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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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Bon, on va peut être arrêter le HS ici, comme déjà demandé par la modération. On voit bien que le sujet dépasse largement le cadre du conflit en Ukraine. Rendez-vous dans un mois pour compter les heures de coupure dans le Var. 

Pour recoller au sujet, avec une petite bonne nouvelle sur le front alimentaire:

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/08/30/guerre-en-ukraine-en-direct-l-armee-russe-affirme-avoir-repousse-des-tentatives-d-offensive-ukrainiennes-dans-les-regions-de-kherson-et-mykolaiv_6139471_3210.html

Citation

Plus de 1,3 million de tonnes de céréales ukrainiennes exportées

Selon Sergey Bratchuk, porte-parole de l’administration militaire de l’oblast d’Odessa, l’Ukraine a exporté plus de 1,3 million de tonnes de céréales depuis l’accord international signé en juillet à Istanbul et l’ouverture des couloirs permettant la circulation des navires commerciaux en mer Noire.

Dans le détail, il déclare, dans un message Telegram, que depuis la réouverture des ports ukrainiens, il y a vingt-neuf jours, au moins cinquante-six navires ont livré du grain à dix-huit pays. Trois navires ont ainsi quitté, lundi, les ports d’Odessa et de Tchornomorsk afin de livrer 40 000 tonnes de blé et de maïs vers l’Egypte, la Roumanie et la Turquie

Encore 18,7 millions de tonnes à expédier (20 millions de tonnes étaient alloués à l'exportation cette année, avant le début des négociations sur l'ouverture des ports pour les céréales).

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Il y a 1 heure, Desty-N a dit :

Dépassé par la flambée des cours de l’électricité, eux-mêmes dopés par l’explosion des cours du gaz du fait de la guerre en Ukraine notamment, l'exécutif bruxellois appelle à une modification structurelle du marché européen de l’énergie.

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Alors que les cours de l'électricité continuent de flamber en Europe, atteignant des niveaux inimaginables il y a encore quelques mois, la question revient sur la table : le marché interconnecté de l'énergie entre les Vingt-Sept aggrave-t-il la crise en cours ?

Pour le gouvernement français, qui n'a d'ailleurs jamais vraiment adhéré à ce système, c'est bien là que se trouve l'origine de l'embrasement, du moins dans l'Hexagone. Et pour cause, son fonctionnement créerait un couplage artificiel entre les cours du gaz, qui explosent partout dans le monde depuis plus d'un an, et ceux des électrons, y compris dans les pays où le courant provient moins des hydrocarbures que du nucléaire ou de l'hydraulique.

Face à ce constat, la Commission européenne elle-même, pourtant à l'origine de la libéralisation de ce marché, ne semble plus convaincue de son bien-fondé. « La flambée des prix [...] montre clairement les limites de [son] fonctionnement actuel », a fait valoir lundi sa présidente, Ursula Von Der Leyen. Même le chancelier allemand, Olaf Scholz (SPD), dont le pays dépend largement du gaz pour produire l'électricité, a plaidé ces derniers jours pour une modification substantielle du système, qui « ne peut pas être décrit comme fonctionnel s'il conduit à des prix aussi élevés ».

Résultat : une « intervention d'urgence » et une « réforme structurelle du marché de l'électricité » sont désormais inscrites à l'agenda, avec une réunion des ministres de l'Energie prévue à Prague le 9 septembre, a-t-on appris ce lundi. Mais une évolution du système permettrait-elle vraiment d'endiguer la crise ?


Ajustement au coût de la dernière centrale appelée

Avant tout, il faut comprendre la manière dont ce fameux marché européen fonctionne. Concrètement, son principe est celui de la vente au coût marginal, c'est-à-dire que les prix du mégawattheure (MWh) dépendent du coût nécessaire à la mise en route de la toute dernière centrale appelée pour répondre à la demande dans chaque Etat membre, notamment aux heures de pointe. Or, c'est généralement une centrale au gaz fossile ou au charbon, appelée en dernier recours en Allemagne, par exemple, et dont l'activation dépend largement du coût du combustible.

    « Imaginez que je dispose de trois centrales, dont les coûts de fonctionnement sont respectivement de 10, 20 et 50 euros le MWh. Si j'ai besoin d'appeler les trois à un instant T, le prix final sera donc aligné sur 50 euros. Autrement dit, les deux premières bénéficieront d'une rente-infra marginale, c'est-à-dire d'un « profit », important, et le prix du marché sera élevé », précise Jacques Percebois, directeur du Centre de Recherche en Economie et Droit de l'Energie (CREDEN).

Ainsi, l'ensemble des prix de l'électricité dans l'UE s'indexeront en fonction, peu importe leur origine. En théorie, tous les pays devraient donc peu ou prou subir la même hausse quel que soit leur mix national (nucléaire, hydraulique, gaz...), du fait de la flambée des prix des hydrocarbures, un paradoxe « aberrant », selon le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire.

Intervention publique pour réduire le coût marginal

Dans ces conditions, une piste d'amélioration du marché se dessine, dont la mise en œuvre pourrait atténuer les effets de la crise. En effet, il serait a priori possible de s'appuyer sur une moyenne des coûts marginaux afin de fixer le prix de l'électricité, plutôt que sur le coût marginal horaire de la dernière infrastructure mise en route. En reprenant l'exemple des trois centrales, le prix d'équilibre du marché ne serait donc pas de 50 euros, mais s'établirait autour de la moyenne des coûts marginaux des trois centrales appelées, soit un peu moins de 27 euros.

    « La rente obtenue par la première et la deuxième diminuerait fortement, donc collectivement, le consommateur paierait moins. Et il faudrait imaginer une forme de compensation pour la troisième centrale », fait valoir Jacques Percebois.

Une telle réforme exigerait néanmoins de sortir en partie de la logique de libéralisation prônée par Bruxelles depuis les années 1990, et de désigner un régulateur, qui fixerait le prix. Mais cette idée est rejeté par l'Agence de coopération des régulateurs de l'énergie (ACER), qui contribue à garantir le bon fonctionnement du marché européen du gaz et de l'électricité ; « Plus l'approche est interventionniste, plus le potentiel de distorsion du marché est élevé », défendait-elle fin avril dans un rapport très attendu. Cela pourrait en effet « freiner les investissements du secteur privé » dans les technologies innovantes à faible émission de carbone, nécessaires à la transition énergétique, faisait-elle alors valoir.

Le manque de marges entraîne un découplage

D'autant que l'envolée des cours n'est pas intégralement imputable au marché. Selon l'ACER, c'est même l'inverse : ce système d'interconnexion permet d'engranger des bénéfices de 34 milliards d'euros par an en moyenne, selon l'organisation, puisqu'elle évite régulièrement à plusieurs pays de faire face à des pannes.

Surtout, force est de constater que malgré ce système de marché unique, les cours varient sensiblement d'un Etat membre à l'autre : alors que la France ou l'Autriche enregistrent ce lundi des prix à 800 ou 900 euros du MWh, ceux de l'Allemagne, de la Belgique ou des Pays-Bas flirtent plutôt autour des 600 euros. Et pour cause, le marché n'est pas « parfait » : si la crise s'avère plus grave dans certains pays, le prix national s'éloigne du coût marginal défini à l'échelle européenne, à cause de congestions aux frontières.

    « Quand on établit les prévisions pour le lendemain, on définit les échanges optimaux entre les pays, compte tenu des capacités d'interconnexion entre les réseaux. Si les échanges restent en-dessous des 12 GW, les prix s'équilibrent : on retrouve le même des deux côtés de la frontière. Mais si on les dépasse car on demande beaucoup d'électricité au voisin à cause d'un manque de production, un découplage des marchés s'opère », explique un connaisseur du secteur.

Dans l'Hexagone par exemple, la production nucléaire pour 2022 s'avère historiquement basse à cause d'un défaut de corrosion identifié dans le parc d'EDF, ce qui entraîne une explosion inédite des cours à l'intérieur des frontières. « La France devrait être exportatrice nette d'électricité, or c'est l'inverse : elle en importe massivement, à tel point que les interconnexions sont saturées », note Jacques Percebois. C'est donc pour cette raison, et non à cause de l'architecture du marché, que le pays fait face à des prix sensiblement plus élevés qu'ailleurs en Europe, y compris en Allemagne, qui dépend bien plus du gaz pour produire son courant.

    « Imaginons qu'on dispose d'assez de tranches nucléaires en France pour satisfaire l'ensemble de la demande des citoyens. Même si les marchés de l'électricité restaient interconnectés, le prix de l'électricité dans l'Hexagone serait alors beaucoup plus bas », souligne un ancien haut dirigeant d'EDF.

Investir dans des moyens de production

A cet égard, ce n'est donc pas le marché interconnecté qui est responsable de l'envolée observée, mais tout simplement un manque d'infrastructures physiques. De fait, le mix réel a forcément un impact sur le prix de l'électricité, quelle que soit la structure du marché.

Autrement dit, si les pays de l'Union européenne ne devaient pas faire appel en permanence à des centrales à gaz ou au charbon pour produire leur électricité, le problème du couplage des prix entre les hydrocarbures et l'électricité ne se poserait pas. Or, même en plein été (période lors de laquelle la consommation est faible), ces centrales fossiles tournent à plein régime. Pour sortir de ce cercle vicieux et faire baisser mécaniquement les prix, il n'y a donc pas de secret : il est nécessaire d'investir dans de nouveaux moyens de production, même s'ils mettront plusieurs années à sortir de terre, ou réduire sensiblement la demande d'énergie.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/bruxelles-appelle-a-modifier-d-urgence-le-marche-europeen-de-l-electricite-928786.html

La morale que j'en tire, c'est qu'il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Le nucléaire, c'est bien, mais s'il occupe une place disproportionnée, un soucis sur les réacteurs a des répercussions démesurées. Le même genre de problème se pose avec le gaz ou les énergies renouvelables.
Ramener à 50 % la part du nucléaire dans l'électricité ne me semble donc pas absurde. Et de préférence en s'appuyant sur deux types de réacteurs (EPR et SMR?) Ainsi on aurait assez de diversité pour éviter qu'une panne sur un modèle ne s'avère trop gênant, mais un nombre néanmoins suffisamment restreint pour pouvoir profiter des économies d'échelle.

Réponse ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/11521-avenir-du-nucléaire-civil-en-france-et-dans-le-monde/?do=findComment&comment=1563074

 

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https://www.spiegel.de/ausland/news-zum-russland-ukraine-krieg-das-geschah-in-der-nacht-zu-dienstag-30-august-a-5b7e29f9-543a-42cc-bd94-db16b82325e8

Selon un reportage des médias américains, l'Iran a envoyé les premiers drones à la Russie pour une utilisation en Ukraine. Comme l'a rapporté le "Washington Post" lundi en se référant à des milieux du renseignement, au moins deux types différents d'avions sans pilote ont été livrés dès le 19 août.

Ceux-ci pourraient être utilisés pour tirer sur des radars, de l'artillerie et d'autres objets militaires. Toutefois, les forces armées russes auraient été confrontées à de nombreux dysfonctionnements lors des premiers tests. Les Russes ne seraient "pas satisfaits". Selon le reportage, le gouvernement américain s'attend à ce que l'Iran livre encore des centaines d'autres drones à Moscou.

La France et l'Allemagne s'opposent ensemble à une large interdiction d'entrée dans l'UE pour les citoyens russes.

"Il ne faut pas sous-estimer l'influence que peut avoir l'expérience directe de la vie dans les démocraties. Cela s'applique en particulier aux générations futures."

"Notre politique en matière de visas devrait refléter cette réalité et continuer à permettre les contacts interpersonnels dans l'UE avec les citoyens russes qui ne sont pas liés au gouvernement russe", peut-on lire dans le document consulté par l'agence de presse allemande.

Le député CDU de Leipzig, Jens Lehmann, demande l'expulsion de l'ambassadeur ukrainien sortant Andrij Melnyk. "J'en ai assez que l'ambassadeur Melnyk se plaigne constamment de l'Allemagne, qu'il désinvite des hommes politiques et les insulte parfois. Le vase a débordé !", a écrit Lehmann lundi sur Instagram. "Andrij Melnyk doit être expulsé et devrait donc être rapidement déclaré persona non grata afin qu'il quitte rapidement l'Allemagne".

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11 minutes ago, olivier lsb said:

Dans l'indifférence générale et coupable,

La déliquescence du "forium" en fusion,

Le béton de la Patience est une fable, 

Voilà les liquidateurs de la modération. 

 

STOP LE HS !! 

Il faut bien traiter les trolls d'une manière ou d'une autre.

Remettre la maison au milieu du village n'est pas la méthode la plus bête.

On peut aussi les bannir direct...

---

France infos annonce aujourd'hui qu'un conseiller de la Présidence commence à annoncer des coupures probable d'énergie ...

La ministresse explique https://www.radiofrance.fr/franceinter/sobriete-baisse-de-tension-coupures-le-plan-du-gouvernement-face-au-risque-de-penurie-d-energie-cet-hiver-1284706

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Ce jugement illustre assez bien la façon dont sont traités les journalistes un tant soit peu indépendants en Russie. 

Au passage, ça m'interroge beaucoup sur le rôle de Strelkov et le fait qu'il n'ait toujours pas été inquiété, même si les dossiers sont quelque peu différents (journaliste pour l'un, colonnel du FSB pour l'autre) 

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/08/30/guerre-en-ukraine-en-direct-la-russie-promet-des-mesures-de-retorsion-si-l-union-europeenne-suspend-les-visas-pour-les-touristes-russes_6139471_3210.html

 

Citation

Vingt-quatre ans de prison requis contre un journaliste spécialiste de l’armée
Le parquet russe a requis, mardi, vingt-quatre ans d’emprisonnement contre le journaliste Ivan Safronov, spécialiste des questions militaires, accusé de haute trahison et incarcéré depuis 2020.

Son procès a lieu alors que le Kremlin multiplie les appels à soutenir les forces armées combattant en Ukraine. Ces derniers mois, des centaines de Russes ont été poursuivis pour avoir critiqué l’offensive et accusés de « discréditation » des troupes.

Expert reconnu des questions de défense, M. Safronov, 32 ans, avait été arrêté en juillet 2020, dans le contexte de répression croissante de la presse indépendante, qui s’est encore accélérée depuis l’attaque de l’Ukraine par la Russie. Les réquisitions, annoncées mardi, sont malgré tout particulièrement sévères, même pour ce genre de procès.

« Le représentant du ministère public a demandé de reconnaître Safronov coupable de haute trahison et de lui infliger une peine de vingt-quatre ans de prison dans une colonie pénitentiaire à régime sévère », a dit le tribunal municipal de Moscou, cité par l’agence de presse TASS.

Depuis avril, Ivan Safronov est jugé à huis clos car il s’agit d’un procès pour espionnage et trahison. Le verdict est attendu pour le 5 septembre. Selon le tribunal, l’énoncé du jugement sera ouvert à la presse.

 

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il y a 22 minutes, Ciders a dit :

Tu penses que Strelkov est une sorte de Victor Louis ou plus simplement qu'ils attendent un peu avant de le ferrer parce que plus gros poisson ?

Aucune idée. Après la période des purges staliniennes, qui ont été aussi traumatisantes pour les services spéciaux puisqu'ils y ont eu droit, tout en étant dans la position contradictoire du bourreau, le KGB a fait beaucoup plus attention à toujours bien documenter en interne les preuves réunies avant d'arrêter candidats défecteurs et autres agents doubles (aussi parce que l'arbitraire entraîne demoralisation et candidats futurs à la trahison). 

Strelkov fait partie de la "maison", n'a jamais parlé de guerre  (toujours de d'opérations militaire spéciale), et est à priori pas un traître (plutôt un ultra, en tout cas et pour ce qu'il laisse paraître). 

Je ne crois pas que le grade protège tant que ça, mais qu'il soit un tchekiste assurément. Je sais pas si c'est un jeu organisé ou bien s'il commence à gonfler en interne, mais je constate qu'à priori, impossible pour le moment de le coincer formellement selon les standards "maison". 

 

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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

Ce jugement illustre assez bien la façon dont sont traités les journalistes un tant soit peu indépendants en Russie. 

Au passage, ça m'interroge beaucoup sur le rôle de Strelkov et le fait qu'il n'ait toujours pas été inquiété, même si les dossiers sont quelque peu différents (journaliste pour l'un, colonnel du FSB pour l'autre) 

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/08/30/guerre-en-ukraine-en-direct-la-russie-promet-des-mesures-de-retorsion-si-l-union-europeenne-suspend-les-visas-pour-les-touristes-russes_6139471_3210.html

 

 

On parle ici d'espionnage et trahison, pas de liberté de la presse, et dans le domaine tout est rarement étalé en place publique.

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La Chine nous revendrait en masse du GNL russe au prix fort ...

https://www.zerohedge.com/markets/china-aggressively-reselling-russian-gas-europe

Il y a un début de crise en Chine, ce qui fait que les importations de toutes les formes d'énergie sont en baisse importante sauf pour le gaz qui subit une explosion des importations. Dans el même temps, la Chine nous revendrait ses "surplus".

On avait vu que l'Inde faisait pareil.

Cela explique que malgré la crise actuelle, nous arrivions quand même sans difficulté à remplir nos réserves de gaz. La crise est temporaire juste le temps de réorganiser les flux de gaz par d'autres chemins mais avec le même gaz au niveau global. Au lieu de prendre le chemin direct et pas cher par les pipelines et les navires gaziers en Atlantique Nord depuis la Russie, le gaz fait le tour de la planète en bateau par l'autre côté avant d'arriver en Europe (avec une belle culbute sur le prix bien entendu).

Vu que l'Europe fait bien entendu semblant de ne pas s'en rendre compte, cela semble montrer que nous ne manqueront pas de gaz cet hiver. Il sera juste très très cher. Et nos politiques pourront se vanter à tout bout de champ de nous avoir éviter la pénurie grâce à leur intelligence supérieure (cachée par le secret défense pendant 100 ans d'un conseil de défense). 

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On n'avait pas dit que les sanctions étaient pour sanctionner les russes ?

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Zone euro: L'inflation accélère encore, à 9,1% sur un an en août

31/08/2022 | 11:23

PARIS (Reuters) - L'inflation dans la zone euro a enregistré une accélération plus importante qu'attendu en août pour atteindre un nouveau plus haut historique, montre la première estimation publiée mercredi par Eurostat, ce qui devrait étayer les arguments de certains membres de la Banque centrale européenne sur la nécessité d'importantes hausses des taux directeurs.

La hausse des prix à la consommation dans les 19 pays utilisant la monnaie unique est ressortie ce mois-ci à 9,1% sur un an, après une augmentation de 8,9% en juillet.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un taux d'inflation de 9,0% sur un an en août.

Les prix de l'énergie restent de très loin le principal moteur de la hausse générale des prix malgré un léger ralentissement, à 38,3% par rapport à août 2021 après une envolée de 39,6% en juillet.

Ceux de l'alimentation, de l'alcool et du tabac ont accéléré de 10,6% sur un an, ceux des biens industriels hors énergie de 5,0% et ceux des services de 3,8%, précise Eurostat.

L'inflation hors énergie et produits alimentaires non transformés, un indicateur suivi de près par la BCE, a augmenté plus que prévu, de +5,5% contre +5,1% en juillet et pour le consensus Reuters.

Une mesure encore plus étroite, qui exclut aussi l'alcool et le tabac, est en hausse de 4,3% après +4,0%. Le consensus Reuters le donnait à +4,1%.

Plusieurs responsables de la BCE ont appelé mardi à des hausses de taux importantes pour lutter contre la flambée de l'inflation.

Klaas Knot et Madis Mueller, membres du Conseil des gouverneurs, ont tous deux déclaré qu'une augmentation des taux directeurs de trois quarts de point devrait au moins être débattue en septembre tandis que le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, a plaidé en faveur d'une action rapide face à l'envolée des prix.

(Rédigé par Laetitia Volga, édité par Jean-Stéphane Brosse)

____________________________________________________________________________________________________________________________________

Le PDG de la société russe Gazprom s'attend à une augmentation de ses revenus en 2022

31/08/2022 | 12:55

Le producteur de gaz russe Gazprom a enregistré de très bons résultats au premier semestre et ses revenus pour 2022 dépasseront ceux de l'année dernière, a déclaré mercredi le PDG Alexey Miller.

La production de gaz naturel de Gazprom s'est élevée à 288,1 milliards de mètres cubes (bcm) de janvier à août, les exportations vers les pays hors CEI représentant 82,2 bcm. Les exportations vers la Chine ont augmenté de 60 % par rapport à l'année précédente.

Le stockage de gaz de la Russie est rempli à 92 %, a ajouté M. Miller.

 

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, herciv a dit :

On n'avait pas dit que les sanctions étaient pour sanctionner les russes ?

La situation économique de la Russie te parait-elle donc vraiment meilleure que celle de l'Europe ?

Il y a 1 heure, herciv a dit :

Les prix de l'énergie restent de très loin le principal moteur de la hausse générale des prix malgré un léger ralentissement, à 38,3% par rapport à août 2021 après une envolée de 39,6% en juillet.

Ceux de l'alimentation, de l'alcool et du tabac ont accéléré de 10,6% sur un an, ceux des biens industriels hors énergie de 5,0% et ceux des services de 3,8%, précise Eurostat.

L'inflation hors énergie et produits alimentaires non transformés, un indicateur suivi de près par la BCE, a augmenté plus que prévu, de +5,5% contre +5,1% en juillet et pour le consensus Reuters.

C'est terrible et on va tous mourrir, nous sommes bien d'accord.

Pendant ce temps-là, au pays où les camarades travailleurs ne craignent pas les privations car de toute façon, une demi-patate par semaine et par personne c'est très suffisant une fois transformé en vodka :

https://www.latribune.fr/economie/international/en-russie-l-inflation-reste-elevee-15-10-en-juillet-sur-un-an-927928.html

L'inflation, qui a flambé en Russie jusqu'à battre un record de vingt ans (+17,8% sur un an en avril), avait ensuite reflué se maintenant à un haut niveau en juillet à 15,10% sur un an, selon les données de l'agence de statistiques Rosstat publiées mercredi. En juin, l'inflation enregistrée en Russie avait été de 15,09% sur un an.

Les prix de l'alimentaire étaient encore les plus touchés par l'accélération en juin, augmentant de 17,7% sur un an. Ils ont été tirés notamment par les produits de base comme le sucre (42,3%), les pâtes (+26,4%), le beurre (+25%) et le pain (+18%).

Tout va très bien, tovaritch ! Mère Russie triomphera de l'Occident décadent et corrompu, comme toujours !

 

il y a 2 minutes, Manuel77 a dit :

(J'ai appris sur ce forum que si l'on s'intéresse à la culture française, il faut traiter les riches Parisiens d'arrogants et de décadents. C'est pourquoi je me joins à la meute pour les invectiver de toutes mes forces. De plus, il ne faut pas insulter les Bretons. Ils l'ont dit dans "Carambolage")

Les Bretons, ça va encore. Ce sont les Corses qui sont fiers et susceptibles.

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Il y a 1 heure, pascal a dit :

Oui - outre le fait que l'économie russe est touchée de plein fouet - comme l'illustre très bien l'article que tu nous fait partager le contre coup des sanctions contre la Russie n'explique pas et de loin l'intégralité de la hausse des prix enregistrée ici et là:

L'augmentation des prix de l'énergie bien entendu largement accélérée par les rétorsions russes est antérieure à 2022 (étant chauffé au gaz j'en sais quelque chose)

Comme le dit l'article

Bref ... La politique des taux suivie depuis des années sans parler de la demande de produits alimentaire de plus en plus impactée par la situation climatique ne sont pas étrangères à ce retour de flamme annoncé depuis quelques temps déjà.

J'adore la dernière séquence ... c'est du Bullit

 

il y a 38 minutes, Kelkin a dit :

La situation économique de la Russie te parait-elle donc vraiment meilleure que celle de l'Europe ?

C'est terrible et on va tous mourrir, nous sommes bien d'accord.

Pendant ce temps-là, au pays où les camarades travailleurs ne craignent pas les privations car de toute façon, une demi-patate par semaine et par personne c'est très suffisant une fois transformé en vodka :

https://www.latribune.fr/economie/international/en-russie-l-inflation-reste-elevee-15-10-en-juillet-sur-un-an-927928.html

L'inflation, qui a flambé en Russie jusqu'à battre un record de vingt ans (+17,8% sur un an en avril), avait ensuite reflué se maintenant à un haut niveau en juillet à 15,10% sur un an, selon les données de l'agence de statistiques Rosstat publiées mercredi. En juin, l'inflation enregistrée en Russie avait été de 15,09% sur un an.

Les prix de l'alimentaire étaient encore les plus touchés par l'accélération en juin, augmentant de 17,7% sur un an. Ils ont été tirés notamment par les produits de base comme le sucre (42,3%), les pâtes (+26,4%), le beurre (+25%) et le pain (+18%).

Tout va très bien, tovaritch ! Mère Russie triomphera de l'Occident décadent et corrompu, comme toujours !

 

Les Bretons, ça va encore. Ce sont les Corses qui sont fiers et susceptibles.

J'irais même encore plus loin: maintenant que les Russes arrêtent de nous livrer du gaz et ont indirectement forcé l'expropriation à pas chère des branches locales de nos grands groupes (Renault, Total etc...), que leur reste-t-il comme pouvoir de rétorsion économique ? Presque rien.

Que nous reste-t-il en France vis à vis de la Russie, si jamais on décide politiquement que la facture est trop salée ? De l'aveu même de la banque centrale Russe, 70 Mds USD parmi les presque 300 Mds USD au total, sont gelés chez nous. T'as joué au con, je joue au con. 

(source primaire indiqué sur le graphique)

frozen-assets-of-bank-of-russia-by-count

Autre source secondaire

https://www.nbcnews.com/data-graphics/russian-bank-foreign-reserve-billions-frozen-sanctions-n1292153

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