russie (le mot important est "simultanément"). Quand de grands acteurs mondiaux coupent les liens avec la russie, L'Inde contourne.

Ce simple contournement c'est-à-dire le fait de rentrer dans le système de compensation Russe ouvre le champ des possibles à plein de pays plus préoccupés par leur population que par la guerre en Ukraine. En ce sens les US se sont tiré une balle dans le pied parce qu'ils sont maintenant beaucoup moins indispensable qu'auparavant. Aux yeux de beaucoup de pays L'Inde devient la solution et les US le problème.

Modifié par herciv
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La Russie renonce à la production de six corvettes projet 22160 dû à "leurs qualités tactiques et techniques incompatibles avec les conditions de combat."

Il a expliqué que les marins militaires ne sont pas tout à fait satisfaits des caractéristiques et de l'équipement des corvettes testées lors de leur utilisation au combat - navigabilité insuffisante, blindage léger et vulnérabilité des centrales électriques, ainsi que des armes anti-aériennes faibles.

https://tass.ru/armiya-i-opk/14908939?utm_source=t.co&utm_medium=referral&utm_campaign=t.co&utm_referrer=t.co

Modifié par Banzinou
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il y a 43 minutes, herciv a dit :

Moi je trouve çà parfait. Ca veut dire que les sanctions non décidées au niveau ONU ne peuvent pas avoir de suite. Tu as remarqué l'absence de l'ONU dans le conflit Ukrainiens ? C'est quend même l'instance qui devrait régler ce genre de conflit, non ? 

Oui mais rien n'a été décidé dans son cadre. Résultat les intérêts nationaux peuvent s'exprimer sans contrainte. C'est bien gentil de laisser les US, l'OTAN, l'Europe et la Russie s'exprimer sans passer par l'ONU mais forcément rien de ce qui est acté dans le cadre de ces organisations n'a de valeur juridique au-delà des partenaires de ces organisations. 

Alors ensuite on a cru que la puissance commerciale de tous ces gens permettrait ne maitriser toutes les conséquences et d'avoir des sanctions efficaces notamment grâce au dollar. Pas de chance le système de compensation Russe est en train de faire son trou avec un acteur des plus importants.

Le plus important dans tout çà c'est que l'Inde va devenir le troisième larron, aussi gros que la Chine et les US et positionnée entre ces deux là. Sa position diplomatique et sa capacité à déployer des flux vers des pays tiers qui veulent seulement nourrir leur population va en faire un acteur totalement incontournable.

La roupie indienne va devenir une monnaie aussi importante que l'Euro possiblement au détriment du dollar.

Lorsque un membre du conseil de sécurité est belligérant de l'un des  plus grand conflit depuis 45, c'est encore plus compliqué pour une ONU qui brille déjà rarement.

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