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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Tu t'approches vraiment beaucoup de la vérité.

Allez on peut le dire maintenant. Vladimir Poutine est effectivement un agent. Mais pas de la CIA comme tout le monde le croît...

Nous le payons en baguettes, il en raffole :happy:

Petit joueur! Berlusconi lui il paye au moins en Lambrusco :tongue:

https://www.rtl.fr/actu/international/poutine-m-a-envoye-20-bouteilles-de-vodka-quand-berlusconi-renoue-avec-le-dirigeant-russe-7900197995

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https://www.blick.ch/fr/news/monde/les-salauds-nous-ont-menti-le-meilleur-propagandiste-de-poutine-sinsurge-t-il-vraiment-contre-son-propre-camp-id17999738.html

Le meilleur propagandiste de Poutine s'insurge-t-il vraiment contre son propre camp?

Le propagandiste Vladimir Soloviev a longtemps défendu la ligne du Kremlin. Mais à la télévision russe, il a lancé des accusations quant à l'organisation de la guerre. Le vent tourne-t-il dans les hautes sphères du pouvoir? Ou s'agit-il d'une stratégie de communication?

Le plus fidèle propagandiste de Vladimir Poutine lui tournerait-il le dos? Jusqu’à présent, Vladimir Soloviev a manipulé avec habileté le discours officiel sur la guerre en Ukraine. Mais son ton a changé. En colère, il accuse désormais les plus hauts responsables d’avoir menti éhontément, avec des conséquences fatales pour la Russie.

C’est lors d’une émission à la télévision russe qu’il a proféré ses propos critiques. Il a d’abord abordé la situation sur le terrain en Ukraine: la zone au sud de Kherson est âprement disputée par les deux camps. Par ailleurs, le général en chef Sergueï Sourovikine a laissé entendre que ses troupes se retireraient. Le propagandiste a souligné à nouveau que la Russie était «en guerre sainte contre l’Occident sataniste».

Y a la vidéo dans le lien.

Pas de quoi s'émerveiller, ils semblent juste chercher un moyen de ressouder le pays contre un ennemi extérieur (les satanistes) et intérieur (les corrompus).

Edit : si on veut être optimiste, on peut quand même se dire que ça pourrait éventuellement préparer le terrain à des revirements sur tout un tas de sujets. Puisqu'on leur a menti, on peut leur avoir menti sur d'autres choses...

Modifié par Delbareth
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il y a 4 minutes, Delbareth a dit :

Pas de quoi s'émerveiller, ils semblent juste chercher un moyen de ressouder le pays contre un ennemi extérieur (les satanistes) et intérieur (les corrompus).

le tout au profit du patron

Iossif Vissarionovitch doit sourire dans sa moustache

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L’Afrique du Sud n’a « aucune raison d’empêcher » l’arrivée d’un mégayacht russe. Le « Nord » est la propriété d’Alexeï Mordachov, un oligarque proche de Vladimir Poutine et visé par les sanctions occidentales prises après l’invasion de l’Ukraine.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/10/27/l-afrique-du-sud-n-a-aucune-raison-d-empecher-l-arrivee-d-un-megayacht-russe_6147535_3212.html

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Bien... Les négociations progressent dans le respect et la bienveillance. VVP vient de faire une ouverture Historique :

C'est Yakovleff (encore lui) qui disait dans son podcast que la matrice des relations internationales de la Russie, c'était la "hiérarchie des Nations". Concept avec lequel je n'étais pas familier. Inutile de vous faire un dessin, ce n'est qu'une histoire assez basique de rapports de force et de qui doit dominer l'autre. 

 

Modifié par olivier lsb
Précision
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il y a une heure, CortoMaltese a dit :

Ne regardant pas la télé j'étais totalement passé à côté du numéro de Complément d'Enquête qui rapporte cette histoire de parlementaires français piégés par la Russie et participant à une réunion traquenard diffusée en direct à la télé russe deux semaines avant l'invasion. Ici un thread du Député Modem Fréderic Petit qui résume l'histoire de son point de vue. 

 

Il est sur ma liste des docu à voir... Mais puisque tu as décidé de me divulgâcher ce moment ! J'ai lu ces Tweets, je suis assez effaré.... par le niveau de naïveté du député en question, alors même qu'il tenait un bon bout et avait commencer par se méfier et montrer quelques bons réflexes.

A ce stade, notre représentant élu sait que ça sent un peu le souffre, mais ne se décourage pas encore. Ce que je conçois, dans son rôle d'animation des débats et de rencontre, inhérent à la fonction. Mais il est clairement de son propre aveux, sur une approche méfiante. Sauf que...

"Mais puisque je vous dis que c'est écrit que le député du parti de VZ viendra.... C'est que c'est forcément vrai non ? 

Une association Jean Monnet au service du Kremlin ? Noyautée par des agents d'influence ? Ce serait trop gros pour y croire car vraiment... ça ne colle pas avec le nom." Appréciez le poids imparable de l'argument. 

Qui pourrait donc croire que le Kremlin exerce une influence notable sur le Centre Français de Recherche sur le Renseignement, le Conseil mondial de la paix, Thinkerview... ? C'est vrai quoi c'est vraiment trop fourbe tous ces faux-nez qui n'indiquent pas IGP "Oblast de Moscou" dans leur titre...

Et pourtant, tu avais toutes les raisons de te méfier, ainsi que tu l'as pertinemment exposé au début. Ca me désole car en définitive, l'objectif était simple non ?

Et pan sur Mariani, le concurrent député sur une circo des Français de l'étranger ! Lui c'est un vrai corrompu, pas moi. Moi j'ai juste été naïf voir incompétent vu ma position complètement trompé par des procédés déloyaux. Heureusement je suis là devant vous, sur Complément d'Enquête, pour vous prouver ma bonne foi. 

"Alors moi je suis bon relai d'influence, c'est à dire que je suis de bonne foi et trompée : il y a dol mais sans intention de nuire ! Par contre Mariani et Borgo, eux, ce sont des mauvais relais d'influence, il sont conscients de ce qu'ils font..."

Désolé pour ce sketch, mais fallait que ça sorte. Je ne pourrais pas en vouloir à Monsieur Martin, invité à un colloque mondiale pour la paix ou on lui explique qu'un représentant de l'Ukraine martyrisée va tenir un discours, de se faire rouler dans la Farin (le vous donne en scoop le nom du prochain Général en charge de l'OMS) et de se retrouver instrumenté par RT.

Non, j'en veux à un de nos représentants élus, à son 2e mandat, d'une circonscription des Français de l'étranger, ayant longtemps baroudé à l'étranger, de s'être fait avoir comme un bleu et ce alors qu'il occupe (entre autre) les fonctions suivantes à l'AN:

- Membre de la Commission des Affaires étrangères

- Membre de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe

Je veux dire... On n'est pas sur de la commission aux affaires culturelles et éducation.

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il y a 8 minutes, olivier lsb a dit :

Il est sur ma liste des docu à voir... Mais puisque tu as décidé de me divulgâcher ce moment ! J'ai lu ces Tweets, je suis assez effaré.... par le niveau de naïveté du député en question, alors même qu'il tenait un bon bout et avait commencer par se méfier et montrer quelques bons réflexes.

A ce stade, notre représentant élu sait que ça sent un peu le souffre, mais ne se décourage pas encore. Ce que je conçois, dans son rôle d'animation des débats et de rencontre, inhérent à la fonction. Mais il est clairement de son propre aveux, sur une approche méfiante. Sauf que...

"Mais puisque je vous dis que c'est écrit que le député du parti de VZ viendra.... C'est que c'est forcément vrai non ? 

Une association Jean Monnet au service du Kremlin ? Noyautée par des agents d'influence ? Ce serait trop gros pour y croire car vraiment... ça ne colle pas avec le nom." Appréciez le poids imparable de l'argument. 

Qui pourrait donc croire que le Kremlin exerce une influence notable sur le Centre Français de Recherche sur le Renseignement, le Conseil mondial de la paix, Thinkerview... ? C'est vrai quoi c'est vraiment trop fourbe tous ces faux-nez qui n'indiquent pas IGP "Oblast de Moscou" dans leur titre...

Et pourtant, tu avais toutes les raisons de te méfier, ainsi que tu l'as pertinemment exposé au début. Ca me désole car en définitive, l'objectif était simple non ?

Et pan sur Mariani, le concurrent député sur une circo des Français de l'étranger ! Lui c'est un vrai corrompu, pas moi. Moi j'ai juste été naïf voir incompétent vu ma position complètement trompé par des procédés déloyaux. Heureusement je suis là devant vous, sur Complément d'Enquête, pour vous prouver ma bonne foi. 

"Alors moi je suis bon relai d'influence, c'est à dire que je suis de bonne foi et trompée : il y a dol mais sans intention de nuire ! Par contre Mariani et Borgo, eux, ce sont des mauvais relais d'influence, il sont conscients de ce qu'ils font..."

Désolé pour ce sketch, mais fallait que ça sorte. Je ne pourrais pas en vouloir à Monsieur Martin, invité à un colloque mondiale pour la paix ou on lui explique qu'un représentant de l'Ukraine martyrisée va tenir un discours, de se faire rouler dans la Farin (le vous donne en scoop le nom du prochain Général en charge de l'OMS) et de se retrouver instrumenté par RT.

Non, j'en veux à un de nos représentants élus, à son 2e mandat, d'une circonscription des Français de l'étranger, ayant longtemps baroudé à l'étranger, de s'être fait avoir comme un bleu et ce alors qu'il occupe (entre autre) les fonctions suivantes à l'AN:

- Membre de la Commission des Affaires étrangères

- Membre de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe

Je veux dire... On n'est pas sur de la commission aux affaires culturelles et éducation.

Outre la naïveté des parlementaires face à ce type d'opération d'influence/désinformation, ce qui me chagrine c'est qu'on ai pas la DGSI qui mail immédiatement les parlementaires pour les prévenir du traquenard potentiel en leur expliquant "vous êtes membres de la représentation nationale, vous avez le droit d'assister à n'importe quelle réunion, mais on vous prévient juste que c'est un truc chapeauté par le Kremlin pour que vous puissiez décider d'y assister ou non en connaissance de cause". Ou au moins que les parlementaires aient un numéro de téléphone où ils peuvent appeler pour avoir des infos. L'histoire ne semble pas avoir fait grand bruit (j'en apprends moi même l'existence aujourd'hui) mais ce genre de faux pas de la part d'un membre de la majorité présidentielle peut créer des incidents diplomatiques qui engagent directement la crédibilité de la France et de sa politique étrangère. C'est pas un truc négligeable quand même. Que fait le contre-espionnage sérieusement ? 

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il y a 2 minutes, CortoMaltese a dit :

Outre la naïveté des parlementaires face à ce type d'opération d'influence/désinformation, ce qui me chagrine c'est qu'on ai pas la DGSI qui mail immédiatement les parlementaires pour les prévenir du traquenard potentiel en leur expliquant "vous êtes membres de la représentation nationale, vous avez le droit d'assister à n'importe quelle réunion, mais on vous prévient juste que c'est un truc chapeauté par le Kremlin pour que vous puissiez décider d'y assister ou non en connaissance de cause". Ou au moins que les parlementaires aient un numéro de téléphone où ils peuvent appeler pour avoir des infos. L'histoire ne semble pas avoir fait grand bruit (j'en apprends moi même l'existence aujourd'hui) mais ce genre de faux pas de la part d'un membre de la majorité présidentielle peut créer des incidents diplomatiques qui engagent directement la crédibilité de la France et de sa politique étrangère. C'est pas un truc négligeable quand même. Que fait le contre-espionnage sérieusement ? 

D'accord. Mais enfin nom de nom, ça pue l'arnaque comme un marchand de matelas itinérant dans la campagne ! Même ma grand-mère aurait eu un doute en voyant cette réunion s'organiser.

Ces gens-là ont un minimum de pouvoir décisionnaire. C'est effrayant ! Et ça réduit l'aura des services russes ou chinois... vu qu'il suffit de pas grand chose pour influencer un parlementaire.

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il y a 7 minutes, Ciders a dit :

D'accord. Mais enfin nom de nom, ça pue l'arnaque comme un marchand de matelas itinérant dans la campagne ! Même ma grand-mère aurait eu un doute en voyant cette réunion s'organiser.

Ces gens-là ont un minimum de pouvoir décisionnaire. C'est effrayant ! Et ça réduit l'aura des services russes ou chinois... vu qu'il suffit de pas grand chose pour influencer un parlementaire.

Les parlementaires sont 100% coupables, je suis d'accord, mais dans la mesure où l'on sait très bien que cette naïveté existe, avoir des garde-fous n'est pas inutile. Dans mon esprit, un service de contre-espionnage moderne ça sert notamment à ça. Faire le suivi de toutes les sauteries pro-russes de la capitale n'est peut-être pas le métier le plus sexy du rens, mais c'est au moins aussi nécessaire que la chasse aux espions du FSB et du SVR.

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il y a 10 minutes, CortoMaltese a dit :

Outre la naïveté des parlementaires face à ce type d'opération d'influence/désinformation, ce qui me chagrine c'est qu'on ai pas la DGSI qui mail immédiatement les parlementaires pour les prévenir du traquenard potentiel en leur expliquant "vous êtes membres de la représentation nationale, vous avez le droit d'assister à n'importe quelle réunion, mais on vous prévient juste que c'est un truc chapeauté par le Kremlin pour que vous puissiez décider d'y assister ou non en connaissance de cause". Ou au moins que les parlementaires aient un numéro de téléphone où ils peuvent appeler pour avoir des infos. L'histoire ne semble pas avoir fait grand bruit (j'en apprends moi même l'existence aujourd'hui) mais ce genre de faux pas de la part d'un membre de la majorité présidentielle peut créer des incidents diplomatiques qui engagent directement la crédibilité de la France et de sa politique étrangère. C'est pas un truc négligeable quand même. Que fait le contre-espionnage sérieusement ? 

Je suis partagé.

J'ai longtemps pensé comme toi et c'est la réaction qui apparait le plus évidente. Toutefois ce qu'elle implique, c'est une sérieuse brèche dans l'indépendance des trois pouvoirs de toute démocratie fonctionnelle. Alors oui je sais, ça fait toujours sourire l'indépendance du pouvoir législatif en France, vu le peu de pouvoir confié aux députés (encore que... les votes de la dernière mandature apportent justement un peu plus de nuance bienvenue). 

Allez dire à un parlementaire qu'il doit s'en remettre à la bonne parole des services, donc de l'exécutif, pour assurer sa protection contre-ingérence... C'est sensible. En l'occurrence, pour ce député, c'est impardonnable car il fait partie de la majorité. Mais je peux comprendre que c'est plus délicat pour des groupes de l'opposition. 

Faut pas être naïf non plus de notre coté: les services restent, je pense; toujours un peu instrumentalisés dans les diverses affaires politico-médiatique, même si le degré d'implication est parfois faible (au hasard, la plainte pour violence de telle compagne d'un membre d'un parti d'opposition, qui fuite dans la presse....). Je pourrais totalement comprendre les réticences des députés à se prêter à ce jeu, fusse-t-il pour parer à des influences étrangères. Pas sûr au demeurant, vu le lobbying des Républicains US, que d'autres grandes démocraties comme les US donc, fassent beaucoup mieux sur la coopération législatif / exécutif. 

En revanche, le parlementaire moyen US est beaucoup plus compétent et sensibilisé à ces questions que le Français, ce qui fait qu'il peut toujours faire l'objet d'une opération, mais d'un tout autre niveau technique. La c'est vraiment un gag. 

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il y a 8 minutes, olivier lsb a dit :

Je suis partagé.

J'ai longtemps pensé comme toi et c'est la réaction qui apparait le plus évidente. Toutefois ce qu'elle implique, c'est une sérieuse brèche dans l'indépendance des trois pouvoirs de toute démocratie fonctionnelle. Alors oui je sais, ça fait toujours sourire l'indépendance du pouvoir législatif en France, vu le peu de pouvoir confié aux députés (encore que... les votes de la dernière mandature apportent justement un peu plus de nuance bienvenue). 

Allez dire à un parlementaire qu'il doit s'en remettre à la bonne parole des services, donc de l'exécutif, pour assurer sa protection contre-ingérence... C'est sensible. En l'occurrence, pour ce député, c'est impardonnable car il fait partie de la majorité. Mais je peux comprendre que c'est plus délicat pour des groupes de l'opposition. 

Faut pas être naïf non plus de notre coté: les services restent, je pense; toujours un peu instrumentalisés dans les diverses affaires politico-médiatique, même si le degré d'implication est parfois faible (au hasard, la plainte pour violence de telle compagne d'un membre d'un parti d'opposition, qui fuite dans la presse....). Je pourrais totalement comprendre les réticences des députés à se prêter à ce jeu, fusse-t-il pour parer à des influences étrangères. Pas sûr au demeurant, vu le lobbying des Républicains US, que d'autres grandes démocraties comme les US donc, fassent beaucoup mieux sur la coopération législatif / exécutif. 

En revanche, le parlementaire moyen US est beaucoup plus compétent et sensibilisé à ces questions que le Français, ce qui fait qu'il peut toujours faire l'objet d'une opération, mais d'un tout autre niveau technique. La c'est vraiment un gag. 

Je suis d'accord que c'est une question sensible pour une démocratie mais entendons nous bien, l'idée n'est pas d'empêcher un parlementaire de se rendre à une réunion pro-russe ou pro-quelque chose. Un parlementaire a parfaitement le droit d'être pro-russe et même d'aller se prendre en photo avec l'ambassadeur si ça l'amuse. La seule limite à ça est la notion d'intelligence avec l'ennemi, qui doit rester strictement définie pour ne pas tomber dans la chasse aux sorcières (attention toutefois aux parlementaires membres de certaines commissions qui peuvent avoir accès à certaines info confidentielles et pour qui je serais plus sévère à ce niveau). Non, mon idée est surtout de proposer un "service" aux parlementaires afin qu'ils puissent faire leur choix en connaissance de cause. Que quelques huluberlus d'extrême droite/gauche aient des liens avec la Russie est désagréable mais gérable. Tous les pays en ont leur lots, même les USA et tant que ça reste limité je pense que nos partenaires sauront faire la part des choses. Qu'un Pozzio di Borgo soit à cette réunion n'est pas un drame. C'est déjà plus gênant quand c'est un membre de la majorité y soit après avoir été piégé quant à la teneur de l'événement. Et c'est là qu'il devrait y avoir un peu de communication avec les services de rens. pour savoir de quoi il en retourne. Je suis d'accord la frontière peut être fine mais dans ce cadre, ça ne me semble pas constituer une entorse majeure à la démocratie ni à la séparation des pouvoirs.

 

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L'expert russe Pavel Baev : "Les jours de Poutine sont comptés"

Pour l'analyste russo-norvégien du prestigieux Institut de recherche pour la paix d'Oslo, l'érosion du pouvoir du maître du Kremlin a atteint un point de non-retour.

La semaine dernière, le professeur russo-norvégien Pavel Baev a fêté le 30e anniversaire de son déménagement en Norvège, où il travaille au sein du prestigieux Institut de recherche pour la paix d'Oslo. Diplômé de l'Université d'Etat de Moscou en 1979 (en économie et en géographie politique), il a commencé sa carrière en Union soviétique au sein du ministère de la Défense. Considéré par ses pairs chercheurs comme l'un des meilleurs connaisseurs des transformations au sein de l'armée russe, Baev étend son champ d'expertise à d'autres domaines comme la relation sino-russe, la politique russe dans l'Arctique ou encore le Caucase. 

Chercheur associé au Centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales, il vient de publier un passionnant article intitulé "La guerre de la Russie en Ukraine : doctrine trompeuse, stratégie erronée" (Russia's War in Ukraine : Misleading Doctrine, Misguided Strategy) disponible gratuitement, en anglais, sur le site du think tank français. Selon Pavel Baev, la rigidité de la chaîne de commandement est, avec la corruption au sein de l'institution militaire, la raison principale de l'échec de Poutine en Ukraine. Entretien. 

L'Express : Jusqu'à quel point Vladimir Poutine est-il correctement informé de la situation sur le terrain en Ukraine ? 

Pavel Baev : Dans les systèmes politiques rigides et autocratiques comme l'est celui du pouvoir poutinien, les subordonnés ont tendance à uniquement annoncer des bonnes nouvelles à leur chef, lequel ne veut pas contrarier son supérieur qui, a son tour ne veut pas fâcher le type au-dessus de lui. Résultat, les mauvaises nouvelles voyagent lentement. Or l'urgence de la guerre requiert au contraire un reporting efficace. Dès le début de la guerre en février, Vladimir Poutine ne disposait pas de toutes les informations qui lui auraient permis d'éviter des erreurs de calcul avant même le déclenchement de son "opération spéciale".  

Au fil de la guerre - où, par nature, comme dans toutes les guerres, la situation change constamment -, il est alternativement bien et mal informé. Lorsque les troupes russes ont évacué la région de Kiev en mars-avril, il disposait forcément des vraies informations concernant la situation du terrain sans quoi il n'aurait pas donné son feu vert au repli de ses troupes. 

A l'inverse, en juillet, à l'apogée de l'avancée russe dans l'oblast de Donetsk et après la prise de Lyssytchansk dans l'oblast de Louhansk, ses généraux ne lui ont pas...

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il y a 3 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

L'expert russe Pavel Baev : "Les jours de Poutine sont comptés"

En tout cas, pas par le bon peuple.

Et aussi ça, qui date du mois dernier mais démontre que l'érosion est très, très lente :

https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/russie-des-sondages-temoignent-de-l-inquietude-croissante-face-a-la-mobilisation-partielle_AV-202209300400.html

 

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La faux chercheur Brésilien, vrai espion Russe, arrêté par la Norvège et dont l'identité a été dévoilée, serait un colonel du GRU. Le journaliste ( Christopher Grozev, qui a signé l'enquête sur l'identification de l'équipe Ru de ciblage et programmation des missiles) vient de fournir une contribution intéressante: 

J'ai l'impression que ça fait quelques années que des espions du GRU ou du FSB sont grossièrement identifiés voir arrêtés. En revanche, rien ces dernières années sur le SVR et les illégaux. Pure impression, mais j'ai le sentiment que le SVR continue de former une élite à part dans l'univers du renseignement Russe. 

 

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il y a 20 minutes, Berezech a dit :

C'est ce aussi ce qui m'a surpris en lisant le bouquin de Anna Colin Lebedev : quasi toute la société russe adhère d'une manière ou d'une autre au régime (sauf environ 20% de la population et les nombreux russes en exil). La guerre en Ukraine est ultrapopulaire même dans les enquêtes sociologiques indépendantes.

Perso cela ne me surprendre pas : il faut lire cette analyse :

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/02/guerre-en-ukraine-le-nouveau-monde-multipolaire-voulu-par-la-russie-s-annonce-d-une-brutalite-extreme_6133061_3210.html#xtor=AL-32280270-[default]-[android]

Laquelle, mal chapeautée par un de ces titres en totale contradiction avec le contenu, expose bien le point de vue russe.

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L'expert russe Pavel Baev : "Les jours de Poutine sont comptés"

Pour l'analyste russo-norvégien du prestigieux Institut de recherche pour la paix d'Oslo, l'érosion du pouvoir du maître du Kremlin a atteint un point de non-retour.

La semaine dernière, le professeur russo-norvégien Pavel Baev a fêté le 30e anniversaire de son déménagement en Norvège, où il travaille au sein du prestigieux Institut de recherche pour la paix d'Oslo. Diplômé de l'Université d'Etat de Moscou en 1979 (en économie et en géographie politique), il a commencé sa carrière en Union soviétique au sein du ministère de la Défense. Considéré par ses pairs chercheurs comme l'un des meilleurs connaisseurs des transformations au sein de l'armée russe, Baev étend son champ d'expertise à d'autres domaines comme la relation sino-russe, la politique russe dans l'Arctique ou encore le Caucase. Chercheur associé au Centre Russie/ NEI de l'Institut français des relations internationales, il vient de publier un passionnant article intitulé "La guerre de la Russie en Ukraine : doctrine trompeuse, stratégie erronée" ( Russia's War in Ukraine : Misleading Doctrine, Misguided Strategy ) disponible gratuitement, en anglais, sur le site du think tank français. 

Selon Pavel Baev, la rigidité de la chaîne de commandement est, avec la corruption au sein de l'institution militaire, la raison principale de l'échec de Poutine en Ukraine. 

Entretien. 

L'Express : Jusqu'à quel point Vladimir Poutine est-il correctement informé de la situation sur le terrain en Ukraine? 

Pavel Baev : Dans les systèmes politiques rigides et autocratiques comme l'est celui du pouvoir poutinien, les subordonnés ont tendance à uniquement annoncer des bonnes nouvelles à leur chef, lequel ne veut pas contrarier son supérieur qui, a son tour ne veut pas fâcher le type au-dessus de lui. Résultat, les mauvaises nouvelles voyagent lentement. Or l'urgence de la guerre requiert au contraire un reporting efficace. Dès le début de la guerre en février, Vladimir Poutine ne disposait pas de toutes les informations qui lui auraient permis d'éviter des erreurs de calcul avant même le déclenchement de son "opération spéciale". 

Au fil de la guerre - où, par nature, comme dans toutes les guerres, la situation change constamment -, il est alternativement bien et mal informé. 
Lorsque les troupes russes ont évacué la région de Kiev en mars-avril, il disposait forcément des vraies informations concernant la situation du terrain sans quoi il n'aurait pas donné son feu vert au repli de ses troupes. 

A l'inverse, en juillet, à l'apogée de l'avancée russe dans l'oblast de Donetsk et après la prise de Lyssytchansk dans l'oblast de Louhansk, ses généraux ne lui ont pas présenté un panorama complet de la situation. Par exemple, ils ne lui ont pas expliqué qu'ils ne pourraient pas continuer leur avancée à cause du manque de ressources humaines. 

Si, à ce moment précis, ils l'avaient fait, alors Poutine aurait peut-être pris une décision différente. Il aurait pu, par exemple, annoncer dès juillet l'annexion compète de l'oblast de Louhansk, ce qui aurait été bien accueilli en Russie. Il aurait pu, aussi, annoncer une mobilisation partielle d'une partie de l'armée de terre, par exemple en se limitant aux Russes qui avaient servi dans sous les drapeaux au cours de cinq années précédentes, ce qui aurait également été bien reçu. 

Avec ces 100 000 soldats supplémentaires, il aurait pu poursuivre son offensive. Ainsi il aurait "surfé" sur une victoire militaire, une mobilisation limitée et une annexion qui aurait paru sensée. Mais il a raté cette fenêtre d'opportunité. 

Mal informé du rapport de force sur le terrain, il a attendu mi-septembre pour annoncer une "mobilisation partielle". Mal "vendue" à l'opinion russe et très mal organisée, elle s'est transformée en énorme ratage. On voit par-là que Poutine n'est pas informé correctement. 

La guerre d'usure dans laquelle il s'est lancé peut-elle réussir? 

Non, parce que ce genre de guerre d'attrition exige une capacité d'endurance dont ne disposent ni l'économie russe ni le complexe militaro-industriel. Malgré cela, Poutine s'est lancé dans un bras de fer contre l'Occident tout entier. Il ne pourra pas continuer indéfiniment à subir des défaites militaires tactiques comme celles qui se profile à Kherson (sud) et dans le Donbass (est) où l'armée ukrainienne progresse pas à pas. 

Notons que l'on assiste à une double tendance : d'un côté, le matériel de l'armée russe est de plus en plus rustique, de l'autre l'armement de l'armée ukrainienne est de plus en plus moderne. 

La population russe mesure-t-elle à quel point son armée est dans une mauvaise passe? 

Jusqu'à la mobilisation de septembre, les Russes pensaient que les affaires militaires suivaient un cours normal. Mais la mobilisation de septembre, soudaine, a constitué un choc dont l'onde se fait sentir tous les jours parce que les familles reçoivent quotidiennement des informations sur l'impréparation dans les centres de recrutement et sur les mauvaises conditions d'accueil des mobilisés. Or l'effet de ces mauvaises nouvelles est cumulatif. "L'élite commence à comprendre Poutine devient un fardeau" 

N'oublions pas, non plus, que le nombre de personnes ayant fui le pays est trois fois plus élevé que celui des mobilisés. Ce qui, au passage, aura un impact sur l'économie. Les prévisions annonçaient une récession de 4 à 5% cette année, ce qui paraissait "gérable". En réalité, il faut tabler sur une récession au moins deux fois plus importante, ce qui affectera les gens. 

Tous ces éléments conduisent les Russes à penser que les choses vont dans le mauvais sens, que la défaite se profile à l'horizon et qu'il n'y aura pas moyen de se tirer d'affaires. 

Y a-t-il une opinion publique en Russie? 

Il n'existe peut-être pas d'opinion publique mais la mobilisation de septembre a créé des mécontents. Toutefois, il ne faut pas s'attendre à des manifestations populaires. Mais des mutineries sont possibles parmi les nouvelles unités fraîchement mobilisées. Et là, nous parlons de gens armés. Aussi, l'élite elle même commence à prendre conscience qu'au sein de son système, Poutine n'est plus un atout mais un fardeau. 

De la même manière que Xi Jinping est au cœur du pouvoir chinois, Vladimir Poutine est au cœur du problème russe. Sa popularité décline et, à différents niveaux, son système s'érode. Pas besoin de boule de cristal pour comprendre ça. Beaucoup de cygnes noirs tournoient au-dessus de la Russie. Et même s'il est impossible de savoir lequel changera le cours des choses, le potentiel est réuni pour que le système se casse. 

Comment expliquer que, contrairement à la diaspora iranienne, les Russes de l'étranger ne se manifestent pas contre le régime? 

La première vague d'exilés, celle de février-mars, qui comptait environ 300 000 personnes est éparpillée en Europe et commence à s'organiser. Des médias digitaux commencent à apparaître sur la Toile. La deuxième vague, qui a fui la mobilisation de septembre et qui est au moins deux fois plus nombreuse, a besoin d'un peu de temps pour retomber sur ses pieds et comprendre ce qui lui arrive. 

Très présents sur Internet, le leader tchétchène Ramzan Kadyrov et le patron du groupe Wagner Evgueni Prigojine profitent-ils de la désorganisation de l'armée pour monter en puissance? 

Leur présence sur Twitter, TikTok ou Instagram ne signifie pas qu'ils ont accès à Poutine. En vrai, ils sont tenus à distance du Kremlin. Mais il est clair qu'ils veulent se positionner pour l'avenir. Mais il faut comprendre que Kadyrov n'a pas d'intérêts personnels en Ukraine et qu'il se contente de mobiliser son armée en prévision des problèmes qu'il voit déjà poindre à l'horizon : après la défaite russe, il sait que le Caucase entrera dans une phase d'instabilité. 

Quant à Prigojine, il n'a pas la force intrinsèque de Kadyrov qui, lui au moins, peut compter sur une troupe loyale et dévouée à sa cause. Prigojine, lui, est à la tête d'un groupe de mercenaires qui, par nature, n'ont aucune loyauté à son égard et sont donc susceptibles de se vendre au plus offrant. 

Le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a-t-il toujours les faveurs de Poutine? 

Les rumeurs sur sa placardisation ne sont que des rumeurs. Poutine n'est pas en mesure d'écarter Choïgou, qui lui est très loyal. Par qui le remplacerait-il? Poutine ne dispose d'aucun général qui puisse faire mieux et lui offrir une victoire sur un plateau. Selon moi, Choïgou est là pour durer, et le chef d'état-major des armées Valeri Guerassimov aussi. 

Tous les regards se tournent aujourd'hui vers le général Sergueï Sourovikine. Promu commandant de l'armée russe en Ukraine en septembre, il devient le nouveau personnage central. Ce qui signifie aussi la chose suivante : si le Kremlin a besoin de faire sauter un fusible à un moment donné, il a le profil parfait pour remplir cette fonction. 

Comment l'élite russe gère-t-elle la distance entre la notion modernisée de "grande puissance russe", qui lui est si chère, et la réalité constatée sur le terrain? 

C'est un travail mental difficile. Voir la défaite se dérouler sous leurs yeux est comme avaler une potion amère. Voilà un an, il était admis, y compris au-delà des frontières, que la Russie était une grande puissance. L'élite russe pensait dur comme fer que l'armée serait capable de déployer son savoir-faire dans de nombreux domaines. Soudain, la vérité est qu'elle est en ruine. 

Le recul russe concerne aussi le domaine énergétique et la place du pays dans le monde. Vladimir Poutine chérissait l'idée que Moscou avait la capacité de se connecter à ce qu'en géopolitique on appelle le "Sud global". Or, à l'assemblée générale des Nations Unies en septembre, seuls 5 pays (Corée du Nord, Biélorussie, Nicaragua, Syrie, Russie) ont soutenu l'annexion des quatre régions ukrainiennes par Moscou [NDLR : 143 pays ont voté contre et 35 se sont abstenus]. 

C'est une gifle pour Poutine, qui n'a plus la capacité de subvertir l'ordre mondial. Même la Chine, soi-disant son très cher allié, n'a pas soutenu la Russie. Pékin est certes d'accord pour transformer le système international afin d'augmenter son influence, mais pas en cassant tout. Il faudra à Poutine beaucoup de temps pour absorber cet échec retentissant, car il n'est pas quelqu'un qui digère facilement les mauvaises nouvelles. 

Quant à l'élite russe, sa prise de conscience de la dégradation de la place de la Russie dans le monde n'aura sans doute lieu qu'après la fin de Poutine qui, à mon avis, n'est plus très loin... 

La fin de Poutine n'est pas loin, dites vous... 

C'est peut-être un vœu pieux car il est évidemment impossible de prédire l'avenir mais, oui, je pense que ses jours sont comptés. Il devient de plus en plus clair aux yeux de tous en Russie que cette guerre est la guerre de Poutine; que la défaite en cours est la défaite de Poutine; et qu'aucune solution ne sera possible sans le départ de Poutine. 

Comment cela arrivera-t-il? 

Je n'en sais rien, car chaque coup d'Etat est différent. On ne sait qu'une seule chose : les putschs qui réussissent se produisent soudainement, comme tombés du ciel. Un jour, nous nous réveillerons avec les mots "Breaking News" inscrit sur nos écrans. Et ce jour n'est plus très lointain. 

A quoi pourrait ressembler l'après-Poutine? 

Ce sera un processus. Dans un premier temps, le nouveau leadership sera collectif. Il renouera, pas à pas, le dialogue avec l'Ouest et fera des compromis sur la question ukrainienne. Ce sera une période de grande instabilité avec des règlements de comptes, des chaises musicales, des évictions, des résistances, des boucs émissaires. 

Il y aura aussi des secousses dans "l'étranger proche" de la Russie. En Biélorussie, la chute du régime de Loukachenko devrait suivre le départ de Poutine. Au Caucase, le Tchétchène Ramzan Kadyrov sera déstabilisé. Et il le sait. C'est pourquoi il renforce son armée dès aujourd'hui. A Moscou, il n'y aura pas de rupture radicale avec le passé, avec par exemple une guerre civile. 

Trop de gens ont besoin de stabiliser la Russie afin d'éviter la catastrophe totale. Les membres du collectif qui succédera à Poutine devront aussi gérer leurs intérêts particuliers : ils voudront récupérer leurs avoirs actuellement gelés en Occident en raison des sanctions individuelles qui les frappent. 

L'ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski exilé à Londres ou l'opposant Alexeï Navalny aujourd'hui en prison pourraient-ils jouer un rôle? 

Peut-être, un jour... Dans un futur très lointain... Mais non, cette hypothèse est improbable. Toutefois, la libération de Navalny pourrait, à un moment donné, permettre aux successeurs de Poutine d'indiquer à l'Occident qu'ils sont ouverts au dialogue et prêts à faire certaines réformes. Mais cela n'ira pas plus loin. 

Parfois présenté comme un successeur possible, Nikolaï Patrouchev (ancien patron du FSB, très proche de Poutine) pourrait-il faire partie du groupe de gens dont vous parlez? 

Non. Patrouchev tient son pouvoir de sa proximité avec Poutine. A part ça, il ne contrôle rien. Qui plus est, il est assez âgé. Il a 71 ans. Parmi les gens au pouvoir, on retrouvera cependant des personnages connus, comme l'actuel ministre de la Défense Sergueï Choïgou ou le Premier ministre Mikhaïl Michoustine. Et d'autres. Ne vous attendez pas à des surprises ou des outsiders. Le casting sera composé de figures familières, liées à Poutine.

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Il y a 5 heures, Ciders a dit :

Ces gens-là ont un minimum de pouvoir décisionnaire. C'est effrayant ! Et ça réduit l'aura des services russes ou chinois... vu qu'il suffit de pas grand chose pour influencer un parlementaire.

Minimum est bien le bon terme : le législatif oriente, contrôle, mais ne gouverne pas.

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il y a 7 minutes, Boule75 a dit :

Minimum est bien le bon terme : le législatif oriente, contrôle, mais ne gouverne pas.

C'est déjà énorme. Ils ont accès à des informations, ils votent, ils contrôlent, ils parlent dans les médias, ils ont des échanges avec les décisionnaires. Et la plupart sont supposés avoir fait un minimum d'études.

Pas étonnant avec des amateurs pareils (amateurs dans le sens "pas formés du tout") que la moindre journaliste russe ou stagiaire péruvienne fasse des ravages.

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il y a 13 minutes, Ciders a dit :

C'est déjà énorme. Ils ont accès à des informations, ils votent, ils contrôlent, ils parlent dans les médias, ils ont des échanges avec les décisionnaires. Et la plupart sont supposés avoir fait un minimum d'études.

Pas étonnant avec des amateurs pareils (amateurs dans le sens "pas formés du tout") que la moindre journaliste russe ou stagiaire péruvienne fasse des ravages.

Amateur en matière de renseignement, ça me choque peu : ils sont des élus du peuple - même s'ils sont souvent "notables" comme de toute éternité - et pas sélectionnés au sein du FSB.

Cette affaire s'est déroulée avant le 24 février, n'est-ce pas ? Je pense que les "amateurs", les naïfs sur l'orientation russe, à l'époque, courraient les rues, les conseils d'administration, les forums, les couloirs des Ministères.

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il y a 1 minute, Boule75 a dit :

Amateur en matière de renseignement, ça me choque peu : ils sont des élus du peuple - même s'ils sont souvent "notables" comme de toute éternité - et pas sélectionnés au sein du FSB.

Cette affaire s'est déroulée avant le 24 février, n'est-ce pas ? Je pense que les "amateurs", les naïfs sur l'orientation russe, à l'époque, courraient les rues, les conseils d'administration, les forums, les couloirs des Ministères.

Pas faux pour le côté antérieur à la guerre.

Pour le reste, vivement qu'on oblige tous ces gens qui décident à se former à "comment éviter de finir comme fournisseur des services étrangers".

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il y a 18 minutes, Boule75 a dit :

Amateur en matière de renseignement, ça me choque peu : ils sont des élus du peuple - même s'ils sont souvent "notables" comme de toute éternité - et pas sélectionnés au sein du FSB.

Cette affaire s'est déroulée avant le 24 février, n'est-ce pas ? Je pense que les "amateurs", les naïfs sur l'orientation russe, à l'époque, courraient les rues, les conseils d'administration, les forums, les couloirs des Ministères.

Et donc, aucun affrontement hybride des Russes avant le 24 février ?

il y a 15 minutes, Ciders a dit :

Pas faux pour le côté antérieur à la guerre.

Pour le reste, vivement qu'on oblige tous ces gens qui décident à se former à "comment éviter de finir comme fournisseur des services étrangers".

Très faux pour le côté antérieur à la guerre: être député et ignorer que la Russie mène depuis 2008 et le discours de Munich, une campagne hybride de désinformation, qui faisait au moins une grosse Une par an ici en France (Trump, le Brexit, le piratage de la campagne de Macron, Wagner au Mali...), c'est une faute lourde je trouve. Et savoir çà, même des petites bribes d'info, c'est pas une affaire de spécialistes: couplé à votre roublardise innée de politicien, ça devrait a minima je trouve vous donner un peu de jugeotte, mais peut être que je mets trop d'espoir dans la classe politique. Pourtant intrinsèquement, ce sont des gens plus intelligents que la moyenne, quand on dépasse les postures et le cirque de la communication. 

Surtout quand vous siégez à la commission pour les affaires étrangères et que vous êtes membre de la délégation de l'Assemblée Nationale à l'OSCE (cf les responsabilités officielles de Frédéric Petit, en marge de son mandat de député). Et que c'est précisément en vertu de ces responsabilités que vous avez été invité et répondu favorablement à cette réunion piège "échanges et débats" pilotée par Moscou.

Autant vous dire tout de suite que le rapporteur spécial pour la laïcité des affaires ecclésiastiques, si tant est que ça existe, n'aurait très certainement pas considéré l'affaire. 

Modifié par olivier lsb
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